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Cap vers la RSE pour les TPE/PME : c’est possible ! Pratique

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Page 1: Cap vers la RSE pour les TPE/PME : c’est · PDF fileGuide de bonnes pratiques RSE des PME 6 MEDEF / EcoVadis - Février 2017 eDiTo Catherine Tissot-Colle, présidente de la Commission

Cap vers la RSE pour les TPE/PME :

c’est possible !

Pratique

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editoPierre-François Thaler,président d’ecoVadis.......................................................................................p.5

Catherine Tissot-Colle,présidente de la Commissionrse du meDeF......................................................................................................p.6

introduction ..............................................................................................p.8

exemples de bonnes pratiquesenVironnemenT• TDV inDUsTries : Compensation carbone

et calculateur d’impacts environnementaux..................................................p.11

• eCo2 iniTiaTiVe : etablissement d’un bilandes émissions de gaz à effet de serre .............................................................p.13

• BaLsan : ecoconception et gestion de la finde vie du produit......................................................................................................p.15

• L’inFormaTiQUe CommUniCanTe : information des clientssur les impacts environnementaux des projets/services ............................p.17

soCiaL

• D2si : mise en place d’un écosystème

de knowledge management..................................................................................p.19

• arTePrinT : mise en place d’une boîte à idées...........................................p.21

• aZUr FraGranCes : renforcement du dispositif

santé et sécurité des collaborateurs................................................................p.23

• DemenaGemenTs DeLaCQUis : Prévention

des risques santé et sécurité................................................................................p.25

GoUVernanCe

• eXoCom : mise en œuvre d’une politique

d’achats responsables ............................................................................................p.27

• FonTaine ConsULTanTs : mise en place d’un système

de management d’éthique des affaires ...........................................................p.29

sommaire

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 5

eDiTo

Pierre-François Thaler, président d’ecoVadis

EcoVadis fournit la première solution dédiée à l’intégra-tion et au suivi des pratiques RSE (Responsabilité Socié-tale des Entreprises) dans les processus achats.Combinant technologies innovantes et expertise dans ledomaine de la RSE, EcoVadis aide les acheteurs et lesfournisseurs à adopter des pratiques plus durables. Entant qu’expert indépendant, elle produit des évaluationsfiables sur la performance RSE des entreprises, en leurapportant un diagnostic complet et des outils leur per-mettant de s’améliorer.

Depuis 2007, plus de 30 000 entreprises dans 110 pays et 150 secteurs ont été évaluéespar EcoVadis sur leur système de management RSE.

Forte de cette expérience et possédant une riche base de données statistiques sur ses éva-luations, il est apparu important à EcoVadis de mettre à contribution son expertise au traversde différents projets et partenariats, dont ce guide fait partie.

Depuis la création d’EcoVadis, les entreprises de moins de 1000 salariés représentent plusdes deux-tiers des entreprises évaluées. De par leur nature, les PME et ETI, y compris les fran-çaises, ont une approche de la RSE qui est avant tout pragmatique et concrète. Les chal-lenges qui se posent sont dans la formalisation des engagements, des actions et du reporting.Cependant, il n’est pas aisé pour une entreprise de petite taille d’identifier les actions qu’ellepeut mettre en place. Alors que les grandes entreprises ont des équipes dédiées à la RSE, ilest parfois difficile pour une structure ne disposant pas des moyens ni du temps nécessairespour valoriser ces actions.

Pourtant, la mise en place d’un système de management RSE est un facteur de différenciationimportant. C’est même un véritable levier de performance économique, en plus d’être un moyende réduire les risques et de promouvoir l’innovation.

Les performances des PME et ETI évaluées par EcoVadis depuis 2007 croissent de façon ré-gulière, et notamment les performances des PME et ETI françaises. En mars 2015, EcoVadis apublié avec la Médiation Interentreprises sur une étude de la performance des systèmes demanagement RSE des entreprises françaises face à ceux des entreprises des pays des BRICS(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et des pays de l’OCDE qui en apporte la dé-monstration.

Ces résultats ont montré que les PME et ETI françaises évaluées avaient des performancesRSE en moyenne plus élevées que ceux des groupes formés par les entreprises des pays desBRICS et de l’OCDE. En conséquence, ce guide vise à mettre en avant les bonnes perfor-mances de ces PME et ETI, au travers des exemples concrets.

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 20176

eDiTo

Catherine Tissot-Colle, présidente de laCommission rse du meDeF

La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) est lacontribution de l’entreprise au développement durable.Ce concept désigne l’intégration par les entreprises desenjeux sociaux, sociétaux, environnementaux et de gou-vernance à leur stratégie et à leur gestion, dans une lo-gique de renforcement de leur performance économique.Ainsi, une étude de France Stratégie montre que l’écartde performance entre les entreprises qui introduisent despratiques RSE et celles qui ne le font pas est en moyenne de 13 %.

La plupart des grandes entreprises ont intégré aujourd’hui cette dimension. Elles ont pris acted’une évolution qui, loin de traduire un effet de mode, ne cesse de s’accentuer sous l’effetdes transformations profondes auxquelles elles doivent faire face dans leur environnementrèglementaire, économique et financier (révolution numérique, nouveaux marchés, nouveauxmodèles, etc.), industriel (évolutions des relations avec leurs fournisseurs et sous-traitants, etc.),mais aussi dans leur environnement naturel (raréfaction des ressources, changement climatique,préservation de la biodiversité, etc.), humain (attentes des salariés, mutation du travail, etc.)et sociétal (attentes des consommateurs et du grand public, nouveaux modes de vie, etc.).

Les TPe, Pme et eTi sont elles aussi concernées par cette dimension. Faire le choix de laRSE est, pour les TPE/PME, le moyen de répondre à une demande croissante de leurs clientsde plus en plus sensibles aux conséquences sociales et environnementales de leurs achats,de leurs salariés pour lesquels les niveaux de rémunération et les responsabilités ne sont plusles seuls critères de choix, de leurs donneurs d’ordre de plus en plus exigeants sur le com-portement socialement responsables de leurs fournisseurs, de leurs interlocuteurs financiers(banques, assureurs, investisseurs) qui portent un intérêt de plus en plus grand au compor-tement des entreprises en complément de l’analyse comptable.

s’engager dans la voie de la rse est un pari gagnant pour les TPe/Pme. C’est, en effet,un véritable levier de performance, un moyen d’améliorer leur efficacité économique etfinancière (réduction de coûts grâce à une gestion optimisée des consommations d’énergieset de ressources naturelles ; facteur d’innovation et de création de recettes nouvelles grâceau développement de produits et services responsables), un levier de préservation de lavaleur de leurs actifs, un moyen de maitriser leurs risques (sociaux, environnementaux, deréputation, etc.).

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 7

Les TPe/Pme disposent de nombreux atouts pour mener avec succès une démarche rse.Soucieuses de préserver leur rentabilité à long terme, elles ont à cœur de prendre au bonmoment les orientations qui les prémuniront des instabilités futures et leur permettront de saisirles opportunités de demain. Par les gisements d’emploi qu’elles représentent, les TPE/PMEcontribuent au développement local, tout comme leur ancrage dans le tissu social et le soutienqu’elles apportent à la promotion de la vie associative sportive et culturelle. Leur taille facilite,par ailleurs, leur proximité avec leurs collaborateurs dont le bien-être est une préoccupationpermanente du chef d’entreprise. Ce sont autant de pratiques à mettre en avant et àdévelopper pour en faire un réel avantage compétitif.

Beaucoup de TPe/Pme l’ont bien compris ! Les entreprises françaises développent depuisde nombreuses années des démarches volontaires proactives sur les thématiques de la RSE,dynamique que reconnaissent de nombreux observateurs (cf. étude réalisée par EcoVadisavec la médiation inter-entreprises ; étude du cabinet McKinsey selon laquelle 36% des dirigeants d’entreprise classent la RSE ou la durabilité dans leurs 3 priorités de business et13% estiment que c’est leur priorité la plus importante ; etc.).

Le meDeF prône le partage d’expériences et la pédagogie pour aider les chefsd’entreprise à passer à l’action et à en faire une stratégie gagnante. En 2012, il avait publiéun guide pédagogique intitulé « Cap vers la RSE : faire de la responsabilité sociétale del’entreprise un levier de performance » qui visait déjà à accompagner les chefs d’entreprisesde toute taille sur les moyens de définir une stratégie RSE adaptée, sur les outils existants, surles applications pratiques possibles dans différents domaines d’actions, le tout alimentéd’exemples concrets d’entreprises. Différents guides complémentaires ont également été publiéssur le dialogue avec les parties prenantes ou sur les initiatives sectorielles des fédérationsprofessionnelles.

Le présent guide, composé de 10 témoignages concrets de TPE/PME, détaillant chacun unebonne pratique, se situe dans la continuité de cette démarche et a été conçu pour donnerde nouvelles idées d’actions à mettre en œuvre. Les exemples choisis constituent des bonnespratiques développées par certaines entreprises dans certains secteurs. Elles ne sont pas né-cessairement transposables et généralisables à toutes les entreprises, mais doivent être prisescomme des sources d’inspiration.

La RSE constitue une nouvelle façon d’aborder la gestion et la stratégie de son entreprise enintégrant une vision de long terme ; cela ne peut pas se faire du jour au lendemain, l’entreprisedevra y consacrer du temps et quelques moyens, mais nous sommes convaincus que la RSE estune démarche accessible et créatrice de performance, quelle que soit la taille de l’entreprise.

eDiTo

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Pourquoi ce guide ? Le Guide « Cap vers la RSE pour les TPE/PME : c’est possible » a pour objet de mettre en avantdes bonnes pratiques mises en place par des TPE et PME françaises en matière de RSE.

Ces actions concrètes et pragmatiques mettent en lumière les démarches volontaires de 10 TPE/PMEsur l’environnement, le social et la gouvernance afin de montrer que même pour des entreprises depetite taille, il est possible de développer une démarche de responsabilité sociétale et de levaloriser.

Ces dix petites entreprises ont été choisies parmi les TPE/PME/ETI françaises évaluées par EcoVadiscar elles ont obtenu une bonne note globale lors de leur évaluation, démonstration qu’elles pos-sèdent des systèmes de management RSE structurés. Elles ont développé dans ce cadre une ouplusieurs bonnes pratiques jugées exemplaires dans le champ environnemental, social et/ou éthique.Elles appartiennent à des régions et des secteurs variés (industrie, distribution, prestation intellec-tuelle), mais ont toutes en commun la mise en place de mesures adaptées à leur profil, dans unedémarche RSE structurée.

L’étude menée par la médiation interentrepriseset ecoVadis à l’origine de ce guideA l’origine de ce guide se trouvent les résultats d’un travail mené par la Médiation Interentrepriseset EcoVadis sur la performance des entreprises françaises en matière de RSE publié en mars 2015.Cette étude met en avant les bonnes performances des entreprises françaises, PME comprises,face à celles des entreprises des pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) etdes autres pays de l’OCDE.

Pour illustrer ces résultats quantitatifs, le MEDEF et EcoVadis ont été conduits à rassembler dans leprésent guide, des exemples concrets tirés de l'expérience de petites et moyennes entreprises.

introduction

méthodologie de l’étude12 000 évaluations ecoVadis réalisées entre 2012 et 2014 ont été compilées et analysées.

L’évaluation ecoVadis vise à mesurer la qualité du système de management rse des entreprises,

quel que soit leur profil. Plus de 30 000 entreprises ont été évaluées par ecoVadis à ce jour, dans

plus de 150 secteurs d’activités différents et plus de 100 pays.

Le cadre méthodologique d’ecoVadis, qui se base sur les lignes directrices de l’iso 26000, s’organise

autour de quatre thèmes : l’environnement, le social, l’éthique des affaires et les achats responsables.

Ces quatre thèmes se déclinent en 21 critères d’évaluation activés en fonction du profil de

l’entreprise (secteur d’activité, taille, présence dans des pays à risque) et chacun de ces critères

est évalué au regard des politiques, des actions et du reporting mis en place.

Chaque entreprise obtient une note globale sur 100, correspondant à la moyenne pondérée des

quatre notes par thème, en fonction de son profil (secteur, taille, présence ou non dans des pays

à risque). Ceci donne la possibilité de comparer des notes entre elles.

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 9

Les principaux résultats montrent une excellenteperformance globale des entreprises françaisesS’appuyant sur les résultats de ces évaluations pour la période 2012-2014, l’étude a permis,en 2015 , de comparer les performances des entreprises de l’échantillon sous plusieurs angles,dont la couverture des enjeux RSE et la taille des entreprises.

La moyenne des notes globales obtenues par les entreprises françaises (toutes tailles confondues)place celles-ci au-dessus des entreprises des BRICS et de l’OCDE. Elles figurent en 7ème positiondans le classement fait par pays.

Sur l’environnement, les entreprises françaises ont démontré de bonnes performances, se classant,à nouveau, au-dessus de la moyenne des entreprises des pays des BRICS et de l’OCDE et sepositionnant en 8ème place des pays inclus dans l’étude.

La bonne performance des entreprises françaises est également avérée en ce qui concerne lesocial, qui couvre les enjeux liés aux ressources humaines et aux droits de l’Homme.

Sur le troisième et dernier thème abordé par l’étude, l’éthique des affaires, les entreprises françaisesaccusent un retard vis-à-vis des entreprises des autres pays de l‘OCDE, mais elles restent trèsavancées par rapport aux entreprises des BRICS. 70% des entreprises françaises obtiennent unenote démontrant une approche incomplète des enjeux liés à l’éthique. Ce thème couvre lessujets suivant : la corruption, les pratiques anti-concurrentielles, le respect de la propriété intel-lectuelle, les enjeux de confidentialité des données client et le marketing responsable.

introduction

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201710

Les Pme et eTi françaises sont, elles aussi, en avancesur celles des pays de l’oCDe et des BriCsUn autre axe majeur de l’étude met en avant une comparaison des performances en fonctionde la taille des entreprises évaluées.

Une nouvelle fois, la moyenne des notes des entreprises françaises appartenant à cette catégorieest supérieure à celle des deux autres groupes étudiés.

Alors que la moyenne des scores des PME et ETI françaises dépasse 43 sur 100, celle des paysdes BRICS n’atteint que 36,24 sur 100 et 42 sur 100 pour les pays de l’OCDE. Plus de 43% despetites et moyennes entreprises françaises ont un système de gestion de la RSE considéré per-formant ou exemplaire, contre 39% dans l’OCDE et moins de 16% dans les BRICS.

introduction

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 11

28 millions d’euros en 2015

Laval en mayenne

textile, fabrication de tissus techniquespour les domaines civils et militaires

160 salariés

[email protected]

http://www.tdv-industries.fr

Le bon conseil « etre humble, ne pas vouloirque tout soit parfait du pre-mier coup, mais progresser ré-solument année après année ».

La démarche rse globale Dès les années 2000, l’entreprise a formalisé sesengagements avec la rédaction d’un agenda 21.Cet agenda définit tous les 5 ans un ensemble debonnes pratiques. il est dorénavant organisé enfonction des recommandations de l’iso 26000.

« La rse fait partie de notre aDn. Compte tenu denotre modèle économique intégré sur un seul site,ancré dans son territoire, nous pratiquons la rsedepuis longtemps ».

Depuis 3 ans l’entreprise, engagée dans un cerclevertueux, publie un rapport rse, bien que celle-cine soit pas soumise à obligation.

en 2008, TDV inDUsTries a également réalisé sonpremier bilan carbone et a par la suite adhéré auPacte mondial. elle fait aujourd’hui partie du bu-reau français pour les Pme.

TDV inDUsTries

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201712

La bonne pratique : Compensation carboneet calculateur d’impactsenvironnementaux en 2004, la Pme a lancé en europe la première offre encoton équitable dans la filière du vêtement de travail.Cette offre s’est ensuite enrichie : vêtements en cotonbiologique et équitable, en polyester recyclé, et enmatière dite Premium (coton biologique et équitable,et polyester recyclé).

Forte de cette expérience, TDV inDUsTries a proposéen 2012 eCoCLeaninG, fruit de ses recherches en in-novation. Ce procédé permet de conserver la même ef-ficacité de lavage des tissus avec moins d’eau, moinsde lessive et moins d’énergie.

La même année l’entreprise a lancé ladémarche « arbre de vie cotonsolidaire » permettant de compenserl’impact environnemental des tissusPremiUm en replantant au mali desarbres Carapa Procera. Ces arbres,en plus de capter le Co2, donnentdes fruits produisant un pesticidenaturel utilisé dans la culture ducoton.

suite à cela, en 2014, TDV inDUsTries a mis au pointun calculateur environnemental sur la base des valeursd’impact fournies par l’aDeme et eCo-inVesT 2.2. en2015, c’est avec la société LaBeLia que la Pme a tra-vaillé sur le développement de ce logiciel spécifiqueet unique en europe.

TDV inDUsTries

Les résultats pour l’entreprise

Grâce à cet ensemble de me-sures, l’entreprise connait au-jourd’hui l’impact environnementald’un mètre de linéaire de tissu dela fibre jusqu’à sa sortie d’usineet cela sur 6 critères :

● Les émissions de gaz à effetde serre

● Les consommations d’eau

● Les pollutions de l’eau parécotoxicité

● Les pollutions de l’eau pareutrophisation

● L’épuisement des ressourcesnon renouvelables

● Les consommationsd’énergie non renou-velable

Cette démarche a crééune dynamique d’entre-prise et a donné du

sens aux actions quotidiennesde la PME pour réduire ses im-pacts environnementaux.

Cela a également permis deproposer aux clients de la so-ciété la possibilité de modéliserleurs tissus afin de les intégrereux-mêmes dans leur propre dé-marche RSE. Les prochains objectifs

Dans les prochains mois, l’entreprise veut, en plus deson offre PREMIUM, travailler à compenser une partplus grande de sa gamme de tissus. La difficulté ma-jeure réside dans le fait de mettre cela en placesans pour autant perdre en compétitivité.

10 %du chiffres d’affairesest réalisé par l’offrede vêtements detravail équitable

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0,48 millions d’euros en 2015

Paris

Conseil en développement durable

4

01 85 09 15 59

eco2initiative.com

La démarche rse globale eCo2 initiative est un cabinet d’expertise, deconseil et d'accompagnement engageant en dé-veloppement durable.

afin d’être en cohérence avec ses valeurs et ses ac-tions, l’entreprise a développé une démarche deresponsabilité qui se fonde sur une charte en 21points, et qui comprend depuis la création de l’en-treprise un bilan des émissions de gaz à effet deserre annuel.

La démarche rse d’eco2 initiative s’articule autourdes domaines d'actions suivants : le bien-être del'équipe, les transports, les achats responsables, lesdéchets et la communication.

La démarche a mûri avec le temps, et s’est adaptéeà l’évolution de l’entreprise. etant une petite struc-ture, eco2 initiative s’était fixé dès le départ le butde formaliser au maximum ses actions, et est alléejusqu’à la certification iso14001 de la société.avec le temps, et l’intégration des bonnes pratiques,eco2 initiative a finalement choisi un mode de for-malisation et de suivi plus souple.

eCo2 iniTiaTiVe

Le bon conseil • Désigner un responsable de la

démarche dont la tâche estclairement signalée dans safiche de poste

• Communiquer tous les ans enexterne et en interne sur lesactions et le suivi des résultats

• mettre en place des actionsemblématiques et structu-rantes en rapport avec lesenjeux prioritaires

• impliquer l’ensemble de l’en-treprise

• ne pas s’arrêter en chemin etessayer de s’améliorer chaqueannée

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201714

La bonne pratique : etablissement d’un bilan desémissions de gaz à effet deserreDans l’optique de réduireses émissions de gaz àeffet de serre, l’entreprisea mis en place un suiviannuel de son bilan desémissions de gaz à effetde serre. elle utilise pource faire la méthode BilanCarbone®, qui prend encompte l’ensemble des émissions générées parune organisation, qu’elles soient directes ouindirectes.

au-delà d’un simple bilan des émissions de gazà effet de serre, il s’agit pour eco2 initiatived’un outil permettant de produire des indica-teurs de performance, sur la base desquels unestratégie globale de rse puis des actions deréduction des impacts sont ensuite mises enplace.

L’entreprise a rencontré deux défis principauxdans la mise en œuvre de sa démarche :• La persévérance dans la régularité du suivi

du bilan des émissions de gaz à effet deserre

• La difficulté d’évaluation de certaines don-nées, notamment l’évaluation de l’impact desservices de l’entreprise sur ses clients

eCo2 iniTiaTiVe

Les résultats pour l’entreprise

La démarche a été bien accueillie parles collaborateurs et est perçue commeun gage de cohérence et d’exemplarité.

L’établissement d’un bilan desémissions de gaz à effet deserre et la mise en œuvre desactions de réduction desémissions de gaz à effet deserre ont permis d’obtenir lesrésultats suivants :

● Réduction des coûts de transports

● Amélioration du confort des salariés

● Maîtrise des achats et réduction descoûts des consommables

● Sensibilisation des collaborateurs

Ce qui représente concrètement :

● - 50% sur la consommation de papier

● - 80% sur le mobilier (entièrement deseconde main)

● - 20% de déplacements (remplacéspar la visioconférence)

● - 56% sur le bilan des émissions degaz à effet de serre global par eurode chiffre d’affaire entre 2008 et2015

Les prochains objectifs

Eco2 Initiative souhaite aujourd’hui aller plus loinet travailler sur l’évaluation de l’impact carbonede ses actions chez ses clients.

56% sur lebilan des émissions

de gaz à effet de serreglobal par euro dechiffre d’affaire entre2008 et 2015

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 15

69 millions d’euros en 2015

indre : 2 usines à arthonet neuvy-saint-sépulcre

Fabricant français de moquettesà destination des professionnelsdu bâtiment et de l’hôtellerie, en

France et à l’export

235 personnes

02 54 29 16 16

www.balsan.com

Le bon conseil « La mise en place d’un sys-tème de management conformeaux prescriptions de la normeiso14001 est une aide pré-cieuse. elle permet de déployerune approche structurée etprogressive permettant d’ins-crire dans la durée les bonnespratiques. »

La démarche rse globale La thématique de la rse est principalementabordée du point de vue de l’environnement. eneffet, le principal site de fabrication de l’entrepriseest une installation Classée pour la Protection del’environnement soumise à autorisation, et les enjeuxenvironnementaux sont nombreux. L’entreprise aobtenu la certification iso14001 en 2010 pour lesystème de management environnemental en œuvresur les deux sites de fabrication. Une personnesupplémentaire a été recrutée au sein dudépartement Qse pour animer ce sujet.

Ces dernières années, l’environnement est égalementdevenu un enjeu important pour l’entreprise du pointde vue de la commercialisation des produits avecl’émergence des labels environnementaux à l’échelledu secteur du bâtiment.

BaLsan

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201716

La bonne pratique : ecoconception et gestion de lafin de vie du produitLa Pme a fait le choix de travailler sur l’impactenvironnemental de ses produits en sélectionnant desmatériaux et des procédés de fabrication plus vertueux.L’accent a été mis sur la sélectionde matières premières intégrantdes parts importantes de matièrerecyclée.

La gestion de la fin de vie desproduits est également un autreaspect important de la démarcheenvironnementale de l’entreprise.Par exemple, l’utilisation de matériaux susceptibles decontenir des produits halogénés est évitée car leur pré-sence empêcherait la valorisation énergétique. Balsana également contribué, de manière collégiale au seinde son syndicat professionnel (UFTm), à la mise enplace d’une filière permettant la récupération et la va-lorisation des produits en fin de vie (oPTimUm).

Les exigences techniques auxquelles les produits doi-vent répondre laissant cependant assez peu de margede manœuvre, des efforts importants notamment entermes de recherche et Développement sont requis. L’in-novation reste donc un levier important pour obtenirdes améliorations significatives.

BaLsan

Les résultats pour l’entreprise

L’entreprise estime que la notionde RSE a globalement été perçuetrès positivement par les collabo-rateurs. Le sujet est fédérateur et

a été un levier importantpermettant de faire évo-luer les pratiques.

Des avancées significa-tives ont été atteintes surdes sujets comme la mai-trise des déchets (- 25 %de déchets produits

entre 2008 et 2015 etplus aucun déchet mis en dé-charge), les consommationsd’eau (- 52 % sur la même pé-riode) ainsi que les consomma-tions énergétiques des usines defabrication (- 31 % de consom-mation d’électricité et - 45 % degaz naturel).

En particulier, grâce à cette dé-marche, la consommation deproduits recyclés de BALSAN aaugmenté de 431% entre 2008et 2015.

Les prochains objectifs

La PME commence à étudier la mise en place d’un sys-tème de management plus global qui prendrait no-tamment en compte les autres piliers dudéveloppement durable (piliers social et économique).Par ailleurs, en ce qui concerne la fin de vie de sesproduits, l’entreprise cherche une solution qui permet-trait une valorisation matière plus importante que lasolution actuelle.

augmentationde laconsommation

de produits recyclés

de 431 %entre 2008 et 2015

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 17

1 million d’euros en 2015

issy-les-moulineaux

Conseil en systèmes et technologies du numérique

6 salariés

01 46 62 91 00

http://www.lic.fr/fr/

Le bon conseil « Ce n’est pas tout de dispo-ser de l’expertise technique oude la capacité à piloter desprojets de manière responsa-ble, le plus important est depersévérer même quand vosclients n’en voient pas l’intérêtet de leur montrer que cegenre de service constitue unevéritable valeur ajoutée pourl’ensemble des parties pre-nantes (y compris les leurs). »

L'inFormaTiQUeCommUniCanTe

La démarche rse globale L'inFormaTiQUe CommUniCanTe (LiC) est attentive,comme toutes les entreprises, à sa rentabilité et à sacroissance, mais aussi à ses impacts environnementauxet sociaux. De ce fait, elle a décidé de sensibiliser sescollaborateurs, ses partenaires, ses clients et sesfournisseurs aux enjeux du Développement Durable.

Depuis janvier 2013, l’entreprise promeut la rse parmises collaborateurs et a également renforcé sesrelations avec les parties prenantes. LiC estconvaincue qu’une démarche sur ces sujets concernetoute l’entreprise et ne peut réussir qu’avec l’adhésionde tous les salariés. il est donc important de leur enexpliquer les tenants et les aboutissants ainsi que deles tenir informés régulièrement des évolutions de ladémarche.

Cette démarche rse de l’entreprise s’inscrit dans ladurée. LiC étant une TPe de 6 salariés, les budgetssur ces problématiques sont débloqués au fur et àmesure des besoins.

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201718

La bonne pratique : information des clients sur lesimpacts environnementaux desprojets/servicesLa bonne pratique mise en place par la société consisteà informer ses clients sur les impacts environnementauxdes projets et services proposés. Pour cela, LiC suit unedémarche de Haute Qualité environnementale appliquéeaux installations informatiques et travaille avec sesclients sur les points suivants :

• L’élaboration du projet (audit informatique HQe,conception du projet/chantier et sélection desprestataires/produits/matériaux répondant à desexigences écologiques prédéfinies)

• L’éco-gestion (optimisation de la consommationénergétique, limitation des déchets, durabilité deséquipements)

• La limitation des nuisances sonores, visuelleset psychologiques

• La qualité sanitaire de l’air et des espaces

Les difficultés rencontrées lors de la mise enœuvre de la bonne pratique sont souvent liéesau fait que certains clients ne perçoivent pasle sujet comme faisant partie du cœur d’activitéde LiC. il s’agit donc pour l’entreprise d’informersur ces sujets face à parfois, une absence d’in-térêt de certains opérationnels.

L'inFormaTiQUeCommUniCanTe

Les résultats pour l’entreprise

● Une amélioration de l’imagede l’entreprise auprès desclients et des prestatairesopérationnels.

● Une perception positive dela bonne pratique de la partdes salariés.

● LIC ne dispose pas encorede données chiffrées quantaux résultats, le contenu dela bonne pratique étant enperpétuelle évolution.

Les prochains objectifs

Les prochaines étapes seront de continuer à déve-lopper l’offre et à convaincre les clients de l’importancede la démarche dans ce secteur d’activité.

10 %des clients acceptentd’engager unedémarche de hautequalitéenvironnementaleavec l’entreprise

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 19

11 millions d’euros en 2014

Paris ile-de-France

Conseil en technologieset services de l’information

100 salariés

[email protected]

http://www.d2-si.fr/

Le bon conseil « Le premier conseil est demettre les moyens pour créerle bon écosystème de par-tage des savoirs. Pour le reste,il faut avoir conscience quepar définition, ce genre dedémarche repose sur le collec-tif et que par conséquent lasolution trouvée pour chaqueentreprise devra l’être enconcertation avec tous. »

La démarche rse globale La démarche rse de D2si a été concrétisée dèsses débuts par la création d’un poste à tempsplein pour piloter le sujet. Celle-ci s’est avant toutconcentrée sur les enjeux critiques les plus visibles,à savoir la dimension sociale et économique, etnotamment le bien-être des collaborateurs.

La démarche ne peut se concrétiser que si elle estportée par l’ensemble des collaborateurs. C’estpourquoi 100% d’entre eux sont formés sur ces su-jets et chacun est encouragé à s’impliquer sur desprojets en lien avec la responsabilité sociétalede D2si.

Les audits Lucie et ecoVadis dès 2012 ont permisde mieux cibler encore l’ensemble de ses enjeuxet d’apporter plus de crédibilité à la démarche.

D2si

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201720

La bonne pratique : mise en place d’un écosystème deknowledge managementD2si est confronté à un certain nombre d’enjeux liés à sonsecteur d’activité très concurrentiel comme la constante évo-lution de l’expertise métier ou la présence de grands acteursqui peuvent proposer des coûts réduits à leurs clients. Laconjoncture actuelle et la nature de ses clients, dont 80%appartiennent au secteur financier, constituent égalementdes raisons de se remettre enquestion et de chercher à évoluer.

C’est pourquoi D2si a créé l’éco-système de Knowledge manage-ment en 2010. Celui-ci regroupe unensemble d’outils et de moyens pourfavoriser la circulation des savoirset la montée en compétences en in-terne :• nomination d’une personne pour animer l’éco-système • mise en place d’un réseau social d’entreprises pour favoriser

les interactions• organisation d’événements réguliers pour partager les sa-

voirs (conférence, « geek speak », transfert de compétences)• Publication de contenu relatif aux technologies• Dispositif d’incitation financière pour aider au lancement

Cet éco-système très vivant a évolué petit à petit jusqu’àla création en 2014 d’une entité dédiée à l’apprentissageet à l’innovation chez D2si : iceLab. Ce laboratoire animeaussi toutes les activités de formation de D2si, que ce soiten interne ou en externe. Les parties prenantes ont été inté-grées dans ce dispositif au fur et à mesure. Un outil en lignea également été mis en place pour animer la montée en com-pétences de chacun : adopteunbadge.

D2si

Les résultats pour l’entreprise

● Succès de l’initiative: unréseau social vivant etde nombreux événe-ments organisés

● Plus de cohésion so-ciale dans un contexted’activité de conseil oùune grande partie descollaborateurs sont lamajeure partie dutemps chez les clients

● Meilleure collaborationentre les personnes dufait qu’elles se connais-sent mieux

● Capacité à suivre lesévolutions techniques, età les diffuser en internepour être aujourd’huiparmi les leaders sur lessujets techniques(Cloud, Automatisationdes systèmes d’informa-tion, etc.)

● Renforcement de l’espritde collaboration dansles projets

Cette bonne pratique aété reconnue dans les dif-férentes consultations deses collaborateurs ainsique par la directioncomme une initiative deforte valeur.

Les prochains objectifs

Toutes les opportunités offertes en termes d’innovationet de formation par le mode d’organisation d’IceLabsont explorées. Cela permet à D2SI de financer des ini-tiatives d’un nouveau genre, comme la mise en placede l’application en ligne Adopteunbadge, qui accom-pagne les collaborateurs dans leur apprentissage.

un turnover àmoins de

15 %, en-dessous de lamoyenne du secteur

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 21

6 millions d’euros en 2015

neuilly-sur-marne

imprimerie et activités annexes

27 salariés

01 43 00 75 00

http://www.arteprint.fr

Le bon conseil « Une démarche type boîte à idées peut s’appliquer seulement si l’entreprise a déjàmis en place un mode de communication très large et très ouvert dans un contexte debon climat social. La boîte à idées n’est pas là pour remplacer le dialogue, mais pourl’élargir et ne doit pas devenir un instrument de règlement de comptes. en cas d’instancesreprésentatives des salariés, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas interprétée commeun moyen de saborder leur légitimité. si sa mise en place est faite dans l’optique d’ali-menter des sujets lors de réunions récurrentes dans le cadre d’un dialogue ouvert etconstructif, cela deviendra un outil performant pour l’entreprise. »

La démarche rse globale Le dirigeant d’arTePrinT, Pascal JarrY, ancien rug-byman, est très attaché aux valeurs d’équipe etde cohésion de groupe. C’est pourquoi les prin-cipes d’égalité et de non-discrimination ont étéles fondements de la démarche rse de l’entreprise.

etant donné sa taille, arTePrinT n’a pas de per-sonnel dédié, ni de budget alloué à la rse. Celle-ci repose beaucoup sur la direction collégiale destrois associés et plus particulièrement sur son diri-geant. L’entreprise est également membre du GlobalCompact depuis 2007.

arTePrinT

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201722

La bonne pratique : mise en place d’une boîte àidéesmalgré une communi-cation ouverte et trèsdirecte depuis l’originede la société, la ques-tion d’une communica-tion étendue pourl’ensemble des salariéss’est posée : les fortespersonnalités s’expri-maient au cours des réunions et se faisaient lesporte-paroles du groupe, mais les dirigeants sesont demandé si tous les salariés considéraientque leurs points de vue étaient ainsi représentés.

Cette interrogation s’est accentuée après la miseen place d’une équipe de nuit : malgré les relaisd’information organisés le matin ou le soir, la co-hésion avec les autres salariés était plus compli-quée en raison des horaires de travail différents.il a donc paru important qu’un outil qui permettraità tous les salariés de communiquer librement soitmis en place.

La boîte à idées a été présentée pour la premièrefois lors d’une réunion trimestrielle et a été pré-sentée comme un outil positif :• Quoi : Toutes les demandes (sauf personnelles),

quel que soit le sujet.• Pourquoi : Pour identifier un sujet qui n’a jamais

été abordé, un sujet qu’on n’ose pas aborderen public ou qui n’a pas été bien approfondilors d’une réunion précédente.

• Comment : message anonyme ou non, dactylo-graphié ou non, mais daté et avec des propo-sitions (si possible).

au début, la boîte à idées restait désespérémentvide mais cela a changé le jour où les employésont compris que les idées mises à l’intérieur étaientlues, discutées et prises en considération par ladirection.

arTePrinT

Les résultats pour l’entreprise

● Réaménagement de certains postesde travail, renouvellement de l’affi-chage, revue du plan de circulationdans les locaux, mise en place decertains guides (éco-conduite, ges-tion des déchets pour une meilleureappréhension) avec participationde salariés volontaires.

● Découverte de petits conflits notam-ment lors des passations deséquipes, ce qui a permis de lesaplanir.

● Mise en place par écrit de certainesprocédures.

● Organisation d’une grande réunionune fois par an où tout le personnelest présent afin d’aborder tous les su-jets mis au jour par la boîte à idées(avec à son issue des prises de réso-lutions, des délais définis et la nomina-tion d’acteurs et budgets alloués lecas échéant).

Pour les salariés, la boîte à idées est de-venue un moyen de communicationcomme un autre et ils s’en servent surtoutpour proposer des sujets qu’ils souhaitentvoir abordés lors des réunions. La direc-tion s’est aperçue que même en instau-rant un dialogue ouvert, cela nepermettait pas réellement d’avoir le res-senti des salariés et la formulation de leurscritiques (dont la majorité sont construc-tives). Même dans une petite sociétécomme ARTEPRINT, où il règne un bon cli-mat social, il existe certaines barrières àl’expression libre. La boîte à idées a per-mis de mettre cela en évidence et desupprimer les freins à la communication.

Les prochains objectifs

Le but principal d’ARTEPRINT est que la boîte àidées continue à être utilisée de manière activedans la durée.

11propositions

déposées en 2016 pour

6actionsconcrètes mises en œuvre

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 23

9,8 millions d’euros

mouans-sartoux/ Paris

Développement de parfumssur mesure

54 salariés

04 93 75 68 68

www.azur-fragrances.com

Le bon conseil « Bien identifier le besoin, lespostes et les intervenants enfaisant participer les utilisa-teurs à la réflexion. avoir unevision transversale de la pro-blématique et impliquer les dif-férentes parties prenantes à laréflexion et aux décisions.»

La démarche rse globale sa politique rse a été formalisée dès 2008 dansle cadre d’une démarche collective initiée par leClub des entrepreneurs du Pays de Grasse réunis-sant dix entreprises du secteur de la parfumerie.Un référentiel d’engagement rse a été établi au-tour de fournisseurs de matières premières de par-fumerie et/ou de cosmétiques et d’utilisateurs, amiset/ou concurrents.

La stratégie rse d’azur Fragrances s’articule au-tour des axes suivants :• Performance économique : relation avec les ac-

tionnaires, transparence financière et éthiquedans les affaires.

• satisfaction client : collaboration avec les four-nisseurs afin d’assurer la qualité des produits etdes services.

• respect de l’environnement : traitement, recy-clage et valorisation des déchets, économiesd’énergies et utilisation de matières recyclées.

• aspect humain : santé et sécurité, améliorationdes conditions de travail, politique de formationet compagnonnage, relations avec la sociétécivile.

aZUr FraGranCes

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201724

La bonne pratique : renforcement du dispositif santéet sécurité des collaborateursUn parfum est un mélange de matières premières natu-relles et/ou synthétiques. en phase de production lescollaborateurs sont donc exposés à des matières pre-mières, certes toutes réglementées, mais dont la classi-fication règlementaire pourrait évoluer à l’avenir etpourraient être considérées comme « dangereuses ». ils’agit donc d’assurer dès aujourd’hui une totale sécuritéaux préparateurs dans la manipulation des substanceset des mélanges.

initiée depuis 2012, la bonne pra-tique repose sur plusieurs axes :

1. meilleure information concernantles produits manipulés :

en plus de l’étiquetage et de la signalisation (pictogrammes dedanger) des matières premières,l’entreprise a mis en place un logi-ciel permettant de faire figurer desinformations sur chaque ordre de fabrication de formule : classement de la formule, de chaque matièrepremière utilisée, et équipements de protection à utiliser.

2. Comptabilisation des temps d’exposition :Ce même logiciel permet d’affecter un temps de mani-pulation à chaque matière en fonction de la quantité.Des fiches d’exposition annuelles peuvent alors être éta-blies pour chaque collaborateur. De plus, en cas d’évo-lution des classifications, le logiciel permet de connaîtrel’exposition aux substances depuis 2012

3. Protection des opérateurs sur poste par système deventilation :

il a semblé important de renforcer le système de pro-tection au-delà des équipements individuels. il a doncété décidé d’installer un système d’extraction et deventilation afin de capturer à la source tous les effluentsdu parfum. Une installation a été mise en place dans lecadre d’une collaboration avec deux confrères et avecla validation de la Caisse d’assurance maladie.

aZUr FraGranCes

Les résultats pour l’entreprise

Les bénéfices en interne ontparu évidents : meilleure prise encompte de la santé et sécuritédes collaborateurs directementet indirectement (diminution del’odeur ambiante dans les zonesde mélanges), meilleure maîtrisedes risques, renforcement de l’in-formation, modernisation de l’ou-til industriel, etc…

Les bénéfices en ex-terne sont principale-ment le renforcementdes relations avec lesparties prenantesd’Azur Fragrances :concurrents, fournis-seurs, Caisse Régionaled’Assurance Maladie,

Inspection du travail…

Le succès de la démarche sevérifie enfin surtout par uneréelle utilisation du système d’ex-traction par les opérateurs.

Des fichesd’expositionannuelles aux

matières pour

100 % des

salariés

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 25

9 millions d’euros

Paris

Transferts d’entreprise, garde-meubleet déménagements de particuliers

40 salariés

[email protected]

http://www.demenagements-delacquis.com/

Le bon conseil « Pour réussir il faut y croire,savoir s’entourer et ne jamaisse décourager car c’est untravail parfois ingrat mais quiau final apporte une réelle sa-tisfaction personnelle. »

La démarche rse globale La Pme a été certifiée iso 14001 dès 2008 puisoHsas 18001 en 2011, ce qui l’a naturellementamenée à développer une stratégie rse. Cesdémarches de certification ont, en effet, permis àl’entreprise de mettre en place un dialogue avecses parties prenantes autour des différents enjeuxde la rse.

Une logique proche du « PDCa » (Plan-Do-Check-act) a été mise en œuvre afin de réaliser un étatdes lieux, de déployer les actions identifiées et des’assurer de la crédibilité de l’organisation entermes de rse.

DemenaGemenTsDeLaCQUis sa

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201726

La bonne pratique : Prévention des risques santéet sécuritéL’entreprise est dépendante dusavoir-faire de son personnel :développer des bonnes pratiquesen matière de santé et sécurité autravail revient donc à s’assurer quele personnel est satisfait de sesconditions de travail et par la même occasion queles biens des clients sont protégés. il s’agit d’uncercle vertueux.

Un livret d’accueil a été mis en place, expliquantles risques métiers, et sensibilisant aux risques d’ac-cident du travail et surtout aux moyens de pré-vention (rappel des règles du port de charge parexemple). Ce livret combine texte, schémas et hu-mour, et il est le fruit d’un travail conjoint entre leservice Qualité sécurité environnement (Qse), leservice exploitation et les délégués du personnel.Par ailleurs, cet outil, largement plébiscité par lesclients de la Pme, est régulièrement complété avecleurs recommandations.

Cette démarche s’accompagne d’autres actionsmises en œuvre :

- Un cabinet de conseil opère une veille régle-mentaire pour l’entreprise et conduit des au-dits Qse sur ses chantiers.

- Chaque année des simulations incendie et derenversement de produits dangereux sontexécutées afin de maintenir les compétencesdes collaborateurs.

- Certaines actions ont par ailleurs des effetspositifs au-delà du seul champ de la santé etsécurité au travail. C’est notamment le cas dudéveloppement du transport rail-route, qui enplus de limiter les heures de conduite deschauffeurs poids lourds, permet également dediminuer les émissions de Co2.

- De même, la mise en place d’armoires roulantesa permis d’améliorer les conditions de travaildes collaborateurs en limitant le portage, maisaussi d’éviter l’utilisation de cartons.

DemenaGemenTsDeLaCQUis sa

Les résultats pour l’entreprise

La démarche a permisune meilleure implicationdu personnel, une baissedu taux d’accidents dutravail (quasiment nul) etun turn-over très satisfai-sant pour le secteur.

Le « retour d’expérience » est difficileà quantifier car les dossiers d’appelsd’offre ne portent pas toujours sur lesmêmes sujets, mais les efforts de Dé-ménagements Delacquis en matièrede RSE lui garantissent en généralune très bonne appréciation dans lesparties QRSE des appels d’offre.

Les prochainsobjectifsUne veille QSE permanente est opé-rée car un accident est très vite ar-rivé. Il est bien plus compliqué deconserver un bon niveau de perfor-mance que de mettre en place leséléments.

2017 sera une année charnière enmatière de RSE. En plus des effortscontinus sur la santé et la sécurité,l’entreprise souhaite renforcer sa dé-marche environnementale en passantaux versions 2015 ISO 9001-14001et en réalisant un bilan des émissionsde gaz à effet de serre.

Un turnover de

5 % en

2016, très satisfaisant

pour le secteur

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 27

environ 2 millions d’euros en 2015

Vitry-sur-seine

Développement et distribution d’objets publicitaires sur-mesure et de supports de publicité gonflables

7 personnes

[email protected]

https://www.exocom.fr

Le bon conseil « il est indispensable que cette poli-tique soit portée par le dirigeant del’entreprise et qu’elle soit communiquéeet expliquée en interne afin d’obtenirl’adhésion des différentes personnes quis’y investiront. idéalement, embaucherun stagiaire pour réaliser une analysede risques et rédiger le plan d’action.Communiquer progressivement cettepolitique à l’extérieur. »

La démarche rse globale Depuis 2008, exocom a mis en place et maintenuun système de management Qualité-sécurité-en-vironnement. Celui-ci a été accompagné par laChambre de Commerce et d’industrie de Paris.Cette démarche a permis de placer la rse aucœur de la stratégie de la société avec plusieursaxes prioritaires, dont le renforcement d’une poli-tique sociétale envers les salariés d’exocom et ledéveloppement des achats généraux écorespon-sables.

aujourd’hui le plan d’action est principalement axésur les achats et les productions responsables.

eXoCom

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201728

La bonne pratique : mise en œuvre d’une politiqued’achats responsables

exocom développe et distribue depuis 1994 desobjets publicitaires sur-mesure et des supports depublicité gonflables. Pour cela, l’entreprise s’appuiesur un réseau de fournisseurs référencés dansdifférents pays et diffuse enquantité importante des produitsportant la marque de ses clients.Ceux-ci intègrent souvent la rsedans leurs pratiques et plusparticulièrement en ce quiconcerne la gestion de leurchaîne d’approvisionnement :traçabilité et conformité desmatières premières, conditions de fabrication et detransport.

exocom est en recherche permanente de fournis-seurs de produits et de services respectueux del’environnement et socialement responsables pourconstruire une base de données rse :

• request for information (rFi) systématique avecrenforcement des critères rse

• recherche d’usines avec certifications et auditsà jour

• mise en place d’un code de conduite fournisseurs

• Vigilance accrue face au travail dissimulé

Pour la mise en œuvre de sa stratégie, l’entreprisedoit faire face à plusieurs défis :

• La sensibilisation du personnel pour le faire adhé-rer à ce genre de pratiques qui requièrent untemps de traitement supplémentaire

• La réticence de certains fournisseurs sollicités àêtre plus transparents concernant leurs sourcesd’achats

eXoCom

Les résultats pour l’entreprise

● Meilleure maîtrise des risques,donc diminution des litiges et desnon-conformités

● Avantage concurrentiel vis-à-visdes clients grands comptes dontles cahiers des charges Achats

intègrent une forte dimen-sion RSE

La conviction personnellede la dirigeante de la so-ciété (qui a placé la RSEau cœur de la stratégied’Exocom) et les nouveaux

clients acquis ont permis une impli-cation renforcée du personnel danscette démarche. Il est cependantimpératif de maintenir la sensibilisa-tion de l’ensemble de l’équipe etplus particulièrement des nouveauxsalariés.

75fournisseurs avec unaudit BsCi ou seDeXen cours de validité

Les prochainsobjectifs

Le référencement des fournisseurshors UE est un travail de longuehaleine qui demande un investisse-ment important en moyens: temps,coût, audit, etc. Compte-tenu de lastratégie de développementadoptée et de sa réputation, Exo-com a pour but de poursuivrel’amélioration du référencement deses fournisseurs afin de construireune chaîne d’approvisionnementtoujours plus fiable et pérenne.

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 2017 29

environ 5 millions d’euros

Paris

Cabinet de conseil en stratégie etmanagement dédié au numérique et

au système d’information

35 salariés

01 58 14 09 69

http://www.fontaine-consultants.fr/

La démarche rse globale La rse a toujours fait partie des valeurs de la société mais n’a réellement fait l’objet d’une démarche transverse qu’à partir de 2014.

adhérente du Pacte mondial, Fontaine Consultantspublie chaque année un document public faisantl’état des lieux de ses pratiques rse avec un suivid’indicateurs. en 2015, un comité rse a été mis enplace pour suivre les actions engagées et identi-fier les nouveaux modes de fonctionnement perti-nents.

Le cabinet a choisi de faire reposer les processussur les consultants afin de leur ouvrir des domainesde compétences et de faire bénéficier l’entreprisede leur esprit entrepreneurial. Cela facilite aussila mise en place des orientations décidées carelles ont été conçues par des consultants connais-sant la réalité du terrain.

FonTaineConsULTanTs

Le bon conseil « La rse est traitée avecpragmatisme et dans une op-tique d’amélioration continue :des petits pas concrets plutôtque de grandes ambitions nonconcrétisées. Deux points es-sentiels :- L’appui du comité de direc-

tion et du comité rse pourporter la démarche ;

- L’implication de l’ensembledes collaborateurs. »

Politique d'éthique des a�airesde FONTAINE CONSULTANTS

CompétenceTransparence Intégrité

Devoir de conseil

Con�dentialitéLoyauté

Processus de valorisation des compétences

Politique anti-corruption

Politique sur les con�its d'intérêt

Manuel d'assurance qualité interne

Politique sur les clauses contractuelles

Politique sur les pratiques anti-concurrentielles

Pacte FONTAINE CONSULTANTS

Clients - Partenaires - Sous-traitants

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Guide de bonnes pratiques RSE des PMEMEDEF / EcoVadis - Février 201730

La bonne pratique : mise en place d’un système demanagement d’éthique desaffairesPar ses recommandations, Fontaine Consultants peutavoir un fort impact sur les activités de ses clients etdes prestataires intervenant sur lesprojets. il est donc essentiel d’exer-cer son activité de manière intè-gre, au-delà du respect de la loi.

Cet engagement a été matérialisédans un document de référence àtravers une politique d’éthiquedes affaires couvrant les conflitsd’intérêt, les pratiques anti-concurrentielles et l’anti-corrup-tion.

Pour sa bonne mise en œuvre ce document est :- intégré au parcours des nouveaux consultants- signé par tous les managers ayant une activité com-

merciale- rappelé lors des réunions mensuelles ou hebdoma-

daires, lors des séminaires ou encore par des rappelsindividuels.

Un responsable éthique a été nommé afin de faireévoluer cette politique si nécessaire, dans une logiqued’amélioration continue. Le comité ethique, composéde salariés et de membres externes, en assure labonne application.

enfin, tout collaborateur qui prend connaissance d’unepotentielle atteinte est tenu d’en faire part au comitéethique via un alias spécifiquement mis en place. Lecomité a alors 30 jours pour présenter ses conclusionsà la direction générale.

L’indépendance du cabinet a facilité la mise en œuvrede cette politique éthique et des mesures qui l’ac-compagnent. ainsi, ce travail autour de l’éthique aété vu comme une continuation et un renforcement deprincipes déjà en place.

FonTaineConsULTanTs

Les résultats pour l’entreprise

100 % des consultants ayant unrôle commercial, soit les managerset membres du CODIR, ont signé lacharte éthique. Depuis 2013,aucun manquement à cettecharte n’a été signalé.

Le comité d’éthique seréunit une fois par an de-puis 2013.

Si l’on ne peut pas parlerde gains quantitatifs, l’en-treprise considère que laformalisation d’engage-

ments, de processus de signalisa-tion et de traitement a été un vraiapport. Cela a permis des discus-sions internes qui n’auraient sansdoute pas eu lieu autrement ouseulement entre quelques per-sonnes.

Le dispositif a permis d’identifier 3cas de conflits d’intérêt qui ont étépartagés avec les clients concer-nés.

Cela a parfois conduit la sociétéà ne pas se positionner sur cer-taines missions, mais cela a ren-forcé le sentiment d’intégrité qu’ontles clients vis à vis de FontaineConsultants, ce qui constitue unfacteur distinctif avec des réper-cussions économiques positives.

3 cas deconflit d’intérêtssignalés en 2015, quiont été partagésavec les clientsconcernés

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MEDEF

55, avenue Bosquet

75330 Paris Cedex 07

Tél. : 01 53 59 19 19

www.medef.com

ECOVADIS

43 / 47, avenue de la Grande Armée

75116 Paris

Tél. : 01 82 28 88 88

www.ecovadis.com/fr

ISBN

978

-2-866

58-175

-6 / D

épôt léga

l : janv

ier 2

017 / Tou

s droits ré

servés