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Camille Claudel (1864-1943) © Patrick Simon - 2004

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Page 1: Camille Claudel (1864-1943) © Patrick Simon - 2004

Camille Claudel (1864-1943)

© Patrick Simon - 2004

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Sa vie

• CAMILLE CLAUDEL

Née à Fère-en-Tardenois le 08 décembre 1864. Décédée à Montfavet le 19 octobre 1943

• Très jeune elle commence à modeler et sculpter et parvient finalement à avoir l'autorisation de son père pour suivre des cours. En 1881 toute la famille déménage à Paris où Camille s'inscrit à l'Académie Colarossi. Son premier professeur est Alfred Boucher, remplacé ensuite par Auguste Rodin. Elle travaille pour lui (parfois même comme modèle) et avec lui, mais elle fait aussi ses propres oeuvres qui sont exposées chaque année au Salon des Artistes français. Elle y reçoit une première reconnaissance officielle pour son travail à l'age de 23 ans sous forme d'une mention honorifique pour une sculpture nommée 'Sakountala'.

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“Sakountala”

• La genèse de ce groupe, sans conteste l'oeuvre la plus célèbre de Camille Claudel, remonte à 1886. En effet, les lettres que Camille Claudel envoie à son amie Florence Jeans évoquent dès novembre sa réalisation et les problèmes qu'il lui cause jusqu'à son achèvement en 1888.

• Cette oeuvre conçue assez tôt dans la carrière de Camille Claudel force le rapprochement avec certains groupes de Rodin tels L'Éternelle Idole ou Le Baiser, références que les critiques souligneront parfois.

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Un amour…un professeur

• Soeur du célèbre écrivain Paul Claudel, Camille est rapidement sûre de sa vocation. Elle s'établit alors à Paris en 1881. Deux années plus tard, elle rencontre Rodin, devient successivement son élève puis sa maîtresse.

• Relation passionnelle qui se détériore lorsqu'elle comprend qu'elle ne deviendra jamais sa femme, évincée par Rose Beuret.

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“La vague”, au Musée Rodin

• Sa relation avec Auguste Rodin devient un problème avec sa famille, surtout avec sa mère qui n'a jamais été tout à fait d'accord avec son choix de carrière, et elle doit quitter la maison familiale. A partir de ce moment elle habite seule: elle ne vivra jamais avec Auguste Rodin qui ne veut pas terminer sa relation de vingt ans avec Rose Beuret.En 1892, probablement après un avortement non souhaité, elle rompt avec Auguste Rodin, bien qu'ils se voient encore régulièrement jusqu'en 1898.

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La porte de l’enfer

• Sans Camille Claudel, Rodin n’aurait pu faire seule son projet de La porte de l’enfer (d’après l’œuvre de Dante)

• Sa période la plus créative, pendant laquelle elle essaie aussi des nouveaux matériaux tel que l'onyx, se situe entre 1893 et 1905. Elle est une vraie 'femme de métier' qui travaille aussi bien le plâtre et l'argile, que le marbre où elle est même meilleure qu'Auguste Rodin.

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Un nouveau souffle…

• Camille Claudel acquièrent paradoxalement un nouveau souffle au moment de cette rupture. Au tournant du siècle, elle s'inspire du japonisme, alors en vogue, pour réaliser d'élégants jeux de courbes à partir de l'onyx, matériau rare.

• “L’implorante”

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Le mouvement et l’ardeur

• “La valse” Réalisée dès 1889, alors que Camille Claudel est en rupture avec Rodin, la valseuse, plus qu'une simple valeur esthétique, porte en elle l'expression d'une sensibilité, d'un amour intense entre deux êtres perdus dans un monde à part que l'on regarde de l'extérieur, un monde où le rythme, la musique, sont symbolisés avec force. Une sensibilité évidente par cette main que l'on ne prend pas mais que l'on effleure, par la position un peu torsadée de la danseuse autour de son partenaire qui lui assure l'assise nécessaire à ce basculement en arrière ou encore par l'enlacement des deux têtes qui achève de marquer l'union des corps.

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Une artiste qui disparaît

• “L’âge mur”, seconde version

• A partir de 1905, elle a 41 ans, on voit clairement qu'elle a des problèmes mentaux: elle détruit ses statues, disparaît régulièrement pour des périodes assez longues et souffre d'une paranoïa qui la fait se retourner complètement contre Auguste Rodin qu'elle accuse de voler ses idées et d'être à la tête d'une conspiration pour la tuer.

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Une artiste qui renaît...

• Après une campagne de presse qui accuse la famille Claudel d'avoir interné une sculptrice géniale, le calme revient. Selon le dossier médical on propose régulièrement à la famille de relâcher Camille, mais chaque fois on bute sur un refus catégorique de sa mère, qui l'interdit aussi de recevoir du courrier de quelqu'un d'autre que son frère Paul Claudel.

• Quand Camille Claudel meurt en 1943, après 30 ans d'internement, elle est presque oubliée complètement: à l'institut elle n'a plus jamais rien créé et certains bibliographies ont déjà annoncé sa mort en 1920…

• En 1951 son frère Paul Claudel organise une rétrospective au Musée Rodin, mais ce n'est que dans les années quatre-vingt que le grand public redécouvre Camille Claudel grâce à plusieurs livres biographiques.En 1984 on organise une grande exposition des ses oeuvres, et en 1988 on fait un film sur sa vie.

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Peu à peu

• “Les causeuses”

• Ses chefs-d'oeuvre les plus représentatifs - 'L'âge mûr', “La vague” ou encore “Les causeuses” sont actuellement regroupés dans l'ancienne maison de Rodin à Paris.

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Son œuvre

• «Je réclame la liberté à grand cri.»

• Une partie de l'œuvre de Camille Claudel est perdue parce qu'elle l'a détruite elle-même, mais les quelques 90 statues, esquisses et dessins qui restent montrent une artiste qui restera dans l’histoire de la sculpture française.