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DOSSIER DE PRESSE CE LIEU OÙ LA FRANCE EST À LA POINTE D’UNE INDUSTRIE DE POINTE

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DOSSIER DE PRESSE CE LIEU OÙ LA FRANCE

EST À LA POINTE D’UNE INDUSTRIE

DE POINTE

1,5 KG

POIDS DU DRONE NX 110 DE NOVADEM

N° 1 : AIRBUS HELICOPTERS EST LE LEADER MONDIAL DES FABRICANTS D’APPAREILS CIVILS

472 KM/H : RECORD DE

V I T E S S E ÉTABLI PAR L’HÉLICOPTÈRE X3 SOIT 1,5 FOIS LA VITESSE D’UN HÉLICOPTÈRE CLASSIQUE

300 DRONES POUR UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 10 MILLIONS D’EUROS :LES PERSPECTIVES DE NOVADEM

À L’HORIZON 2018

27 000 E M P L O I SDANS LA FILIÈRE A É R O N A U T I Q U E R É G I O N A L E

925 MILLIONS D’EUROS LE CHIFFRE D’AFFAIRES DE DAHER,ÉQUIPEMENTIER DES INDUSTRIES DE HAUTE TECHNOLOGIE

1 500 IMAGES/SECONDELE RYTHME DE LA CAMÉRA À HAUTE VITESSE DU SYSTÈME DROP(DÉTECTION ROBOTISÉE D’OBJETS ÉTRANGERS SUR LES PISTES D’ATTERRISSAGE).

5 KILOMÈTRESLA PISTE AÉRIENNE D’ISTRES EST LA PLUS LONGUE D ’ E U R O P E

3 1 0 A C T E U R S

DONT 190 ENTREPRISES SONT MEMBRES DU PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ PÉGASE

Dossier de Presse

Sommaire

UNE INDUSTRIE D’EXCELLENCE ........................ 1à la conquête du septième ciel

LE PREMIER HÉLICOPTÈRE SANS PILOTE ........2a décollé de la base aérienne d’Istres

L’HYBRIDE X3 .........................................................3mi-avion, mi-hélico

LES DRONES ...........................................................4de Novadem

L’AVION DU FUTUR ...............................................5 testé sur la base aérienne d’Istres

DAHER .....................................................................6 de la mer à l’aéronautique

DROP ....................................................................... 7un robot pour détecter des objets étrangers sur les pistes

AÉRONAUTIQUE

UNE INDUSTRIED’EXCELLENCE À LA CONQUÊTE DU SEPTIÈME CIEL

A vions, hélicoptères, drones : en Provence - Alpes - Côte d’Azur, 27 000 personnes, par leur travail, œuvrent directement ou indirec-

tement à ce que ces engins high-tech volent, transportent en toute sécurité des millions de passagers ou exercent de difficiles missions de surveillance à travers le monde.

Troisième filière aéronautique française, cette industrie génère pour l’économie régionale plus de 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Elle réunit des leaders mondiaux, Airbus Helicopters, Dassault, Safran, Daher, un réseau de centaines de TPE-PME, en ingénierie, fabri-cation, maintenance, services, et des centres de recherche sans lesquels appareils et équipements ne pourraient côtoyer les nuages. Ambitieux, ces acteurs se rassemblent autour du pôle de com-pétitivité Pégase pour accroître ensemble leurs performances et imaginer les aéronefs et tech-nologies qui feront l’aviation de demain.

Une expertise au service des aéronefs du futur

En 1910, Henri Fabre survole pour la première fois l’étang de Berre en hydravion. L’exploit marque pour la Provence le début d’une aventure industrielle qui lie depuis plus d’un siècle le territoire à l’aéronautique française. Depuis Marignane, Airbus Helicopters a conquis le premier rang

mondial des constructeurs d’hélicoptères. Il travaille aujourd’hui, avec ses partenaires, à la conception de l’hélicoptère du futur. À Istres, sur la base aérienne 125, la DGA-EV, Dassault, Snecma/Safran ou Thales collaborent autour du centre d’essais en vol et de la plus longue piste aérienne d’Europe (5 km), certifiée par la prestigieuse Nasa pour accueillir en cas d’urgence la navette spatiale américaine. Demain, le site abritera les essais, simulations et mesures des nouvelles générations de moteurs d’avion. Il sera aussi le théâtre du premier envol d’un dirigeable pour le transport de charges lourdes, un programme industriel national piloté par Pégase. Sur l’ensemble du territoire (pays d’Aix, Salon-de-Provence…), des PME, des start-up apportent également leur expertise et leurs innovations. La filière entend créer, avec l’appui des 1 700 chercheurs et treize laboratoires spécialisés, plusieurs milliers d’emplois à l’horizon 2020. Une perspective riche d’opportunités diverses pour les étudiants des treize écoles d’ingénieurs et des seize instituts universitaires de technologie.

Un territoire redéployé pour un nouvel envol

Pour que l’aéronautique relève avec succès ces défis, le territoire se restructure et renforce son attractivité. Lancé en 2012, le projet Henri-Fabre accélère la montée en puissance des

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AÉRONAUTIQUE

entreprises de la mécanique, des procédés et matériaux et des services avancés aux industries, dans une logique d’usine étendue. Dans ce modèle d’organisation, tous les fournisseurs et cotraitants d’un donneur d’ordres sur un projet industriel coopèrent étroitement, grâce aux nouveaux outils numériques et à des équipements industriels de pointe, en vue de le concevoir et le mettre en œuvre avec une qualité optimale et dans des délais raccourcis. Henri-Fabre irrigue les Bouches-du-Rhône à partir d’un « cœur » de 120 hectares pour

l’implantation d’entreprises, l’innovation tech-nologique et la formation, qui bat déjà sur les zones des Florides, à Marignane, d’Empallières, à Saint-Victoret, et de Couperigne-Estroublans, à Vitrolles. Mais sa finalité est de rejaillir bien au-delà de ce périmètre et du seul secteur aéro-nautique, dans l’énergie ou le naval, pour imposer la région à l’international comme une terre privi-légiée de réussite et d’avenir.

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EN 1910, HENRI FABRE SURVOLE POUR LA PREMIÈRE FOIS L’ÉTANG DE BERRE

EN HYDRAVION. L’EXPLOIT MARQUE POUR LA PROVENCE LE DÉBUT D’UNE AVENTURE INDUSTRIELLE.

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AÉRONAUTIQUE

LE PREMIER HÉLICOPTÈRE EUROPÉEN SANS PILOTE A DÉCOLLÉ DE LA BASE D’ISTRES

CONÇU PAR AIRBUS HELICOPTERS, L’HÉLICOPTÈRE SANS PILOTE EST UNE PETITE RÉVOLUTION DANS LE MONDE DE L’AÉRONAUTIQUE. AVEC DES DÉBOUCHÉS À LA FOIS CIVILS ET MILITAIRES, IL ÉLARGIT LES CAPACITÉS DE MISSION DES HÉLICOPTÈRES.

L e premier vol européen d’hélicoptère sans pilote a été effectué en avril 2013. Un EC 145, un hélicoptère

de 4 tonnes habituellement utilisé par la gendarmerie et la sécurité civile, a décollé de la base d’Istres et a volé pendant quarante minutes. Plusieurs phases de pilotage ont été testées : décollage, vol stationnaire, transport de charge à l’élingue, mis-sion d’observation et atterrissage. Cette première européenne a per-mis à Airbus Helicopters de valider sa technologie de vol sans pilote.

Un projet confidentiel

Premier constructeur mondial d’appareils destinés aux marchés civil et parapublic, l’industriel avait déjà prouvé l’efficacité de ses com-mandes de vol et la qualité de ses systèmes de pilotage automatique. Il a suffi qu’il conçoive un hélicop-tère capable de voler sans pilote pour aller encore plus loin et ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de l’aéronautique. Réalisé en plusieurs

phases, le programme AFlight a été mené à bien dans le plus grand secret. Développé sur fonds propres par Airbus Helicopters (ex-Euro-copter), il vise à étendre les capa-cités de mission des hélicoptères.

Les débouchés pour ces appareils sans pilote sont à la fois civils et militaires. Il s’agit d’épargner la vie du pilote dans un environne-ment dangereux (site nucléaire, montagne…) ou sur un champ de bataille. Les résultats ayant été probants, l’hélicoptériste se trouve aujourd’hui en mesure d’étendre ses travaux à l’ensemble de sa gamme d’appareils, légers, moyens et lourds.

25 AVRIL 2013 PREMIER VOL

2011LANCEMENT DU PROJET

8 944 EMPLOYÉS

SUR LE SITE DE MARIGNANE

L’EC145 QUI A DÉCOLLÉ PESAIT

4 TONNESIL A VOLÉ PENDANT 40 MINUTES

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AÉRONAUTIQUE

L’HYBRIDE X3

MI-AVION, MI-HÉLICO CONÇU EN 2010, X3 EST UN APPAREIL HYBRIDE MI-AVION, MI-HÉLICOPTÈRE. CETTE SPÉCIFICITÉ LUI PERMET D’ATTEINDRE 472 KM/H SOIT UNE FOIS ET DEMIE LA VITESSE D’UN HÉLICOPTÈRE CLASSIQUE.

Présenté au Salon de l’aé-ronautique du Bourget en 2011, le X3 (prononcez « x-cube ») est un prototype

prometteur qui a une quarantaine de vols à son actif. Mi-avion, mi-hélicop-tère, il se caractérise par l’absence de rotor arrière : à la place, il est équipé de deux turbopropulseurs à hélice fixés sur des ailes courtes.Jusqu’à présent, les hélicoptères clas-siques connaissaient un seuil critique proche de 300 km/h en raison des vibrations et contraintes mécaniques générées au-delà de cette vitesse.

Le statut hybride du X3 lui fait battre des records de vitesse, notamment le 7 juin 2013 où il a volé à 472 km/h, soit 255 nœuds en paliers. En effet, les hélices et les ailes courtes per-mettent de décharger le rotor prin-cipal, donc de repousser la vitesse d’apparition des vibrations et des contraintes dynamiques. Le X3 pré-sente à cet égard un taux de montée de l’ordre de 8 000 pieds par minute et des angles d’incidence supérieurs à 45 degrés. Assemblé à Marignane mais opéré à Istres, le prototype est l’aboutissement d’un projet que tous les fabricants d’hélicoptères tentaient

de réaliser. C’est pourquoi Airbus Helicopters a pris toutes les précau-tions nécessaires pour ne laisser échapper aucune information (jusqu’à l’achat des pièces utiles). Pour l’heure, le X3, qui a achevé sa campagne de démonstration en Europe et aux États-Unis, se révèle un concept en devenir. Il a fait la preuve de la viabilité d’une technologie. Rapide, sûr et écono-mique, il convient aux missions néces-sitant des vols à grande vitesse sur de longues distances, tout en conservant des capacités complètes de vol verti-cal et stationnaire. Dès lors, ses utilisa-tions potentielles sont nombreuses : sauvetage, desserte des plates-formes offshore, transport, défense… Tout cela à un prix abordable car Airbus Helicopters a posé comme condition de ne pas accroître le coût de production au-delà de 20 %. Des atouts qui, une fois sa version définitive sur le marché, feront le succès de cet hélicoptère d’un genre nouveau. Le X3 témoigne de la capacité d’innovation de l’hélicoptériste, numéro un mon-dial pour les appareils civils et premier exportateur. Avec ce prototype, Airbus Helicopters repousse les limites. Un argument essentiel pour un industriel qui a d’autres projets dans ses cartons.

DES CAPACITÉS ASCENSIONNELLES REMARQUABLES :

8 000’/MINUTE À 45° DE PENTE

70% PLUS RAPIDE QU’UN HÉLICOPTÈRE C L A S S I Q U E

472 KM/HRECORD DE VITESSE DU 7 JUIN 2013

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AÉRONAUTIQUE

LES DRONES DE NOVADEM NOVADEM RÉVOLUTIONNE LE MONDE DES MACHINES VOLANTES EN FABRIQUANT DES MICRO-DRONES DONT LES UTILISATIONS SONT MULTIPLES. DES SECOURISTES AUX VITICULTEURS EN PASSANT PAR LES MILITAIRES, CHACUN S’APPROPRIE LA TECHNOLOGIE POUR DE PLUS GRANDES PERFORMANCES.

D ès 2006, les frères Pascal et Éric Zunino et un ami d’enfance, Fabien Paganucci, tous

ingénieurs, réfléchissent aux objets volants du futur. Avec l’aide de la pépinière du pays d’Aix, ils créent alors Novadem avec pour ambi-tion de démocratiser la robotique aérienne. Connues sous le nom de drones, ces petites machines initialement destinées à des fonc-tions de surveillance civile et mili-taire sont mises à la portée de tous grâce à une automatisation de plus en plus poussée. Spécialiste de la robotique aéronautique, Novadem a mis au point plusieurs modèles de drones dont la commercialisation a commencé en 2012. L’U130 a été conçu pour l’inspection visuelle et s’est illustré en réalisant celle du viaduc de Millau. D’autres

fonctionnalités ont été développées en collaboration avec des utilisa-teurs pour l’adapter aux besoins de tel ou tel secteur d’activité. Le NX  110 pèse 1,5  kg, mesure 1 mètre et se range très facilement. Il répond aux besoins de renseigne-ments en milieu urbain des militaires et a notamment suivi une année d’évaluation et d’expérimentation par l’armée de terre, qui a été vali-dée fin 2013.

Preuve que les drones peuvent être utilisés par des secteurs d’activité variés, Novadem s’est appuyé sur les compétences en traitement des signaux du laboratoire AgroSup de Dijon pour réaliser l’U110. Ce micro-drone est utilisé dans la lutte contre le phytoplasme de la flavescence dorée, une bactérie qui fait des ravages dans les vignes.

L’U110 EST CAPABLE DE PASSER AU CRIBLE

3 000 HECTARES EN 45 JOURS

DÉBUT DE LA COMMERCIALISATION

DES DRONES EN 2012

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AÉRONAUTIQUE

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Testé dans le Mâconnais pour repé-rer les parcelles infectées, il a prouvé qu’il était capable de passer au crible 3 000  hectares en quarante-cinq jours. Une réussite qui a entraîné la signature de nouveaux contrats avec le groupe viticole Bernard Magrez, qui possède de grands crus, dans le Bordelais notamment. Novadem ren-contre un vif succès. L’entreprise pré-voit de commercialiser 300 systèmes

par an et de réaliser un chiffre d’af-faires de 10 millions d’euros d’ici à 2018. Autre signe qui ne trompe pas : l’entreprise a doublé son effectif depuis sa création.Membre du pôle Pégase, elle s’est fait une solide réputation auprès de ses membres. Avec eux, elle réfléchit à nouvelles technologies au plus près de leurs besoins et aborde sereine-ment de nouveaux marchés.

CHIFFRE D’AFFAIRESDE 10 MILLIONS D’EUROS POUR 2018

L’ENTREPRISE PRÉVOIT LA COMMERCIALISATION

DE 300 SYSTÈMES PAR AN

SPÉCIALISTE DE LA ROBOTIQUE AÉRONAUTIQUE, NOVADEM

A MIS AU POINT PLUSIEURS MODÈLES DE DRONES DONT LA COMMERCIALISATION A COMMENCÉ EN 2012.

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AÉRONAUTIQUE

L’AVION DU FUTURTESTÉ SUR LA BASE AÉRIENNE D’ISTRES LE PÔLE AÉRONAUTIQUE D’ISTRES EST UNE PIÈCE MAÎTRESSE DU PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ PÉGASE. CONNU POUR SA BASE AÉRIENNE, PROPRIÉTÉ DE L’ARMÉE DE TERRE, IL ATTIRE ÉGALEMENT DES GRANDS ACTEURS DE LA FILIÈRE COMME DASSAULT AVIATION, THALES ET SNECMA/SAFRAN.

La base aérienne d’Istres est l’un des plus impor-tants centres d’essais en vol d’Europe. Experte dans

les aéronefs et les systèmes, et l’ingénierie d’essais en vraie gran-deur, elle contribue à la préparation des systèmes d’armes du futur en évaluant et expérimentant les nou-veaux matériels avant leur mise en service. Elle accueille également sur son site l’école du personnel navigant d’essais et de réception (EPNER) qui forme les équipages des vols d’essai. Considérée comme exceptionnelle par sa taille (5 000 civils et militaires sur 2 400 hectares et 500  bâti-ments), elle réunit une soixantaine d’unités militaires, industrielles et étatiques et comprend une piste hors norme : avec ses 5 kilomètres, elle est la plus longue d’Europe et la seule en Europe à être habilitée pour l’atterrissage de la navette spa-tiale américaine.

Au quotidien, la piste est utilisée pour les tests de vol des différents avion-neurs et équipementiers aéronau-tiques français de l’armement, d’où la présence à proximité des groupes Dassault Aviation, Thales et Safran. Elle sert notamment à tester de nou-veaux moteurs d’avion. En témoigne le choix de Snecma, filiale du groupe de haute technologie Safran, d’ins-taller sur la base aérienne 125, plutôt qu’aux États-Unis ou en Russie où cela avait été envisagé, un nouveau banc d’essai. Objectif : avancer sur deux projets innovants : Leap et « open rotor ». Le premier signe une nouvelle génération de moteurs des-tinée à succéder aux CFM56, déve-loppés depuis 1995 par le groupe américain General Electric. Ces moteurs à succès, qui équipent des Airbus et des Boeing et ont été pro-duits à plus de 25 000 exemplaires, ne sont plus en phase avec les cri-tères techniques, économiques et environnementaux actuels.

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5 000 CIVILS ET MILITAIRESSUR PLACE

UN INVESTISSEMENT DE 15 MILLIONS D ’ E U R O S SUR LE SITE DE LA BASE PAR SNECMA

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AÉRONAUTIQUE

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La nouvelle génération de moteurs, Leap, est appelée à en prendre le relais. Les caractéristiques des moteurs de cette nouvelle gamme, par comparaison avec l’ancienne, sont une consommation de kéro-sène inférieure de 15 %, des rejets en oxyde d’azote d’au maximum 50 % et un niveau sonore abaissé de 15 décibels. Un cocktail de quali-tés qui a valu à Snecma d’engranger plusieurs milliers de commandes, les premières livraisons aux avionneurs étant programmées pour le début de 2016. Le second projet, bap-tisé « open rotor », vise à mettre au point le moteur du futur. Dépourvu de carène, il laissera apparaître au

grand jour des hélices ouvragées conçues en matériaux composites. Plus volumineux que les moteurs actuels, l’« open rotor » devrait être monté à l’arrière du fuselage de l’appareil, ce qui nécessiterait de revoir le design des avions. La consommation devrait être infé-rieure de 30 % et le bruit très en deçà des limites actuelles. Pour cela, Snecma a consenti un inves-tissement de 15 millions d’euros sur le site de la base 125 et a entrepris de doubler son effectif. L’envergure internationale de la base d’Istres s’en trouvera confortée, car les possibilités offertes ne seront pas limitées à la France.

AU QUOTIDIEN, LA PISTE EST UTILISÉE POUR LES TESTS DE VOL

DES DIFFÉRENTS AVIONNEURS ET ÉQUIPEMENTIERS AÉRONAUTIQUES FRANÇAIS DE L’ARMEMENT.

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PREMIÈRES LIVRAISONS DES MOTEURS « LEAP » PRÉVUES POUR 2016

500 BÂTIMENTSRÉPARTIS SUR 2 400 HECTARES

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AÉRONAUTIQUE

DAHER, DE LA MER À L’AÉRONAUTIQUE NÉE À MARSEILLE EN 1863, DAHER EST AUJOURD’HUI UN ÉQUIPEMENTIER DE RANG 1 POUR LES INDUSTRIES DE HAUTE TECHNOLOGIE QUI SE DÉVELOPPE AUX COTÉS DES GRANDS DONNEURS D’ORDRES DES SECTEURS AÉRONAUTIQUE & DÉFENSE, NUCLÉAIRE & ENERGIE ET DES BIENS D’EQUIPEMENT.

À Marseille, Daher évoque le nom d’une famille qui, depuis 1863, a su faire évoluer son entreprise

depuis le métier d’armateur jusqu’à celui d’équipementier pour l’aé-ronautique et en faire l’un de ses principaux pôles de compétences aux côtés du nucléaire, de l’éner-gie et des biens d’équipement. L’entreprise, toujours dans le giron familial, et indépendante, est diri-gée par Patrick Daher et continue de se développer dans une stratégie de long terme. En témoignent ses chiffres de 2013 : 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, 7700 femmes et hommes et 3 années de chiffre d’affaires en carnet de commandes.

Trois domaines composent le cœur de métier de Daher : l’aéronautique et la défense, le nucléaire et l’éner-gie et les biens d’équipements. Le premier a conduit Daher à devenir un constructeur d’avions (avec les avions d’affaires TBM) et un équi-pementier de premier rang pour les grands avionneurs, hélicoptéristes et motoristes mondiaux. Le second

à se muer en équipementier et spécialiste des services dédiés au nucléaire. Enfin, sur ces trois sec-teurs, Daher propose son expertise de soutien industriel intégré, offre mêlant son savoir-faire d’industriel à des prestations d’ingénierie, de services industriels, de logistique et de transport.

Très présent dans la région mar-seillaise où le groupe a son siège social, Daher est un partenaire de qualité pour les projets et industriels, comme ITER, Airbus Helicopters, EDF, DCNS ou le CEA. Il s’est notamment investi avec Airbus Helicopters dans la réalisation du centre « Airbus Helicopters Global Logistics » opéré par Daher. Un outil stratégique pour l’hélicoptériste, qui a pour vocation de regrouper et de rationaliser les flux de pièces desti-nées aux chaines d’assemblage ainsi que de pièces détachées néces-saires aux besoins du construc-teur européen. Une mission que Daher exécute en s’appuyant sur deux magasins entièrement auto-matisés. L’un est installé sur le site

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7 700 S A L A R I É S EN 2013

1 MILLIARD DE CHIFFRE D’AFFAIRES

EN 2013

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AÉRONAUTIQUE

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même d’Airbus Helicopters, distant de quelques kilomètres ; l’autre est sur la zone industrielle des Florides, à Marignane. Daher est aussi le Logistics Service Provider du projet ITER en cours de construction à Cadarache. Le Groupe a en charge le pilotage logistique de l’approvi-sionnement du million de compo-sants en provenance de 34 pays à livrer sur le chantier durant toute la phase de construction. Parmi ces composants, plus de 200 de taille et de poids très exceptionnels

(jusqu’à 600 tonnes) seront trans-portés par Daher sur un itinéraire spécialement aménagé par la France pour ce projet de recherche hors du commun. Enfin, Daher innove en région Paca et y a par exemple installé la Daher Control Room (outil de pilotage industriel et logistique), son centre de réalité virtuelle ou encore son centre d’in-génierie nucléaire. Autant de projets, qui depuis plus de 150 ans, démontrent l’ancrage du groupe dans la région.

TRÈS PRÉSENT DANS LA RÉGION MARSEILLAISE OÙ LE GROUPE A SON

SIÈGE, DAHER EST UN PARTENAIRE DE QUALITÉ POUR LES PROJETS D’AVENIR, COMME ITER, ET LA FILIÈRE AÉRONAUTIQUE.

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3 ANNÉES DE CHIFFRE D’AFFAIRES

EN CARNET DE COMMANDES

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AÉRONAUTIQUE

DROP,UN ROBOT POUR DÉTECTER DES OBJETS ÉTRANGERS SUR LES PISTES

DEPUIS L’ÉTÉ 2013, LE PROJET DROP, FRUIT D’UN INVESTISSEMENT DE 2 MILLIONS D’EUROS, EST OPÉRATIONNEL. LE ROBOT DE DÉTECTION QUI ÉQUIPE D’ORES ET DÉJÀ L’AÉROPORT MARSEILLE PROVENCE, ATTIRE L’ATTENTION DES AUTRES AÉROPORTS.

L e projet DROP (« Détection robotisée d’objets étran-gers sur les pistes d’atter-rissage ») a pour finalité que

jamais plus la tragédie du Concorde ne se reproduise. L’enjeu a été d’imaginer une solu-tion optique de détection automa-tisée des objets perdus sur une piste, qui, de fait, représentent un risque pour les appareils qui l’em-pruntent. Développé par le pôle de compétitivité aéronautique Pégase en coopération avec le pôle de com-pétitivité Optitec, le projet a été porté par la société familiale Aeromecanic (dirigée par la famille Palumbo, qui compte en son sein le fondateur de Cybernetix, Charles Palumbo), dont le siège est à Marignane, l’Onera et les laboratoires d’astrophysique de Grenoble et de Marseille. Ils ont été rejoints par le groupe Cegelec et l’aéroport Marseille Provence, retenu comme terrain d’expertise. DROP est allé chercher les capteurs optiques et les algorithmes de traitement les plus pointus dans le monde de l’as-trophysique. La solution développée

par Aeromecanic a consisté, en effet, à utiliser une caméra à haute vitesse, capable d’opérer au rythme de 1 500 images par seconde. Intégrée dans un système optique porté par un robot disposé au sommet des tours de contrôle des aéroports, elle scrute la piste de manière conti-nue. La très faible résolution angu-laire (nécessaire pour identifier les objets jusqu’à une distance d’environ 2 kilomètres), est obtenue grâce aux caractéristiques exceptionnelles de la caméra qui a été développée pour une utilisation dans la future généra-tion d’optiques adaptatives du Very Large Telescope de l’ESO (European Southern Observatory). Pour l’avenir, il est prévu d’industrialiser le système, avec notamment une meilleure détec-tion des objets dans des conditions cli-matiques plus sévères et de nouveaux développements (caméra infrarouge très rapide et système d’éclairement). Le consortium qui a permis sa réalisa-tion estime que la diffusion de DROP pourrait générer un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros et la création d’une quinzaine d’emplois.

UNE PRÉVISIONDE CHIFFRE D’AFFAIRES À HAUTEUR DE 4 MILLIONS D ’ E U R O S

1 500 IMAGES/SECONDECAPABLE D’IDENTIFIER DES OBJETS À UNE DISTANCE

D’ENVIRON 2 KM

2 MILLIONS D ’ E U R O S D’INVESTISSEMENT

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LE PREMIER HÉLICOPTÈRE SANS PILOTE, a décollé de la base d’Istres.

La Provence, nouvelle terre d’accueil, des LEADERS MONDIAUX DE L’AÉRONAUTIQUE.

Sur les pistes de l’aéroport Marseille-Provence, des ROBOTS DÉTECTENT LES OBJETS ÉTRANGERS.

X3, l’hélicoptère qui va PLUS VITE QU’UNE FORMULE 1.

DES DRONES CONÇUS EN PROVENCE veillent sur les grands crus bordelais.