cannes soleil mai 2012

CONCUBINE APPARATUSBELLISARE

NAQUAE SULSCARE CAESARSATIS LIBARE

FRAGILISQUADRUPEILPERSPICARURES DIV

MATRIMONAQUAE SULS

CCAESARSATIS LIB!

QUADRU MIONAREIPLANE PRETOSIUS

ORATORI IOCARI CARE CAESARSATIS LIBARE

www.cannes.comN° 119 - Mai 2012

FESTIVAL DE CANNESLES BONS PLANS POUR LESCANNOIS

CŒUR DE RANGUIN

UN QUARTIER « HYPER »

DYNAMISÉ

Ciné quartier

Moteur. Action. Le 3 avril dernier, les projecteurs

délaissaient la Croisette pour éclairer pleins feux la

pointe de Bocca nord. Ranguin, la star du jour, n’avait

jamais autant brillé.

Il faut dire que côté production, on a mis le paquet :

un centre commercial flambant neuf est sorti de terre,

rejoignant ainsi les très esthétiques aménagements

déjà réalisés par la Ville. Le tout formant un décor

particulièrement réussi, digne des plus beaux

centres-villes.

Balayés les clichés noircis d’hier. Effacées les images

diffusées au ralenti pendant des décennies.

Aujourd’hui, Ranguin tourne… une page nouvelle,

écrit un scénario inédit, aussi moderne et dynamique

que l’ensemble architectural qui le caractérise

désormais.

Ce premier rôle, ce sont les Ranguinois qui en

bénéficient d’abord, mais aussi tous les Cannois, et

plus largement les habitants des communes

environnantes. Tous tiennent le haut de l’affiche avec

une satisfaction unanimement exprimée, comme en

témoignent les réactions enthousiastes le jour de

l’ouverture du centre.

En attendant la suite annoncée de cette très belle

réalisation, avec, au générique, la poursuite des

aménagements publics programmés par la municipalité

dans le secteur, le quartier savoure ce nouveau

vedettariat bien mérité.

Parce qu’aujourd’hui, la qualité de vie à Ranguin,

c’est pas du cinéma !

Édito

La rédaction

Culture - Le Raimu :la nouvelle séance . . . . . . . . P. 30Cannois du mois - Élodie Augeret Julie Magneville : pas dedeux vers les étoiles . . . . . . P. 32Rencontre - Johann Chertier :le maquillage du quotidienà la célébrité . . . . . . . P. 34Regards - Conservatoire deCannes : la belle partitionchinoise . . . . . . . . . . . . . P. 36Développement durable -Recyclage des sapins de Noël :du salon aux écuries . . . . P. 38Histoire - Ernest Traiteur :tranches… de vie[s] . . . . . P. 40Vu à Cannes . . . . . . . . . . . . . P. 42People . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 46Recette - Horoscope . . . . . . P. 48Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 49Carnet . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 50

Cannes actualités . . . . . . . . . . P. 4Quartiers - Ça se passe prèsde chez vous . . . . . . . . . . . . . . P. 8Quartiers - Les permanences desélus de la Ville de Cannes . . P. 12Rendez-vous -Performance d’acteur- I LOL Kev Adams . . . . . . . . P. 14- François-Xavier Demaison :président… d’un jour . . . . . P. 16- Tous crazy de ClaudiaTagbo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 18- Tistics : rires et chansons .. P. 19Événement - Le Festival : lesCannois l’aiment show . . . . P. 20Cadre de vie - Cœur deRanguin : un quartier « hyper »dynamisé . . . . . . . . . . . . P. 22Environnement - Nouveau tri « toutplastique » : triez pratique ! . P. 26Culture - Entr’2 Marchessurfe sur le succèsd’Intouchables ! . . . . . . . . . P. 28

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deuxième partie, la compagnie Horizons croisés nous fera décou-vrir Décubé, l’histoire de cubes enbois, de quelques massues et dedeux acteurs. Leur rencontre sur leplateau est à l’image des rencon-tres de la vie : ils se croisent, ils secherchent, se suivent, s’affrontentet finalement, ils se trouvent.Rens. 04 97 06 44 90

CIRQUE En piste ! Le 4 mai à 20 h 30 au théâtre de la Licorne, Piste d’Azur présenteraen première partie toutes les disci-plines circassiennes comme la jonglerie, les équilibres sur objet,les acrobaties, l’histoire du cirque,etc. Tout un art que les élèves de lapromotion 2011-2013 explorerontlors de cette soirée cirque. Puis en

Cannes actualités

CULTURE8e Nuit européenne des musées Cette année, la Nuit européenne des musées aura lieu le 19 mai. Le muséede la Castre ouvrira donc ses portes gratuitement de 18 heures à minuit àtous les curieux et friands de culture. Une programmation cinéma a été spé-cialement choisie pour l’événement à découvrir sur le site internet de la Villewww.cannes.com. Créée en 2005 à l’initiative du ministère de la Culture etde la Communication français, la Nuit européenne des musées est placéesous le triple patronage de l’UNESCO, du Conseil de l’Europe et de l’ICOM(International Council of Museums.) Rens. www.nuitdesmusees.culture.fr

ÉVÉNEMENT 50e anniversairedu retour en métropole des rapatriés d’Algérie : Appel à témoignages ! Pour commémorer le 50e

anniversaire du retour en métropole des rapatriés d’Algérie la Ville de Cannes, en partenariat avec la Maisondes rapatriés, organise une exposition virtuelle sur son siteinternet www.cannes.com. Les Cannois rapatriés d’Algériesouhaitant apporter un témoignage (photos, lettres,documents, films, objets…)susceptible d’être présentédans le cadre de cette exposition sont invités àcontacter le Département communication de la Ville par téléphone au 04 97 06 45 67 ou par mail à l’adresse suivante :[email protected] présentation en ligne précédera les manifestations prévues à Cannes le 30 juin,avec la diffusion du film La Valise ou le cercueil et le 8 juillet à 11 h, avec la cérémonie officielle organiséeau monument aux morts de Cannes. Cannes Soleil reviendra sur l’ensemble desévénements commémoratifsdans son numéro de juin.

ANIMATION Vide-grenier L’Association de défensedes usagers du port du MoureRouge organise un vide-grenierle 6 mai de 8 à 18 heures auport du Moure Rouge. Si des intempéries viennent perturber l’événement, il sera reporté au 13 mai.Rens. 06 31 67 69 73

artistique toute l’année sur rendez-vous les mercredis et samedis ycompris pendant les vacances sco-laires. Le musée de la Castre offreégalement de belles journées. Legroupe est accueilli de 10 h à 13 het est guidé dans les salles, il suivraensuite une séance de dessin, demodelage ou de collage proposée

par l’animatrice. Des moments mémorables entre copains en perspective. Retrouvez également,dans le cadre d’activités de loisirspériodiques, les « ateliers des musées » au musée de la Castreet les « ateliers des petits amis dela mer » au musée de la Mer. Rens. 04 93 38 55 26

Les musées de Cannes proposentaux enfants de 7 à 13 ans de célébrer leur anniversaire dans lecadre d’animations originales et ludiques (quinze enfants maximumavec un adulte référent). Au programme, au musée de la Mer :visite encadrée autour de thèmesdivers et un atelier de pratique

En mai, la médiathèque Noailles vous donne rendez-vous le 4 à 18 h 30 avec Jazz groove quartet et sonrépertoire jazz dansant et groovy des années 50 et60. Une soirée furieusement sixties à ne pas man-quer. Puis le 5 mai à 18 heures, le DJ cannois Super

Nacho seraaux platinesavec un sonhip-hop elec-tro qui mettratout le monded’accord sur la piste de danse. Rens. 04 97 06 44 83

ANIMATIONSRelaxez-vous aux AfterWorks

TRAVAUX GARE SNCF La dépose-minute désormais sur la voie rapide Dans le cadre des travaux en cours de recons-truction de la gare SNCF de Cannes centre, fu-ture plate-forme regroupant plusieurs modesde transport, la zone de dépose-minute face àla rue Jean-Jaurès ne sera plus accessible. À

compter du 9 mai, les nouveaux accès dépose-minute se feront ainsi par la couverture de la voieferrée, au-dessus de la gare, dans les deux sens.Pour tout renseignement, ou toute remarqueà formuler : [email protected].

ENQUÊTEDonnez votre avis sur le séisme du 25 mars La direction sécurité prévention de la Ville deCannes invite les Cannois à participer à une en-quête macrosismique lancée par le Bureau centralsismologique français (BCSF) de Strasbourg suiteà l’événement sismique du 25 mars 2012. Un des

objectifs est notamment de porter à la connais-sance de l’État les effets produits par le séismedans le cadre de la procédure d’indemnisation decatastrophes naturelles. Rendez-vous donc surhttp://www.franceseisme.fr pour donner votre avis.

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ANIMATIONSViens fêter ton anniversaire aux musées

CANNES EXPRESS● Développement personnel - L’Association Mieux être et réussir propose trois conférences, le 5 maià 14 h à la Maison des associations, le 9 mai à 18 h au 5 rue d’Oran et le 31 mai à 18 h au 4 avenue Saint-Jean sur différentes thématiques. Rens. 06 12 97 69 24 ● Atelier photo - Leila Dandaleix Bouhaddianime un atelier de découverte de l'univers photographique pour les 6/12 ans le 30 mai à 15 heures à laFnac de Cannes. Rens. 0 825 020 020 ●Conférence - Le 31 mai, l’association Solidarité Homéopathieorganise une présentation sur le thème Pinocchio est vivant au 5 rue d’Oran, salle 1, à 19 h 30.

MUSIQUE La musique selon la MJC PicaudLa MJC Picaud accueillera l’Espritdu clan, In other climes et Convul-sion le 5 mai à 21 heures pourune soirée métal, hard rock. Puis le 9 mai à 20 h 30, un ciné-concert avec Dead of night accompagné par 7 weeks proposeraune alternative aux ciné-concerts de films muets en noir etblanc. Enfin, les Rencontres chantantes clôtureront le 11 mai à13 h 30 et le 12 à 11 heures et 15 h 30. Trois spectacles de chantqui mettent en scène un partage singulier avec des personnesen situation de handicap. Rens. 04 93 06 29 90

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La journée de l’Europe, célébrée tous les ans le 9 mai, aurapour thème Cannes : l’Europe au cœur. À Cannes, le ras-semblement se tiendra de 11 h 30 à 17 h 30 sur le parvisdu Palais des festivals et des congrès avec des stands d’in-formations sur L’Europe et l’eau, la projection de films et dela documentation de la Commission européenne. Un défilé

des costumes traditionnels accompagné des vingt-septdrapeaux de l’Union européenne aura lieu à 14 heures. Puis,les Jeunes voix de Cannes, les jeunes guitaristes de la MJCFerme Giaume et les élèves violonistes de Venci Choykovainterpréteront l’hymne européen. Sans oublier la chorale O Absolue et l’orchestre CIEM qui se chargeront de l’anima-tion musicale sous la direction de Patrick Moscovitz. Rens. 06 65 38 05 29 - 04 93 43 37 90

MUSIQUE Grand prix Claude KahnLe comité du Grand prix ClaudeKahn organise en partenariat avecla Ville de Cannes, le 43e concoursnational de piano Claude Kahn àl’espace Miramar les 2 et 3 juinqui nous fera découvrir les grandspianistes de demain. Les épreuvespubliques se tiendront le 2 juin à 14 heures et le gala de clôturePalmarès le 3 juin à 16 heures.Rens. 07 70 70 59 89

Le théâtre Alexandre III accueille pour deux jours les Rencontres des classes de théâtre d’Alain Terrat et Audrey Creps du Conservatoire de musique et théâtrede Cannes (CRD) le 25 mai à 20 h 30 et le 26 mai à 20 heures. Au programme de ce Made in Cannes junior :

un échantillon des meil-leures réalisations del’année scolaire, de lapoésie, du théâtre, de laperformance et des surprises… Rens. 04 97 06 44 90

RASSEMBLEMENT6e journée de l’Europe à Cannes

RENDEZ-VOUS Les artistes de Bocc’arts exposentVenez découvrir les peintures, aquarelles etsculptures d’artistes cannois les samedis, di-manches et jours fériés de mai, juin, septembre

et octobre. Ils exposeront leurs plus belles œu-vres à la Roseraie de la Pointe Croisette de 9à 18 heures. Rens. 06 13 42 10 51

Chaque année, l’opération Immeu-bles en fêtes - Fête des voisins ras-semble 6,5 millions de personnes enFrance. Cette année, elle aura lieu le1er juin. Partenaire de l’opération pourla 5e année consécutive, avec plus decinquante lieux organisateurs en 2011,la Ville de Cannes reconduit son sou-tien actif à ces initiatives qui contri-buent à une plus grande convivialitéau sein de tous les quartiers et sera

à nouveau présente à vos côtés. Afinde vous aider dans la préparationde cet évènement, des kits (ballons,affiches, flyers, cartons d’invitation,tee-shirts…) seront mis à la disposi-tion de tous ceux qui désirent y par-ticiper. La distribution des kits sedéroulera entre le 21 et le 31 mai.Pour cela, contactez le 04 97 06 49 24ou le 04 97 06 45 88 pour vous ins-crire avant le 18 mai 2012 à midi.

Cannes Soleil n° 119 > mai 2012 - 5

ANIMATIONSFête des voisins

THÉÂTRELes rencontres des classes de théâtre

projetés en présence de réalisateurs et de comédiens « made in Cannes ». Rens. 04 97 06 44 90

Le 10 mai à 20 h 30 à l’espaceMiramar, Made in Cannes etCannes-Cinéma proposent unesoirée de courts-métrages,

Cannes actualités

DÉVELOPPEMENT DURABLEL’hôtel Gray d’Albion récompensé L’hôtel Gray d’Albion a reçu le 3 avril dernier le trophée RSE 06. Depuis plusieurs années, l'hôtels'est engagé dans une démarche volontariste et certifiée en matière de qualité ISO 9001, envi-ronnementale ISO 14001 et sécurité, pour améliorer la qualité de ses prestations de façon du-rable. Réunissant de nombreux experts de la vie économique locale, le jury a souligné l’approchepragmatique de l’établissement Lucien Barrière Cannes, citant plusieurs de ses initiatives en faveurd’un développement durable : l’intégration de ruches sur le toit de l’hôtel, la promotion d’artistesécodesigner réalisant des œuvres entièrement fabriquées avec des matériaux recyclés, laconception d’une chambre verte, plus écologique, ou encore des aménagements innovants telsqu’une baie double-vitrage avec pont thermique intégré ou l’éclairage naturel de la salle de bain.

Les Ouvreurs présentent la 4e édition des Rencontres cinématographiques In&Out, le Festival du film gay etlesbien de Nice, très « Gender trouble » cette année.Pour la première fois, le festival proposera une journéespéciale Hors les murs au cinéma Les Arcades deCannes, le samedi 5 mai. Au programme, à 19 heures :The Ballad of Genesis and Lady Jaye de Marie Losier,Teddy Award 2011 du meilleur documentaire au Festival de Berlin, et à 21 heures Week-End de Andrew

Haigh, romance homosexuelleflamboyante aux accents univer-sels. Un cocktail sera offert auxspectateurs entre les deuxséances et la soirée se poursui-vra après 23 heures au Night.Une manifestation organisée enpartenariat avec Cannes Cinéma,l’Association gay du bassin cannois (AGBC) et la Ville de Cannes. Retrouvez le programme sur www.inoutfestival2012.com

CINÉMAIn&Out en visite à Cannes

BASKET Les poussins montent au filet

CINÉMA Soirées courts-métrages

La Ligue Côte d’Azur de basket-ball organise en col-laboration avec Cannes basket olympique la finalerégionale des poussins et poussines en lice pour lacoupe de la Côte d’Azur au palais des Victoires le12 mai prochain. Les premiers matchs se déroule-

ront à partir de 9 heures pour les demi-finales et15 h 30 pour les finales. Un groupe de dunkers ani-mera la journée avec entre autres des animationsà 15 heures et 17 h 30 juste avant la rencontre dehaut niveau à 18 heures qui opposera les équipesprofessionnelles de l’Olympique d’Antibes et deHyères Toulon Var basket. Rens. 04 93 47 46 86


CONSERVATOIRELe Big Band jazz fête ses 30 ans !Cette année le BigBand de jazz, dirigépar Patrick Michel,du Conservatoire demusique et théâtre

de Cannes (CRD) souffle ses trente bougies ! Pourcet anniversaire exceptionnel, le Big Band parta-gera la scène avec divers invités de grande qualitéartistique le 28 mai à 18 heures au théâtre de laLicorne. Après une première partie consacréeaux élèves de la classe de jazz et au chœur jazz deFlorence Daly, d’anciens élèves chanteurs, instru-

mentistes, compositeurs, enseignants devenus pro-fessionnels feront de la deuxième partie de ce concertanniversaire un moment d’exception. De nombreuxconcerts ont marqué l’histoire du Big Band commeceux produits devant M. Landowsky du ministère dela Culture ou celui joué devant l'ambassadeur duJapon en France. La réalisation musicale de la comé-die musicale Swingy et Melody, composée par PatrickMichel, fait également partie des événements inou-bliables, tout comme la participation en 2009 du BigBand à Cannes fête Henri Salvador, manifestationorganisée par la Ville. Rens. 04 97 06 49 10

ATELIERL'iconographie pour tousL’atelier Saint-Anges, situé rue Saint-Vincent-de-Paul àcôté du marché de La Bocca, rouvre ses portes. Les coursd'iconographie sont dispensés tous les vendredis après-

midi de 13 h 30 à 17 h 30 (juillet/août inclus) y comprispour les débutants. Le professeur Oscar Brask est un iconographe confirmé depuis plus de vingt ans. Le maté-riel est fourni pour les trois heures de cours sauf pour deuxpinceaux personnels à apporter. Rens. 06 15 62 07 95

MUSIQUENos histoires d’A Retrouvez, le temps d’un medley, les plus belles chansonsd’amour qui ont marqué notrevie avec Nos histoires d’Ale 12 mai au théâtre de la Licorne. Ce spectacle retrace,en quatorze tableaux, les différentes étapes d’une histoire d’amour, de la rencontre au mariage en passant par les règlements decompte et les remises enquestion. Venez découvrir etparticiper à ce grand momentd’émotion, interprété par cinqcomédiens-chanteurs !Rens. 06 81 40 10 99

EXPOSITION Le 7e art fait son festival Du 1er mai au 10 juin, le PalmBeach de Cannes accueillel’exposition 7e art et mettra à l’honneur les artistes Grégory Berben et Nathline.Pour la 2e année, ils reviennentà Cannes pour présenter leursœuvres et mettront en lumière, période festivalièreoblige, les symboles et lesicones du cinéma.Rens. 04 97 06 36 90

CANNES EXPRESS● Astronomie - La Société d’astronomie de Cannes donne une conférence le 9 mai à 17 h 30 à la salle Stanislassur Astronome et satellites. Rens. 04 93 63 40 64 ● Love etc. - L’association Recto Verso présente la pièce Lovequintet à 20 h 30 le 12 mai, ainsi qu’un atelier de théâtre, humour dès 15 h le 13 mai à la salle des Mutilés ●Hombre ! - L’association Coup de main propose une soirée folklorique mexicaine au 5 rue d’Oran, salle 1 le18 mai, à 20 h. Le groupe Jovenes +24 présentera un spectacle traditionnel mexicain. Rens. 06 88 76 89 51

EXPOSITION L’Orient de BelliniL’association des Amis de la chapelle Bellini organise, commechaque année, une exposition. Elle se tiendra du 15 mai à lafin juin sur le thème l’Orient de Bellini. Les œuvres exposéessont des aquarelles inédites réalisées en Inde et dans lesroyaumes de l’Himalaya. Pour compléter l’exposition, desgouaches représentant des maquettes de chars de bataillesde fleurs, sur le thème de l’Asie de la collection des archivesde la chapelle, seront présentées. Rens. 04 93 38 61 80

L’Association moulin Forville – musée Victor Tuby exposera les 5 et 6 mai de 15 à 18 heures des aquarelles d’Emmanuel Bellini, artiste cannois, surles danses de l’Académie provençale de Cannes.

Elle présentera également les 2 et 3 juin de 10 à 18 heures une exposition des associations philatéliques du bassin cannois. Rens. 06 63 14 01 68 / 04 93 68 17 45

MUSIQUE Le Cercle musicalde Cannes présente… Marc Cervera interprétera desœuvres de Mozart, Beethoven,Chopin et Rachmaninov lorsd’un récital organisé le 6 mai à11 heures au Majestic-Barrièrepar le Cercle musical deCannes. Rens. 04 93 64 84 18

TRADITIONS Le moulin Forville expose

L’Institut national de la statistique et des étudeséconomiques (INSEE) réalise, du 7 mai au 30 juinune enquête sur les ressources et les conditionsde vie. Elle s’inscrit dans un dispositif statistique européen et porte sur les ressources et lescharges des ménages, les conditions de logement

ainsi que sur la formation, l’emploi et la santé des individus. Dans notre commune, quelques ménages seront sollicités. Ils recevront une lettreindiquant l’objet de l’enquête et le nom de l’enquêteur de l’INSEE chargé de les interroger. Rens. www.insee.fr

STATISTIQUES Enquête sur les ressources et les conditions de vie 2012

En mai, les archives municipales proposent les ateliers Les Archives en ligne, une découverte desarchives numériques dès 14 heures à l’espace Calmette. Les initiés pourront ainsi découvrir les

Archives locales du festival du film le 9 mai. Lesplus confirmés travailleront, quant à eux, sur Le Festival de Cannes en ligne le 30 mai. Rens. 04 89 82 20 70

HISTOIRE Vision historique du Festival de Cannes

MUSIQUEÉcoliers en scèneLe Conservatoire de musique et théâtre de Cannes(CRD) présente les 29 et 31 mai Écoliers en scène

à 18 h 30 et 20 h 30 au théâtre de la Licorne. Inter-prétés par les élèves du conservatoire, ces deuxconcerts donnent un aperçu de leur travail aussiintense que professionnel. Rens. 04 97 06 49 10

MUSIQUESoirée hommage au JaponL’association cannoise Expressions XX et I organiseun concert le mardi 29 mai à 20 heures à l’audito-rium des Arlucs sur le thème Hommage au Japon.Il sera interprété par Cécile Bontron-Mauduire(harpe), Florent Bontron (flûte), Elsa Cassac (piano),Caroline Debonne (flûte), Vanessa Leteuré (alto) etPatrick Nebbula (piano) et présenté par MarybelDessagnes, compositeur et présidente de l’asso-ciation. Les artistes interpréteront des œuvresde compositeurs japonais comme Takemitsu, Taïra,

ou Tanada, mais ausside compositeurs fran-çais ayant intégré lesinfluences asiatiquesdans leur musique(Debussy, Messiaen).Après le drame de Fukushima, les membresd'Expressions XX et I ont choisi de montrer lerayonnement artistique de ce pays touché en pleincœur, et les musiques des XXe et XXIe siècles,continuant ainsi à tisser des liens fraternels entrenos deux peuples. Rens. 06 12 03 62 46

VOUS INFORMEMaison des associations :• Le 15 mai, l’association Clind’énergie organise une confé-rence, salle 1901 à 19 h 30 surL’argent est une énergie, comment en bénéficier ?• Le 29 mai, l’association le Rendez-vous Astrologique organise uneconférence, salle 1901 à 19 h surL’aube du cinquième monde.• Tous les mardis, des perma-nences conseil gratuites sont organisées de 14 h à 17 h avecun conseiller juridique et compta-ble uniquement sur rendez-vousau 04 93 99 44 54.• Les 1rs mardis de chaque mois,des ateliers collectifs sur le projetassociatif, financements publicset privés, subventions sont propo-sés à 9 h et 14 h uniquement surrendez-vous au 04 93 99 44 54.

5 rue d’Oran :• Du 16 au 27 mai, le service Associations + en partenariatavec l’association Oroléis de Pariset la DDCS organise dans le cadredu Festival de Cannes de nom-breuses activités autour du cinéma. Programme surhttp://cannes.com

Viva associations 2012 :• Viva Associations, le salon desassociations cannoises, aura lieusamedi 6 et dimanche 7 octobreprochains. Vous pouvez d’ores et déjà remplir le formulaire d’ins-cription qui représente une de-mande officielle pour participer àViva Associations 2012 avant le30 juin 2012. Vous pouvez retourner par fax, courrier ou mail,la fiche d’inscription. Rens. 04 93 99 44 54. Fax : 04 93 68 14 73. [email protected]

Rens. Associations +Maison des associations9 rue Louis Braille - CannesTél. 04 93 99 44 [email protected] du lundi au vendredi, de8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30à 18 heures.


BOCCA-SUD1 / Rue de la Verrerie : tout pour l’étéCathy Levy vient de rouvrir fin mars,rue de la Verrerie, pour les six pro-chains mois sa boutique tout entièredédiée aux produits d’été : maillotsde bain, T-shirts, tongs, serviettes,cartes postales, etc., tout ce qui com-pose la valise idéale du parfait vacan-cier. « Une très grande part de maclientèle vient des nombreuses rési-dences hôtelières situées tout autourdu commerce. Et la proximité immé-diate avec la plage renforce notreattractivité. Mais j’ai également unetrès large clientèle boccassienne. »Aujourd’hui, le magasin qui disposed’un large espace ajoute un nouvelaspect avec pour la première fois unrayon chaussures, dans un premiertemps réservé aux dames. « J’ai dé-cidé de ne plus me cantonner auxsandalettes de plage mais d’ouvrirun rayon incluant toutes les sortes dechaussure sans exclusive. Je débuteavec les chaussures femmes, maissi le test est bon, ce que je crois vul’accueil qui lui est réservé, je l’éten-drai aux hommes et aux enfants. »Un changement d’importance qui en

appellera un autre : « Si le rayon prendl’importance que j’espère, dans cecas, la boutique restera désormaisouverte toute l’année. » Et l’été sedéclinera alors en quatre saisons.

LE SUQUET2 / Rue Saint-Dizier : des sushis au plaisir des sensKaren Losio et Gilbert Doré viennentd’ouvrir, au 6 rue Saint-Dizier, quasi-ment sur la place du même nom, leCarré des sens, un restaurant spécia-lisé dans les sushis et plus largementdans la cuisine japonaise à traversde nombreux plats traditionnels. Unecuisine à laquelle était déjà dédié leurprécédent établissement l’Olivierdu Suquet, où ils étaient en gérance.« L’opportunité s’est présentée de re-prendre un restaurant fermé et depouvoir créer un lieu moderne etconforme à nos souhaits, dans unquartier que nous connaissons bienet où nous avons déjà une clientèlefidèle » précise Karen. Gilbert est unspécialiste du sushi qu’il confectionneici lui-même tout en étant conseillerpour de nombreux établissements

dans ce domaine. « Je ne fais lessushis qu’à la commande, aucunn’est préparé à l’avance. Même undélai de livraison est nuisible à laqualité, notamment à celle du riz. »Karen propose désormais un brunchjaponais servi le dimanche, avec thé,poisson et sushis à volonté. Un Carréqui tourne rond…

CENTRE-VILLE3 / Rue d’Antibes : Chevignon enfin !Encore manquante jusqu’alors parmiles plus célèbres marques de vête-ments ayant leur propre boutique dansnos rues, Chevignon vient d’ouvrir au23 rue d’Antibes, en lieu et place deKenzo. Un choix stratégique pour lamarque, comme le confirme LucSapet, directeur régional de la sociétépour Rhône-Alpes et PACA : « Noussommes déjà installés à Saint-Tropezet Nice, mais Cannes était pour nousune évidence, une ville où nous nepouvions nous contenter d’être ven-dus dans différents magasins sansavoir un lieu à nous. Et à Cannes,nous voulions évidemment être dansla rue d’Antibes, une artère presti-

de chez vous

Ça sepasse près

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Quartiers


InterquartiersRUE HOCHE : TROISJOURS D’ANIMATIONCOMMERCIALE Les 5, 6 et 7 avril se sont déroulés rue Hoche trois joursd’animation commerciale misen place par l’associationAppr’Hoche, auxquels ont participé une quarantaine decommerçants et restaurateurs.La manifestation, axée cetteannée plus particulièrement surles remises et promotions danschaque commerce, a connu unbeau succès, un succès queMme Augias, propriétaire de l’hôtel Blue Riva et coprésidente de l’associationvoudrait encore développer : « Je souhaite que le maximumde commerçants de notre ruenous rejoigne en septembre àl’occasion de notre prochainemanifestation. Nous devons développer encore plus les animations de rue qui sont trèsattractives pour la clientèle etles promeneurs et les incitent àrevenir ensuite régulièrement. »Autre sujet de satisfaction pour la coprésidente de l’association : le partenariatavec Cannes Shopping Festivalqui se déroulait en mêmetemps : « Cette manifestationest une vraie réussite quiamène énormément de mondeà Cannes. C’est important quetous les commerçants de notrerue se mobilisent pour profiterau mieux de cette opportunité. »Prochain rendez-vous pour larue Hoche : la commémorationdu 24 août avec différentes initiatives sur lesquelles nous reviendrons dans notrenuméro d’été.

gieuse qui accueille déjà de trèsnombreuses grandes marques. » Laboutique, très chaleureusement dé-corée, est tenue par une équipe jeuneet souriante : Audrey, Zoé et Serguei,tous les trois cannois. C’est actuelle-ment la collection printemps-été pourhomme et femme qui a été mise enplace. « Ensuite, annonce Luc Sapet,Chevignon va remettre à l’honneursa célèbre doudoune, produit emblé-matique de la marque. » Un futur suc-cès à l’évidence pour cette marquequi sait coller depuis longtemps à l’airdu temps.

4 / Rue du 24-Août : la Meissounière, un restaurant (vraiment) familial« La Meissounière, c’est une sorte defigue, mais c’est aussi et surtout le nomde la maison de mes grands-parents »,explique Claire Gouny, dont le grand-père Jacques Dozol est un ancienconseiller général et adjoint de la Villede Cannes, très apprécié des Cannois.La jeune femme a ainsi nommé un res-taurant qu’elle vient d’ouvrir au 15 ruedu 24-Août à l’ancien emplacement duNew Monaco. Le restaurant qui n’a pasque le nom de familial mais aussi la cui-sine, simple, légère et inventive et le

décor entièrement rénové, aussi ac-cueillant que la maîtresse des lieux.« Ouvrir ce restaurant, c’est pour moi laréalisation d’un rêve », confesse Claire.Brillante dans ses études, diplôméed’une prestigieuse école de commerce,c’est aujourd’hui que Claire suit sa véri-table voie qui lui permet de faire vivresa passion de toujours : la cuisine. Elleréalise elle-même tous les plats propo-sés à la carte (tous les desserts sontégalement faits maison), toujours ex-clusivement à base de produits frais,dans une cuisine ouverte sur la salle etdont tous les éléments brillent commeun sou neuf. Goûter une Meissounière,c’est l’adopter…

5 / Rue Hoche : Da Laura fête ses vingt ans Le restaurant Da Laura, à l’angle desrues Hoche et du 24-Août, bienconnu des Cannois, des touristes etdes congressistes pour sa cuisine ita-lienne authentique, a fêté le mois der-nier ses vingt ans d’existence lorsd’une soirée anniversaire très réussiequi a réuni plus de six cents personnes.Amis, clients, fournisseurs avaientété conviés à La Festa Da Laura, àl’occasion de laquelle le restaurantavait été transformé en… place d’unvillage piémontais. Au programme :

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Prado-République AVENUE DE VALLAURIS : POUR PLUS DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE De très nombreux riverains de l’avenue de Vallauris l’avaient réclamé,c’est aujourd’hui acté : cette année, une première tranche de travauxsera réalisée afin de sécuriser l’avenue, considérée comme dange-reuse pour la circulation et les piétons à plusieurs endroits. Si leschoses ont pris du temps, c’est parce que l’avenue de Vallauris estl’une des deux seules voies départe-mentales de Cannes avec l’avenueMichel-Jourdan, comme leconfirme le premier adjointau maire qui a traité ceproblème dans le cadrede son action en faveurde Cannes au sein duconseil général. « Cettevoie très fréquentée, ycompris par les bus detransport public, acci-dentogène en plusieurssecteurs, est l'une desrares voies qui restent decompétence départementalesur notre commune. Sa longueur(trois kilomètres) comme sa situa-tion en font un axe routier majeur de liai-son entre Cannes et Vallauris. Dès 2008, j’avais tenu à la réalisationd'une première tranche de travaux de rénovation et de sécurisation,financée à hauteur de 15 % par le conseil général, sur la portioncomprise entre l'avenue de Saissy et l'avenue Bénéfiat. Il était im-portant d'aller plus loin dans cette démarche et d'engager à ce titreun travail de collaboration avec les équipes départementales afinde procéder à la restructuration des segments les plus sinueux etaccidentogènes… Il m'a semblé important, dans la défense desintérêts du contribuable cannois, que des travaux de remise en étatet d'adaptation de l'avenue soient, préalablement à toute éventuelledécision de ce type, réalisés sous maîtrise d'ouvrage départemen-tale ». Les travaux démarreront à la fin de cette année et consistentnotamment en l'élargissement de l'emprise de la voirie, l'aména-gement d'un trottoir d'une largeur d'environ 1,50 m, la reconstitu-tion de la voirie sur une largeur de 7 m avec des élargissementssupplémentaires dans les virages (cette largeur sera réduite à6,50 m dans le secteur comptant un grand nombre d'accès privés,ceci de façon à réduire la vitesse des usagers et limiter les surfacesexpropriées et la réalisation d'un éclairage public). Le Départementassura de son côté, les opérations d'infrastructure : travauxpréalables, terrassements du mur, rétablissement des accès privés,réfection de la chaussée. La Ville de Cannes assurera, quant àelle, les opérations dites de surface : parement de mur, assainis-sement, éclairage, réseaux divers, réfection des trottoirs, signali-sation. D’autres tranches de travaux suivront.


musique live d’époque avec le groupepiémontais Compania dij musicantd’Alba en costumes typiques, risotto,gnocchis, charcuterie, fromages etvins fins dans une ambiance très cha-leureuse et conviviale. C’est une na-tive de Turin, Laura Merlo, qui a crééle restaurant il y a vingt ans, toutd’abord avec un associé, sous le nomde North Beach Café, avant d’enprendre seule les commandes et decréer le concept du Da Laura. Pourune dolce vita à l’heure du déjeunerou du dîner…

6 / Place Gambetta : Beef House ambiancewesternPatrons de l’ancienne enseigne de laplace Gambetta, le SOF, qui avait déjàcédé une grande part de sa place à unrestaurant spécialisé dans la viande,le Beef House, Laurent Villa et Jean-Christophe Baudin sont allés jusqu’aubout de leur idée, à la fin février, encomplétant le nouveau restaurant parun véritable saloon : « Nous avonsvoulu rester sur le même concept quenotre restaurant voisin mais avec uneambiance pub live-concert supplé-

mentaire. » Décoration tout en bois,ambiance western, fléchettes, tout estfait pour que le client ressente unevraie convivialité tout en écoutant desconcerts live tous les jeudis, vendrediset samedis (plus nombreux encorependant le Festival et les congrès) àbase de jazz, pop, rock sans oublier letraditionnel karaoké. Et en découvrantsur les murs des expos de photoscomme en avril, celles de CélineRodriguez. Le plus important restantbien évidemment la qualité de la cuisineavec des spécialités du monde entier,notamment l’entrecôte d’Argentine oula viande de bœuf de Kobé, venue duJapon et dont la particularité est d’êtreélevé en buvant trois litres de bièrepar jour pour donner du goût ! « Noussommes nous-mêmes amoureux deviande de qualité, nous sélectionnonsles meilleurs fournisseurs. » Bref, entreles clients et la viande du Beef HouseSaloon, c’est l’amour… tendre !

PRADO-RÉPUBLIQUE7 / Rue du Docteur-Calmette : un Saloonbien de chez nous Serge Chauvy, cannois depuis près

de vingt ans, a ouvert à la fin del’année dernière le Saloon, au 11rue du Docteur-Calmette, à l’empla-cement d’un ancien établissementfermé. Cuisinier depuis toujours,Serge, à cinq ans de la retraite, asouhaité ouvrir son propre établis-sement pour « rendre aux clientstout ce que lui a appris, durantles quarante ans que j’ai déjàpassés dans la restauration. » Trèscoquet et convivial dans sa déco-ration, le Saloon propose une carterenouvelée en permanence selonles envies du chef, une cuisine tra-ditionnelle ouverte sur toutes lesrégions françaises à travers leursspécialités, mais aussi sur le mondede manière plus générale. Sergecuisine et son épouse fait le serviceauprès d’une clientèle déjà très fi-dèle, issue du quartier. Quartier queSerge Chauvy apprécie : « C’esttrès agréable et très familial, il y aune vraie douceur de vivre. » Unedouceur de vivre que l’on retrouveen dégustant les plats de Serge, sidifférents mais tous avec une sa-veur commune : l’arôme du travailbien fait.

de chez vous

Ça sepasse près

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Bocca Nord UN PARCOURS DU CŒUR TRÈS APPRÉCIÉ La troisième édition du Parcours du Cœur, organiséepar la Ville de Cannes s’estdéroulée le matin du 23 marsdernier au complexe MauriceChevalier à La Bocca. Cettemanifestation, mise en placepour que chacun connaissemieux le fonctionnement denotre muscle le plus importantet qui a beaucoup intéressé tousles participants, réunissaitplus de quarante élèves deCM2 des écoles La Frayère etGoscinny et une quinzained’adhérents de Cannes BelÂge. Le parcours était à basede jeu et de quizz autour deplusieurs ateliers et thèmes :Les gestes qui sauvent avecla Croix-Rouge française, Cinq fruits et légumes par jouravec la diététicienne de la direction hygiène et santé de la Ville, Trente minutesd’activités physiques par jourou encore O Tabac avec leconcours d’une infirmière.Chaque atelier comprenaitégalement une activité physique : corde à sauter,gymnastique, relais, etc. La fin du parcours a vu chacun des participants recevoir un diplôme de lamain du docteur Giannetti,cardiologue. Et de petits cadeaux remis… le cœur sur la main.

Quartiers


8 / Place du Commandant-Maria : à la chasse aux œufs Le mercredi 4 avril, c’était la fête desenfants place du Commandant-Mariaà l’occasion de Pâques à République,une initiative de l’AMIRÉAN et duFISAC République avec le concoursde la Ville. La journée était composéede plusieurs événements à la plusgrande joie des enfants : ateliers créa-tifs sur le thème du développementdurable (décorations d’œufs pour les-quelles un grand concours était orga-nisé avec remise des prix en find’après-midi, atelier chocolat, fabrica-tion de paniers, etc.), animations derues avec musiciens déguisés enpoule, et surtout la grande chasse auxœufs. Réalisée avec le concours descommerçants du quartier chez quiétaient cachés les précieux chocolats,la course aux œufs opposait plusieurséquipes d’enfants de 6 à 10 ansavec pour récompense aux gagnantsun lapin en chocolat par la chocola-tière Loelia Pissot. Mais afin que per-sonne ne se retrouve… chocolat, letrésor final a été distribué à l’ensem-ble des petits participants. Notonségalement une même chasse auxœufs à succès à Ranguin le 11 avril

incluant un savoureux goûter préparépar l’association Adas.

9 / Avenue du Camp-Long :la Rose des sables, bon comme là-bas ! Au 11 avenue du Camp-Long, l’ancienbar le Sans soucis est devenu, aprèsavoir été entièrement repensé et ré-nové par son nouveau propriétaireRabah Boufenchouche, La Rose dessables. Un restaurant dédié aux diffé-rents couscous et tajines préparés parun vrai spécialiste. Depuis toujoursdans la restauration à Cannes, RabahBoufenchouche a choisi de se mettreà son compte pour proposer sa pro-pre cuisine dans un décor orientaliséet très agréablement décoré, fort detrente-cinq couverts. Le choix du quar-tier n’est en rien le fruit du hasard :« Je suis un enfant de ces rues de-puis très jeune puisque j’ai fait mesétudes à Clémentine, puis à JulesFerry. Je suis très heureux de m’êtreinstallé professionnellement ici, d’au-tant que les débuts de mon restau-rant sont très satisfaisants avec uneclientèle déjà fidèle. » Une clientèleheureuse de goûter à toutes les sa-veurs d’un couscous réalisé avecamour et dans les règles de l’art.

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InterquartiersLE CARNAVAL DE TOUS LES ENFANTS C’est le 16 mars que s’est déroulé, dans une joyeuse ambianceà travers les rues de Cannes, le Carnaval des enfants organisé parla Ville. Plus de 1200 enfants déguisés en multiples personnageset héros de leur imaginaire, ou juste venus s’amuser, ont défilédans le centre-ville, venus de plusieurs écoles cannoises : lesgroupes scolaires Mont-Chevalier et Macé,Eugène Vial, Maurice Alice 1, tandisque les enfants du Riou bénéfi-ciaient de leur propre carnavaldans leur quartier. Arrivéedu défilé : la Pantiero oùles attendait une gi-gantesque bataille deconfettis en musique.Quant aux enfants deLa Frayère, Goscinny,Les Mûriers, Pagnol etBocca Centre, ils se sontégalement regroupés pourun défilé tout aussi colorédans les rues de La Bocca avantde rejoindre la place du Marché, lieud’éclats de rires qui fleuraient bon l’enfance.Et dans tous ces lieux, on peut dire que le bonheur de tous cesenfants n’avait rien de… déguisé.

Dans le cadre de la politique desquartiers de la Ville,retrouvez tous lesmois dans CannesSoleil les lieuxet horaires des permanences tenuespar les élus de lamunicipalité danschacun des dixquartiers cannois.

En mai :BOCCA NORDFrançoise Bruneteaux - 2 mai -Mairie annexe de Ranguin - de14 h 30 à 17 h

Micheline Rollin-Gérard - 2 et15 mai - Mairie annexe de LaBocca - de 10 h à 12 h

Jacques Bottero - 4 mai - HLMl’Aube - de 9 h à 10 h

Geneviève Koubi - 11 mai - Mairieannexe de La Bocca - de 14 h à 16 h

Jean-François Tonner - 15 mai -Mairie annexe de Ranguin - de 17 hà 18 h

René Raullo - 18 mai - Mairieannexe de Ranguin - de 10 h à 12 h

Françoise Bruneteaux - 19 mai -Villa Frayère - de 9 h 30 à 12 h

Jacques Bottero - 25 mai - HLM LaBastide des Jourdans - de 9 h à 10 h

Pascale Vaillant - 29 mai - Mairieannexe de Ranguin - de 15 h 30 à 17 h

BOCCA SUD André Frizzi - 3, 10, 24 et 31 mai -Mairie annexe de La Bocca - de 14 hà 17 h

Gilles Cima - 9 mai - Mairie annexeLa Bocca - de 11 h à 12 h

Yvette Fouga - 26 mai - Biblio-thèque de la Verrerie - de 10 h à11 h 30

CALIFORNIE Max Artuso - 10 mai - Hôtel deville, 3e étage - de 17 h à 18 h 30

Roger Kamoun - 16 mai - ÉcoleHélène Vagliano - de 10 h à 11 h

Julie Benichou - 19 mai - ThéâtreAlexandre III - de 10 h à 12 h

CROIX-DES-GARDES Jean-Pierre Jardry - 3 et 24 mai -Accueil du Riou - de 14 h 30 à 15 h 30

André Mayet - 15 mai - Maisondes rapatriés - de 9 h à 11 h

SUQUET - ÎLES DE LÉRINS Françoise Bruneteaux - 7 mai -Bureau OPH, place des Orangers- de 14 h 30 à 17 h

David Lisnard - 12 mai - ÉcoleMont-Chevalier - de 10 h à 12 h

Françoise Bruneteaux - 23 mai -Bureau OPH, place des Orangers -de 9 h 30 à 12 h

CENTRE-VILLE CROISETTE Évelyne Brun - 12 mai - ClubBel Âge George Noyer - de 9 h 30à 11 h 30

Danièle Benvenuti - 12 mai -Hôtel de ville, 2e étage - de 10 hà 12 h

Pascale Mineur-Pastorelli - 25mai - La Malmaison, 1er étage -de 14 h à 16 h

Catherine Vouillon - 30 mai -École Macé - de 9 h 30 à 11 h 30

POINTE CROISETTE Nadia Moussalem - 2 mai - Es-pace Miramar - de 10 h à 11 h 30

Josiane Attuel - 5 mai - ClubBel Âge Notre-Dame des Pins - de10 h à 12 h

Marie-Christine Repetto-Lemaitre -26 mai - École Croisette - de 9 h 30à 12 h

CARNOTChantal Azemar-Morandini -9 mai - Club Bel Âge Carnot - de17 h à 18 h 30

Claude Morin - 9 mai - Maison deretraite Les Yuccas - de 18 h à 20 h

RIOU - PETIT JUAS - AVENUE DE GRASSE Monique Mabilot-Gras - 24 mai -École Les Broussailles de 17 h 30 à18 h 30

PRADO - RÉPUBLIQUE Odile Gouny-Dozol - 29 mai -Club des boulistes du Camp Long -de 10 h à 11 h

Éric Harson - 31 mai - Logis desjeunes de Provence - de 17 h 30 à19 h 30

Lieux et horaires des permanences sus-ceptibles de modifications ■

Quartiers

quartiersLes permanences des élus de la

Ville de Cannesà travers les

Retrouvez le calendrier des permanences par quartier sur www.cannes.com12 - Cannes Soleil n° 119 > mai 2012


Kev Adams,jeune prodige

du rire

Une bonne dose d’imperti-nence, un zeste de dérision,des textes écrits au couteau… Et beaucoup,beaucoup de rires : le cocktail de Performanced’acteur fait toujours recette, plus rafraîchissantque jamais ! Pour sa trente-troisième édition du 3 au 9juin, le célèbre festivald’humour porté par son directeur, Fabrice Laurent,mise sur les jeunes talents.Et s’implique toujours aussiactivement dans la vie cannoise : interventions auprès des scolaires, soutien à des programma-tions comme Made inCannes ou Ranguin cité du rire… Petit avant-goût savoureux dequelques-uns des ingrédientsparmi les plus savoureux de ce cru 2012.

d’acteurPerformance

ouvrez les van

voir avec ses copines, elles se reconnais-sent, et elles s’éclatent vraiment.

C.S. : Le comédien Serge Hazanavicius,qui a mis en scène votre spectacle,parle de vous comme d’« un gaminavec un sens du plateau, du rythme,de la scène ». Vous êtes très prochedu public…K.A. : Serge est venu me voir avec sa fille,et il a adoré justement ce côté intergé-nérationnel. Il y a peu de spectacles quis’adressent, comme ça, à tous les âges. Ilm’a proposé de travailler ensemble et c’estun beau cadeau. Ce côté proche du public,c’est juste ce que je suis dans la vie. J’aiappris à rebondir sur les réactions, et je lefais de plus en plus naturellement. C’est for-midable de se dire que tous les soirs, ondonne un spectacle différent, avec 15 à 20minutes d’improvisation, qui vont toutchanger ! Le partage avec le public est unesensation exceptionnelle !

C.S. : La musique joue aussi un vrai rôledans vos spectacles. C’est importantpour vous ? K.V. : La musique joue un rôle dans monspectacle car elle joue un rôle dans ma vie.On vit avec elle, ou que l’on soit, elle nousaccompagne. C’était juste une évidencepour moi que de l’intégrer à mes sketches.D’ailleurs mes sketchs musicaux sont parmi

ceux pour lesquels je prendsle plus de plaisir !

C.S. Vous êtes aussi l’undes héros d’une série télé,Soda, dont la deuxièmesaison débute ce mois-cisur W9, et vous êtes la« voix » de l’un des per-sonnages principaux dufilm d’animation Le Loraxqui sortira en juillet. Est-ce que vous n’aimeriezpas interpréter un rôle

sur grand écran… voire sortir du purregistre « jeunesse » ?K.V. : J’adore jouer dans cette série mêmesi je reste un inconditionnel de la scène,de la relation directe avec le public. J’aiaussi bien aimé doubler le personnage deTed. Le Lorax est un très beau film, réalisépar les créateurs de Moi, moche et mé-chant. Quant à tourner pour le cinéma… Ily a des projets, mais je préfère ne pas enparler tout de suite. Et le contre-emploiarrive… Peut-être plus tôt que prévu !

Kev Adams - The young man show -5 juin - 20h30 - Grand auditorium du Palais des festivals et des congrès

K.A. : Je suivais des cours en extra scolaire.J’ai toujours été attiré par la scène, le spec-tacle. Mais ce qui a provoqué un véritabledéclic chez moi, c’est le film Titanic. Je mesuis totalement identifié à Jack, le person-nage de Leonardo DiCaprio. Sauf qu’on n’avaitpas les mêmes cheveux (rires). Sérieuse-ment, il y a eu chez moi un avant et aprèsTitanic. J’étais sûr de vouloir devenir comé-dien. Quand on m’a invité à assister à l’avantpremière mondiale du film en 3D en marsdernier, à Londres, j’étais comme un gamin !

C.S. : Pourquoi avoir choisi la voie del’humour ? K.A. : C’est venu comme ça. Je courais lescastings, sans grand succès. Alors à 16 ans,naturellement, j’ai commencé à écrire desvannes, et puis à peaufiner des sketchs. J’aitoujours regardé les spectacles d’humour :Kavanagh, Timsit, Elie Kakou, Courtemanche,Gad Elmaleh… Je suis fan des comiquesde l’ancienne comme de la nouvelle géné-ration. À 17 ans, j’ai été repéré par AnneRoumanoff lors d’un casting de meilleurjeune talent – où je n’avais d’ailleurs pas étépris ! Elle m’a donné ma chance et je suispassé en 2009 quelques minutes sur lascène de l’Olympia lors de la troisième édi-tion de Paris fait sa comédie. C’était déjà unrêve de gosse ! Je remonte sur la scène del’Olympia en juin pour jouer mon spectacle !C’est le rêve qui continue !

C.S : On vous considère comme le chou-chou des ados… Mais vos sketchess’adressent aussi aux parents…K.A. : Tout à fait ! Mes sketches sont to-talement autobiographiques. J’ai ce côté« Je parle comme vous, des sujets qui voustouchent » qui plaît aux jeunes. Ils viennentme dire que c’est ce qu’ils auraient aiméexprimer eux-mêmes sur ce qu’ils sont, surleur vie. Et quand les parents viennent voirle spectacle, ça crée une vraie complicitéentre eux. J’aime cette idée d’échangeintergénérationnel. Sur scène, je parlede mon père, de ma mère surtout, dont jesuis très proche et avec laquelle j’ai une re-lation très fusionnelle. Quand elle vient me

« Une partition

autobiogra-

phique aussi

juste que

délirante »


Il a réconcilié ados – qui le vénèrent – et parents autour d’une bonne crise defou rire ! Scène, série télé, DVD, doublage de films d’animation… À 18 ansKev Adams est sur tous les fronts humoristiques. Très à l’aise dans les basketsdu pote, du fils ou de l’amoureux largué, ce petit prodige de la vanne jouede sa condition de « djeun’ s» comme il joue avec le public. Rencontre aveccette graine de (grand) showman, déjà bien germée, qui a toute sa placedans un festival baptisé Performance d’acteur.

I LOL Kev Adams

Tous ses fans ont leur T shirt (en vente surson site officiel !). Le message est on ne peutplus clair : I love Kev Adams. Tout est dit. Kevest un garçon bien dans sa peau, bien dansson époque. Le genre super pote, sympa etpopulaire, qui fait l’unanimité au bahut commeauprès des parents. Sa particularité ? Une ai-sance à toute épreuve sur les planches, qu’ilmet à profit pour faire rire toutes les géné-rations sur le thème de l’adolescence. Unepartition autobiographique aussi juste quedélirante, plébiscitée par les ados – quiconnaissent ses répliques par cœur – maisaussi par leurs aînés, conquis. Quand il faitson Young man show, Kev se moque affec-tueusement des profs ou de ses cheveux,taquine sa mère – qu’il adore – et échangeavec son public comme s’il était dans unecour de récré… ou sur le web. Sur la toile,il a toujours un gentil post de remerciementpour ceux qui le suivent. En interview, il estpoli, chaleureux, d’un naturel et d’un profes-sionnalisme désarmants pour un « gamin »de 18 ans. Décidément, que l’on soit du côtédes mamans ou de leurs filles, ce young manlà, on ne peut que l’aimer…

Cannes Soleil : Vous allez jouer à Cannesle 5 juin sur la scène du grand audito-rium du Palais des festivals et descongrès dans le cadre de Performanced’acteur. Vous connaissiez ce festival ? Kev Adams : Non, je ne connaissais pas.Et puis j’ai réalisé qu’il s’agissait de l’undes plus anciens et des plus prestigieuxfestivals d’humour français ! Je suis très

heureux d’y participer. C’est toujours trèssympa de retrouver les autres humoristes,de voir leur travail. Les opportunités d’êtretous ensemble sont rares.

C.S. : Vous avez commencé le théâ-tre à 7 ans… Vous avez la vocationprécoce…

nes !

Chloe Von Arx l’une des lauréates duconcours de l’an dernier, dont le jury étaitprésidé par Sophia Aram, créera sonspectacle à la MJC Picaud, le 9 juin jourde la remise du prix 2012. Cette année,Fabrice Laurent, directeur de Performanced’acteur, a reçu près de deuxcents textes, contre cent-soixante-cinq l’an dernier,un chiffre qui démontre lesuccès de l’entreprise.Les sujets ont été choisispar F.-X. Demaison lui-même. Un F.-X. que nous

retrouvons au téléphone, aussi chaleu-reux que son image le laisse penser…

Cannes Soleil : Quels sujets avez-vouschoisi pour le concours ?François-Xavier Demaison : Beaucoupde gens connaissent mon histoire (avo-cat fiscaliste réputé aux USA, il a toutabandonné pour devenir comédien aulendemain du 11 septembre, ndlr), alors

FRANÇOIS-XAVIER DEMAISON :

Aujourd’hui, l’un de nos humoristes les plus populaires, sur scène comme àl’écran, n’a pas eu besoin de cinq cents signatures pour devenir président,puisqu’il lui a suffi d’accepter celle du concours Performance d’auteur proposéepar l’équipe de Performance d’acteur. Un président qui a la chance de ne connaîtrequ’une seule crise : celle du rire et qui doit voter en son âme et conscience pourle futur lauréat. Et l’on peut être sûr que le public ne s’abstiendra pas… derire à la découverte des textes en lice, comme de son propre spectacle.

« Notre priorité a toujours été d’installer Performance d’acteur dans le tissu cannois.C’est une façon de nous différencier des au-tres festivals, et de prendre part activementà la vie locale ». Fabrice Laurent, directeurde Performance d’acteur, prend très à cœurcette mission de sensibilisation culturelle qui fait partie intégrante de la manifestation.Écoles, manifestations locales… La promo-tion du spectacle vivant est un axe fort dufestival, partenaire de multiples initiatives.Ainsi, on retrouve le soutien de Performanced’acteur au sein des quartiers avec le spec-tacle inaugural d’un autre rendez-vous del’humour, Ranguin cité du rire : « Nous avonsapporté notre aide aux organisateurs deRanguin cité du rire dès la création de la manifestation il y a trois ans, précise FabriceLaurent. Nous incluons leur premier specta-cle dans notre programmation et ils bénéfi-cient de la notoriété et de la communicationde Performance d’acteur. Cette année, l’humoriste Yohann Metay, qui sera notre Monsieur Loyal, va s’y produire. À noteraussi le 9 juin à Ranguin le 7e tremplin del’humour, pour donner leur chance à de trèsjeunes comédiens. » La signature Made inCannes sera également représentée dans la

programmation du festival avecl’Ensemble 21 de l’ÉRAC (Écolerégionale d’acteurs de Cannes)qui se produira le 8 juin au théâtrede la Licorne : « Nous avons déjàeu différents partenariats avec Madein Cannes, souligne Fabrice Laurent. Lespectacle proposé par l’ÉRAC correspon-dait artistiquement, nous sommes ravis deleur offrir cette visibilité. » Sans oublierenfin les traditionnelles interventions enmilieu scolaire réalisées par les très péda-gogues et talentueux membres de lacompagnie Daniel Gros, qui, après desexpériences très réussies auprès des lycéens cannois, retournent cette annéeà la rencontre des petits élèves desécoles élémentaires : « C’est vraiment laraison d’être de ce que nous faisons,s’enthousiasme Fabrice Laurent.Travailler avec les enfants,les éveiller à l’univers duspectacle… Quand uninstituteur nous dit qu’il a constaté un véritable chan-gement de comportement chez un écolier timide ou turbulent, c’est pour nous le plusbeau des cadeaux ! »

Performance in Cannes

S’il vient à Cannes pour jouer son nouveauspectacle à succès Demaison s’évade,François-Xavier Demaison, que l’on verraprochainement au cinéma dans Commedes frères d’Hugo Gélin, sera aussi pré-sent pour présider le jury qui décernera leprix Performance d’auteur, soutenu pardifférents partenaires du monde du spec-tacle. Le lauréat se verra remettre uneaide à l’écriture de mille euros, l’éventua-lité de voir les élèves du BTS AudiovisuelCarnot s’inspirer de son texte pour tournerun court-métrage et la promesse de voirson sketch joué sur scène. D’ailleurs,


Président… d’un jour


j’ai trouvé amusant comme premiersujet de choisir Changement de vie, cequi ouvre de larges horizons ! Pour le se-cond, j’ai plus joué sur les mots en pro-posant USA : perdre son logement dansun pays où le président s’appelle Barack !(rires). Sérieusement, si j’ose dire, jepense qu’il y a beaucoup de trouvailles àfaire pour un humoriste avec ce hasardincroyable du parallèle entre la crise ettoutes ces maisons saisies et le prénomdu président. Enfin, ça ne marche quepour les francophones (rires) !

toute façon, je félicite tous les participantsqui ont bien voulu tenter leur chance.

C.S. : Car ce n’est pas simple, jesuppose d’écrire dans son coin sansretour d’un public…F.-X. D. : Exactement. Être seul devantson ordinateur ou sa page blanche ne pré-dispose pas exactement à l’hilarité. C’estpourquoi je travaille toujours avec des co-auteurs qui me renvoient la balle et surtoutje peaufine constamment en fonction desréactions du public, qui ne correspondentpas toujours à ce qu’on attend. En bien ouen mal… L’une des prochaines étapesde ma carrière sera de jouer non plus unone-man-show, mais une pièce avec despartenaires sur scène, je pourrai ainsim’abandonner au plaisir du partage.

C.S. : Comment naît un sketch chezFrançois-Xavier Demaison, puisque,vous, personne ne vous impose dethème ?F.-X. D. : (Rires) Ah oui, moi je dois toutfaire tout seul ! Je dirais que mes idéesnaissent plutôt de la création d’un person-nage que je place dans telle situation plu-tôt que le contraire, une situation danslaquelle je placerais le personnage. Je suistrès inspiré par ce que je vois, par les per-sonnes que je rencontre, mais après c’esten dehors de tout réalisme ou de toute

copie : je laisse dériver monimagination, je tire le fil de lafolie qui existe dans la per-sonne comme chez chacund’entre nous. Je ne crois pasque quelqu’un puisse se re-connaître, de toute façon c’esttoujours le voisin que l’on re-connaît et de qui on rit !

C.S. : Vous avez déjà jouéà Cannes dans le cadrede Performance d’acteur.Quels souvenirs gardez-vous de la manifestation ? F.-X. D. : Très bons. C’estune très belle occasion pourtous les humoristes de seretrouver, de découvrir lesspectacles des uns et des

autres, ce que l’on n’a pas toujoursl’habitude de faire. Et puis on peut parlerde notre métier tous ensemble, car cequi nous réunit c’est la passion qui nousanime, au-delà du genre d’humour dechacun…

François-Xavier Demaison, Demaison s’évade, 7 juin, 20 h 30, Théâtre Croisette

C.S. : Ces deux sujets impliquent-ilsdeux humours ou deux traitementsdifférents ?F.-X. D. : Non, à mon avis, pas nécessai-rement. Tout thème peut se déclinerselon plusieurs sortes d’humour sans ex-clusive, c’est plutôt l’auteur qui sera àl’aise avec un genre ou un autre et quichoisira telle ou telle direction. J’ai hâtede découvrir tous ces textes et je les re-garderai avec bienveillance car il n’y arien de plus difficile que de faire rire. Jepense y trouver quelques pépites et de

« Mes idéesnaissent plutôt de lacréation d’unpersonnageque je placedans telle situation plutôt que lecontraire »


Claudia Tagbo n’en n’est pas à sa premièreexpérience cannoise. Mais la dernière foisqu’elle a posé ses valises dans notre ville,c’était pour défendre un tout autre registre,on ne peut plus « officiel ». En plein Festivalde Cannes 2006, elle venait présenter lapremière mondiale du film Congorama, dePhilippe Falardeau. Parce qu’aussi « crazy »soit-elle, Claudia est avant tout une comé-dienne, formée à Paris aux arts du spectacle,qui a débuté en jouant des textes contem-porains de Paul Éluard, Valère Novarina ouJosé Rivera. Théâtre, mais aussi cinéma, ettélévision, comme la série RIS police scien-tifique de TF1, dans laquelle elle interprétaitun lieutenant de police… Elle aborde tousles genres. Jusqu’au Jamel Comedy club, quila fait basculer du côté du rire. L’expérienceachève de la convaincre : dorénavant, entreClaudia Tagbo et son public, ce sera unehistoire d’humour.

Cannes Soleil : Vous sentez-vous plus àl’aise dans un rôle classique ou danscelui de l’humoriste ?Claudia Tagbo : Il est très difficile de fairerire ! Le rire, c’est quelque chose de l’ordrede l’intime, du très personnel. C’est un exer-cice très particulier, à la fois complexe etjouissif. C’est tellement bon quand la sallerigole, quand elle réagit ! Sur scène, au théâ-tre, on a le filet du texte. Là aussi bien sûr…mais on est seul, face au public. On ne peutpas se cacher. Et encore j’ai de la chanced’avoir un musicien ! Mais si vous « envoyez »vraiment, que vous soyez seul ou avec unetroupe, le public le sentira.

Cannes Soleil : Vous avez toujours voulufaire rire ? C.T. : Je suis une bonne pâte. J’aime rigoler.

Elle roule des yeux comme elle roule du derrière,avec la franche exubérance qui la caractérise.Claudia Tagbo, c’est de l’énergie à l’état pur,une bulle de champagne joliment ronde quipétille avant d’exploser dans un grand éclatde rire. Sur scène comme sur le petit écran, oùses délires ont excellé aux côtés de Jamel oud’Arthur, sa joyeuse folie fait mouche ! La voilàseule face à son public, pour un one-woman-show aux accents de vécu… à la sauce(piquante) Claudia. Attention, ça déménage !

Tous crazy deClaudia Tagbo !


De là à penser qu’un jour j’en aurais fait monmétier… Ça s’est fait comme ça. Ma ren-contre avec Jamel Debbouze, qui m’a invitéà rejoindre le Jamel Comedy club a étédéterminante. Ce projet de réunir pleind’énergies… C’était une belle idée, une belleaventure aussi !

C.S. : La télé vous a rendue aussi trèspopulaire auprès du public, notammentl’émission Ce soir avec Arthur diffuséesur Comédie. Quelle différence par rap-

port à la scène ? C.T. : En fait, la télé est assezcomplémentaire. Mes interven-tions chez Arthur m’ont aidée àmieux appréhender la scène.Ça n’est pas évident de venir in-terpeller pendant trois minutesun autre artiste qui est là pour

faire sa promotion. Il faut être à la fois effi-cace et bienveillant, le faire rire, faire rire lepublic – tout en ménageant son ego.

C.S. : Sur scène, avec vous, les hommesen prennent pour leur grade. Vous voussentez féministe ou tout simplementféminine?C.T. : Féministe ? Je ne crois pas, non. SiSimone Veil venait à écouter ça, ça la feraitbien rigoler ! On est bien loin du féminisme :Crazy, c’est l’histoire d’une fille qui parle etqui n’a pas sa langue dans sa poche. Mais

elle n’est pas dans la lutte ou la revendica-tion. Elle fait tout passer par le rire. C’est unpeu le chat potté de Shrek, qui roule desyeux… Alors bien sûr, j’ai puisé dans monvécu. Quand on est comédienne, ronde etafricaine, forcément on défend les femmes,les rondes et les Africaines… Je défendsClaudia Tagbo en fait (rires), ce qu’elle est etqu’elle a été aussi.

C.S. : Dans votre spectacle vous évo-quez d’ailleurs votre passé de lanceusede poids. C’est une belle revanche pourvous que d’être interviewée par Athlé-tisme magazine ? C.T. : mais oui, carrément ! (rires) J’ai fait del’athlétisme vers 14-15 ans. J’ai opté pour lelancer de poids après avoir dû abandonner le60 m à cause d’un claquage. Il y a des jeunesqui ont pratiqué l’athlétisme et qui m’ont dit« Tu as trop le mouvement ! » Ça m’a vrai-ment fait plaisir !

C.S. : Le contact avec le public est im-portant pour vous…C.T. : Oh oui, capital ! Je joue avec le publicdans la salle. Il m’arrive de basculer complè-tement dans l’impro. On a cette chance avecle stand-up. Quand une vanne suscite uneréaction, on rebondit. Parfois, il y a même des« accidents » qui nous dépassent, c’est vrai-ment drôle ! À chaque fois que j’entends rire,je me dis quel cadeau !

« Le rire, c’estquelque chosede l’ordre de l’intime »

Claudia TagboCrazy

8 juin - 20h30Théâtre Croisette

première expérience. « Cela nous rendtrès heureux, nous sommes une banded’amis qui nous connaissons pour cer-tains depuis l’enfance et l’adolescence,d’autres depuis les cours de théâtre oules petits cafés-théâtres. Nous avions,au-delà de nos formations artistiques,des itinéraires assez différents. Parexemple, moi je suis ingénieur maisdans la troupe, il y a aussi un… clown(rires). Nous fonctionnons de manière

totalement collective, quece soit pour l’écriture ou lamise en scène. Et chacunest libre d’avoir des pro-jets à côté de la troupe…Ce qui nous lie c’est notreamitié et notre goût derendre le public heureux.Nous vivons toute cetteaventure comme unechance. »Une dernière pour laroute ? « Je reste autour,

de ville en ville, je garde l’esprit tran-quille, je fais du bon pain (!) ». A vousde jouer, avec un indice : puisque voilàl’été, pensez aux garçons de la plage. ■

Les Tistics, Les Franglaises, 6 juin, Espace Miramar, 20 heures.

Les Airnadette, 6 juin, Palaisdes festivals et des congrès,auditorium, 22 heures.

Et cette chanson-là vous la connaissez ?« Quand je sens que j’ai des problèmes,Mère Marie vient vers moi me disant desmots de sagesse, Ainsi soit-il » Non ? Etpourtant, si. Il suffit de préciser qu’ainsisoit-il se dit Let it be en anglais, pour quevous vous rendiez compte que vous l‘avezentendue et fredonnée des centaines defois. Les Tistics ont bâti un spectacle oùle spectateur est appelé à reconnaître,ainsi francisés, les plus grands classiquespop, dans de petits sketches, avant de lesvoir (et les entendre !) chantés par latroupe d’une douzaine de membres, dansdes arrangements originaux. L’interacti-vité joue à plein avec le public confrontéainsi à un blind-test parlé, une manièreoriginale de faire vivre un jeu aussi vieuxque… la musique.

Un collectif de talent et…d’amitié « Plusieurs d’entre nous viennent du

conservatoire de musique, d’au-tres du théâtre, précise RomainPiquet, membre de la troupe de-puis trois ans, et nous avons eul’idée de mêler ces origines enprésentant un spectacle mi-parlé,

L’interactivité

mi-musical. Les grands tubes anglo-saxonsse prêtent admirablement à ça et au jeuavec le public, qui les connaît par cœur etce, quelle que soit la génération. La veineest inépuisable, nous aurions pu faireun spectacle spécial Beatles ou spécialMichael Jackson. Mais il était plus inté-ressant de diversifier. » C’est pourquoipassent également à la moulinette durevu et corrigé façon Tistics : Queen, lesStones, les Eagles, Sinatra, Spice girls ettant d’autres. « Concernant les textes, celanous a amusés de jongler entre la tradi-tion littérale et la traduction souvent trèsétrange style Google. Mais sur certaineschansons, il suffit de juste traduire mot àmot pour obtenir un effet assez comiqueque l’on dénonce avec malice. Mais avectendresse aussi, car tous ces groupes, onles adore ». Il est vrai que, pour ne citerque les deux monuments, les textes desBeatles ou des Stones, souvent surréa-listes, laissent parfois envisager uneconsommation de produits autres que lacigarette de la pause-café.Le spectacle des Tistics, ludique, joyeuxet interactif, finement interprété, connaîtun succès grandissant en provincecomme à Paris où il prendra sesquartiers d’automne au théâtre de laPépinière, où la troupe a déjà connu une

La célèbre station de radio ne saurait avoir meilleur représentanteinvolontaire que la troupe des Tistics, qui à travers son spectacleLes Franglaises cumule musique et humour. En revisitant lesgrands classiques pop-rock avec une traduction surprenante,ou parfois tout simplement littérale, ce qui suffit souvent à prêterà rire, puis en les interprétant avec de nouveaux arrangementsvocaux, les Tistics jouent avec la mémoire du public et égratignentavec malice et admiration nos idoles de toujours.

Rires et chansonsTISTICS :

Tistics


Les Airnadettesur scène aprèsles Tistics avecune autre sorte d’humour musical : la comédie déjantée à based’air guitar.



Détente cinématographique au Cinéma de la plage.Découverte culinaire au buffet gourmand du marché Forville.

l’aiment showles Cannois

LE FESTIVAL :

Alfred Hitchcock, Michael Douglas ou en-core Johnny et Laeticia Hallyday sera ins-tallée rue d’Antibes. De quoi donner uncôté arty chic à votre promenade. Lesamateurs de pétanque apprécieront éga-lement le tournoi des personnalités, surles Allées de la Liberté. Et puis, bien sûr,pour tous les cinéphiles, les incontour-nables rendez-vous sur grand écran : leCinéma de la plage tous les soirs à 21 h 30sur la plage Macé, la Quinzaine à La

Bocca, ou encore le Fes-tival Entr’2 marches, surle thème du handicap,également ouvert à tous(voir page 28.)

Un programmetrès Festival Vous voulez en savoir

plus ? Retrouvez tout le programme dansle numéro spécial Festival de CannesSoleil, disponible dans les points de dis-tribution habituels dès le 15 mai. Vous ydécouvrirez une présentation détaillée dela sélection officielle, de la Quinzaine desréalisateurs, de la Semaine de la critiqueainsi que de la Quinzaine à La Bocca ouencore de Cannes Cinéphiles. Toutes lesinformations pratiques pour mieux circu-ler et stationner vous seront commu-niquées également pour vivre le plusintensément possible cette période deréjouissances ! Alors lancez-vous, participez aux tiragesau sort des différentes manifestations…Nul besoin de Sept ans de réflexion pourprendre part à la fête ! ■

QQue les amateurs de cinéma se réjouis-sent, près de 1 500 places sont à gagnerà nouveau cette année pour participer auFestival de Cannes, présidé par NanniMoretti. Grâce à ces invitations, les ga-gnants pourront assister à la projectiond’un film de la sélection officielle. Une oc-casion unique de fouler les marches duPalais des festivals et des congrès. Voussouhaitez assister à la projection de laPalme d’or en post-clôture ? Rien de plussimple, des places serontdistribuées aux Cannois(voir encadré ci-contre).

Les quartiers en mode cinéma Les festivités organiséesspécialement pour tousles Cannois prennent placeà travers les quartiers. Parce que fêterime aussi avec gastronomie, les mar-chés en fête, organisés par la Ville, pro-mettent cette année encore de bellesdécouvertes gustatives, olfactives et cul-turelles ! Retrouvez toutes les saveurs dela Provence avec la dégustation de pro-duits locaux et de la région lors des buffetscampagnards, en hommage à MarylinMonroe, le 19 mai au marché Forville, le22 mai à celui de La Bocca et pour finirle 24 mai au marché Gambetta à partir de11 h 30. Les amoureux de belles imagesseront comblés avec la 8e édition deCannes fait le mur, une exposition à cielouvert. Une rétrospective des plus beauxclichés des photographes de l’AgenceFrance Presse, représentant entre autres

« Une occasionunique de participer au Festival »

Vous souhaitez gagner des places pour lasélection officielle du Festival de Cannes ?Vous pouvez vous inscrire du mercredi 2au vendredi 4 mai et du lundi 7 au lundi 14mai (week-end et jour férié inclus) de 9 à18 heures au salon jaune de l’hôtel de villeet de 9 heures à 17 h 30 dans les mairiesannexes de La Bocca (23 avenue Francis-Tonner) et de Ranguin (19 avenue Victor-Hugo), excepté le week-end et les joursfériés. Les inscriptions se feront exclusivement en personne (majeur, uneseule inscription par foyer), sur présen-tation d’une pièce d’identité et d’un justi-ficatif de domicile cannois (quittance,avis d’imposition : taxe foncière, d’habita-tion ou impôt sur le revenu) au moment de l’inscription. À noter qu’il ne sera admisqu’un seul bulletin de participation par famille ou par foyer (même nom, mêmeadresse), soit deux places maximum pargagnant toutes séances confondues, afinde laisser à un maximum de personnes lachance de bénéficier de ce tirage.• Tirage au sort : mardi 15 mai à 9 heuresau salon jaune de l’hôtel de ville. Le tirages’effectuera par ordinateur et souscontrôle d’un huissier de justice. La listedes gagnants sera affichée mardi 15 maià partir de 14 heures à l’hôtel de ville,dans les mairies annexes de La Bocca et de Ranguin ainsi que sur le site internetde la Ville de Cannes www.cannes.com • Distribution des places du 16 au 27 mai(week-end inclus). Les gagnants devrontse présenter en personne pour retirerleurs places (qui ne seront disponiblesque 48 heures avant la date du spectaclegagné) de 9 à 19 heures (non-stop) et justifier leur identité au point Festival del’hôtel de ville. Pour les projections dusoir, les gagnants devront obligatoirementse présenter en tenue de soirée (smokingou robe de soirée) au Palais des festivalset des congrès. La municipalité offreégalement aux Cannois la possibilité devisionner la Palme d’or au grand audi-torium dès le lendemain de la soiréede clôture du Festival grâce à troisséances qui leur sont totalementréservées. Les places serontdistribuées le dimanche 27 maià partir de 9 heures au salonjaune de l’hôtel de ville (semunir d’une carte d’identitéet d’un justificatif de domi-cile cannois. Deux invitationspar foyer, dans la limite desplaces disponibles). Bonnechance à tous !Rens. 04 97 06 49 00Point Festival Ville de Canneswww.cannes.com

Gagnez 1 500places offertespar la Ville !


Villa des Inrocks :du live pour tous

Le 65e Festival de Cannessera à l’image de son effigie 2012, Marilyn Monroe : un délicieux mélange de glamour et de prestige. Du 16 au 27 mai, la Ville de Cannes invite ainsi les Cannois à participer aux festivitésspécialement concoctéespour eux avec des buffetsgourmands, des expositions,des événements cinémaet des places à gagner pourla sélection officielle. C’est parti pour onze jours de fêtes !

Du 17 au 26 mai, la Ville offre auxCannois des invitations pour assisterà des concerts de la scène rock fran-çaise et internationale de 18 à 23heures (excepté pour la soirée du 17jusqu’à 2 heures) à la médiathèqueNoailles, transformée pendant toutela période du Festival en villa Inrocks,par le célèbre magazine du mêmenom. Les places sont à retirer chaquejour, sur le principe du premier arrivé,premier servi (deux par personne),dans la limite des places disponibles,à partir de 9 heures pour les concertsdu soir au point Festival situé ausalon jaune de l’hôtel de ville. Ellessont réservées aux plus de 18 ans sur présentation d’un justificatif de

domicile et d’une pièce d’identité.

et vice-président de Cannes Aérosport, venuexpressément faire son marché : « Je tenaisabsolument à être là ! Je suis à La Bocca de-puis 1963, et je mesure le travail accompli !C’est magnifique ! Très lumineux. Je vais pren-dre la carte de fidélité ! » En sortant du par-king, les clients empruntent un tapis roulant,qui débouche sur un vaste espace aéré, joli-ment pavé et agrémenté de palmiers, lequelconfère au site un cachet unique, avec d’uncôté l’entrée du magasin et de la galerie com-merciale, et de l’autre un autre ensemble delocaux commerciaux-logements. Ici et là, lesenseignes prennent leurs marques derrièreles élégantes baies vitrées : magasin de vê-tements pour enfants Z, bien connu des ma-mans, parfumerie Nocibé, coiffeur Saint-Algue,bijoutier, pharmacie et parapharmacie – celledu quartier, désormais relogée dans une sur-face neuve de 220 m2, boutique de télépho-nie, presse, auto-école, magasin d’optiqueAtoll, rotisserie… L’endroit invite à la prome-nade, comme une place accueillante où l’onaime à s’attarder, à discuter. Un lieu convivial,U

ticienne, ainsi que deux établissements derestauration. Le tout implanté sur une surfacetotale de 23 000 m2. Un véritable lieu de viequi s’inscrit parfaitement dans la continuitédu parvis de l’église et de la médiathèque,réalisés par la Ville dans le cadre de son vasteprogramme de réhabilitation Cœur de Ranguin,labellisé par l’ANRU (Agence nationale pourle renouvellement urbain) et distingué comme« pôle d’excellence de cœur de ville » par leConseil national des villes en 2008.

Espace aéré et lumineuxDans les allées extérieures, avenue VictorHugo, les passants circulent comme si le siteleur était déjà familier. Un accès direct auparking, avenue de la Borde, permet de segarer rapidement. 80 places sont disponiblesà l’air libre. Sous terre, des agents de sécuritéorientent les visiteurs vers les 450 places destationnement dans des allées lumineuseset colorées. Certains arrivent, d’autres char-gent déjà leurs courses. C’est le cas de DenisCappadona, figure boccassienne bien connue

Un mardi matin pas comme les autres àRanguin. Une joyeuse effervescence animel’entrée du quartier, littéralement redessinéepar un ensemble immobilier signé du grandarchitecte Jean-Michel Wilmotte. De grandesbaies vitrées habillent un bâtiment à l’esthé-tique raffinée, surplombé de logements audesign contemporain. Entreces murs flambants neufs,un hypermarché Leclerc de3 500 m2, qui ouvre ses portesle jour-même, ainsi qu’unegalerie marchande, qui abriteune vingtaine de magasins,mais également un véritablepôle médical, avec médecin,dentiste, infirmières, kinésithérapeuthe, etune nouvelle adresse du laboratoire d’ana-lyses médicales Pierre Soleillant, bien connudes Cannois. Sans oublier des locaux pour LaPoste, le club Bel Âge du quartier, une esthé-

C’était l’endroit où il fallait être le 3 avrildernier, où se sont pressés Ranguinois,

Boccassiens, Cannois du centre-ville, maisaussi habitants des communes

environnantes. L’ouverture du nouvel hypermarché Leclerc à Ranguin a créé

l’événement et marqué une nouvelle étapeclé dans le renouveau spectaculaire du

quartier, métamorphosé par ce programmeimmobilier né d’un partenariat Ville / privé

(voir page suivante), qui intègre, dans unensemble très esthétique, grande surface,

galerie commerciale, logements et restaurants. Cannes Soleil y était.

Un quartier « hyper » dynamisé


Cœur de Ranguin :

Des rayons jolimentachalandés dans

un magasin à taillehumaine.

L’entrée de Ranguin,désormais matérialiséepar les nouveaux bâtiments.

« Un lieu convivial,

immédiatementadopté par les

visiteurs »

immédiatement adopté par les visiteurs. Cad-die rempli, Mounira, qui habite à Ranguin, etson amie Isabelle, venue spécialement duCannet, sortent de l’hypermarché. Conquises.Cette ouverture, elles ne l’auraient manquéepour rien au monde : « Nous avions prévud’être là aujourd’hui. Nous nous sommes or-ganisées pour laisser les enfants avant devenir. C’est très spacieux, il y a pas mal dechoix ! » Pour Mounira, la réalisation architec-turale de l’ensemble est une réussite : « Çavalorise le quartier. C’est bien pour tous ceuxqui y vivent. Ils sont aussi en train de construireune station d’essence. Ce sera pratique. »

Affluence et enthousiasmeEn pénétrant à l’intérieur de la galerie, l’im-pression de volume persiste. Un vaste halld’entrée distribue les accès à l’hypermarchéet aux différentes boutiques. À l’accueil de lagrande surface, Anne Moreno, qui gère lemagasin aux côtés de son époux José, et quia la charge du pôle Ligne de caisse, s’affaireet donne des directives à une jeune hôtesse,Émilie, originaire de La Bocca. Derrière lescaisses, c’est l’affluence. Un couple de retrai-tés, Martial et Josy Beltran, caddie en main,s’apprête à arpenter les rayons. Tous deux sonttrès impressionnés : « C’est très luxueux !s’exclame Martial. Nous habitons Pégomas,


Cadre de vie

L’avis des clients…TÉMOIGNAGES :

mais nous venions déjà à Ranguin à la média-thèque qui est très belle. Nous voulions voirle résultat. Et quel résultat ! Mme Courtade(présidente de la centrale d’achats Leclerc duSud-Est de la France et investisseur privé duprojet ndlr, voir pages suivantes) est fidèle àsa réputation, elle sait tenir sa barque ! » PourJosy, qui a longtemps travaillé à l’école duquartier, alors dénommée Les Piboules, lamétamorphose de Ranguin est incroyable :« Rien n’avait jamais été fait. Quel change-ment ! Et ça fait travailler les gens du quar-tier. » C’est le cas du jeune Matthieu Pinçon,responsable du rayon fruits et légumes, quiréside tout près, route des Gourguettes. « Onm’a donné ma chance pour faire un travail quime plaît. Je ne prends plus la voiture : c‘estun pur bonheur ! Sur les sept employés quej’encadre dans le rayon, deux ou trois habitentdans les environs. Ce poste, c’est un vrai chal-lenge pour moi, même si j’ai déjà une expé-rience en grande surface. Ça démarre trèsfort, mais nous sommes prêts. »

Tout à portée de mainRetour dans la galerie marchande. Les clientesse pressent dans la boutique Camaïeu. Valérie,qui vient d’emménager à Ranguin, est auxanges : « Je suis vraiment contente d’êtrevenue m’installer ici. On peut faire son shop-

Martial et Josy Beltran« C’est très luxueux ! Nous allonsrevenir régulièrement ! »

Mounira« C’est vraiment très beau, et ça valorise le quartier ! »

Denis Cappadona« Je tenais absolument à venir !C’est une vraie réussite ! »

Matthieu Pinçon, responsable du rayonfruits et légumes, habite le quartier.

Le hall d’entrée dans la galerie, vaste etlumineux.

L’allée centrale qui conduit au magasin : un lieu de vie et de promenade esthétique et convivial.


TÉMOIGNAGES :

carrefour de plusieurs villes, aux portes deCannes. Il méritait un beau projet.

C.S. Pourquoi ces huit années d’attente ?A.C. : Il a vraiment fallu toute la volonté dela municipalité pour que le projet voie le jour !Avant de lancer le programme, les probléma-tiques étaient nombreuses : racheter le su-permarché existant, trouver des solutionspour reloger ou indemniser les commercesen place. Travailler ensuite l’architecture. Êtreà l’écoute des habitants du quartier qui s’ex-primaient lors de présentations publiques. Etne pas se laisser décourager par les recours

Didier Dalery, propriétaire de la maroquinerie Dalery

« J’ai été séduit par ce projet atypique »

« Là où il y a une volonté,il y a un chemin »

ANNY COURTADE :

Elle a porté le projet à bout de bras. Présidente de la centraled’achat Leclerc du Sud-est de la France, du Racing club deCannes et de l’Orchestre régional Provence-Alpes-Côted’Azur, la femme d’affaires Anny Courtade avait l’envergure,la capacité et l’envie nécessaires pour entreprendre,aux côtés de la municipalité, une aussi vaste opérationcommerciale et immobilière au cœur d’un quartier enpleine mutation. Huit ans après, malgré les obstacles, ledéfi est remporté haut la main !

Cannes Soleil : Ce programme Cœur deRanguin va bien au-delà de l’ouverturetraditionnelle d’un supermarché…Anny Courtade : C’est l’aboutissement dehuit ans de réflexion, de travail. Avec le mairede Cannes, nous avons dès le départ eu unevision commune du lieu. Il ne s’agissait pasde réaliser ici une énième grande surface,mais de concrétiser un véritable centre devie, au sein même de ce quartier doté d’uneréelle identité, et pourtant resté pendant desannées en totale déshérence commerciale.Nous avons voulu réhabiliter le site commeune vraie place de village. Ranguin est au

ping le matin, revenir faire ses coursesl’après-midi. On a tout à portée de main ! »Fadila Bradaï, responsable du magasin, ac-quiesce : « J’ai beaucoup de clientes raviesde ne pas avoir à se déplacer. Cette galeriemarchande est une belle initiative. » Leconcept a d’ailleurs attiré de nouvelles en-seignes qui n’étaient pas encore implantéesdans le département, comme la maroquine-rie Dalery. Pour Didier Dalery, fondateur decette chaîne d’une trentaine de magasins àtravers la France : « Le caratère atypique duprojet, au cœur d’un renouvellement urbain,m’a totalement séduit. Le quartier est à lacroisée du centre-ville, très touristique, et dubassin cannois. Il a un vrai potentiel. »

Fadila Bradaï, responsable de la boutique Camaïeu« Mes clientes sont ravies de neplus avoir à se déplacer pourfaire leur shopping ! »

L’avis des commerçants…


Cadre de vie

Les lignes architecturalescontemporaines créent unensemble esthétique.

d’emplois. C’est d’autant plus vrai dans unepériode de crise comme celle que noustraversons. 150 personnes ont été embau-chées dans l’hypermarché, et environ quatre-vingts vont travailler dans la galeriemarchande. Sur les 150 salariés Leclerc,110 sont en CDI. Vingt-sept habitent lequartier, quinze résident à La Bocca mêmeet treize sont issus de Cannes centre, lereste provenant des communes alentour,comme Le Cannet, Grasse, Mandelieu-LaNapoule, Auribeau-sur-Siagne…

C.S. : Le site bénéficie-t-il de mesuresde sécurité particulières pour éviter no-tamment les dégradations ?

A.C. : Pendant plus d’un an qu’a duré lechantier, nous n’avons subi aucune dégrada-tion ! Aujourd’hui, nous avons quatre-vingtscaméras privées de vidéoprotection sur lesite, sans compter celles de la ville. Cinq per-sonnes assurent jour et nuit la surveillance

de l’ensemble, coordonnées parun PC de sécurité. Mais je croisd’abord que ce qui est impor-tant, c’est que les gens s’appro-prient les lieux. Lors des réunionspubliques organisées par la mu-nicipalité, les gens n’y croyaientpas, le projet leur semblait tropbeau pour être vrai. Quand ilsont vu les travaux débuter, ils ontcommencé à y croire. J’ai vu

toutes ces réactions enthousiastes. Lorsqueje croise des gens qui viennent me remercier,c’est la plus belle des récompenses.

C.S. : Vous seriez prête à recommencer ? A.C. : Si un autre lieu s’y prête, pourquoipas ! D’autres villes des Alpes-Maritimesainsi que des villes des Bouches-du-Rhônesont venues observer les opérations. L’idéeva essaimer, petit à petit. Et c’est tantmieux ! À Cannes, nous avons été précur-seurs. Dans la vie, l’intérêt est d’être acteur,et non suiveur ! ■

« Quand leschoses sont de qualité, les gens lesrespectent »

Des logements à destination desactifs font partieintégrante du programme.

que c’est que d’être attentif à l’autre. Pouraider, je commence par regarder autour demoi, ceux qui en ont besoin. Et je suis fidèleà mes convictions : s’investir dans la vie as-sociative, être une entreprise citoyenne… Ilaurait été tellement plus simple d’allerconstruire un simple supermarché en zoneindustrielle ! Là, c’est la réhabilitation d’unquartier qui était en jeu, à travers l’intégrationd’une grande surface, mais aussi d’une gale-rie avec des boutiques, des restaurants, unpôle médical, des locaux pour La Poste,pour le club Bel Âge… Sans oublier leslogements ! Alors oui, un vrai parti pris es-thétique s’imposait, pour Ranguin et pourses habitants. C’était le souhait de la munici-palité et le mien. L’architecture a ainsi étéconfiée à Jean-Michel Wilmotte, une vraiesignature, qui a conçu un très bel ensemble,avec des prestations haut de gamme.

C.S. : Le volet logement est l’une descomposantes majeures de l’opération…A.C. : Il est totalement dans l’esprit del’ensemble ! L’idée, développée avec lamunicipalité, était de faire des logementsaccessibles pour les actifs. J’ai énormé-ment de collaborateurs. Je connais leur dif-ficulté à se loger, j’ai d’ailleurs toujours misun point d’honneur à les aider. En partena-riat avec le groupe PERL et l’office publicde l’habitat de Cannes, nous avons ainsichoisi cette formule qui mixe logementsocial et accession à la propriété (voirCannes Soleil du mois dernier ndlr). Lescinquante-cinq appartements sont magni-fiques ! Et ils bénéficient de soixante-cinqplaces de parking privées sur le toit..

C.S. : Cœur de Ranguin, c’est aussi plusde 230 emplois créés dans le bassincannois…A.C. : L’une des choses dont je suis le plusfière dans ma vie est d’avoir créé des milliers

qui ont hélas considérablement ralenti lesopérations. C’était compliqué, mais là où ily a une volonté, il y a un chemin. Je n’ai pasl’habitude de laisser les projets avorter ! Nousavons enfin pu entrer dans la phase opéra-tionnelle proprement dite. Depuis un an etdemi, nous avons tous les mois une réunionde plus de deux heures avec les élus et ser-vices municipaux concernés, pour coordon-ner aménagements privés et publics. Et leprogramme est enfin sorti de terre.

C.S. Un programme ambitieux, avec unvrai parti-pris esthétique, au cœur d’unquartier réputé « populaire »…A.C. : Je dis toujours : il faut s’élever toujoursplus haut. Quand les choses sont de qualité,les gens les respectent. Et ce, encore plusdans un quartier dit « populaire », et croyez-moi, ceci étant dit sans aucune connotationpéjorative, étant moi-même issue d’un quar-tier populaire. J’ai grandi avec mes grands-parents au Dramont, dans le Var, au seind’une colonie italienne, où l’on cassait lecaillou dans les mines de porphyre pour sur-vivre ! Nous habitions à six sans eau, sansélectricité. J’ai toujours présent à l’esprit quesi on ne sait pas toujours où l’on va, il ne fautpas oublier d’où l’on vient. Je sais aussi ce

Pots de yaourt ou de crème fraîche, bar-quettes de fruits, de fromage, de viande, oude biscuits, films en plastique, etc. : tout cequi n’était pas admis dansles consignes de tri desemballages plastique mé-nagers jusqu’à présentpeut désormais être dé-posé dans la poubelle jaunede recyclage. Ces embal-lages peuvent être triéssans distinction, laissantainsi peu de marge d’er-reurs dans les pratiques.Cette démarche d’élargis-sement des consignesà l’ensemble des embal-lages plastique vise à simplifier le geste detri, de manière à ce qu’il puisse s’opérersans réflexion.

Un projet révolutionnaire Jusqu’à présent, les règles de tri mention-

naient uniquement les bouteilles et les fla-cons en plastique. En effet, Éco-Emballagesavait choisi, en 1992, de demander auxconsommateurs-habitants- citoyens de netrier que les emballages qui pouvaient êtrerecyclés, grâce notamment aux résines uti-lisées pour leur conception. Avec moins de50 % des emballages plastique triés par lesFrançais, le taux de recyclage global des em-ballages plastique plafonnait en 2010 àmoins de 22 %, soit seulement 230 000tonnes recyclées pour 1 million de tonnes

mises sur le marché chaque année au niveaunational. Les nouvelles techniques indus-trielles permettent aujourd’hui le recyclage

de nouveaux emballages.C’est pourquoi l’expérimen-tation sur le tri des embal-lages en plastique vientrépondre aux objectifs derecyclage de 75 % des em-ballages ménagers en 2012fixés par la loi Grenelle 2.

Un défi de tailleActeur majeur du recyclagedans le département desAlpes-Maritimes, le SIVADESa tenu à se positionner aux

côtés des collectivités engagées dans ceprojet novateur qui va générer des flux de dé-chets supplémentaires à traiter. Toutefois, enbénéficiant à la fois d’une capacité d’accueilannuelle de 28 000 tonnes de déchets et dela technologie du tri optique, le SIVADES dis-pose d’atouts techniques très favorables àla réussite d’un tel challenge. « Grâce à cetteexpérimentation, le SIVADES souhaite, d’icifin 2013, voir augmenter de 5 % la quantitéd’emballages ménagers collectés sur les ter-ritoires des Villes de Cannes et de Grasse, soit10 % de volume en plus », explique ChristopheSantelli-Estrany, adjoint au maire de Canneset premier vice-président du SIVADES. Lenombre de conteneurs jaunes pourrait ainsiaugmenter au cours des deux années àvenir. « S’agissant d’une phase test, nous at-tendons de pouvoir évaluer le comportementdes usagers concernant le tri des embal-

lages en plastique et envisa-geons, si les résultats sontconcluants, de fournir davan-tage de conteneurs » préciseIsabelle Chialva, chef du servicepropreté urbaine de la Ville.

Les citoyens au cœur du dispositif

Afin de guider les Cannois et les

« Tous les emballages plastiqueménagers peuventdésormais êtredéposés dans la poubelle jaunede recyclage »

Choisies comme secteurs tests par le SIVADES (Syndicat mixte de coopérationintercommunale pour la valorisation des

déchets du secteur Cannes – Grasse), les Villes de Cannes et de Grasse

participent, depuis le 1er mai 2012, à une expérimentation nationale inédite

sur le tri des déchets : 2011-2013 : trions plus d’emballages en plastique.

Le SIVADES figure parmi les soixante collectivités nationales sélectionnées par

Éco-Emballages en qualité de « sites pilotes » pour intensifier les performances

de recyclage et étendre les consignes detri au tout plastique. Désormais, les Cannois

peuvent trier sans distinction tous les emballages plastique ménagers.

triez pratique !


L’an dernier, un dispositif de tri a été misen place sur les plages cannoises.

NOUVEAU TRI « TOUT PLASTIQUE » :

Environnement

Grassois dans leur démarche écocitoyenne,les consignes de tri ont bien entendu été ac-tualisées sur les bacs, les points d’apport vo-lontaire enterrés et aériens, ainsi que sur lessignalétiques situées dans les locaux pou-belles. En parallèle, l’équipe des ambassadeursdu tri du SIVADES mènera une campagne desensibilisation sur le terrain et répondra auxéventuelles questions des citoyens. La Ville de Cannes prendra part à cette opé-ration jusqu’à fin 2013, date à laquelle unbilan de l’expérimentation nationale sera réa-lisé. Au-delà de l’aspect environnemental, lefait d’être choisi comme site pilote par Éco-emballages aura permis de bénéficier d’unvéritable accompagnement technique etfinancier. Si cette phase de test s’avéraitconcluante en termes de performances fi-nancière et environnementale, alors ces nou-velles consignes de tri ainsi que le recyclagede tous les emballages en plastiquepourraient être généralisésà l’ensemble du territoirefrançais en 2014. ■

Pour la 9e année consécutive, le SIVADES organise le concours inter-établissements des Trophées du tri qui vise à récompenser les projetset travaux environnementaux des écoles et collèges participants. La finalité de ce concoursest l’amélioration du tri sélectif dans les établissements scolaires. En parallèle, le SIVADES et l’association Méditerranée 2000 proposent aux établissementsscolaires des douze communes membres du Syndicat mixte un accompagnement pédagogiquepour la réalisation d’actions sur le thème du développement durable. L’objectif de ce programme pédagogique est de fédérer les écoleset collèges autour d’actions et de projets en faveur de la pratique et de l’amélioration du tri sélectif dans l’établissement. De nombreusesclasses sont ainsi amenées à visiter le centre de tri du SIVADES, situé à Cannes La Bocca.En février dernier, l’établissement public a, par ailleurs, reçu la visite d’une classe de 4e

du collège Les Mûriers de La Bocca, membre du réseau national de l’éco-parlement des Jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’éducation à l’environne-ment et au développement durable créé par Éco-Emballages. L’objectif était pour eux d’élaborer un outil de sensibilisation aux enjeux du tri des déchets. Il sera diffusé à l’ensemble des scolaires des Alpes-Maritimes. De telles démarches, exemplaires et engagées, sontsusceptibles de remporter le 1er prix du concoursdes Trophées du tri 2012. À l’occasion de la remise des prix qui aura lieu le mardi 29 mai àl’École de cirque de La Roquette-sur-Siagne, un tro-phée, un diplôme ainsi qu’une dotation financière

seront remis aux lauréats afin de poursuivreleur projet en faveur de l’environnement.

Des trophées pour la protection de l’environnement


www.sivades.frwww.ecoemballage.fr

Le recyclage à Cannes : un gage d’avenir Ce n’est un secret pour personne : letri sélectif est devenu une nécessitépour la préservation de l’environne-ment. Il permet, d’une part, de réduireles quantités d’ordures ménagères à traiter et contribue, d’autre part, àl’économie des matières premièresnécessaires à la fabrication de nou-veaux produits. La collecte sélectiveopérée dans les 12 communes mem-bres du SIVADES s’élève à 15 006tonnes par an, dont 8 454 à l’échellede Cannes (chiffres de l’année 2011).Rappelons que les ordures ména-gères collectées à Cannes représen-tent 55 % de l’ensemble des orduresménagères collectées sur le territoiredu SIVADES, soit 48 708 tonnes surun total de 87 823.

OOuvert à tous, Entre’2 Marches est organisépar l’Association des Paralysés de Franceet parrainé par le célèbre réalisateurGeorges Lautner. Plusieurs centaines de per-sonnes y sont attendues. La manifestation estsoutenue par la Ville, dans le cadre de sapolitique d’actions menées en faveur despersonnes handicapées. Le but d’Entr’2 Marches est multiple. De primeabord, le festival s’engage à briser les barrièresentre le handicap et le cinéma, en montrantqu’à Cannes des personnes en situation dehandicap peuvent, elles aussi, faire partie in-tégrante de l’univers du 7e art. Sa secondemission a pour but de valoriser toutes les créa-tions audiovisuelles (fictions, documentaires,témoignages) réalisées par des passionnés etprofessionnels. Enfin, les organisateurs espè-rent sensibiliser le public valide sur le thèmedu handicap, qui, selon eux, « ne doit pasfreiner la créativité, ni le talent ».Ce n’est pas une surprise, le succès du filmIntouchables est une « bénédiction » selon laresponsable des opérations, Dominique Véran,qui s’appuie sur ce succès populaire pour« booster » Entr’2 Marches. « Nous n’avonspas attendu un tel film pour évoquer le thèmedu handicap au cinéma, tient à préciser l’or-ganisatrice. Cependant, il est évident que lefilm Intouchables facilite notre promotion !Nous avons d’ailleurs eu l’autorisation de laproduction du film pour le projeter, suivi d’undébat sur le thème du handicap, le jeudi 24mai à 18 heures. Car paradoxalement, de

Culture

Jamais deux sans trois ! Le 3e Festival international du court-métrageporté par le thème du handicap, se déroule du 21 au 25 mai à la salle despectacle municipale du 45 rue de Mimont. Cette année, le succès dulong-métrage Intouchables devrait lui donner une belle impulsion !

Dominique Véran,organisatrice du festival.

Entr’2 Marches surfe sur le succès d’Intouchables !


réduite mais aussi leurs accompagnateurs.Nouveauté cette année, la Ville installe uneboucle à induction magnétique, permettantaux spectateurs malentendants dotés d’unappareil auditif de disposer d’une écouteoptimale. Par ailleurs, il y aura une traductionen langue des signes, pour les personnessourdes. Nul ne pourra donc passer à côtédes films.La responsable souligne enfin que « le festivalreste ouvert à toutes les personnes qui sou-haitent venir », dont les festivaliers. ■

nombreuses personnes handicapées n’ontpas pu le voir… du fait que toutes les sallesobscures ne sont pas adaptées. Certes le filmest sorti en DVD, mais une présentation surgrand écran génère plus d’impact. On espèrerecevoir d’ailleurs l’équipe du film, mais rienn’est sûr pour le moment. »En l’espace de trois ans, le festival s’est forgéune belle réputation. « Au début, personnen'aurait misé sur nous ! Nous partions d’un pariun peu fou : réunir des personnes handicapéesautour du cinéma… en parallèle du Festival deCannes. Finalement, le succès a été au rendez-vous. La municipalité cannoise nous a vraimentbien appuyés. Des professionnels du cinéma,dont Georges Lautner, ont donné du crédit ànotre projet. Notre réussite grandissante, nousla devons à une grande équipe ! ».

Un Festival ouvert à tousCette année, le festival mettra en lumière descourts métrages de la série Vestiaire de

France 2. Une trentaine de films(d’une durée de 2 min à 26 min)vont être analysés par un juryde cinéphiles. Le président seraNicolas Barry, réalisateur. Lestrophées ont été réalisés par unmaître potier de Vallauris, DanielBranchard. Les productions pré-

sentées sont en rapport direct avec un han-dicap. Certaines d’entre elles sont d’ailleursréalisées par des personnes handicapées.La salle accueillera des personnes à mobilité

« Le handicap nedoit pas freinerla créativité ni le talent »

Entr’2 Marches pratiqueToutes les animations se déroulentdans la salle municipale du 45 rue de Mimont. L’entrée estgratuite pour tous. • Lundi 21, mardi 22 et mercredi 23mai de 18 h 30 à 21 h, présentationdes courts métrages, suivie d’undébat avec le public.•Jeudi 24 mai de 18 h 30 à 21 h 30,soirée consacrée à mettre en valeurun long métrage sur le thème du handicap.•Vendredi 25 mai dès 18 h 30, remise des trophées en présence du jury et du public.Rens. 06 64 41 04 30

Le handicap plus fort que le Kilimandjaro !Dominique Véran a plusieurs cordes à son arc. En plus de coordonnerEntr’2 Marches, elle gère également la toute jeune association Osons ladifférence. Son but est de « favoriserla solidarité entre personnes en situation de handicap et personnesvalides, autour de projets communs ».Dans cette perspective, la responsa-ble prépare activement son plusgrand projet : gravir le Kilimandjaro ! « Trois personnes ayant un handicap(moteur, cécité, surdité) devraient participer à l’aventure, accompagnéesde neuf personnes valides », expliqueDominique Véran, qui est, par ailleurs,tétraplégique. Cette férue d’escaladea déjà réalisé l’ascension du JbelToub-kal dans le haut Atlas (Maroc),qui culmine à 4 167 mètres ! Le projet du Kilimanjaro, volcan éteintsitué en Tanzanie atteignant les 5 892mètres, « est encore plus ambitieux.Nous recherchons d’ailleurs des financements et des dons pour financer cette opération technique-ment réalisable. Le handicap ne doit pas être une barrière ». Pour contacter l’association :www.osonsladiffence.org ou partél. au : 06 81 93 17 15.

SSalle municipale et polyvalente, le Raimua été créé dans les années quatre-vingt.Il est devenu au fil du temps l’un des pôlesd’attraction du quartier accueillant plus devingt mille spectateurs par an, car si sonstatut est celui de salle municipale, sonexploitation régulière et commerciale estassurée par la MJC Ranguin. Il proposeune programmation qui mêle celle d’un ci-néma Art et essai (la salle en a d’ailleurs leclassement officiel décerné par le Centrenational du cinéma) et d’un cinéma dequartier à l’ancienne mode où les filmsgrand public et à succès sont projetés,quelques jours ou semaines après leur re-trait des salles commerciales tradition-nelles, et même parfois en sortie nationalepour certains films événements. Pour AlanArnaud, responsable de la salle, « Nous

avons réellement cherché cet équilibre carnous pensons qu’il y a un seul public etqu’un spectateur venant voir un succèspeut, grâce à notre programmation, avoirenvie de revenir pour une œuvre pluspointue ou moins évidente. Tous les ciné-mas ont droit de cité au Raimu. »

Le numérique, un vrai progrès Une remarque très concrète puisque leRaimu est notamment officiellement liéà la Quinzaine des réalisateurs, presti-gieuse section du Festival de Cannes,dont les dirigeants très impressionnéspar le travail réalisé ont souhaité y orga-niser régulièrement, en partenariat avecla Ville, des projections et des débats. Ilpropose tout à la fois Ciné-famille, des

projections pour les enfantsavec goûters et animations.Ces dernières semaines, on apu aussi bien y voir le docu-mentaire Waste land que Surla piste du Marsupilami ouThe Artist. Et pendant leFestival, la salle accueillera,comme de tradition, des filmsde toutes les sélections àdestination de tous les Can-nois accrédités par CannesCinéphiles. Cent soixante fauteuils trèsconfortables attendent le spec-

tateur dans cette salle accessible auxpersonnes handicapées et agrémentéecomme toute salle moderne qui se res-pecte d’un stand confiserie. Mais, sur-

« Moi, je connais le destin d’un cinéma de quartier, il finira en garage,building, supermarché… » Pas toujours, heureusement, Mr Eddy. LeRaimu, à Ranguin, en est la preuve par sa vitalité. Désormais équipéeen numérique 3D par la Ville, la salle multiplie les séances, grandpublic ou art et essai, et les animations. Le Raimu, comme l’illustreacteur qui lui a donné son nom, a plus d’une carte dans son jeu.

« L’équipementnumérique étaitd’autant plus indispensableque la pelliculea tendance àdisparaître deplus en plus »

LE RAIMU :

tout, depuis le mois dernier, le Raimu faitbénéficier les cinéphiles d’un équipementnumérique 3D qui évite tous lesaléas d’une copie 35 mm classique :« Il faut bien reconnaître que lescopies traditionnelles, lorsqu’un ci-néma comme le nôtre les recevait,ne donnait plus le même confortau spectateur qu’une copie neuveou qu’une copie informatique au-jourd’hui. » Mais au-delà mêmedu confort du spectateur, l’équipe-ment numérique était d’autant plusindispensable que la pellicule atendance à disparaître de plus enplus. Et un non-équipement faisaitrisquer à terme la disparition duRaimu, lui-même, faute de films àprojeter. « L’investissement, réa-lisé par la Ville, est d’un peu plusde 100 000 euros, précise AlanArnaud. Il était indispensable pourfaire vivre le seul cinéma de quar-tier encore en activité régulière. »D’autant que ce cinéma fait au-jourd’hui partie d’un quartier enpleine redynamisation économiqueavec l’opération Cœur de Ranguinet notamment l’ouverture de l’hypermar-ché Leclerc (voir page 22), sans oubliersur le plan culturel la très belle et très

La nouvelle séance

30 - Cannes Soleil n° 114 > décembre 2011

L’un des premiers projecteurs 35 mm

Une lanterne magique, l’ancêtre du cinéma.

fournie médiathèque Ranguin. Il a falluégalement changer l’écran, modifier lasalle de projection (où est tout de mêmeconservé le matériel 35 mm afin d’assurerencore tous les types de projection) etconstruire une nouvelle sortie de secours.Adieu donc aux célèbres bobines 35 mmqui sont désormais remplacées par unegrande disquette, livrée tout simplementpar Chronopost, et qui contient informa-tiquement, désormais, le film exactementvoulu par le réalisateur dans toutes sesnuances de couleur ou de contraste parexemple. Ainsi, chacun voit exactementle même film, sans variation intempestived’une salle à l’autre. Et le prix des placesdemeure très attractif puisque s’échelon-nant de 3,50 euros à 5,50 euros.Notons également que le Raimu a conservéson statut de salle polyvalente, puisque

La salle aconquis unpublic fidèle.

Hugo Cabretde Scorsese, une réouvertureen 3D.

Le tout nouveléquipement numérique du Raimu

Culture

théâtre, one-man-show et concertsy sont régulièrement programmés, unerégie technique étant installée dans lasalle de projection. Lors de la réouverture de la salle, le ci-néma ne s’arrêtait pas aux portes de lasalle Raimu mais continuait quelques mè-tres plus loin dans l’enceinte de la MJCCœur de Ranguin où était proposée unefort intéressante petite exposition consa-crée au matériel du 7e art et différentscostumes. C’est ainsi que l’on pouvait yvoir l’un des premiers projecteurs 35 mm,des caméras Super 8 et même l’ancêtredu cinéma, une lanterne magique. Un cinéma des débuts magnifié par legrand Méliès, héros du film en 3D deScorsese, Hugo Cabret, avec quile Raimu a fêté sa réouverture.La boucle est bouclée… ■

Le Raimu,MJC Cœur de Ranguin

Rens et programmation :http://www.mjcranguin-centresocial.fr

Alan Arnaud et la disquetted’un film en numérique.


LLa danse à tout prix ! Tel est le leitmotiv d’ÉlodieAuger. Derrière son visage juvénile et ses yeuxscintillants, se cache une vraie maturité. Lajeune femme a vu le jour le 9 mai 1981 à LaBocca, au sein d’une famille boccassiennebien connue. Ses parents étaient les gérantsdu fameux restaurant La Socca. Ses grands-parents habitaient eux aussi la commune. Denature sauvage, c’est sur scène que la trèsjeune fille se sentira pousser des ailes. Élodieest attirée très jeune par la danse, à l’orée deses 10 ans. « Comme la plupart des mamans,la mienne m’a inscrite à un club de danse. Ce-pendant, elle n’aurait jamais pensé que j’allaisen faire ma profession ! » Car Élodie, à la sur-prise générale, se révèle une élève singulière,dotée d’aptitudes innées… si bien que c’esttout naturellement qu’elle intègre l’école dedanse de l’Opéra de Paris. Dès lors, sa carrièrene cessera de monter. Un parcours nourride réjouissances, mais aussi de sueur et delarmes. Car « la vie d’une danseuse pro esttrès difficile ! confie Élodie. J’ai excessivementtravaillé à l’Opéra, pour atteindre un niveaud’excellence. J’aurais pu bien souvent m’ar-rêter face aux propos décourageants, auxéchecs momentanés… mais je n’ai pas cédé.J’ai eu la chance d’étudier, à 16 ans, avecle célèbre danseur et chorégraphe MauriceBéjart à Lausanne. Ce fut une expérience très

Cannois du mois


danse Rosella Hightower, intervenante dansla comédie musicale Tarzan… le parcours deJulie impressionne. Mais tout ceci ne l’em-

pêche pas de rester, dans lavie, humble et courtoise. Cecisans faire de concession surson franc-parler. « Plus on tra-vaille, plus on se rend compteque l’on a encore à apprendre !explique Julie. Mon métier dechorégraphe tend à sublimerle meilleur de chaque individu.

Il faut être à l’écoute de l’autre… et donc semontrer très humain. » Julie Magneville estnée un jour de Saint-Valentin en 1984, àCannes. Tout comme sa complice Élodie, Julieétait une enfant plutôt sage et studieuse. Ladanse, là aussi, a été un déclic. « Ma mèreétait profondément passionnée par la danse.Elle m’a inscrite très petite à un cours. J’ai sutrès vite, comme Élodie, que cela allait devenirmon métier plus tard ! » Un point commun deplus, qui lie les deux jeunes femmes. Commesa partenaire une fois encore, Julie s’est« souvent battue contre les nombreuses em-bûches » disséminées dans sa carrière. « Il fautposséder une grande force mentale et beau-

coup d’abnégation pour tenir le cap dans notremétier. Il ne faut pas craindre l’échec. En défi-nitive, les défaites constructives sont bien plusintéressantes que les victoires faciles. » L’undes passages les plus marquants du parcoursde Julie reste définitivement la rencontre etla collaboration avec Rosella Hightower. « Cefut un honneur d’officier comme professeur ausein de ce prestigieux établissement cannois.Mme Hightower était une dame d’une grandehumanité. Elle était clairvoyante. Elle avait ledon de ressentir, en quelques instants, le po-tentiel d’un élève. En un regard, elle savait sivous alliez faire carrière ou pas. »

Une méthode d’échauffementunique au mondeAu fil de sa carrière professionnelle, JulieMagneville enseigne une méthode d’échauf-fement unique au monde : la « méthode aes-tesique » (du grec aisthêtikos signifiant « qui

a la faculté de sentir »). Ce procédé,conçu à l’origine par Wilfride

Piollet, préserve les articula-tions et respecte le corps.

« Cette méthode originale,qui fait appel à des barresflexibles, mêle exerciceset sophrologie. Elle per-met d’optimiser le corps

Élodie Auger et JulieMagneville, respectivement

danseuse professionnelleet chorégraphe, ont lié leur

amitié et leur passion encréant leur compagnie

Zakat Dance. Amies depuisquinze ans, elles joignent

aujourd’hui leur savoir-faire pour proposer des

créations scéniques de haute volée. Lumière

sur ces deux talentueuses Cannoises, animées par un

même art pointilleux.

ÉLODIE AUGER ET JULIE MAGNEVILLE :

forte. À 18 ans, j’obtiens mon diplôme d’État àl’école supérieure de danse de Cannes RosellaHightower ». Son diplôme en poche, Élodieenchaînera les tournées dansle monde… en plus de dispen-ser ses connaissances dansnombre d’établissements.« La danse est une activité trèsexigeante. Il faut être un sportifde très haut niveau en mêmetemps qu’artiste ! Un danseura pour vocation de véhiculerdes émotions aux spectateurs, par la seuleforce des mouvements de son corps. C’est unexercice d’une très grande minutie. » Élodie se sent particulièrement proche deCannes. « J’ai mes racines ici, je connais bienles quartiers. J’ai souvent dansé au théâtre dela Licorne. J’y ai d’ailleurs donné mon premierspectacle en tant que professeur. Par ailleurs,la ville est liée à l’école Rosella Hightower. Unlieu réputé dans le monde entier, qui véhiculeaussi l’image de Cannes. » Difficile de ne pas

être tenté d’évoquer l’ensorcelant film Blackswan (Le Cygne noir) de Darren Aronofsky,quand on fait face à une danseuse. Folie,pression insoutenable… Le film va-t-il troploin ou est-il au contraire proche de la réalité ?Pour Élodie, « le film colle en effet à la réa-lité… Mais en très accéléré ! L’héroïne dufilm subit en quelques semaines ce qu’unedanseuse peut endurer durant toute une car-rière. Notre métier est fait d’épreuves doulou-reuses, mais aussi de moments inoubliables.La danseuse du film, incarnée par NataliePortman, n’a vraiment pas de chance ! Notremétier nous rend forcément plus exigeantsavec nous-mêmes et les autres. Mais pas aupoint de devenir infréquentable ! »

Le mouvement le plus justeLa carrière d’Élodie, depuis sa jeunesse, suitde près celle de Julie Magneville. Elle est sameilleure amie et confidente. Agée de 28 ans,née elle aussi à Cannes, l’associéed’Élodie Auger est riche égale-ment d’une expérience hors-norme : chorégraphe derenom ayant collaboréavec des personnalitésdu spectacle tels DonardMckayle et Chet Walker,professeur à l’école de

Julie Magneville,chorégraphe, enseigne une méthoded’échauffementspécifique qui respectele corps.

Élodie Auger,danseuse de haut niveau née et formée à Cannes.

« Bien danserne suffit paspour être une bonne danseuse »

Pas de deux vers les étoiles

Raise up -Compagnie Zakat

dance9 et 10 mai à 20 heures Théâtre de la Licorne Rens. et reservations

06 22 62 18 67 [email protected]

en douceur, développe la spécialiste. Laméthode aestesique initie une approche in-novante de la danse. Les chorégraphies quien découlent sont très esthétiques. » Perfec-tionniste, Julie possède une approche trèsexigeante de son métier. « La danse de hautniveau, n’est pas un art approximatif ! Leschorégraphies que l’on peut voir dans desshows télés ne représentent pas notre métier.Moi, j’appelle cela du bouge-bouge ! C’estsympa pour se divertir, mais cela n’a rien àvoir avec la danse de haut niveau. D’unefaçon générale, les émissions de télé-crochetne rendent pas service à notre art. Être belleet bien danser, ça ne suffit pas pour être unebonne danseuse. C’est un titre qui s’acquiertavec des années de travail, et pas en quelquessemaines d’entraînement ! Même pour lesplus grands ». Des cours de perfectionne-ment, Élodie et Julie en proposent justementdans leur compagnie de danse nomméeZakat dance, qu’elles gèrent ensemble.Classique, hip-hop, contemporain… La com-pagnie prône l’éclectisme. Implantée à La Bocca depuis le mois de mars àl’école Artistic center (qui lui prête ses locaux),cette jeune structure propose des représen-tations dans toute la France. L’association aété initialement créée il y a un an par Julie. « J’aimûri le projet durant des années, avant de melancer ! J’ai toujours eu ce désir de monter unestructure qui mutualiserait le meilleur des dan-seurs. Zakat signifie don de soi en arabe. Monamie Élodie s’est rapidement intéressée àl’association et ses valeurs. Je lui ai proposéde la gérer avec moi. Elle a accepté. Je m’enréjouis, car ceci nous permet de travailler enduo depuis un an. Notre longue amitié sesoude un peu plus ! » Notez que les 9 et 10mai prochains, la compagnie jouera sa pièceRaise-up au théâtre de la Licorne. Un spectaclede danse qui raconte les relations humainesanimant notre quotidien… Il ne reste plus qu’àsouhaiter longue vie à ce duo d’artistes quipourraient bien un jour se faire une place dé-finitive sur la scène internationale. Elles pren-nent en tout cas le chemin des étoiles. ■


NNé dans le centre de la France où il fait sesétudes, Johann comprend rapidement queles murs y sont trop étroits pour lui. Il y dé-bute néanmoins des études autour de lamode, notamment en CAP bijouterie. Maisrapidement l’appel du large est le plus fort :« Mon père était militaire de carrière. Celam’a fait réfléchir, je voulais sortir de macampagne, voir le monde et gagner de l’ar-gent comme beaucoup de jeunes. Alors je mesuis engagé dans l’armée pour cinq ans. » Unmariage qui ne tiendra pas jusqu’au bout,

puisque Johann est réformé pour raisonsmédicales après trois ans, les deux annéesrestantes où il continue à toucher sa soldelui permettant de faire le point et de…s’engager dans sa vraie voie.

Jamais sans mon frèreIl se lance alors concrètement dans lamode et crée, à Tours, une gamme de vê-tements avec T-shirts et jeans. Puis, il dé-cide de partir pour Arcachon, où il se lie

d’amitié avec plusieurs per-sonnes qui le font entrer dansde nombreuses soirées fré-quentées par des vedettes dupetit et du grand écran. « Jeme suis alors aperçu que c’étaitdans ce monde que je voulaisvivre. Le hasard d’une conver-sation sur Facebook m’a faitrencontrer un maquilleur pro-fessionnel et j’ai eu vraiment lecoup de foudre professionnelpour ce métier. J’ai suivi uneformation très pointue qui m’aconforté dans mon idée d’en

faire mon métier. » Mais la formation n’estpas tout, vient ensuite le temps de selancer dans le grand bain. « Les qualitésprofessionnelles sont indispensables maisencore faut-il les faire connaître. Il faut sur-monter sa réserve ou sa timidité, parler à

Passer d’engagé volontairedans l’armée à maquilleurprofessionnel, le parcours

n’est pas banal. C’est pourtant celui de Johann

Chertier, et ce n’est pas ducamouflage. Partageantson temps et son travail

entre Cannes et Paris, cejeune professionnel mais

déjà aguerri, s’explique,sans fard, sur ses

légitimes ambitions. Parcequ’il le vaut bien…

« Pour moi, unbon maquillageest un maquillagesobre, naturelqui met en valeur plus qu’ilne dissimule »

JOHANN CHERTIER :

un maximum de personnes, distribuer sacarte et incontestablement compter un peuaussi sur la chance. Une fois que l’on estdans le réseau, c’est le travail qui primegrâce au bouche à oreille. » Et ça marche.Johann devient rapidement un maquilleurtrès demandé dans la région bordelaise :tournages TV ou cinéma, maquillages pourdes séances de photos pour divers maga-zines ou pour des soirées et cérémoniesprivées. Il fait alors venir son petit frère,coiffeur, pour travailler avec lui, une belle

Fiona Gélin, devenue une amie intime pourJohann.

Johann Chertier a fait du maquillage

sa passion et son métier.


quotidien à la célébritéLe maquillage, du

histoire fraternelle : « L’un ne va pas sansl’autre : nous travaillons ensemble dès quenous le pouvons et nous nous installons tou-jours dans la même ville. »C’est ce qui s’est passé, il y a quelquesmois suite à la décision de Johann de venirtravailler à Cannes. « À Arcachon, j’ai faitla connaissance de deux personnes trèsimportantes pour moi : Fiona Gélin et LéoBardon, comédien et ancien assistant d’AnnieGirardot. L’an dernier, ils m’ont convaincutous les deux de venir au Festival. J’ai im-médiatement été subjugué tout à la foispar le Festival mais aussi par la ville quiest superbe. La manifestation s’est très bienpassée : alors que je venais presque sansaucun contact, j’ai pu travailler régulière-ment notamment dans les palaces et avecplusieurs personnes rencontrées par l’en-tremise de Fiona et Léo. Ma décision étaitprise : partager désormais mon temps entreCannes et Paris. » Il est donc à présentinstallé dans notre ville, où son petit frère,Lucas, travaille dans le salon d’Eros Giuliani.« Je souhaite, tout en continuant et mêmeen étendant mon activité cinéma et télévi-sion, développer une clientèle privée. J’aiainsi, récemment, maquillé plus de cinquanteinvités à l’anniversaire de la fille de Bono àl’hôtel 3,14. Cannes est idéale pour mon tra-vail dans le domaine privé mais aussi événe-mentiel, puisque par exemple, j’ai maquillé

bien évidemment à sa personnalité chaleu-reuse et enthousiaste, mais aussi et surtoutà ses qualités professionnelles qui favorisentle bouche à oreille. Et aussi sans doute, à saconception de son métier : « Pour moi, unbon maquillage est un maquillage sobre, na-turel qui met en valeur plus qu’il ne dissimule.Le maquillage est dans le positif pas dansl’effacement du négatif, même si évidem-ment, le résultat aboutit aussi à cela… »Une trajectoire à suivre : celle d’un jeunehomme qui ne maquille pas ses ambitionsde réussite et projette sur notre ville un re-gard plein de paillettes couleur bonheur. ■Rens : [email protected]

de très nombreux mannequins pour CannesShopping Festival. Et, bien entendu, je vaistravailler sur le Festival : j’ai déjà deux contratsavec deux sociétés de production améri-caines et je suis en contact avec les différentspalaces qui font déjà appel à mes servicestout au long de l’année mais qui vont le fairede manière plus fréquente durant la périodede la manifestation. Je vais également tra-vailler avec Djamila R'Guyag, une maquil-leuse professionnelle très réputée et qui aaccepté de me transmettre son savoir-faire.Je serai avec elle tout au long du Festival. »Si Johann a su conquérir rapidement uneclientèle nombreuse et diversifiée, il le doit

Tiffany, un mannequin maquillé par Johann pour une séancephoto.

Mettre en valeur les détails


Regards

A

Sélectionnés pour représenter la ville

dans de prestigieux conservatoires

chinois en février dernier, quatre élèves

du Conservatoire de musique et de

théâtre de Cannes (CRD) issus des

cycles supérieurs ont défendu avec

brio la qualité de l’enseignement

musical cannois. Un très enrichissant

périple artistique et humain entre

Wuhan, Shanghai, Huzhou et Pékin.

La bellepartition chinoise

CONSERVATOIRE DE CANNES :

jourd’hui profondément imprégnés de cetteformidable aventure humaine et musicale: « Que ce soit les comités d'accueil, les fa-milles, les interprètes, toutes les personnesavec lesquelles je suis entré en contactétaient impliquées, intéressées, à l'écoute,généreuses, attachantes, évoque TerryWendling, 16 ans. Dans les différentesécoles de musique, dans les restaurants,dans les rues aussi bien que lors desconcerts, une sensation de bien-être, d'har-monie et de plénitude étaient présente.Merci énormément aux gens sur place -ils me manquent beaucoup - et merci à

Alain Pavard de nous avoiroffert cette chance de vi-siter un pays dans lequelnous avons eu des expé-riences inoubliables et au-tres que musicales. » PourJulien N’Dyane, 22 ans : «Ce voyage m’a apportébeaucoup d’inspiration,

notamment pour la musique. Beaucoup debelles rencontres, et d’attachement pour lespersonnes que j’ai connues. Et nous avonsété reçus comme des ministres ! C’étaitmerveilleux ! J’ai rencontré de très bonsprofesseurs et écouté des élèves chinois dehaut niveau. » Une approche très instruc-tive également très appréciée du benjaminde la troupe, Antoine Kuentz, jeune trom-pettiste de 13 ans : « Nous avons joué de-vant des professeurs qui nous ont donné debons conseils. Jouer devant un public deculture différente m'a apporté une nouvelleexpérience. J'ai aussi découvert d'autreschoses, des paysages, des villes, des cou-tumes... Je remercie ceux qui m'ont permisd'effectuer cet inoubliable voyage ! » Si cette « expédition » en Chine était unegrande première pour le conservatoire demusique et de théâtre de Cannes, ellepourrait donner lieu à l’avenir à de nou-veaux types d’échanges « Il faut savoirque les diplômes des conservatoires fran-çais sont très recherchés en Chine, spé-cifie Alain Pavard. Les conservatoireschinois sont toujours en quête de per-sonnes très qualifiées pour leurs niveauxsupérieurs d’études. Nous pourrions en-visager des échanges de professeursdans le cadre de master classes, qui bé-néficieraient aux enseignants comme auxélèves. Les élèves chinois les plus avan-cés techniquement pourraient égalementvenir se perfectionner à Cannes. Le niveaudes prestations données par les jeunesCannois en Chine témoigne de la qualitéde la formation donnée dans notre ville,et ce voyage a été une vitrine exception-nelle du savoir-faire cannois. » ■

étaient hébergés dans des familles chi-noises, partageant leur vie quotidienne ettissant avec elles de véritables liens ami-caux. Un accueil chaleureux qui leur a per-mis de donner le meilleur d’eux-mêmessur scène : « Les élèves se sont produitsdans le bel auditorium du conservatoirenational puis dans celui du premier lycéemusical de la zone de développement éco-nomique et technologique, raconte AlainPavard. Ils ont rencontré les professeurset assisté à une répétition de l’orchestrephilharmonique national dirigé par le chefinvité Renchang Fu au célèbre théâtreQintay. Des momentsexceptionnels ! » Aprèsune nuit passée à Shan-ghai, le voyage s’est pour-suivi à Huzhou, un « villagetouristique » de 300 000habitants, où la déléga-tion cannoise était logéegracieusement au CrownHôtel, hôtel de première catégorie. « Leprésident de l’université, entouré de plu-sieurs directeurs, nous a offert un accueildigne de celui réservé aux plus grandespersonnalités artistiques, souligne AlainPavard. Un concert donné au départementde musique de l’université a permis auxélèves du conservatoire de Cannes de mon-trer avec une grande efficacité leur niveaud’excellence et l’étendue de leur talent. »

Brillantes auditionsTrois jours plus tard, le minibus de l’univer-sité les conduisait à l’aéroport de Shanghai.Direction : Pékin, capitale de 20 millionsd’habitants. Dès le lendemain, une rencon-tre était organisée au conservatoire central(conservatoire supérieur de musique) avecles professeurs qui ont donné de précieuxconseils aux jeunes Français. Auparavant,une brillante audition avait réuni les élèvescannois et les élèves pékinois de haut ni-veau. Le dernier concert s’est tenu au lycéemusical du district d’Haidian dans une im-mense salle de répétitions où s’est égale-ment produit le Golden Sail SymphonyOrchestra, formation de cent vingt jeunesmusiciens très performants. « Le niveau duconservatoire de Pékin est équivalent à celuide Paris, note Alain Pavard. Nos élèvesn’ont pas démérité, ils ont enthousiasmél’assistance ! » Pour clore le séjour, une ex-cursion à la Grande Muraille de Chine a ré-compensé les jeunes Cannois, qui ont portéhaut les couleurs de leur ville et restent au-

Antoine Kuentz (trompettiste) élève deDenis Tomba, Terry Wendling (percus-sionniste) élève de Régis Famelart, JulienNdiaye (saxophoniste) élève de Jean-Christophe Di Costanzo et Qingran Zhao(soprano) élève de Patricia Fernandez.Quatre jeunes gens dont les talents mu-sicaux se sont brillamment épanouis etexprimés au Conservatoire de musiqueet théâtre de Cannes. Au point quelorsqu’Alain Pavard, directeur de l’éta-blissement et lui-même sonneur de cor-nemuse reconnu, est invité par leconservatoire de Wuhan à se produire enChine, il décide, avec l’accord bienveillantde ses hôtes chinois, de les convier àprendre part au voyage, financé égale-ment grâce à la générosité de nombreuxsponsors et notamment l’associationCannes Appassionnata. « Ces élèves figu-rent parmi nos meilleurs éléments ouparmi nos plus jeunes lauréats, préciseAlain Pavard. C’était pour eux l’opportunitéde se confronter à un autre enseignement,une autre culture. »

Accueil chaleureuxPremière étape du séjour : Wuhan, ville dedouze millions d’habitants sur les bords dufleuve Yang Tsé, au centre de la Chine. Lessix premiers jours, les jeunes Cannois

« Se confronterà un autre enseignement,une autre culture »


1 Réception des Cannois par M. Zhangjian Hu, président del’Université nationale de Huzhou.De gauche à droite : GuoChenZhang, Deputy-Dean, directeur du département de musique, Lu Yongliang, vice président de l’université, Julien N’Diaye, Qingran, Zhangjian Hu, présidentde l’université, Alain Pavard, son épouse, Antoine Kuentz, TerryWendling, Jing Zhu, directeur général de l’université.

2 Terry Wendling en concert auconservatoire national de Wuhan.

3 Rencontre sur la Grande Muraillede Chine, Terry et Julien entourésde plusieurs fans…

4 Le Yang Tsé, Wuhan.

5 Julien N’Diaye en concert au 1er lycée musical de Wuhan.

6 Fin du concert au lycée musical du district d’Haidian, Pékin.

7 Rue commerçante de Huzhou.

8 Fin du concert au conservatoirenational de Wuhan.

9 Julien et Antoine en duo sur laGrande Muraille de Chine.

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écuries

RECYCLAGE DES SAPINS DE NOËL :

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Virginie Laurent,palfrenière à labrigade équestrede la Ville, et Benoît Albin, responsable duservice médiation-cadre de vie,constatent la qualité des granulés issus du recyclage des sapins.

du salon aux

Développement durable

L« L’idée de départ, il y a quatre ans, était defaire en sorte que les sapins de Noël soientvalorisés pour en faire un autre usage »,explique Benoît Albin, responsable du ser-vice médiation – cadre de vie de la Ville deCannes. « Nous voulions que ces déchetsverts soient recyclés de manière à réduirenotre impact sur l’environnement. » En effet,avant le recyclage des sapins de Noël initiépar le SIVADES en 2008, les sapins récoltésétaient acheminés dans les Bouches-du-Rhône, au même titre que les ordures nontriées ou non recyclables. Outre l’impactenvironnemental élevé dû au transport, àl’enfouissement ou à l’incinération desdéchets, leur coût de traitement a incité laVille à rechercher des solutions alternatives.Lorsqu’une tonne de déchets végétauxcoûte 170 € à la collectivité pour être trai-tée à plus de 200 km, seulement 50 € sontnécessaires pour la composter. C’est pour-quoi les sapins de Noël, récoltés dansles quartiers cannois par le service AllôMairie + ont été mis en compostage auCVO de Nice dès l’ouverture du site.

Aller plus loinToutefois, un sentiment d’inachevé persis-tait. « Nous souhaitions aller plus loin dansla démarche de valorisation des sapins deNoël et voulions trouver le moyen de les

granulés seuls sont trop durs pour le cheval.Les copeaux de bois seuls n’ont pas le mêmepouvoir absorbant que les granulés. Le mieuxselon moi est de mélanger les copeaux debois avec les granulés. »

Économique et écologiqueOutre leur pouvoir absorbant supérieur àcelui des copeaux de bois, les granulés re-tiennent davantage les odeurs, dont celle

d’ammoniaque, et engendrentmoins de poussière. Toutefois,livrés dans des sacs de 500 kg,ils restent lourds à manuten-tionner. Mais les essais sontréellement concluants. Ainsila collecte des sapins de Noëlorganisée au mois de janvierdernier aura été doublementavantageuse. D’une part, elleaura permis de réduire l’impactenvironnemental de la Ville,puisque la granulation des dé-chets végétaux obtient de plusbasses émissions de CO2 que

le compostage. D’autres part, elle aura per-mis de réaliser de sensibles économies. Eneffet, remplacer la moitié de la litière deschevaux par des granulés réduit par deuxles dépenses pour s’approvisionner encopeaux de bois.Virginie Laurent souhaite volontiers quel’expérience soit renouvelée l’année pro-chaine, avec cette fois-ci, une quantitésupérieure à celle qui lui a été livrée pource test. Mélangés aux copeaux de bois,500 kg de granulés lui assurent deux moisd’approvisionnement pour la litière des troisboxes dont elle s’occupe. Toujours dansl’idée d’optimiser les actions de recyclagemenées au sein de la Ville, le projet pourraitêtre étendu à d’autres services municipauxsusceptibles de faire usage de ces granu-lés. Pour poursuive au galop sur la voie dudéveloppement durable ! ■

« La collecte

des sapins

a permis de

réaliser de

sensibles

économies »

Redonner une seconde vie aux sapins de Noël unefois les fêtes passées : telle est la volonté de lamunicipalité depuis 2008pour optimiser sa démarche de réduction desdéchets. La transformationdes sapins en granuléspour litière à chevaux s’est révélée un conceptséduisant et éco-innovant.La brigade équestre de la Ville de Cannes, dontl’écurie se situe au cœurdu parc naturel forestier de la Croix-des-Gardes,teste actuellement cette nouvelle formule. Une action de recyclage innovante qui s’inscritdans le plan d’actionsCannes21 en faveur du développement durable.

recycler en matière première pour lesbesoins des services de la Ville, souligneSabine Meglioli, chargée de la gestion desdéchets des particuliers. Nous nous sommesinspirés de la Ville de Paris dont la démarcheétait de broyer les sapins pour ensuite répan-dre leurs copeaux au pied des massifs desespaces verts. Pour Cannes, nous avons optépour une démarche de même intérêt envi-ronnemental mais quelque peu différente.Celle-ci consiste à transformer les sapins deNoël, après broyage, en granulés pour litièreà chevaux ». La brigade équestre de la Villede Cannes a accepté de tester ces granuléspour la litière de ses chevaux. Sur les 20tonnes de sapins de Noël récupérées pourêtre recyclées, aux dates précises de ra-massage préalablement indiquées par laVille, 2,5 tonnes ont ainsi été transforméesen granulés. Les 17,5 tonnes restantes ayantété compostées.

TransformationLa société Zeta, située à Mougins, est laseule entreprise des Alpes-Maritimes à réa-liser cette « granulation ». Ce procédé esthabituellement proposé dans le traitementdes résidus végétaux afin de les transformeren granulés combustibles, directement ex-ploitables dans les chaufferies. Au préalable,les sapins doivent d’abord être broyés, unetâche confiée à la société spécialisée dansl’aménagement paysager Provence Jardins.Puis vient l’étape de la granulation réaliséegrâce au procédé industriel Zeta. La pressemise au point par Zeta permet à la fois d’as-sécher le végétal sous l’effet de la chaleurproduite par ses mouvements mécaniques(température de 65 à 95 %) et de le trans-former en granulés. Pour des raisons d’aciditédu végétal, les granulés ne sont composésque de 60 % de sapin. Les 40 % restantssont un mélange de pin, chêne, haie de lau-rier et autres, provenant de l’entretien desespaces verts urbains. Aucun risque doncpour le cheval, malgré quelques appréhen-sions au lancement de l’expérience, commenous le confie Benoît Albin : « Notre grossecrainte était que les chevaux mangent lesgranulés car ceux-ci ont exactement lamême forme que leurs granulés alimentaires.Ils ont essayé puis ont arrêté. » En termes deconfort, les granulés seraient trop revêchess’ils étaient utilisés en l’état pour garnir lesboxes. C’est pourquoi il est conseillé de leshumidifier de manière à les faire se ramollir,donc s’adoucir. Il convient également de lesmélanger avec un autre type de litière,comme les copeaux de bois. Ces pratiques,Virginie Laurent, palefrenière à la brigadeéquestre de la Ville de Cannes, les a ac-quises « sur le tas » : « Après plusieurs es-sais, j’ai trouvé l’équilibre adéquat. Les


Les sapins sontbroyés avant

d’être transformésen granulés selon

un procédé spécifique.

E

Tr

Soixante-quinze ans d’existence et une seule

famille aux commandes de père en fils.

L’historique d’Ernest Traiteur pourrait être contenu

en ces deux seuls chiffres. Ce serait faire peu de

cas de tout ce qu’ils impliquent d’humain, de

grande réussite et de difficultés aussi. Et surtout

de passion pour le travail bien fait. Michel Ernest,

qui préside aujourd’hui aux destinées de cette

institution cannoise, nous en livre la recette.

En 1936, un couple de jeunes gens, Blancheet Julien Ernest achètent rue Meynadier, laCharcuterie lyonnaise. « Une appellation quia perduré, sourit Michel Ernest, on nous croitlyonnais alors que toute la famille est d’ori-gine belge ou italienne. » 1936, c’est certesle début des congés payés, qui vont profon-dément modifier en quelques années la viecannoise, mais Cannes est alors encore unevillégiature d’hiver : « Il y avait si peu demonde en été que le magasin était fermél’après-midi ! ». Dans la rue Meynadier, c’estalors le royaume du commerce de bouche :« On y trouvait, dans ce qui s’appelait alors laRue-Grande, la charcuterie bourguignonne,la charcuterie lorraine, d’autres encore issuesde différentes régions, une triperie, des pois-sonniers, des bouchers, etc. et bien entendule marché Forville tout à côté. Aujourd’hui,nous sommes encore du bon côté de la rueavec des commerces qui respectent la tradi-tion de la rue, sur l’autre partie c’est un peudommage que la pratique des baux précaires

ERNESTTRAITEUR :


Une équipe qui a compté jusqu’à quatre-vingt personnes.

Son fils,Michel, a repris le

flambeau.

Paul Ernest aux fourneaux.

ne permette pas à des magasins de s’ins-taller dans la durée et avec une esthétiqueplus adaptée au prestige de la rue. »

L’événementiel au menuPuis vint le temps de la guerre. « Noussommes une famille très droite, chez nous iln’a pas été question de marché noir. Nousnous sommes débrouillés comme nous pou-vions pour continuer à servir nos clients. » Laguerre terminée, Paul,fils de Julien et pèrede Michel, revient aprèscinq ans de captivitéet veut mordre la vie àpleines dents. « Je croisqu’il y avait en lui unsentiment de revancheà prendre sur ces an-nées volées. » C’est ledébut de l’expansiond’Ernest, d’autant qu’ar-rivent les Trente Glorieuses. L’air du temps achangé, les habitudes de consommationaussi. « Ma mère Elda et mon père ont conti-nué l’aventure mais surtout ont su anticiperles besoins de la clientèle et dépasser lecadre d’une simple charcuterie. Le commerceproposait désormais des plats cuisinés, desplats du jour, des salades, etc. » Mais surtoutles années soixante vont apporter le tournantdécisif à l’activité traiteur : « On a tendanceà l’oublier mais les premières fêtes d’EddyBarclay ont eu lieu à Cannes et cela a été ledéclic de la création du secteur événementielde notre entreprise. » Une entreprise qui nepeut plus se cantonner au local de départ :« Mon père a acheté les six petits immeublesqui entouraient le magasin pour faire de laplace aux cuisines, aux ateliers et aux bu-reaux. » C’est même le moment de se lancerdans la pâtisserie avec l’ouverture d’uneseconde boutique en face de la premièreentièrement dévolue aux gâteaux maisons :« Mes parents étaient amis avec GastonLenôtre et il y a eu une sorte d’échangetechnologique (rires) : il nous a confié sesrecettes de pâtisserie et nous lui avonsconfié nos recettes salées pour ses maga-sins parisiens ! »En 1964, à 16 ans, Michel entame son Tourde France pour apprendre son métier auprèsdes plus grands artisans de la cuisine. Lorsquevient le temps de reprendre l’entreprise fa-miliale dans les années quatre-vingt aux côtésde sa sœur Colette, tout en continuant et dé-veloppant sa cuisine en magasin, qui revisite

les traditions locales, il se penche plus parti-culièrement sur l’organisation des soirées pri-vées et des réceptions. « L’activité existaitmais elle n’était pas assez développée. Or,avec tout ce qui se passait à Cannes tant auFestival que dans la jet-set ou à l’occasiondes congrès, le marché était immense. »Michel n’aime rien de plus que de concevoirces soirées de A à Z, y compris le décor ou lethème. « Il y a eu incontestablement un âge

d’or, d’autant que noussommes devenus la ré-férence en ce domaine.Nous avons assuré lesplus grandes soirées duFestival, du MIPIM, lamanifestation la plusriche (trop courte hélas– rires), de tous les au-tres congrès, tout commele mariage de MickJagger à Saint-Tropez ou

la réception pour la venue de Lady Di à lamairie de Cannes. Un jour, je suis même alléchercher quatre hommes d’affaire allemandsà l’aéroport de Nice pour les emmener en hé-licoptère dans la montagne à Mons dans destipis indiens que nous avions installés pourl’occasion. Ils voulaient vivre une expériencede survie, mais tout de même avec du cham-pagne et des langoustes ! (rires) »En 2008, la crise frappe l’entreprise de pleinfouet. « Le coup de massue. Tout à coup,nous sommes passés de soirées avecDom Pérignon, homard et foie gras àrosé-cacahouètes et nappes en papier. Au-jourd’hui, nous avons retrouvé une certaine

« Dans la rueMeynadier, c’est alors le royaumedu commercede bouche »

anches… de vie(s)

Histoire

Paul et sonépouse Elda, un duo gagnant.


Six petits immeubles rachetés autour de la boutique ont été nécessaires pour ménagerla place nécessaire aux cuisines et aux installations.

stabilité grâce à notre réputation et la fidélitéde notre clientèle, notamment cinématogra-phique au moment du Festival. Un tiers denotre chiffre d’affaires vient de l’événemen-tiel et les deux tiers des boutiques. Là, nonplus, il n’est pas rare de voir des clientsacheter pour deux ce qu’ils achetaient pourchacun auparavant. Nous avons encorequarante-cinq employés contre près dequatre-vingts au plus fort des belles annéesdu commerce et surtout nous continuons àproposer une qualité de produits sur laquellenous n’avons jamais transigé. »De quoi vivre encore de beaux jours pour cemusicien amateur mais confirmé dont lacuisine reste la grande passion : « Le mo-ment que je préfère dans la journée, c’estvers 18 heures, lorsque je commence àavoir très faim et que je m’installe devantmon ordinateur pour réfléchir à de nouveauxplats, à leur composition comme à leur pré-sentation. Et avoir faim est une composantetrès importante de la réflexion ! (rires) » ■

VuàCannes

ANDRÉ GIRONE : « UN SERVITEUR DE L’INTÉRÊT

GÉNÉRAL » DÉCORÉ DE LA LÉGION D’HONNEUR

André Girone, adjoint spécial au maire de Cannes, a reçu le 14 mars dernier les

insignes de chevalier de la Légion d’honneur, des mains du premier magistrat

de la ville, son ami d’enfance. Issu d’une famille modeste du Suquet pour lequel

il conserve un attachement profond, André Girone, scolarisé à l’ancienne école

du Mont-Chevalier puis aux lycées Carnot et Bristol, décroche successivement

les sésames de sa future carrière d’expert-comptable avant d’ouvrir à Cannes

un cabinet reconnu pour son professionnalisme. Juge des prud’hommes, juge

commissaire au tribunal de commerce, membre du comité de surveillance

de Balitrand mais aussi du conseil d’administration de la Caisse d’épargne

tout en donnant de son temps pour le collège international de Cannes et la

Sainte Famille, ce Suquettan s’est beaucoup investi dans la vie économique

et sociale de sa cité. « André est avant tout un homme de cœur, un homme à

l’écoute attentive (…) sensible à la détresse des autres, capable de s’investir

avec force de conviction » a souligné le maire de Cannes.

À CANNES, LA DIFFÉRENCE N’EST PAS UN HANDICAP

Mardi 3 avril, Claude Secondy, représentante du secteur Cannes de l’Association

des paralysés de France, a remis au maire de Cannes le trophée du prix

« accessibilité Réflexe handicap APF », pour la catégorie « équipements

municipaux », décerné le 16 mars dernier à Nice. Sur les vingt-six communes du

département participantes, seules cinq ont été distinguées. Cette reconnaissance

témoigne des efforts entrepris par la municipalité cannoise pour faciliter l’accès

à ses équipements et espaces publics. Parmi les travaux réalisés en 2011 pris

en compte pour l’attribution de cette distinction, notons la mise en accessibilité

des groupes scolaires Gosciny et Metz-Vagliano ou encore la réalisation

d’aménagements au sein d’équipements culturels tels que le conservatoire

à rayonnement départemental de musique et théâtre de Cannes.

+

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez

était à Cannes le 22 mars dernier. Après avoir visité le site cannois de Thales Alenia

Space, le ministre s’est rendu à l’hôtel de ville, dans le bureau du maire de Cannes

où il a dévoilé les objectifs de la stratégie spatiale française. Non sans avoir souligné

Le ministre de la Recherche à Cannes pour

défendre la conquête spatiale

De passage à Cannes, le 20 mars dernier, Nora Berra, secrétaire d’État auprès

du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé s’est rendue au nouveau

centre hospitalier de Cannes accompagnée notamment du maire de Cannes,

La secrétaire d’État à la Santé visite

le nouvel hôpital de Cannes

Vu à C


L’ÉMIRAT DU QATAR ENCOURAGE LES JEUNES CANNOIS

Afin de marquer son attachement à la Ville de Cannes, son excellence Mohamed

Al Kuwari, ambassadeur du Qatar en France, a souhaité remettre le prix de

la richesse dans la diversité à quatre jeunes Cannois. Le 30 mars dernier,

dans le bureau du maire de Cannes, Marisa Schwendemann, 19 ans, athlète

de pentathlon et d’heptathlon sélectionnée en équipe de France junior, Christophe

Rimlinger, 17 ans, brillant élève actuellement en classe prépa HEC ayant

obtenu son bac avec mention très-bien, Laetitia Seby Bourkab, 16 ans,

joueuse prometteuse de handball sélectionnée en équipe de France jeune

et cadette, et Léa Guzman, 14 ans, danseuse de haut niveau, ont reçu chacun

un chèque de 2 000 euros pour les récompenser de leur volonté et de leur

détermination à réussir leur projet et les encourager à poursuivre leur carrière.

Pour le remercier de sa générosité, l’ambassadeur, à son tour, a reçu la médaille

d’or de la Ville.

LA VILLE PROMEUT LE MÉCÉNAT CULTUREL

Pour valoriser son action culturelle, la Ville de Cannes a engagé une véritable

stratégie de développement par le mécénat. Afin de fédérer un tissu d’en-

treprises partenaires, la direction des affaires culturelles a organisé le 15 mars

dernier, à la villa Domergue, un petit déjeuner d’information auquel était

conviée une quarantaine d’entrepreneurs locaux. Objectif : les convaincre

de l’intérêt du mécénat. Ce rendez-vous intervient quelques semaines

après que la Ville ait signé à Paris la

charte d’éthique du mécénat et adhéré

à l’association ADMICAL Carrefour du

mécénat d’entreprise, faisant de Cannes

la première commune de France à intégrer

ce réseau professionnel.

que la France est aujourd’hui la première puissance spatiale européenne, Laurent

Wauquiez a rappelé que l’espace est entré dans la vie quotidienne d’un grand nom-

bre de français : paraboles de télévision, navigateurs par satellite, Internet en haut

débit… « Nous devons continuer à investir dans l’avenir en unissant nos forces »

a préconisé le ministre en interpellant les différents acteurs, notamment les deux

grands groupes français : Thales et Astrium. Il a également annoncé la création

d’un comité de concertation à la politique spatiale qui permettra de faciliter les

échanges d’informations entre la puissance publique et l’industrie spatiale.

de la sous-préfète de l’arrondissement de Grasse et du directeur de

l’établissement. La visite officielle est passée notamment par les services

de gynécologie-obstétrique, de néonatologie-pédiatrie, de cardiologie et des

urgences. L’occasion pour la ministre de rencontrer médecins, soignants et

patients et de féliciter l’ensemble du personnel pour l’excellence de leur travail

mais aussi de constater l’équipement exceptionnel de ce nouveau centre à

la pointe des dernières technologies.

annesRetrouvez ce sujet en vidéo surwww.cannes.com ou directement survotre smartphonegrâce à ce flashcode.

VuàCannes

CANNES EN BLEU POUR L’AUTISME

À la veille de la journée mondiale de l’autisme, dans le cadre de l’opération

Éclairons la France en bleu, Cannes, à l’instar d’autres grandes villes françaises,

a éclairé ses bâtiments couleur azur dans la nuit du 1er au 2 avril. À la dispa-

rition du soleil, l’hôtel de ville, le Palais des festivals et des congrès, le foyer

pour autiste des Clémentines, le parvis de la Malmaison, le tribunal de

Cannes, le château d’eau, la Croisette et le Suquet mais aussi les hôtels

Majestic et Carlton ont été revêtus d’un éclairage bleu. Une initiative du premier

adjoint au maire et conseiller général ainsi que de l’adjoint aux finances éga-

lement président d’Autisme Méditerranée, deux élus cannois particulièrement

engagés sur le sujet, qui ont souhaité sensibiliser la population à cette cause.

CONGRÈS ANNUEL DE L’UNC 06 À CANNES

Le 18 mars dernier s’est déroulé au Novotel Montfleury, le 23e congrès départe-

mental de l’Union nationale des combattants. Les présidents des cinquante-trois

sections des Alpes-Maritimes étaient réunis accompagnés de nombreux

adhérents et porte-drapeaux. En présence du président départemental Michel

Cornebois et d’autres personnalités dont le premier adjoint au maire de Cannes,

les activités des sections, les actions sociales mais aussi le statut des harkis et

celui des soldats ayant participé à des opérations extérieures ont longuement été

évoqués. L’UNC 06 est la plus représentative des associations d’anciens com-

battants du département. Elle est forte d’environ 5 000 membres dont 210 de la

section de Cannes. Une partie des quatre cents congressistes se sont ensuite

rendus à la stèle des fusillés de Montfleury toute proche pour le dépôt d’une gerbe

et l’interprétation d’une vibrante Marseillaise.

Le réseau de chaleur obsolète qui alimentait neuf cents logements à Ranguin

vient de laisser place à une chaufferie au bois de dernière génération, inau-

gurée le 30 mars dernier. Cette nouvelle installation, la plus importante de

l’est de la région PACA, fournit désormais chauffage et eau chaude aux rési-

dences de l’office public de l’habitat de Cannes, à la copropriété privée Les

Oléandres et à l’école Frédéric-Mistral. D’une puissance de 2,1 mégawatts,

elle couvrira 70 % des besoins. Deux chaudières à gaz assureront le complé-

Ranguin se

chauffe au bois

Améliorer l’offre de stationnement en centre-ville tout en créant un nouvel

espace vert était le double défi de la municipalité en construisant le parking

Saint-Nicolas inauguré le 28 mars dernier. Ce nouveau parc de stationne-

ment situé à l’angle de la rue de Mimont et de l’avenue Saint-Nicolas

compte 420 places pour les voitures et 48 pour les deux-roues, réparties

sur cinq niveaux en sous-sol, le tout surplombé par un magnifique jardin

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Le « parking-jardin » Saint-Nicolas inauguré

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LE PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRÈS ENGAGÉ

DANS LA LUTTE CONTRE LE CANCER

L’association France Cancer 06 et le Palais des festivals et des congrès ont

remis le 23 mars dernier deux chèques de 7 500 euros aux chercheurs du

CNRS et de l’INSERM pour le financement de projets de recherche contre

le cancer. Cette somme est le fruit de bénéfices générés par l’organisation

d’un loto dans le cadre du Festival international des jeux en février. Ces dons

permettront notamment de développer les travaux des docteurs Isabelle

Mus-Veteau et Valérie Pierrefite-Carle concernant de nouveaux traitements

pour le cancer du colon et le cancer de l’os, mais aussi pour le développe-

ment de projets thérapeutiques dirigés contre les cellules souches tumorales

ainsi que des études sur l’implication des protéines dans le cancer de la

glande surrénale qui touche principalement des enfants.

LE CANOTIER : UN PETIT VILLAGE DE SOIXANTE-DEUX

LOGEMENTS SOCIAUXLe 21 mars dernier a eu lieu l’inauguration de la résidence Le Canotier. Située à

La Bocca aux 86-88 avenue Maurice Chevalier, juste en face du Cannes Garden

Tennis Club, à proximité de nombreuses prestations de service public (transports

en commun, établissements scolaires, équipements municipaux…), cette

nouvelle construction de l’office public de l’habitat de Cannes comptabilise

soixante-deux logements sociaux (dix-huit T2, trente T3, dix T4 et quatre T5)

aménagés dans sept petits immeubles édifiés autour d’une placette et d’une

oliveraie dans un esprit « village ». Cette réalisation a obtenu la certification Qualitel,

garantie d’une véritable isolation thermique et phonique permettant aux apparte-

ments d’être écologiques et économes en charges.

ment. La solution du chauffage au bois permettra une réduction des charges

de 5 %. La chaufferie consommera 3 000 tonnes de bois par an issu des dé-

chets de l’industrie du bois, de l’entretien des forêts ainsi que du bois d’élagage

de la ville. Ce nouvel équipement en parfaite adéquation avec Cannes21, le

plan d’actions de la Ville de Cannes en faveur du développement durable,

contribuera à réduire l’émission de 2 000 tonnes de CO2 par an. L’approvi-

sionnement en bois auprès d’en-

treprises situées au maximum à

60 km de la chaufferie afin de

réduire l’impact du transport, per-

mettra aussi de créer des emplois

dans le domaine forestier.

méditerranéen de 2 500 m2 ouvert au public. Construit sur un terrain ap-

partenant à la Ville, l’ouvrage a été réalisé et financé par la société portu-

gaise ABB en contrepartie d’une concession d’exploitation de trente ans.

Côté tarifs, le parc propose des prix équivalents aux autres parkings cannois

avec là aussi la première heure gratuite. Un nouvel équipement qui non

seulement facilite le stationne-

ment, mais participe également

à l’embellissement du quartier

avec son écrin de verdure agré-

menté de palmiers, agrumes et

autres végétaux méditerranéens.

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annes

Fin mars, le chanteur Mickael Miro (1) était de passage à

la FNAC de Cannes. L’auteur-compositeur-interprète de

L’Horloge tourne et de son célèbre refrain « dam dam déo »,

actuellement en tournée, est venu présenter à ses fans

cannois, son nouveau single Laisse-moi m’en aller.

Hubert-Félix Thiéfaine (2), le grand vainqueur des Victoires de

la musique 2012 (meilleur artiste masculin et meilleur album

de chansons), était à Cannes le 23 mars dernier.

Dans le cadre de sa tournée Homo Plebis

Ultimae Tour, le chanteur poète écorché

vif a donné un concert au grand audi-

torium du Palais des festivals et des

congrès où près de deux mille

spectateurs se sont pressés.

Pour l’avant-dernière séance des

Jeudis de Cannes Cinéma de la

saison 2011-2012, le 29 mars

dernier, l’association des ciné-

philes cannois a organisé à l’espace Miramar, une soirée « clin

d’œil au Festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez. » À cette

occasion, deux films ont été projetés en avant-première :

Starbuck de Ken Scott, prix du jury du Festival de l’Alpe d’Huez,

et La Clinique de l’amour en présence du réalisateur et acteur

Artus de Penguern (3) et du comédien Bruno Salomone (4).

Jean Reno (5) était au 49e MIPTV qui s’est tenu à Cannes

du 1er au 4 avril dernier. L’acteur est venu présen-

ter la nouvelle série TV Le Grand, une fiction

policière tournée à Paris, bientôt diffu-

sée sur TF1, dans laquelle il inter-

prète « un flic aussi à l’aise dans

l’action que dans la réflexion. » Il

s’agira de son premier grand

rôle à la télévision. Chaque

épisode se déroulera dans un

lieu mythique de la capitale :

l’Opéra, Notre-Dame ou encore

la place de la Concorde.


CannesPeople

Cannes People

4

2

5

1

3

© Palais des Festivals et

des Congrès - Éric Dervaux

BÉLIER • Vous brûlez d’envie d’acheter unemaison, un appartement, une nouvelle voiture…Après le temps de la réflexion place à l’acquisition.

Certains tenteront de vous raisonner, de vous dissuader, ar-guant de la prudence, mais vous n’en ferez qu’à votre tête etsaurez vous faire plaisir. Côté relationnel, vous serez légèrementsur vos gardes et tiendrez les autres à distance de vos projets.

TAUREAU • Votre pragmatisme fera une foisde plus des merveilles. Vous prévoirez même l’im-prévisible. Rien n’échappera à votre anticipation.

Vous imposerez votre maîtrise des événements et ne lais-serez rien au hasard. En deuxième partie du mois, un amiou un proche à qui vous aviez prêté une somme d’argentsonnera l’heure des comptes et vous restituera votre bien.

GÉMEAUX • Curieux et assoiffé de nouvellesconnaissances, vous plongerez dans la lecture delivres encyclopédiques, philosophiques ou spiri-

tuels qui étofferont votre savoir et apporteront des réponsesaux questions existentielles que vous vous posez. Ce besoinde comprendre l’univers et le sens de l’existence renforceravotre lien aux autres en étant plus attentif et disponible quejamais. Vos projets seront par ailleurs favorisés.

CANCER • Vous avez ouvert les portes devotre intérieur et voilà qu’une tornade s’apprête àtout y chambouler. Car ce mois est pour vous

placé sous le signe du changement et de l’extériorisation.Vous sortez de votre carapace pour vous investir davantagedans vos relations conjugale et professionnelle. Le travail seramarqué par un regain d’activité et les célibataires peuvent sepréparer à une belle rencontre amoureuse.

LION • Les démarches entreprises dans lecadre de votre carrière professionnelle vont com-mencer à porter leurs fruits. Dès le début du mois,

une proposition d’embauche, un nouveau contrat, une pro-motion gratifiante vous attend. Vous serez en position deforce pour négocier et faire valoir vos aspirations. Attention :ne laissez pas votre ambition avoir raison de vos relationsavec vos proches.

VIERGE • Vous serez d’une humeur particu-lièrement sociable et doué de communicationavec les autres. Votre franchise légendaire pas-

sera mieux, moins brutale, plus feutrée mais toujours aussiefficace. Vous mènerez à bien vos projets et en engagerezde nouveaux. Votre activité donnera le tournis autour devous mais vous saurez tenir le cap tout en ménageant votreentourage.

BALANCE • L’heure des grandes remises enquestion a sonné et vous ne ferez l’impasse suraucun des aspects de votre vie. Tant sur le plan

professionnel que personnel vous passerez tout au crible etposerez les bases d’un nouvel avenir. Des retrouvailles inat-tendues vous accompagneront dans cette reconstruction etvous aideront à concrétiser vos nouvelles initiatives.

SCORPION • Vous poursuivez votre ascen-sion et confirmez votre emprise sur les événe-ments et vos partenaires. Une augmentation de

vos revenus, soit par une valorisation salariale soit par un gainaux jeux, est à envisager. Si vos finances souffraient dequelque découvert, elles devraient s’en sentir soulagéesautant que vous. Vous pourriez même profiter de cettemanne providentielle pour investir durablement.

SAGITTAIRE • Votre carrière professionnellesera au cœur de vos préoccupations. Non qu’il yait du souci à se faire mais, au contraire, de belles

perspectives et opportunités à saisir. Vous renforcerez lescontacts et partenariats noués durant avril et qui servirontvos intérêts. La dynamique de ces derniers mois vous en-traîne dans une série d’entreprises que vous saurez mener àleur terme dans différents domaines.

CAPRICORNE • Vos sentiments seront, cemois-ci encore, au centre de votre vie et de vos at-tentes. Le retour d’une personne aimée, un regain

d’affection dans votre couple, ou la rencontre de votre alterego favorisera votre épanouissement en comblant votre besoind’amour que vous ne cacherez pas. Loin de l’image de l’ermite,vous rechercherez le contact et afficherez votre bonheur.

VERSEAU • Vous sentez bien que vous nepouvez reporter plus longtemps la nécessaireremise en cause de votre organisation. Tout est

question de méthode et la vôtre ne correspond plus à lamasse de choses à gérer. Vous êtes débordé ou plutôt vousvous laissez déborder. Apprenez à trier et à déléguer. Côtécœur, une belle romance pourrait émoustiller votre affect enfin de mois.

POISSONS • Libre ! Telle sera votre condi-tion. Vous vous autoriserez toutes les libertés sanscraindre l’opinion des autres. Vous vous affranchi-

rez des jugements et assumerez vos choix, vos envies, vosidées, vos projets. Qui vous aime, vous suive. Les autres, tantpis pour eux, ils sauront bien assez tôt ce qu’ils perdent. Onvous verra rayonner de loin et vous ne vous cacherez pas.Un seul mot : profitez !

Recette

© El

nur -

Foto

lia.co

m

Horoscope

SALTIMBOCCA ALLA ROMANAPar le restaurant La Pizza

Ingrédients :

• une escalope de veau• Jambon de Parme• 10 g beurre• 10 cl vin blanc• Farine• Germe de soja• Crème fraîche

Préparation :

• Entourer l’escalope de veau avec le jambon de parme.

• Puis le mettre dans la farine et le faire poêler 2 minutesde chaque côté.

• Rajouter le beurre et le vin blanc, puis une noisette decrème fraîche et des germes de soja.

Ce plat peut s’accompagner de tagliatelle ou de gnocchi.

Bon appétit !

Pour 1 personneTemps de préparation 5 minutes


SIGNE DU MOIS

Agendamai> Du 16 au 27 65e Festival de CannesPalais des festivals et des congrès www.festival-cannes.com

> Du 16 au 27Cannes CinéphilesRens. 04 97 06 45 15 - Cannes Cinéma

> Du 17 au 2551e Semaine internationale de lacritique - www.semainedelacritique.com

> Du 17 au 26La Quinzaine à La BoccaRens. 04 97 06 45 15 - Cannes Cinéma

> Du 17 au 2744e Quinzaine des réalisateurswww.quinzaine-realisateurs.com

> Du 21 au 25Festival Entr'2 marches45 rue de Mimont - Rens. 06 64 41 04 30

> Jeudi 3 Festival de l'art de l'enfant : les jeunesétoiles de Cannes - Danse - EspaceMiramar - [email protected]

> Vendredi 4 En attendant le Festival - ThéâtreMJC Picaud - Rens. 04 93 06 29 90

> Les 4 et 5AfterWork - Musique - MédiathèqueNoailles - Rens. 04 97 06 44 83

> Samedi 5 Soirée métal - Musique - MJC Picaud -Rens. 04 93 06 29 90

> Dimanche 6 L'heure d'orgue Musique - Église Notre-Dame de Bon Voyage - Rens. www.orgues-cannes.org

> Dimanche 6 Récital de piano - Musique - HôtelMajestic Barrière - Rens. 04 93 64 84 18

> Dimanche 6 Soirée ciné-concert - Musique - MJCPicaud - Rens. 04 93 06 29 90

FESTIVALS / SALONS

SPECTACLES

> Dimanche 6 Comédie musicale inspirée du Roi SoleilEspace Miramar - Rens. www.artsenscompagnie.fr

> Les 9 et 10Raise-up - Danse - Théâtre de la Licorne - Rens. 06 60 03 11 60

> Jeudi 10 Soirée Courts-métrages - MusiqueEspace Miramar - Rens. 04 97 06 44 90

> Vendredi 11 Les Rencontres chantantes - MusiqueMJC Picaud - Rens. 04 93 06 29 90

> Vendredi 11 Les mille et une nuits, mille et un récits pourvaincre la mort - Théâtre - Théâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 44 90

> Samedi 12 Nos histoires d'A - Danse - Théâtre de la Licorne Rens. 06 81 40 10 99

> Dimanche 13 et du 18 au 25 L'heure d'orgue - Musique - Église Notre-Dame de BonVoyage - Rens. www.orgues-cannes.org

> Vendredi 25 Les rencontres des classes de théâtre - ThéâtreThéâtre Alexandre III - Rens. 04 97 06 44 90

> Lundi 28 Projection de la Palme d'or du Festival en post-clôture - Palais des festivals et des congrès - Rens. 04 97 06 41 00

> Lundi 28 Le Big Band de jazz a 30 ans - MusiqueThéâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 44 90

> Mardi 29Concert Hommage au Japon - Musique - Auditorium les Arlucs - Rens. 06 12 03 62 46

> Les 29 et 31Écoliers en scène - Musique - Théâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 49 10

> Du 16 mai au 30 juin Cannes fait le mur - À travers la ville.

EXPOSITIONS Tous les mois retrouvez l’agendacomplet des manifestations cannoises dans “Le mois à Cannes”.Disponible dans les Mairieset les Offices du Tourisme de Cannes.

> Du 2 au 4 et du 7 au 14Inscription au tirage au sort de la Ville deCannes pour gagner des places pour le 65e

Festival de CannesHôtel de ville de 9 h à 18 h. Mairies annexes deLa Bocca et Ranguin de 9 h à 17 h 30

> Vendredi 4 Soirée cirque avec Piste d'azur - Théâtre - Théâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 44 90

> Samedi 5 4e Rencontres cinématographiquesIn&Out - Cinéma - Cinéma les Arcades -Rens. www.inoutfestival2012.com

> Mercredi 96e Journée de l'Europe - Parvis du Palais desfestivals et des congrès

> Du 16 au 27 Distribution des places aux gagnants dutirage au sort pour le 65e Festival deCannes - Hôtel de Ville, point festival.

> Les 19, 22 et 24 Buffets gourmands - Le 19 - marché ForvilleLe 22 - marché de La Bocca - Le 24 - marchéGambetta

> Samedi 19La 8e Nuit européenne des muséesMusée de la Castre - Rens. 04 93 38 55 26

ANIMATIONS


CarnetMars2012Caron - Thaïs Portanelly Viale - NathanRiquelme - Manon Rivière - Sélène Robert -Sacha Roumi - Harry Rousseaux - AliceRoussel - Elisa Russo - Jihad Saaoudi -Cali Salazar - Benjamin Saliou - BradynSanches Correia - Kaïs Sassi - YounessSghaier - Jérémy Squadra - MathéoSulyok - Kelly Tavares dos Santos - KaydenTavares Semedo - Chloé Tejedor - DarrenTerrier - Akym Touati - Lina Trabelsi - IllanTroadec - Erwan Vadius - Chloé Vincent -Louka Wesse - Ilyes Zeouak - Leila Ziad

Vive les mariésBrigitte Garofalo--Zied Amimi - DalandaLachtar--Mounsif Ghaoui - SabrineKalmami--Nasr Allah Benjaafar - TetyanaRyasnykh--Stéphane Moison

Ils nous ont quittésAndrée Almanza (née Lagarronne) - ChawaArkilovitch (née Schaffier) - Odette Aubry(née Forestier) - Louis Avrillon - PierreBaduel - Rose Barrière (née Géné) -Jacques Bastardoz - Pierre Bastoni -Francis Benoit - Norman Berrut - CélineBisiaux (née Hilmoine) - Michel Bouly -Jean-Marie Brausch - François Caltabiano -Gilles Cantet - Georges Carniel - Marie-Louise Cauwel (née Derogy) - René Chachin -Marie-rose Chelotti (née Leitzélément) -Simonne Couttet (née Leclerc) - PierreCuret - Ida Dassa (née Cohen-sullal) -Gilberte Déloye (née Antoine) - PierreDelvallez - Suzanne Demaran (née Hébert) -Maurice Dervieux - Lucienne Deschamps(née Joly) - Faustina Dotta (née Rosso) -Renelle Ducat - René Duranti - PatrickEnault - Janine Erhuner (née Perrey) -Pierre Etienne - Maria Fernandes da cruz- Claude Fesquet - Jacqueline Filippi (néeBourreau) - Michel Fiquet - Renée Freze

Bienvenue aux nouveaux petits CannoisMédine Abdelaziz - Pierre Amato - EmelyneAngely - Ema Arnould - Emma Audoynaud -Lexia Autran - Alicia Autran - CristinaBaicu - Gabrielle Bargis - Maëly Bedikian -Nourchene Beji - Salim Beji - Noa LucasBelle - Nahla Lobna Ben Chahed LeRohellec - Adam Ben Khadra - SaphaaBenghannam - Edwige Bia - Lorenza Blanc -Julia-Rose Borie - Nirmine Bouakline -Léo Bouisson Roa - Minyar Boujemaa -Bilel Boumiza - Isaac Brand - Elie BretonSchipper - Hedi Briki - William Brochard -Valentin Caput - Athena Chernetich - RitègeChrabekh - Mya Chrétien - Romain Clergue -George Colgan - Maxence Collomb -Jake Colvin - Deborah Correia Mendes -Thomas Couderc - Kleyton Da CruzMartinho - Charlie David - Djulian Delobel -Tommy Di Michele - Kylian Djebali - EvanDjian - Enzo Donato - Nina Dos Santos -Orlane Douet - Imran Draidi - MathieuDucoroy - Maïa Duguet - Honorat Duvillard -Anas El Abed - Wissal El Kacioui - TerenceEscoffier - Kayliah Fakiri - Sacha Ferreira -Dorian Fontaine - Madissane FurtadoSemedo - Amir Gaaloul - Tom Gamelon -Louane Gardenq - Chloé Gautruche -Mayssan Ghrairi - Amine Ghrairi - TomyGilbert - Luna Giran - Yuna Gomez - TiagoGonçalves - Lysa Gonnet - Lina Hamza -Thaïs Hazi - Alice Hurault de VibrayeOuled-Rais - Judd Janczak - Adrien JourdanFille - Yara Kaaouane - Adam Karmous -Noémie Lassalle - Nassim Lassoued -Valentin Lebrun - Livia Ledoux - LenzoLeite - Chloé Leroy - Mathys Leroy -Chloé Leroy - Adrien Luciana - Ethan LutzingNeveux - Lucie Magliano - Noé Maree -Louis-Gabriel Martin - Henri Martinez -Timéo Marty - Léna Marzouk - GiuliaMascia - Owen Mclellan - Jayden MesnilCorreia - Jake Michiardi - Naelly Monnot -Jessy Morell - Lou Moste Blans - LenyMukadi - Iloé Naglieri - Nathan Nieto -Cherine Noamane - Amy Noël - DorianPellet Mestre - Dea Petrova - Manon Piat -Stan Pierrard - Elise Pittet - Ava Porcq

Cannes Soleil est imprimé sur du papier issud’une forêt gérée durablement sur les plansenvironnemental, social et économique. L’imprimerieSea’com est certifiée IMPRIM’VERT et s’engage à

réduire les impacts environnementaux liés à son activité.

Cannes Soleil N° 119 - Mai 2012Publication Ville de Cannes - Département Communication - CS 30140 - 06406 CANNES Cedex.Directeur de la Publication : Franck Scarlatti. Rédaction-Réalisation-Maquette : Département Communication.Impression : Sea’Com - Cannes ISSN 1140 - 9681 - Dépôt légal : mai 2012 - [email protected]

(née Teissier) - Pierre Funel - MichèleGaite -Pierre Galan - Christiane Genans(née Gilbert) - Victoria Geoffroy (néeBarelli) - Ernest Hua-da - Yvette Huon dePenanster (née Delmas) - Sylvain Joseph -Martine Klein (née Bérard) - Denise Lacroux(née Quastana) - Paul Lagarde - MarcLajoie - Jean-françois Laplace - AliLarbaoui - Marguerite Latscha (néeSchmitt) - Jacques Lavoipierre - SergeLefebvre - Marie Leroux (née Gavarry) -Bernard Leroy - Him kan Louet (née Tanghim) - Claude Macaire - Suzanne Mare(née Goldberg) - Anna Margaria (néeSansoldi) - Jacqueline Marion (néeLehmann) - Liliane Marion (née Servoingt) -Josette Martinez - Pascal Merlin - MerisMingoia (née Piccioli) - Catherina Monfort(née Sardis) - Zaina Monti (née Levy) -André Moranzoni - Emma Mouzin (néeGolfier) - Anne Nadaud (née Pavelli) -Jeannette Nicod (née Fleur) - RichardNoël - Claudine Olcina (née Lafanne-chère) - Jean Pascalini - Maria Pasicznyk(née Coloputska) - Jacques Paul - ArmandePaulin (née Moté) - Colette Pautesta (néeBrengues) - Huguette Perera (née Léon) -Hilaire Philippeaux - Simone Poggi - JeanPougeard du Limbert - Urbain Randria -Manon Rehman (née Fawcett) - RaymondRevellin - Constant Rossion - FrançoiseRosso (née Dini) - Doménico Russo - Marie-Louise Saba - Germaine Salina (néeBoeuf) - Charles Sammut - Simone Sereno(née Bonnet) - Pierre Sorel - VasilicaStanciu (née Cloca) -Carmen Sutre (néeBernard) - Andrée Tardieu (née Diaque) -Roger Thébault - Jacqueline Thibert - GisèleTomat (née Tabarant) - Stylianos Vekris -Francis Vergniajou - Diagaradjane Victor-Ronald - Suzanne Vischel (née Boren-stein) - Robert Wolles - Michele Zuccala

Un engagement Cannes21


Intermarché 130 av. Francis TonnerAcacia Fleurs 92 av. Michel JourdanPharmacie Koubi121 av. Michel JourdanTabac Presse Loto Les Caravelles121 av. Michel JourdanBoulangerie Vourtche12 av. Monte-CarloPharmacie Fodda 5 rue de la VerrerieTabac Presse Deletrez1 rue des TroubadoursPharmacie du Marché 11 rue Dr Paul BalouxAlimentation 8 à huit 4/6 rue Jean GrasPharmacie Even 11 av. des Buissons-Ardents*Liste non contractuelle - Sous réserve de modifications

Cannes Soleilles remerciepour leurconcours

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Pharmacie Cannes Gambetta1 place Gambetta

Chocolatier Léonidas16 rue Buttura

Boulangerie Belliard 1 rue ChabaudIntersports 27 rue HocheHôtel Club Maintenon 14 rue Edith CavellePTT Boulevard de LorraineFNAC 83 rue d’AntibesFrancesca Pâtes 10 rue Jean de RiouffeCool’Heure café 6 rue TeisseireCave Nicolas 21 rue d’AntibesLe Nôtre 63 rue d’AntibesPharmacie Fédida 137 rue d’AntibesBoulangerie Le Fournil Cannois 152 rue d’AntibesHôtel 3.14 5 rue François EinesyChocolats de Bruges 21/23 rue des SerbesCoiffeur Frank Provost 14 rue PasteurGourmets Cannois 8 rue TeisseireBoucherie Jaurès 40 rue Jean JaurèsBoulangerie la passion des pains 66 rue Jean Jaurès

Alimentation Carrefour 6 rue MeynadierMMA Assurance 33 rue Jean JaurèsAlimentation 8 à huit 3 rue LecerfLa Vinothèque 14 rue MarceauMonoprix 9 rue Maréchal FochGalerie Lafayette 6 rue Maréchal FochBoulangerie Paul 8 rue MeynadierSchlecker 11 rue MeynadierCave Nicolas 40 rue MeynadierPharmacie du Soleil 7 rue Dr Pierre GazagnaireAlimentation Vival 9 rue du PréCivette du Suquet 22 rue du SuquetPharmacie de l’Hôtel de Ville 1 rue Félix FaurePharmacie Centrale 21 rue Félix FaureStation BP 19/21 bd VallombrosaTabac Presse Le Mistral 85 rue Georges ClemenceauYOGIS 12 bd Jean HibertBoulangerie Pâtisserie 2 av. Saint-JeanPharmacie du Palais 26 bd CarnotBoulangerie Pâtisserie La Parfaiterie 56 bd CarnotPharmacie Moderne 81 bd CarnotBoulangerie pains et Délices 111 bd CarnotTabac Cool 111 bd CarnotBoulangerie la Gerbe d’Or 5 rue bd CarnotVilla Carnot Hôtel 33 bd CarnotBar Tabac Co coon 59 bd CarnotFashion Beauty Lounge by Gisèle 4 rue Léopold BucquelPharmacie Bouc Cayol 12 bd MontfleuryBoulangerie Délices du Fournil 17 bd MontfleuryBoulangerie Pains de Provence 24 bd RépubliqueStation Total 26 bd républiquePâtisserie d’Art Caruso 99 bd RépubliqueBoulangerie Saint-Paul 157 bd RépubliquePharmacie du Progrès 167 bd RépubliquePharmacie Faubert Gal 40 rue MimontPatisserie Pissot 75 bd République

Bouangerie au Pain Doré 12 place Commandant MariaHôtel Cannes Riviera 16 bd AlsaceAPI Provence 32 rue Marcellin BerthelotCrous de Nice - Toulon 13 boulevard d’OxfordDomicil Partner 141 bd de la RépubliqueAlimentation Petit Casino 32 av. de LérinsInfothèque presse 67 av. Maréchal JuinAlimentation Casino 79 av. Maréchal JuinBoucherie du Parc 48 bd alexandra IIIPharmacie Barone 2 place de l’ÉtangPharmacie de Lérins 23 av. de LérinsPresse du Palm Beach 13 rue Claude PonsAlimentation « Marché Paysan » 65 avenue de LérinsBoulangerie Dalmasso 1 av. de FrancePharmacie Continentale 19 av. de GrasseBoulangerie Le Moulin de la Chaumière 132 av. de GrasseOpéra presse 140 av de GrasseAlimentation Vival 142 av. de GrasseAlimentation Au Réconfort 24 av. des BrousaillesPharmacie du Suquet 16 rue des SuissesLibre Service 6 rue de LilleBoulangerie et épicerie du Riou 13 bd du RiouPharmacie du Riou 15 bd du RiouLeclerc Rocheville 46 av. Franklin RooseveltTraiteur « La Sarriette » 60 av. du Docteur PicaudBoulangerie le Fournil du Ranchito 175 av. Michel JourdanPharmacie des Mimosas

106 av. Michel JourdanPharmacie du Parc

Centre commercialVisual Opticien

1 ch. de la Bastide rouge, les Tourades.

Pharmacie de la Bocca

41 av. Françis TonnerCave Nicolas

69 av. Francis TonnerBoulangerie Délices des Pains

131 av. Francis Tonner

Hôtel de ville de CannesHôtel de ville annexede La FerrageMairie annexede La BoccaMairie annexe de RanguinOffice du tourisme du Palais des festivalsOffice du tourisme de la gare SNCFOffice du tourisme de La BoccaCannes-UniversitéBureau informationjeunesseCCASCentre socialLa PastourelleCentre socialLa Verrerie

Direction des affairesculturellesMédiathèques etbibliothèques annexesMJC PicaudMJC RanguinMJC Ferme GiaumeMusée de La CastreOffice HLMPermanence dudéputé de la 8e

circonscriptionPolice municipale QuaiSaint-PierrePolice municipaleLa BoccaThéâtre Alexandre IIIGIP Cannes Bel Âgeet les clubs Bel ÂgeService des affairessociales

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