campus mag 176 - février 2013

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n° 176 Février 2013 FORMATION Beauté Ecoles de commerce, comment choisir la bonne ? Hydratez-vous ! Guizmo. Musique Avoir du look sur les pistes c’est possible. MODE Société Les solutions à la crise de l’emplois. www.planetecampus.com Campus Le magazine des années étudiantes. Un film, un cri populaire, un slogan publicitaire. NO

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Page 1: Campus Mag 176  - Février 2013

n° 1

76 F

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013

Formation

Beauté

Ecoles de commerce, comment choisir la bonne ?

Hydratez-vous !

Guizmo.Musiqueavoir du look sur les pistes c’est possible.

moDE

SociétéLes solutions à la crise de l’emplois.

www.planetecampus.com

CampusLe magazine des années étudiantes.

Un film, un cri populaire, un slogan publicitaire.

no

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Sommaire

Sommaire

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20 RUE Voltaire 93100 Montreuil / Tél. 01 41 63 29 80 / [email protected] / Fax. 01 41 63 29 89. Direction de la publication : Johanna Naon. Secrétariat Lydia Faribault [email protected]. Ont participé à ce numéro: Kea-Michel Cathelotte, Mélissa Idbazzi, Jonathan Guez, Jonathan Petro, Ovary, Docteur Flou, Sarah Riahi, Ornella Lamberti, Françoise Krief, Marine Bépoix, Favienne Prévot, Grégoria Rubio, Emmanuelle Germain, Arno Bihet. Publicité : [email protected]. Pôle culture : Guillaume Courchay / [email protected]. Pôle orientation : Karelle Roussin / [email protected]. Pôle grande consomation : Sabrina Dubois / [email protected]. Couverture © D.R. Direction Artistique & illustrations : www.studio-allez.com Maquette: www.studio-allez.com. Dépot légal à parution. Toute reproduction d’articles, d’annonce, publicités est formellement interdite et engage les contrevenants à des poursuites judiciaires. La rédaction décline toute responsabilité du contenu éditorial des magazines Campus Mag, Campus Mag Culture, Campus Mag. CAMPUS Mag est édité par 2NK MEDIAS, S.A.R.L au capital de 90 000 euros. Gérant: Paul Naon ISSN 12677876

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En févriEr, chaussEz vos skis ou sortEz vos copiEs !Pour quelques chanceux, le mois de février est syno-nyme de vacances à la montagne. Arpenter raquettes aux pieds des chemins enneigés. Se baisser pour cueillir les quelques fleurs téméraires qui transpercent le manteau blanc de l’hiver. Chausser sa nouvelle paire de skis. Ou s’installer dans un traîneau tracté par d’adorables huskies. Et, le 14 février, retrouver son Roméo ou sa Juliette autour d’une fondue ou d’une raclette. Piochez des idées ou venez vous évader dans notre dossier sur la Savoie !Mais pour beaucoup d’entre nous, pauvres poisseux, février rime avec examens. Pourquoi ? Car une fois la dinde aux marrons puis la galette des rois dévorées, assimilées, expulsées, les profs n’ont plus qu’une chose à se mettre sous la dent : les étudiants. Nous sommes minés par la crise de l’emploi et l’envie peut nous prendre d’envoyer valser les cours… avant d’aller poin-ter au Pôle Emploi. Grave erreur ! Découvrez dans notre dossier « Société » que nombre de secteurs continuent de recruter. Et qu’il existe des formations – celles des écoles de commerce notamment – pour se prémunir contre le chômage. Deux jeunes commerciaux fraîchement diplômés viennent l’illustrer dans nos colonnes. Vous en avez marre de travailler ? Faites une pause... culturelle. Comme chaque mois, les bons plans de Campus Lycée sont là pour vous orienter.

21 04 /05no

09LivrES

12 /13Société

crise de l’emploi : les solutions

16jEUx / horoScopE

21BEaUté

une manucure de rêve !

24 /25paSSErELLE

28 /29FormationLes formations écoles

06 /08cinEma – DvD

10 /11GUiZmo

14mULtiméDia

17 /20BonS pLanS

22 /23moDEavoir du look sur les pistes

26mon StaGE chEZ

30mon EmpLoi chEZ

30 / campus culture - hiver

Réglement déposé sur le site

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et gagne 2 places de cinéma par semaine

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Rencontre

No, de Pablo Larraín/ Avec Gael García Bernal, Alfredo Castro, Antonia Zegers…Sortie le 6 mars 2013

démocratie, renverse la rhétorique d’opposants obnubilés par les morts, les disparus, les torturés, les victimes de la dictature, et la vide de sa substance politique. Pas assez « vendeur », s’exclame-t-il !

« René est un personnage inhérent au contexte dans lequel il a vécu, mais il est aussi éternel ; il symbolise le réveil politique d´une personne en apparence apolitique. Etant une conséquence de la politique vécue par ses parents dans l´exil, la persécution, un être toujours étranger, il recherche au cours de l´histoire une manière de se réconcilier avec son être politique. J’ai l’impression que ce passage à la maturité est constant chez l´être humain, en se rendant compte que l´on peut chan-ger les choses par soi-même », raconte Gael García Bernal.Pour rallier les masses au « No », René concocte une délicieuse potée de spots pop, acidulés, colorés, parfois relevés de pathos, et directement inspirés de la publicité « conso ». Il y mêle joyeusement politique et musique, rires et larmes, anonymes et stars hollywoodiennes. Un choc culturel pour les vieux apparatchiks de la Concen-tración de Partidos por el No, qui finiront par arborer les couleurs de l’arc-en-ciel et chanter l’hymne de la campagne – « Chile, la alegria ya viene » que l’on peut traduire par « Chili, la joie arrive enfin » – bande-son parfois entêtante, toujours exaltante.

no porte une ré-flexion sur le pou-

voir subversif de la communication poli-

tique qu’il décortique, capable de faire plier un tyran sous une tempête

de spots de publicité, qui peuvent sem-bler aujourd’hui risibles, voire frelatés.

Film historique, porteur d’un discours uni-versel sur l’oppression et la liberté d’expres-

sion, il tire sa beauté formelle d’une photo vintage (obtenue via le procédé 4/3 U-Matic)

dans laquelle s’insèrent naturellement une foule de vidéos d’archives.

« Nous avons utilisé le même format que celui de presque toutes les archives originales qui sont dans

le film. Ainsi, nous avons obtenu comme résultat une image identique à celle réalisée dans les années 1980

afin que le spectateur parcoure cet imaginaire sans différencier le matériel d´archives et l´image filmée lors du

tournage. Nous évitons ainsi la perception d’un matériau « d´époque » en créant un hybride, de temps, d´espace et de

matériel », précise le cinéaste chilien.Larraín réalise ici une œuvre infiniment complexe qui transcende

les oppositions binaires : dictature versus démocratie, propagande versus publicité, etc. Une œuvre sérieuse – hantée par le devoir de

mémoire, mais criblée d’amusantes joutes oratoires – et prodigieuse.

RencontreHonorine Reussard

No, le nouveau film de Pablo Larraín (Fuga, Tony Manero et Santiago 73, Post Mortem) revient sur ce moment d’effervescence politique qui ouvrit une parenthèse de joie et de liberté dans l’interminable tirade dictatoriale (1974-1990). Ultime volet d’une trilogie sur laquelle plane l’ombre oppressante du Général Pinochet, l’avatar martial de la dictature chilienne, No utilise un prisme atypique : celui de la bataille électorale cathodique qui opposa au crépuscule des années 1980 deux camps. D’un côté, les conservateurs pro-Pinochet. De l’autre, la cohorte chamarrée des opposants au régime ; des communistes, des socialistes et des chrétiens-démocrates réunis sous les mêmes couleurs, celles de l’arc-en-ciel, celles de l’espoir, celles de l’alegria.

Après le salissant, le lancinant, le frissonnant Tony Manero (avec dans la peau de Raùl, danseur dont la passion pour John Travolta se mue en obsession, l’immense Alfredo Castro) et le plus mortifiant mais non moins saisissant Santiago 73, Post Mortem, Pablo Larraín a choisi de clore son cycle sur la dic-tature chilienne par No. Un énième contre-champ qui explore les coulisses de la communication politique, qui démêle les ficelles de la publicité, qui dévoile les secrets de la réclame, qui éclaire les

hommes de l’ombre, ces (spin) docteurs mercantiles qui manient avec brio les symboles et les mots.

« Clore un cycle. En espérant que les films génèrent des liens entre eux. Santiago 73, Post Mortem parle des origines de la dictature, Tony Manero de son époque la plus violente et No de sa fin. Peut-être que ce qui m´intéresse le plus, c’est de faire le bilan, de revisiter l´imaginaire de la violence, de la

destruction morale et de la distorsion idéologique, pas pour la comprendre, mais pour dire qu´elle existe », explique Pablo Larraín.

En braquant sa caméra sur l’un des artisans de la campagne du « No », René Saavedra (incarné par le charismatique Gael García Bernal), jeune commercial plein d’audace, rompu aux codes de la réclame occidentale, le réalisateur chilien emboîte comme des poupées russes deux dimensions narra-tives : le cercle familial de René, papa zélé et mari esseulé, que vient bouleverser la spirale infernale de l’Histoire. Enrôlé dans le bataillon des partisans du « No » par un vieil ami de la famille, ce jeune loup de la pub, immature lorsqu’il vole le train de son fils ou survole le bitume sur son skate, opportu-niste lorsqu’il accepte la proposition du leader de l’opposition plus par amour du profit que de la

En 1988, la dictature sclérosée d’augusto pinochet continue de semer la ter-reur au chili en réduisant au silence toute voix contestataire. Sous la pres-sion internationale et selon les termes de la constitution chilienne rema-niée par la junte militaire qui, le 11 septembre 1973, renversa le président Salvador allende, le tyran vieillissant accepte un référendum. appelés aux urnes, les chiliens devront dire « Sí » ou « no » au Général pinochet. pour les convaincre de voter « no », les partis de l’opposition, réunis dans la concen-tración de partidos por el no, pourront s’exprimer librement sur les ondes. Une manœuvre démocratique partiellement truquée par les sbires de pino-chet mais qui finira par se retourner contre eux. car, en face, les partisans du « no » mèneront l’assaut ! avec pour arme un arsenal de spots télé, pour cible une opinion publique terrorisée et pour méthode la publicité.

un film, un cri populaire, un slogan publicitaire

Le coup de publicité qui renversa pinochet

«no utilise un prisme atypique : celui de la bataille électorale

cathodique qui opposa au crépuscule des années 1980

deux camps.»

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SUBLIMES CREATURESfantastique usa sortie le 27 févrierEthan s’ennuie ferme dans sa petite ville du sud des Etats-Unis. Mais tout change quand Léna arrive dans son lycée. Et l’antipathie qu’elle subit de la part de cette communauté très religieuse ne fait qu’augmenter la fascination qu’il éprouve pour elle et, rapidement, les deux jeune gens tombent amou-reux. Mais un secret risque de tout changer. Léna est une enchanteresse et à 16 ans, elle saura si elle deviendra une force de bien ou de destruction. Rassurez-vous. Même si ce film est l’adaptation du premier volume d’une série de livres pour « jeunes adultes » comme on dit maintenant (la saga « 16 Lunes » de K. Garcia et M. Stohl), on est heureusement très loin de la niaiserie d’un Twilight. On peut remercier, pour ça, la réalisation sobre et élégante de LaGravenese, les superbes paysages, et les acteurs, de qua-lité, les « anciens » (Irons, Davis, Thompson) comme les jeunes, à l’alchimie évidente. Bref, ces Sublimes Créatures sont une bonne surprise. De Richard LaGravenese Avec Alden Ehrenreich, Alice Englert, Jeremy Irons, Viola Davis, Emma Thompson, Emmy Rossum…

Cinéma

LES MISERABLESDrame musical usa/Grande-Bretagne sortie le 13 févrierValjean, Javert, Fantine, Cosette et les Thénardier en chansons ! Le réalisateur du Discours d’un Roi adapte la comédie musicale culte qui dure depuis plus de 25 ans, d’après l’œuvre de Victor Hugo, et prend des risques : chants en direct – normalement, les chants sont enregis-trés avant et chantés en playback pendant le tournage – et caméra toujours au plus près des acteurs. Parfois, ces risquent paient, parfois, beaucoup moins. Mais, dans l’ensemble, cette œuvre flamboyante et épique est une belle réussite, même si certaines chansons manquent à l’appel (alors que le film dure 2h30).Les + Campus : Colm Wilkinson (le prêtre) était le premier Valjean il y a 25 ans. Quant à Samantha Barks, elle tenait déjà le rôle d’Eponine sur scène, entre autres pour le fabuleux concert du 25ème anniver-saire (disponible en DVD chez Universal).De Tom Hooper Avec Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne Hathaway, Amanda Seyfried, Eddie Redmayne…

HOTEL TRANSYLVANIE (3D) animation usa sortie le 13 févrierDracula a ouvert l’Hôtel Transylvanie pour que les monstres puissent venir prendre un repos bien mérité loin des dange-reux humains qui ne cherchent qu’à les détruire. Mais alors que la jeune fille de Dracula, Mavis, doit fêter son 118ème

anniversaire, un humain trouve non seulement le chemin de l’Hôtel mais, en plus, tombe amoureux de Mavis, ignorant tout de son lignage. Produit par Adam Sandler (également voix originale de Dracula) et réalisé par l’un des créateurs de « Star Wars : The Clone Wars » et de « Samouraï Jack », Hôtel Transylvanie permet de passer un bon moment – sans jamais révolutionner le genre, il est vrai. De Genndy Tartakovsky. Avec (voix) Virginie Efira, Alex Goude…

SORTIES CINÉMA PAR JM CATHELOTTE

“Un polar labyrinthique et sulfureux” STUDIO CINÉ LIVE

DREAM AUTHOR PICTURES & LES F ILMS DU LENDEMAIN P R É S E N T E N T

UN FILM DE Lou Ye

Qin HaoHao Lei Qi Xi SCÉNARIO MEI FENG YU FAN LOU YE D’APRÈS LE JOURNAL EN LIGNE “WATCHING THE MOON LEAVE” DE TIANYA COMMUNITY IMAGE ZENG JIAN SON FU KANG DIRECTION ARTISTIQUE PENG SHAOYING DU LUXI

MONTAGE SIMON JACQUET MUSIQUE PEYMAN YAZDANIAN COSTUMES LINLIN MAY PRODUCTION EXÉCUTIVE CHEN XI LOU YE PRODUCTION DÉLÉGUÉE NAI AN KRISTINA LARSEN UNE COPRODUCTION FRANCO-CHINOISE DREAM AUTHOR PICTURES – LES FILMS DU LENDEMAIN EN COPRODUCTION AVEC ARTE FRANCE CINEMA AVEC LA PARTICIPATION D’ARTE FRANCE EN ASSOCIATION AVEC WILD BUNCH EN PARTENARIAT AVEC LE CNC

MONTAGE SIMON JACQUET MUSIQUE PEYMAN YAZDANIAN COSTUMES LINLIN MAY PRODUCTION EXÉCUTIVE CHEN XI LOU YE PRODUCTION DÉLÉGUÉE NAI AN KRISTINA LARSEN UNE COPRODUCTION FRANCO

TAÏPEIGOLDEN HORSE

MEILLEUR ESPOIR FÉMININ

BUSANINTERNATIONAL FILM FESTIVAL

SITGESFILM FESTIVAL

CATALUNYAFESTIVAL INTERNACIONAL

CINEMA FANTÀSTIC 7 NOMINATIONSASIAN FILM AWARDS

AU CINÉMA LE 20 MARS

MYSTERY_CAMPUS MAG_170x250.indd 1 04/02/13 18:26

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chroniques b.DLivres

PAR JonAthAn PREtRo

LA 6e HEURE (tome 1) : DERNIER CORPSde nicolas pona et Juan ferreyra Alors qu’elle est libérée de la prison W. Philps, la voluptueuse Samaëlle est attendue par une petite fille qui lui saute dans les bras. Celles-ci sont sur le point de rejoindre une vieille femme qui patiente tranquillement dans une belle limousine à quelques pas de là. Jusqu’ici, rien de bien anormal. Pourtant, ensemble, elles seront coupables de bien des défaits aux yeux de la police et de l’Eglise… Un premier épisode prometteur de la dernière série en date des Carnets secrets du Vatican.Chez Soleil, 13,50 euros.

BARZOON CIRCUS (tome 1) :LE JOUR DE LA CITROUILLEde Johan pilet et Jean-Michel Darlot

Dans l’Amérique très profonde des années 30, au cœur d’une petite ville de l’Alabama nommée Temperance, le cirque Barzoon pose son chapi-teau, et ce, malgré un accueil quasi-fantomatique, sous fond de décor de film d’épouvante. Très vite, de mys-térieuses disparitions vont alerter nos enfants de la balle… Pilet et Darlot traite cette enquête avec originalité et audace. L’essai est transformé.Chez Treize Etrange, 9,90 euros.

MELO BIELOd’olivier Besseron et frédéric felder

Kosmalsky est routier. Pour gagner sa vie, il doit traverser tous les jours plusieurs pays en un temps record pour livrer sa marchandise à bon port. Un beau jour, son patron va lui confier une course un peu particulière. Sur sa route, notre héros fera la connais-sance d’une brochette de person-nages atypiques… Plongée dans le quotidien des routiers, activité souvent méconnue ou mal connue. Comique et caustique. Chez Desinge et Hugo, 17,95 euros.

VESPAde valerio Boni et azzurra Della pennaLe livre officiel de la Vespa !Créée en 1946 par l’ingénieur Corradino d’Ascanio, la Vespa marque un tournant dans l’histoire du deux-roues, de par son confort, son design moderne ainsi que son aspect glamour et rétro, qui ravit encore les passionnés du vintage et les fashionistas. La Vespa, véhicule mythique, est le symbole suprême de la « dolce vita » et de la crois-sance économique italienne. Ce livre décrit l’histoire de la Vespa, de la création de la « légende » jusqu’à ces dernières années, où l’image de la marque n’a cessé de se renouveler pour monter d’un cran sur l’échelle internationale. Riche en iconographie (publicités, photos, images de pièces uniques) et accompagné d’une section historique complexe et détaillée, Vespa saura ravir les amateurs de cette icône de mode.Edition de La Martinière, 35 euros

Dans un lointain post-apocalyp-tique, à Mega City One, les Judge sont policiers, juges et bourreaux. L’un d’entre eux, Dredd, et une novice qui l’accompagne, se retrouvent coincés dans un

building contrôlé par la pègre. Injustement privée de sortie cinéma en France suite à son flop aux Etats-Unis, cette excellente adaptation de la bande dessinée arrive à faire oublier la version des années 90, de triste mémoire, avec Sylvester Stallone. Très bonne surprise ! DVD, Combo DVD/BR, combo DVD/BR 3D, Métropolitan. Bonus : bande annonce, entretiens… De Pete Travis Avec Karl Urban, Olivia Thirlby, Lena Headey, Wood Harris…

IRON SKYcomédie/science-fiction finlande/allemagne/australieAprès 70 ans passés sur la face cachée de la Lune, les Nazis reviennent pour envahir la Terre… Ça tombe bien, la présidente des Etats-Unis (qui ressemble à s’y méprendre à Sarah Palin) pense qu’une bonne guerre lui permettra d’être réélue. Pur délire, déjà culte, très spectaculaire malgré son micro-budget, Iron Sky est le genre de perle qui surgit de nulle part et qu’on se doit de découvrir d’urgence. DVD/BR Condor Entertainment. Bonus : making of.De Timo Vuorensola BARBARELLA Avec Julia Dietze, Götz Otto, Christo-pher Kirby, Udo Kier…

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STAR TREKthe next Generation saison 2 Bluraysérie / sf usaLa suite des aventures du nouveau vaisseau Entreprise, 80 ans après les aventures de Kirk et Spock. Soit, cette seconde saison est, de loin, la plus faible des 7, mais elle n’en contient pas moins, plusieurs épisodes cultes. Et le remastering des épisodes est magnifique (La série a déjà 25 ans).Box 5BR Paramount. Bonus : m. of, sc. coupées, docs., c. audios, bêtisiers, b. ann., et tous les bonus du box DVD.De Gene RoddenberryAvec Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, LeVar Bur-ton…

science-fiction usa / france / italie Dans un futur lointain, la belle Barbarella, agent secret en mission dans le cosmos, utilise tous ses « atouts » pour lutter contre le mal. Chef-d’œuvre de l’érotisme soft, datant de 1968, ce film aussi kitch que culte de Roger Vadim revient en DVD et BR en version remasterisée. DVD & BR Para

mount. Aucun bonus., De Roger Vadim Avec Jane Fonda, John Phillip Law, Marcel Marceau, David Hemmings, Ugo Tognazzi…

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BARBARELLA

DVD

SORTIES DVD

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Musique

collectif de Rap. La raison évoquée : de « différents choix artistiques effectués par Guizmo, incompa-tibles avec l’avancée de L’Entou-rage ». C’est une autre version que nous révèle le MC du 92 : « A l’époque de Normal, j’ai rencontré Willy L’Barge et Yonea [de Zone Sensible]. On a fait l’album [La Ban-quise, 2012] super vite. Je pense que c’est l’une des raisons de mon départ de L’Entourage. J’ai un peu délaissé le crew », avoue-t-il sans laisser poindre le moindre remord.Six mois après La Banquise, Guizmo sort son troisième opus, C’est Tout, sur lequel les morceaux introspectifs souvent sombres (« C’est Tout » ou « Insomniak ») côtoient les chansons plus délirantes (« MDMA » ou « Laetitia »). Pourquoi un tel intitulé ? « C’est tout pour moi. C’est un condensé de mes six derniers mois. Et j’ai tout dit… ou presque. C’est aussi un délire un peu présomptueux. C’est tout… Parce qu’après moi, c’est le désert » ironise Guiz’.

La vie et la mort comme sources d inspiration « La vie en elle-même m’inspire. Tout m’inspire. Aller prendre le métro, rencontrer untel. Je n’ai pas de thèmes favoris. C’est vrai, je parle beau-coup de shit et d’alcool. Mais, dans l’absolu, je parle de pleins d’autres trucs… des trucs de la vie de tous les jours », raconte le MC. Et d’illustrer ses propos avec l’une des chansons de son dernier opus, « Le Café », dans laquelle Guizmo brosse avec une plume trempée dans l’émotion brute un lieu central, parfois fatal, le PMU du coin de la rue, dans lequel des hommes accros au jeu viennent sacrifier leurs journées : « Le Café, c’est un pote qui me l’a inspiré. Il s’appelle Jef, il est accro au PMU ».Si la vie l’inspire, la mort, elle, l’obsède. Fataliste, Guizmo ne cesse de prophétiser sa fin. Dans « C’est Tout », morceau autobiographique de 7’30» qui vient clore l’album,

il clame : « Mais, je m’arrêterai pas de sitôt. Je boirai quatre fois plus. Quand on m’annoncera un cancer. Et que j’aurais perdu 15 kilos. C’est peut-être mon destin. Mais c’est ma trace. C’est crever vite. » Pourquoi un tel fatalisme ? « J’ai peur de mourir, avoue Guizmo. J’ai peur de ce qui va m’arriver après la mort. Et je sais que mon mode de vie m’y conduit plus vite que si je ne fumais pas, que si je ne m’autodétruisais pas. Je me rend compte que je me fais du mal et que ça peut causer ma perte ».L’alcool, la clope, les femmes, une chanson intitulée « Laetitia »… Ce sont des points communs que Guiz’ partage avec un autre artiste. Guiz-mo est-il le Gainsbourg du Ghetto ? « Je ne sais pas. C’est aux gens de le dire. C’est un personnage mythique. Un artiste entier. Il était paradoxal. Je sais que je le suis de temps en temps » explique-t-il. La preuve : le morceau « Entre dans mon monde » dans lequel Lamine Diakité évoque sa schizophrénie face au succès en apostrophant son double artistique, provocateur et alcoolisé, Guizmo, évoquant le dialogue entre Gains-bourg et Gainsbarre.

Guizmo impose son style – inclas-sable et inimitable – sur la nouvelle scène du Rap français. A mi-chemin entre New School et Old School, il trace sa propre route dans le pe-ra avec pour boussole le son de ses mentors (A Tribe Called Quest, 2Pac, Dany Dan, Salif, Sir Doum’s), mais aussi la vie... plus cruelle que belle. La sienne, hantée par la musique, les meufs, l’alcool et le cannabis, lui a laissé des cicatrices. Des plaies profondes qui se rouvrent ponctuellement pour laisser filer un fluide créateur.A seulement 22 ans, le jeune MC de Villeneuve-la-Garenne ne traîne pas ses souvenirs comme des casseroles. Il les assume. Son escale en prison, sa passion pour la weed et la tise, tous ses remords viennent aujourd’hui nourrir sa verve lyricale. Parfois ordurière mais toujours sincère. Si Guiz’ aime clasher ses ennemis, vanter ses coucheries, louer ses beuveries, il aime surtout sonder les profondeurs de son âme et pointer avec ses mots les maux qui pourrissent les entrailles des cités franciliennes.Rencontre avec un rappeur hors-norme dont les immenses yeux de Gremlins cerclés d’une paire de lunettes lui ont valu le blaze de Guizmo. Le MC de « La Caravelle » nous reçoit dans son appart du XVIIIe

arrondissement, une binouse dans une main, un blunt dans l’autre…

Depuis l age de six ans jusqu aux Rap Contenders Dans le morceau « Hip Hop », Guizmo revient sur ses « premiers souvenirs de pe-ra » : le Secteur Ä et Ménélik qu’il découvre via sa mère, IAM, Lunatic et Oxmo Puccino qu’il écoute avec son frère, puis Nubi, Ol’Kainry et Chien de Paille qu’il entend sur les ondes. A l’aube des années 2010, la rencontre du chan-teur de Villeneuve avec le collectif L’Entourage lui ouvre de nouveaux horizons musicaux : « On faisait du son plus qu’on écoutait du rap. Souvent, on écoutait des grosses instru’ et des beatmakers », explique-t-il. Ces influences multiples – le rap, mais aussi la pop de Michael Jackson, la soul d’Aretha Franklin, le jazz de Ray Charles – infusent l’ensemble de son œuvre… Une œuvre aussi dense que la fumée qui s’échappe de ses bedos.C’est avec ses potes de L’Entourage que Guiz’ participe aux battles

de Rap Contenders en 2011. Le Gremlins du 92 crée le buzz sur Youtube en assommant son adver-saire d’une punch aussi foudroyante qu’hilarante : « Pour info, des fois j’lui bouffe la chneck, j’lui mets ma bite dans le trou. T’es pas content ? J’te coupe la tête, puis j’te chie dans le cou ». Trash ? Oui. Violent ? Aussi. Mais c’est surtout le clin d’œil d’un cinéphile au film de Kubrick Full Metal Jacket… Et le tremplin d’une future carrière dans le pe-ra. « C’est une phrase incisive et grossière. Mais, c’est plus marrant que crado comme phrase », explique Guizmo avant d’insister sur la dimension catharsistique des Rap contenders… Clashs auxquels il doit son succès, mais qu’il ne renouvellera pas : « Je ne le referai pas, car aujourd’hui, je vends des CD. J’ai trop d’orgueil. Je n’ai pas envie de perdre.»

Normal, La Banquise... C est tout ? « Quand j’ai sorti mon premier album [Normal, 2011], j’étais encore avec L’Entourage. » Puis vient la séparation… brutale et définitive. Le 26 janvier 2012, un communi-qué laconique annonce le départ de Guizmo sur le compte Facebook du

Musique

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Ses obsessions : musique, drogue, meufs & alcool

Une prod explosive pleine de surprises. Une plume tantôt incisive tantôt introspective. Un flow suave et fluide sur lequel plane l’ombre des nineties, sur lequel surfent des lyrics acerbes, sur lequel rebondissent des punchlines aussi poilantes que piquantes, sur lequel s’imprime un verbe parfois futile, souvent subtile. c’est le son unique de Guizmo que l’on retrouve sur son nouvel opus c’est tout. ce jeune mc du 92 incarne la relève du rap français, celle a qui a su se passer des maisons de disques pour trouver son propre public en inondant Youtube de vidéo artisanales et en traînant ses savates dans les open-mic’.

PAR honoRinE REussARd

Guizmo, le Gainsbourg du Ghetto

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12 13

C’est un constat : non, la France ne va pas bien. Côté compétitivité d’abord : elle est affaiblie et

le gouvernement tente d’y remédier en mandatant des experts pour trouver des solutions. Souvenez-vous qu’en novembre 2012, Louis Gallois, le commissaire général à l’investissement, avait proposé une série de mesures (jugées par beaucoup inefficaces) pour booster la compétitivité tricolore. Le Fonds Monétaire International (FMI) de Christine Lagarde avait lui aussi donné ses priorités pour aider le pays à se relancer. Mais dans l’immédiat, peu d’améliorations. Ajoutons à cela une côte de popularité de l’exécutif en chute libre depuis huit mois, un mauvais pouvoir d’achat, des questions de sociétés qui tendent le climat social (le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels, par exemple), la crainte du terrorisme depuis le 11 janvier 2013, début de l’intervention française au Mali... Nous avons tous les ingrédients pour avoir le moral en berne en ce début d’année 2013.

Ces seCteurs

qui reCrutent

Pour tous ceux d’entre vous qui ne seraient pas encore trop sûrs de leurs études, ou qui souhaiteraient carrément se réorienter, voici un petit panorama de ces métiers qui cherchent des talents.

Si vous avez la bosse des chiffres ou êtes doué en géométrie, pour-quoi ne pas devenir expert-comptable, contrôleur de gestion, géo-mètre topographe ou encore actuaire – celui qui dans une entreprise ou dans un cabinet de conseil évalue l’impact d’un risque financier grâce à des formules mathématiques ? Autant d’emplois qui recrutent mais qui ne bénéficient pas d’une image vraiment glamour. Vous aimez soulager les douleurs ? Vous êtes attiré par le domaine de la santé ? Bonne nouvelle, le secteur (bien que difficile et sélectif) a besoin de bras ! Et surtout, une fois diplômé, vous êtes assuré de trouver un emploi. Pharmacien, sage-femme, orthophoniste, infirmier-réanimateur, ces métiers nécessitent de longues années d’études mais n’attendent que vous !Si vous souhaitez le confort douillet d’une entreprise, vous pouvez préparer des métiers tels qu’ingénieur informaticien, secrétaire administratif, adminis-trateur de base de données, ou encore agent d’assurance.Les métiers qui ont besoin de bras ne manquent pas. Alors, pourquoi ne pas vous réorienter pour faire un pied de nez à la crise de l’emploi ?

Oui, aujourd’hui, trouver du travail est difficile pour les jeunes diplômés, qui passent de facto de plus en plus de temps sur les bancs de l’université et dans les écoles spécialisées. Alors qu’il y a une trentaine d’années, avoir une licence était

un précieux sésame, il faut aujourd’hui avoir minimum bac +5 pour être crédible aux yeux d’un recruteur dans certains domaines.

Toutefois, il existe des filières courtes (BTS, DUT, Bachelor) qui, en deux ou trois ans, vous permettent de décrocher un travail. Leur secret ? Elles sont ultra-spécialisées et professionna-lisantes. Une fois diplômé, vous êtes prêt à être opérationnel sur le marché de l’emploi. Pour un recruteur, que demander de plus ?

Il y a également les écoles de commerce, très prisées des recruteurs : être passé sur les bancs d’une ESC bien classée ou de l’ESCM Tours, par exemple, propulsera plus facilement votre CV sur le haut de la pile. Pourquoi ? Etudiant en école de commerce et de management, vous êtes censé avoir effectué de nombreux stages (et donc avoir déjà un pied dans le « concret »), avoir une grosse faculté de travail et d’organisation, bénéficier d’un socle de connaissances assez large, et avoir l’esprit ouvert.

Si vous préférez étudier à l’université, sachez que les débouchés sont beaucoup plus restreints, notamment lorsqu’il s’agit des filières de sciences humaines, sociales, ou d’études littéraires. A part pour les licences ou les masters professionnels, les cursus universi-taires ne forment pas à un métier, excepté celui de chercheur ou de professeur, mais sont là pour vous ouvrir l’esprit. Dans l’esprit des recruteurs, un jeune issu de la fac est certes moins formaté qu’un étudiant sorti d’une école de commerce et de management mais il ne connaît rien à la réalité du poste auquel il prétend. On ne saurait donc que trop vous recommander de faire des stages durant vos années universitaires.

Devant ce constat, que faire ?

Question de société

3

4

Crise de l’emploi : étudiants, il y a des solutions !« 2012 est derrière nous, vive 2013 » ! Voilà ce que criaient en chœur, guillerets et optimistes, des milliers de Français lors du passage à la nouvelle année. Pourtant, les douze mois qui nous attendent ne sont pas plus roses que ceux qui les ont précédés. Le déficit de compétitivité n’est pas encore réglé et la France continue de tourner au ralenti, ce qui n’est pas pour vous rassurer, étudiants, vous qui serez bientôt sur le marché de l’emploi… Campus Mag ne vous cache rien : si la conjoncture actuelle n’est pas évidente, il ne faut pas pour autant se décourager face à la crise de l’emploi. Haut les cœurs ! Nous vous donnons dans cet article quelques pistes pour relativiser.

Question de société

Commençons par les choses qui fâchent 21

PAR fAnny Pétoin

La crise de l’emploi, le cauchemar des jeunes diplômésoui, mais voilà : ce qui vous inquiète principalement, étudiants, c’est la crise de l’emploi. Et c’est bien nor-mal : se démener pendant plusieurs années pour ses

études, devoir pour certains jongler avec un petit boulot pour pouvoir les financer et boucler son loyer, et n’être même pas assuré d’avoir un bon travail à la sortie, il y a de quoi paniquer. il n’y a pas qu’en france que la jeunesse tire la sonnette d’alarme : nos voisins européens, éga-lement en proie à des difficultés économiques, s’inquiètent pour leur avenir. souvenez-vous des milliers « d’indignados » qui défilaient dans les grandes villes espagnoles en 2011 : les jeunes protestaient contre l’inéluctable hausse du chômage qui découlait de la mauvaise gestion ibérique de la crise économique.

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vitraux originaux représentant les sports d’hiver. Le « vieux » Chamonix garde surtout les traces des années folles autour de la place Jacques-Balmat, avec une an-cienne enseigne, Au Cristal de Roche et la banque Laydernier au design Art déco. Le café La Terrasse quant à lui, attire l’oeil avec ses colonnes mauves comme venues d’un autre monde. Imprégnez-vous du panorama spectaculaire le temps d’une excursion à l’aiguille du Midi. L’ascension se fait dans un téléphérique de plus de 50 ans, remis à neuf par le célèbre archi-tecte Jean-Michel Wilmotte. On découvre d’abord le Plan de l’Aiguille, puis le piton nord de l’aiguille du Midi qui surplombe le glacier des Pèlerins, l’aiguille Verte, les Grandes Jorasses et la dent du Géant. En été, achevez ce spectaculaire périple en prenant place dans la télécabine Panora-mic Mont-Blanc pour rejoindre la pointe Helbronner en Italie et vous offrir une vue imprenable sur tout le Piémont.En hiver, investissez le Brévent qui satisfait skieurs débutants comme confirmés à tra-vers sa belle palette de pistes tous niveaux faisant face au mont Blanc. En dévalant les pistes exposées plein sud, le regard est attiré par la mer de Glace ou le massif du Mont-Blanc, magistraux.Bref, hiver comme été, du val d’Abon-dance à la Maurienne en passant par les parcs naturels, de chapelles baroques en pistes en-n e i g é e s , de douces vallées en s o m m e t s e s c a r p é s , cette terre de con t r a s t e s permet de passer des va-cances bien agréables, avec un vi-sage différent à chaque sai-son !

Une parenthèse enchantée

en Savoie Mont Blanc

Une escapade en Savoie Mont Blanc (Savoie et Haute-Savoie) permet de débusquer des pépites souvent mécon-nues à qui veut bien s’engouffrer dans ses vallées, portes d’entrée des stations d’altitude qui garantissent un tête à tête avec les plus hauts sommets d’Europe. La région, qui attire des millions de visiteurs chaque année, est à découvrir aussi bien pour son riche patrimoine que pour la beauté que de ses paysages alpins. Pour un dépaysement total, aventurez-vous dans le parc National de la Vanoise, premier parc naturel français à bénéficier de la protection de ses 53 000 ha de montagnes, et titillant le ciel jusqu’à 3 855 m d’altitude. Les amateurs d’animaux et de randonnées sauront apprécier cet espace avec d’une part sa faune exception-nelle composée de bouquetins, lièvres, aigles royaux, cha-mois, gypaètes barbus, etc., et d’autre part sa flore riche de 1 200 espèces végétales. Les passionnés de poudreuse n’auront que l’embarras du choix parmi les 110 stations de ski attisant l’intérêt de tous les touristes étrangers : il faut dire que les domaines skiables des 3 Vallées, de l’espace Killy (Tignes-Val d’Isère), des portes du Soleil ou de Paradiski (Les Arcs + La Plagne) font partie des plus grands domaines skiables du monde. En été, les adeptes de la petite reine enfourcheront un VTT pour sillonner les centaines d’itinéraires à vélo, pour tous les niveaux, et si besoin accessibles en télécabine. Après l’effort, le réconfort. Les amateurs de vin prendront cet alibi pour sortir des pistes damées et découvrir de façon originale le vignoble de la Combe de Savoie : Chignin, Apremont, ça vous dit quelque chose ? À Chambéry, le châ-

teau des Ducs-de-Savoie trône fièrement sur la place et juxtapose les styles et les époques. Résidence des ducs et comtes de Savoie entre 1295 et 1563, il a ensuite été repris par les rois de Piémont-Sardaigne qui y ont aussi laissé leurs empreintes. Vous pourrez vous rendre dans la Sainte-Chapelle qui renferme une copie du Saint-Suaire, visiter les salles basses de la fin du XIIIe siècle, ces caves aux plafonds voûtés sous lesquels les préfets gardaient précieusement leurs grands crus, ou encore écouter sonner les 70 cloches du carillon qui donnent lieu à des concerts grandioses. Autour du château, les petites rues pittoresques confèrent de la personnalité au « vieux » Chambéry. On y fait volontiers un voyage dans le passé en arpentant les rues des XIVe et XVe siècles. Le quartier

des Halles propose de bons produits du terroir sur le marché de la place Henry-Dunant, dynamique et populaire. Autre coin très vivant, le quartier Curial qui ac-cueille la vie étudiante dans une architec-ture plus contemporaine. Dans le Carré Curial avec ses arcades et ses murs ocre-rouge, vous pourrez vous attabler dans l’un des nombreux restaurants en jouis-sant du calme environnant. Les passion-nés de peinture trouveront dans le musée des Beaux-Arts, rénové récemment, de quoi piquer leur curiosité en faisant le plein d’oeuvres italiennes baroques.

Au pied du mont Blanc, maître des lieux, l’incontournable Chamonix attire les touristes de tous horizons. Visitez le « vieux » Chamonix et partez à la décou-verte des rares vestiges du XVIIIe siècle comme l’église Saint-Michel avec ses

Art Hôtel : 154, rue Sommeiller à Chambéry. 04-79-62-37-26. [HAN] Doubles 58-67 € selon confort ; triple 77 €. [WIFI] L’art de faire simple, sympa, sans se prendre la tête. Un petit hôtel joliment rénové, à deux pas de la gare. 36 chambres idéales pour un court séjour.

Le Café de l’Arve : 60, impasse des Anémones à Chamonix. 04-50-53-58-57. Tlj sf dim-lun. Formule déj 17 € ; menus 24-41 €. Voici le premier restaurant de la ville intégrant l’esprit « locavore ». Cette initiative est une invitation à découvrir les meilleurs producteurs de la région, à en apprécier la qualité et la diversité des produits. Ici, on vous propose une cuisine délicate et inventive comme le risotto piémontais aux cèpes du val d’Aoste ou le filet d’omble chavalier du lac Léman. La dimension environnementale, la mise en valeur des produits locaux et le savoir-faire de ses chefs font du Café de l’Arve une adresse innovante.

La microbrasserie de Chamonix, a installé ses cuves à deux pas de la gare, au 365, route du Bouchet (Chamonix). Déco de bric et de broc, ambiance débridée (et, Chamonix oblige, anglophone...) et bonne bière brassée sur place.

Adr

esse

s :

Guide pratique : 13,20€

Les domaines skiables font partie des plus grands domaines skiables du monde.

Far Cry 3 – pc – ps3 – Xbox 36

Titre incontournable du moment, « Far Cry 3 » va plus loin que ses prédécesseurs en vous proposant un terrain de jeu immense, une liberté totale, et un scénario de grande qualité. Tout commence par une bande d’amis aisés s’offrant des vacances de rêve dans un archipel du Pacifique Sud, pas loin de l’atoll de Pom Pom Galli. Ceux-ci se retrouvent sur une île infestée de trafiquants de drogue dans une ambiance pour le moins glauque. Vous vous en échappez non sans avoir vu de sales horreurs concernant vos amis, et là commence la course pour votre survie. En tant que proie, vos chances de survie sont faibles et le jeu vous le fait bien com-prendre. L’évolution du héros est jouissive, l’immer-sion et l’identification sont extrêmement efficaces et le sentiment de devenir petit à petit le prédateur des tortionnaires est étrange à vivre. Jeu d’aventure ouvert mêlé à un FPS sombrant dans la folie, « Far Cry 3 » est une excellente surprise, à réserver aux joueurs avertis.

« F1 Race Stars » est un jeu d’arcade de formule 1 développé par Codemasters et réunissant les licences officielles du circuit. Alonso, Schumacher, Grosjean… Retrouvez une vingtaine de pilotes dans des courses ultra funs aux graphismes SD très mignons. Le réa-lisme n’est pas de mise dans ce jeu à la prise en main simplissime, les pilotes se vannent pendant les courses alors que l’on rigole entre amis face à la console. Les différents championnats et modes de jeu assurent une durée de vie suffisante pour vous tenir en haleine de longues heures. On regrettera un gameplay assez frus-trant et limité, mais l’ambiance bon enfant des parties à plusieurs est une raison suffisante pour investir dans ce jeu à offrir aux joueurs jeunes et pas trop exigeants.

Jeux vidéo

Ratchet & Clank : QForce – ps3

F1 Race Stars ps3 – pc – Xbox 360

Ratchet & Clank fêtent leur 10 ans, l’occasion pour Insomniac de sortir un épisode très intéressant : « Ratchet & Clank : QForce », un concept entre le jeu de plateforme et le genre bien connu des Tower Defense. Cassons le suspense tout de suite : le défi est réussi ! On retrouvera les graphismes colorés qui ont fait l’identité graphique de la série ainsi que l’humour typique des aventures des deux compères. Le jeu vous contraindra à être efficace entre l’exploration des niveaux et la gestion de vos défenses face aux flottes d’ennemis, un gameplay novateur assurant un dynamisme constant aux parties de QForce ! Pour seulement 20 euros, vous trouverez là un rafraîchissement certain de cette série à succès. Il vous faudra parfois vous accrocher pour passer certains niveaux mais le fun est au rendez-vous.

Les Sims 3 : Saisons – pcSeulement deux mois après la sortie de la précé-dente extension des Sims, voilà le tant attendu « Les Sims 3 : Saisons ». Rajoutez des couleurs au monde de vos Sims, de la chaleur brûlante de l’été aux glaces hivernales en passant par les brumes de l’automne et la douceur printa-nière ! Qui dit « saisons » dit aussi « réactions de vos Sims aux variations de l’environnement » : ceux-ci pourront tomber malades, développer des allergies, faire des activités dédiées aux saisons, se prélasser au soleil, fêter Noël, etc. C’est évidemment une extension de qualité qui est présentée ici, rapprochant les Sims d’une réalité que nous connaissons très bien, accen-tuant encore plus le sentiment d’immersion et de proximité avec ces petits habitants. Sans pour autant révolutionner le jeu, « Les Sims 3 : Saisons » est un ajout qui le complète parfaite-ment et vous donnera envie de rester scotchés de longues saisons avec vos Sims.

PAR doctEuR flou

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VoiR, soRtiR, écoutER En ÎlE dE fRAncEBons plans IDF

« Et l’HommE… créa lE robot » au muséE dEs arts Et métiErsLes robots vous fascinent ? Vous rêvez de conversationner avec C-3PO, l’illustre majordome tout en câbles et en puces d’Anakin Sywalker ? Vous préférez son camarade mécano R2-D2 ? Les deux robots de Star Wars (ndlr, La Guerre des Etoiles) seront présents au Musée des Arts et des Métiers jusqu’au 3 mars. Et ils seront escortés d’une cohorte d’automates, d’androïdes et d’autres êtres artificiels plus ou moins élaborés : les minuscules robots en fer blanc Tin Toys, l’humanoïde Nao utilisé comme une plate-forme de recherche, les valeureux robots Sherpa exploités dans les zones radioactives, l’observateur maritime Victor ou encore le surprenant Reeti capable d’exprimer des émotions. Car la plupart des robots ne ressemblent pas au redoutable Termina-

tor T-800, aux humanoïdes d’I, Robot ou au premier androïde du 7e Art, Robotrix, la femme-robot de Métropolis. Qu’ils passent l’aspirateur, qu’ils secondent les chirurgiens, qu’ils sondent les confins de l’univers ou du corps humain, les machines exposées au Musée des Arts et Métiers ont rarement forme humaine. Car, comme l’explique la muséologue Nathalie Giuliana, « la réalité de la robotique, c’est une robotique de service qui vient nous assister dans des environnements où on ne peut pas intervenir : le nucléaire, les fonds marins, l’espace. » Aux côtés des prothèses de main myoélectriques, de robots sous-marins de l’IFREM et de l’explorateur de Mars Curiosity, le visiteur pourra découvrir une robotique plus ludique : le chien Aibo ou le dinosaure Pleo.Jusqu’au 3 mars au Musée des Arts et Métiers / 60, rue Réaumur, Paris 3ème / Prix 3.50 euros

VÉHICULE DETOURISTES

TOURISTE

MAISON PRO-VENÇALE

PIÈCE ÀMANGER

LE BORD DELA MER

SPÉCIALITÉASIATIQUE

NÉCESSITÉS

SE VISITE ENVACANCES

MÈCHEREBELLE

BAIE AUJAPON

HARMONIE

PEINTRECATALAN

VIRE DEBORD

ÎLE DEVACANCES

NABOT

FÉLINS

ÎLE DUMORBIHAN

FLÉCHÉS 9x13 • N°16 (vacances, îles et bateaux) •© FORTISSIMOTS 2006

RAFALE

PORT DELA MÉDITER-

RANÉE

NUANCER

ESTONIE

RÉFLÉCHI

SIGNE DECROIX

GROS CHAT

FOURRURE

DE PETITETAILLE

SENSIBLE

HOMOGÈNE

ENTRE DEUXMARÉES

CAP SUR LESCANARIES

VOILED’AVANT

CONNU

CONJONC-TION

HABITE SURUNE ÎLE

VIREMENTDE BORD

PETITGÉNIE

PERSONNEL

UNE PARTIEDU VOYAGE

RIEN

Horoscope, Jeu, Playlist

saint-ValEntin poétiquE à l’auditorium saint-GErmainVotre moitié et vous aimez la lecture ? Vous adorez aussi tous deux la danse ? Vous sou-haitez passer votre Saint-Valentin hors des classiques restaurants romantiques sur les ba-teaux-mouches et soirées cabaret ? Pourquoi ne pas profiter de cette soirée des amoureux pour aller écouter de beaux textes avec votre âme sœur ? C’est ce que propose la troupe « Les livreurs » qui se produira à la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs (MPAA) dans le quartier de l’Odéon. Ce collectif parisien amoureux de lecture vous offrira une Saint-Va-lentin pas comme les autres : danse et lecture s’entremêleront pendant quelques heures sur le thème de « l’amour désastreux, facétieux, maladroit ». Pour commencer la soirée, vous serez invités à danser avec les autres amou-reux présents au spectacle : l’occasion de faire de belles rencontres et de profiter ensemble d’un moment habituellement partagé en duo. Puis, « Les Livreurs » liront pour vous plusieurs textes, parfois romantiques, parfois durs, par-fois tristes, parfois heureux… Ces « lecteurs so-nores » sont des habitués des « Bal à la page », qu’ils proposent plusieurs fois dans l’année. Ils invitent aussi les plus jeunes (à partir de 8 ans) à venir s’amuser lors de la « Boum à la page » qui leur permettra d’envisager différemment l’apprentissage de la lecture.Jeudi 14 février à 19h / Tarif moins de 26 ans : 8 euros, plein tarif 13 euros / 4, rue Féli-bien, Paris 6ème / www.leslibreurs.com

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Pla

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i ! Macklemore & Ryan lewisThrift shop

David BowieWhat are we now

The lumineersHo Hey

Chris BrownDon’t judge me

Robbie WilliamCandy

JusticeHelix

Ed SheeranThe a team

LoserBeck

cAncER Vous séduirez avec brio, et vous ajou-terez des trésors d’esprit à la magnificence naturelle de votre panache. Autant dire que vous serez très remarqué et très demandé.

lion Détendez-vous un maximum, pour cela contem-plez des œuvres d’art, un beau paysage, ou écoutez de la bonne musique. Pensez aussi à vous faire plaisir : sortie, flirt aimable, cinéma...

tAuREAu Vous auriez tout intérêt à soigner votre peau aujourd’hui. L’influence de Neptune mal aspecté dans votre thème risque, en effet, d’accélé-rer son processus de vieillissement.

Poissons A l’avenir, vous devriez veiller à ne pas être trop dépensier. Vous avez tendance à exagérer. Mettez vos comptes par écrit, ça vous aidera.

cAPRicoRnE Accordez-vous du repos à la maison et oubliez le monde extérieur. Profitez en pour laisser aller. Débran-chez le téléphone et la sonnette et faites ce que bon vous semble.

ViERGE Votre entourage vous reprochera d’être égoïste, uniquement préoccupé de vous-même au détriment des autres, et ces reproches ne seront pas sans fondement.

BéliER Tout va bien, vous êtes en forme et vos proches vous trouvent un peu trop agité. Contrôlez-vous et essayez de canaliser toute cette énergie.

GéMEAuX Si vous êtes un cœur solitaire, cette situation vous paraîtra insupportable maintenant. La présence de Vénus dans votre ciel vous incitera évi-demment à rechercher l’âme sœur. Encore un peu de patience !

BAlAncE Votre vie familiale pourrait bien vous réserver quelques surprises pas très agréables. Les membres de votre famille risquent de se liguer contre vous et de vous attaquer systématiquement.

scoRPion C’est le moment ou jamais de tenter votre chance au jeu. Vous aurez aujourd’hui la chance avec vous et les finances pourraient bien s’en trouver grandement améliorées !

sAGittAiRE Si vous voulez recevoir, accep-tez de donner : les relations à sens unique entraînent toujours des frustrations.

VERsEAu Profitez de cette journée pour régler des choses que vous repoussez depuis un moment déjà. Rangez votre bureau, vous y trouverez sûrement quelque chose.

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La French Touch, ses noms mythiques (Air, Daft Punk, Cas-sius), ses vibes uniques, ses clips atypiques et son style mosaïque qui, dans les nineties, viennent culbuter les codes éculés du star system, s’exposent au Musée des Arts Décora-tifs jusqu’au 31 mars. L’occasion pour les mordus de techno comme pour les badauds de (re)vivre l’acmé de la musique électronique et du graphisme. C’est Eric Morand, le co-fon-

dateur avec Laurent Garnier du label de musique techno F Communications, qui baptise la French Touch en proclamant au milieu des années 90 : « We give a french touch to house music ». Le premier opus de Air, les compilations Source Lab, St Germain, la Funk Mob, Motorbass puis Daft Punk, Cassius et Etienne de Crécy marquent l’acte de naissance de ce mouvement musical novateur qui franchit rapidement les limites de l’Hexagone. Et que viennent illustrer de jeunes artistes iconoclastes : les collectifs M/M et H5, La Shampouineuse, Geneviève Gauckler, Alexandre Courtès, Agnès Dahan, etc. Le Musée des Arts Décoratifs introduit le visiteur dans un univers visuel composite qui ex-ploite la « culture du mix » copiant-collant la mode, la pub et l’art contemporain. Au son de la French Touch, les clins d’œil cyniques au consumérisme de H5 pour l’album Superdiscount dansent avec les visuels technoïques de Gauckler pour le label F-Com, les clichés de mode de Dahan pour les soirées Respect, les comics de Courtès pour Cas-sius et les clips délirants de Daft Punk réalisés par Michel Gondry ou Spike Jonze. Prenez-en plein les yeux et les oreilles ! Jusqu’au 31 mars au Musée des Arts Décoratifs / 107, rue Rivoli, Paris 1er / Prix 8 euros

VoiR, soRtiR, écoutER, MusiQuE & REcEttEBons plans IDF

rEcEttE : vive les soupes ! Velouté de courgettes au chèvreCuisson et préparation : 30 mn

inGrédiEnts pour 4 personnes :8 courgettes, 8 feuilles de menthe, 1cuillère à soupe de jus de citron, 150 g de fromage de chèvre frais, sel et poivre

préparation:Lavez et coupez les courgettes en rondelles. Faites-les cuire à la vapeur 15 minutes avec les feuilles de menthe. Mixez les courgettes avec la menthe, le fromage de chèvre et le jus de citron. Réchauffez quelques minutes le velouté à feu doux.

Soupe au riz et au pouletCuisson et préparation : 45mn

inGrédiEnts pour 4 personnes :250g de blanc de poulet, 60g de riz parfumé, 2 oignons, 30g de gingembre frais, 1 branche de ciboule, 6 feuilles de coriandre, 2 cuillères à soupe de nuoc mâm, 3 cuillères à café d’huile, 1 bouillon cube de volaille, 1L d’eau, sel et poivre

préparation:Pelez et émincez les oignons. Pelez et émincez finement le gingembre. Lavez, séchez, hachez la ciboule et la coriandre. Coupez les blancs de poulet en lanières. Dans une cocotte faites chauffer l’huile, faites revenir les oignons et le gingembre, ajoutez le poulet, le nuoc mâm, le sel, le poivre et faites cuire quelques minutes. Versez le riz, l’eau, le bouillon cube et faites mijoter à couvert pendant 25mn. Servez la soupe dans des bols et saupoudrez-la de ciboule et de coriandre.

Avec la troupe de la Comédie-Française Une adaptation intéressante pour la scène de ce conte philosophique sur fond de récit d’aventures où est abordé le thème de l’optimisme (« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes »), mais où est également décrite toute la misère humaine. Adaptation et mise en scène : Emmanuel Daumas Du mercredi au dimanche à 18h30 / Jusqu’au 3 mars / Studio-Théâtre / Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, Paris 1er/ Loc. : 0825 10 1680

VoiR, soRtiR, écoutER En ÎlE dE fRAncEBons plans IDF

accordéons, jupons, frissons… un sHow burlEsquE « so frEncHiE » ! Le spectacle de cabaret new-burlesque « Porte-jarretelles et Piano à bretelles » cha-touillera avec ses plumes chatoyantes, éblouira avec ses paillettes scintillantes, émoustillera avec ses nippies (ndlr, cache-tétons) brillants ou colorés, surmontés de rubans ou de pompons, et enchantera avec ses notes d’accordéon sur-vitaminées le public de l’Alhambra jusqu’au 17 mars. L’occasion pour les fans de strip-tease vau-devillesque comme pour les profanes de découvrir un show tantôt érotique tantôt hu-moristique, mais toujours drôle et « so sexy ».Et qui dispose d’un casting de rêve : la plantureuse Miss Anne Thropy revêtue d’une combinaison de ballons multico-lores qu’elle éclate du bout de sa plume dévoilant avec humour et poésie ses formes voluptueuses, l’exquise Kitten de Ville qui, en Marylin Monroe burlesque, remue ses jupons rose-bonbon puis s’effeuille délica-tement au son de l’accordéon, l’hilarant Francky O’right qui enchaîne mimiques poilantes et chicanes contre le « fucking accordéon », la splendide Louise de Ville aussi délirante que délurée qui, avec son fanchon sur le citron et son plastron trans-parent sur les hanches, nous donne une leçon de cuisine mémorable, et surtout la formidable meneuse de revue Jasmine Vegas, drôle lorsqu’elle défile dans ses te-nues excentriques et se faufile dans la foule pour houspiller les spectateurs, émouvante lorsqu’elle s’empare de l’accordéon pour pousser la chansonnette. Jusqu’au 17 mars à l’Alhambra / 21, rue Yves Toudic – Paris 10ème / Du 1er au 3 février et du 13 au 17 mars à partir de 21h Prix : de 25 à 33 euros

Vous en avez assez de ces couples mielleux à l’approche de la fête des amoureux et du passage obligé des fleurs accompagnant la boite de chocolat en forme de cœur ? Alors venez passer une soirée « Dark Valentine Night » au Manoir de Paris pour goûter non pas aux fris-sons de l’amour, mais aux frissons tout court. Dans un espace de 1000 m2 répartis sur deux étages totalement plongés dans le noir et dédiés à la peur, vous devrez échapper à une vingtaine de monstres lancés à vos trousses. Vous serez intégré à un groupe et votre objec-tif sera de trouver la sortie avec pour seule lumière un petit bâton lumineux qu’il ne faudra pas vous faire voler. Les peureux resteront une vingtaine de minutes, tandis que les plus téméraires pourront mettre à l’épreuve leur courage et défier les forces obscures. Un moment intense riche en émotions et rythmé par un savant mélange de chansons romantiques et de hard rock pour vous mettre dans le bain. Le Manoir de Paris ouvert depuis mai 2011 dans les anciens magasins de faïenceries de Choisy-le-Roi, est une attraction touris-tique qui met en scène une dizaine de légendes parisiennes tirées de la littérature ou du folklore. Une soirée originale donc, hors des sentiers battus des traditionnels fleurs-resto-chocolats. Manoir de Paris / 18 rue de Paradis, 75010 Paris / Jeudi 14 février 2013 de 18h à 22h / Sur réservation uniquement / 18 euros en tarif réduit

un dînEr En amourEux à bord dE l’oriEnt ExprEss

Le Wagon Bleu est un restau-rant original dans un véritable wagon de l’Orient Express, le célèbre train de luxe qui relie Paris, Vienne et Istanbul en passant par les grande capi-tales européennes depuis 1883. Le chef propose des mets raffinés pour une soi-

rée inoubliable entre amoureux. Le menu fait déjà saliver : pour se mettre en appétit, des amuses-bouche accompagnés d’un kir corse aux sirops à l’ancienne artisanaux, au choix entre myrte, figue, cédrat, châtaigne, pêche, fraise des bois, griottes et beaucoup d’autres. Ensuite, on entre dans le vif du sujet avec en entrée des beignets au brocciu et son verre de la Robe d’Ange blanc du Clos Fornelli ou une verrine de saumon et son émulsion de vodka accompagné d’un verre de Cheverny blanc. Vous goûterez ensuite à l’agneau braisé agrémenté de sa purée provençale et d’un verre de St Estèphe rouge ou de St Jacques poêlées et sa fondue de poireau. Au dessert vous n’aurez que l’em-barras du choix avec des douceurs à partager à deux : tartes aux myrtilles, tarte poire amandine, cannelé, macarons et sa coupe de Champagne. Vous l’aurez compris, la soirée sera placée sous le thème du voyage... Le Wagon Bleu / 7 rue Boursault, 75017 Paris Réservation obligatoire au 01 45 22 35 25 /Menu à 59 euros

soiréE tErrifiantE au manoir dE paris pour la saint-ValEntin

lEs murs dEs arts déco VibrEnt au son dE la « frEncH toucH »

candidE de Voltaire

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Le grand froid est là, c’est donc le pire moment pour votre peau : il est impératif de l’hydrater. une peau hydratée est rayonnante. c’est pourquoi le choix de la crème hydratante est important. voici quelques conseils :

Beauté

UNE pEaU DE RÊVE !

trucs de grand-mère :

1. kenzo 19,50 euros2. sephora 8,50 euros 3. Erborian bb eye, 29 euros4. Yves rocher 3 euros5. Erborian bb crème 12 euros

6. Bliss crème mains 15 euros 7. Yes to carrot 2,90 euros8. Bliss body 31,50 euros9. sephora 10,90 euros

pour retrouver une peau qui ne brille plus, mélan-gez deux cuillères à soupe d’argile rouge à un peu d’eau jusqu’à obtenir une pâte homogène. passez ce mélange sur la peau et laissez-le un quart d’heure chaque jour pendant une semaine. La peau retrou-vera sa douceur et ne bril-lera plus.si vous avez des bou-tons sur le visage, assai-nissez votre peau en y appliquant un mé-lange naturel. ajoutez de l’huile d’argan à du savon de Marseille li-quide ou du savon d’alep, appliquez sur la peau et essayez de conserver une heure avant de rincer.

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PAR sARAh RiAhi

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maupassant, portraits brisésUne évocation poignante de la vie de Maupassant à travers ses correspondances, ses chroniques et ses œuvres diverses, avec sur scène le personnage de l’écrivain lui-même, déjà malade – il a passé les 12 dernières années de sa vie à consulter des méde-cins –, s’accrochant à ses souvenirs, parlant de sa famille, de ses amis, de ses maîtresses. Portrait d’un écorché vif, terrassé par la maladie et la phobie qu’il avait de sa propre image. Adaptation et jeu : Patrice Fay / mise en espace : Micheline Zederman / Tous les mercredis à 20h / Théâtre Essaïon, 6 rue Pierre au Lard, Paris 4ème / Loc. : 01 42 78 46 42

VoiR, soRtiR, écoutER En ÎlE dE fRAncEBons plans IDF

lE nain/l’Enfant Et lEs sortilèGEsDeux opéras à (re)découvrir à l’Opéra Garnier Le Nain d’Alexander von Zemlinsky (1871-1942), né de la volonté du compo-siteur d’écrire un opéra sur « la tragédie d’un homme laid ». Souffrant lui-même d’un physique disgracieux, il s’adresse à l’écrivain Georg Klaren pour écrire un livret sur ce thème. Celui-ci s’inspire d’un conte d’Oscar Wilde « L’Anniversaire de l’Infante ». L’œuvre est donc sans complaisance sur la méchanceté de l’homme et la musique en révèle toute la cruauté. L’Enfant et les Sortilèges de Ravel (1875-1937) était, à l’origine, une commande du directeur de l’Opéra de Paris de l’époque à l’écrivain Colette pour une féerie-ballet. Le compositeur choisi fut Ravel. Ce dernier mit dix années à écrire cet opéra racontant l’histoire d’un enfant qui, puni par sa mère, se révolte contre les objets qui l’entourent. Une mise en parallèle particulièrement intéressante de ces deux œuvres révélatrices de la création musicale du XIXe

siècle, en Autriche et en France. 8 représentations jusqu’au 13 février / Palais Garnier / www.operadeparis.fr

lE mal courtde jacques audibertiMise en scène : Stéphanie TessonL’auteur (1889-1965) a composé avec cette pièce une « sérénade philosophique » autour du combat entre le bien et le mal, le vrai et le faux, la réalité et les illusions. « Est-ce-que ce monde est mauvais ? » s’interro-geait-il en 1947, lors de la création de sa pièce. Il donne la réponse ici, avec sérieux, mais aussi avec fantaisie et humour. Du mardi au samedi à 21h, dimanche à 15h

A voir également dans la petite salle :

to bE HamlEt or not

de charlotte rondelez Une création théâtrale à la fois comédie et tragédie autour du personnage d’Hamlet et de sa quête de liberté.

Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 17h Théâtre de Poche Montparnasse 75 bd du Montparnasse, Paris 6ème Loc. : 01 45 44 50 21

37ème nuit dE l’EssEc lE 8 féVriEr 2013 Oyé ! Oyé ! L’une des écoles de commerce les plus dynamiques de France vous convie à sa 37ème grande soirée !Le campus de l’établissement, situé à Cergy-Pontoise, recevra pour cette nouvelle édition de grands artistes internationaux. Bob Sinclar, Martin Solveig et Joachim Garraud se sont déjà succédés aux platines de cette soirée étudiante qui est deve-nue une institution. Cette année, les organisateurs ont voulu rompre avec l’ambiance « festival » des soirées précé-dentes. Ce sera donc une nuit électro, axée vers le futur ! Environ 4500 d’entre vous sont attendus à la « Welcome to the future » party qui sera animée par Kavinsky, le papa de « Nightcall », (chanson de la B.O. du film Drive), mais aussi le DJ britannique Fake Blood, les « électro-froggies » de Jupiter, le tout jeune (mais très doué) Baadman et The Supermen Lovers. Les organisateurs de la soirée ont redoublé d’ingéniosité pour vous proposer des animations et des expositions sur le thème du futur. Vous serez transporté dans une autre dimension, particulièrement lorsque vous vous adonnerez au « laser game » grandeur nature pensé par l’école. Un concours en partenariat avec le géant coréen Samsung sera également organisé durant la soirée : l’occasion de repartir du campus de l’ESSEC avec un Galaxy Note ou un Galaxy Mini. Que demander de plus ? Tous les renseignements sur www.nuitdelessec.com / Places en prévente : 25 euros, sur place : 31 euros / Le 8 février, de minuit à 6h, campus de l’ESSEC

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Skier ne signifie pas forcément s’emmitoufler. Un bon pull, une chapka, des aviator (logique pour une étudiante en école d’ingénieurs aéronautique) et cap sur les pistes !

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Le LooK Du Mois :

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février c’est la période du ski, des vacances à la montagne, voici donc les conseils qu’ils vous faut pour avoir de l’allure sur les pistes.

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PAR sARAh RiAhi

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etre bien habillée à la montagne : c'est possibLe ! !

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capucine, étudiante à l’ipSa

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TémoignageSébastien Ducros, 22 ans, Programme Grande Ecole Grenoble EM, après un DUT TCAprès mon DUT Techniques de commercialisation j’ai choisi les ESC pour les stages, la visibilité sur le marché de l’emploi, la “marque” Grande Ecole. J’ai ciblé Passerelle car le concours ouvre sur de nom-breuses écoles bien placées. Pour moi la force du concours c’est l’épreuve de spécialité car c’est une matière qui concerne un environnement que l’on maîtrise. Une ESC me permet de compléter mon ba-gage avec toutes les composantes de l’entreprise, comme les RH ou la finance, et j’élargis les domaines vers lesquels je peux allier relations entreprises et le réseau sont des atouts énormes ! Dans ma promo les profils sont très variés et la présence d’étudiants étrangers est aussi une chance. C’est très utile, chacun de nous apporte sa vision et son back-ground. Certains apportent de la richesse avec leur esprit critique et d’autres sont très pragma-tiques. On apprend vraiment à travailler avec les autres et ce sera très utile en entreprise.

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restez connectés avec passerelle sur facebook et twitter !

Rejoignez-nous sur www.passerelle-esc.com

Gratuité pour les boursiers Les étudiants boursiers bénéficient de la gratuité des épreuves écrites et d’un demi-tarif pour les oraux.

Une préparation au concours gratuite Toujours soucieuse d’accompagner les étudiants et de favoriser l’intégration de tous, chaque année la Banque d’épreuves communes Passerelle organise entre janvier et mars des Journées gratuites de Présen-tation et d’Entraînement (JPE) au concours. Calendrier sur : www.passerelle-esc.com - rubrique « se prépa-rer ». Il est également possible de télécharger sur le site les annales du concours des cinq dernières années.

> Inscriptions Du vendredi 30 novembre 2012 au mardi 2 avril 2013 à 12hsur www.passerelle-esc.com > Téléchargement de la convocation Du mardi 9 avril 2012 au mercredi 17 avril 2012 sur www.passerelle-esc.com > Épreuves écrites Mercredi 17 avril 2012 > Résultats d’éligibilité Vendredi 24 mai 2012 à 10h

> Inscriptions et prises de RV oraux Du vendredi 24 mai à 11h au jeudi 30 mai à 16h uniquement sur www.passerelle-esc.com > Oraux entretiens et Langues Vivantes Du samedi 1er juin au samedi 15 juin inclus > Résultats d’admission Mardi 25 juin 2012 à 10h uniquement sur www.passerelle-esc.com

concours 2013

Passerelle : à bac+2 ou bac+3/+4, le concours de tous les talents !Pionnier des admissions parallèles, le Concours Passerelle fête ses 25 ans en 2013. Pour tous les profils bac+2 ou bac+3/4, 13 Écoles Supérieures de Management proposent une voie d’accès à leur pro-gramme Grande Ecole : les concours Passerelle 1 et Passerelle 2.Après une formation de 2 ou 3 ans post-bac validée (BTS, DUT, 2ème année d’université ou encore une licence ou un Bachelor), quelle que soit votre formation initiale, le concours Passerelle permet d’intégrer 13 Grandes Ecoles de Management. C’est la plus importante banque d’épreuves communes en France, par ailleurs très simple et efficace : une seule inscription, un seul versement, un seul concours à l’écrit et, à la clé, la possibilité de passer les épreuves orales dans la ou les écoles de son choix.

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« Nous nous adressons à des étudiants qui ont opté pour des stratégies différentes après le bac. Certains ont voulu s’assurer une culture générale élargie en univer-sité. D’autres ont choisi un BTS ou un DUT et sont prêts au bout de deux ans à se réinvestir dans trois années d’études. Enfin, les étudiants à bac + 3/4, souvent issus d’une filière générale, cherchent à se professionnaliser», explique Jean-François Fiorina, Président de Passerelle ESC.

pour tous les profilsLes élèves ayant effectué un premier par-cours universitaire scientifique, littéraire, économique, juridique, technologique sont tous les bienvenus. Il n’y a pas de quotas par “origine” universitaire, les écoles sélectionnent en fonction des notes de l’écrit et de l’oral et du poten-tiel personnel de chaque élève.

Passerelle offre une chance à chacun, quel que soit son parcours d’origine. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 33% des étudiants admis en 2012 sont boursiers, près de 80% des étudiants affectés via Passerelle 1 sont issus de BTS ou de DUT, 32% des étudiants affectés via Passerelle 2 sont diplômés d’un Bachelor et 48% d’une Licence. Par ailleurs, 64% des candidats Bac +2 ont accédé à l’Ecole de leur premier choix et 70 % pour les Bac +3/4.

LE concoUrS : 4 éprEUvES EcritES Les écrits sont composés de quatre épreuves. Pour Passerelle 1, le test Arpège (Aptitude à la réussite personnelle dans l’enseignement de la gestion) est un QCM composé d’un test de connaissances générales, un test de mémorisation, un test algébrique et un test de logique. Pour Passerelle 2, le Tage-Mage (www.tagemage.com) se présente sous la forme d’un QCM per-mettant de mesurer la performance du candidat sur trois aptitudes : verbales, résolution de pro-blèmes et raisonnement logique. Un test d’anglais (QCM) : grammaire, structures et usages, et compréhension d’un texte écrit. La synthèse de dossier fait appel à la réflexion, à l’esprit d’analyse du candidat et surtout à sa capacité à distinguer l’essentiel de l’accessoire. Le dossier centré sur un problème à caractère social, culturel ou économique, comporte un certain nombre de documents sur le problème posé. Il s’agit d’en extraire les éléments essentiels à l’élaboration d’une synthèse. Enfin, l’épreuve au choix propose 17 options en fonction de son cursus antérieur. Pour ceux qui passent le cap des écrits, les oraux d’admission comportent un oral de langues vivantes (anglais + LV2 pour certaines écoles) et un entretien défini par chacune des écoles.

Des stratégies d’étude différentes

une réussite pour tous les profils

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INTÉGREZ L’EIVP SUR DOSSIER ET ENTRETIEN

Dépot : 8 mars et 3 mai 2013*

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Dates limites de dépôt de candidature pour les diplômés : • Licence 3 et Master 1 scientifiques • CPGE : PT• ATS

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L’EIVP est rattachée à l’École des Ponts ParisTech par convention de partenariat stratégique

mon contrat D’apprEntiSSaGE chEZ LaGarDèrE pUBLicité

À 25 ans, Agathe est un bon exemple de réussite après quelques échecs dans sa scolarité. La jeune femme effectue sa dernière année de Master en Marketing, Communica-tion et Publicité à l’IPAG, terminant ainsi en beauté sa sco-larité en contrat d’apprentissage chez Lagardère Publicité, au poste de chargée d’études et média-planneur. Ambi-tieuse et épanouie dans cette voie récemment trouvée, elle revient sur son apprentissage dans un groupe de renom.

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PAR sABA AGRi

Je n’ai pas eu un parcours scolaire irré-prochable, c’est le moins qu’on puisse dire ! J’ai pas mal galéré au lycée et j’ai redoublé ma seconde et ma terminale car je n’étais pas très studieuse. Mais, en même temps, j’ai réalisé que les mathématiques et la finance n’étaient pas ma tasse de thé. Je ne savais pas exactement ce que je voulais faire, mais je savais ce que je ne voulais pas faire. J’ai intégré l’IPAG juste après le bac car le marketing et la communication m’intéressaient. Je ne le regrette pas puisque le marketing s’est révélé être un domaine dans lequel je me suis très bien débrouillée dès la première année. J’ai choisi la communication d’une part parce que c’est un champ vaste au sein duquel je peux apprendre beaucoup et, d’autre part, parce qu’il correspond bien à ma personnalité : j’ai toujours aimé travailler en équipe et je pense être assez sociable.Après avoir redoublé ma deuxième année d’IPAG à cause de problèmes personnels, j’ai décidé de mettre les bouchées doubles en m’investissant à fond dans ma scolarité pour ne plus perdre de temps. En troisième année, après un semestre de stage très instructif effectué à Londres, j’ai voulu suivre un Master 1 de Marketing et Déve-loppement Commercial.

Comment j’ai décroché mon contrat d’ap-prentissage chez Lagardère Publicité ? Grâce à l’IPAG Job ! En Master 1, j’ai trouvé un stage de six mois dans cette entreprise en passant par la plateforme mise à disposition des étudiants de l’école. Mon travail ayant été apprécié, ils m’ont prise en apprentissage en octobre dernier et j’en suis très heureuse car j’apprends encore beaucoup avec une équipe jeune et dynamique qui n’hésite pas à s’investir auprès des stagiaires.

Mon travail en tant que chargée d’étude consiste à participer à l’élaboration du dossier client-annon-ceur qui explique à l’annonceur pourquoi il devrait commu-niquer sur nos chaînes. C’est tout un travail de recherche marketing sur la marque pour déterminer quelles chaînes pourront diffuser les publicités. Ce dossier bien argumenté et chiffré est fondamental car c’est le support qu’utilise le commercial pour convaincre l’annonceur de faire passer sa publicité sur nos chaînes. Je participe également au plan média, une fois que l’annonceur a accepté de travailler avec nous.

Au début, on se sent vite submergé par la masse de travail. Il a fallu que j’acquière des connaissances sur les chaînes du groupe, le marché, que j’apprenne à utiliser les logiciels, que je m’adapte à la rigueur des membres de l’équipe et au quadruple management. En six mois de stage, j’ai acquis plusieurs compétences. Maintenant, j’ai plus de responsabilités, plus de liberté et je traite directement avec les commerciaux car mes supérieurs me font confiance.

Je souhaite gagner en respon-sabilité et m’occuper seule de l’argu-mentaire d’une chaîne pour convaincre un annonceur et participer également à un rendez-vous client afin d’apporter une expertise marketing que les commerciaux n’ont pas forcément face aux directeurs marketing des marques. Plus tard, j’aime-rais beaucoup m’occuper de l’édition des contenus télévisés, avoir un rôle direct sur ce qui sera diffusé sur nos chaînes.

L’avantage de ma scolarité à l’IPAG : une formation solide qui permet d’être opérationnel rapidement et qui donne tous les outils pour trouver un stage ou un emploi.

Si je devais donner quelques conseils aux étudiants qui veulent suivre mon parcours, ce serait d’être orga-nisé et de structurer son emploi du temps pour éviter le stress du travail de dernière minute. Il ne faut pas hésiter à demander conseil aux professeurs aussi bien sur les cours que sur l’orientation.

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Des hommes et des femmes âgés de 18 à 50 ans, présentant un asthme d’origine allergique aux acariens (poussières de maison) depuis au moins 1 an et sous trai-tement depuis au moins 3 mois.Ce test nécessitera des passages dans nos locaux et sera effectué sous surveillance médicale, après un examen de santé très complet.

rDv au 01 53 68 08 60 ou sur www.fr.sgs.com/essai-clinique

rech

erche recherche

Viser une école bien classéeChaque année, L’Etudiant et L’Expansion publient le palmarès des meilleures écoles de commerce. Vous pouvez le consulter pour faire votre choix. Mais ne soyez pas obsédé par ces 36 écoles, labellisées « master » et couron-nées pour leur excellence académique et professionnelle, qui restent malheureusement difficiles d’accès. Voici le classement 2013 des meilleures écoles de commerce :L’élite : HEC, l’ESSEC, l’ESCP Europe, l’EM Lyon et l’EDHEC. Les incontournables : les ESC Grenoble, Rouen, Reims, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nantes, etc. L’IESEG et l’ESSAC sont les seules écoles post-bac dans cet ensemble prestigieux.Les valeurs sûres : les écoles post-bac parisiennes que sont l’EBS, l’EDC et l’ESG ainsi que les ESC des villes moyennes (Chambéry, Troyes, Pau, etc.).D’autres écoles de commerce peuvent retenir votre intérêt : Novancia, IPAG, IDRAC, ESGCI, ESM-A, PPA, les écoles du Groupe IONIS ou celles du Groupe IGS. D’autres critères – parfois plus subjectifs – sont essentiels pour choisir LA bonne école : les frais de scolarité, les partenariats internationaux qui permettent aux étudiants de partir étudier à l’étranger, la possibilité de suivre un cursus en alternance, la taille du réseau d’anciens, l’ancienneté de l’école, la ville, etc. Gardez à l’esprit que les écoles de commerce sont sélectives et que vous n’obtiendrez pas forcément votre premier choix. Il est donc essentiel, pour accroître vos chances, de multiplier les concours, de ne pas vous contenter de la « crème » des écoles, voire de vous reporter sur d’autres formations plus courtes ou plus faciles d’accès. C’est le cas des EGC (Ecoles de Gestion et de Commerce), des IAE (Instituts d’Administration des Entreprises) ou encore des bachelors (bac +3) des ESC.

Percer le mystère des accréditationsLes murs des écoles de commerce sont parfois plus constellés de médailles que les vestes des héros de guerre. Elles se vantent de délivrer tel bachelor ou tel master professionnel, de jouir pour telle ou telle formation d’un visa ou d’un label EQUIS, EPAS, AACSB. Du chinois pour un profane ! Il est pourtant fondamental que l’aspirant-écolier comprenne l’importance et le sens de ces accréditations. Car elles dissocient les bonnes écoles de commerce qui lui ouvriront les portes d’un avenir professionnel radieux des traque-nards ruineux qui le conduiront droit vers le Pôle Emploi.

Avant de vous inscrire, vérifiez que votre école de commerce est recon-nue par l’Etat. Surtout si vous voulez bénéficier d’une bourse. Scrutez ensuite le visa de la formation choi-sie. En l’absence de visa, mieux vaut passer votre chemin car il garantit le bon niveau du diplôme et la qualité du corps professoral. Autre certifica-tion incontournable : l’enregistrement par le RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) qui valide les compétences profes-sionnelles délivrées par la formation. Votre école est reconnue par l’Etat ? Votre formation est visée ? Vous êtes armé pour affronter le marché du

travail ou poursuivre vos études en master.Attention ! Le grade de master n’est pas automatiquement accordé aux écoles délivrant un diplôme bac + 5. Label premium décerné par le ministre de l’Enseignement supérieur aux meilleures écoles de commerce, il est synonyme d’excellence profes-sionnelle et académique. Certaines formations sont accréditées EQUIS, EPAS ou AACSB. D’étranges noms d’oiseaux qui montrent qu’elles correspondent à certains standards internationaux.

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poUrqUoi choiSir UnE écoLE DE commErcE ?

Formation

écoLE DE commErcE : commEnt FairE Son choix ?Vous souhaitez intégrer une école de commerce ? Vous avez raison car ces écoles disposent d’un arsenal d’atouts : une insertion professionnelle aisée, un futur salaire élevé, une multitude de débouchés, une ouverture sur l’international, une proximité avec le monde de l’entreprise, un réseau dense et influent, une ambiance « cocooning » unique. Mais comment se frayer un chemin dans la jungle des écoles de commerce ? Elles sont plus de 220 en France, de l’illustre HEC Paris, réputée inaccessible au « commun des mortels », aux écoles de province les plus obscures. Pas de panique ! Campus Mag vous donne les clés pour faire un choix ambitieux mais judicieux.

PAR honoRinE REussARd

Une insertion professionnelle plus aisée. Les statistiques sont là pour le prouver. Les diplômés d’écoles de commerce s’insèrent plus facilement que leurs camarades issus de cursus universitaires. Selon l’enquête de la Conférence des Grandes Ecoles 2012, plus de 80% d’entre eux trouvent un emploi deux mois après l’obtention de leur diplôme. Et les trois-quarts de ces jeunes profession-nels signent un CDI dans les six mois suivant leur sortie de l’école. D’où vient l’immense succès des écoles de commerce auprès des recruteurs ? De la dimension professionnalisante des cours, de la présence d’intervenants professionnels (aux carnets d’adresses bien remplis), de l’opportunité pour les étudiants d’étoffer leur curriculum vitae en effectuant plusieurs stages en entreprise et de l’accompagnement des futurs professionnels.

Un futur salaire plus élevé. Les diplômés des écoles de commerce ne sont pas immunisés contre les symptômes de la crise économique qui mine le marché de l’emploi depuis plusieurs années. Mais ils s’en sortent mieux que les Français moyens. Selon l’enquête « Jeunes diplômés 2010 », les professionnels labellisés « école de commerce » (bac + 5) débutent avec un salaire minimum de 32 000 euros par an (soit 2 000 euros nets mensuels). Réjouissez-vous ! Car si vous empruntez la voie royale des écoles de commerce, vous pourrez mettre dans vos épinards du beurre, voire même de l’huile de truffe.

Une multitude de débouchés. L’école de commerce a un intitulé trompeur : elle ne forme pas que des commerciaux. Elle offre aux

étudiants qui poussent ses portes un vaste horizon professionnel, rendu accessible par l’existence d’un tronc commun généraliste qui, en dernière année, se divise en une multitude de branches spécialisées. La Conférence des Grande Ecoles relève ainsi que 18% des diplômés travaillent dans la gestion, la finance ou la comptabilité, que 14% occupent des postes commerciaux, que 13% exercent dans l’audit, que 12% sont embauchés dans le marketing. Ils sont moins nombreux dans les ressources humaines (4%), la logistique (4%) ou la communication (3%). Enfin, quelques exceptions exercent dans les secteurs de la culture, de la mode, des médias, de la politique… Comme Ali Baba, les diplômés d’école de commerce disposent d’un précieux sésame pour franchir n’importe quelle porte ! Il n’est pas rare qu’ils choi-sissent de fonder leur propre caverne (ou entreprise).

Se repérer dans la foule des spécialisationsLa plupart des écoles de commerce prônent la polyvalence et l’ouver-ture disciplinaire et se revendiquent donc généralistes. En leur sein, vous tâterez aussi bien du commerce que de la compta, de la gestion et de la finance. Cependant, chaque école se distingue de la concur-rence par le biais de spécialisations, thématiques ou sectorielles, liées aux enseignants-chercheurs ainsi qu’aux entreprises-partenaires. Ces options détermineront en partie votre parcours professionnel. Tâchez donc d’y prêter attention avant de vous inscrire dans une école de commerce. Surtout si vous souhaitez vous orienter dans un secteur précis tel que le développement durable et l’économie sociale (l’ESCEM), le management des établissements de santé (l’EM Strasbourg), le marketing du luxe (l’ESSEC), l’entreprenariat ou créa-tion de start-up (l’EM Lyon, l’ESCP Europe, l’EDC, Novancia).

Page 16: Campus Mag 176  - Février 2013

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EN ROUTE VERS LE SUCCÈS !

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Pour la 1ère fois,un équipage LIDL participe au 4L Trophy14 - 24 février 2013

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Récemment diplômé de l’IDRAC, Grégory a de quoi être fier, à seulement 25 ans, de ses riches expériences professionnelles. Ce passionné de luxe croit en la valeur du travail et rêve de deve-nir un jour président d’un grand groupe. En CDI chez L’Oréal depuis septembre, il revient sur son parcours et nous dessine les contours de son métier de com-mercial.

Après mon bac S, j’ai voulu ten-ter médecine car c’était une voie qui m’intéressait, tout comme le commerce. J’ai essuyé des échecs aux examens de première année, c’est donc tout naturelle-ment que je me suis réorienté vers mon second choix. J’ai inté-gré l’IDRAC Paris pour suivre un BTS en Management des Unités Commerciales (MUC) où j’ai dès le départ travaillé en alternance chez Kenzo Parfums en tant qu’assistant commercial export pour la zone Afrique. J’ai pour-suivi mes études jusqu’en Master 2, en Management de la Straté-gie de Marque, de l’Innovation et du Lancement de nouveaux produits. Je recommande vivement l’alter-nance, qui permet de dévelop-

per des compétences et de se construire un réseau. J’ai fait toutes mes études supérieures en alter-nant cours et travail en entreprise et, désormais, mon profil peut riva-liser avec celui des étudiants diplô-més de grandes écoles.

Je suis très actif et je crois beau-coup aux réseaux. Après l’échec en médecine, je n’ai pas pu continuer au second semestre et j’en ai profité pour chercher mon école tout en faisant des petits boulots pour faire des écono-mies et mettre à profit le temps à ma disposition. J’ai donc été hôte d’accueil chez Pénélope. Un jour, j’ai participé au lan-cement du nouveau parfum de Kenzo dans une boîte de nuit. À la fin de la prestation, j’ai ren-contré l’attachée de presse qui a remarqué mon investissement. Je lui ai demandé si je pouvais lui envoyer un CV pour un contrat d’apprentissage et elle a accep-té. Quelques semaines plus tard, j’ai passé un entretien avec le directeur régional Kenzo Par-fums chargé de la zone Europe/Afrique. J’ai intégré l’entreprise en septembre en contrat de pro-fessionnalisation pour mon BTS en alternance. C’est ainsi que j’ai découvert l’univers du luxe.

C’est en troisième année que je suis entré chez L’Oréal en alternance en tant qu’assistant commercial export sur la zone Moyen-Orient/Afrique, puis j’ai poursuivi dans la même entreprise en quatrième année comme chef de produit junior sur l’une des marques de la division Luxe. Durant ma dernière année de master, j’ai intégré la division des Produits professionnels, toujours chez L’Oréal comme commercial, et je m’occupais du circuit de distri-bution des salons de coiffure dans toute la France, en remplacement

de commerciaux temporairement absents. Une fois diplômé, j’ai été embauché en CDI à Dijon.

Mes fonctions au sein du groupe sont très précises. Je suis en charge d’un secteur composé d’environ 450 salons de coif-fure. Ma mission consiste à visiter ceux qui utilisent L’Oréal Professionnel, à leur présenter chaque mois le plan marketing et à essayer de leur vendre toutes les nouveautés et les animations que propose la marque, en vue de développer leur propre salon. C’est le cœur de mon métier. J’ai également la responsabilité de prospecter de nouveaux clients en leur proposant des produits de la gamme afin d’en distribuer au maximum de salons. Il y a une obligation de résultats mensuelle qui peut générer du stress, mais je suis très content d’être venu à Dijon, je me sens épanoui dans mon travail et cela se ressent dans les résultats que j’obtiens.Je me suis rapidement adapté à Dijon et à l’entreprise car je suis très travailleur, entreprenant et je suis friand de nouvelles idées.Dans dix ans, je me vois bien « area manager » à l’international pour gérer le circuit de distribu-tion des produits dans différents pays. Ce poste plus prestigieux me permettrait d’exploiter mon bon niveau d’anglais et d’espa-gnol, d’appliquer des notions de management d’équipe et de traiter directement avec de vrais businessmen qualifiés.

Pour réussir dans ce milieu, il n’y a pas de secret : il faut travailler dur, avoir l’esprit d’initiative et de l’ambition. Être sensible au luxe, à la beauté, aux produits et à la mode est très important car la simple motivation du salaire n’est pas épanouissante à long terme.

mon prEmiEr EmpLoi commE commErciaL chEZ L’oréaL

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PAR sABA AGRi

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