caoba pérou

4
Les 5 et 6 juin derniers, de violents affrontements entre des Indiens Aguaruna et les force de l’ordre ont fait plusieurs morts dans la ville de Bagua, au nord-est du Pérou. Bilan officiel: 24 morts dont 19 policiers et 5 civils. Ce bilan laisse d’autant plus sceptique que les rares images ayant circulé montrent des Indiens armés de lances, d’arcs et de flèches faire face à des policiers et militaires armés de fusils mitrailleurs… Ce soulèvement est consécutif à la promulgation par le gouvernement péruvien de dé- crets-lois autorisant les compagnies privées à prospecter et exploiter les ressources mini- ères, pétrolifères et gazéifères en Amazonie péruvienne, sur les territoires ancestraux des Indiens. 70 % de la forêt amazonienne a été ainsi découpée en 64 lots destinés à être exploi- tés. Or sur 64 lots, 58 lots se trouvent être des terres indiennes. Actuellement, il y a plus de 50 peuples indigènes en Amazonie péruvienne. Ces popu- lations vivent traditionnellement de chasse, de pêche, d’horticulture et de cueillette. Leur existence dépend entièrement de leur environnement. Les forages sont sources de pollutions des sols et des eaux, entraînant une perte de biodiversité et de ressources alimentaires pour les habitants de la forêt, menaçant directement leur survie. Caoba condamne les méthodes répressives employées par l’Etat péruvien et estime qu’une aide juridique aux populations indiennes devrait être mise en oeuvre afin de faire respecter les lois et règlements péruviens et internationaux prenant en compte la reconnais- sance de leur droit à la terre. Dans ce contexte pourquoi ne pas obliger les entreprises multi- nationales pétrochimiques à appliquer les normes environnementales du pays de leur siège social. Voici une réflexion que Caoba pourrait mener en s’associant aux organismes actifs en ce domaine. Courant septembre, l’AIDESEP, puis la FENAMAD - deux fédérations indigènes - ont respectivement porté plainte contre les compagnies pétrolières Perenco opérant dans le Nord-est et Hunt Oil - Repsol opérant dans le Sud-est du Pérou, faisant valoir que le gou- vernement n’avait pas consulté les populations locales avant d’autoriser les compagnies à prospecter, comme l’exige la législation internationale. Les Nations-Unies avaient recom- mandé tout récemment au gouvernement péruvien d’« interdire toute exploitation pétroliè- re ou gazière sur les territoires des Indiens sans leur consentement informé ». Hunt et Repsol-YPF ont acquis des droits de prospection dans la concession dite « Lot 76 » qui comprend des terres appartenant aux Indiens yine, matsiguenga et harakmbut. Au coeur de cette concession se trouve la réserve communale Amarakaeri utilisée par de nom- breuses communautés de la région. C’est aussi là que prennent leur source six rivières qui représentent la principale ressource d’eau douce pour environ 10 000 personnes. Par ail- leurs, cette réserve est considérée comme l’une des zones « tampon » de la Réserve de la Biosphère du Manu, région où Caoba mène ses actions de terrain. Inutile de préciser que notre association soutient pleinement le combat de la Fédération Native du Madre de Dios et espère, comme son porte-parole Jaime Corisepa, que l’action juridique engagée paralyse- ra toute activité au sein de la Réserve Communale Amarakaeri. Aux dernières nouvelles, le gouvernement a convoqué le 5 novembre l’AIDESEP de- vant la justice dans l’intention de la dissoudre pour « action contraire à l’ordre public » suite aux manifestations ayant eu lieu à Bagua. Cette fédération indigène représente plus de 400.000 indiens, appartenant à soixante peuples différents. Une décision de très mauvais augure pour tous les Indiens de l’Amazonie péruvienne. Ruée vers l’or noir en terres indiennes Sommaire : Ruée vers l’or noir en terres indiennes Conférence Missionnaires chrétiens Exposition et conférences sur les Indiens Matsiguenga Enjeux et projets Etat des comptes de Caoba CAOBA, Bulletin d’information n°03, Année 2009, Montpellier Association Caoba 17 rue de Vendargues 34 830 Clapiers Tél.: 04 67 59 17 02 E-mail: [email protected] Site : www.caobaperou.org Protestation à Bagua, Pérou

Upload: caobaperou-caoba

Post on 26-Mar-2016

227 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Créée le 03 septembre 2007 par des citoyens du monde, l’Association CAOBA a pour principal objectif de réunir les moyens matériels et immatériels nécessaires au soutien et à la réalisation de projets d’aide au développement durable en Amazonie péruvienne. Par ses actions, CAOBA entend améliorer les conditions de vie sanitaires, éducatives, culturelles, sociales et économiques des populations amazoniennes, tout en promouvant la préservation de leur environnement.

TRANSCRIPT

Page 1: Caoba Pérou

Les 5 et 6 juin derniers, de violents affrontements entre des Indiens Aguaruna et les force de l’ordre ont fait plusieurs morts dans la ville de Bagua, au nord-est du Pérou. Bilan officiel: 24 morts dont 19 policiers et 5 civils. Ce bilan laisse d’autant plus sceptique que les rares images ayant circulé montrent des Indiens armés de lances, d’arcs et de flèches faire face à des policiers et militaires armés de fusils mitrailleurs…

Ce soulèvement est consécutif à la promulgation par le gouvernement péruvien de dé-crets-lois autorisant les compagnies privées à prospecter et exploiter les ressources mini-ères, pétrolifères et gazéifères en Amazonie péruvienne, sur les territoires ancestraux des Indiens. 70 % de la forêt amazonienne a été ainsi découpée en 64 lots destinés à être exploi-tés. Or sur 64 lots, 58 lots se trouvent être des terres indiennes.

Actuellement, il y a plus de 50 peuples indigènes en Amazonie péruvienne. Ces popu-lations vivent traditionnellement de chasse, de pêche, d’horticulture et de cueillette. Leur existence dépend entièrement de leur environnement. Les forages sont sources de pollutions des sols et des eaux, entraînant une perte de biodiversité et de ressources alimentaires pour les habitants de la forêt, menaçant directement leur survie.

Caoba condamne les méthodes répressives employées par l’Etat péruvien et estime qu’une aide juridique aux populations indiennes devrait être mise en œuvre afin de faire respecter les lois et règlements péruviens et internationaux prenant en compte la reconnais-sance de leur droit à la terre. Dans ce contexte pourquoi ne pas obliger les entreprises multi-nationales pétrochimiques à appliquer les normes environnementales du pays de leur siège social. Voici une réflexion que Caoba pourrait mener en s’associant aux organismes actifs en ce domaine.

Courant septembre, l’AIDESEP, puis la FENAMAD - deux fédérations indigènes - ont

respectivement porté plainte contre les compagnies pétrolières Perenco opérant dans le Nord-est et Hunt Oil - Repsol opérant dans le Sud-est du Pérou, faisant valoir que le gou-vernement n’avait pas consulté les populations locales avant d’autoriser les compagnies à prospecter, comme l’exige la législation internationale. Les Nations-Unies avaient recom-mandé tout récemment au gouvernement péruvien d’« interdire toute exploitation pétroliè-re ou gazière sur les territoires des Indiens sans leur consentement informé ».

Hunt et Repsol-YPF ont acquis des droits de prospection dans la concession dite « Lot 76 » qui comprend des terres appartenant aux Indiens yine, matsiguenga et harakmbut. Au cœur de cette concession se trouve la réserve communale Amarakaeri utilisée par de nom-breuses communautés de la région. C’est aussi là que prennent leur source six rivières qui représentent la principale ressource d’eau douce pour environ 10 000 personnes. Par ail-leurs, cette réserve est considérée comme l’une des zones « tampon » de la Réserve de la Biosphère du Manu, région où Caoba mène ses actions de terrain. Inutile de préciser que notre association soutient pleinement le combat de la Fédération Native du Madre de Dios et espère, comme son porte-parole Jaime Corisepa, que l’action juridique engagée paralyse-ra toute activité au sein de la Réserve Communale Amarakaeri.

Aux dernières nouvelles, le gouvernement a convoqué le 5 novembre l’AIDESEP de-vant la justice dans l’intention de la dissoudre pour « action contraire à l’ordre public » suite aux manifestations ayant eu lieu à Bagua. Cette fédération indigène représente plus de 400.000 indiens, appartenant à soixante peuples différents. Une décision de très mauvais augure pour tous les Indiens de l’Amazonie péruvienne.

Ruée vers l’or noir en terres indiennes

Sommaire :

• Ruée vers l’or noir en terres indiennes

• Conférence Missionnaires chrétiens

• Exposition et conférences sur les Indiens Matsiguenga

• Enjeux et projets

• Etat des comptes de Caoba

CAOBA, Bulletin d’information n°03, Année 2009, Montpellier

Association Caoba 17 rue de Vendargues 34 830 Clapiers Tél.: 04 67 59 17 02 E-mail: [email protected] Site : www.caobaperou.org

Protestation à Bagua, Pérou

Page 2: Caoba Pérou

Page 2 Caoba, Bulletin n°03

La conférence présentée par Fany Puygrenier Vargas, ethnologue, lors du Café laïque du mardi 21 avril 2009 à Clapiers s’intitulait :« Missionnaires chrétiens en Amazonie péru-vienne : Présence et actions auprès des Peuples indiens » Depuis la Conquête espagnole jusqu’à aujourd’hui, les missionnaires catholiques et, plus récemment, évangélistes, qui ont œuvré au Pérou n’ont cessé de mener à bien une même et seule mission : « évangéliser les âmes païennes ». La présente conférence a montré comment cette christianisation, souvent plébiscitée par les pouvoirs politiques en place (colonial puis ré-publicain), a entraîné et continue d’entraîner de grands changements socioculturels au sein des populations indiennes concernées. L’évangélisation des Peuples d’Amazonie péruvienne est relativement récente. Dans l’actuel département du Madre de Dios - où Caoba mène plus particulièrement ses actions - les dominicains ne vont s’implanter de façon permanente qu’à partir de 1902, bien que, dès 1538, six ans après le début de la Conquête espagnole, un premier archevêché dominicain, ait été fon-dé à Cusco. La colonisation même de l’Amazonie péruvienne a été tardive. Il faudra attendre la fin du 19e un puissant intérêt économique pour le caoutchouc pour que la Conquête de l’Amazo-nie péruvienne ait lieu. Le boom du caoutchouc fut un âge d’or pour les extracteurs et une héca-tombe pour les populations indigènes. Des razzias esclavagistes étaient dirigées dans le but de se procurer de la main d’œuvre pour assurer la récolte du caoutchouc. Les Indiens d’Amazonie ont alors été décimés. A cette période, l’Etat péruvien en appelle aux Missionnaires pour « pacifier » les Indiens : il s’agit alors de les assimiler à la Nation et de permettre l’exploitation de leur territoire. En 1890, le Président Nicolas de Pierola demande au pape Léon XIII d’établir une présence catholique en forêt amazonienne. Les archevêques du Pérou créeront alors « l’œuvre de propagation de la foi en Amazonie péruvienne ». Le dessein des missionnaires dominicains est non seulement d’évangéliser les Indigè-nes pour sauver leurs âmes païennes, mais aussi de les intégrer à la société nationale. A cette double fin, les missionnaires commencent par regrouper et sédentariser plusieurs familles in-diennes autour d’une école, pouvant ainsi exercer un certain contrôle sur elles et mieux leur inculquer peu à peu les rudiments de la dite « civilisation ». Pour que l’assimilation se fasse plus rapidement, l’instruction se fait dès que possible en espagnol. Dans le cas du Manu, l’actuelle mission dominicaine « San Miguel de Shintuya » a été fondée en 1953. Pour désenclaver cette région, les missionnaires vont solliciter la construction d’une route reliant le village andin de Paucartambo à Shintuya. Achevée en 1969, cette voie d’accès à la mission va en faire l’un des principaux centres régionaux de l’exploitation forestière. Les dominicains vont participer active-ment à ce commerce, et y impliquer les populations indigènes qu’ils ont sous leur coupe. Quant aux Matsiguenga du Manu avec lesquels nous travaillons, ils ont d’abord été contactés par les missionnaires évangélistes nord-américains de l’Institut Linguistique d’Eté (ILE) dans les an-nées 1960. Comme les dominicains, leur objectif premier est de christianiser ces mécréants, tout en les « civilisant », également en les initiant à l’économie de marché. Pratiquant un trafic de pelleteries, en collaboration avec les Indiens, l’ILE sera finalement expulsé de la zone, à la créa-tion du Parc National du Manu en 1973. Il faudra attendre les années 1980 pour que les domini-cains, installés à Shintuya, viennent reprendre l’évangélisation des Matsiguenga du Manu, créant alors les deux villages de Tayakome et Yomybato. En conclusion, missionnaires catholiques et protestants ont une même volonté d’in-culquer leur foi à ces païens, mais œuvrent aussi à leur « civilisation » : ainsi les populations indiennes sont sédentarisées, instruites grâce à des écoles religieuses, intégrées à l’économie de marché… Pour les Indiens qui sont des chasseurs, pêcheurs, horticulteurs semi-nomades, ce processus d’évangélisation entraîne de grands bouleversements : sédentarisation, restructuration sociale, rupture avec les apprentissages traditionnels, paupérisation, alcoolisme, violence conju-gale, suicide… D’après l’anthropologue péruvien Stefano Varese (1974), en se sédentarisant ou en s’installant au sein d’une mission, l’indigène « accepte de renoncer à ses formes de vie tradi-tionnelle, (…) abjure sa culture et en conséquence renie ses parents, son enfance et son adoles-cence, soit toute la période pendant laquelle il a appris à être ce qu’il est, à parler sa langue, à penser selon un certain code symbolique, en bref : (…) il renonce à son être propre. » Cet éclairage peut guider les actions de Caoba qui, à sa modeste échelle, doit travailler à une aide au développement mieux adaptée aux enjeux et aux attentes des Indiens d’Amazonie, dans le respect du patrimoine culturel qu’ils ont su développer au cœur de la forêt.

Missionnaires chrétiens : présence et actions auprès des Indiens d’Amazonie péruvienne

Exécution de l’Inca Atahualpa

Page 3: Caoba Pérou

Page 3 Année 2009

Les Indiens Matsiguenga Exposition et conférences présentées à Clapiers en décembre 2008

Visite guidée pour les scolaires.

Inauguration de l’Exposition Caoba par P Maurel Maire de Clapiers

Exposition : « A la rencontre des Indiens Matsiguenga (Amazonie péruvienne) » Plus de 10 000, les Matsiguenga constituent l’un des 52 Peuples Indigènes de l’actuelle Amazonie péruvienne. Vivant traditionnellement de chasse, pêche et horticulture, les Matsi-guenga doivent composer depuis plusieurs décennies avec les donnes de la « modernité ». Cette exposition, présentée du lundi 1er au vendredi 19 décembre 2008, à la MJC l’Ostau de Clapiers, a amené le public à découvrir les Matsiguenga avec: - une première partie ethnologique qui présentait divers objets, photos et textes sur leur vie quotidienne, et, - une seconde partie artistique qui montrait une quarantaine de peintures et gravures réalisées par 14 artistes de "culture occidentale" portant un regard croisé sur les peuples natifs d'Amazo-nie, ou s'inspirant de leurs récits cosmogoniques. Les élèves des écoles maternelles et primaires de Clapiers ont été nombreux à venir décou-vrir cette exposition au cours de visites guidées. Dans le cadre de cette exposition, deux conférences ont été présentées : - « Les Matsiguenga du Manu », par Fany Puygrenier Vargas, ethnologue, - « L’Amazonie : Diversité naturelle et culturelle », par Anne Gély, ethnobotaniste. Pendant ces événements, plus de 600 personnes ont fait connaissance avec les Peuples d’A-mazonie et ont pris conscience des menaces pesant actuellement sur ces populations et de l’im-portance de garantir leur survie en respectant leurs cultures et leur environnement.

Enjeux & projets

Enjeux pris en compte par l’Association CAOBA qui a choisi de s’installer à Clapiers .

CAOBA est aidée par la municipalité clapiéroise qui doit être ici remerciée à nouveau de son soutien.

Son objet humanitaire d’aide au développement durable des populations indiennes d’Amazonie concerne à plusieurs titres nos concitoyens: - en présentant les enjeux pour la planète de la nécessaire protection de la forêt amazonienne; - en se faisant l’interprète des savoirs ancestraux des Indiens qui y vivent sans la détruire; - en permettant d’apporter à ces indiens une aide sanitaire: qui leur permette de lutter contre les maladies infectieuses responsables de mortalité infantile, en leur procurant en liaison avec « Pharmacie humanitaire internationale 34 » des anti-infectieux et des anti-diarrhéiques; et qui participe à la prévention des endémies parasitaires en fournissant des moustiquaires à chaque famille; - en participant à l’élaboration, avec les institutions en charge de l’alphabétisation et de l’instruc-tion des indiens, de formations qui respectent leur culture; - en faisant connaître les bases de leur patrimoine culturel, de leurs savoirs et pratiques, ainsi que de leurs mythes fondateurs. Projets et recherches de financements : A ce jour, différents projets ont été engagés sans avoir pu trouver les moyens financiers indispensables à leur mise en œuvre; au delà des actions ponctuelles réalisées depuis 2007 telles la fourniture de médicaments et de moustiquaires.

Cristian Vargas et Fany Puygrenier Vargas ont eu l’opportunité d’acquérir à titre personnel un terrain dans la Réserve de la Biosphère du Manu, au confluent du Madre de dios et du Serjali, proche du village de Itahuania. Ils ont décidé de mettre gracieusement à la disposition de Caoba une dizaine d’hectares afin d’y créer un jardin ethnobotanique. (Ce projet sera présenté dans le prochain bulletin d’information).

Page 4: Caoba Pérou

C

AO

BA

, Bulletin d’inform

ation n°03, Année 2009, M

ontpellier

Pour ceux qui n’auraient pas encore adhéré à Caoba et souhaiteraient le faire:

Bulletin d’adhésion Caoba 2010 � Je participe au développement durable de l’Amazonie péruvienne:

� Je deviens:

Nom :

Adresse :

Téléphone :

E-mail :

Prénom :

Membre actif plein tarif 15 €

Membre bienfaiteur 100 €

Membre actif demi-tarif 7,50 € (étudiants, chômeurs)

� Je fais un don de : …………… €

Merci de nous retourner ce bulletin avec votre règlement par chèque à l’ordre de Caoba à l’adresse suivante:

Association Caoba - 17 rue de Vendargues - 34 830 Clapiers

Association Caoba 17 rue de Vendargues - 34 830 Clapiers Tél. : 04 67 59 17 02 E-mail : [email protected]

Et pour plus d’informations, n’oubliez pas de consulter notre site web:

www.caobaperou.org

Etat des comptes de l’association Caoba

2007 2008 2009 (prévisions) Commentaires

RECETTES

Adhésions 210 615 400

Dons 255 187

Subventions 200 300 Mairie de Clapiers

Prestations : - sur projets : - produits :

60

1920(1)

10300(2)

1920(1)

10300(2)

235

AO (1) et (2) Projet de reforestation

non obtenus Produits Expo MJC,..

DEPENSES

Fonctionnement 188 202 117 Création Site Web, Edition: poster, photos

Dotations santé aux Indiens

190 220 (3)

900 (4)

en cours d’achemine-ment et de distribution

Frais exposition MJC Clapiers

265

RESULTAT report à nouveau

82 495 381

(1) Appel d’Offre Fondation Paul K.Feyerabent : phase pilote du projet d’une durée de 2 ans (budget: 99 500 USD) (2) Appel d’Offre Fondation « Ensemble » : projet « Replantons la forêt » sur 8 ans (budget: 550 000 Euros) Pour ces projets CAOBA aurait obtenu 15 % pour frais de gestion (3) Médicaments anti-infectieux, anti-diarrhéiques, répulsifs avec l’aide de pharmaciens sans frontières (4) Moustiquaires : dans l’attente de pouvoir assurer la distribution localement à chaque famille