campusmag - 152 octobre 2010

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Le magazine des années étudiantes www.planetecampus.com PARTICIPEZ LE 31 OCTOBRE AU 1 er TOURNOI DE POKER NATIONAL ÉTUDIANT LE WINAMAX CAMPUS POKER TOUR C3W8S4X6 152 octobre 2010 FORMATION: Spécial informatique Mon stage chez... MUSIQUE : Patrice BEAUTé: les soins capillaires *étonnant Comte de Bouderbala «IT’S AMAZING * » !!!

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Page 1: Campusmag - 152 Octobre 2010

OCTOBRE Campus mag / 1

Le magazine des années étudiantes

www.planetecampus.com

ParticiPez le 31 OctObre au 1er tournoi de Poker national étudiant le

Winamax campus pOker tOurc3W8s4x6

152 octobre 2010

FORmaTiOn: Spécial informatique Mon stage chez...

musiquE : Patrice

BEauTé: les soins capillaires

*étonnant

Comte de Bouderbala«it’s amazing*» !!!»

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Sommaire

06

25

Musique06 Patrice08 laetitia danacinéma10 actualitélivre12 nouveauté17 bonS PlanS idFBeauté21 ça Sent bon l’étéPoker21 la Poker School26 leS métierS inFormatiQueS32 eraSmuS

EditoLes grèves des transports, l’affaire Bettencourt, les (pseudos ?) menaces terroristes, les différentes réformes du gouvernement : c’est clair, la rentrée a apporté son lot de rebondissements. Et vous dans tout ca ? L’été 2010 est définitivement enterré et vous songez peut-être déjà à celui qui arrive, et les galères de la rentrée sont bien au rendez-vous. Vous venez à peine de reprendre le quotidien métro-boulot-dodo, et vous en avez déjà assez. mais avec Campus mag ce serait plutôt « métro » (là, on ne peut pas y faire grand-chose), « bons plans » et « sorties ». Votre magasine étudiant vous accompagne durant ce terne mois d’octobre comme une parenthèse agréable entre vos soucis quotidiens. parce qu’il ne faut pas cacher que les étudiants français ne sont pas aidés. C’est triste à dire mais la France préfère s’occuper des séniors que des jeunes. mais qui représente l’avenir du pays ? Oui, évidemment, c’est vous.

56 rue Gabriel Péri - 92120 montrouge - tél. 01 41 63 29 80 - [email protected] - Fax. 01 41 63 29 89

directrice de la publication Johanna naon Secrétariat Lydia Faribault [email protected] ont participé à ce numéro : Jean-michel Cathelotte, mélissa idbazzi, Jonathan guez, Jonathan petro, Ovary, Fabien Cecchini, sarah Riahi, Ornella Lamberti, aurélien mamou, anne Boyer, mélissa Bouguelli, margot madesclaire, Yass ajang, Raphael Hudry, mikael Doulson

minh-Duc nguyen. Couverture © DR.

pôle grand compte : Déborah Loichot [email protected]

Publicité [email protected] Pôle culture : guillaume Courchay [email protected] Pôle orientation : patrick assouline [email protected], Rémimaquette sCOB [email protected] impression partenaires graphique © Couverture JB mOnDinO Dépôt légal à parution. Toute reprodution d’articles, d’annonces, publicités est formellement interdite et engage les contrevenants à des poursuites judiciaires.La rédaction décline toute responsabilité du contenu éditorial des magazines Campus mag, Campus mag Culture, Campus mag Lycée Campusmag est édité par 2nK mEDias, s.a.R.L au capital de 90 000 euros. gérante : Johanna naon issn 1267-7876.

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ZOOMZOOM.par Fabienne prévot

SaMy MeZiane eSt le COMte de

BOuderBala ? Si, Si.Saint Denis - New York direct ou

l’american dream vu de l’intérieur

Lorsque l’on voit Samy sur scène, on est effaré par son énergie. Mais nous l’avons rencontré pour cette interview et nous avons décou-vert face à nous un jeune homme timide et réservé au grand sourire ravageur. Il arrive de Radio France où il tient un billet d’humeur décalé deux fois par semaine, une rubrique sur France Inter dans l’émission « Comme on nous parle » de Pascale Clark à 9H10.

FP : Alors cette chronique ? Elle consiste en quoi exactement ? SM : C’est un billet d’humeur sur le sujet de mon choix. Aujourd’hui c’était les fils à papa. J’apprends beaucoup car c’est pour moi un exercice tout nouveau, mais j’ai le trac.

FP : Avant d’entrer sur scène aussi ? SM : Non, pas du tout.

FP : Pouvez-vous nous expliquer votre nom ? SM : En fait, c’est une métaphore. Bouderbala veut dire haillons, « aristocrasseux ». C’est une figure du peuple qui donne son point de vue.

FP : Vu votre succès, vous n’avez pas la grosse tête ?SM : Non. D’abord parce que sur scène, ça se voit et puis je n’ai pas inventé un vaccin non plus !

FP : Vos débuts, c’est plutôt le sport, les études ?SM : En fait, je n’ai jamais eu de ligne de conduite. J’ai suivi mon cœur, à droite, à gauche. J’ai fait du sport très tôt et j’ai toujours voulu étudier à l’étranger. C’est grâce à un organisme qui s’appelle MICEFA que j’ai pu partir aux Etats-Unis. Cela vous permet de profiter d’un cursus d’une valeur de 30 000 dollars USA, en payant seulement les droits d’inscription en France soit 300 euros pour un an, avec les opportunités que cela entraîne. En fait, j’ai eu un par-cours bizarre : le basket au niveau pro, puis enseignant le français aux USA, puis la scène... Mon cursus en langues appliquées à Pa-ris 8 faisait que je parlais anglais, italien et espagnol. Dès 16 ans, pour le basket, j’allais régulièrement jouer aux USA. C’est vrai, tout ça, ça facilite.

FP : D’après vous, qu’est-ce que permet le rire ?SM : Le rire c’est une possibilité, pour ceux qui ont la parole, de pren-dre les choses moins au sérieux. Aux USA, j’ai vu des professeurs, des hommes politiques avoir de l’humour et un certain charisme.

FP : Le plus difficile pour toi dans le stand-up ?SM : Etre en adéquation avec ce qu’on dit. Je suis à la limite du Van Damme, non ? En fait le stand-up, même si on ne l’appelait pas comme ça, existe depuis très longtemps. C’est une personne qui parle seule, en son nom, face au public comme Bedos, Coluche, De-vos, Fernand Raynaud. C’est l’opportunisme médiatique qui la fait mousser. Tu n’es pas dans un personnage qui cache la parole, tu es une personne qui parle au public, qui se sent prise en considé-ration.

FP : Bouffon pour toi c’est quoi ?SM : C’est celui qui met le doigt, de temps en temps, sur un truc...

FP : Y a-t-il des choses que tu n’as pas encore faites et que tu aime-rais faire ?SM : C’est très cliché mais partir aux Etats-Unis et me retrouver à jouer au basket dans une équipe connue. C’est con, mais c’est déjà génial, ça prouve que tout est faisable, possible mais il faut se don-ner les moyens que ça arrive. Il faut bosser, charbonner. On a tous des opportunités, il faut juste être prêt à ce moment-là ! Aux USA on te dit : « You can make it, you can do it ».Faut y aller, se motiver, moi je trace et après on verra où ça mène. Il ne faut pas attendre les gens.

FP : Qu’est-ce qui t’as touché aux USA ?SM : Les gens que j’ai rencontrés car c’était dans la période où il y avait un antagonisme entre les USA et la France à propos de la guer-re en Irak. On disait que les Français étaient mal vus. Pas du tout. Les Américains m’ont ouvert leur cœur. Et puis, j’ai eu là-bas plein de choses que je n’ai pas eues ici.

FP : Que penses-tu de la France actuelle ? Que dirais-tu aux jeu-nes ?SM : Le souci c’est qu’il faut d’abord s’écouter soi, d’abord acquérir une expérience. Voir ailleurs pour comparer et choisir le meilleur système qui soit.

FP : Les humoristes ont maintenant des vies avant d’arriver à la scène, ont fait des études. Leur statut a un peu changé, non ?SM : Oui, avant le comique était très galvaudé. Il était assimilé au benêt. Le statut des comiques a changé, ils ont maintenant des parcours atypiques, une expérience de la vie, ils ne sont plus risibles : ils font rire. On peut avoir une pensée derrière le rire. Le rire c’est un trait de l’esprit.

FP : Dans ton spectacle, je te trouve plus soft avec les filles c’est normal ?SM: Les femmes ça n’existe pas, il y a DES femmes. C’est un concept qu’on veut nous imposer comme dire les Juifs, les Arabes, les homos. C’est trop réducteur ! Sur scène, je parle uniquement de mes expé-riences avec les femmes mais ouais gentiment sinon après vous allez me tomber dessus et m’en faire baver, vous êtes vicieuses !

FP : On te retrouve pour trois soirées exceptionnelles à la Cigale les 18, 19 et 20 octobre prochains et puis ?Sm : Ensuite, je serai au Théâtre du Gymnase puis sûrement au Trévise, après je retourne à New York pour faire mon spectacle en anglais. J’écris tout le temps. Là, je traduis mon spectacle en italien et bientôt en serbo-croate. Non je délire : le mec qui ne s’arrête ja-mais !

Je me suis rendu compte qu’au vestiaire après les matches de basket, je faisais rire. Je me suis dit : « Tiens, y a un truc à faire dans l’humour ».

FP : Est ce que être Français, percer aux USA, voyager souvent entre les deux, ça vous a fait vous interroger sur votre iden-tité ou vous sentir tiraillé ?SM : La question identitaire je l’ai vite occul-tée. On perd du temps et on ne se concen-tre pas sur le concret ou sur les choses qui nous font avancer. C’est des fausses ques-tions, s’identifier c’est juste se mettre des barrières. On est ce qu’on raconte. Je suis relou, là, non ? Je me suis « autosaoulé ».

FP : Vous avez participé et créé des collec-tifs pour assez vite arriver au stand-up ?SM : Oui. D’abord les « comic street shows » puis le Jamel Comedy Club puis je suis re-tourné aux USA pour écrire et jouer à New York. Ensuite, je suis revenu jouer mon spectacle en France.

Le stand-up me va bien, car avec cette forme de spectacle tu engages ta propre parole ; en collectif, tu ne peux pas proposer ta propre vision car la parole est à untel ou untel. Le temps sur scène, le salaire, plein de choses ne me correspondaient pas en collectif.

FP : Qui te fait rire ?SM : Plein de gens car je suis très bon pu-blic. Des gens comme Desproges, Coluche, Dupontel...©

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« Bouderbala veut dire haillons, « aristocrasseux ». C’est une figure du peuple qui

donne son point de vue. »

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MuSiQueMuSiQue.par mélissa Bouguelli

Quand l’unité fait la fOrCe

A seulement 31 ans et après 13 ans de carrière, Patrice s’apprête à sortir son sixième album studio. One sera dans les bacs le 13 septembre. Pour l’occasion, l’auteur-

compositeur-interprète a signé chez Because Music et a expérimenté une nouvelle approche musicale. Rencontre avec un artiste drôle et généreux.

Pourquoi avoir intitulé ton nouvel album One ?J’ai décidé de traiter ce disque comme si c’était le tout premier. Je ne veux pas perdre mon innocence quand je fais de la musique, ni faire de la musique une routine. Pour One, j’ai essayé de nouveaux sons, de nouvelles choses, des choses que je ne connaissais pas du tout. J’ai voulu aller dans les contrastes en mélangeant la musique occiden-tale et les rythmes africains et jamaïcains. Cet album, je l’ai conçu avec l’état d’esprit d’un enfant. Chaque découverte me mettait dans un état d’excitation enfantin. Ce titre c’est aussi pour symboliser l’unité de ce disque car je ne voulais pas d’un patchwork de styles décousus mais quelque chose d’harmonieux et de cohérent.

Pourquoi as-tu choisi de reprendre la chan-son I Aint got no/I got life (nldr : présente sur la BO de Hair) de Nina Simone ?En fait, j’ai connu cette chanson bien après le film et la comédie musicale Hair même si ma sœur était complètement fan de ce truc hippie (rires). Petit, j’ai commencé à écouter Nina Simone et elle est vite devenue mon artiste féminine préférée de tous les temps. Elle faisait de la musique avec un message et ça c’est égale-ment ma vision de la musique et puis c’était une femme forte. La chanson I Ain’t got/I got life représente bien le message que je veux faire passer : on se fiche des choses matérielles du moment que l’on est en vie. Cela représente tout à fait ma façon de pen-ser, cette chanson me parle beaucoup.

As-tu travaillé avec de nouveaux musiciens pour ce nouvel opus ?Je travaille depuis toujours avec des musiciens jamaïcains comme les Skatalites ou Sly & Robbie. Le saxophoniste Cedric Brooks ainsi que la section cuivres du groupe sont venus me rejoindre en studio. Pour One, j’ai voulu intégrer un orchestre, ça c’était tout nouveau pour moi. J’ai aussi fait appel à certains musiciens de Cat Stevens. Autre nouveauté, j’ai enregistré mes morceaux avec de vieux équipe-ments (nldr : qu’il collectionne) pour produire des sons inédits.

Tu sembles avoir une relation fusionnelle avec la Jamaïque, d’où cela vient-il ?Quand j’étais jeune, j’ai fait un voyage scolaire là-bas et puis mon

père est décédé. A cette époque j’étais ado et j’avais une relation passionnelle avec la musique de Bob Marley. Ses textes, son mes-sage, son état d’esprit, tout cela a été une révélation pour moi. Ma connexion intime avec la Jamaïque vient de là. J’ai ensuite découvert Lauryn Hill et j’ai fait ses premières parties, mon premier groupe était également composé de musiciens jamaïcains. L’état d’esprit de cette île me correspond à 100% et toute mon histoire musicale est liée à la Jamaïque ainsi que mes origines lointaines. Mon père était originaire de Sierra Leone et ce pays est un mélange de diverses

influences culturelles. Les premiers habitants étaient des esclaves venus de Kingston.

Le titre King Fish a des sonorités africaines traditionnelles et le phrasé est très parti-

culier, peux-tu nous parler de cette chan-son ?En fait, j’ai été inspiré par mon fils qui joue très souvent des percussions. Le rythme de la batterie évoquait pour moi quelque chose de profond, un son universel. Je suis parti de là pour la ryth-mique et, dans les paroles, j’ai inclus du

patois jamaïcain et du créole, ce qui donne cet aspect coloré au titre. Je voulais un mor-

ceau qui plairait à mon fils, c’est important pour moi qu’il apprécie ma musique.

Ta musique est métissée et sans cesse en mouvement. Impossible de te ranger dans une catégorie, à quand un al-

bum de rap ?(Eclats de rires) J’en serais capable car j’adore les défis, les challenges mais malheureusement quand tu fais du rap il te faut l’attitude qui va avec et ce n’est pas mon cas. Pour moi, le vrai rap est mort, tout est commercial maintenant il n’y a plus de vrai message. Quand un nouveau titre arrive, tu te dis : « C’est cool, c’est frais » et puis ça passe car c’est du déjà vu. La plupart des rappeurs sont des parodies d’eux-mêmes. J’aimais beaucoup les Fugees et Public Enemy quand j’étais plus jeune, là il y avait de vrais textes. Donc très peu pour moi, je préfère continuer à faire du Patrice tout simplement.

Peux-tu nous raconter comment tu as rencontré Féfé avec qui tu partages un duo sur son album Jeune à la retraite ?J’ai rencontré le Saïan Supa Crew à l’époque d’Angela lors d’un

ONEbecause/warner music

« Quand j’ai sorti Ancien Spirit,

je me suis senti incompris »

festival. Nous avons collaboré sur leur deuxième album, sur le titre 96 Degreez, et Féfé et moi sommes devenus amis. C’est le membre du groupe avec qui j’ai été le plus proche immédiatement. Je lui ai donné un premier cours de guitare en studio lorsque nous avons enregistré 96 Degreez. Je lui ai offert une guitare en lui faisant pro-mettre de s’entraîner et voilà comment tout a commencé ! J’aime sa musique et son feeling, j’ai tout de suite accepté de participer à son premier album solo. Il a du talent.

Avec qui aimerais-tu collaborer à l’avenir ?Potentiellement tout le monde, je suis très ouvert et c’est vraiment une histoire de feeling, de sensations, je n’ai pas de choix prédéfini. J’adore Stevie Wonder par exemple mais pour moi une collabora-tion c’est donner et recevoir alors qu’est-ce que je pourrais bien ap-porter à ce grand monsieur ? Pour moi, une collaboration doit venir naturellement c’est pourquoi souvent je partage le micro avec des artistes qui sont également des amis. Je n’écris pas une chanson en me disant : « Tiens je verrais bien untel sur ce titre », je fonctionne à l’instinct.

Depuis Ancien Spirit (sorti en 2000), ta musique a beaucoup évolué, tu ne fais plus uniquement du reggae. Comment l’expliques-tu ?Quand j’ai enregistré cet album, je ne l’ai pas pensé comme un dis-que de reggae mais quand il est sorti tout le monde l’a défini comme tel. Pour être honnête, je me suis senti incompris. A l’époque, j’ai été produit par quelqu’un d’autre, j’avais beaucoup moins le contrôle et on m’a un peu imposé la base musicale de ce disque. Ensuite, j’ai voulu faire autre chose car je ne suis pas qu’un musicien de reggae. Je voulais le prouver, peut-être un peu radicalement (rires). Je ne

veux pas être réduit à une seule case car j’aime toute la musique et je veux créer mon propre style. Les albums qui ont suivi Ancien Spirit me ressemblent beaucoup plus car ils touchent à tout : folk, soul, funk, reggae et même une touche de hip-hop. En dix ans, j’ai pris en maturité et cela se sent surtout dans mon écriture. J’ai composé les textes d’Ancien Spirit lorsque j’avais 15-16 ans, j’en ai le double à présent…

Le visuel de One, qui a été réalisé par « l’artiviste » JR, est très conceptuel. Pourquoi ce choix ?Je ne suis pas quelqu’un de visuel, moi mon truc c’est la musique et tout son univers. Quand je fais un album je me dis : « Ok, main-tenant il me faut une belle photo pour la pochette ». Je n’ai jamais aimé cela et cette fois je voulais faire quelque chose de différent. JR est photographe et réalisateur, c’est un très bon ami, et je lui ai demandé de travailler sur le visuel de la couverture. J’ai voulu que One soit une œuvre d’art de tout point de vue, que la qualité soit la meilleure dans tous les domaines. Je n’aime pas le marketing en fait alors j’ai fait confiance à JR et puis je n’étais pas contre le fait de me débarrasser de cette partie du travail (rires). Il a également réalisé le clip de I Aint got no/I got life et à la fin du tournage il a tout détruit, symboliquement, car l’art doit sans cesse se renouveler selon lui.

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par aurélien mamou /Jm. Cathelotte.CinéMaMuSiQue.par Laetitia Volga

laetitia dana, nOuvelle vOix SOul

Campus Mag vous fait découvrir une nouvelle artiste de la scène new soul. A tout juste 27 ans (mais ne lui dites surtout pas), Laetitia Dana, métisse ivoirienne

et tunisienne, est une boule d’énergie rayonnante. A travers sa voix teintée de sensualité soul, vous plongez au cœur de la musique noire new-yorkaise. Lumière

sur une chanteuse à la carrière prometteuse.

A quand remontent tes débuts dans la chanson ?A l’école des fans ! Le désir de ma mère était de me mettre en haut de l’affiche. Une expé-rience rigolote pour l’enfant que j’étais. J’ai donc commencé jeune. Je n’ai jamais pris de cours de chant, cela a toujours été très instinctif. Et puis j’ai décidé de faire de ma passion mon métier il y a un an, grâce à des musiciens qui m’ont mis le pied à l’étrier. Je travaillais jusque-là en communication depuis huit ans. Lâcher une vie ultra réglée, un peu métro-boulot-dodo, pour une vie disons bohême, c’est un peu flippant. Il a fallu un petit temps d’adaptation.

Comment décrirais-tu ta musique ?C’est un peu compliqué de se donner une étiquette. Je ne me reconnais absolument pas dans ce qu’on appelle aujourd’hui le RnB. Après, ce ne serait pas correct de par-ler de soul non plus. Avec tous les outils modernes à notre disposition, je pense que la vraie soul d’antan n’existe plus. Je dirais que c’est un mélange de new soul à l’image de ce que fait Erykah Badu, de hip-hop, de rhythm and blues, de bossa ou d’electro beats à l’image de ce que font Gnarls Barkley ou encore OutKast.

Quels sont les thèmes qui t’inspirent ?Là encore, ça dépend. J’ai des titres qui sont à mon image, légers, entraînants et joyeux. Mais il y a aussi des morceaux engagés, ultra revendicateurs, tout comme moi encore une fois. Comme We Rise, un message contre la misère et la pauvreté. Ce sont des thèmes qui me sont chers. Et j’ai la chance de travailler avec des musiciens et des auteurs qui comprennent les messages que je veux véhiculer.

Pourquoi avoir choisi de chanter en anglais ?Tout simplement parce que toutes mes influences sont anglophones. De Lauryn Hill à Jill Scott en passant par Erykah Badu, Anthony Hamilton ou encore Otis Redding. Je ne me vois pas être inspirée par des sons, des flows anglo-saxons et chanter en français qui est davantage une langue littéraire. Alors que l’anglais est plus léger, beaucoup plus chantant, mélodique et correspond à mon style de

musique où la musicalité du texte est très importante.

Tu n’as pas peur que ça te coupe un pu-blic ?Bien au contraire. L’anglais s’est démocra-tisé. Il y a sept ou huit ans, ça aurait été beaucoup plus difficile pour moi qui chante à 90% en anglais. Mais aujourd’hui, c’est LA langue qui permet d’ouvrir les frontières. On le voit avec tous ces groupes français qui chantent en anglais avec succès. Pourquoi ne pas commencer une carrière à l’échelle européenne ? Avec les plateformes de télé-chargement, il n’y a plus de frontières.

Tu as fait dernièrement la première partie de Féfé, comment c’était de retrouver la scène ?Super sympa. J’aimais déjà le Saïan Supa Crew et Féfé est un artiste que j’adore et hu-mainement, c’est un mec formidable. Alors

que le studio est un passage obligatoire pas très excitant, la scène c’est waouh ! Avec mes musiciens sur scène, le public ultra réceptif, une énergie et une alchimie se créent. Maintenant j’ai vraiment en-vie de faire mon concert, avec mes titres, pendant 1h30.

Le premier album est pour quand ? J’ai des propositions pour financer mon album qui devrait sortir, si tout se passe bien, en 2011. Je travaille sans grosses majors pour qui j’ai de gros a priori. Elles ont leurs vaches à lait et, à coté, les petits artistes, comme moi, sont noyés dans la masse. C’est pourquoi je souhaite signer dans un tout petit label indépendant qui s’implique pour ces artistes, comme une famille. C’est peut-être utopique mais pas impossible.

troP loin Pour toiComédieUSADe Nanette BursteinAvec Drew Barrymore, Justin Long, Charlie Day, Jason Sudeikis, Christina Applegate…Le 29 septembre.

Lui, new-yorkais fraîchement largué ; elle, apprentie journaliste de san Francisco en stage à nY et à la langue bien pendue. Leur rencontre fait des étincelles mais leur histoire ne peut durer plus de quelques semaines puisqu’elle doit rentrer à Frisco. ils n’avaient pas prévu de tomber amoureux, et on sait ce que peuvent donner les histoires à distance ! une comédie romantique aussi drôle qu’efficace, parfaite pour passer un très bon moment, tout simplement.

the runawaySDe Floria Sigismondi. Sortie : 15 septembre.Avec Dakota Fanning, Kristen Stewart, Michael Shannon...

Et voilà un nouveau biopic dont les américains raffolent. il s’agit là de l’histoire de ce qui est considéré comme le premier groupe de rock composé de jeunes adolescentes qui émergea en

plein milieu des années 70 : Les Runaways. L’existence du groupe fut brève mais hautement symbolique, l’un de ses membres s’est offert une renommée internationale par la suite en interprétant en solo le très connu « i love rock’n’roll ».il s’agit du premier long métrage d’une réalisatrice ayant déjà signé de nombreux clips pour des stars comme David Bowie et sheryl Crow. Cette dernière est sans aucun doute un atout majeur pour ce film qui bénéficie de son regard féminin et très « clippé rock’n’roll » qui sert parfaitement le propos du film. sa réalisation très soignée rend le film parfaitement fluide malgré quelques longueurs.

Le casting est aussi réussi. a à peine 16 ans, Dakota Fanning (star enfant qui a en fait déjà tourné avec Tom Cruise, steven spielberg ou Julia Roberts pour ne citer qu’eux) s’offre un premier vrai rôle d’adolescente rebelle devenant jeune femme. Et quel talent ! Face à elle, Kristen stewart s’en sort également plutôt bien même si l’image de la saga « Twilight » - dont elle est l’héroïne pour ceux qui ne le sauraient pas - lui colle un peu trop à la peau. On a également envie de saluer l’excellent michael shannon, vu dernièrement dans Les noces Rebelles (film qui lui a valu une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle), qui trouve ici un nouveau rôle déjanté à sa hauteur (celui du producteur du jeune groupe).

mise à part cette fine équipe qui nous permet de passer un bon moment, malheureusement force est de constater que le film n’emballe pas complètement. La faute à un scénario assez mince et sans vrai ressort dramatique et sortant des clichés. Dommage.

leGionFantastiqueDe Scott StewartAvec Paul Bettany, Lucas Black, Tyrese Gibson, Charles S. Dutton, Dennis Quaid…Dieu ayant perdu foi en l’Homme envoie les anges pour les exterminer. mais l’archange michael va à l’encontre des ordres et arrive dans un motel perdu au milieu du désert américain pour sauver le dernier espoir de l’humanité. Clairement conçu comme le premier chapitre d’une franchise, ce film distrayant, somme toute bien torché et au casting de qualité, souffre surtout des limites flagrantes de son budget. DVD & BR sony, VOsT/VF 5.1 (DTs pour BR), 16/9. Bonus : documentaires.

Zack et miri Font un PornoComédieUSADe Kevin SmithAvec Seth Rogen, Elizabeth Banks, Justin Long, Jason Mewes, Brandon Routh, Traci Lords…Zack et miri, colocataires et amis d’enfance, sont submergés par des problèmes d’argent. ils décident de faire un porno amateur pour rembourser leurs dettes, mais rien ne va se passer comme prévu. Oui, le film de Kevin smith (Dogma, Clecks, Top Cops), scandaleusement inédit en salles, est une histoire d’amour et Oui, c’est aussi ce qu’on a vu de plus drôle depuis Very Bad Trip (Et Oui, c’est bien La Traci Lords dans un rôle secondaire). une comédie romantique trash à découvrir d’urgence. DVD & BR Wild side, VOsT/VF 5.1 & DTs, 16/9. Bonus : bandes annonces, scènes coupées, making of

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the rocky horror Picture Show Comédie musicaleUSADe Jim SharmanAvec Tim Curry, Susan Sarandon, Barry BostwickLe RHps… Difficile de faire plus culte que ce délire musical qui conte les mésaventures d’un couple en panne, en plein orage, se réfugiant dans un manoir mystérieux. pour son 35ème anniversaire, le film arrive dans une édition Blu-ray/DVD de toute beauté, remasterisée et bourrée de bonus à ras bord. Tout simplement, un véritable OVni (objet visuel non identifié) inDispEnsaBLE. Combo Blu-ray/DVD FpE, VOsT DTs et mono d’origine, 16/9. Bonus : bandes annonces, nombreux documentaires, scènes coupées, commentaires audio.

Combo Blu-Ray/DVD Edition Collector

merantauActionIndonésieDe Gareth EvansAvec Iko Uwais, Sisca Jessica, Yusuf Aulia…Yuda, artiste martial en silat, part de son village vers la capitale, pour passer son merantau, un rite de passage. mais, en voulant aider une jeune fille, il se retrouve la cible d’un réseau de prostitution. un nouvel art martial à découvrir, une nouvelle vedette du film d’action (on le surnomme déjà le nouveau Tony Jaa), pour un film choc et violent récompensé par le prix du meilleur film à l’actionFest. DVD & BR m6/WE prod, VOsT/VF 5.1 (DTs pour BR), 16/9. Bonus: bandes annonces, cascades, scènes coupées…

CinéMa dvd.par J.guez /Jm. Cathelotte / aurélien mamou

vouS alleZ rencontrer un bel et Sombre inconnuDe Woody AllenAvec Anthony Hopkins, Gemma Jones, Naomi Watts, Josh Brolin, Freida Pinto, Antonio BanderasSortie le 03 octobre 2010

En attendant de voir Carla (Bruni-sarkozy) dans ses débuts d’actrice sur grand écran - ou pas... car

les rumeurs disent qu’elle a été si mauvaise qu’elle a été coupée au montage… -, voici le 43ème film de Woody allen. a 75 ans, on le sait tous, l’immense Woody est un des réalisateurs les plus prolifiques du moment nous offrant une de ses comédies sentimentales, dramatiques, policières ou juste drôles au moins une fois par an.Woody allen est un génie ayant un sens de la mise en scène, des dialogues et de la direction d’acteurs hors pair. mais il y a des grands et des moins grands Woody allen. Clairement, ce « bel et sombre inconnu » appartient à la deuxième catégorie. On y parle très largement de ruptures, de rencontres, des différentes questions que se posent les couples qui remettent en cause leur choix de vie et qui aspirent progressivement à autre chose. Tous ces thèmes sont forcément intéressants surtout chez Woody allen sauf qu’ils ont déjà été traités exactement de la même manière dans ses précédents films. Le casting - pourtant cinq étoiles - fait son boulot plutôt bien (Watts, Hopkins et surtout Josh Brolin en tête) mais ne rehausse pas le niveau d’ensemble du film. L’actrice septuagénaire, moins connue, gemma Jones, est finalement la seule à nous décrocher quelques sourires. Car on ne rit pas beaucoup dans le nouveau Woody allen. On a aussi envie d’ajouter à ce tableau décevant la médiocre prestation de Lucy punch (dans le rôle de la jeune « actrice » écervelée, épouse du septuagénaire). Elle rate clairement une occasion de se faire remarquer dans un rôle pourtant propice à faire éclater un talent (et comme tant d’actrices chez Woody allen l’ont fait avant elle). On est assez content en revanche de retrouver la sublime et délicate Freida pinto (révélation de slumdog millionnaire) mais c’est bien peu… si vous espériez que Woody vous fasse vibrer en vous faisant « rencontrer un bel et sombre inconnu » ; vous risquez d’être déçu.Vivement Carla !?

moi, moche et mechant (3d)Animation USADe Chris Renaud et Pierre CoffinAvec (voix) Gad Elmaleh/Steve Carell, Jason Segel, Russell Brand, Julie Andrews…gru est une sorte de super vilain, assisté de ses minions. il voudrait

devenir le plus grand méchant de tous les temps et, pour ce faire, il veut voler la lune grâce à un pistolet réducteur que lui a subtilisé son ennemi juré, Vector. pour entrer dans sa forteresse imprenable, il pense avoir trouvé une arme infaillible : trois orphelines. La bonne surprise de la rentrée, faite en partie par les frenchies de mac guff et par l’un des créateurs de L’age de glace et ce, pour une fraction du budget des grosses productions du genre (69m$ comparés au 200m$ d’un Toy story 3). moi, moche et méchant est à découvrir d’urgence et vous comprendrez pourquoi ce film est l’un des succès surprise de l’année (déjà plus de 350m$ à travers le monde) et pourquoi nous sommes tous devenus fans des minions !

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12 / Campus mag OCTOBRE OCTOBRE Campus mag / 13

BOuQuin.par Jonathan pretro

merlin le ProPhÈte,

tome 1 : henGiSt

de Jean-luc istin et Pierre-denis

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Légendaire druide de Bretagne, merlin

est au cœur de cette fabuleuse série

qui débute avec un premier épisode

de toute beauté, aussi bien sur le

plan graphique que scénaristique. Le récit est

fascinant et les dessins de véritables peintures. plongez

dans l’une des plus fameuses histoires du monde celte, où

courage et prophétie ne font qu’un.

rilletteS au Sucre, tome 3de clémence, chez Shampooing, 8,95 eurossi l’on devait comparer cette œuvre à une série de télévision, une Famille formidable serait la première qui nous viendrait à l’esprit. Vous savez, cette série où une famille française s’unit et se déchire, s’aime et se déteste ? il y a beaucoup de cela dans le Rillettes au sucre de Clémence, qui signe ici le troisième volume d’histoires autant rocambolesques les unes que les autres.

PÊché mortelde toff et Joseph béhé, chez vents d’ouest, 15 eurosDans une époque non définie, un virus qui se transmet par voie sexuelle ou transfusion sanguine fait des ravages dans une société en crise. Et pour ne rien arranger à l’histoire, l’extrême droite gagne dangereusement en popularité et la panique s’empare du pays… nouvelle publication d’une série qui a eu son succès entre 1989 et 1999, déjà d’actualité et toujours d’actualité.

the ZumbieSanonymes, chez Fluide Glacial, 14 eurosOn a parfois coutume de dire que certaines légendes du rock ne meurent jamais. immortels devant l’éternel, les Zumbies – groupe de rock dont les membres sont décé-dés, il y a plusieurs années – continuent de polluer les routes de France et de na-varre en inondant la populace de leur musique satanique, au point même de rebaptiser le sacré-Cœur en « Holy Rock Empire »… En bons zombies qu’ils sont, cela ne les empê-che pas de croquer de temps à autre de la chair humaine… au grand dam de leurs fans ! provocant, délirant, hilarant.

Face cachée – PremiÈre Partiede Sylvain runberg et olivier martin, chez Futuropolis, 18 eurosmarié, un enfant, satoshi a une très bonne situation et mène une vie bien tranquille. Du moins en surface, car le week-end, il part rejoindre sa maîtresse pour des virées plus sexuelles que touristi-ques. mais alors, qu’est-ce qui pousse notre personnage à agir de la sorte ? La se-conde partie permettra sans doute de découvrir l’envers du décor… peu expansif dans ce premier tome, notre héros finira bien par se dévoiler dans le second. patience…

La Vraie Vie de Didier Superde Didier Super et Emmanuel Reuzé

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Depuis 5 ans, Didier Super évolue dans l’univers du show business de catégorie C (voire D) et se fait royalement entuber. Il a donc décidé de TOUT balancer dans une Bande Dessinée : dans cet album témoignage, vous allez découvrir la vraie vie de Didier Super ! Enfi n toute la vérité sur la grande vedette de la chanson française.

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14 / Campus mag OCTOBRE OCTOBRE Campus mag / 15

BOuQuin.par Jonathan pretro, mélissa Collado, minh-Duc nguyen AVEC

LES PIEDS NICKELES PROFITEZ DE LA CRISE !

Après avoir pleinement profi té de la crise du logement dans Pas si mal logés ! les Pieds Nickelés reviennent en force pour affronter la grippe A et s’emparer à leur manière du phénomène bio. Comme toujours, le pire sera atteint…

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le SaiGneur de tiFFauGeSd’éric corbeyran et horne Perreard, chez Soleil, 12,90 eurosEn vingt ans de carrière et après avoir signé près de 200 scénarii de sa plume, éric Corbeyran en a vu des vertes et des pas mûres. Dernier fruit de son imagination débordante et trépidante, Le saigneur de Tiffauges, qui relate l’histoire vraie de Barbe Bleue. Et à en voir la première de couverture (des-sins de Horne), ainsi que les premières lignes du récit, le moins que l’on puisse dire est que le bougre n’y va pas de mainmorte… À savourer dans l’obscurité et dans le silence le plus absolu. mais pas trop quand même…

le divan de la bdde dirick, chez Joker, 18 eurosque se passe-t-il réellement dans la tête de nos héros ? En s’attelant à esquisser une analyse de noms « Vip » tels que Corto maltese ou Rahan, Dirick cherchait à explorer les parties les plus reculées du cerveau de cer-tains de héros. Et à la lecture de ses recherches, nous serions bien tentés d’affirmer que… ceci explique cela… En d’autres termes, pourquoi gaston Lagaffe et la ma-ladresse ne font qu’un ou encore pourquoi le complexe d’infériorité est un sérieux tabou chez Joe Dalton… qui n’a pas de faiblesse dans ce bas monde ?

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quant de riches familles mafieuses ita-

liennes cherchent chacune à faire main

basse sur la bagatelle de dix millions

de dollars, autant dire que l’intrigue

démarre sur les chapeaux de roue.

surtout quand l’unique personne à savoir où se

trouve le magot est en geôle depuis des décennies et que

celle-ci est réputée pour tuer chaque codétenu qui débar-

que dans sa cellule. C’est ainsi que s’amorce le troisième

opus de la série Le Casse. Et comme d’habitude, j’ai envie

de dire : régalez-vous…

la carotte auX étoileSde régis lejonc, thierry murat et riff reb’s, chez les éditions de la Gouttière, 10,50 eurosÀ en juger par le titre, La Carotte aux étoiles n’emmène pas bien large, et pourtant. Cette délicieuse fable narre l’histoire d’un lapin génial qui crée une machine en forme de carotte capable de se rendre dans l’espace. Le savant ayant de la suite dans les idées, il décide alors de commercialiser son inven-tion. Comble de naïveté ou tragédie « du plus gros qui mange le plus petit », son nom n’apparaît pas sur le brevet et le savant tombe dans l’oubli le plus total… satire gentillette mais sincère autour du progrès et de la consommation de masse

haPPy SlaPPinGde Jean-Philippe Peyraud et marc villard, chez caster-man, 17 eurosLes nouvelles technologies font évoluer les hommes, mais pas toujours du bon côté. Le happy slapping (ou vidéolynchage en français) se définit dans le diction-naire comme « une pratique consistant à filmer l’agression physique d’une personne à l’aide d’un téléphone portable ». L’œuvre de peyraud et Villard entre de plein fouet dans le vif du sujet en relatant l’histoire d’une sDF qui se fait battre à mort par une bande de jeunes, dont l’un d’eux prend bien la peine de filmer le tout avec son téléphone. saisissant, plus que jamais d’actualité.

Page 9: Campusmag - 152 Octobre 2010

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« celtic leGendS »,

spectacle présenté par indigo Productionchorégraphie : Ger hayes, musique Fergal o’murchùpour le dixième anniversaire de la création du show à galway (ir-lande), la troupe de Celtic Legends revient à paris pour notre plus grand plaisir et nous propose des lumières et des décors somp-tueux. Les musiciens, sous l’impulsion d’Elizabeth Knowles et de Kieran O’Hare nous offrent une fois de plus leur merveilleuse et envoûtante musique irlandaise qui vous transporte au-delà des

frontières. Les danseuses et danseurs, avec de nou-veaux costumes, exécutent des chorégraphies de cla-quettes aux rythmes à cou-per le souffle. spectacle fabuleux à s’of-frir en cadeau, à voir et à revoir sans modération. On en redemande !les 16 et 17 octobre 2010 pour deux représentations exceptionnelles au Palais des congrès à Paris et en tournée dans toute la France en octobre, novembre et décembre 2010

BOuQuin.Jonathan pretro

MareK Halter : « il y aura tOujOurS un rOMéO Qui dira « je t’aiMe » à une juliette ! »

Marek Halter est assurément l’un des plus grands écrivains contemporains. En plus d’avoir rédigé près d’une vingtaine d’œuvres, il est également l’un des fondateurs d’Action Internationale contre

la faim et de SOS Racisme. En 1983, il publie ce qui deviendra un best-seller dans le monde entier : La Mémoire d’Abraham. Une œuvre considérable qui relate l’histoire de sa famille sur 80 générations : de la destruction du temple de Jérusalem en l’an 70, à nos jours. Presque trois

décennies plus tard, on lui propose d’adapter son œuvre en bande dessinée.

Racontez-moi un peu la Genèse de ce projet ?Quand les éditions Casterman sont venues me par-ler de ce projet d’adaptation, je dois avouer que j’ai été assez surpris. Mais dès le départ, je me suis dit : « Pourquoi pas ? ». Il y a quelques années, j’avais déjà réalisé la préface de Maus d’Art Spiegelman, mais je dois dire que je connais mal le domaine de la bande dessinée. J’ai découvert aussi avec éton-nement que plusieurs scénaristes et dessinateurs avaient été choisis pour adapter l’œuvre ! Avec la sortie de ce premier tome (la série devrait se com-poser d’une douzaine de livres, ndlr), je peux dire que le résultat est de toute beauté, à tout point de vue.

Quel a été votre rôle exactement ?J’ai agi comme un conseiller : on me donnait des planches et je devais dire par exemple si les personnages étaient en phase avec ceux que j’imaginais quand j’ai rédigé l’œuvre originale ou bien si les couleurs correspondaient, etc…

Comment s’est passée la collaboration avec les scénaristes et les des-sinateurs ?Excellente ! J’ai constaté que les auteurs n’avaient pas seulement été choisis pour leur savoir-faire, mais aussi pour l’intérêt qu’ils portaient à ce projet. Leur motivation est vraiment sincère, et ça, je l’ai senti dès le départ.

La première de couverture est particulièrement belle et porteuse de symboles. Avez-vous été en étroite collaboration avec Grzegorz Ro-sinski, le dessinateur pour la créer ?Pas du tout, il a tout fait lui-même ! Et vous avez raison, la page est magnifique et très représentative de l’idée que je m’en faisais. Rosinski avait déjà entendu parler de mes œuvres, mais sans en lire une seule. Il est d’origine polonaise comme moi. Quand je lui ai fait parvenir un exemplaire de La Mémoire d’Abraham, il m’a dit : « Formidable ! J’ai hâte de commencer l’adaptation ! ». Et il tient absolument à dessiner lui-même les passages de la série qui se dérouleront en Pologne ! Il se sent impliqué personnellement dans ce projet.

En travaillant cette adaptation, avez-vous cherché à être le plus fidèle possible à l’œuvre originelle ?

Oui, et c’est l’un des plus gros défis. Mon histoire est tellement détaillée que j’avais du mal au départ à imaginer une adaptation totalement fidèle. Malgré tout, le premier tome m’a donné tort. D’ailleurs, les scénaristes et les dessinateurs m’ont assuré qu’ils continueraient dans ce sens pour les épisodes sui-vants. Je leur donne toute ma confiance ! Dans La Mémoire d’Abraham, vous racontez l’histoire de vos ancêtres sur près de 80 généra-tions, vous apparaissez d’ailleurs vous-mêmes dans l’œuvre. Dans l’adaptation, les dessinateurs ont fait le choix de vous représenter. Comment vous voyez-vous ? En toute objectivité, je ne sais pas si ce dessin reflète ce que je suis réellement. Mais c’est leur vision, alors

je la respecte et je leur fais confiance !

On a coutume de dire que le lecteur a tendance à s’identifier à un ou plusieurs personnages de l’histoire qu’il est en train de lire. Peut-on dire qu’avec La mémoire d’Abraham, c’est plutôt l’auteur qui se prend au jeu de ses personnages ? Avant de rédiger l’œuvre originelle, je me suis énormément documenté sur l’histoire de ma famille. Au moment d’écrire, il a fallu décrire des situations, des évènements, et par la force des choses mettre des person-nages sur le devant de la scène. D’une certaine manière, je dirais que je ne suis identifié à certains de mes personnages car ce sont mes ancêtres. C’est comme si j’avais moi-même été à leur place. C’est une histoire de filiation.

Au XVe siècle, l’imprimerie a été une avancée considérable dans l’his-toire de l’homme. Pensez-vous qu’en ce début de XXIe siècle, l’écrit peut encore révolutionner le monde ?Ce dont je suis sûr est que les nouvelles technologies et l’Internet en par-ticulier sont en train de changer les mœurs. Aujourd’hui, les écrivains rédigent sur l’Internet sans plus passer par des maisons d’éditions : ils s’adressent directement aux gens. En réalité, c’est la technologie qui change et non l’homme. L’homme sera toujours le même, il aura tou-jours à se poser les mêmes questions. Et il y aura toujours un Roméo qui dira : « Je t’aime » à une Juliette ! (rires)

La Mémoire d’Abraham, tome 1 : Les Chemins de l’exil (d’après l’œuvre de Marek Halter), de Jean-David Morvan, Steven Dupré et Ersel.

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PLAISIR DE voS oREILLES :

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2. Ep – aPPlauSe

3. Boire, manger, danser

- Shake Shake Shake

4. Brother -the black keyS

5. phosphene Dream -

the black anGelS

6. Rise & shine- Sierra

leone’S reFuGee all

StarS

7. Compass-Jamie lidell

8. Champeta Criolla & afro

Roots in Colombia Palen-

Que PalenQue

9. J’adore #4 - vibrationS

10. Rééditions - alPha

blondy

dernierS remordS avant l’oubliDe Jean-Luc Lagarce, mise en scène de Julie Deliquetun huis clos entre six personnages : le passé des uns concerne le futur des autres. ils s’affrontent autour d’un repas improvisé et d’une décision à prendre sur la vente d’une maison. du 30 septembre au 20 novembrethéâtre mouffetard73 rue mouffetard, Paris 5eloc. 01 43 31 11 99

couP de cœur dvdcarmen de bizetVous aurez l’embarras du choix si vous souhaitez vous procurer une version filmée de Carmen, mais celle proposée par universal music est particulièrement intéressante et séduisante ! L’œuvre a été filmée en direct du metropolitan Opera à new York en janvier 2010 et c’est cette production intégrale,

sans artifices ni retouches qui est présentée. Roberto alagna en Don José meurtri et pris dans les griffes de Carmen révèle, outre ses talents lyriques, tous ses talents de comédien. Et la belle et blonde (heureusement devenue brune sur scène !) mezzo-soprano Lettonienne Elina garanca joue avec justesse le rôle de la femme fatale. un régal pour se replonger dans le chef d’œuvre de Bizet.

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Votre espace

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les jours se raccourcissent et vous donnent juste envie de faire la moue ? Pas de panique, l’automne est une saison pleine de charme à savourer comme il se doit. et voici cinq bonnes raisons de l’apprécier. par Ovary

c’eSt beau la nuit à 17hOui, les apéros en terrasse jusqu’à 22h avaient leur charme cet été, mais l’automne a du charme aussi quand la nuit tombe... tôt. n’est-ce pas magique ? Toutes ces lumières qui animent les rues et permettent de rêver. Regardez les vitrines, les fenêtres en masse qui s’éclairent sur chaque immeuble. Les petites vies se font. Les gens sont au chaud chez eux et passent des moments si réconfortants. alors non, ce n’est pas désagréable de sortir des cours quand il fait nuit. une bonne musique dans les oreilles et le pas vif, c’est trop beau les lumières la nuit.

c’eSt une SaiSon SPéciale «cocon-câlinS»il fait un peu plus froid mais c’est pour mieux se blottir contre l’être aimé, non ? Des grasses matinées planqués sous la couette (parce que le nez dehors, ça fait frisquette), un lit plein de coussins dans lequel on se jette pour passer de longues soirées au-dessus de chocolats chauds, cafés... mmm, humez, respirez, planquez-vous, calez-vous l’un contre l’autre (mais gardez-en un peu pour l’hiver).

c’eSt (PreSQue) bientôt noëlDans deux mois, allez, le père noël commencera à arpenter les rues et les vitrines s’illumineront de guirlandes, paillettes et rêves. Le pied, non ? il faut bien passer par cette période automnale pour sentir les cadeaux arriver, les sourires se dessiner à l’idée de préparer un sapin. noël c’est tellement bon qu’on a le droit d’en rêver dès aujourd’hui.

c’eSt le Pied côté FrinGueSalors là. Là. ne me dites pas le contraire : c’est top les cols roulés, les grosses écharpes, les bonnets. Eh ouais côté mode vous avez de quoi vous éclater. Les gros pulls protègent, c’est si agréable de s’emmitoufler sous des tonnes de couches. Et les bottes, vous avez pensé aux bottes, hein ?

c’eSt beau dehorSOuvrez grand les yeux et prenez le temps d’observer le paysage qui change. Vous avez guetté l’arrivée des bourgeons au printemps ? Regardez en automne comme les arbres se transforment. Les paysages sont magnifiques, ce serait dommage de passer à côté.

vous voilà prête à affronter l’automne épanouie comme tout. et vous verrez, l’hiver c’est encore mieux (si, promis).

ballet PrelJocaJ –théâtre du bolchoïpièce pour vingt danseurs, créée dans le cadre de l’année France-Russie 2010, avec un projet de coopération entre le Théâtre du Bolchoï et le Ballet preljocaj.un nouveau projet chorégraphique qui fait croiser deux univers, celui de la danse russe avec dix danseurs du Bolchoï et celui de la danse contemporaine particulièrement créative et audacieuse avec preljocaj. Le tout sur le thème de l’apocalypse de saint-Jean. théâtre de chaillot1 place du trocadéro, Paris 16eloc. 01 53 65 30 00du 1er au 22 octobre

Soirée étudiante audenciaLe BDE audencia organise pour la sixième fois sa soirée étudiante au Redlight. Rendez-vous le vendredi 8 octobre de 23h à 5h, les places en prévente sur placeminute.com sont à 16 euros. La précédente édition a rassemblé 1500 personnes. a ne pas manquer. redlight: 34 rue du départ - 75015 Paris06 03 05 36 41 / 06 81 37 06 84

trouveZ un emPloiL’édition 2010 du salon de recrutement paris pour l’Emploi se tiendra les 14 et 15 octobre. C’est un réel coup de pouce si vous êtes à la recherche d’un employeur. Vous trouverez tous les conseils pour bien vous pré-parer sur le site parisemploi.org.

leS FemmeS SavanteS de moliÈreLa troupe de la Comédie Française nous propose une nouvelle mise en scène, signée Bruno Bayen, du chef d’œuvre de molière qui décrit l’évolution des mœurs de son époque, en nous présentant une famille qui se déchire au nom du bel esprit. du 23 septembre au 7 novembrethéâtre du vieux-colombierloc. 01 44 39 87 00 ou www.comedie-francaise.fr

la leçon d’euGÈne ioneSco

Dans le cadre du centième anniversaire de ionesco, cette nouvelle production mise en scène par samuel sene, est une vraie réussite. Ce drame comique qui se déroule entre un professeur aux pulsions meurtrières envers ses élèves, jeunes bachelières qui ne demandent qu’à s’instruire, est un classique du théâtre de l’absurde. Les acteurs, tous admirablement conduits ( Jacques Verzier en professeur troublant, Claire Baradat en élève naïve et fraîche et marie-France santon dans le rôle de la bonne, complice et impuissante) confèrent à l’œuvre humour et rythme.lucernaire53 rue notre-dame des champs, Paris 6etél : 01 45 44 57 34Jusqu’au 17 octobre

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ou jobs ! Enfin, la compagnie microsoft France invite 200 étudiants sur son nouveau campus d’issy-les-moulineaux le vendredi 8 octobre, de 14h à 18h.www.microsoft.com/france/etudiants/

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concourS de courtS- métraGeSLe Conseil de la Jeunesse du 17e arrondissement organise un concours de courts-métrages ouvert aux 13-25 ans. Le thème est : « Le 17è c’est quoi pour toi? ». Les films ne doivent pas dépasser 5 minutes, générique compris. plus d’infos sur le site de la mairie du 17ème arrondissement, rubrique « actualités ».

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C es personnages et ce slogan vous disent forcément quelque chose. C’est bien sûr la pub humoristi-

que pour le poker en ligne de Winamax, avec cette phrase prononcée par Patrick Bruel. Vous pensez peut-être que c’est un site de Poker comme les autres. Et bien vous vous trompez !Winamax, ce n’est pas une énième mar-que de poker venue vous appâter avec des offres alléchantes. Ce que recherche avant tout Winamax, c’est l’esprit com-munautaire autour du poker. Devenue la première communauté de poker en France, elle privilégie la convivialité entre les joueurs plutôt que le côté bling-bling et les montagnes de billets. Avec les nom-

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« Le pLus important au poker, ce ne sont pas Les cartes… C’Est CE quEvOus EN faitEs ».

Comment as-tu découvert le Poker ?J’ai découvert le poker fermé vers l’âge de 10 ans, mais je n’ai pas trop insisté car je préférais le tarot ou la belote. En 2002 j’ai découvert le Texas Hold’em, j’ai tout de suite accroché et j’ai joué sur internet en argent fictif. Après un an de pratique, j’ai fait mon 1er dépôt de 50 €. J’ai pris ce jeu très à cœur et j’ai grimpé les échelons petit à petit.

Quelle est ta vision, ta définition de ce jeu ?Le poker est un jeu d’adaptation et d’instinct. Il faut acquérir des bases techniques, mais pour être un joueur complet il faut ressentir la dynamique de la partie et toujours chercher à progresser. C’est un jeu qui évolue très vite, le niveau mondial et français a beaucoup augmenté ces dernières années.

Comment définirais-tu ton style ? Et quel est ton principal défaut ?J’ai du mal à définir mon propre style, ça dépend de mes adversaires. Contre des bons joueurs je pratique un poker assez solide. Contre des joueurs plus faibles, j’aime leur donner l’impression que je fais n’importe quoi en bluffant. Et quand le pot devient très gros, mes adversaires pensent que je bluffe alors que je suis bien armé ! Mon défaut principal, c’est parfois un manque d’envie de gagner. C’est difficile de jouer son A-game 100% du temps. J’ai des périodes où je joue plus pour m’amuser. On devient vite un joueur perdant si on se laisse aller…

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( ParOlEs d’ExPErt )Aurélien GuiGliniAliAs_GuiGnol_27 ans, TEam WinamaxLA PHRASE CLé DE GUIGNoL

Pour leSGour-mandS GourmetSDu 11 au 17 octobre, c’est la semaine du goût. pour cette occasion, les restaurateurs des Tables du goût feront des réductions de 30% pour les étudiants ! Vous n’aurez qu’à montrer votre carte d’étudiant. profitez du meilleur de la gastronomie à moindre prix. De nombreuses adresses à paris et en ile-de-France à découvrir sur www.legout.com.

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t’ouvrent leurS braS !une opportunité pour les parisiens de moins de 30 ans qui se voient offrir des invits et des réductions pour des concerts, spectacles, expos, manifestations sportives… Les Kiosques t’informent aussi sur l’actu culturelle, les aides

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Venez profiter d’un cours de yoga gratuit le dimanche 10 octobre de 15h à 17h. Rendez-vous au studio Keller, le cours est ouvert à tous. http://www.studiokeller.comStudio keller : 1 rue keller - 75011 Paris 06 81 64 95 04 06 33 49 36 87

bouGeZ (avec) voS éluS ! Tu as toujours rêvé de mettre un panier à 3 points sous le nez de l’adjoint au maire ? Ton souhait peut enfin se réaliser le 6 octobre de 16h à 20h sur le parvis de l’Hôtel de Ville. pour participer aux tournois de volley et de basket, aux quizz et autres jeux avec des élus de la ville, inscris-toi avant le 25 septembre par mail : [email protected].

Page 12: Campusmag - 152 Octobre 2010

22 / Campus mag OCTOBRE OCTOBRE Campus mag / 23

après les vacances c’est souvent la catastrophe capillaire, cheveux secs, décolorés ... Voici donc une sélection complète pour résoudre tous vos petits soucis.

Les cheveux dans le vent ...

Pour avoir une chevelure impeccable :pour réparer les cheveux abîmés, et leur offrir un vrai masque de beauté efficace et peu onéreux, appliquez sur votre chevelure de l’huile d’olive, de monoï ou encore d’amande douce, et ce quelle que soit la nature de vos cheveux.Enroulez ensuite vos cheveux dans une serviette chaude. Laissez ainsi durant au moins une heure.puis lavez vos cheveux avec un shampoing doux et adapté à votre nature de cheveux.

pour traiter les cheveux trop gras, il faut réduire en poudre une cuillère à soupe de feuilles de thym, de romarin et de fleurs sèches de lavande. Battre un jaune d’œuf avec une cuillère de rhum et ajouter les herbes.

Beauté .par sarah Riahi

Le Conseil de ma grand

mère

1 vinaigre de rincage Yves Rocher, 10 euros .

2 le petit marseillais masque soin, pot de 300 ml 4,90 euros

3 shampooing antipelliculaire à l’eucalyptus et citron, cheveux gras flacon 250 ml 2,80 euros

4 shampooing antipelliculaire à l’eucalyptus et citron, cheveux gras flacon 250 ml 2,80 ‚euros

5 Le Baume de soin, pantene pRO-V, 250 ml - 4 euros

6 Fructis Hydra-Liss shampoing fortifiant,3 euros7 shampoing amande so bio,

lait d’amande 4,30 euros8 shampoing pomme Pomme

verte So bio 4,30 euros

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SPiderman Shattered dimenSionS PS3une poignée de jeux spiderman sont sortis sur les consoles « next-gen », et cet épisode est à conseiller à tous les fans de l’homme-araignée. spiderman shattered Dimensions est un jeu d’action où vous pouvez contrôler quatre spiderman différents afin de venir à bout d’une machination de mysterio qui a provoqué une cassure entre les dimensions. Les spiderman de quatre univers marvel se retrouvent donc à collaborer pour la résolution d’une même intrigue, chacun avec son style de jeu. L’univers amazing spiderman est le plus classique, dans les niveaux d’ultimate spiderman vous contrôlerez le « simbiote », pour un style agressif et violent. Viennent ensuite deux facettes moins connues, celle

de spiderman noir, dans un univers alternatif sous le signe des « Films noirs » à l’ambiance sombre où vous contrôlerez spiderman dans une ambiance d’infiltration, et celle de spiderman 2099, radicalement opposée à la précédente, où votre habileté sera mise à rude épreuve dans un environnement futuriste. Contrairement à ses prédécesseurs, le jeu n’essaie pas de vous impliquer dans une ville ouverte, comme un gTa, mais vous présente une évolution linéaire très bien orchestrée et diversifiée grâce au principe des quatre dimensions. La narration et le déroulement des actions sont agréables et vous plongeront dans de nombreuses heures de jeu. Ce n’est pas le meilleur jeu de l’année mais il a le mérite de nous faire passer de très bon moments et de faire découvrir de nouveaux aspects du héros que l’on pensait épuisé dans le domaine des jeux vidéo.

MultiMédia par Docteur Flou et David Riahi

maFia 2 :après un premier opus réussi, 2K Czech réitère l’exploit avec un jeu efficace à l’ambiance tout droit tirée des meilleurs films noirs. Vous pénétrez au cœur de la mafia des années 1940, allant de casse de banque en course poursuite, le tout en immersion totale dans un univers fidèlement recréé. mafia 2 entremêle avec brio des cinématiques de bonne facture et des phases d’actions troisième personne, entrecoupées de conduite de véhicules (les habitués des gTa ne seront pas perdus).

PlayStation move, mieuX Que la wii ?sony mets sur le marché la playstation move, une manette qui détecte les mouvements : vous pouvez ainsi jouer en effectuant de vrais gestes… et avec une précision épatante. Cette manette est l’occasion attendue d’associer le gaming à la haute définition de la ps3. Les jeux sports Champion permettent de profiter de toutes les capacités de ce nouveau contrôleur. Vous pouvez ainsi manipuler tour à tour une boule de pétanque, une épée ou un arc à flèche, et toujours avec une parfaite retranscription de vos mouvements. il faut le dire, la move, on adore !

Guitar hero : warriorS oF rockLa sortie d’un nouvel épisode de guitar Hero est toujours excitante et c’est avec anticipation que nous avons voulu jouer au nouvel opus du jeu musical de neversoft. Cherchant avant tout à faire plaisir aux fans de la première heure, le jeu a du mal à convaincre les néophytes. guitar Hero : Warriors of Rock se distingue de son concurrent principal par une tracklist très orientée métal et un mode solo, certes original et réfléchi, mais n’apportant pas de bouffée de fraicheur nécessaire à la série, vieillissante face à Rock Band, qui recherche l’innovation à chaque nouvel opus.

trackmania wiiaprès une série d’épisodes à succès sur pC, le jeu de course le plus déjanté et addictif débarque sur la Wii. plus de 100 circuits dans six environnements conçus pour des courses à haute vitesse, chacune parsemée de sauts, loopings, virages relevés et autres éléments permettant des cascades boostées à l’adrénaline. L’objectif étant de faire le meilleur temps possible en solo contre vos « ghosts » ou en multijoueur. Le jeu possède un éditeur de circuits, donc créez une infinité de circuits plus fous les uns que les autres, puis défiez l’ensemble des pilotes de la planète sur vos créations et les leurs. De nombreux véhicules sont déblocables, chacun avec son style de conduite, le système de reward vous permettant d’accéder à plus de circuits, plus de décorations pour vos engins, et surtout plus d’éléments pour créer vos circuits. un jeu qui ravira tous les membres de la communauté Trackmania, et les amateurs de courses n’ayant pas encore essayé ce bijou feraient bien de se jeter sur cette nouvelle édition !

par Ovary. MOde

1 Chemisier multicolore camel et orange, Cache Cache 24,95 euros - mini-jupe en laine Cache Cache 29,95 euros - Veste en cuir camel Cache Cache 99,95 euros - Collants brique Cache Cache 5,95 euros 2 Bottes cavalières HunTLEY, Best mountain, 99 euros 3 pull Col V, Best mountain, 25 euros 4 all star Light music Leather Hi en cuir camel, Converses 95 euros 5 Chapeau en fourrure, asos, 30 euros 6 Cape coupe ample, Bonprix, 49,90 euros 7 Escarpins Camel, Cache Cache, 24,95 euros 8 pantalon taille haute, asos, prix non communiqué

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Cet automne, je me délecte de camel. Parce que j’ai toujours eu bon goût. Suivez le mouvement et croquez la mode.

Gourmande de camel

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26 / Campus mag OCTOBRE OCTOBRE Campus mag / 27

fOrMatiOn.par Rapahel Hudry fOrMatiOn

l’informatique : de bonnes opportunités

d’avenirVous êtes passionné d’informatique ? Pourquoi ne pas en faire votre profession ? C’est

sans conteste un secteur tourné vers l’avenir qui débouche sur des emplois intéressants. Certaines formations sont très avantageuses au niveau des frais pour les étudiants.

Campus Mag vous propose un gros plan sur cette branche en plein essor.

passionné de jeux vidéo et de cinéma, Robert s’est orienté vers des études d’informatique plutôt atypiques pour devenir aujourd’hui Lead programmer. - quelle a été ta formation ?après un bac s, j’ai fait un DuT informatique à l’université de nice. Je suis ensuite parti en angleterre faire un Bachelor of science en visualisation à

l’université de Teesside durant trois ans. puis, pendant une année, un master of arts en Computer animation dans la même université.- quels conseils donnerais-tu aux (futurs) étudiants en informatique ?surtout, de bien travailler les projets réalisés pendant les années d’études. parce que ce sont ces créations-là que

les étudiants montreront pour se faire embaucher. pour ma part, tous mes emplois ont découlé de ça. Et, au niveau du monde actif, soigner sa manière de parler aux employeurs : entre quelqu’un de « simplement bon » avec un bon contact, et quelqu’un de « très bon » mais avec qui le courant ne passe pas, on prendra le premier.

(Deux questions à… RobeRt, pRogRammeuR De jeux viDéo pouR bRain CanDy)

* btS et dut : leS FormationS courteS(BTS Ets, Iris, Ifc… / IUT Paris Descarte s, Michel de Montaigne, Nancy Charlemagne…)accessibles à partir du bac, ces deux formations rapides vous permettent d’obtenir un diplôme en seulement deux ans. Vous pourrez alors choisir d’entrer directement sur le marché du travail, ou de continuer vos études (licence professionnelle ou école d’ingénieurs). il n’y a aucun frais de scolarité pour les BTs publics, et ils sont compris entre 171 euros en iuT et jusqu’à 2000 euros pour les BTs privés.

*la licence / le maSter(universités de technologie de Belfort-

montbéliard, Troyes, Compiègne…)Le bac en poche, vous pouvez opter pour cette option si vous souhaitez passer par la fac. Les études sont plus longues : trois ans pour la licence, cinq pour le master. C’est une très bonne voie afin d’obtenir de bonnes connaissances scientifiques et donc un poste plus intéressant. Bac s plutôt conseillé.

*leS écoleS d’inGénieurS ou d’inFormatiQue(Epita, Esgi, Esiee amiens, Exia.cesi, isbs, isima, Esiea / Epitech, supinfo…)Vous pouvez intégrer une école d’ingénieurs juste après le bac, ou après avoir obtenu votre BTs (ou votre DuT). Dernière possibilité : passer

par une prépa scientifique. Les études durent cinq ans à partir du bac, et trois ans si vous avez déjà un bac +2. Les frais de scolarité sont plus élevés (entre 500 euros et 7000 euros selon l’école), mais des débouchés à plus hautes responsabilités sont garantis.

* Formation en alternance(iris, ip-formation, insia…)Cette formation est très développée dans le domaine informatique. Elle vous offrira une expérience professionnelle très utile, sans frais de scolarité (et avec un salaire) et une entrée plus facile dans la vie active.Bon à savoir : renseignez-vous bien, l’obtention d’une bourse est souvent possible.

eliminons tout de suite une idée reçue totalement fausse : le bac S n’est pas obligatoire, bien que forte-ment conseillé. Des places sont attribuées aux STI et aux titulaires d’un bac ES spé maths dans certaines écoles d’ingénieurs, et de nombreuses écoles d’infor-matique acceptent tous les types de baccalauréat.

Pour réussir dans ce domaine, il vous faudra de solides bases en mathématiques, ainsi qu’un niveau acceptable en langues, et plus particulièrement en anglais. En revanche, ce n’est pas nécessaire de connaître par cœur les langages du code, car les écoles reprennent tout à zéro. L’Epitech a créé une période d’immersion d’un mois baptisée « la piscine », afin de mettre tous les élèves au même niveau dès la rentrée en première année.

Quels sont les métiers de l’informatique ?Difficile de faire court, tant le choix de professions est vaste. Et à cha-que profession correspondent des qualités et une formation spécifi-ques. Quelques recherches sur Internet vous permettront de trouver toutes les informations détaillées selon le ou les métiers que vous envisagerez.Voici quelques catégories dans lesquelles peuvent être classées les mul-tiples déclinaisons du métier d’informaticien. Vous pourrez créer divers systèmes informatiques (architecte, déve-loppeur, designer) ; ou vérifier le bon fonctionnement de ces systèmes et réseaux (technicien); devenir consultant informatique afin d’étu-dier les besoins de l’entreprise et lui proposer des solutions ; ou encore former les salariés sur les nouvelles technologies (formateur). Il y a également une branche marketing (orientée vers le commercial) et

management, qui consiste à définir les stratégies de l’entreprise. Et ce n’est qu’un léger aperçu. Plus d’infos sur www.lesjeudis.com.De l’administrateur à l’infographiste, en passant par le chercheur, le rédacteur technique ou encore l’ingénieur, il y en a donc pour tous les goûts.

Un domaine plein d’avenirL’informatique étant toujours plus présente dans notre société, c’est évidemment une branche demandeuse d’emploi et souvent créatrice d’emploi. Bien que la crise ait ralenti les recrutements en 2009, la re-prise revient progressivement. Plus de 30 000 embauches annuelles sont prévues jusqu’en 2012. A noter qu’une formation en alternance est un excellent moyen pour s’insérer sur le marché du travail : neuf apprentis sur dix trouvent un emploi sous six mois après leur forma-tion (source : letudiant.fr).On observe quelques changements concernant les attentes des recru-teurs. Les recherches de bac +2 sont de moins en moins nombreu-ses, contrairement aux besoins de diplômés à bac +5. Cette tendance s’explique par la concurrence étrangère et l’apparition de technologies toujours plus complexes. Cependant, certaines entreprises préfèrent recruter des titulaires de bac +2 pour ensuite les former en interne. Parmi les différents métiers, ceux de consultant, de chef de projet ou d’expert de la sécurité informatique sont très demandés. A l’inverse, les recherches de développeur et de technicien de maintenance de-vraient perdre de la vitesse.L’informatique reste un métier où les changements et les évolutions sont rapides, il faut donc pouvoir s’adapter très vite.

Zoom : les DifféRentes foRmations (souRCe : letuDiant.fR)

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28 / Campus mag OCTOBRE OCTOBRE Campus mag / 29

L’esprit d’entreprendre

L’ISEG Business School propose tous les fondamen-

taux d’une école de commerce (économie, droit,

culture et société, analyse des marchés, monde des

affaires, management, marketing, communication,

entreprenariat, anglais…), exigences nécessaires

mais non suffisantes. C’est avant tout la personna-

lité des étudiants, leur sens des initiatives qui

seront développés à l’école : par une pédagogie

centrée sur des projets, sémaines thématiques,

business game...), en parfaite adéquation avec

la réalité des entreprises, des PME aux groupes

internationaux, par la maîtrise des nouvelles techno-

logies qui régissent désormais tous les secteurs.

L’ISEG Business School est un révélateur de talent

et d’ambition.

Le sens de L’ouverture

Les grandes mutations sont le point de départ

de nombreuses réussites. Les étudiants de l’ISEG

Business School, nourris par le travail en équipe, par

l’écoute des autres, par la confrontation des idées,

savent s’adapter au changement et appliquer ces

principes humains dans leur vie professionnelle,

dès leurs premiers pas en entreprise, lors des

5 stages qui rythment le cursus.

La reconnaissance des entreprises

Les relations construites par l’ISEG Group avec

les entreprises depuis 30 ans sont une force.

Présents à tous les niveaux de la pédagogie,

les professionnels veillent à la pertinence des

enseignements et à leur adéquation avec la réalité

des entreprises. Plus de 15 000 diplômés de l’ISEG

Group participent à la vie des entreprises, en France

comme à l’étranger. Reconnus par tous pour leur

capacité d’adaptation et leur sens de l’initiative ;

près de 90 % des employeurs recommandent

l’embauche d’un diplômé de l’ISEG Group (Étude

IPSOS-ISEG 2009), après avoir travaillé avec

l’un d’entre eux : témoignage d’un formidable

réseau sur lequel s’appuyer pour développer

sa carrière et prendre conseil. Appartenir à cette

communauté c’est avoir des valeurs et des

références communes.

L’ISEG Business School

est présent dans 7 villes de FrancePARIS • BORDEAUX • LILLE • LYON • NANTES • STRASBOURG • TOULOUSE

http://bs.iseg.fr

business sChool

Depuis 1980, l’espRit

D’entRepRenDRe

pouR touJouRs

vivez vos passionset Révelez votRe envie

AnAlyser le monde qui vous entoure, confirmer et enrichir vos sAvoirs, cultiver

vos différences, encourAger vos initiAtives, développer vos Ambitions : voici l’étAt

d’esprit de vos 5 Années à l’iseg business school.

d’entre prendre

BUSINESS_publi-170X250-double:Mise en page 1 23/09/10 11:58 Page1

Page 16: Campusmag - 152 Octobre 2010

30 / Campus mag OCTOBRE OCTOBRE Campus mag / 31

fOrMatiOn.par par Rapahel Hudry

École des IngÉnIeurs de la VIlle de ParIs - École suPÉrIeure du gÉnIe urbaIn

Ville intelligente – DéVeloppement Durable ConstruCtion – enVironnement – énergie éCo-quartier – espaCe publiC – aménagement urbanisme – Climat – eau

l’eiVp est une grande école d’ingénieurs qui forme des experts en aménagement et en gestion des villes. ouverte sur les autres grandes écoles et universités, elle propose, depuis la rentrée 2010 un bi-cursus ingénieur-architecte.

ouverture sur l’international grâce à une quinzaine d’accords avec des écoles et universités étrangères

rapprochement stratégique avec l’école des ponts paristech

-

-

intégrer l’eiVp :Concours communmines – pontstpe – eiVpadmission sur titrelicence 3master 1

pour en savoir pluseivp-paris.fr

école des ingénieurs de la Ville de paris15 rue Fénélon – 75010 paris t : 01 56 02 61 00 [email protected]

objeCtiF Ville Durable : inVentez la Cité De Demain

Mon stage chez…Trois mois après la fin de mon stage, je ressens le besoin irrépressible de vous raconter mon expérience. Qui suis-je ? Vous êtes bien curieux. Sachez que je m’appelle Claire

et que j’ai 22 ans. Je profite de cette page dans Campus Mag pour vous faire part, chers étudiants, de mon expérience de stagiaire informatique. Récit de mon aventure.

Je suis chanceuse. Après seulement un petit mois de recherche, j’ai trouvé le stage qui correspondait à mon projet de carrière...au prix tout de même de 150 CV envoyés. Et ce que je recher-chais, c’était un stage au sein duquel je puisse mettre ma créa-tivité à profit. Après mon bac ES (spé maths), je suis entrée dans une école des métiers numériques avec au programme

du graphisme, de la vidéo et du web. Et c’est sur ce dernier point que porte mon stage chez Novacom Groupe. Une société de graphisme, de développement web, de 3D entre autres, où je suis affectée au pôle conception de sites Internet pour le compte de différentes sociétés. Mais reprenons le cours de l’histoire. C’est munie de mon CV, de mon book et de mon plus beau sourire (faut bien mettre toutes les chances de son côté) que je me prépare à l’entretien. Et ça paie ! A moi le stage idéal…et le salaire qui va avec. Des clopinettes. Mais ce n’est qu’un détail à côté de l’expérience et du savoir qui me seront transmis.La petite boule au ventre du premier jour s’est très rapidement envo-lée. La boîte est composée d’une quarantaine de personnes avec son lot de stagiaires et d’étudiants, ce qui facilite grandement l’intégration. Et ici pas de chichis, tout le monde (ou presque) se tutoie, j’ai même fini par tutoyer mon recruteur. Mais pas le directeur, le chef reste le chef.Parlons un peu de mon boulot. Après tout, c’est pour ça que je suis là. Ma mission consiste à élaborer les pages d’un site web. Après l’étape de réflexion sur le contenu (les pages, les services attendus par la cible) du site, vient l’organisation de ce contenu dans les pages. C’est là que j’interviens. J’organise les rubriques et sous-rubriques, je hiérarchise les informations de façon logique, c’est ce qu’on appelle l’arborescen-ce. J’utilise pour ce faire la suite Office (Word, Excel, PowerPoint…) et Visio, un logiciel de diagrammes. Je suis l’architecte du site en quelque

sorte. J’ai élaboré le back office et les zoning. Pour ceux qui ne maîtri-sent pas le langage informatique, c’est simplement une représentation schématique d’une page web. Chaque élément a sa place, qu’il nous revient d’imaginer. On peut faire vibrer notre fibre créative tout en respectant les désirs du client. Car le client est roi, dit-on.J’ai ainsi collaboré aux sites de la Mutualité Sociale Agricole ou de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. Excusez du peu ! Ça n’a pas été évident au départ car je n’avais quasiment jamais étudié la conception web à l’école. Tout est ce qui est du ressort du graphisme et du langage de programmation, que je maîtrise sur le bout des doigts, ne m’a absolument pas servi. Je me suis lancée dans un domaine dans lequel je n’avais pas d’expérience, guère de connaissances mais qui m’a toujours intéressé. J’ai dû tout apprendre sur le tas et ce, grâce à mon maître de stage notamment, ergonome web. Un apprentissage non sans heurt car au début je ne savais pas trop ce qu’on attendait de moi. Ce qui est assez problématique, n’est-ce pas ? Résultat, avec la pression de la montre (tic tac tic tac), je me suis parfois retrouvée…à côté de la plaque. Et, dans ce cas-là, on se fait un peu remonter les bretelles et on recommence. Avec plus de succès, c’est le métier qui rentre.Et maintenant que ce stage est fini (snif), l’heure du bilan a sonné. Même en étant simple stagiaire, j’ai pu voir concrètement le mé-tier auquel je me destine. Car, dans ma tête, il est clair que je ferai de la conception Internet mon futur professionnel, un emploi que je n’avais qu’imaginé jusqu’ici. Je me sens plus forte de connaissances, de contacts et d’une assurance nouvelle. La prochaine étape maintenant, c’est la poursuite de mes études cette fois en alternance, toujours chez Novacom. Que voulez-vous, ils ne peuvent se passer de moi ! A moins que ce ne soit le contraire.

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OCTOBRE Campus mag / 33

fOrMatiOn.par Yass ajang

Ma vie à la City – 10e partie :

C’eSt tOut pOur MOi

aSSeZ parlé. pOur Cette dernière CHrOniQue, je vOuS eMBarQue aveC MOi danS MOn QuOtidien lOndOnien.

Photo 1 London Calling : départ pour un an de Master de journalisme international Photo 2 Mon chez-moi : ils appellent ça un “semidetached house” (des maisons collées les unes aux autres, de l’autre côté se trouvent les jardins) Photo 3 Première mission : rester vivante en traversant la rue Photo 4 Mon quartier : Brixton Photo 5 Mon quotidien consiste en grande partie à traverser la ville (bus – train – métro / métro – train - bus) Photo 6 Changement à Elephant and Castle (connu pour ses clubs hip-hop) Photo 7 Cours magistral avec mon idole – Roy Greenslade – journaliste au Guardian et professeur d’éthique du journalisme Photo 8 Déjeuner entre deux cours (c’est ça ou les pizzas et le chicken tandoori de la cafétéria) Photo 9 Mise en pratique : comment “couvrir” une manifestation (ici, la fermeture de BBC6 – la radio musicale de la BBC) Photo 10 Et pour finir : le traditionnel “pub crawling”

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pour ceux qui ne connaitraient pas encore la ville la plus hype du moment, ceci est pour vous : votre guide du Routard sous le bras, sautez dans un Eurostar, et partez à l’assaut, de jour comme de nuit, de l’envoûtante et trépidante capitale britannique, j’ai nommé Londres...

On ne découvre pas Londres en une fois. Patrie du célèbre Harry Potter, du chapeau melon de Sherlock Holmes, cen-tre culturel et musical incontournable mais aussi siège de la très conventionnelle monarchie anglaise, Londres offre

mille visages, tous plus stimulants et dépaysants les uns des autres !Cette ville cosmopolite, mégapole de tous les contrastes où se côtoient sans complexe le moderne et l’historique, l’avant-gardisme et le rétro, est sans conteste le rendez-vous privilégié de la jeunesse européenne en quête d’excentricité, de culture et de divertissement.Le jour, vous pourrez satisfaire votre soif de culture en usant vos semelles dans les innombrables musées et galeries qui foisonnent à Londres : la National Gallery, le British Museum, la Tate Modern, le Victoria and Albert Museum, la National Portrait Gallery pour ne ci-ter qu’eux. Et pour ne rien gâter, ces trésors culturels sont en majorité gratuits. Pour ceux que les peintures et les momies rebutent, pas de panique! Londres, c’est tout sauf l’ennui. On vous conseille de monter à bord des fameux bus rouges à deux étages pour découvrir les grandes ar-tères de cette ville vibrante et surprenante. Rien de mieux que flâner un peu le long de la Tamise, jeter un oeil au fameux Globe Theatre, où un certain Shakespeare fit ses premiers pas, et déguster un bagel sur les docks!Du côté du palais royal, ne manquez pas le pompeux rituel, so british, de la relève de la garde devant Buckingham Palace, résidence officielle

de Sa Gracieuse Majesté la reine Elisabeth II.Pour les demoiselles à qui des envies frénétiques de shopping donnent des fourmis dans les jambes, Londres devrait satisfaire votre appétit au-delà de vos espérances : outre l’incontournable Oxford Street, où vous trouverez vos boutiques branchées préférées et où vous passerez des heures à explorer, rayon par rayon, les trésors dont regorgent le cultissime Top Shop, vous pourrez aussi dénicher des fringues Vintage à faire pâlir d’envie vos copines dans les nombreuses charity shops où les friperies de Brick Lane...Une fois les magasins fermés, et le soleil couché, un rituel anglais ty-pique et sympathique s’impose : le « pub crawl », en français la tour-née des pubs entre amis. Chacun paie sa tournée, et on goûte avec bonheur à l’atmosphère si particulière de ces lieux de rencontre par excellence, où on laisse son origine sociale au placard.Londres, c’est aussi la ville des comédies musicales, ces music hall qui jouent à guichets fermés tous les soirs et qui régalent les spectateurs par leur programmation éclectique et d’une qualité qui n’est plus à prouver. Grease, Mamma Mia, West Side Story, tous les classiques y sont donnés. Indispensable rituel dominical londonien : Camden Town, berceau de la culture punk anglaise, ses marchés et ses puces, qui vaut vraiment le coup d’oeil pour ses vieilles bâtisses et ses rues colorées et bondées.Londres c’est aussi Picadilly Circus et ses panneaux publicitaires lumineux géants, Covent Garden, la galerie commerçante cou-verte populaire et cosy, ou encore le quartier de Soho, véritable concentré de sex-shops, de boutiques branchées et de bars gays. Le plus simple reste encore d’aller voir par vous-même, de vous jeter sans retenue dans ce bouillon de culture où il fait bon vivre et qui vous colle à la peau. Vous ne serez pas déçus et une fois de retour, vous ne rêverez que d’une seule chose : y retourner !

LES BonS PLanS du RouTaRdace Hotel : 16-22, Gunterstone Rd, W14 9BU. 020-7602-6600. ace-hotel.co.uk M. : Barons. Dortoir 4-8 lits 18-29,50 £ avec ou sans douche privée; doubles 53-64 £. Petit déj inclus. AJ propre, moderne, claire, et tout confort dans 4 jolies maisons victoriennes. Déco acidulée vert pomme et gris métallisé très sympa. Grand jardin à l’arrière avec barbecue, et hot tub pour se délasser.

Masala Zone : 9, Marshall St, W1F 7ER. 020-7287-9966. M. : Piccadilly Circus. Tlj 12h-15h30, 17h30-23h. Formule lunch 8,35 £, plats 6-12,50 £. Cantine indienne branchée pour faire un repas équilibré. Bon thali (petit plateau métallique) avec différentes préparations de légumes.

The Social : 5, Little Portland St, W1W 7JD. 020-7636-4992 thesocial.com M. : Oxford Circus. Tlj 12h-minuit Entrée parfois payante 5£. bar-boîte sur 2 niveaux que les meilleurs DJs du moment remplissent de décibels survoltés. Bonne scène alternative comme on l’aime, où se produisent de jeunes groupes un peu déjantés !

LONDON ROCKS !

.par anne Boyer vOyaGe

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32 / Campus mag OCTOBRE

Page 18: Campusmag - 152 Octobre 2010

OCTOBRE Campus mag / 35

entre 2 cours, campus mag vous propose un moment de détente mais aussi de réflexion ! ce mois-ci, remplissez notre grille de mots fléchés et retrouvez toutes les réponses sont sur www.planetecampus.com

cancer : Vos relations avec votre conjoint pourront passer par une phase en demi-teinte.

n’en faites pas toute une histoire. il est évident qu’en vivant tout le temps ensemble, on ne peut pas baigner en permanence dans un climat de passion.

capricorne ne perdez pas de temps à faire des choses qui ne vous ne

réjouissent plus, depuis longtemps. il est temps, aujourd’hui, de vous concentrer sur des activités nouvelles. Vous retrouverez, ainsi, votre punch et votre détermination !.

sagittaire : Vos rapports avec votre entourage familial seront placés sous le signe de

la détente et du bien-être. Finies les discussions qui tournaient systématiquement à la tragédie grecque ! Vous apprécierez à nouveau la vie de famille..

lion : après des récents désaccords familiaux, vos relations avec vos proches

s’amélioreront nettement. Toutefois, soyez encore sur vos gardes, et ne remettez pas sur le tapis une vieille querelle..

Balance : sous l’influence des astres, vous ne risquez pas de vous ennuyer en famille. Ce

duo planétaire décoiffant va se charger de provoquer des échanges animés, susceptibles d’occasionner quelques remous. si vous vous montrez tolérant, votre entourage vous en saura gré et, du coup, le courant passera nettement mieux entre vous.

scorpion : Vous aurez besoin, cette fois, de vérifier que votre pouvoir de séduction

n’a rien perdu de son efficacité, et vous serez tenté de céder au charme de quelques brèves aventures. mais ne croyez pas que ces amourettes seront sans conséquence sur l’équilibre de votre couple. alors, prudence !

gémeaux :Tout va pour le mieux, passez de bons moments avec votre

compagnon sinon, peut-être, allez-vous faire une rencontre intéressante. soyez attentif à l’occasion qui se présente à vous.

HO

rO

SCO

pe

taureau : profitez de cette période de calme relatif pour vous attaquer aux problèmes

de fond qui risquent de freiner vos progrès professionnels. En prenant votre temps, en réfléchissant longuement à l’attitude la plus appropriée à adopter, vous éviterez de fâcheuses erreurs.

Poisson : Vous devriez fixer de nouvelle loi au niveau de votre vie de famille, cette

semaine. sinon, toutes vos entreprises seront vaines, car vous n’obtiendrez aucune coopération des personnes qui partagent votre vie. Et ne prenez pas la totalité des charges sur vos épaules.

Vierge : méfiez-vous cette fois des dangers de la routine dans votre vie personnelle. si

vous vous enfermez dans vos habitudes,

en pensant que l’amour de votre partenaire vous est tout acquis, vous risquez d’avoir une mauvaise surprise.

Verseau : passion ou disputes ? Les deux sont possibles : cette configuration

de mars pourra tout autant se traduire par une période de sensualité volcanique que par une cascade de petites disputes. À moins que vous n’alterniez conflits et réconciliations !

Bélier : Vos tendances extrêmes dans votre quête amoureuse risquent de refaire

surface. Vous aimerez courir d’aventure en aventure à la recherche de l’être mythique. si vous le trouvez, vous ne le quitterez plus, même si cela peut provoquer un scandale.

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