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CAISSE DE DEPOT ET PLACEMENT t3tIfl GFt

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CAISSEDE DEPOT

ET PLACEMENTt3tIflGFt

Points saillants de l'année(en millions de dollars)

BIENS SOUS GESTION

Total a la valeur inscriteExcédent de la valeur de réalisation des placements sur leur valeur inscrite

1983 1982

18221,9782,4

16 238,8(129,3)

Total a la valeur de réalisation 19004,3 16 109,5

COMPOSITION DES BIENS SOUS GESTION

PlacementsObligations 11 486,0 10309,0Financements hypothécaires 1 156,9 1 029,8

Total - titres a revenu fixe 12 642,9 11 338,8

Actions et valeurs convertibles 4 852,7 3 075,8Investissements immobiliers 309,0 190,1

Total - titres a revenu variable 5 161,7 3 265,9

Valeurs a court terme 829,1 1 170,4

Total des placements 18633,7 15775,1Autres éléments d actif 370,6 334,4

Total à la valeur de realisation 19 004,3 16 109,5

AVOIR DES DEPOSANTS

Régie des rentes du Québec 9 805,3 8 621,0Commission administrative des régimes de retraite et d'assurances 3 685,4 2807,7Régie de l'assurance automobile du Québec 2 094,3 1 688,0Commission de la santé et de la sécurité du travail 1 900,8 1 636,0Office de la construction du Québec 1 394,7 1 210,1Autres déposants 19,3 70,8

Total - avoir des déposants 18 899,8 16 033,6Elements de passif 104,5 75,9

Total a la valeur de réalisation 19 004,3 16109,5

REVENU NET DES DEPOSANTS 1 772,3 1 569,0

CONTRIBUTIONS NETTES 146,6 641,2

TAUX DE RENDEMENT EFFECTIF SUR L'ENSEMBLE DE L'AVOIR DES DEPOSANTS 17,2% 34,5%

CA1SSE DE DEPOT

ET PLACEMENTDU QuEBEC

Dix-huitième rapport de gestion 1983

Au terme de sa 18 eannée d'activité, laCaisse de dépôt etplacement du Québecrend hommage à sesanciens présidents

e leadership de la Caisse de dépôt et placement du Québec s'est affirmé peuaprès le debut de ses activités en janvier 1966. C'est en effet avec prudence etclairvoyance que le président fondateur et premier directeur général avait

balisé la voie dans laquelle devait résolument s'engager ce fonds de placement.

Le décès de M Prieur, le 11 avril 1973, à l'âge de 52 ans, fut vivement ressenti dans lesmilieux ou il avait oeuvré. Avec le recul du temps, il sied ici de rappeler l'hommage que luirendit alors Le Devoir: -Monsieur Prieur disposait d'un immense pouvoir financier qu'ilemploya a créer, autour de la Caisse de dépôt, une réputation de solidité, de competenceet d'efficacité qui devait contribuer, plus que tout autre facteur, a lui conférer ce rôle deleader incontesté que tous lui reconnaissent aujourd'hui dans le milieu financier."

M Claude PrieurPresident et directeur général1966- 1973

D urant les six annees au cours desquelles il occupa les fonctions de presidentdirecteur géneral de la Caisse de depôt, celle-ci connut une forte croissance:l'actif sous gestion atteignant les dix milliards de dollars a la faveur princi-

palement de substantiels apports de capitaux de trois nouveaux déposants, soit laCommission administrative des regimes de retraite et d'assurances, la Commission de lasanté et de la secunte du travail et la Régie de l'assurance automobile du Québec.

Appelé a remplir de nouvelles fonctions en 1979, celles de conseiller auprès de sonsuccesseur, le conseil d'administration lui rendait un temoignage eloquent: -Le Conseilest heureux de témoigner a Monsieur Cazavan son appréciation pour la tacon dont ils'est acquitte de ses fonctions et de louer sa fidelite aux objectifs, son sens de l'équité, lasagesse de son jugement et ses qualites sur le plan humain.-

Depuis novembre 1982, Monsieur Cazavan exerce les fonctions de président du conseildu Trust General du Canada.

M Marcel CazavanPresident et directeur général1973- 1980

PAGE COUVERTURE

Dans l'ordre habituel, les arbitragistes, placements - marches boursiers: Marcel Roy, chef de l'arbitrage: Georgette Renaud-Messier, assistantearbitragiste: Nicolas Damato, arbitragiste principal. Les arbitragistes, placements - obligations: Carole Provost, technicienne arbitrage: RogerRobert, arbitragiste, Diane Moisan, arbitragiste.

Design et production: Si vous désirez obtenir un autre exemplaire de ce rapport, veuillez en taire laMediabec Inc. demande a la Direction des communications

Pelliculage: This report is available in English, upon request.

Litho Acme Inc Depot legal - 1984Bibliotheque nationale du Quebec

Impression:Atelier des Sourds

ISSN 0710-8710Montreal (19781 Inc

ISBN 2-550-10767-5

Page

RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION 9

RAPPORT DES ACTIVITÉS 11

• CONTEXTE ECONOMIQUE 12

Economie amencaineEconomie canadienneEconomie québécoise

• DEPOSANTS

15

Fonds generalFonds particuliersRendement

• VALEURS A REVENU VARIABLE

22

Contexte de placementPolitique géneraleNouveaux champs d'activitéRendementPrincipales transactionsMoyennes entreprisesImmeubles

• VALEURS A REVENU FIXE

26

Contexte de placementMode de gestionStratégie de placementRendementObligationsEncaisse et valeurs a court termeHypotheques

• ADMINISTRATION

30

• RESSOURCES HUMAINES

31

PERSONNEL DE DIRECTION

32

ETATS FINANCIERS CUMULES 35

7

Robert NormandSous-ministreMinistere des FinancesGouvernement du Quebec

Fernand ParePresident-directeur generalLa Solidante,Compagnie d'assurancesur la vie

Pierre PéladeauPresident

Ouebecor Inc

Conseild'administration

Jean CampeauPresident du conseilDirecteur general

Caisse de depôt et placement du Quebec

Claude Legault Le juge Raymond Biais Louis LabergeVice-president du conseil Richard Beaulieu President President

President President La Confederation des caisses Federation des travailleurs

Régie des rentes du Commission municipale populaires et d'econornie du QuebecQuebec du Quebec Desiardins du Quebec

Gaston Pelletier

Michel CaronPresident - directeur general

Vice-president executif

Societe de Fiducie

Finances et ressourcesLombard Odier

Hydro-Quebec

8

Rapport duconseild'administration

es résultats financiers de 1983témoignent d'une excellenteperformance. En effet, le

rendement effectif de 17,2% desinvestissements de la Caisse de dépôtpendant l'exercice est supérieur a celuides indices du marché et dépasse de12,7% l'inflation qui a été de 4,5%.

Ce rendement influencepositivement le taux annuel moyencomposé, calculé sur une période de 8ans. Ainsi, pour l'ensemble des fondssous gestion, ce taux atteignait 12,3% ala fin de la période alors que le tauxmoyen d'inflation était de 8,8%; lesbiens sous gestion ont donc enregistré,pour cette période de huit ans, unrendement supérieur à l'inflation de3,5%.

Les résultats de 1983 ne peuventcependant se comparer a ceux de 1982qui furent exceptionnels, atteignant unsommet historique, dû en partie a la fortevariation des taux d'intérêt.

Ainsi, la 18 e annee d'operation dela Caisse de depot s'est révelée unepériode de maturation et de stabilité.

La croissance rapide des biensconfiés a la Caisse de dépôt au cours dela période 1978-1980 est maintenantrévolue, avec des taux respectifs de23%, 22,1% et de 20,4°0. En effet, pourles années 1981 et 1982, lesaugmentations sont de 18,4% et16,7%; en 1983, elle est de 12,2%.

Ce ralentissement est intimementlié a la situation de la Régie des rentesdu Québec laquelle a, pour la premièrefois au cours de l'exercice, cessé dedéposer de nouveaux fonds provenantdes cotisations et a dû utiliser une partdes revenus de placement qui lui ont étéverses au lieu de les reinvestir Le mêmephénomène s'est produit avec certainsfonds des regimes administrés parl'Office de la construction du Quebec.

En définitive, cela signifie que lacroissance des biens sous gestion de laCaisse de dépôt est maintenantessentiellement tributaire des revenusde placement. En 1983. les revenusattribues aux deposants ont ete de1 772 millions de dollars; en 1982 cemontant était 1 569 millions, et en 1981.de 1 332 millions.

Faisant un survol des activités del'exercice 1983. rappelons que lecontexte économique et financierrelativement plus stable a permis a laCaisse de dépôt d'augmenter lapropertion des investissements arevenu variable, tels les titres depropriété, dans l'ensemble de sonportefeuille, un objectif prioritaire qu'elles'était fixé. Les mesures importantesqu'elle avait prises en 1981 quant al'allocation de fonds, mesures qui sesont traduites par des investissementsélevés dans de grandes entreprises, ontfacilité en 1983 une progressionrégulière dans cette direction sansréduction notable des montants affectésaux placements dans le secteur publicquebécois. Au cours de l'exercice, lesplacements en valeurs a revenuvariable ont augmenté de 882 millionsde dollars, et le Conseil a autorisé desinvestissements en obligations duQuébec , a des conditions de marché,pour une somme de 825 millions,légerement moins qu'en 1982.

9

Le Conseil a également approuvéla constitution d'un portefeuille d'actionsetrangères. Compte tenu du vastereservoir de fonds dont dispose laCaisse de dépôt, cette initiative sur lesmarchés extérieurs s'effectue sanspriver aucune entreprise domestiquedes fonds que la Caisse de depôt leurrend disponibles. La constitution de ceportefeuille permet d'augmenter laliquidite et la diversité des titres a revenuvariable et devrait, grâce à laconnaissance ainsi acquise desmarches internationaux et par uneprésence constante sur ces marchés,susciter des activités ayant des effetsfavorables sur l'économie du Quebec.

De plus, la croissance rapide duportefeuille immobilier a incité le Conseila promouvoir la formation d'une societespécialisée dans les domaines del'administration quotidienned'immeubles et du développementimmobilier.

Cette société entend constituerdes regroupements d'institutions en vuede favoriser l'achat d'immeublesimportants. Elle prévoit égalementappuyer les investisseurs institutionnelsdans leurs opérations immobilières.Cette action du Conseil s'inscrit, enpartie, dans la politique de la Caisse dedépôt de ne pas intervenir dans lagestion quotidienne des entreprises.

Pendant l'annee, le Conseil atenu douze réunions au coursdesquelles il a étudié et approuvé leprogramme de placement, le budget defonctionnement et les états financiers, IIa aussi été saisi de nombreusespropositions d'investissementssoumises par la direction. A cet égard, le

Conseil est particulièrement satisfaitd'avoir pu accepter un nombre encoreplus eleve que par le passe departicipations a des émissions privéesd'actions d'entreprises. Cependant ilaurait souhaité, malgré un bilanacceptable d'investissements enactions de moyennes entreprises duQuébec non cotees en bourse, bilanenviable comparativement a celuid'autres investisseurs, que le climat deconfiance inspiré par la repriseéconomique de 1983 amène un plusgrand nombre d'entreprises a solliciterla participation de la Caisse de dépôt ades projets rentables dedeveloppement.

Consciente de l'intérêt croissantque les citoyens manifestent a sonendroit, la Caisse de dépôt a, au coursde l'exercice, multiplié ses efforts pourles renseigner et les informer de sonrole, de son fonctionnement, et de sesactivités. La Caisse de dépôt est d'avisque peu d'entreprises a vocationfinancière offrent autant d'informationspertinentes sur leurs activités et leursplacements qu'elle en donneelle-même.

Au cours de l'exercice, le Conseila veille constamment a servir les intérêtseconomiques de notre collectivite sanspour autant sacrifier la recherche durendement maximum sur lesplacements. Le Conseil a été heureuxde constater, encore une fois, que cesdeux objectifs sont parfaitementcompatibles. Il se réjouit qu'un nombrecroissant d'institutions financières etd'entreprises partagent ses vues encette matière et poursuivent déjà, avecsuccès, ce double objectif. Ceci est debon augure car il ne saurait y avoir, along terme, de rendement financiermaximum dans un milieu économiqueaffaibli.

Pour le conseil d'administration,Le président et directeur général

Jean CampeauMontréal, le 2 mars 1984

10

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Rapport des activités

11

Contexteéconomique

n 1983, la situationéconomique et financière surlaquelle ont reposé les

operations de placement de la Caissede depot a éte fort différente de cequ'elle avait été quelques annéesauparavant. D'une part, les tauxd'intérêt ont été stablescomparativement aux annéesantérieures et d'autre part, la reprise aete vigoureuse sur le continentnord-américain. Au Québec, après defaibles croissances en 1980 et 1981 etune chute dramatique en 1982, leproduit intérieur brut réel s'est fortementredresse aux derniers trimestres, et lamajorité des grands indicateurseconomiques pointent désormais versle progres. Le repli des taux d'interet aucours de 1982 a constitué la pierreangulaire de ce revirement conjoncturel,et maintenant que la reprise semblebien engagée aux Etats-Unis, le climatéconomique du Québec pourracontinuer à s'améliorer.

ECONOMIE AMERICAINE

e rythme de la reprise a étéextrêmement rapide auxEtats-Unis en 1983. Ainsi, au

cours des trois premiers trimestres, leproduit national brut réel a crû enmoyenne de 6,6%, sur une baseannuelle.

Plusieurs facteurs sontresponsables de cette tenue del'économie américaine. En premier lieu,les consommateurs ont accélère lacroissance de leurs dépenses sousl'effet conjugué des baisses d'impôt surle revenu et des taux d'intérêt, et d'uneamélioration rapide des conditions del'emploi. Les mêmes raisons expliquentl'augmentation de plus de 60% deslogements mis en chantier. Profitant degénéreuses mesures fiscales affectantl'amortissement, les entreprises ont parailleurs augmenté leurs dépensesd'investissements dès le deuxièmetrimestre de 1983.

Ce phénomène n'a pas provoquéde pressions inflationnistes plussevères comme plusieurs le craignaient.Au contraire, la décélération del'inflation s'est poursuivie jusqu'enjuillet, alors que l'indice des prix a laconsommation affichait uneaugmentation inférieure a 2,5% sur unebase annuelle. Depuis, l'inflation s'est apeine avivée. Malgré tout, les autoritésmonétaires ont conservé une attitudeextrêmement prudente dans leurgestion de sorte qu'en 1983 les tauxd'intérêt se sont stabilisés.

Louise Charette, conseil/ere, Serge Houle,directeur: Johanne Laramee-Vezina,technicienne.

EVOLUTIONCOMPARÉE DU PNBRÉEL* ET DES TAUXD'INTERET A COURTTERME AU CANADA

1 ÉVOLUTION*DE L'INDICE DES PRIXA LA CONSOMMATIONET DES COÛTSUNITAIRES DUTRAVAIL AU CANADA

2

Papier commercial $90 Iotas

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Sources Sie84995.8C-57808 .781/8 Cerude

ECONOMIE CANADIENNE

e Canada a lui aussi connu unretournement conjoncturelremarquable en 1983. Au

cours des trois premiers trimestres, leproduit national brut réel s'est accru deplus de 7% sur une base annuelle(graphique 1). Cette bonneperformance est essentiellement due ala construction résidentielle, à laconsommation de biens durables et aumouvement des stocks.

Les divers programmesd'accession a la propriété, mis en placepar les gouvernements, ont permis ausecteur de la construction de connaitreplus d'activite, mais le retrait duprogramme fédéral a provoqué unedetérioration de la situation au secondsemestre. Les dépenses deconsommation ont aussi fortementaugmenté au premier semestre, a lafaveur cependant d'une réduction dutaux de l'épargne et grâce a l'abolitiontemporaire dans certaines provinces dela taxe de vente sur les biens durables.Au deuxième semestre par contre,l'augmentation rapide des revenus apermis aux consommateurs de rétablirquelque peu leur taux d'épargne, sanspour autant réduire leurs dépenses.Devant cette amélioration de laconjoncture et avec une réductionmarquée des frais d'interet, lesentreprises ont mis fin a la liquidationdes stocks au troisième trimestre.Compte tenu de la forte liquidation en1982, la reconstitution des stocks acompté pour beaucoup dans lacroissance du pnb au cours de l'annee.Ce changement de cap dans laconsommation et le faible niveau desstocks permettent d'entretenir un certainoptimisme pour 1984.

La modération au chapitre dessalaires ajoutée aux forts gains deproductivité a permis a l'inflation dediminuer en 1983; en décembre, le tauxd'inflation se situait a 4,5% (graphique

2). Malgré tout, les responsables despolitiques économiques demeurentprudents, les uns préoccupés parl'ampleur des déficits, les autres par lecomportement du dollar canadienvis-a-vis de la devise américaine. Enconséquence, les programmessectoriels de relance ont souvent étéfinancés par des réaffectationsbudgétaires plutôt que par de nouveauxcrédits. De plus, les autoritésmonétaires sont restées fidèlesl'objectif de stabilité du dollar sur lesmarchés des changes si bien qu'aprèsavoir permis un effritement des tauxd'intérêt en début d'année, lorsque ledollar n'était pas soumis a des pressionsa la baisse, elles ont encouragé unraffermissement de ces taux en find'année, lorsque le dollar canadienfrôlait les 80 cents E.-U.

ECONOMIE QUEBECOISE

A u Québec, le repli des tauxd'intérêt au second semestrede 1982 a permis un

assainissement des conditionséconomiques dont les bénéfices sontapparus très nets en 1983 et plusmanifestes qu'ailleurs au Canada vul'incidence plus marquée ici de lacontraction des taux d'intérét en 1982.Le phénomene est en partie dû au faitque les entreprises québécoises,financées davantage a court terme,avaient été lourdement touchées par lahausse sans précédent des tauxd'intérêt du début de 1980 a la mi-1982.

71 73 75 77 79 SI

83

•veniallon en ,. per reps., I 1/1 emdee. po... 1 ennes pro...5

Scurce 5157.885. Cana.

13

La chute des taux d'interêt ad'abord avantagé le secteur de laconstruction domiciliaire, égalementfavorisé par divers programmesgouvernementaux d'accession à lapropriété. De 21 500 unités en 1982, lesmises en chantier sont passées a40 000 unités en 1983. L'emploi dans laconstruction a enregistré une hausse de6% et l'industrie du bois (coupe etmatériaux de construction) a profité decette augmentation du volume desaffaires dans le secteur domiciliaire, enmême temps que progressaient lescommandes de bois ouvré enprovenance des Etats-Unis.

EMPLOI NON-AGRICOLE AU QUÉBEC*AUGMENTATION PAR SECTEUR EN 1983**(milliers)

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125

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-25 — 20

•Enquete mensuelle sera population active.— décembre 1983 par rapport a décembre 1982.

Un regain de confiance évidentchez les consommateurs est apparu aucours du deuxième trimestre ou lesventes au détail se sont accrues defaçon significative: dans les biensdurables d'abord, automobiles,meubles et appareils électroménagers,et dans l'ensemble des biens deconsommation par la suite.

En fin d'annee, on notait unediffusion assez large des effets de lareprise. Beaucoup de secteurs n'avaientpas retrouvé le niveau d'activité d'avantla récession, mais des progrèsmanifestes avaient été accomplis enplusieurs endroits. Ainsi, même si letaux de chômage n'avait pas encorediminué de façon marquée en find'année, le nombre d'emplois créés enun an fut passablement elevé: 129 000emplois entre décembre 1982 etdécembre 1983 avec des gainsappréciables dans les industries de lafabrication (30 000), du commerce(42 000) et des services commerciaux(44 000) (graphique 3).

En résumé, notons quel'amélioration des bilans a permis auxentreprises de réembaucher une partiedes travailleurs licenciés au cours de larécession de 1981-1982.L'investissement n'ayant pas, pour sapart, redémarré en 1983, c'est au coursde 1984, quand les niveaux d'utilisationde capacité seront plus élevés, que l'onpercevra des signes de progrès dans cedomaine. L'économie québécoisedevrait susciter l'optimisme pour l'année1984, grâce à l'augmentation desrevenus résultant de la croissance del'emploi depuis le début de la reprise, enmême temps que progressera demanière satisfaisante l'économie de sonprincipal marché extérieur, lesEtats-Unis.

Source Statistique Canada

Déposants

L a Caisse de dépôt gere lesfonds que lui confient diversorganismes publics habilités a

le faire par une loi de l'Assembléenationale. Des 12 déposants de laCaisse de dépôt, 7 accumulent desréserves pour des engagements futurset les 5 autres remettent a ses soinsleurs liquidités d'opération.

Au 31 décembre 1983, la valeurde réalisation de l'avoir des déposantsatteignait 18,9 milliards de dollars, unehausse de 2,9 milliards au cours del'année.

la valeur inscrite, et sans tenircompte de la réserve générale, cet avoirs'élevait a 17,8 milliards de dollars, unehausse de 1,9 milliard. Cetteaugmentation provient duréinvestissement de revenus deplacement au montant de 1 772millions et de l'investissement decontributions nettes pour un total de 147millions. Ce dernier chiffre se composede nouveaux dépôts de 403 millionseffectués par 6 deposants, diminuésd'une somme de 256 millions qu'ontretirée 6 autres déposants.

Real Tre panier, charge de la gestionfinanciere: Josee Bouchard Young,technicienne en gestion financiere: SylvieCloutier, secretaire; Denise Simard Chaput,vice-presidente.

4 LES DÉPOSANTS

Régie des rentes du QuébecCommission administrative des régimes de retraite et d'assurances

Regime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics

Régime général de retraite des maires et des conseillers des municipalités

Régimes particuliers

Régie de l'assurance automobile du Québec

Commission de la santé et de la sécurité du travail

Office de la construction du QuébecRégime supplémentaire de rentes pour les employés de l'industrie de la construction

du QuebecParticipants actifs

Contributions complémentaires

Fonds d'assurance-prêts agricoles et forestiers

Régie des assurances agricoles du Quebec

Assurance-récolte du Québec

Régimes d'assurance-stabilisation des revenus agricoles

Régie des marchés agricoles du Québec

Régie de l'assurance-dépôts du Québec

15

Fondsgeneral'

Fondsparticuliers

Portefeuilles

a gestion

distincte

Total Variation

nette en

198-3

Total

Placementsvaleur inscrite

valeur deréalisation

Obligations 8 528,6 3 399,0 85,8 12 013,4 1308,9 11486,0Financementshypothécaires 482,9 692,7 3,2 1 178,8 94,7 1 156,9Actions et valeursconvertibles 1 634,9 1 928,7 - 3 563,6 804,0 4 852,7Investissements

immobiliers 263.3 2,7 266,0 78,4 309,0Valeurs a court terme 824,3 5,2 829,5 (339,1) 829,1Dépôts au fonds général (156,7) 156.7

Total des placements 11 577,3 6 185,0 89,0 17851,3 1 946,9 18633,7

Autres elements d'actif 254,6 113,9 2,1 370,6 36,2 370,6

Total 1983 11831,9 6298,9 91,1 18221,9 1 983,1 19 004,3

Total 1982 10 813,8 5 283,4 141,6 16238,8 2 325 4 16 109,5

Variation nette en 1983 1 018,1 1 015,5 (50,5) 1 983,1 2 894,8

Aux fins de ce tableau. l'actif du fonds géneral a ete réduit du montant des depots a vue des fonds particuliers ainsi

que des interets courus sur ceux-ci. L'actif des filiales immobilleres est consolidé au fonds général.

5 SOMMAIRE DES BIENS SOUS GESTION

au 31 décembre 1983(en millions de dollars)

FONDS GENERAL

e premier déposant au fondsgeneral est la Régie des rentesdu Québec. C'est le regime

universel de retraite de la populationactive du Quebec, créé en 1965 et dontle pendant, pour les autres provinces,est le Régime de pensions du Canada.

Quoique l'avoir de la Régie desrentes du Québec ait augmenté de 801millions de dollars au cours del'exercice, la Régie a ciü puiser en 1983,pour la première fois de son histoire, 157millions a merne ses quelque 958millions de revenus de placement pourfaire face a ses obligations courantes.

Un autre deposant au fondsgeneral, la Regie de l'assuranceautomobile du Québec, créée en 1977,administre le regime générald'assurance contre les dommagescorporels decoulant des accidents de laroute. Son fonctionnement s'apparenteau régime des accidentés du travail. Desprimes sont prelevées chaque annéedans le but de constituer une reserve quipermet de verser aux victimes desrentes indexees. Au 31 décembre 1983,l'avoir de la Régie de l'assuranceautomobile se situait a 1,9 milliard dedollars, en hausse de 329 millions. Cetteaugmentation est due à des revenus deplacement de 198 millions et a 131millions de nouvelles contributions. Cerégime représente plus de 11,1% del'avoir total des déposants de la Caissede dépôt, et 17,5% du fonds general.

Parmi les detenteurs des unitésau fonds general, on retrouve le Fondsd'assurance-prèts agricoles et forestiersqui maintient comme assurance unereserve minimale fixée a 10 millions dedollars, pour les garanties de prêts qu'ilaccorde.

16

FONDS PARTICULIERS

D ès 1969, la Caisse de dépôtrecevait le mandatd'administrer les fonds de

certains régimes supplémentaires derentes. Les régimes qui confient leuravoir a la Caisse de dépôt pouvaient,jusqu'a la fin de l'exercice financier1982, procéder au placement de leuravoir par l'acquisition d'unités dans desfonds communs, soit les fondsspécialisés d'actions, d'hypotheques,d'obligations ou d'obligationsgouvernementales. Afin d'obtenir plusde souplesse, la Caisse de dépôtdécidait alors, en accord avec lesdéposants, de gérer ces régimes par lebiais de fonds particuliers exclusifs,plutôt que par des fonds communs.Ainsi, le 1 e

1 janvier 1983, la Caisse dedépôt a procédé au transfert de laquote-part de chaque participant a l'actifdes fonds spécialises dans des fondsparticuliers qui leur ont été réserves, soitles fonds particuliers 301, 302, 303, 304,311,313 et 320.

Le premier régimesupplémentaire de rentes a faire desdépôts a la Caisse de dépôt fut celui desemployés de l'industrie de laconstruction. Ce régime est particulier,tant par la nature des prestations quepar le mode de ses cotisations. Au 31décembre, les fonds du Régime del'industrie de la construction totalisaient1,3 milliard de dollars répartis entre lerégime de base et celui découlant descontributions complémentaires decertains travailleurs. Au cours de 1983,le régime de base comprenait le comptedes participants actifs et celui desretraités. Dans l'attribution des fondsparticuliers, les fonds 311 et 313 ont étéréservés aux employés de l'industrie dela construction. Il est e remarquer que lacroissance de ce régime de retraite aralenti depuis quelques années enraison de la baisse dans l'activité de laconstruction qui a entrainé unereduction des heures travaillées et dunombre de travailleurs de cetteindustrie. Pendant l'exercice, lesrevenus de 128 millions provenant desplacements ont assuré l'augmentationde 101 millions de ce fonds alors que lesretraits se sont elevés à 27 millions.

6 PROVENANCE DESNOUVEAUX DEPOTS

(en millions de dollars)

• Revenu net des déposants

Contributions nettes desdéposants (dépôts moinsretraits)

7 ÉVOLUTIONDES PLACEMENTSau 31 décembre

(valeur inscrite -

en millions de dollars)

0 Valeurs a revenu fixe*

Valeurs à revenu variable

cr,a,

1979 1980 1981 1982 1983

'y compris les depOts et valeurs a court terme

17

• Revenu net

O Contributions nettes

• Total

801

580

311269

329

198 170 174131 I

4 101

111 .8

(27) (72) (64)

(157)

128

958

a VENTILATION DE L'AVOIR TOTAL DES DÉPOSANTS

au 31 décembre(en pourcentage de la valeur de realisation)

1983 1982 1981 1980 1979

Régie des rentes du Quebec 51,9 53,8 56,0 58,7 62,4

Commission administrativedes régimes de retraite et d'assurances 19,5 17,5 16,5 15,3 13,3

Régie de l'assurance automobile du Québec 11,1 10,5 8,9 7,6 5,8

Commission de la santé et de la sécunte du travail 10,1 10,2 9,8 9,6 9,2

Office de la construction du Québec et autres déposants 7,4 8,0 8,8 8,8 9,3

9 RÉPARTITION DU REVENU NET ET DES CONTRIBUTIONS NETTES PAR DÉPOSANTpour l'année 1983

(en millions de dollars)

Commission Régie deadministrative des l'assurancerégimes de retraite automobile duet d'assurances Québec

Commission de lasanté et de lasécurité du travail

Régie des rentesdu Quebec

Office de laconstruction duQuebec

Autres déposants

1 ••

Le deuxième régimesupplémentaire de rentes a déposer a laCaisse de dépôt fut celui des employésdu gouvernement et des organismespublics. Ce regime de pensions(RREGOP), créé en 1974, s'applique atout le secteur public, tant lesfonctionnaires que les employés dusecteur de l'éducation et des affairessociales. Le régime est administré par laCommission administrative des régimes

de retraite et d'assurances (CARRA) etremet a la Caisse de dépôt lescotisations des employés. Un comité deretraite paritaire supervise les affairesdu régime. Depuis 1974, le RREGOP aaccumulé 3,2 milliards de dollars etcompte pour 19,4% de l'avoir desdéposants a la Caisse de dépôt. Sacroissance est importante pourplusieurs raisons: c'est un nouveaurégime, le nombre des participantsaugmente continuellement et ceux-cisont relativement Jeunes. Le régime aconnu au cours de 1983 uneaugmentation de 573 millions dont 265millions en contributions, le soldeprovenant du réinvestissement desrevenus de placement, Le RREGOP estsubdivisé en deux comptes. celui desemployés syndicables et celui desemployés non-syndicables dont l'avoirse retrouve principalement aux fondsparticuliers 301 et 302, respectivement,

100'

10 ÉVOLUTION DESPLACEMENTS DANSL'ENSEMBLE DESBIENS SOUS GESTIONau 31 décembre

(en pourcentagede la valeur inscrite)

Revenu variable

• Revenu fixe

ii 1111974 nn nn nu nn nn lm no nu 1983

11 ÉVOLUTION DESPLACEMENTS DANSL'ENSEMBLE DESBIENS SOUS GESTIONau 31 décembre

(en pourcentagede la valeur de realisation)

Revenu variable

• Revenu fixe

100

10

19

La Commission administrativedes regimes de retraite et d'assurancess'occupe egalement d'autres régimesde retraite du secteur public dontcertains confient leur avoir a la Caissede depôt. C'est le cas du Regimegeneral de retraite des maires et desconseillers des municipalites qui a unactif de 10 millions de dollars investiprincipalement au fonds particulier 304.De mème, plusieurs petits régimesnommés Regimes particuliers, avec unactif de 16 millions, se retrouvent aufonds particulier 303.

Par ailleurs, de 1971 a 1983, laCaisse de depot a administre une partiedu patrimoine du Regimesupplementaire de rentes de l'Universitédu Quebec (Fonds particulier 320). Lesplacements de ce fonds ont été liquidésau cours du troisième trimestre de 1983,et le produit a été verse au deposant.

La Commission de la sante et dela sécurité du travail confie a la Caissede dépôt les réserves qu'elle accumulepour satisfaire ses engagements enversles accidentés du travail et ces rentessont indexées au même rythme que larente de retraite du Québec. LaCommission cotise chaque employeurl'assurant ainsi contre les risquesd'accident de son secteur ou de sonindustrie. Au début, en 1973, laCommission a transmis un portefeuillede valeurs de près de 200 millions dedollars. Au 31 décembre 1983, elle avaita son actif 1,9 milliard, soit près de10,1% de l'avoir de l'ensemble desdéposants. La situation économique de1982 et plusieurs modificationsapportées au régime ont contribué aralentir la croissance de la réserve de laCommission qui a augmenté de 174millions en 1983, dont 4 millions auchapitre des contributions nettes, et 170millions a celui des revenus deplacement. C'est au fonds particulier330, qui lui a été octroyé en 1977, quel'on retrouve principalement l'avoir de laCommission de la santé et de la sécuritédu travail.

Jean Lacasse, agent de bureau, RogerPlante, agent de bureau; Claude Patenaude,responsable du secteur courrier etfournitures

RENDEMENT OBTENU SUR LESFONDS

e rendement obtenu en 1983sur l'ensemble des fondsqu'administre la Caisse de

dépôt est donné au tableau 12. Laperformance du fonds général et desfonds particuliers y est aussi reflétée. Ony retrouve également celles desportefeuilles d'obligations,d'hypotheques, d'actions etd'immeubles, qui sont calculées pourl'exercice financier et pour une périodede huit ans qui constitue un cycleéconomique et financier complet.

On remarquera que pour l'année1983 les fonds particuliers, qui ont uneproportion plus importante de titres arevenu variable, ont enregistré uneperformance supérieure a celle du fondsgénéral, 20,2% comparativement a15,3%, l'indice boursier s'étant appréciédavantage que celui des titres a revenufixe. Par ailleurs, pour la période de huitans, l'écart s'amenuise, le fonds généralayant connu une performance de 12,1%par rapport a 12,8% pour les fondsparticuliers.

Den yse Chico yne, conseillere - placementsmarches boursiers: Anh Tran, analyste -placements obligations: Marie-HeleneSarrazin, conseillere - placementsparticipations.

12 TAUX DE RENDEMENT EFFECTIF

Taux annuel

moyen compose

Annex pour la période

1983 1976-1983

(8 ans)

ENSEMBLE DE L'AVOIR DES DEPOSANTS 17,2% 12,3%

Fonds general 15,3% 12,1%

Fonds particuliers 20,2% 12,8%

ACTIF FINANCIERObligations 11,6% 10,6%

Hypothèques 16,6% 12,3%

Actions canadiennes 37,6% 18,8%

Immeubles 17,9%

INDICES RECONNUS SUR LES MARCHESObligations MYW 40/50 10,4%

Hypothèques MYW 18,7% 12,6%

Bourse de Montréal (dividende non-inclus) 32,2% 12,0%

Bourse de Toronto (dividende inclus) 35,5% 18,1%

Le taux effectif est etabll selon la methode du taux de rendement interne, qui determine le rendement exact suries

fonds investis.

21

Valeurs à revenuvariable

CONTEXTE DE PLACEMENT

D ans l'ensemble, lesplacements en actions etvaleurs convertibles des titres

a revenu variable ont connu une haussede 804 millions de dollars, pouratteindre, au 31 decembre 1983, unmontant de 3,6 milliards a la valeurinscrite. Quant à la valeur de réalisationde ces placements, elle etait a la mômedate de 4,9 milliards et correspondait a25,5% des biens sous gestion de laCaisse de dépôt. Il y a lieu de noterégalement des profits de 80,5 millionsenregistrés à l'occasion de ventes detitres.

Le debut de juillet 1982 a marquéle tournant d'un marché baissier de 20mois qui avait, entre novembre 1980 etjuillet 1982, entrainé l'indice de la

Bourse de Montréal dans une chute de38,7%: depuis 382 jusqu'à 234 (TSE300: 44,6°/e, de 2405 1332). A la fin de1982, l'indice clôturait a 323 (TSE 300:1958), soit a peu près le môme niveauqu'au 31 décembre 1981. Cettepoussee enregistrée a la fin dedecembre 1982 donna le ton al'ensemble de 1983 alors que l'indiceterminait l'année a 427 (TSE 300:2552), soit une hausse de 32,2% (TSE300: 30,3%).

Plusieurs facteurs sontresponsables de cette reprise boursière.Mentionnons les anticipations desinvestisseurs relativementl'amélioration des profits des sociétes, lavigueur de la reprise économiquecanadienne, la baisse substantielle destaux d'interét et d'inflation donnant lieu aune revision des rapportscours/benefices ainsi qu'a des achatsmassifs d'actions de la part desinvestisseurs institutionnels.

Jeannine Thomas, secretaire; CarmandNormand, premier vice-president; PhilippeGirard, gestionnaire principal deportefeuille.

13 SOMMAIRE DES INVESTISSEMENTS CANADIENS ENACTIONS ET OBLIGATIONS D'ENTREPRISES

au 31 décembre 1983(valeur de réalisation - en millions de dollars)

Statut des entreprisesNombre

d entreprises

Actions

et valeurs

convertibles Obligations Total Pourcentage

• Entreprises et leurs filiales dont lesactions sont inscrites en bourse 173 4717,1 275,34992,4 94,5Entreprises privées 75 35,0 104,7 139,7 2,6Entreprises des secteurs public etcoopératif 26 55,6 98,0 153,6 2,9

Total 1983 274 4 807,7 478,0 5 285,7 100,0

1982 275 3 075,8 682,9 3 758,7

1981 281 2447,8 693,43141,2

POLITIQUE GÉNÉRALE

n 1983, la Caisse de dépôt acontinué d'affecter dessommes importantes

l'acquisition d'actions. Au cours del'exercice, on a augmenté lapondération des portefeuilles dans lessecteurs de l'énergie et de la productionindustrielle. Les placements dans lescompagnies reliées au transport et a laconsommation ont été maintenus et laproportion de nos investissements dansles services publics et les servicesfinanciers a diminué. Il y a lieu derappeler notamment le programme departicipation visant a mettre a ladisposition des moyennes entreprisesdu Québec qui sont rentables etprometteuses les fonds nécessairespour consolider leur structure financière.

RENDEMENT

e rendement du portefeuilled'actions se révele satisfaisanten 1983 non seulement en

termes absolus, mais aussi d'un point devue relatif, le taux de rendement ayantatteint 37,6%, comparativement a35,5% dans le cas du TSE 300.

La modification du portefeuilleeffectuée en 1982 par la vente de plusde 200 millions de dollars de titres ditsdéfensifs a permis de lui donner unestructure plus dynamique, ce qui a ététrès profitable Cependant, il fautsignaler que c'est la performanceobtenue sur un cycle boursier completqui constitue le cntere adéquatd'évaluation d'un portefeuille: c'est ainsiqu'on peut juger les résultats de lapolitique de gestion, tant dans lesmarchés haussiers que baissiers.

MichelMichel Bastien, vice-president; Reynald M.Harp/n, chef - service de la recherche.

NOUVEAUX CHAMPS D'ACTIVITE

E n 1983, la gestion desplacements a revenu variablea connu de nouveaux

developpements. La Caisse de dépôt anotamment effectué certainsplacements sur les marchésinternationaux. Le but de cette nouvellepolitique est de diversifier le portefeuilleen investissant dans des secteursfaiblement représentés (voire mêmeabsents) au Canada, tels la hautetechnologie, l'aéronautique, les produitspharmaceutiques et autres, et, du mêmecoup, d'augmenter la liquidité duportefeuille. Cette diversification sur desmarchés étrangers qui ont peu derelation avec ceux du Canada et quiaffichent parfois une croissancesupérieure devrait donner lieu à uneamélioration du rendement et permettrede mieux répartir le risque. Au secondsemestre de 1983, 43 millions de dollarsavaient fait l'objet de placements sur desmarchés boursiers exterieurs.

Cette année, la Caisse de dépôts'est également interessee davantageaux options et aux contrats a terme.L'expérience a démontre qu'il estpossible d'utiliser ces vehicules pouratténuer la variabilité desinvestissements dans certains secteurset pour proteger une partie des profitsnon réalisés.

14 APPRECIATION DESQUATORZE PLUSIMPORTANTSPLACEMENTS DE LACAISSE DE DEPOT

TOE 300'4 -

11/12 31/03 10/06 10/00 31,12 31/03 10,06 10,19 31 , 12

61 8.1

23

Diane Chevrier, secretaire; Serge Leclerc,conseiller: Paul-Henri Couture, conseiller,Denis Giroux, vice-president.

Sur cette base, on remarque quele rendement du portefeuille d'actions aété de 18,8%par année de 1976à 1983,comparativement à 18,1% pour le TSE300. De plus, il est pertinent de noter quemaigre le contexte inflationniste des huitdernières années le pouvoir d'achat dece portefeuille s'est accru.

Au cours des deux dernièresannées, le rendement relatif de ceportefeuille pour la Caisse de depôt aete positivement influencé par lapondération plus forte accordée auxtitres à grande capitalisation,comparativement aux autresinvestisseurs (TSE 300). Ainsi, du pointde vue théorique, l'appreciation des 14plus importants placements de la Caissede dépôt a eté de 54%, soit une hausseassez semblable ê celle enregistree parles 14 plus importants titres dans l'indicedu TSE 300, mais un résultat beaucoupplus élevé que le gain de 30,6° c pourl'ensemble des 300 entreprises quiforment l'indice de la Bourse de Toronto(TSE 300)

PRINCIPALES TRANSACTIONSL a Caisse de depôt a acquisdurant l'exercice desparticipations importantes

dans le secteur du pétrole et du gaznaturel, notamment des blocs d'actionsde Sceptre Resources Ltd. et deGeocrude Energy Inc. sous forme deplacements privés et aussi, par le biaisde Ressources Brascade Inc., uneparticipation de 30% dans WestminResources, Il y a lieu de mentionneregalement une participation dansCanron Inc., un placement privé dansJohn Labatt Limitée, Bow ValleyIndustries Ltd ainsi que dans Ivaco Inc.

D'autre part, la Caisse de dépôt aentrepris en 1983 la relance de la chainehôtelière -Auberge des Gouverneurs»bien connue au Québec, et ce avecl'appui de ses partenaires, la BanqueNationale du Canada, le Trust Généraldu Canada et l'Assurance-vieDesjardins.

Enfin, parmi les autrestransactions importantes, il convient desouligner l'investissement dans laBanque Commerciale du Canada et uneparticipation dans le Groupe RobertHamelin, une entreprise spécialiséedans le domaine des plastiques.

MOYENNES ENTREPRISES

a Caisse de dépôt a, au coursde 1983, intensifie sonprogramme de participation

titre de partenaire des moyennesentreprises québécoises non inscritesen bourse. En effet, en investissantcomme partenaire minoritaire dans desmoyennes entreprises bien implantées,possédant une solide équipe dedirection et dont les perspectives decroissance paraissent intéressantes, laCaisse de depôt constitue un appuisolide dans le développement de cessocietes québécoises dynamiques maistrop souvent sous-capitalisées. Lesinvestissements de la Caisse de dépôtse font toujours dans une perspective derendement comparable aux autrescatégories de placement et tiennentcompte du risque qui leur est inhérent etde la faible liquidité de tels placements.La Caisse de dépôt s'est efforcéenotamment d'assurer a ces dirigeantsd'entreprises son appui a long terme etun apport additionnel par la qualité despersonnes qu'elle propose pour leurconseil d'administration.

De plus, la Caisse de dépôt aconsenti des augmentations de prêts Ades clients, portant le total desinvestissements de l'année dans lesmoyennes entreprises a 22 000 000 dedollars.

24

IMMEUBLES

n 1983, la Caisse de dépôt apoursuivi sa politique d'investirdans des immeubles de

qualité. La valeur nette des acquisitionsa été de 78 millions de dollars. Leportefeuille d'immeubles se chiffrait a266 millions de dollars au 31 décembreet avait une valeur de réalisation de 309millions.

Mentionnons de plus que lagestion quotidienne de certainespropriétés de la Caisse de dépôt a étéconfiée a la Société immobilièreTrans-Québec Inc., une entreprisespécialisée dont la Caisse de dépôt afavorisé la formation et est actionnairemajoritaire.

Alain Couryille. conseiller: MicheleTremblay. agent de bureau.

15 INDICES DU TSE 300ET DE LA BOURSE DE MONTRÉAL EN 1983

500.

400.

300.

4000.

TSE 300

3000.

2000.

Bourse de Mtl

83

25

Valeur de Taux nominal Echeance Valeur de

Titres

realisation moyen moyenne Durée realisation

(en millions de dollars) (en pourcentage) (en années) modifiée (en pourcentage)

Emis ou garantis par le

gouvernement du

Québec 8 812,1 11,74 11,38 5,65 69,7

Emis ou garantis par le

gouvernement du

Canada 553,9 11.56 6,55 4,02 4,4

Émis par le

gouvernement des

Etats-Unis 368,3 11,09 4,04 3,09 2,9

Garantis par octroi 461,0 12,35 5,57 3,45 3,6

Municipaux et

scolaires 752,7 11,18 5.90 3.57 6,0

Entreprises et autres 538,0 11,55 8,53 4,30 4,2

Hypothécaires 1156,9 11,72 5,61 2,56 9,2

Total 12642,9 11,69 9,77 4,96 100,0

N.B.: Le calcul de l'echeance moyenne des titres obligataires a été modifie au cours de l'année pour tenir compte

des titres avec privilège d'echeance: suivant les nouvelles normes, l'échéance moyenne a la lin de 1982 clad

de 12,12 ans comparativement a 11,52 ans ainsi qu'elle a été publiée .

a

16 SCHÉMATISATION DE LA COMPOSITION DESPORTEFEUILLES A REVENU FIXEPAR TYPE D'ÉMETTEURS

au 31 décembre 1983

Valeurs a revenufixe

CONTEXTE DE PLACEMENT

A u cours de l'exercice financierqui vient de se terminer,l'évolution du taux de

rendement des titres a revenu fixe,illustree au graphique 18, contrasteavec les fortes variations des annéesanterieures. Ainsi, en fin d'année, lerendement moyen des obligations àlong terme, comme d'ailleurs le taux sur

les effets commerciaux, ne montraitqu'un très faible mouvement par rapport

decembre 1982. Les variations destaux durant la période ont étéparticulièrement faibles. Par exemple, lerendement des obligations du Québec àlong terme, après avoir baissé Jusqu'à12% dans la foulée du mouvement de1982, a oscille autour de 123/4%. Pourleur part, les taux a court terme ontevolue sensiblement de la même façon.

Rappelons que le climatéconomique des dernières annees alaisse dans notre société la craintegénérale et persistante d'une reprise del'inflation et a provoque de nouvellesinquiétudes quant aux variablesfinancières que sont le taux de change,les indices boursiers et les taux d'intérêt.Ce malaise a modifié la nature mêmedes marchés a revenu fixe si bien queles taux d'interêt changent avant mêmeque les situations appréhendées ne seconcrétisent.

MODE DE GESTION

C onsidérant ce contexte deplacement, le besoin deflexibilité des portefeuilles

a revenu fixe, face aux mouvements destaux d'intérêt, a retenu l'attention. Lestitres de ces portefeuilles sont classésselon leur degré de facilité a êtretransiges suries différents marches. Lestitres ayant un coefficient de liquiditéélevé sont ceux dont l'accumulation oula vente peut 'être réalisée sans affectersensiblement le cours des marchés;tous les autres titres sont classés surune base d'investissement permanent

Yvon Sauvageau, vice-president: AndreDuchesne, analyste: Manon Belleau-Beaudet, analyste: Sylvie Dubois, operateuren informatique.

26

Montants des emissions Achats par la Caisse de depot'

Marche

canadien

Autres

marches Total

Pourcentage

Montant du total

Gouvernement

du Quebec 1 030 632 1 662 825

Hydro-Quebec 560 935 1 495 150

Total 1983 1 590 1 567 3 157 975 31

1982 1 458 2 901 4 359 1 025 23

'Aux tableaux du cahier Etats financiers et Statistiques financières, on trouvera le détail des achats et leur

répartition entre les divers fonds.

17 SOMMAIRE DES ACHATS PAR LA CAISSE DE DEPOTDE NOUVELLES OBLIGATIONS ÉMISES PAR LEGOUVERNEMENT DU QUEBEC ET HYDRO-QUEBECEN 1983

(valeur nominale - en millions de dollars)

Le besoin de titres a coefficient deliquidite élevé découle d'un objectifprincipal: donner plus de souplesse aupositionnement des différentsportefeuilles afin de pouvoir agir selonles prévisions de comportement dumarché. Au cours du dernier exercice,mis a part le marché domestique, c'est lemarché obligataire américain gui aconstitué le principal et le plus efficacefournisseur de titres de cette catégorie.

La gestion des titres dont lecoefficient de liquidité est élevé se faitsuivant deux préoccupationsprincipales i la premiere est de mainteniren tout temps un indice de liquiditéoptimal pour cette portion desportefeuilles de sorte qu'il soit possiblede contrôler le risque global par le biaisde modifications a la structure del'écheance de ces titres. La secondepréoccupation est de réduire le pluspossible le désavantage d'avoir enportefeuille des titres de forte liquiditedont le rendement à échéance peut êtreplus faible.

A cet égard, la Caisse de dépôt abénéficie en 1983 de conditionsinusitées et jugées temporaires: lerendement courant obtenu sur les titresaméricains s'est révélé supérieur auxtitres équivalents canadiens, même entenant compte des variations dechange. Cette situation a incité lesgestionnaires a profiter davantage de cesecteur d'activité; ces derniers ontneutralise le risque de change inherent

ce genre de transactions par descontrats de change a terme. Il a donc étépossible de profiter de la forte liquiditédu marché obligataire américain sansprendre position sur le comportementeventuel des taux de change, niassumer de risque supplémentaire.

D'autre part, la gestion desinvestissements permanents exige unesurveillance constante de techéance deceux-ci. Les marchés secondaires nesont guère utiles dans ce cas, il fautrecourir au marché primaire; en variantles échéances des nouveaux achats,l'echeance moyenne desinvestissements permanents se modifiedans le sens désiré. De façon generale,le terme recherché de cette portion desportefeuilles vise à ce que, dans leurensemble, ces titres affichent en touttemps un coefficient de risque modère.

STRATEGIE DE PLACEMENT

a préoccupation de l'année1983 a été de définir etd'appliquer des stratégies de

placement qui conviennent a chacundes portefeuilles de titres a revenu fixe.Les portefeuilles ont été analysés selonl'importance relative des divers types deplacement, la valeur des titres détenuset la structure des échéances. Par lasuite, un programme a été entreprispour réduire les echeances par le biaisdes titres de forte liquidité. D'autre part,c'est une échéance moyenne d'environ6 ans qui a été privilégiée pour lesinvestissements permanents.

Une autre préoccupation a étél'intégration des portefeuillesobligataires et hypothécaires dans unegestion globale des placements arevenu fixe. A cet effet, le concept dedurée modifiée est utilisé commemesure commune du degré de risqueface aux fluctuations des taux d'intérêt.

Dans leur ensemble, les titres arevenu fixe detenus par la Caisse dedépôt au 31 décembre affichaient unevaleur de réalisation de 12,6 milliards dedollars, un taux nominal moyen de11,69%, et une échéance moyenne de9.8 ans. Il y a eu réduction de 1,9 an detecheance moyenne de l'ensemble desportefeuilles alors que le coupon moyena diminue de un quart de un pour cent.

Jacques Boure. vice-president;Ginette Vincent, secretaire; DamienSt-Laurent, chef - service administration.

18 EVOLUTIONDES RENDEMENTSSUR LES TITRESCANADIENS EN 1983

13

• Titres d gouvernement canacNen

F,us de /0 ans

O Paper cornmerctal A 90 pire

12

RENDEMENT

n 1983, le rendement des titresrevenu fixe se compare avec

celui de la moyenne deshuit années précédentes, sans toutefoisse rapprocher de celui de 1982 qui futexceptionnel. Mesurée suivant l'indiceMYW 40/50, la performance annuelledes titres obligataires a été de 9,6%,comparativement a 10,4% pourl'ensemble de la période 1976-1983. Leportefeuille obligataire de la Caisse dedepot, pour sa part, a atteint unrendement de 11,6% pour l'année et de10,6% annuellement pour la periode de8 ans.

Quant aux financementshypothécaires, on remarque que surune période d'un an leur performanceest de 16,6%. Ce chiffre, compare aveccelui de l'indice hypothèques MYW estde 2,1% inférieur. Cet écart est lié a uneechéance moyenne plus courte destitres du portefeuille de la Caisse dedépôt, dans un environnement debaisse des taux hypothécaires.Toutefois, sur une période de huit ans, ladifference entre cet indice du marché etle portefeuille de la Caisse de dépôt estpresque nulle.

OBLIGATIONS

our l'ensemble desportefeuilles d'obligations, lesinvestissements nets au cours

de l'exercice ont été de l'ordre de 1,3milliard de dollars, comparativement aun milliard en 1982. Les achats denouvelles obligations du gouvernementdu Quebec et d'Hydro-Québec se sonteleves a 975 millions, soit 825 et 150millions respectivement, en regard de1 025 million en 1982, ce qui corresponda 31% des émissions totales.

Quant aux acquisitions denouveaux titres emis sur le marché parles municipalités et les organismesmunicipaux, les commissions scolaires,ainsi que ceux garantis par octroi, ellesont atteint 41 millions de dollars en1983, comparativement a 72 millionsl'année précedente. À ce montant, il fautcependant ajouter des placements de24 millions à taux variable inscrits dansle portefeuille de valeurs a court terme

Les titres obligataires détenus parla Caisse de dépôt au 31 décembreaffichaient une valeur de réalisation de11,5 milliards de dollars, une échéancemoyenne de 10,5 ans et un couponmoyen de 11,7%. L'échéance moyennede l'ensemble des portefeuilles a connuune reduction de 1,6 an.

ENCAISSE ET VALEURS A COURTTERME

A u 31 décembre, les valeurs acourt terme totalisaient 830millions de dollars, soit 339

millions de moins qu'A la fin de 1982. Lefonds général est le seul fonds actif surce marché; cependant, chacun desfonds particuliers y oriente une partie deson avoir sous forme de dépôts a vue oude dépôts a terme auprès du fondsgeneral. Le rendement du portefeuillede titres a court terme du fonds géneralétait de 9,8%.

33

Sauce eesuedetatlanpuduColad•

28

HYPOTHEQUES

D ans le domaine dufinancement hypothécaire engeneral, 1983 fut une année

febrile. La conjoncture a permis aux tauxhypothecaires de poursuivre la baissedéjà amorcée en fin d'année 1982. Laforce de la reprise economique,associée aux subventions accordéespar les différents paliers degouvernement dans le domaine de laconstruction domiciliaire, a suscité unregain d'activité dans un secteur quiavait été particulièrement affecté par ladernière récession.

A la suite de l'accroissement desmises en chantier, les opérations definancement à l'habitation de la Caissede dépôt ont été facilitées. Ainsi lesdeboursés de la Caisse de dépôt pourfins d'hypothèques ont augmente de100% en 1983, par rapport a l'an

dernier, et ont atteint 206 millions dedollars. De ce montant, environ 60millions sont attribués au programmeCorvée-Habitation auquel la Caisse dedépôt participe avec d'autres institutionsfinancières. Le programmeCorvée-Habitation a connu un succèsremarquable et a permis a laconstruction résidentielle de demeurerun élément moteur de la repriseéconomique au Québec.

En fin d'exercice, lesfinancements hypothécairesatteignaient 1,2 milliard de dollars a lavaleur inscrite, pour l'ensemble desportefeuilles; leur ventilation était lasuivante: 57% en propriétés de typedomiciliaire, 32,4% en immeublescommerciaux, 6,4% en bâtimentsindustriels et les autres pour 4,2%.

Guylaine Couture, agent de bureau;Raymond Favron, responsable - receptionet livraison des valeurs; Andre Cayer.chef - service des titres; Suzanne Dutilly.agent de bureau: Yves Marois, adjoint encomptabilite.

19 EVOLUTION DES PLACEMENTS A LONG TERME DANSLE SECTEUR PRIVE

au 31 decembre(valeur inscrite - en millions de dollars)

Financementshypothecaires et

Actions et valeurs investissements

convert ibles Obligations immobiliers

Total

1983 3 563,6 519,7 1 444,8 5 528,1

1982 2 759,6 746,6 1 271,7 4 777,9

1981 2316,7 887,4 1 159,9 4 364,0

1980 1 496,4 964,3 982,0 3 442.7

1979 1105,7 945,9 881,2 2 932,8

20 RÉPARTITION DES FINANCEMENTS HYPOTHÉCAIRES

au 31 décembre 1983(valeur inscrite - en millions de dollars)

Catégories Nombre Solde Pourcentage

Habitations 21 967 672,2 57,0

Immeubles commerciaux 229 381,6 32,4

Bâtiments industriels 94 75,0 6,4

Autres 2 50,0 4,2

Total 22 292 1 178,8 100,0

29

Alain Tessier, directeur: Gilles Laporte,comptable. Danielle Tremblay, operateur eninformatique.

Administration

L es frais d'administration de laCaisse de dépôt sontcomptabilisés au fonds

general et sont par la suite répartis entreles divers fonds et portefeuilles auprorata de l'actif pondère de chacun.

Pour 1983, les fraisd'administration se sont élevés à11 892 000 dollars en hausse de 7,2%par rapport a l'année précédente. Decette somme, 6 864 000 dollars ont etéattribués au fonds général, 4 954 000dollars aux divers fonds particuliers et74 000 dollars aux portefeuilles àgestion distincte.

Comme par les années passées,le poste de -Traitements et avantagessociaux" demeure l'élément le plusimportant des dépenses, englobant53°,/a de l'ensemble des fraisd'administration. Par ailleurs, le nombredes employés de la Caisse de dépôt estpasse de 169 au début à 176 à la fin del'exercice.

INFORMATIQUE

a mise en application du plandirecteur informatique visant adoter les gestionnaires

d'instruments efficaces de travail s'estpoursuivie au cours de l'exercicefinancier 1983. Les efforts ont surtoutporté sur le développement denouveaux systèmes de gestion del'information. De plus, l'installation d'unnouveau logiciel de comptabilité etl'introduction, a la direction placementsa revenu variable, de nouveauxmicro-ordinateurs personnels quiservent a des fins d'analyse financière,se sont révélées des décisionsrentables. La Caisse de dépôt aégalement défini son orientation enmatière de bureautique pour lesprochaines annees.

Ressourceshumaines

L a gestion des ressourceshumaines revêt une dimensionimportante dans une

entreprise comme la Caisse de dépôtqui oeuvre dans un milieu spécialisé etde forte concurrence La Caisse dedépôt y attache une attention touteparticulière et y consacre des effortsdans le domaine de la recherche.

En conséquence, sa volontéd'investir dans la recherche appliquée ala gestion des ressources humainess'est concrétisée par diverses mesuresau cours de 1983. Soulignonsnotamment l'élaboration d'un "centredevaluation" pour les professionnels duplacement. Cette méthode d'évaluation,a plusieurs facettes et dont la mise ensituation des candidats est unecomposante importante, permetd'analyser l'ensemble des élémentspertinents et utiles a la prise de décisiondans la gestion du personnel.

Egalement, un plan directeur deformation a eté elaboré a l'intention destagiaires. Ce programme est destiné apréparer des finissants universitairesqui assureront la relève et se révèleefficace et enrichissant.

Au cours de l'exercice, al'occasion de modifications majeuresapportées a la structure del'organisation, une révision des tachesdu personnel de niveau supérieur a étéeffectuée.

Le personnel continue adémontrer un désir prononcé deperfectionnement; cette année encorenos employés en assez grand nombre,appuyés par la direction, ont suivi descours destinés a parfaire leursconnaissances professionnelles dansdes matieres pertinentes aux opérationsde la Caisse de dépôt ou dans desdisciplines connexes_

Pauline Corbel!, télephoniste-receptionniste; Lucie Desautels,telephoniste-receptionniste: Antoinettelagallo, operateur en informatique: OscarDubuc, agent de bureau.

François Lefort, conseiller: DeniseLaroc que, responsable - section de la paie:Louise M. Zakaib, directeur; Denise Lebeuf,agent de bureau.

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Bureau du président du conseil etdirecteur général

Jean CampeauPresident du conseil d'administration etdirecteur general

Serge DesjardinsDirecteur - Verification interne

Direction générale - Planification etrelations avec les deposants

Denise Simard ChaputVice-presidente - Relations avec lesdeposants

Serge HouleDirecteur - Etudes economiques

Louis JournaultDirecteur - F?epartition de l'actif

Direction générale - Placements arevenu fixe

Yvon SauvageauVice-president - Placements obligations

Pierre GarceauGestionnaire principal deportefeuille - Operations

Bruno BourgeoisGestionnaire deportefeuille - Negociations

Jacques BouréVice-president - Placementshypotheques

Direction générale - Placementsrevenu variable

Carmand NormandPremier vice-president - Placements arevenu variable

Denis GirouxVice-president - Placementsparticipations

Serge LeclercConseiller - Placements participations

Michel BastienVice-president - Placements marchesboursiers

Pierre DufresneAdjoint au vice-president - Placementsmarches boursiers

Philippe GirardGestionnaire principal de portefeuille

Maurice HébertGestionnaire de portefeuille

Claude L LangevinGestionnaire de portefeuille

Reynald N. HarpinChef - Service de la recherche

Direction générale - Affairesjuridiques et institutionnelles

Jean-Claude ScrairePremier vice-president - Affairesjuridiques et institutionnelles

Marcel CamuSecre taire

Gerard J BlondeauDirecteur - Projets d'information

Personnel dedirection

Direction générale - Administrationet contrôle

Jean TrudelPremier vice-president - Administration etcontrôle

Pierre E. LangloisAdjoint au premiervice-president - Administration et contrôle

Yves BenoitDirecteur - Ressources informatiques

Gody LienhardDirecteur - Ressources materielles

Alain TessierDirecteur - Ressources comptables

Louise M. ZakaibDirecteur - Ressources humaines

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La direction de la Caisse de depottient a profiter de ce bilan des activités de1983 pour remercier l'ensemble de sonpersonnel dont l'appui est un des facteursprincipaux des resultats obtenus. C'estgrâce a la qualité de ses employes, a leursefforts constants, et a leur volontésoutenue d'efficacité, de productivité etde rentabilité que la Caisse de depot peut

poursuivre avec succes ses objectifs. Ladirection est heureuse de leur rendre icicet hommage et de les remercier.

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CAISSE DE DEPOT ET PLACEMENT DU QUEBEC

États financiers sommaires cumulésBILAN

au 31 décembre 1983

ACTIF

Placements

1983

(en milliers de dollars)

1982

Obligations 11 927 577 $ 10 572 392 $

Actions et valeurs convertiblesFinancements hypothecaires

31

563175

592610

21

758078

531145

Investissements immobiliers 265 981 188 303

Valeurs a court terme 829 505 1 168 548

17 762 265 15 765 919

Autres actifs 368 564 331 469

18 130 829 $ 16 097 388

PASSIF 105 197 S 74 776 $

AVOIR DES DEPOSANTS

Fonds general 11 726 107 10 744 070

Fonds particuliers 6 299 525 5 278 542

18 130 829 $ 16 097 388 5

REVENUS ET DEPENSESde l'annee terminée le 31 décembre 1983

REVENUS

Revenus de placementsGains et pertes sur ventes de valeursAutres revenus

1

1983(en milliers de

5 1

dollars)1982

75160

253856329

57763

632 $812352

1 812 438 1 641 796

DEPENSES

Frais d'administration 11 818 10 986

Virement des gains et pertes a la reserve 33 728 59 607

SOLDE DES REVENUS 1 766 892 1 571 203

ATTRIBUTION DES REVENUS

Intéréts sur depôts a vue et à terme 30 487 51 338

Revenus sur dépôts à participation 1 736 405 5 1 519 865 $

Note: Les états financiers detailles se retrouvent dans le cahier Etats financiers et Statistiques financières du rapport de gestion 1983.

CAISSEDE DEPOT

ET LACEMENTDU • UEBEC

1981, AVENUE McGILL COLLEGEMONTREAL (QUEBEC)

H3A 3C7

(514) 842-3261TELEX: 055-61874