cahier spécial metiers du soin et de l’assistance · cahier spécial metiers du soin et de...

5ème baromètredes salaires de la santé

soigner I accompagner I aider

édition 2016

Plus de 550 000 contrats étudiés

6 familles de métiers et 13 fonctions analysées

5 années d’évolution des salaires

5 interviews exclusives de spécialistes

cahier spécial metiers du soin et de l’assistance

appel médical, 1er acteur spécialisé dans le recrutement et le travail temporaire médical et paramédical, est le partenaire rh de près de 8 300 établissements de santé et du médicament.

Qui seront les professionnels de santé de demain ? Pour une part toujours plus importante, des femmes plus attentives que les hommes à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle et des représentants des générations Y et Z, dont le rapport au travail est très éloigné de

celui de leurs aînés : ils aspirent à davantage d’indépendance, avec des expériences professionnelles nombreuses et variées. Or les métiers de la santé sont par nature des emplois non délocalisables et les besoins en professionnels de santé ne vont cesser de croître.

Dans ce contexte, si l’on veut adapter l’offre à la demande et éviter l’apparition ou l’aggravation de pénuries de personnel qualifié, il convient de préparer l’avenir. Trois champs d’action s’offrent à nous.

Le premier est celui de la prospective et relève surtout du domaine de l’État : anticipons les évolutions démographiques, tant pour la population française, à une maille régionale, que pour les professionnels de santé. Certains métiers échappent encore aux projections statistiques : c’est le cas des aides-soignants ou des préparateurs en pharmacie. Cette absence d’analyse compromet une organisation efficace de l’offre de soins. De même, l’impact des nouvelles technologies sur les métiers de la santé devrait être mieux pris en compte dans ces études.

Sachons aussi mobiliser les données disponibles pour agir de manière efficiente. Aujourd’hui, le «big data» et l’«open data» changent la donne. Derrière ces mots un peu barbares, une réalité simple : jamais nous n’avons disposé d’autant d’informations pertinentes pour comprendre et façonner le monde du travail. Le Groupe Randstad France a lancé en septembre 2015 une solution big data destinée à fluidifier le marché du travail, fondée sur un traitement de masse des données : ouvrons les données publiques de l’emploi pour mettre en relation plus rapidement les postes vacants et les personnes en recherche d’emploi ! Par ailleurs, certaines régions manquent de professionnels de santé tandis que d’autres en sont saturées : pourquoi ne pas repenser les aides à la mobilité professionnelle pour mieux orienter les flux ?

Et enfin, donnons aux professionnels de santé une vraie vision d’avenir. Les décideurs RH ont là un rôle essentiel à jouer, en mettant en place une démarche GPEC, en construisant des parcours de carrière, en facilitant la mobilité interne ou externe grâce aux passerelles métiers. Sans oublier, naturellement, la nécessité d’améliorer les conditions de travail pour rebooster l’attractivité des métiers de la santé où résonnent trop souvent les mots «stress», «burn-out», «manque de reconnaissance». Cette reconnaissance passe aussi et avant tout par le levier des salaires. Si le baromètre Appel Médical montre qu’ils ont augmenté ces cinq dernières années, la pente reste faible et les rémunérations en début de carrière, souvent peu motivantes.

L’avenir des professions de santé se construit maintenant. Appel Médical y prend sa part en développant les compétences et donc l’employabilité des intérimaires, en valorisant les métiers à travers diverses initiatives, mais aussi en apportant à ses clients la puissance des outils d’analyse du Groupe Randstad France pour mieux comprendre leurs marchés et définir les politiques RH les plus adaptées.

Christophe BOUGEARD Directeur Général d’Appel Médical

[email protected]

édito

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les métiers du soin et de l’assistance1

l’avis de l’expert Appel MédicalRosa RuhieR, Responsable d’agence de Marseille

«Environ 638 000 IDE exercent en France. D’après les chiffres de l’Insee, leur nombre a augmenté de 12 % depuis 2012. Malgré les départs à la retraite et les besoins en soins croissants, la profession connaît depuis quelques années un chômage qui s’installe. Il s’est même accentué dans notre région PACA en 2015. Beaucoup de diplômés de juillet ont en effet attendu septembre pour s’insérer sur le marché de l’emploi, créant un goulot d’étranglement. Par ailleurs, on a relevé moins d’ouvertures d’EHPAD sous convention tripartite que les années précédentes, d’où un moindre nombre de postes à pourvoir.

Les soins infirmiers à domicile se développent depuis plusieurs années : on compte un peu plus de 100 000 IDE en libéral ou exercice mixte. La Cour des Comptes, dans son dernier rapport (septembre 2015), a d’ailleurs pointé une augmentation des dépenses de soins infirmiers justifiant selon elle la mise en œuvre d’un « plan d’actions » pour y remédier. Ce sujet, ainsi que celui de la répartition des effectifs libéraux sur le territoire, sera à suivre en 2016.

Du côté des aides-soignants, on constate en revanche une pénurie de profils disponibles, en particulier dans le secteur des établissements pour personnes âgées dépendantes. Ces derniers sont confrontés à un double problème d’attractivité et de fidélisation du personnel. Le turnover y est particulièrement élevé. Pourtant, les besoins en aides- soignants ne sont pas près de décroître dans un pays à la population vieillissante. Les établissements recherchent en particulier des professionnels ayant une expérience auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et ayant exercé dans des unités fermées, dédiées à ces malades.»

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infirmier diplômé d’Etat - IDE

Nature du travail• Prévenir, guérir et soulager : l’infirmier effectue des soins de

nature préventive, curative ou palliative pour améliorer, maintenir et restaurer la santé. Il collabore avec toute l’équipe soignante et participe au projet global de soin. Il est tenu au secret professionnel, il assure avec l’aide-soignant les soins d’hygiène, de confort et de sécurité du patient.

• Sur prescription : la prescription médicale est le seul lien hiérarchique entre le médecin et l’infirmier : l’infirmier n’intervient que sur ordre et avec l’accord du médecin. L’infirmier ne peut pas définir lui-même un traitement pour le patient.

• Gestion administrative : l’infirmer doit surveiller les équipements, gérer des stocks de médicaments et des dossiers… il établit également les plannings de soins en fonction des prescriptions médicales. Enfin il s’occupe des formalités d’admission des patients et de rédiger les comptes rendus des visites du médecin dans le cahier de soins.

Compétences • Le sens du dialogue : il a aussi une fonction d’observation et de

dialogue avec le patient. Il recueille des informations pour une prise en charge adaptée. Cela lui permet d’être à l’écoute, de rencontrer les familles, d’assurer un accompagnement et un soutien psychologique.

• Une santé de fer : un bon équilibre et une santé de fer sont indispensables. Sur le plan psychologique, la maturité et la capacité à prendre du recul permettent de côtoyer la maladie et la mort en se préservant le mieux possible sur le plan personnel.

• Une vigilance élevée : l’infirmier doit savoir interpeller le médecin lorsqu’il identifie une anomalie ou une prescription atypique, afin d’en obtenir confirmation : cela est une des difficultés majeures du métier. Il doit comprendre chaque prescription pour en déterminer les risques et les surveillances. Ce diagnostic infirmier est complémentaire du diagnostic médical et ne s’y substitue en aucune manière.

Etudes (source ONISEP) • 3 ans dans les IFSI (Instituts de Formation aux Soins Infirmiers)

après le Bac Numerus clausus : 31 128 (année universitaire 2014-2015) pour la 1ère année

Conditions d’accessibilité Baccalauréat ou titre équivalentDiplôme Aide Soignant de plus de 3 ansDiplôme Auxiliaire de Puériculture de plus de 3 ans

Code Rome J1506

Terminologie infirmier, ide

définition (source onisep)

Nord-Ouest 2 188 € -0,7%

Nord-Est 2 210 € +0,4%

Sud-Ouest 2 239 € +0,8%

Ile de France 2 148 € -0,6%

Sud-Est 2 208 € +0,2%

variations versus 2014

Bretagne

2 304 €

Centre

2 130 €

Ile de France

2 148 €

Picardie

2 123 €

Nord Pas de Calais

2 202 €

Limousin

2 240 € Auvergne

2 224 €

Bourgogne

2 284 €

Lorraine

2 224 €Alsace

2 291 €

ChampagneArdenne

2 204 €

Franche-Comté

2 221 €

Rhône Alpes

2 227 €

Provence AlpesCôte d’Azur

2 149 €

Aquitaine

2 239 €

Midi-Pyrénées

2 311 €LanguedocRoussillon

2 193 €

Poitou-Charentes

2 145 €

Basse-Normandie

2 223 €

HauteNormandie

2 146 €

Pays de la Loire

2 190 €

Salaire moyen en 2015 par région

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qui sont les infirmiers diplômé d’Etat ?

salaire de

2 198€/moisen moyenne en France

en 2015

83% salariés

638 200infirmiers diplômés

d’Etat

8313%

hommes87%

femmes

public

privé

associatif

322 996 69 438 35 116

2 029

public2 124 €

€privé

2 195 €

€associatif

2 292 €

€

répartition des salariés

source : DREES - répertoire ADELI, INSEE

2 159 €

2 181 €

2 304 €

2 190 € 2 130 €

2 261 € 2 149 €

2 226 €2 223 €

2 258 €

2 148 € 2 232 €

1 - les métiers du soin et de l’assistance / IDE

Les données concernent les salaires bruts hors indemnités de fin de mission, hors primes et autres accessoires.

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1 - les métiers du soin et de l’assistance

l’interview du spécialiste infirmierBernadette FaBRegas, Rédactrice en chef du site infirmiers.com

Quel état des lieux faites-vous du métier et de ses pratiques ?Avec plus de 630 000 IDE en 2015, c’est la première profession de santé de France, ce qui est une force en soi. La population est largement féminine (87 %) et salariée (80 %), mais l’exercice libéral se développe fortement depuis une dizaine d’années. Les IDE ont des terrains d’exercice infiniment variés (lieux, spécialités, profils de patients…). Omniprésents, ils jouent un rôle essentiel dans l’offre de soins, non seulement dans les structures traditionnelles comme les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée, mais aussi, de plus en plus, dans les centres de soins primaires (en particulier pour les soins aux personnes souffrant de maladies chroniques) et à domicile.

Comment voyez-vous son évolution dans cinq ans ?Même si, fait nouveau, de nombreux jeunes diplômés accèdent plus difficilement à l’emploi depuis trois ou quatre ans, les projections sont bonnes : les métiers du soin seront de plus en plus sollicités dans une société vieillissante, avec de plus en plus de pathologies chroniques. Les postes en EHPAD seront plus nombreux. Par ailleurs, comme la durée des séjours hospitaliers raccourcit, de nouvelles structures en soins de ville vont se développer. Il y a aussi beaucoup à faire dans les domaines de la santé au travail ou de la prévention primaire, notamment en milieu scolaire.

Parlons salaires…Ce qui est certain, c’est qu’on ne fait pas ce métier pour l’argent ! La France est l’un des rares pays où la rémunération des infirmiers se situe au-dessous du salaire moyen de la population en 2013, selon le «Panorama de la santé 2015» publié par l’OCDE fin 2015. L’hôpital public rémunère un peu mieux que le privé (de l’ordre de 6 %), mais avec un salaire de départ faible et un point d’indice gelé depuis plusieurs années. Le bas niveau de rémunération, associé à des conditions de travail de plus en plus difficiles, explique que beaucoup d’IDE choisissent de s’installer en libéral après une courte carrière hospitalière ; voire, plus questionnant, de quitter le métier.

Si vous aviez un mot à ajouter ?Je dirais qu’un paradoxe demeure et s’amplifie : plébiscitée par les Français, incomprise par les pouvoirs publics, la profession infirmière continue à souffrir en silence. Sans doute faudrait-il que cette communauté soignante plurielle, riche de multiples profils et compétences, se rassemble autour d’une parole forte, qui porte une voix commune, pour le bien de la profession. Inversons la tendance et montrons ce que les infirmières savent faire plutôt que de faire savoir sans cesse ce qu’elles peinent à faire...

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reGion departement 2010 2014 2015 évolution n-1 évolution en 5 ans

ALSACE CHAMPAGNE ARDENNES

LORRAINE

8 ARDENNES 2115 2231 2174 -2,5% 2,8%10 AUBE 2160 2160 2184 1,1% 1,1%51 MARNE 2095 2215 2178 -1,7% 3,9%54 MEURTHE-ET-MOSELLE 2179 2233 2218 -0,7% 1,8%55 MEUSE 2110 2316 2347 NC NC57 MOSELLE 2254 2260 2214 -2,0% -1,8%67 BAS-RHIN 2188 2197 2232 1,6% 2,0%68 HAUT-RHIN 2149 2301 2345 1,9% 9,1%88 VOSGES 2080 2251 2253 0,1% 8,3%

AQUITAINE - LIMOUSIN POITOU CHARENTES

16 CHARENTE 2085 2203 2164 -1,8% 3,8%17 CHARENTE-MARITIME 2033 2134 2109 -1,1% 3,8%19 CORRÈZE 2095 2143 2138 -0,2% 2,1%23 CREUSE 2221 2500 2318 -7,3% 4,3%33 GIRONDE 2055 2200 2254 2,5% 9,7%40 LANDES 2005 2085 2276 9,1% 13,5%47 LOT-ET-GARONNE 2088 2393 2272 -5,1% 8,8%64 PYRÉNÉES-ATLANTIQUE 1994 2179 2151 -1,3% 7,9%79 DEUX-SÈVRES 2129 2241 2142 -4,4% 0,6%86 VIENNE 2047 2129 2167 1,8% 5,9%87 HAUTE-VIENNE 2085 2332 2292 -1,7% 10,0%

AUVERGNE - RHONE ALPES

1 AIN 2148 2317 2230 -3,7% 3,8%3 ALLIER 1953 2139 2227 4,1% 14,0%7 ARDÈCHE 2045 2596 2424 -6,6% 18,5%26 DROME 2105 2338 2233 -4,5% 6,1%38 ISÈRE 2093 2220 2199 -0,9% 5,1%42 LOIRE 2045 2268 2286 0,8% 11,8%43 HAUTE-LOIRE 2058 2293 2320 NC 12,7%63 PUY-DE-DOME 2133 2211 2215 0,2% 3,8%69 RHONE 2037 2227 2223 -0,1% 9,1%73 SAVOIE 2156 2305 2272 -1,5% 5,4%74 HAUTE-SAVOIE 2055 2220 2166 -2,4% 5,4%

BOURGOGNE - FRANCHE COMTE

21 COTE-D'OR 2024 2142 2262 5,6% 11,8%25 DOUBS 2119 2249 2203 -2,0% 4,0%39 JURA 2222 2348 2335 NC 5,1%70 HAUTE-SAONE 2206 2180 2197 0,8% -0,4%71 SAONE-ET-LOIRE 2153 2186 2211 1,1% 2,7%

BRETAGNE

22 COTES-DU-NORD 2134 2300 2281 -0,8% 6,9%29 FINISTÈRE 2291 2200 2305 4,8% 0,6%35 ILLE-ET-VILAINE 2108 2270 2300 1,3% 9,1%56 MORBIHAN 2171 2300 2340 1,8% 7,8%

CENTRE - VAL DE LOIRE

18 CHER 2144 2278 2232 -2,0% 4,1%28 EURE-ET-LOIR 2096 2031 2076 2,2% -1,0%36 INDRE 2100 2480 2509 1,2% 19,5%37 INDRE-ET-LOIRE 2066 2055 2021 -1,7% -2,2%41 LOIR-ET-CHER 2212 2160 2238 3,6% 1,2%45 LOIRET 2053 2141 2133 -0,4% 3,9%

ILE DE FRANCE

75 PARIS 2061 2175 2174 -0,1% 5,5%77 SEINE-ET-MARNE 2103 2115 2185 3,3% 3,9%78 YVELINES 2157 2192 2134 -2,6% -1,1%91 ESSONNE 2031 2159 2112 -2,2% 4,0%92 HAUTS-DE-SEINE 2147 2283 2152 -5,8% 0,2%93 SEINE-SAINT-DENIS 2026 2080 2150 3,4% 6,1%94 VAL-DE-MARNE 2080 2158 2133 -1,2% 2,5%95 VAL-D'OISE 2091 2115 2170 2,6% 3,8%

LANGUEDOC ROUSSILLON MIDI PYRENEES

11 AUDE 2091 2240 2264 1,0% 8,3%12 AVEYRON 2113 2179 2278 4,6% 7,8%30 GARD 2069 2144 2162 0,8% 4,5%31 HAUTE-GARONNE 2099 2291 2340 2,1% 11,5%32 GERS 2067 2394 2355 -1,7% 13,9%34 HÉRAULT 2015 2172 2195 1,1% 8,9%46 LOT 2258 2474 2354 -4,9% 4,2%48 LOZÈRE 2156 2329 2228 -4,3% 3,3%65 HAUTES-PYRÉNÉES 1970 1996 2076 4,0% 5,3%66 PYRÉNÉES-ORIENTALES 2006 2169 2176 0,3% 8,5%81 TARN 2254 2213 2265 2,3% 0,5%82 TARN-ET-GARONNE 2029 2164 2164 0,0% 6,6%

HAUTS DE FRANCE

2 AISNE 2134 2215 2136 -3,6% 0,1%59 NORD 1988 2169 2208 1,8% 11,1%60 OISE 2150 2154 2137 -0,8% -0,6%62 PAS-DE-CALAIS 2047 2256 2161 -4,2% 5,6%80 SOMME 1869 2125 2103 -1,0% 12,5%

NORMANDIE

14 CALVADOS 2048 2297 2206 -3,9% 7,8%27 EURE 2073 2348 2253 -4,0% 8,7%50 MANCHE 2120 2200 2175 -1,1% 2,5%61 ORNE 2161 2232 2317 3,8% 7,2%76 SEINE-MARITIME 2036 2107 2103 -0,2% 3,3%

PAYS DE LA LOIRE

44 LOIRE-ATLANTIQUE 2117 2150 2103 -2,2% -0,6%49 MAINE-ET-LOIRE 2189 2245 2282 1,7% 4,2%53 MAYENNE 2110 2128 2207 3,7% 4,6%72 SARTHE 2211 2209 2231 1,0% 0,9%85 VENDÉE 2069 2210 2204 -0,3% 6,5%

PROVENCE ALPES COTE D’AZUR

4 ALPES-DE-H-PROVENCE 2069 2144 2164 0,9% 4,6%5 HAUTES-ALPES 2205 2157 2357 9,3% 6,9%6 ALPES-MARITIMES 2115 2153 2181 1,3% 3,1%13 BOUCHES-DU-RHONE 2117 2114 2113 -0,1% -0,2%83 VAR 2163 2139 2104 -1,7% -2,7%84 VAUCLUSE 2154 2218 2211 -0,4% 2,6%

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salaires par secteur (privé, public et associatif)

salaire moyen évolution du salaire 2014 > 2015

2014 2015

associatif 2 294 e 2 292 e

privé 2 185 e 2 195 e

public 2 124 e 2 124 e

associatif

privé

public

-0,1%

0%

+0,4%

salaires selon la taille des établissements


2014 2015

de 0 à 49 salariés 2 184 e 2 185 e

de 50 à 199 salariés 2 198 e 2 197 e

+ de 200 salariés 2 199 e 2 197 e

de 0 à 49 salariés


+ de 200 salariés

-0,1%

-0,1%

+0,1%

salaires par segment


2014 2015

3ème âge 2 212 e 2 222 e

activité hospitalière 2 190 e 2 187 e

HAD MAD SAD 2 156 e 2 148 e

handicap 2 205 e 2 229 e

ets. de prélévement 2 112 e 2 090 e

3ème âge

act. hospitalière

HAD MAD SAD

handicap

ets. prélèvement

-0,1%

-0,4%

1,1%

-1,1%

+0,5%

8 /////////////


salaires selon le sexe


2014 2015

hommes 2 155 e 2 147 e

femmes 2 209 e 2 211 e

hommes

femmes+0,1%

-0,4%

salaires selon l’âge


2014 2015

- 25 ans 2 003 e 2 020 e

de 25 à 29 ans 2 047 e 2 054 e

de 30 à 34 ans 2 143 e 2 153 e

de 35 à 49 ans 2 262 e 2 252 e

+ 50 ans 2 462 e 2 444 e

- 25 ans

de 25 à 29 ans

de 30 à 34 ans

de 35 à 49 ans

+ 50 ans

+0,3%

+0,5%

-0,4%

-0,7%

+0,8%

salaires segmentés par secteur

salaire moyen

associatif privé public

3ème âge 2 270 e 2 169 e 2 230 e

activité hospitalière 2 335 e 2 199 e 2 110 e

HAD MAD SAD 2 137 e 2 176 e -

handicap 2 270 e 2 050 e 2 039 e

ets. de prélévement - 2 086 e 2 104 e

Chiffre clé

À noter que la grille salariale de base est égalitaire pour les femmes et pour les hommes mais certaines missions peuvent avoir quelques incidences salariales.


salaire de

2 335 e salaire moyen du secteur associatif

activité hospitalière

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Evolution du salaire infirmier depuis 5 ans

2010

2 092 e

2 198 e

2015

évolution du salaire moyen

+5,1%

salaires par secteur

2010 2015 2010 2015 2010 2015

2 273 e 2 066 e 2 007 e2 292 e 2 195 e 2 124 e

+0,8% +6,2% +5,9%


3ème âge


handicap

ets. de prélévement

salaires par segments

2 141 e 2 222 e

2 076 e 2 187 e

2 163 e 2 229 e

2 083 e 2 090 e

2010 2015

+3,8%

+5,4%

+3%

+0,3%


CDD +50CDI +48

CHAMPAGNE ARDENNEALSACE-LORRAINE

CDD +75CDI +60

BOURGOGNEFRANCHE-COMTE

CDD +61CDI +35

AUVERGNERHONE-ALPES

CDD +49CDI +9

PROVENCEALPES - COTE-D’AZUR

CDD +35CDI +17

NORD-PAS-DE-CALAISPICARDIE

CDD +91CDI +56

NORMANDIE

CDD +56CDI +29

CENTRE

CDD +42CDI +16

BRETAGNE

PAYS DE LA LOIRE

CDD +60CDI +34

CORSE

CDD +22CDI +114

CDD +43CDI +27

BBOUOURRGOGGOGNENE

CDD +33CDI +5

ILE-DE-FRANCE

AQUITAINE - POITOU-CHARENTELIMOUSIN

CDD +48CDI +43

MIDI-PYRENEESLANGUEDOC - ROUSSILLON

CDD +43CDI +27

AQUITAINE - POITOU-CHARENTELIMOUSIN explication

évolution annuelle du nombre des offres d’emplois en pourcentage des infirmiers publiées sur le web par région entre 2014 et 2015 en CDD et CDI.

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le Big Data des infirmiers diplômés d’Etat

Sources : Solution Big Data du Groupe Randstad France

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aide-soignant

Nature du travail• Un assistant : sous la responsabilité de l’infirmier, l’aide-

soignant s’occupe de l’hygiène et veille au confort physique et moral des malades. Au quotidien, il aide les patients à effectuer leur toilette et s’habiller. Il vérifie également les consignes avant de préparer les chariots repas.

• Un accompagnant : il accompagne les personnes privées d’autonomie dans leurs déplacements. Il les aide à s’asseoir, à se nourrir et à sortir de leur lit. Il a également certaines tâches d’entretien comme le changement de literie et du linge, ainsi que le nettoyage et le rangement des chambres et des espaces de vie.

• Des soins limités : contrairement à l’infirmier, l’aide-soignant ne donne pas de médicaments et n’effectue pas de soins médicaux. Mais il participe à d’autres soins comme la prise de température des patients, la surveillance d’une courbe de poids ou certains changements de pansements.

Compétences • Aider physiquement le patient : il est important que l’aide-

soignant ait de la résistance, force physique et délicatesse afin d’aider un malade à se repositionner dans son lit, pour l’aider à se lever ou à se déplacer, lorsqu’il est très affaibli ou sous perfusion par exemple.

• Communiquer et écouter : la capacité à communiquer de l’aide-soignant est primordiale car il doit trouver les mots justes pour apaiser un malade angoissé avant une intervention chirurgicale, pour persuader un enfant de s’alimenter ou pour informer ses collègues… Sans oublier une bonne dose de patience, de tact et un certain sens de l’écoute.

• Se montrer disponible : l’aide-soignant sait se rendre disponible et faire preuve d’initiative tout en s’impliquant dans un travail d’équipe. Souvent confronté à des personnes en souffrance, il doit aussi être doté d’un solide équilibre psychologique.

Etudes (source ONISEP)• Sans condition de diplôme préalable :10 mois dans les IFAS (Institut de Formation Aides-Soignants)- Après la 3e - Être âgé de 17 ans au moins

Code Rome J1501

Terminologie aide-infirmier, assistant en soins

définition (source onisep)

Nord-Ouest 1 713 € +1,2%

Nord-Est 1 743 € +0,5%

Sud-Ouest 1 712 € +0,8%

Ile de France 1 693 € -0,1%

Sud-Est 1 717 € +1,1%


Bretagne

1 742 €

Centre

1 682 €

Ile de France

1 693 €

Picardie

1 686 €

Nord Pas de Calais

1 664 €

Limousin

1 792 € Auvergne

1 754 €

Bourgogne

1 742 €

Alsace

1 748 €

ChampagneArdenne

1 787 €Lorraine

1 773 €

Franche-Comté

1 835 €

Rhône Alpes

1 738 €


1 690 €

Aquitaine

1 707 €

Midi-Pyrénées

1 689 €LanguedocRoussillon

1 693 €

Poitou-Charentes

1 732 €

Basse-Normandie

1 793 €

HauteNormandie

1 702 €

Pays de la Loire

1 746 €


12 /////////////

qui sont les aides-soignants ?

salaire de

1 717€/moisen moyenne en France

11%hommes

89%femmes

public

privéassociatif

64% 23% 13%

exercent en établissement

source : DREES - répertoire ADELI, INSEE

act. hosp.1 700 €

€3e âge1 709 €

€HAD

1 719 €

€handicap1 773 €

€rémunération selon les segments d’activités

1 676 €

1 734 €

1 746 €

1 742 €

1 682 €

1 691 € 1 690 €

1 741 €1 716 €

1 798 €

1 693 € 1 764 €

+20%

390 000aides-soignants

en 10 ans

1 - les métiers du soin et de l’assistance / Aide-soignant


///////////// 13


l’interview du spécialiste aide-soignantarlette schuhleR, Présidente de la Fédération nationale des associations d’aides-soignants (FNAAS)

Quel état des lieux faites-vous du métier et de ses pratiques ?Environ 480 000 aides-soignants exercent en France, dont une majorité dans le domaine médico- social. La profession est en pleine réflexion sur sa place dans le système de soins. Des travaux ont commencé au printemps 2015, qui devraient aboutir à la réingénierie du référentiel d’activités, de compétences, puis de formation. La dernière réingénierie date de 2005 et il est nécessaire d’adapter le diplôme aux évolutions de la demande et des techniques. Certains actes, par exemple l’aspiration trachéale, peuvent être pratiqués à domicile par un auxiliaire de vie sociale mais pas par un aide-soignant : il faut corriger ce genre d’incohérences. La place de l’AS par rapport à l’IDE est également au cœur des débats.

Comment voyez-vous son évolution dans cinq ans ?Idéalement, nous aurons obtenu la reconnaissance de notre rôle propre, validé pour tous par un diplôme de niveau IV suite à l’arrivée sur le marché du travail des AS issus du bac pro ASSP. Et notre pratique sera étendue à de nouveaux actes. Les discussions auront aussi avancé, si ce n’est abouti, sur la question de l’exercice libéral des AS. Actuellement, il n’est pas autorisé : un AS ne peut intervenir à domicile que dans le cadre d’un SSIAD. Mais étant donné l’évolution des techniques et des besoins des patients, le sujet ne pourra pas être éludé.

Parlons salaires…La réingénierie en cours devra en toute logique se traduire tôt ou tard par une revalorisation de la grille salariale. Certaines situations, notamment dans le privé, sont difficiles, avec des niveaux de salaire qui atteignent à peine le Smic. Cela crée d’ailleurs un problème d’attractivité, notamment dans le secteur du handicap ou de la gériatrie, qui demandent une grande résistance physique et psychologique. Les jeunes diplômés postulent en priorité dans le domaine sanitaire…

Si vous aviez un mot à ajouter ?J’appelle de mes vœux une reconnaissance pleine et entière de notre métier. Les aides-soignants en ont besoin pour retrouver confiance en eux. Une confiance indispensable à l’exercice serein et autonome de ce métier hautement relationnel et qui a plus que jamais sa place dans la société.

14 /////////////


reGion departement 2010 2014 2015 évolution n-1 évolution en 5 ans

ALSACE CHAMPAGNE ARDENNES

LORRAINE

8 ARDENNES 1663 1779 1788 0,5% 7,5%10 AUBE 1569 1829 1825 -0,2% 16,3%51 MARNE 1609 1716 1741 1,5% 8,3%52 HAUTE-MARNE 1582 1955 2033 4,0% 28,5%54 MEURTHE-ET-MOSELLE 1781 1802 1794 -0,4% 0,7%55 MEUSE 1731 1777 1825 2,7% 5,4%57 MOSELLE 1746 1746 1739 -0,4% -0,4%67 BAS-RHIN 1680 1716 1729 0,8% 2,9%68 HAUT-RHIN 1620 1778 1791 0,7% 10,6%88 VOSGES 1749 1737 1788 2,9% 2,2%

AQUITAINE - LIMOUSIN POITOU CHARENTES

16 CHARENTE 1633 1675 1741 3,9% 6,6%17 CHARENTE-MARITIME 1604 1703 1743 2,3% 8,7%19 CORRÈZE 1663 1759 1769 0,5% 6,3%24 DORDOGNE 1631 1691 1704 0,7% 4,5%33 GIRONDE 1618 1702 1716 0,8% 6,1%40 LANDES 1548 1659 1688 1,7% 9,0%47 LOT-ET-GARONNE 1613 1758 1702 -3,2% 5,5%64 PYRÉNÉES-ATLANTIQUE 1590 1653 1669 1,0% 5,0%79 DEUX-SÈVRES 1753 1793 1838 2,5% 4,9%86 VIENNE 1636 1647 1675 1,7% 2,4%87 HAUTE-VIENNE 1620 1775 1799 1,3% 11,1%

AUVERGNE - RHONE ALPES

1 AIN 1685 1739 1809 4,0% 7,3%7 ARDÈCHE 1595 1719 1697 -1,3% 6,4%

26 DROME 1622 1702 1687 -0,8% 4,1%38 ISÈRE 1608 1703 1737 2,0% 8,0%42 LOIRE 1662 1716 1732 0,9% 4,2%43 HAUTE-LOIRE 1660 1769 1776 0,4% 7,0%63 PUY-DE-DOME 1654 1737 1752 0,9% 6,0%69 RHONE 1634 1732 1720 -0,7% 5,3%73 SAVOIE 1692 1750 1786 2,1% 5,6%74 HAUTE-SAVOIE 1696 1713 1748 2,0% 3,1%90 TERRITOIRE-BELFORT 1698 1863 1837 -1,4% 8,2%

BOURGOGNE - FRANCHE COMTE

21 COTE-D'OR 1622 1722 1744 1,3% 7,5%25 DOUBS 1721 1842 1858 0,9% 8,0%39 JURA 1702 1863 1822 -2,2% 7,0%70 HAUTE-SAONE 1707 1844 1755 -4,8% 2,8%71 SAONE-ET-LOIRE 1629 1719 1720 0,1% 5,6%

BRETAGNE

22 COTES-DU-NORD 1646 1718 1750 1,8% 6,3%29 FINISTÈRE 1630 1730 1759 1,7% 7,9%35 ILLE-ET-VILAINE 1594 1729 1738 0,5% 9,0%56 MORBIHAN 1609 1739 1733 -0,3% 7,7%

CENTRE - VAL DE LOIRE

18 CHER 1622 1697 1739 2,5% 7,2%28 EURE-ET-LOIR 1620 1735 1699 -2,1% 4,9%36 INDRE 1674 1745 1692 -3,0% 1,1%37 INDRE-ET-LOIRE 1609 1602 1635 2,1% 1,6%41 LOIR-ET-CHER 1680 1711 1718 0,4% 2,3%45 LOIRET 1663 1633 1666 2,1% 0,2%

ILE DE FRANCE

75 PARIS 1683 1743 1705 -2,2% 1,3%77 SEINE-ET-MARNE 1654 1684 1685 0,0% 1,9%78 YVELINES 1615 1670 1668 -0,1% 3,3%91 ESSONNE 1676 1690 1684 -0,3% 0,5%92 HAUTS-DE-SEINE 1677 1695 1724 1,7% 2,8%93 SEINE-SAINT-DENIS 1673 1708 1701 -0,4% 1,7%94 VAL-DE-MARNE 1678 1707 1698 -0,5% 1,2%95 VAL-D'OISE 1661 1699 1705 0,3% 2,6%

LANGUEDOC ROUSSILLON MIDI PYRENEES

9 ARIÈGE 1591 1688 1709 1,3% 7,5%11 AUDE 1594 1659 1648 -0,6% 3,4%12 AVEYRON 1692 1794 1844 2,8% 9,0%30 GARD 1602 1691 1710 1,1% 6,7%31 HAUTE-GARONNE 1563 1677 1697 1,2% 8,6%32 GERS 1615 1799 1819 1,1% 12,6%34 HÉRAULT 1660 1718 1698 -1,2% 2,3%46 LOT 1659 1662 1644 -1,0% -0,9%48 LOZÈRE 1708 1808 1676 -7,3% NC58 NIÈVRE 1676 1745 1831 4,9% 9,3%65 HAUTES-PYRÉNÉES 1604 1710 1723 0,8% 7,4%66 PYRÉNÉES-ORIENTALES 1649 1694 1694 0,0% 2,7%81 TARN 1621 1667 1647 -1,2% 1,6%82 TARN-ET-GARONNE 1556 1584 1604 1,3% 3,1%

HAUTS DE FRANCE

2 AISNE 1719 1729 1725 -0,2% 0,4%59 NORD 1558 1658 1664 0,4% 6,8%60 OISE 1649 1697 1734 2,2% 5,1%62 PAS-DE-CALAIS 1605 1664 1665 0,1% 3,7%80 SOMME 1489 1649 1609 -2,4% 8,0%

NORMANDIE

14 CALVADOS 1582 1755 1783 1,6% 12,6%27 EURE 1616 1687 1686 -0,1% 4,3%50 MANCHE 1722 1809 1836 1,5% 6,6%61 ORNE 1631 1761 1811 NC NC76 SEINE-MARITIME 1649 1716 1706 -0,6% 3,5%

PAYS DE LA LOIRE

44 LOIRE-ATLANTIQUE 1641 1701 1704 0,2% 3,8%49 MAINE-ET-LOIRE 1671 1738 1759 1,2% 5,2%53 MAYENNE 1564 1777 1743 NC NC72 SARTHE 1796 1838 1835 -0,1% 2,2%85 VENDÉE 1652 1752 1738 -0,8% 5,2%

PROVENCE ALPES COTE D’AZUR

4 ALPES-DE-H-PROVENCE 1559 1666 1721 3,3% 10,4%5 HAUTES-ALPES 1551 1791 1849 3,3% NC6 ALPES-MARITIMES 1585 1642 1679 2,2% 5,9%13 BOUCHES-DU-RHONE 1585 1624 1647 1,4% 3,9%83 VAR 1650 1704 1727 1,4% 4,7%84 VAUCLUSE 1586 1659 1702 2,6% 7,3%

///////////// 15





2014 2015


privé 1 656 e 1 664 e

public 1 773 e 1 788 e

associatif

privé

public

+0,4%

+0,9%

+0,5%



2014 2015

de 0 à 49 salariés 1 684 e 1 702 e

de 50 à 199 salariés 1 704 e 1 719 e

+ de 200 salariés 1 721 e 1 730 e



+ de 200 salariés

+0,9%

+0,5%

+1,1%



2014 2015

3ème âge 1 692 e 1 709 e


HAD MAD SAD 1 727 e 1 719 e


3ème âge

act. hospitalière

HAD MAD SAD

handicap

+0,6%

-0,5%

+1,1%

+1%

16 /////////////




2014 2015

hommes 1 689 e 1 718 e

femmes 1 704 e 1 717 e

hommes

femmes+0,8%

+1,2%



2014 2015

- 25 ans 1 613 e 1 630 e

de 25 à 29 ans 1 631 e 1 650 e

de 30 à 34 ans 1 655 e 1 672 e

de 35 à 49 ans 1 701 e 1 718 e

+ 50 ans 1 815 e 1 819 e

- 25 ans

de 25 à 29 ans

de 30 à 34 ans

de 35 à 49 ans

+ 50 ans

+1,1%

+1%

+1%

+0,2%

+1,1%


salaire moyen


3ème âge 1 698 e 1 675 e 1 810 e


HAD MAD SAD 1 734 e 1 674 e 1 878 e

handicap 1 771 e 1 738 e 1 804 e

Chiffre clé



salaire de

1 761 e salaire moyen secteur public


///////////// 17


Evolution du salaire aide-soignant depuis 5 ans

2010

1 632 e

1 717 e

2015


+5,2%


2010 2015 2010 2015 2010 2015

1 683 e 1 578 e 1 659 e1 717 e 1 664 e 1 788 e

+2% +5,5% +7,8%


3ème âge


HAD MAD SAD

handicap


1 623 e 1 709 e

1 625 e 1 700 e

1 655 e 1 719 e

1 693 e 1 773 e

2010 2015

+5,3%

+4,6%

+3,9%

+4,7%


Chiffre clé

public

+7,8% en 5 ans

CDD +38CDI +70


CDD +38CDI +78


CDD +52CDI +85

AUVERGNERHONE-ALPES

CDD +60CDI +87


CDD +75CDI +32


CDD +62CDI +49

NORMANDIE

CDD +29CDI +60

CENTRE

CDD +62CDI +110

BRETAGNE

PAYS DE LA LOIRE

CDD +63CDI +130

CORSE

CDD +101CDI +225

CDD +27CDI +59

BBOUOURRGOGGOGNENE

CDD +40CDI +80

ILE-DE-FRANCE


CDD +40CDI +57


CDD +27CDI +59


évolution annuelle du nombre des offres d’emplois en pourcentage des aides- soignants publiées sur le web par région entre 2014 et 2015 en CDD et CDI.

18 /////////////


le Big Data des aides-soignants


///////////// 19

agent de service hospitalier

Nature du travail• Réaliser des opérations de nettoyage et / ou de bio-nettoyage

dans les différents secteurs de l’établissement et vérifier, au moyen d’autocontrôles, la qualité des travaux effectués, en appliquant les instructions relatives au bio-nettoyage, afin de participer à la lutte contre les infections nosocomiales.

• Dans certains établissements, l’agent de service hospitalier prend également en charge des activités hôtelières (mise en température, distribution des repas, gestion du linge…).

Compétences • L’agent de service hospitalier a pour rôle de :• Adapter son comportement, sa pratique professionnelle à

des situations critiques, dans son domaine de compétence. • Calculer des doses relatives à des produits relatifs à son

domaine de compétence.• Désinfecter les matériels en appliquant les protocoles de

nettoyage et de décontamination.• Evaluer, choisir, utiliser les produits et / ou matériaux nécessaire

à la pratique de son métier.• Identifier, analyser, prioriser et synthétiser les informations

relevant de son domaine d’activité professionnel.• Organiser et optimiser le stockage physique des produits, des

matériels.• Transférer un savoir-faire, une pratique professionnelle.• Travailler en équipe / en réseau.• Utiliser une procédure, un code, un langage, un protocole,

une réglementation spécifique à son domaine.

Etudes (source ONISEP)Ce métier peut être exercé sans diplôme ou deux ans d’études :- Après la 3ème - CAP maintenance et hygiène des locaux

poursuite d’études 2 ans d’études (après le cap) ou 3 ans d’études (après la 3ème) :- Bac pro hygiène et environnementIl permet d’exercer rapidement des fonctions d’encadrement.

Chiffres clés (source CPNE)• Âge moyen : 42 ans • Nombre d’agents de service hospitalier :

70 000 dans la fonction publique hospitalière dont

- 37 000 qui travaillent en Ile-de-France

- 247 000 en France en 2000 (source www.personneldesante.fr)

- 97 % sont des femmes

Code Rome J1301

Terminologie agent de bio-nettoyage, agent de désinfection, agent d’entretien, agent hospitalier

définition (source pôle emploi)

Nord-Ouest 1 500 € +0,7%

Nord-Est 1 506 € +1,4%

Sud-Ouest 1 622 € +1,5%

Ile de France 1 473 € +0,5%

Sud-Est 1 532 € +0,1%


Bretagne

1 499 €

Ile de France

1 473 €

Nord Pas de Calais

1 573 €

Bourgogne

1 528 €

Rhône Alpes

1 536 €


1 484 €

Aquitaine

1 622 €

Midi-Pyrénées

1 502 €

HauteNormandie

1 515 €

Pays de la Loire

1 552 €


20 /////////////




2014 2015


privé 1 557 e 1 515 e

public 1 591 e 1 625 e

associatif

privé

public

+0,2%

+2,2%

-2,7%



2014 2015

3ème âge 1 527 e 1 540 e



3ème âge

act. hospitalière

handicap

+1,9%

+0,6%

+0,9%



2014 2015

de 0 à 49 salariés 1 514 e 1 500 e

de 50 à 199 salariés 1 531 e 1 550 e

+ de 200 salariés 1 610 e 1 610 e



+ de 200 salariés

+1,2%

0%

-1%

1 - les métiers du soin et de l’assistance / Agent de service hospitalier

Chiffre clé

salaire de

1 541 e+1,2%

en moyenne en France en 2015

///////////// 21



2014 2015

hommes 1 517 e 1 533 e

femmes 1 524 e 1 542 e

hommes

femmes+1,2%

+1%



2014 2015

- 25 ans 1 521 e 1 549 e

de 25 à 29 ans 1 527 e 1 549 e

de 30 à 34 ans 1 514 e 1 536 e

de 35 à 49 ans 1 522 e 1 533 e

+ 50 ans 1 533 e 1 540 e

- 25 ans

de 25 à 29 ans

de 30 à 34 ans

de 35 à 49 ans

+ 50 ans

+1,5%

+0,7%

+1,5%

+0,4%

+1,9%


salaires par «nouvelles» régions

salaire moyen


3ème âge 1 519 e 1 476 e 1 616 e


handicap 1 495 e - -




1 561 €

1 504 €

1 499 €

1 515 € 1 484 €

1 534 €1 617 €

1 528 €

1 473 € 1 476 €

22 /////////////

Evolution du salaire agent de service hospitalier depuis 5 ans

2010

1 418 e

1 541 e

2015


+8,7%


2010 2015 2010 2015 2010 2015

1 424 e 1 389 e 1 443 e1 501 e 1 515 e 1 625 e

+5,4% +9% +12,7%


3ème âge


handicap


1 410 e 1 540 e

1 432 e 1 575 e

1 432 e 1 502 e

2010 2015

+9,2%

+10%

+4,9%


Chiffre clé

public

+12,7% en 5 ans


CDD -21CDI +22


CDD -17CDI +12


CDD +26CDI +96

AUVERGNERHONE-ALPES

CDD +77CDI +39


CDD +17CDI -5


CDD -14CDI +65

NORMANDIE

CDD -32CDI +29

CENTRE

CDD +34CDI +49

BRETAGNE

PAYS DE LA LOIRE

CDD +23CDI -9

CDD +2CDI +74

BBOUOURRGOGGOGNENE

CDD +62CDI +30

ILE-DE-FRANCE


CDD -11CDI +75


CDD +2CDI +74


évolution annuelle du nombre des offres d’emplois en pourcentage des agents de service hospitalier publiées sur le web par région entre 2014 et 2015 en CDD et CDI.

///////////// 23


le Big Data des agents de service hospitalier


24 /////////////

aide médico-psychologique

Nature du travail• Auprès de publics divers : L’aide médico-psychologique

accompagne au quotidien des enfants, des adolescents et des adultes lourdement handicapés ou polyhandicapées. Il intervient également auprès de personnes âgées dépendantes.

• Apporter du bien-être : Se lever, faire sa toilette, prendre ses repas, se déplacer... autant de gestes difficiles pour une personne privée d’autonomie. L’aide médico-psychologique a un rôle de soutien, toujours attentif au bien-être de la personne. Par exemple, comprendre les besoins d’une personne incapable de les exprimer.

• Éveiller et distraire : Outre les soins quotidiens, l’aide médico- psychologique anime les activités de vie sociale et de loisirs de son patient. Il a un rôle d’éveil et de soutien de la com-munication, verbale ou non. Selon le handicap, il propose des activités culturelles, sportives ou créatives (dessin, mode-lage...). La conversation, les mots croisés, peuvent stimuler la mémoire d’une personne âgée. L’objectif est double : développer des capacités motrices et sortir une personne de son isolement.

Compétences • Attentif et patient : Ce métier exige de solides qualités

humaines. Les personnes dont il faut s’occuper demandent beaucoup d’attention. Certaines sont incapables de parler. Il faut savoir alors décoder leurs gestes ou leurs attitudes et mettre des mots sur leurs besoins. La qualité de l’accompa-gnement repose sur une relation d’écoute et de confiance. Cela suppose aussi une grande patience.

• Résistant et généreux : Au cours des soins quotidiens, l’aide médico-psychologique est amené à soutenir ou à porter ses patients. Il doit donc posséder une certaine résistance physique... doublée d’une certaine résistance nerveuse. La personne aidée peut également être psychologiquement perturbée, rendant la relation difficile à établir. En un mot, ce métier fait appel à la générosité.

Débouchés professionnelsLe diplôme d’état d’aide médico-psychologique forme des professionnels capables d’assister des personnes handicapées ou dépendantes de tous âges dans les gestes de leur vie quotidienne. L’AMP les aide à se lever, à se laver, à s’habiller, à se nourrir et les accompagne dans tous leurs déplacements. Pour les plus jeunes, il organise des activités d’éveil et de divertissement, d’expression orale et corporelle... Placé sous la responsabilité d’un travailleur du secteur social ou paramédical, il évolue au sein d’équipes pluridisciplinaires et intervient dans les établis-sements pour personnes âgées dépendantes, les hôpitaux, les instituts médico-éducatifs (IME), les instituts médico-pédago-giques (IMP)... Le diplôme d’état d’aide médico-psychologique est remplacé par le diplôme d’état d’accompagnant éducatif et social spécialité «accompagnement de la vie en structure collective».

Code Rome K 1301

Terminologie amp, aide médico-psychologique

définition (source pôle emploi)

Nord-Ouest 1 660 €

Sud-Ouest 1 753 €

Ile de France 1 664 €

Sud-Est 1 697 €

Bretagne

1 671 €

Centre

1 655 €

Ile de France

1 664 €

Rhône Alpes

1 719 €


1 709 €

Aquitaine

1 746 €

Pays de la Loire

1 640 €


///////////// 25

1 - les métiers du soin et de l’assistance / Aide médico-psychologique




2014 2015


privé 1 649 e 1 657 e

public - 1 729 e

associatif

privé

-2,1%

+0,5%



2014 2015

de 0 à 49 salariés 1 699 e 1 674 e

de 50 à 199 salariés 1 702 e 1 710 e

+ de 200 salariés - 1 806 e


de 50 à 199 salariés+0,5%

-1,5%



2014 2015

3ème âge 1 624 e 1 649 e



3ème âge

act. hospitalière

handicap

-1,5%

-3,4%

+1,5%

26 /////////////

1 - les métiers du soin et de l’assistance / Aide médico-psychologique



2014 2015

hommes 1 695 e 1 731 e

femmes 1 712 e 1 691 e

hommes

femmes

+2,1%

-1,2%


salaire moyen

2014 2015

- 25 ans - 1 631 e

de 25 à 29 ans - 1 649 e

de 30 à 34 ans - 1 690 e

de 35 à 49 ans - 1 705 e

+ 50 ans - 1 734 e

Chiffre clé


salaire de

1 698 e salaire moyen en 2015

en France


salaires par «nouvelles» régions

salaire moyen


3ème âge 1 649 e 1 617 e -

activité hospitalière 1 641 e - -

handicap 1 711 e - 1 606 e


1 671 €

1 709 €

1 726 €1 736 €

1 640 €1 655 €

1 664 €

recrutementet remplacementde cadres et médecins

Cadres• Cadre supérieur de santé• Cadre de bloc opératoire• Cadre de santé sage-femme• Responsable d’unité de soins• Infirmier coordinateur• Directeur d’établissement• Directeur médical• DSSI• DRH, DAF, RAF…

Médecins - chirurgiens • Généraliste• Médecin spécialiste : Cardiologue,

Pneumologue, MPR, Urgentiste, Gynéco-Obstétrique, Réa-Anes-thésiste, Pédiatre, Néphrologue, Psychiatre, du Travail, Conseil…

• Chirurgien toutes spécialités• Médecin Coordonnateur EHPAD,

HAD, Gériatre• Médecin DIM…

Gestion• Externalisationde la gestion

de vos équipes médicales

sourcing cdd - cdiinstallation libérale• Recherche et recrutement d’un

professionnel

remplacement et intérim• Remplacement ponctuel de vos

équipes médicales

approche directe• Prestation confidentielle pour

profils rares• Management de transition

Nos talents*

Notre offre

18 bureaux dédié[email protected]

*Les fonctions ou intitulés évoqués se déclinent au féminin comme au masculin.

cadres et médecins

La cinquième édition du Baromètre des salaires de la santé est réalisée à l’initiative de l’Appel MédicalDirection Générale - 19, rue Edmond Michelet - 33064 Bordeaux.Données statistiques fournies par le Pôle Etudes Marketing et Veille du Groupe Randstad France - Catherine Martel et Yann WithDonnées Big Data fournies par la DSI-DOSI du Groupe Randstad France - Olivier Moragliaconception et rédaction : Aurélie Plantier et Stéphane Volleau pour Service Marketing Appel Médicalinterview des experts : Anne Bleuzenmise en page et impression : Claire Georges et Imprimerie Castetrelations avec la presse : Sébastien Buffet 01 41 62 22 10remerciements : Arlette Schuhler, Bernadette Fabregas, Brigitte Ludwig, Sébastien Colson, Laurent Lefort pour leurs avis et analyses.

Les fonctions ou intitulés évoqués dans ce baromètre se déclinent au féminin comme au masculin.Imprimé en mars 2016 à 5 000 exTous droits réservés - Document non contractuel

Direction Générale19, rue Edmond Michelet - 33064 [email protected]

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