Catéchèse de

l’Avent2009

IITu ne prononceras

en vain le nom de Dieu

Le deuxième commandement interdit d’utiliser le nom de Dieu pour le mal (magie, pour cacher une méchanceté ou pour tromper le prochain).Le nom de Dieu désigne la personne même de Dieu. Le chrétien est heureux de parler de Dieu. Nous invoquons le nom de Dieu, nous le louons, nous l’annonçons. Le nom rend présent. C’est avec beaucoup de respect qu’on doit le prononcer même dans nos liturgies et nos prières.Invoquer le nom de Dieu ne suffit pas dit Jésus, il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux.

Prêter serment c’est prendre Dieu à témoin. Mais lorsque par un faux serment nous prenons Dieu à témoin nous utilisons son nom pour couvrir le mensonge. «Que ta parole soit oui ou non, le reste vient du malin», dit Jésus.Blasphémer c’est s’en prendre à Dieu, le mépriser…

447. Comment respecte-t-on la sainteté

du Nom de Dieu?

On respecte le Saint Nom de Dieu en l’invoquant, en le bénissant, en le louant et en le glorifiant. Il faut donc éviter l’abus d’en appeler au Nom de Dieu pour justifier un délit et tout usage inconvenant de son Nom, tels le blasphème, qui par nature est un péché grave, les jurons et l’infidélité aux promesses faites au Nom de Dieu.

Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique

448. Pourquoi le faux serment est-il interdit?

Parce qu’il met en cause Dieu, qui est la vérité même, pris à témoin d’un mensonge.«Ne jurer ni par le Créateur; ni par la créature, si ce n’est avec vérité, nécessité et révérence» (saint Ignace de Loyola).

449. Qu’est ce que le parjure?Le parjure consiste à faire, sous serment, une promesse avec l'intention de ne pas la tenir, ou de violer la promesse faite sous serment. C’est un péché grave contre Dieu, qui est toujours fidèle à ses promesses.

III «Souviens

toi de sanctifier

le dimanche»

Le troisième commandement concerne le jour du Seigneur, l’Eucharistie dominicale et repos en l’honneur du Seigneur.«Au septième jour, Dieu se reposa, après tout l’ouvrage qu’il avait fait. Dieu béni le septième jour et le sanctifia».Le jour du repos est donc tel parce qu’il est le jour béni par Dieu et sanctifié par lui et séparé des autres jour.

Le chrétien est invité à se reposer dans le Seigneur en lui remettant toute la création par la louange, l’action de grâce, l’intimité familiale et en célébrant la libération opérée par Dieu dans l’exode et surtout dans la mort et la résurrection de Jésus.Participer à l’Eucharistie est une nécessité pour vivre. Sans l’Eucharistie, à la longue, la foi se meurt dans le cœur du chrétien.

Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique

450. Pourquoi Dieu a-t-il «béni le jour du sabbat et déclaré saint» (Ex 20,

11)?Le jour du sabbat, on fait mémoire du repos de Dieu le septième jour de la création, comme aussi de la libération d’Israël de l’esclavage de l’Egypte et de l’Alliance établie par Dieu avec son peuple.

451. Comment se comporte Jésus par rapport au sabbat?

Jésus reconnaît la sainteté du sabbat et, avec son autorité divine, il en donne l’interprétation authentique: «Le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat» ( Mc 2,27).

452. Pour quel motif, pour les chrétiens,

le dimanche a-t-il été substitué au sabbat?

Le dimanche est le jour de la résurrection du Christ. Comme «premier jour de la semaine» (Mc 16,2), il rappelle la première création; comme «huitième jour» jour qui suit le sabbat, il signifie la nouvelle création inaugurée par la résurrection du Christ. Ainsi, il est devenu pour les chrétiens le premier de tous les jours et de toutes les fêtes: le jour du Seigneur, qui, dans sa Pâque, porte à son achèvement le sabbat juif et annonce le repos éternel de l’homme en Dieu.

453. Comment sanctifie-t-on le dimanche?

Les chrétiens sanctifient le dimanche et les autres fêtes de précepte en participant à l’Eucharistie du Seigneur et en s’abstenant aussi des activités qui empêchent de rendre le culte à Dieu, qui troublent la joie propre au jour du Seigneur et la nécessaire détente de l’esprit et du corps. Peuvent être accomplies ce jour-là les activités liées aux nécessités familiales ou aux services de grande utilité sociale, à condition qu’elles ne constituent pas des habitudes préjudiciables à la sanctification du dimanche, ni à la vie de famille ou à la santé.

Il y avait un manager, homme de succès. Chaque seconde pour lui était très importante. Un jour il avait un rende-vous dans le siège principal d’un cabinet légal. malheureusement le bureau se trouvait en plein centre de la ville et le manager n’avait pas calculé le trafic. Et aussi la difficulté pour trouver ou garer sa voiture. Un fois arrivé il commença à tourner pour chercher un parking mais… rien à faire il n’y avait pas un centimètre carré disponible. Il essaye de faire un tour plus large mais rien à faire. Alors tout préoccupé il commença à prier: “Seigneur, je t’en prie, aide-moi à trouver une place. Si tu exauce ma prière je te promet que tout les dimanche j’irais à la messe”.

Il fit un autre tour, mais rien. Il se mit encore à prier avec plus d’intensité. “Seigneur, je ne peux pas arriver en retard à ce rendez-vous. Si tu me fais trouver une place, je me confesserai toutes les semaines et je recommencerais à prier tous les soir”.Mais rien ne bouge. Il continue a prier: “Seigneur, je t’en prie, il en va de ma vie, si tu m’aides à trouver une place pour ma voiture, je lirai l’Évangile tous les jours et je m’engagerai aussi pour faire le catéchiste”.En ce moment, trois mètre devant lui, une voiture s’en alla en lui laissant la place.Avec un soupir de soulagement le manager dit: “Seigneur, il ne faut pas te déranger. Je viens de trouver une place.

Prier c’est le geste, le plus grand et le plus noble de l’être humain, ce n’est pas un acte magique.