catastrophes en milieu de travail: sommes-nous prêts? · 2012. 12. 10. · resume de conferences s...
TRANSCRIPT
l'association des médecins du travail du québec
Catastrophes en milieu de travail: sommes-nous prêts? Plan d'urgence Organisation médicale
6 et 7 novembre 1989
PARTIE II
Centre de documentation Département de santé communautaire
DÉPARTEMENT DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE DE L'HÔPITAL CHARLES LEMQYNE
25, BOUL TASCHEREAU GREENFIELD PARK (QUÉBEC)
J4V 2G8
Départarnent de santé communautaire Conire l'.osiiâlier ce Vstliiyfield 11U chcir.in Larocquo Valèoyfield, (Québec) J6T '1À8
Catastrophes en milieu de travail: sommes-nous prêts?
RESUME DES CONFERENCES
- Deuxième partie -
Publié par l'Association des médecins du travail du Québec
2, Complexe Desjardins Tour de l'Est, Porte 3000 C.P. 216, Succ. Desjardins Montréal, Québec H5B 1G8
L'Association tient à remercier les conférenciers qui ont bien voulu participer à ce colloque et accepté de fournir les résumés de leurs exposés, intégralement reproduits dans le présent document.
TABLE DES MATIERES
Lundi le 6 novembre 1989 08 h 30
Mot de bienvenue
Dr Claude Lapierre Directeur service de santé et de la sécurité au travail Bombardier Inc. Canadair Président de l'AMTQ
14 h 00
Le public et les médias
Dr Brigitte Côté Médecin-conseil, santé environnementale DSC Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Mardi le 7 novembre 1989
08 h 30 Intégration de l'organisation médicale dans un plan d'urgence
Dr MacDonald Caza Directeur santé hygiène Noranda Inc
09 h 00
Intégration des services de santé "
Dr Jean-Paul Robin Directeur santé, sécurité Division CCR, Noranda Inc
14 h .30
La gestion d'un niveau de stress critique chez les intervenants
M. Léo Laionde Directeur marketing Gestion de programmes Warren Shepell Consultants
Catastrophes en milieu de travail : sommes-nous prêts?
MOT DE BIENVENUE
Dr Claude Lapierre Directeur service de santé et de sécurité au travail Bombardier Inc. Canadair
Président de l'AMTQ
Mesdames, Messieurs,
Il me fait plaisir de vous souhaiter la bienvenue à ce colloque de l'Association des médecins du travail du Québec portant sur les catastrophes en milieu de travail.
Ce colloque' constitue la dernière activité à se tenir durant le présent terme du Conseil d'administration de l'AMTQ. A la fin de cette journée, l'Association tiendra son assemblée générale annuelle au cours de laquelle un nouveau conseil sera élu. J'en profite donc pour rappeler à tous nos membres que nous comptons sur leur présence à cette importante réunion.
L'incendie de l'entrepôt de BPC de St-Basile-le-Grand, il y a un peu plus d ' un an, et, plus récemment, la contamination de tout un quartier résidentiel de la ville de St-Jean-sur-Richelieu, de par leurs effets posssibles sur la santé, ont mis en évidence 1 ' importance d'une intervention médicale compétente lorsque pareils sinistres surviennent. Dans chacun des cas, des médecins ont été appelés à jouer un rôle de premier plan quant à là détermination des moyens à prendre pour protéger les populations exposées.
Des catastrophes semblables sont susceptibles de se reproduire dans l'avenir et les entreprises constituent, à n'en pas douter, des sources potentielles de contamination massive non seulement de leurs employés mais, également, des habitants vivant à proximité.
Bien que l'élaboration d'un plan d'urgence doit faire appel à des ressources diverses, les services médicaux d'entreprises doivent être en mesure de contribuer à la protection de ces personnes. Or, il n'est pas évident que la profession médicale en général et les médecins du travail en particulier soient prêts à faire face à cette responsabilité.
C'était un des objectifs des organisateurs du colloque de sensibiliser d'abord les médecins de notre Association à l'éventualité qu'un désastre survienne dans leur milieu de travail. Mais la nature des sujets qui seront traités au cours des deux prochains jours et
4.
la qualité de la participation à ce colloque démontrent bien que les organisateurs ont voulu que la sensibilisation de leurs confrères et consoeurs se fasse à l'intérieur d'une approche multidisciplinaire. J'en profite donc pour remercier de leur participation et de leur assistance les non médecins. Soyez assurés que les médecins du travail seront dorénavant prêts à collaborer avec vous à la mise sur pied de plans d'urgence en cas de catastrophes dans vos milieux de travail respectifs.
J'arrive d'un séjour de deux semaines dans la région de San Francisco où, comme vous le savez sûrement, il y a eu un important tremblement de terre le 17 octobre dernier. J'ai eu l'occasion de découvrir ce qu'était une organisation efficace en cas de désastres majeurs. Cette région, parce qu'elle vit constamment dans la crainte de trémblements de terre, s'est dotée d'un plan d'urgence remarquable qui a certainement eu pour effet de minimiser les conséquences de ce dernier, de lui permettre de se prendre en main et de se remettre avec un minimum de séquelles compte tenu de 1'importance du phénomène. Il est certain que, dans les circonstances, San Francisco et sa région ont donné au monde une leçon quant à la planification et à la mise en place de mesures d'urgence en cas de catastrophes.
Permettez-moi, avant de terminer, de remercier les organisateurs de ce colloque:
Dr Danièle Dupont Dr Michel Joncas Dr Daniel Léger et Dr Claude Thibault
qui ont réussi à rassembler des conférenciers de première qualité. Je suis assuré que vous apprécierez ce que vous allez entendre aujourd'hui et demain.
Je souhaite à tous et à toutes un bon colloque.
* * * * * * * * * * * *
Catastrophes en milieu de travail: sommes-nous prêts?
LE PUBLIC ET LES MEDIAS
Dr Brigitte Côté Médecin-conseil, santé environnementale DSC Hôpital Maisonneuve-Rosemont
7.
LE PUBLIC ET LES MÉDIAS
Dans le cadre de ce congrès sur les catastrophes en milieu de travail, le volet de planification d'urgence ainsi que la réponse aux urgences sont visés.
Le but de ma présentation sera de sensibi1iser les participants à la complexité de la communication du risque. Il n'est pas possible dans le cadre de. cette conférence de répondre à toutes les questions ou de donner des recettes magiques. Je présenterai les grandes lignes de la communication du risque ainsi que les éléments distinctifs lorsqu'on s'adresse à là population ou. aux médias.
Le plan que nous allons suivre est le suivant:
PLAN
DÉFINITION THÉORIES DIFFICULTÉS PARTICULIERES CONSEILS PRATIQUES
DÉFINITIONS
Communication du risque: .
C'est le processus à travers lequel les principaux intéressés sont renseignés sur:
La nature L'ampleur L'urgence L'accéptabi1ité Les stratégies de mitigation Les avantages de chacune La justification du choix
du risque
Tout le contenu développé dans ce domaine l'a été surtout aux État-Unis. Le moteur pour cette poussée a été la nécessité créée par le "Right to know"- Law . qui oblige toutes les industries à informer les populations avoisinantes sur les risques reliés à leurs activités.
8.
Cette loi s'accompagnait également d'une obligation de faire un plan d'urgence auquel la communauté doit participer. En EUROPE il s'agit de la "Directive SEVESO". Au QUÉBEC, la loi prévoit également l'existence d'un plan d'urgence pour les entreprises ainsi que des exercices réguliers. Donc, selon l'intérêt de l'entreprise, ces activités sont plus ou moins organisées. Il n'y a pas au QUÉBEC de pendant à la loi américaine du "RIGHT TO KNOW" ou de 1 à Directive SEVESO.
Nous avons donc 2 types de situations très différentes -.la planification d'urgence et la réponse à une catastrophe, mais pour lesquelles en terme de communication du risque, les approches seront les mêmes.
Comme cadre, imaginons les divers publics, auxquels vous avez un message à passer.
Planification d'urgence
L'entreprise les gestionnaires les travailleurs
Le niveau municipal les décideurs
Les citoyens (assemblées publiques)
Catastrophes
Les citoyens évacués non évacués
les travailleurs (qui combattent ou restaurent)
les médias (pour rejoindre la population générale)
A chacune de ces informations correspond une activité ayant conduit au message
* identification du risque * mesure des divers effets potentiels * priorités * évaluation * description des options * évaluation des options * sélection de l'option
Comme vous le constatez, il y a donc de multiples informations à véhiculer. Nous allons voir rapidement la théorie de la communication.
THEORIE
v SOURCE
THÉORIE EN COMMUNICATION
non verbal
CONTENU
VÉHICULE
I v > RÉCEPTEUR
Dans ce schéma on peut identifier les diverses composantes du message
a) Voyons d'abord les éléments qui caractérisent la source émettrice:
ÉMETTEUR
* CRÉDIBILITÉ * ATTIRANCE * POUVOIR * NON VERBAL
Un aspect important à bien évaluer est la crédibilité.
10.
CRÉDIBILITÉ DE LA SOURCE
* ORGANISATION * QUALIFICATIONS FORMELLES * PROFESSION * ANTÉCÉDENTS PERSONNELS * POSTE * ASSOCIATION
* STYLE DE GESTION * EXPERTISE DE CONTENU * CAPACITÉ RELATIONNELLE * CULTURE ORGANISATIONNELLE
Le récepteur (public ou média) a également ses caractéristiques dont il faut tenir compte. Pour être entendu il faut d'abord répondre aux questions ou attentes exprimées. Ensuite 1'audi toire sera disponible pour entendre la suite. Le public et les médias ont un état d'esprit et une perspective qui leur est propre.
ESTIMATION DU RISQUE PAR LE PUBLIC
* SOUS-ESTIMATION - (PRÉVENTIF) - LES TRAVAILLEURS - PROMOTION - PLANIFICATION D'URGENCE
* SUR ESTIMATION - SITUER UN DÉPOTOIR - SITUER UN INCINÉRATEUR - ETC.. .
On sait que le public à tendance à sur ou sou6-estimer certains risques. Ils se sentent particulièrement concernés dans les situations où:
« • ils n'ont pas de contrôle individuel * la gravité de l'événement potentiel est
grande * l'impact sur les enfants (exposition
continue) est présent et plus grave. Le public a une perspective différente que les experts en évaluation du risque.
11.
DIFFÉRENCE DE PERSPECTIVE
ÉVALUATION DU RISQUE PUBLIC * gestion globale * risque 0 * populationnelle * individuelle * dans le FUTUR *.exposition passée * rationnel-simpli fiant * COMPLEXE
De plus, il faut ôtre conscient que le public n'est pas un bloc uniforme.
SEGMENTATION DU PUBLIC
* Employés - retraités - NE JAMAIS leurs familles DÉVOILER
* Groupes environnementaux EN PUBLIC * Professionnels de la SANTÉ UNE * Populations & risque INFORMATION
(âgés - jeunes) PRIVILÉGIÉE * Personnel de réponse aux QUI CONCERNE
urgences UN SOUS * Voisins de 1'INDUSTRIE GROUPE
»
Un contre exemple de perspective différente est celle des journalistes. La nature de leur travail et les obligations du milieu pour "faire la nouvelle" modèlent leur approche à un problème.
CRITERES D'ÉVALUATION DES JOURNALISTES
ACTUALITÉ CONFLIT IMPORTANCE ORIGINALITÉ IMPACT PROÉMINENCE
12.
Ill DIFFICULTÉS PARTICULIERES
En tant que sci enti f iques, nous avons vulgarisation de 1 ' information lorsqu'on public.
Ceci est encore plus évident lorsque le seul type d'information disponible est chiffré et basé sur des statistiques.
un rôle de s'adresse au
CHIFFRES ET STATISTIQUES
* CONCENTRATIONS * PROBABILITÉS * QUANTITÉS
Il y a diverses façons d'exprimer les chiffres:
DIVERSES EXPRESSIONS DES CHIFFRES
* LES UNITÉS * NIVEAUX D'EXPOSITION * TRANSFORMATIONS D'ÉCHELLE * ANNÉES DE VIE PERDUES * EN CONSÉQUENCE SUR LA SANTÉ
CE SONT DES ESTIMATIONS
Exemples:
EXEMPLE: I
SUBSTANCE Risque par mi 11 ion de personnes exposées
X 3.0 Y 0.6 Z 4000.0
13.
EXEMPLE: II
RISQUE 4.7 x 10-«
10 vi1 les de 100.000 habitants: 5 villes - personne n'est affecté 5 villes - 1 cas de cancer de plus
Il y a toute une littérature qui décrit les divers types de comparaisons et les catégories selon ce qui est plus ou moins acceptable par le public.
CATÉGORIES ET CLASSIFICATION DES COMPARAISONS DE RISQUES
EXEMPLE:
» de l | r rang - risque avant/aprè6 de nouveaux systèmes d'épuration;
- standards EPA; - divers modèles mathématiques
du même risque.
« de 5 U rang - prendre 11 avion; - vivre à Denver; - fumer une cigarette; - manger du beurre d'arachides.
Des exemples sont donnés en annexé.
CONSEILS PRATIQUES
Les bases d'une communication efficace débutent par une bonne planification de la communication.
14.
PLANIFICATION D'UNE COMMUNICATION
* REVOIR LES FAITS * FAIRE L'ANALYSE (SANTÉ PUBLIQUE -
PRIORITÉS - ÉTHIQUE) * PORTRAIT SOCIO-CULTUREL * CONNAITRE CE QUE LE PUBLIC PENSE * RESSORTIR DES THEMES-CLÉS * CONSTRUIRE LA COMMUNICATION * ÉVALUER SON EFFICACITÉ
DIFFICULTÉS
COMMUNICATION EFFICACE
* ACCEPTER ET INCLURE LE PUBLIC * PLANIFIER ET ÉVALUER » ÉCOUTER prévoir des lieux
ou structures ou les gens peuvent être entendus
* ETRE HONNETE - FRANC - OUVERT * SE COORDONNER - COLLABORER
AVEC LES AUTRES SOURCES CRÉDIBLES
* RÉPONDRE AUX BESOINS DES MÉDIAS
* PARLER CLAIREMENT - AVEC . COMPASSION
Au niveau des divers véhicules d'information, je listerai certains d'entres eux, les plus courants et leurs caractéristiques.
CONFÉRENCE DE PRESSE
DÉFINITION SUPPORTS MATÉRIELS RESSOURCES NÉCESSAIRES DÉROULEMENT CONVOCATION
15
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DÉFINITION RÉDACTION PRÉSENTATION VERSION RADIO-TÉLÉ
ÉMISSIONS D'AFFAIRES PUBLIQUES
PERTINENCE PRÉPARATION ATTITUDES
L'ENTREVUE
L'ABSTRACTION LE NÉGATIVISME SIMPLICITÉ HONNETETÉ - CALME - NATUREL L'HUMOUR
LES QUESTIONS LES TRANSITIONS LES PIEGES
Pour développer son habileté dans ce domaine, comme dans les autres, rien ne vaut la pratique. Pour ceux qui ont le "trac" et qui voudraient se préparer, il existe des formations sur mesure faites par de6 consultants, disponibles pour les organisations, en formation de porte-paroles.
C O N C L U S I O N
J'espère que cette conférence vous aura sensi bi1i sé À l'importance de la communication du risque et à sa complexité. Également j'espère que les divers aspects soulevés vous auront donné le goût d'explorer plus à fond ce domaine.
16.
R É F É R E N C E S
Renn Ortwin, Risk Communication at the Community Level: European Lessons from the Seveso Directive. JAPCA - octobre 1989, vol. 39 n°10.
Covello, Manual for Plant managers. American Association of Chemical Producers.
Baker & Curbow, Summer Institute in Environmental Studies. Risk Communication - Course Manual, May 1989, John Hopkins University.
17.
TABLE B.5: Risks Estimated to Increase the Probability, of Death in Any Year by One Chance in a Million
ACTIVITY CAUSE OF DEATH
Smoking 1.4 cigarettes Drinking .5 liter of wine Spending ] hour in a coalmine Spending 3 hours in a coalmine Living 2 days in New York or Boston Traveling 6 minutes by canoe Traveling 10 miles by bicycle Traveling 300 miles by car Flying 1000 miles by jet Flying 6000 miles by jet Living 2 months in Denver Living 2 months in average stone or
brick building One chest X ray taken in a good hospital Living 2 months with a cigarette smoker Earing 40 tablespoons of peanut butter Drinking Miami drinking water for 1 year Drinking 30 12 oz cans of diet soda Living S years at site boundary of a
typical nuclear power plant Drinking 1000 24 oz soft drinks from
plastic bottles Living 20 years near a polyvinyl
chloride plant
Living ISO years within 20 miles of of a nuclear power plant
Living SO years within S miles of a nuclear power plant
Earing 100 charcoal-broiled steaks
cancer, heart disease cirrhosis of the liver black lung disease accident air pollution accident accident accident accident cancer caused by cbsmic radiation cancer caused by cosmic radiation cancer caused by natural radio-activity
cancer caused by radiation cancer, heart disease liver cancer caused by aflatoxin B cancer caused by chloroform cancer caused by saccharin
cancer caused by radiation
cancer from acrylonitrile monomer
cancer caused by vinyl chloride (1976 standard)
cancer caused by radiation
cancer caused by radiation cancer from benzopyrene
Source: Adapted from Wilson, R., "Analyzing the Daiiy Risks of Life." Technology Review, 81, 1979, pp. 40-46.
Note: These data are based on simple extrapolations from population averages. Some data are based on actuarial statistics (e.g., coal mine accidents) and others are based on theoretical models (e.g., cancers from chlorinated water).
WARNING! USE OF DATA IN THIS TABLE FOR RISK COMPARISON PURPOSES CAN SEVERELY DAMAGE YOUR CREDIBILITY (SEE TEXT).
Source: Cove M o , "Manual for Plant Managers" - 19B5
Americans are afraid of "Nothing mach.. .except the food they eat, the water they drink, the air they breathe, the land they live on, and the energy they use" (page 10).
SOURCE: N. Douglas & A. Wildavesky (1982). of Technological and Environmental Dangers.
Risk and Culture: An Essay on the Selection
Catastrophes en milieu de t r a v a i l : s o m m e s - n o u s prêts?
I N T E G R A T I O N D E L'ORGANISATION MEDICALE DANS UN PLAN D'URGENCE
Dr MacDonald Caza Directeur.santé hygiène Noranda Inc.
ECRIT
SIMPLE
RODAGE
PREVENIR
LOCALISER
MINIMISER
Planification
Planification
Planification
Planification
PORTEE
Organisationnelle
Marche à suivre
Agences extérieures
Autres considérations
PORTEE
Planification - Organisationnelle
Objectif du plan d'urgence
Système de gestion*
Types d'urgences*
Procedures de mise à jour*
PORTÉE
Planification - Marche a suivre
- Organisation d'équipés d'urgence*
- Formation des membres des équipés*
- Equipement de sécurité et inspections
- Communications*
- Fermeture
- Evacuation
- Transportation*
- Equipes de sauvetage*
- Premiers soins - Services médicaux*
- Services
PORTEE
Planification - Agences extérieures
- Trafic - circulation
- Coordination*
- Relations industrielles*
- Relations publiques
PORTEE
Planification • Autres
- Contenants en vrac - chlore, etc.
- Cylindres
PROTOCOLE
DE
VERIFICATION
D 'UN
PLAN D'URGENCE
1. Politique et responsabilités
2. Evaluation des risques
3. Structure du plan d'urgence
4. Equipement d'urgence
5. Communications internes
6. Formation
7. Communauté et relations publiques
8. Loi
9. Sécurité (surveillance)
10. Varia
PLAN D'URGENCE
27.
Questions que vous devez vous poser si vous voulez vous assurer que vous êtes intégré à part entière dans le plan d'urgence de votre usine.
ff T . F M F O T WO 1
Politique et responsabilités
1. Est ce que votre poste est décrit dans la politique?
2. Est-il évident que vous êtes membre de l'équipe?
3. Le rôle- de la portion médicale est-il ' défini dans les responsabilités du coordonnateur?
2. Etes-vous membre du Comité des Mesures d'Urgence?
Vos rôle et responsabilités sont-ils clairement définis?, par écrit?
3. Etes -vous informé des dangers et des risques pouvant être encourus?
4. Possèdez-vous une'copie du plan d'urgence?
B T . B M F W P 2 .
Evaluation dea dangers et des risques
1. Avez-vous une copie de l'inventaire des produits chimiques?
2. Avez-vous participé au classement; par priorités, dés différents dangers causés par des procédés dans, votre usine?
3. Avez-vous participé à l'évaluation des risques encourus par votre usine dûs à vos voisins?
Des risques à vos voisins causés par votre usine?
4. Avez-vous participé à 1'analyse des implications en ce qui concerne les risques causés par votre usine à vos voisins?
28.
Plan d'urgence
1. Le plan d'urgence a-t-il été soumis par écrit?
2. Y a-t-il référence à votre poste dans le plan d'urgence?
3. Votre rôle est-il clairement indiqué én raport avec: le triage des blessés le traitement des premiers soins le transport des blessés la sélection des préposés aux équipes spéciales, soit:
leurs aptitudes à porter un respirateur les dispositions à prendre avec les centres hospitaliers les kit spéciaux i.e. le cyanure, etc. les antidotes
4. Votre rôle dans les activités post-urgences à la réouverture de l'usine
5. La protection des dossiers .médicaux?
6. Avez-vous les plans et devis de votre usine pour indiquer où se retrouvent les produits chimiques aptes à causer des problèmes?
7. Votre participation dans le plan a-t-elle été communiquée aux employés qui relèvent de votre service?
8. Qui est en charge lorsque l'accident déborde les cadres del'usine?
Quel est votre rôle?
Votre rôle n'est probablement pas dans l'usine; vous devrez être consultant au maximum impliqué dans le triage.
ELEMENT 4 . 29.
E q u i p e m e n t d ' u r g e n c e e t f a c i l i t é s p h y s i q u e s
1. Y-a-il un système de gestion ou une procédure pour assurer une sélection appropriée de l'équipement ou des trousses d'urgence ou des kits spécifiques d'urgence indiqués selon les risques encourus dans votre usine?
2. Etes —vous impliqué dans le choix de ces équipements?
3. Etes-vous impliqué dans le choix de 1 • équipement • qui se retrouve dans l'ambulance?
4. Fa it es-vous régul ièremerit une revue de 1 • équipement nécessaire dans votre secteur?
5. Tenez-vous des régistres pour démontrer la validité de la date de formation des membres de l'équipe de santé?
30.
FT.FM1prr R,
L e a c o m m u n i c a t i o n ^
1. La prodédura pour vous aviser en cas de désastre est-elle établie?
2. Les numéros de téléphone du personnel médical se retrouvent-ils sur la liste d'appel?
3. Y a-t-il une procédure pour assurer la pertinence et la validité de cette liste?
4. Les numéros^de téléphone d'un centre hospitalier, ou même de plusieurs hôpitaux, se retrouvent-ils sur cette liste?
5. Avez-vous une liste des hôpitaux environnants pouvant traiter les problèmes particuliers attachés à votre usine? (Il serait bon de réaliser que les hôpitaux ne peuvent recevoir que très peu de cas de brûlures)•
6. Avez-vous établi une procédure de communication entre l'hôpital et l'usine en cas de désastre?
7. Le groupe de l'équipe de santé a-t-il été formé pour c o m p r e n d r e le s y s t è m e d ' a l a r m e , 1 ' u t i l i s a t i o n de l'équipement, le système de communication d'urgence?
31.
ET.FMFMT 6 ,
L a f o r m a t i o n
1. Les membres de l'équipe de santé ont-ils reçu une formation adéquate sur les systèmes d'alarme, d'évacuation - sur le plan d'urgence?
2. Etes-vous impliqué dans la sélection des membres de l'équipe d'urgence?
3. Des critères d'appartenance à ces équipes spéciales sont-ils établis?
4. S'il y a des répétitions pour roder le programme d'urgence, y participez-vous?
5. Avez-vous informé et offert une formation au personnel hospitalier des centres environnants qui aura à traiter certaines des urgences particulières à votre usine?
6. Distribuez-vous de 1 1 information aux différents centres hospitaliers, écrite dans un language simple, expliquant les risques pouvant être encourus À votre usine?
32.
RT.FWffMT 7 1
La communauté et les relations publiques
1. Si les risques dans votre usine sont particuliers à vos procédés, y a-t-il une participation du corps médical dans votre plan d'urgence?
2. Votre rôle dans le plan d'urgence est-il bien défini?
3. Avez-vous un rôle a assumer au centre hospitalier?
Est-t-il défini?
4. L'hôpital pourrait-il être affecté par votre désastre? L'hôpital est-il au courant de vos risques spécifiques? (par exemple le chlore).
5. L'hôpital est-il équipé pour subvenir aux risques spécifiques engendrés par vos urgences?
6. Avez-vous un rôle & jouer auprès dés familles des blessés?
Est-t-il défini?
7. Avez-vous identifié les zônes les plus aptes à être atteintes par un désastre?
8. S'il y a un projet d'envergure englobant la municipalité ou un secteur de la municipalité, en êtes-vous informé?
9. Existe-t-il une procédure pour assurer que.vous possédez toujours les informations les plus récentes?
10. Existe-t-il une procédure pour assurer que la communauté, et en particulier les centres hospitaliers et les pompiers, obtiennent l'information médicale légale pertinente?
11. Existe-t-il une procédure pour vous informer des récents changements législatifs relatifs aux mesures d'urgence?
La loi
1. Y-a-t-il des lois particulières que vous devez connaître?
T^T.TTMgMT MH O
Sécurité
1. Les procédures de sécurité s' adressent-elles au département médical?
Contrôle du personnel L'accès à l'usine du personnel en cas d'urgence L'entretien
2. Etes-vous informé des changements de procédés qui surviennent dans votre usine et qui pourraient affecter votre rôle dans le plan d'urgence?
3. A v e z - v o u s un programme d'entretien préventif de vos équipements afin de prévenir les accidents?
g r . g y i f l r p w n i Q
Entretien
Vous n'êtes probablement pas impliqué dans l'entretien, autre que dans l'entretien de votre propre équipement*
ELEMENT NO. 11
varia
1. Avez-vous pensé à votre rôle en cas de feu de fôret, innondation, accident de transport, tremblement de terre, etc.?
Catastrophes en milieu de t r a v a i l : s o m m e s - n o u s prêts?
INTEGRATION DES SERVICES DE SANTE
Dr Jean-Paul Robin Directeur santé, sécurité Division CCR, Noranda Inc.
37.
SERVICES DE SANTÉ ET SÉCURITÉ: COMPOSITION:
SERVICE MÉDICAL SERVICE D'HYGIENE INDUSTRIELLE
SERVICE DE SÉCURITÉ
MIEUX-ETRE ET PROMOTION DE LA SANTÉ
DIVISION CCR MESURES D'URGENCE
ORGANIGRAMME PARTIEL
Rôles principaux (3) SERVICES DE SANTË
39.
1. PLANIFICATION
2. ASSISTANCE "CLINIQUE"
3. PERSONNEL-RESSOURCE
40. 1. PLANIFICATION
1. FORMATION DE LA DIRECTION
2. "CONTENU" DE L'ÉQUIPE
3. IDENTIFICATION DES RISQUES
4. IDENT. DES TYPES D'URGENCE
5. CHOIX DE L'ÉQUIPEMENT
2- ROLE CLINIQUE
EVALUATION APTITUDE
CHOIX DE L'ÉQUIPEMENT
FORMATION DES MEMBRES
42.
3 - PERSONNEL-RESSOURCE
• CHEF DE L'ÉQUIPE
• CONSEILLERS A LA PRÉVENTION HYGIÉNISTES MÉDECIN INFIRMIERE SECOURISTES
EQUIPE D'URGENCE
ÉQUIPE D'URGENCE
COMPOSITION CHEF DE L'ÉQUIPE * COORDINATEUR MEMBRES
FORMATION: RÉANIMATION CARD. RESP. PORT RESP. AUTONOME NATURE DES RISQUES SAUVETAGE SECOURISME AVANCÉ LUTTE CONTRE LES INCENDIES COMMUNICATIONS INTERNES
Catastrophes en mi1ieu de t r a v a i l : s o m m e s - n o u s prêts?
LA GESTION D'UN NIVEAU DE STRESS CRITIQUE CHEZ LES INTERVENANTS
M. Léo Lalonde Directeur marketing Gestion de programmes Warren Shepell Consultants
47.
P R O G R A M M E P ' I N T E R V E N T I O N
P O S T - T R A U M A T X Q U E
1 - D E F I N I T I O N P ' U N X N C I P E N T
T R A U M A T I Q U E
T O U T E S I T U A T I O N V E C U E Q U I
C R E E P E S E M O T I O N S E > L U S F O R T E S
Q U ' A L • H A B I T U P E E T Q U I A r E N
R O T E N T I E L . , P E S C O N S E Q U E N C E S A
I N T E R F E R E R S U R L A C A E » A C I T E
P E F O N C T I Ô N N E M E N T H A B I T U E L
S O I T P A N S L E P R E S E N T O U L E
F U T U R .
48.
2 « L E S C O N S E Q U E N C E S s
S O — 8 5 % — A U R O N T U N E R E A C T I O N D A N S L E S P R E M I E R E S 2 4 H E U R E S -
D E C E U X - C I — 5 0 % ( 4 2 ) S ' A M E — L I O R E R O N T
— 5 0 % < 4 3 ) R E S -T E R O N T A F F E C -T E S O U D E V I E N -D R O N T P I R E S
— D E C E 5 O % — 5 O % ( 2 1 ) A U R O N T
E N C O R E D E S P R O B L E M E S „ A V E C C E V E C U D E 6 M O I S A U N A N A P R E S L * I N C I -D E N T -
1 O % — D I R O N T Q U ' I L S N * O N T P A S D E R E A C T I O N S
— 3 % N ' E N N * O N T P R O -B A B L E M E N T P A S
_ "7 % L E S R E F O U L E N T E T L E S R E A C T I O N S R E -A P P A R A I T R O N T P L U S T A R D -
4 — 6 % — C O U R E N T L E R I S Q U E D E V I V R E D E S S Y M P T O M E S D U S T R E S S P O S T — T R A U M A T I Q U E -
49.
3 . R E A C T X O N S A T R O X S 1ST I V È A U X
A » P H Y S I Q U E
— N A U S E E S , P R O B L E M E S G A S T R O -I N T E S T I N A U X
— T R E M B L E M E N T S M U S C U L A I R E S
— A U G M E N T A T I O N D U R Y T H M E C A R D I A Q U E r P O U L S r P R E S S I O N S A N G U I N E
— R E S P I R A T I O N R A C C O U R C I E
— F A T I G U E E X H A U S T I V E
— D I M I N U T I O N D E L A V U E
— P E R T E O U D I M I N U T I O N D E L * O U I E
— I N S O M N I E
— P R O B L E M E S D f A L I M E N T A T I O N
— D I M I N U T I O N D E L " A P P E T I T S E X U E L
50.
B > E M O T I V E
— A N X I E T E
— R E F U S O U R E F O U L E M E N T D E S S E N T I M E N T S
— C U L P A B I L I T E
— C O L E R E
— C H A N G E M E N T S • B R U S Q U E S D ' H U M M E U R
— P E R T E D E C O N F I A N C E „ D * E S T I M E D E S O I
— P E U R
— I M P U I S S A N C E
— D E P R E S S I O N
C ) C O G N I T I V E
— D E S O R I E N T A T I O N
— J U G E M E N T T R O U B L E
— M E M O I R E A F F E C T E E
_ D I F F I C U L T E D E C O N C E N T R A T I O N
— A M N E S I E
— P E N S E E E R R A T I Q U E
— P R I O R I T E A M B I G U Ë
51.
4 - C O N S E Q U E N C E S P E S R E A P T T O I S J S
C O M P O R T E M E N T I N H A B I T U E L
— S I L E N C E E X C E S S I F
— I S O L E M E N T
— H U M E U R M A N I A C O — D E P R E S S I F
P R O C E S S U S R A T I O N N E L A F F E C T E
— C O N F U S I O N
— A T T E N T I O N L I M I T E E
— P R I S E S D E D E C I S I O N Q U A S I I M P O S S I B L E
P E U R — A N X I E T E
P R E O C C U P A T I O N A V E C L A M O R T
L ' I M A G E R I E — R E V O I R L • I N C I D E N T < F L A S H B A C K )
S O M M E I L P E R T U R B E / C A U C H E M A R
5 . I N C I D E N T S C R I T I Q U E S
S U I C I D E O U T E N T A T I V E D E S U I C I D E D ' U N E T R E P R O C H E „ O U D ' U N C O L L E G U E
U N A C C I D E N T A M O R T S M U L T I P L E S
L A M O R T O U B L E S S U R E S G R A V E S D ' U N E N F A N T < T R A N S F E R T >
I N C I D E N T S A B L E S S U R E S M U L T I P L E S
— O P E R A T I O N S A R D U E S D E S A U V E T A G E
— P R E S E N C E D ' E N F A N T S
L ' E F F E T C U M U L A T I F D E
R E A C T I O N S N O N L I Q U I D E E S
/ R E G L E E S
53.
S . L E S M A N I F E S T A T I O N S P U S Y N P R O M E P E S T R E S S P O S T — T R A U M A T I Q U E
A I G U Ë S — S P E C I F I Q U E S A L * I N —
C I P E N T , S E V I T P A N S
L E S P R E M I E R E S 2 4
H E U R E S .
A R E T A R P E M E N T —
C U M U L A T I V E S —
S E V I T P E S
S E M A I N E S O U
P E S M O I S A P R E S
L ' I N C I P E N T
P E U T P R E N P R E
D E S M O I S M E M E
P E S A N N E E S
P O U R A P P A R A I —
T R E .
* 7 . S Y N D R O M E D E S T R E S S P O S T -T R A U M A T I Q U E -
— S Y M P T O M E S N E D I M I N U E N T P A S D A N S L E S 3 P R E M I E R E S S E M A I N E S
— S Y M P T O M E S S ' I N T E N S I F I E N T
— A U G M E N T A T I O N D E L A P E U R D ' U N A U T R E I N C I D E N T
— C O N S O M M A T I O N A C C R U E D * A L C O O L / D R O G U E S
— C O M P O R T E M E N T A G R E S S I F
— I S O L E M E N T I N H A B I T U E L
— P R E O C C U P A T I O N D E L A M O R T
Q - R E A L I T E S O U S T R E S S P O S T — T R A U M A T I Q U E
— V I V R E U N I N C I D E N T C R I —
T I Q U E C H A N G E L ' I M A G E
Q U * O N A D E S O I E T D U
M O N D E .
— L E S T R E S S E N G E N D R E E S T
U N E R E A C T I O N N O R M A L E A
U N E S I T U A T I O N / E V E N E M E N T
A N O R M A L .
— P O U R Q U E L A M E M O I R E D E
L ' I N C I D E N T D I M I N U E E L L E
A A E T R E I N T E G R E E r E L L E
N E P A R T I R A R A S S E U L E M E N T
A V E C L E T E M P S .
— L • I N T E G R A T I O N D E L ' I N C I —
D E N T E S T D I R E C T E M E N T
R E L I E E A U P R O C E S S U S D E
L ' A V O I R C O N F R O N T E A U
N O U V E A U C O N C E R T Q U ' O N A
D E S O I E T D U M O N D E .
9 « L E S Y N D R O M E D E S T R E S S P O S T — T R A U M A T X Q U E
— R E A C T X O N S I M M E D I A T E S O U
A L O N G T E R M E Q U I S O N T
P R E C I P I T E E S P A R U N E
I M P L I C A T I O N D I R E C T E O U
I N D I R E C T E D A N S U N
I N C I D E N T / A C C I D E N T D A N S
L E Q U E L I L Y A S O I T U N E
P E R T E O U U N P O T E N T I E L D E
P E R T E D E V I E O U D E
B L E S S U R E S G R A V E S -
C O M P A R A I S O N D E C O U N S E L L I N O P O S T - T R A U M A T I Q U E
E C R A S E M E N T S P * A V I O N S
S A N D I E G O E L C I E R I T O S
M O R T S E N 8 2 S 2 A V I O N
M O R T S
A T E R R E . 1 5 1 5
M A I S O N S
O E T R U I T E S 1 6 1 6
C O R R S E T P A R T I E S D E M E M E M E M E C O R P S N O M B R E N O M B R E P E R S O N N E L D E S A U V E — M E M E M E M E T A G E N O M B R E N O M B R E C O U N S E L L I N G N O N O U I
D E M I S S I O N S U N A N P L U S 3 O O T A R D
R A I S O N S D O N N E E S P O U R D E M I S — S I O N S — S T R E S S P O S T — T R A U M A — T I Q U E
58.
L E C O U N S E L L I N G P O S T - T R A U M A T I Q U E
— U N P R O C E S S U S P S Y C H O L O -
G T Q U E E T E D U C A T I O N N E L
Q U I D E S A M O R C E L * I M P A C T
V E C U L O R S D ' I N C I D E N T S
C R I T I Q U E S .
— U N P R O C E S S U S P O U R T R A N -
S I G E R A V E C D E S R E A C T I O N S
N O R M A L E S D E P E R S O N N E S
N O R M A L E S A U N I N C I D E N T
A N O R M A L •
L E C O U N S E L L I N G E > O U R Q U I i
— S • A D R E S S E A T O U S C E U X
D I R E C T E M E N T I M P L I Q U E S .
P O U R C E J C J X — C I , L E C O U N -
S E L L I N G D E V R A I T E T R E
M A N D A T A I R E .
— T O U S C E U X Q U I S O N T
A F F E C T E S P A R L * I N C I D E N T -
— L E S C O N J O I N T S E T M E M B R E S
D E F A M I L L E D E C E U X .
I M P L I Q U E S .
60.
H O R A I R E P O U R L E C O U N S E L L I N G
I D E A L — D A N S L E S 7 2 H E U R E S S U I V A N T L ' I N C I D E N T
B O N — D A N S L E S 1 2 S E M A I N E S S U I V A N T L 1 I N C I D E N T
M A R G I N A L — P L U S Q U E 1 2 S E M A I N E S S U I V A N T L • I N C I D E N T
C O U N S E L L I N G P O S T — T R A U M A T I Q U E
— I N T R O D U C T I O N — E T A B L I R L E
C O M M E N T
— P H A S E D E S F A I T S
— P H A S E D E S P E N S E E S
— P H A S E D E S R E A C T I O N S
— P H A S E D E S S Y M P T O M E S
— P H A S E D ' E N S E I G N E M E N T
— P H A S E D • I N T E G R A T I O N
— R E T O U R A U Q U O T I D I E N
F 8276 M . , Martel, PauL
alit!ui vigéant, Géra 1 Têt a 1. Catastrophes en milieu de travai l Sommes-nous prêts?^Plan_dlurgence n a m * * * >\X J - ^ * j t t y -
F 8276 Vol. 2