Modules d'animation sur l'éco-consommation

« L'éco-consommation, c'est passer à l'action »

Vous trouverez pour chaque module : • La liste du matériel • Les clés de lecture / les messages à faire passer • Informations techniques complémentaires • Idées d'animation autour du module • Guides et outils pour aller plus loin

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Cahier de l'animateur

Notice de montage

Pour chaque module il y a :• 1 pied pliable

• 1 tablette (avec 2 vis, 2 rondelles et 2 vis papillon)

• 1 affiche rigide

• 2 baguettes flexibles (chacune associée à 1 rondelle et 1 vis papillon)

• des objets divers

Pour chaque présentoir, le montage se fait de la façon suivante :

1) Ouvrir le pied pliable à la largeur de la tablette et serrer le système de blocagedu pied

2) Placer la tablette de façon à avoir les trous du pied face à ceux de la tablette

3) Placer l’affiche perpendiculaire à la tablette et les accrocher ensemble avec les2 vis, rondelles et vis papillon

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Af�che rigide

Baguettes flexibles

Objet

Tablette

Pied

Description des termes utilisés

4) Placer les deux baguettes : une extrémité dansles trous de la tablette…

… l’autre dans le haut de l’affiche et fixer avecles vis papillon à l’arrière de l’affiche

5) Placer les objets correspondant à chaque thème sur les tablettes : certains objets sontsimplement déposés (mappemonde, fruits, vitrine, support à ampoules…) ou accrochés(paniers acier), d’autres sont visés à la tablette (boîtes aux lettres, boîtes en bois)

Pour les kakémonos, le montage se fait de la manière suivante :

- Sortir le trépied et l’affiche de la housse de protection

- Encocher les 3 pieds dans les trous prévus à cet effet

- Agrandir l’ossature avec les molettes de blocage

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

- Placer la partie métallique du haut de l’ossaturedans l’encoche de la barre rigide du haut de l’affiche

- Faire de même avec la partie métallique inférieure et la barre rigide du bas de l’affiche

- - Moduler la hauteur de l’ossature avec les molettes afin que l’affiche soit tendue

Le rangement du matériel

Le rangement de la plupart du matériel se fait dans les housses de protection pour leskakémonos et dans les deux caisses disponibles, sauf pour les baguettes flexibles(attachées entre-elles), les plateaux, les affiches et les pieds (rassemblés entre-eux).

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Kakémono d'ouverture de l'exposition

Description

L'éco-consommation ? C'est passer à l'action. Comment consommer:

• Des produits durables

• Economes en énergie

• Produisant peu de déchets

Les clés de lecture / messages à faire

passer

Les deux kakémonos permettent de retenir des messages

simples et percutants:

• On peut agir en continuant de se faire plaisir

• Chaque geste compte

• Il existe de nombreuses possibilités

• Le principal est que chacun agisse

Idées d'animations autour du kakémonos

Ici il faut en profiter pour présenter la structure qui anime : qui est-elle ? Quelle est samission ? Pourquoi fait-elle cette exposition ? Etc.

En introduction, préciser que l'animation va permettre de se poser la question de nosmodes de consommation et voir leurs conséquences sur notre environnement proche etlointain.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 1 : Pour choisir un produit,intéressons nous à sa vie

Matériel :

• 3 paniers • 2 présentoirs en acier• 3 quiches lorraines • 3 haricots• 3 jus d'orange • 3 savons • 2 sucres • 3 détergents• 3 viandes • 3 eaux minérales

Description

Ce module a pour objectif de faire connaître la notion de « cycle de vie », c'est-à-dire desdifférents impacts du produit depuis sa production (extraction des matière premières)jusqu'à son élimination, en passant par sa transformation, les emballages, les transportssur les lieux de distribution, le stockage, son tri et sa destruction ou son compostage pourun produit alimentaire. Le jeu consiste à composer son panier « habituel » et un panier« plus responsable » en fonction de l'analyse du cycle de vie (ACV) du produitconsommé. Les données en consommation énergétique (kg équivalent pétrole), émissions de gaz àeffet de serre (kg équivalent CO2) et masse de déchets produits (en kg) sont indiquées audos de chaque pancarte.

Les clés de lecture / messages à faire passer

• Critères de choix : un même produit peut avoir plus ou moins d'impact en fonction desa provenance, de sa méthode de production, de sa transformation, de sa méthode deconservation, de son emballage, etc. Il est donc important de prendre en compte tous cescritères lors du choix d'un produit.

• Analyse du cycle de la vie : elle comptabilise tous les impacts du produit depuis sacréation jusqu'à la fin de vie. Cela permet de comparer deux produits dans leur globalitéet non sur un seul critère.

• Viande : la production de viande est très émettrice de gaz à effet de serre. Pourproduire 1kg de bœuf, il faut 7à 10kg de céréales. Manger moins de viande contribuedonc fortement à réduire ces émissions de gaz à effet de serre. Plus d'un tiers descéréales dans le monde sont utilisés pour la nourriture animale, un chiffre qui devraitatteindre 50 % d'ici 2050.

Informations techniques complémentaires

Expérimentation de l’affichage environnemental :http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Experimentation-de-l-affichage,4303-.html

Depuis le 1er

juillet 2011, date du coup d’envoi de l’expérimentation nationale, lesentreprises testent l’affichage environnemental auprès de leurs clients. Des centainesde produits, commercialisés en rayon ou sur internet, sont accompagnés d’une étiquettedétaillant leurs impacts écologiques sur le climat, l’eau, l’air ou bien encore labiodiversité.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

L’affichage environnemental poursuit deux objectifs :• Permettre aux consommateurs d’intégrer le critère environnemental dans leurs choixd’achat et les sensibiliser au fait que tout produit, qu’il soit manufacturé ou agricole,exerce une pression sur l’environnement ;• Donner l’opportunité aux entreprises de valoriser l’amélioration des caractéristiquesenvironnementales de leurs produits. L’affichage environnemental devient un véritablefacteur de compétitivité.

Fiches techniques éco-consommation :• Eau en bouteille/Eau du robinet : laquelle choisir ?• Savon/gel douche : qui est le plus « clean » ?

Page internet de l’ADEME sur l’ACV (avec 2 documents "Introduction à l’ACV" et "Bilanenvironnemental des filières de recyclage") : http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=13201

Idées d'animations autour du module

• Mise en situationConstituer son panier habituel d’après les images du recto, puis voir s’il est possible deréduire l’impact de ses achats avec des alternatives à partir des données chiffrées duverso des pancartes.

Essayer de tirer des conclusions généralisables : Produits frais plutôt qu’en conserve ou surgelés Production locale plutôt que lointaineFormat familial plutôt que portions individuellesCultures ou élevage peu énergivores (ex: poulet/bœuf, canne/betterave) Plutôt desproduits concentrés (savon, lessive)

Proposer d’autres alternatives :• Haricots : frais (AMAP, cueillette à la ferme, ou issus de son propre jardin)• Savon : savon d’Alep (pas d’huile de palme, colorant, conservateur et appellationd’origine) ou savon fait-maison• Quiche : à cuisiner maison, éventuellement avec des restes alimentaires pour limiter legaspillage !• Eau : vérifier les seuils de potabilité en mairie de l’eau du robinet, mais en Rhône-Alpes, globalement de très bonne qualité. Achat de carafes filtrantes bon marché.• Jus de fruits : à base de fruits locaux (raisin, pomme plutôt que mangue par exemple)bouteille plastique moins énergivore que verre ou tétra-pack (quid de l’aspect santé etrecyclage ?)• Sucre : issus de la canne plutôt que la betterave, complet ou semi-complet (nonraffiné), rapadura ou sucres "alternatifs" type stevia• Lessive : éco-labellisée, à base végétale, concentrée ou fait-maison à partir de savonde Marseille ou de cristaux soude• Viande : poulet plutôt que bœuf ou agneau, et éventuellement moins de vianderemplacée par des protéines végétales (légumineuses).

Finalement, on peut faire des activités avec 1, 2 ou 3 paniers : 1 panier : faites votre panier idéal=2 paniers : comparer 2 alternatives (panier moins énergivore)3 paniers : gradation dans les paniers du moins énergivore au plus. En fonction du tempsdisponible utiliser plutôt 1 ou 3 paniers.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

• Classer les familles produits du plus responsable au plus impactantCf Annexe 1 : Fiche sur le cycle de vie

ProduitsEmissions de gaz à

effet de serreDéchets d'emballage Prix

Haricots verts

Haricots frais 0,5kg CO2 0g 2€

Haricots en conserve 0,8kg CO2 30g 1,8€

Haricots surgelés 1,1kg CO2 5g 2,1€

Savon

Pain de Savon - 2g 1,55€

Gel douche éco-labellisé format familial

- 28g 3,05€

Gel douche classique - 32g 3,9€

Quiche

Quiche maison 1,1kg CO2 - -

Quiche fraîche 1,1kg CO2 35g 2,05€

Quiche surgelées 1,4kg CO2 5g 1,88€

Eau

Eau du robinet 0,6kg CO2 - 0,003€

Eau du robinet �ltrée 3kg CO2 - 0,003€

Eau en bouteille 425kg CO2 20g 0,32€

Jus de fruit

Jus de pomme à base de concentré 0,4kg CO2 30g 1,04€

Jus d'orange à base de concentré 1,4kg CO2 45g 2,3€

Jus d'orange 100 % pur jus 1,7kg CO2 30g 2,68€

Sucre

Sucre de canne bio du Paraguay 3,4kg CO2 28g 2,23€

Sucre de canne conven'onnel de Colombie

4,2kg CO2 28g 1,72€

Détergent

Détergent linge liquide concentré 6,2kg CO2 70g 6,45€

Détergent linge en poudre 7,5kg CO2 40g 8,1€

Détergent linge en table*e 8,3kg CO2 35g 7,2€

Poulet

Poulet frais de France 1kg CO2 5g 2,35€

Steak haché de bœuf français 3kg CO2 5g 2,95€

Gigot d'agneau frais d'Australie 7kg CO2 5g 7,68€

Synthèse des informations du module :Faire remarquer que les choix sont parfois difficiles à faire dans nos actes d’achatquotidiens. Selon les usages, il n’y a pas de mauvais ou bon choix. Nous sommes là pournous poser des questions sur nos modes de consommation et le faire en conscience.

Guides et outils pour aller plus loin

• Un exemple d’ACV sur le téléphone portable : http://www.ademe.fr/internet/telephone-portable/site-web/portable.pdf • L’ACV d’une baguette de pain : http://www.cma-isere.fr/virtuel/fck_upload_fichier/File/artisans/Alimentaire/Depliant_Bilan_Carbone_2010_BD.pdf•Rapport "Pour une consommation durable" :http://www.mescoursespourlaplanete.com/pour_une_consommation_durable.html• Rapport "Les chiffres de la consommation responsable" (Editions 2007, 2008, 2009,2010 et 2012) : http://www.mescoursespourlaplanete.com/rapportChiffres.php• Espace éco-citoyen "Mes achats" / ADEME : http://ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats• Guide ADEME "Consommer mieux" : http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ademe_consommer_mieux.pdf• ACV Terre vivante sur les livres : http://www.terrevivante.org/1034-acv.htm

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 2 : D'où viennent nos fruits etlégumes ?

Matériel

• 1 saladier mapmonde • 4 pommes • 2 melons• 2 tomates• 2 asperges • 2 concombres • 4 bananes • 2 fraises • 1 ananas(Tous les fruits et légumes ontune étiquette)

Description

Le module explique l’impact en termes de consommation énergétique (exprimée en kgéquivalent pétrole) et d’émissions de gaz à effet de serre (kg équivalent CO2) du cycle devie des fruits et légumes que nous achetons. Son impact est calculé via sa provenance,son mode de transport et à sa production (sous serre chauffée par exemple).Chaque produit est présent 2 fois avec des données différentes indiquées sur l'étiquette.L’idée est d’utiliser au maximum les étiquettes pour faire des choix d’achats éco-responsables ou pour sensibiliser aux achats éco-responsables.

Les clés de lecture / les messages à faire passer

• Provenance : faire attention à la provenance d’un fruit ou d’un légume et privilégier uneorigine nationale ou encore mieux locale, permet d’éviter des transports énergivores etémetteurs de CO2 et favorise dans le même temps l’économie locale. A noter qu'unproduit est considéré comme local lorsqu'il provient de 60 à 100km maximum du lieu deconsommation (source : Programme de Recherche et sur le Développement Régional) .Préférons les produits locaux !

• Saison : un fruit ou légume acheté localement mais en dehors de sa période deproduction, revient à acheter "sous serre chauffée", un mode de production énergivore etémetteur de CO2. Pour exemple, une tomate cultivée en serre chauffée consomme 10fois plus d'énergie qu'une tomate cultivée à ciel ouvert.Préférons les fruits et légumes de saison ! De plus, au-delà de la réduction des émissionsde gaz à effet de serre, consommer de saison permet de retrouver des fruits et légumesqui ont du goût.

• Mode de transport : modérer sa consommation de fruits et légumes "exotiques"permet de limiter les transports dont le transport aérien très carboné. Privilégier letransport par bateau qui est beaucoup moins carboné que par avion. Par exemple, unananas ramené par avion va émettre 5000kg de CO2 contre 5kg de CO2 par bateau.

Cf Annexe 2: Fiche sur les fruits et légumes

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

A droite, panier idéal. A gauche, panier énergivore

Informations techniques complémentaires

• En application des dispositions du décret n° 2010-109 du 29 janvier 2010, la mentionrelative à l'origine des fruits et des légumes frais est désormais obligatoire. Cette mentiondoit plus précisément être apposée dans toute annonce de prix portant sur des fruits etlégumes frais au stade de la vente au détail. Elle doit y être inscrite de façon visible etlisible, en caractères d'une taille égaleà celle de l'indication du prix :http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021763915&dateText e=&categorieLien=id

• Fiches techniques (mescoursespourlaplanete.com) : http://www.mescoursespourlaplanete.com/Produits/Fruits_et_laegumes

62/Tomate_10.htmlhttp://www.mescoursespourlaplanete.com/Produits/Fruits_et_laegumes

62/Fraises_44.htmlhttp://www.mescoursespourlaplanete.com/Produits/Fruits_et_laegumes

62/Banane_95.html

• Guide du RACF « Des gaz à effet de serre dans mon assiette » :http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ges_assiette.pdf

Idées d'animations autour du module

• Question – réponse => tous publics – 15 min

Avez-vous déjà regardé d’où viennent les fruits et légumes que vous achetez ? Pouvez-vous donner des exemples ?- L’affichage est obligatoire, si sur le marché, la provenance n’est pas indiquée, il esttoujours possible de demander au vendeur.

Parmi les exemples de fruits et légumes cités, lesquels sont cultivables en France ?- Notre climat nous permet de cultiver un grand nombre de fruits et légumes, pourtant,nous trouvons souvent sur les étals ces mêmes fruits et légumes mais qui proviennentd’un autre pays.- Il y a cependant des fruits et légumes "exotiques" qui ne peuvent pas pousser sur notresol car notre climat n’est pas adapté.

Quelle sera donc la différence entre un fruit/légume cultivé en France et un autre ?- Le produit cultivé en dehors de la France fait beaucoup plus de trajet pour arriver aumagasin que celui cultivé en France. Qui dit transport, dit émission de CO2 : son impactsur l’environnement est donc plus important.

Vous est-il arrivé de voir sur les étals des fraises ou des tomates en hiver ? Comment celaest-il possible ?- Le fruit/légume est cultivé dans un pays où le climat le permet.- Le fruit/légume est cultivé sous serre chauffée : en effet, pour pousser une plante à besoinde chaleur (soleil), de terre et d’eau ; mais lorsque le soleil n’est pas suffisant pour que cesfruits et légumes poussent, on les met sous une serre que l’on chauffe. Le chauffage de laserre se fait grâce au gaz, au pétrole ou à l’électricité : ce type de culture est trèsconsommateur en énergie et émet beaucoup de CO2 : c’est également une source depollution.

• Observation – conclusion => tous publics – 15 minDemander aux participants de trouver 3 critères pour l’achat de fruits et légumes grâce àla lecture et à la comparaison des étiquettes :La provenance, le respect de la saisonnalité (= culture à ciel ouvert) et le mode detransport.

• Quiz => tous publics – 15 minSur les fruits et légumes de saison avec ceux du module ou avec la sélection d’images (cf.doc ppt).

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

• Mise en situation => public ado/adultes – 15 minImaginer la composition d’un menu avec des aliments locaux et de saison pour chacunedes 4 saisons (cf. sites ci-dessous).[Ou « Aidez moi à choisir des fruits et légumes pour mes invités de ce soir… ils sont trèssensible à l’environnement… lesquels choisir ?]

• Melon français (de saison) : faire attention à la provenance d’un fruit ou d’un légumeet privilégier une origine nationale ou encore mieux locale, permet d’éviter des transportsénergivores et émetteurs de CO2 et favorise dans le même temps l’économie locale.• Salade de tomates françaises et de saison• Concombres de saison (et locaux, donc à ciel ouvert) : un fruit ou légume achetélocalement mais en dehors de sa période de production (hors saison), revient à acheter"sous serre chauffée", qui consomme 10 fois plus (voir tableau)• En dessert, des pommes françaises plutôt que de l’ananas ou alors transporté parbateau : modérer sa consommation de fruits et légumes "exotiques" permet de limiter lestransports dont le transport aérien très carboné. Privilégier le transport par bateau qui estbeaucoup moins carboné que par avion.• Pas de fraises : sur cet étal, aucune n’est locale et donc pas de saison• Asperge de Hongrie plutôt que du Pérou, ou mieux, attendre que ce soit la saison enFrance pour en acheter des locales !

• Action => tous publics – 10 min> Distribution de calendriers de saisonnalité- Comment lire un calendrier des fruits et légumes de saison ?Entrée par mois : quels fruits et légumes puis-je manger ce mois-ci ? Entrée par aliment : Quand puis-je manger ce fruit ou ce légume ?Autres informations : les produits de garde = qui peuvent être conservés plusieurs moisaprès récolte.

NB : vérifier qu’il s’agit bien d’un calendrier correspondant à votre région.

Guides et outils pour aller plus loin

• Blog d’échange sur le locavorisme : http://locavorespirit.wordpress.com/

• Livre locavorisme : "Le guide du locavore, pour mieux consommer local" de Anne-SophieNovel : http://www.mollat.com/livres/detail-9782212545906.html

• Autres calendriers des fruits et légumes de saison : http://blog.nagadoudi.info/share/faire-ses-courses-avec-les-saisons.jpg

• Site permettant de visualiser sur une carte du monde l’ensemble des pays concernés parla production d’un bien. Cela permet aux consommateurs de suivre les chaînesd’approvisionnement et de visualiser concrètement l’empreinte environnementale desproduits : http://sourcemap.com/

• Livre de recettes de saison : « La cuisine saine des quatre saisons » de Terre Vivantehttp://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/53/alimentation/conseils-d-expert/458-la- cuisine-saine-des-quatre-saisons.htm

• Site de recettes de saison :http://www.de-la-fourchette-aux-papilles-estomaquees.fr/categorie-10602930.html

• Faire son potager :Fiche IERA potager : "Faire un jardin sans jardin"Livres et magazine "Terre vivante" : http://boutique.terrevivante.org/librairie/collection/37/458-jardin-bio.htm

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 3 :Les labels s'en mêlent

Matériel

• 1 vitrine • 1 boîte en bois• 12 labels aimantés (dont 17 de réserve)

Description

Le module soutient une petite vitrine présentantdifférents types d’objets de consommationcourante. Pour jouer, il faut installer les labelsdevant les produits sur lesquels ils peuvents’appliquer. Ce jeu permet d’apprendre àreconnaître ces différents labels pour mieux lesprivilégier au quotidien.

Les clés de lecture / messages à faire passer• Gage de qualité : les labels sont un gage de qualité pour le consommateur. Il fautnéanmoins savoir faire la différence entre tous ces labels, car tous n’apportent pas lamême garantie.

• Labels thématiques : certains labels sont spécifiques pour un type d’achat : parexemple, le label AB (Agriculture Biologique) s’applique uniquement sur l’alimentaire, FSCuniquement sur le bois et objets en bois… D'autres au contraire peuvent s'appliquer surplusieurs types d'achat comme le label Demeter que l'on retrouve dans l'alimentation, lacosmétique et le textile.

• Faux-labels : certains logo ressemblent à des labels mais ne sont rien d’autre que despictogrammes placés sur un produit sans aucune certification ni cahier des charges.C'est par exemple le cas de :

- L'anneau de Moebius qui signifie simplement que c'est un produit constitué de matièresrecyclables ;

- Le Point Vert qui indique l'adhésion à un système de contribution financière pour lerecyclage des déchets. Il ne signale pas que l'emballage qui le mentionne est recyclableou issu de matières recyclées.

Informations techniques complémentaires

Mini guide des labels : http://www.mescoursespourlaplanete.com/labels- miniGuide.php

Sur i-phone : http://itunes.apple.com/fr/app/guide-des-labels-la-

consommation/id530633366?mt=8

Sites Internet étayés : http://www.consoglobe.com/guide/labels/ http://www.eco-

sapiens.com/infos-les-labels.php

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Idées d'animations autour du module

• Jeu => tous publics – 20min

Aimanter les magnets des labels sur les types d’achats correspondants (un même label

peut aller pour plusieurs objets) => cf. tableau page suivante pour les réponses.Cf Annexe 3 : Fiche sur les labels

• Quiz => tous publics – 30 min

Quiz sur les faux labels et les indispensables => cf. quiz ci-joint (sous format ppt)

- Quelles garanties apportent les labels ? => cf. sites internet ci-dessus

• Montrer des exemples => tous publics

Présenter des échantillons de produits labellisés pour se familiariser avec les labels et

permettre aux participants de répondre au jeu du panneau d’expo.

Guides et outils pour aller plus loin

• Rapport "Pour une consommation durable" :

http://www.mescoursespourlaplanete.com/pour_une_consommation_durable. html

• Rapport "Les chi:res de la consommation responsable" (Editions 2007, 2008, 2009,

2010 et 2012) : http://www.mescoursespourlaplanete.com/rapportChi:res.php

• Espace éco-citoyen "Mes achats" / ADEME : http://ecocitoyens.ademe.fr/mes- achats

• Guide ADEME "Consommer mieux" :

http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/Bles/guide_ademe_consommer_mieux.pdf

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

• Réponses au jeu : aimanter les magnets sur les types d'achats correspondants.

Module 4 :Ma boîte aux lettres n'est pasune poubelle

Matériel

• 2 boîte aux lettres (dont une remplie depublicité)• 1 boîte en bois • Stop-pub

Description

Le module expose le problème des déchets lié àla réception de publicités dans nos boîtes auxlettres.Ce présentoir supporte 2 boîtes aux lettres,l’une remplie de publicités, l’autre présentant unstop-pub. Une autre petite boîte met à dispositiondes "stop-pub".

Les clés de lecture / messages à faire passer

• Déchets : les prospectus représentent près de 35 kg de déchets par foyer et par an enFrance ! Cela représente environ 20 annuaires téléphoniques (pages jaunes/blanches) !!

• Eau/énergie/co2 : Le cycle de vie des publicités a un impact sur l'environnement. A safabrication, un prospectus consomme beaucoup de matières premières naturelles (20 à 40kg de bois, 200 à 600 litres d’eau, 120 à 240 kWh d’électricité pour les 35 kg deprospectus). Il doive ensuite être emballé et distribué ce qui entraîne de la pollution via desémissions de CO2 liés à l'acheminement de ces papiers.

• Coût : c’est au final le particulier qui paye : les coûts sont facturés indirectement auxconsommateurs lors de leurs achats, et le coût de retraitement de ces déchets est répartisur l’ensemble de la population par le biais des collectivités.

• Incitation commerciale : en plus de constituer des déchets, ces prospectus nouspoussent à la consommation : cela nous incite à acheter des choses dont nous n’avonspas forcément besoin.

• STOP-PUB : pour éviter de recevoir des publicités, il suffit de coller un stop-pub sur saboîte aux lettres : ce petit geste permet d’éviter ces 35 kg de déchets et tous les impactsassociés.

Cf Annexe 4 : Fiche sur les prospectus dans nos boîtes aux lettres

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Idées d'animations autour du module

• Questions-Réponses Quelle est la différence entre ces deux boîtes aux lettres ?- Beaucoup de publicités qui débordent à gauche, alors qu’à droite l’autocollant stop-pubpermet de ne pas avoir de publicités, par contre, il y a quand même les journaux descollectivités.

Pour quelles raisons met-on un stop-pub sur sa boîte aux lettres ?- Parce qu’on ne les lit pas, on n’est pas intéressés- Parce que ça fait beaucoup de déchets, ça remplie la poubelle trop vite : les publicitésreprésentent 6% de nos déchets)- Parce que ça utilise beaucoup de matières premières et ça nuit à l’environnement- Pour éviter le GASPILLAGE

Avec quoi fabrique-t-on les prospectus ?- Des arbres (environ 1 arbre pour 2 familles par an, 15 arbres pour une classe, 120arbres pour une petite école de 8 classes)- De l’eau (200 à 600L d’eau par an, soit entre 2 et 4 baignoires remplies)- De l’électricité (120 à 240kWh par famille par an soit la consommation d’électricité d’unemaison mal isolée en un an)- Du chlore, de l’encre avec des métaux lourds, des adjuvants, des colorants : doncd’immenses quantités de produits chimiques.

Comment les publicités arrivent-elles dans nos boîtes aux lettres ?- Elles sont transportées par camion et distribuées à l’aide d’un véhicule qui consommentdu carburant (essence, gazole…), ce qui provoque de la pollution atmosphérique, rejettedu CO2 et participe donc au changement climatique, provoque des maladies (asthme,difficultés respiratoires, allergies…)

Avez-vous un stop-pub sur votre boîte aux lettres ?- 5% des foyers ont apposé un stop-pub sur leur boîte aux lettres, ce qui représente 40000 tonnes de papier économisées chaque année, soit 4 fois la Tour Eiffel. De plus, celareprésente 400 000 arbres qui ne sont pas abattus.

Si on souhaite recevoir la publicité, où faut-il la jeter une fois que l’on n’en a plusbesoin ?- Dans la poubelle jaune de tri, pour que le papier soit recycler et retransformé en papierneuf : 1 tonne de papier recyclé permet de produire 800 kg de papier recyclé et depréserver les forêts.- Le coût du retraitement de ces déchets est de 110 millions d’euros par an.- Ou encore, on peut choisir de consulter les offres publicitaires par Internet : vouschoisirez ce qui vous intéresse et ce dont vous avez besoin.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

• Travail de réflexion => public ado/adultes – 20 min

Reconstituer avec le groupe le cycle du papier pour avoir une vision complète desimpacts : utilisation de matières premières (bois ou papier recyclé), d’énergie (pourl’exploitation des forêts, la fabrication et le transport), d’eau, avec les émissions de CO2 etpolluants à chaque étape :

Source : http://www.enviedecrire.com/quel-est-limpact-environnemental-du-livre/

• Représentation visuelle => tous publics – 10 minQue représente 35 kg de prospectus en nombre d’annuaires téléphonique ? Empiler lesbottins jusqu’à 20 pour faire prendre conscience du volume et du poids.

• Mise en situation => public Ado/adultes – 10 minFaire feuilleter un catalogue aux participants et leur demander de voir si quelque choseleur fait envie. L’auraient-ils acheté sans feuilleter le magazine ?

• Action => tous publics – 5 à 15 minProcéder à une distribution de stop-pub. Si le stock n’est pas suffisant, indiquer l’adresseInternet qui permet de télécharger l’image, pour procéder à une impression chez soi(http://www.developpement-durable.gouv.fr/Stop-pub-moins-de-prospectus- dans.html ) ;ou encore présenter des exemples de STOP-PUB fabriqués maison, ou proposer unatelier créa STOP-PUB avec des feuilles, des feutres et du film couvre- livre pour lesrendre imperméables.

Guides et outils pour aller plus loin

• Argumentaire détaillé contre la publicité non adressée : http://antipub.org/archives/actions/devers_10dec05/Argumentaire%2010%20d %E9cembre%2005.pdf

• Pour ne plus recevoir les annuaires papiers "pages jaunes/pages blanches" : http://www.recevoirmesannuaires.pagesjaunes.fr/

• Pour ne plus recevoir les courriers publicitaires adressés : http://www.amisdelaterre.org/Pour-stopper-les-courriers.html

• ACV Terre vivante sur les livres : http://www.terrevivante.org/1034-acv.htm

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 5 :L'efficacité d'une lampe ne semesure plus en Watt

Matériel :

• Support « ampoules-wattmètres » avec 1 lampeà incandescence, 1 lampe basse-consommationet une led• 3 wattmètres à brancher

Description

Le module compare l’efficacité des lampes àincandescence par rapport aux lampes plusperformantes du type LBC (Lampes BasseConsommation) et LED, afin de faire prendreconscience des économies à réaliser.Le wattmètre indique la consommationénergétique de chaque lampe en temps réel. Lemessage porte également sur la quantité d’énergie perdue en chaleur : en mettant lamain sur la paroi transparente, le public constate que LED et LBC chauffent peu.

Les clés de lecture / messages à faire passer

• Pertes en chaleur : une ampoule à incandescence perd 95 % de son énergie enchaleur. Il suffit de mettre la main au dessus pour s’en rendre compte !

• Consommation d’électricité : les lampes basse consommation et LED sont plusperformantes : en regardant les wattmètres on se rend bien compte des différences deconsommation entre ampoule à incandescence et lampes performantes.Si chaque foyer français changeait une ampoule à incandescence de 100 W par unelampe fluo-compacte de 20 W, on économiserait près de 1 400 MW soit l’équivalent d’unréacteur nucléaireAttention, on choisira l'éclairage en fonction des différentes pièces de la maison. Parexemple pour un garage on choisira plutôt un tube fluocompact alors qu'on mettra desLED ou des lampes basses consommation dans les chambres ou le salon. Cf Annexe 5 : Fiche sur les lampes

• Durée de vie : la durée de vie est également un critère de choix : 2000 h pourl’ampoule à incandescence (soit environ 3 mois si on laissait l’ampoule allumée 24h/24),8000 h pour la lampe basse consommation (soit environ 11 mois si on laissait l’ampouleallumée 24h/24) et jusqu’à 50 000 h pour la LED (soit environ 5 ans si on laissaitl’ampoule allumée 24h/24).

• Recyclage : les lampes performantes (LBC, Tubes fluo compacts et LED) se recyclent :en fin de vie, il est nécessaire de les apporter en déchetterie ou de les rapporter enmagasin (en tant que revendeurs ils sont obligés de les accepter).

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Informations techniques complémentaires

"A quoi sert une lampe : à chauffer ou à éclairer ? Choisissez la plus adaptée à votreusage"Une lampe sert bien sûr à s’éclairer ! Une ampoule à incandescence perd 95 % de sonénergie en chaleur, 20 à 25 % seulement pour une lampe basse consommation.On comprend rapidement l’intérêt de ces lampes basse consommation.

Adapter le type de lampe en fonction des usages : ci-dessous, un exemple d’utilisationdes différents types d’éclairages performants.

Sites internet:-Fiche ASDER "L’éclairage pour les particuliers" : http://www.asder.asso.fr/images/pdf/plaquettes/eclairage_asder_2012.pdf - Guide ADEME "L’éclairage performant" http://www.ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ademe_choisir_eclai rage.pdf

Idées d'animations autour du module

• Observation => tous publics – 5 min Reconnaître les 3 types de lampes du

présentoir.De gauche à droite : Incandescence/Lampe basse consommation/ampoule à LED

• Nomenclature => public ado/adulte – 5 à 15 min

Les noms des lampes : lampes basse consommation (LBC), lampes fluo- compactes(LFC), fluo, néons, ampoules à LED, spot à LED, LED, Diodes Electroluminescentes,Ampoules à incandescence, Halogènes, Halogènes haute performance...[Du coup, quel est l’animation autour de ça ? un quiz en direct avec des images ?=> travail complémentaire possible]

• Observation => public ado/adulte – 10 à 20 min

Présentation et utilisation des Wattmètres = énergimètres = économètres(http://www.energie-environnement.ch/fichiers/info_pdf/wattmetre.pdf) : c’est uninstrument de mesure permettant d’obtenir la puissance électrique instantanée (en Watt)nécessaire au fonctionnement d’un appareil ou sa consommation électrique (en kWh).Ici, ils permettent d’avoir ces données pour différents types d’éclairage :Une ampoule àincandescence,- Une lampe basse consommation et- Une ampoule à LED.

Que l’on regarde la puissance ou la consommation électrique, on voit la grandedifférence qu’il existe entre les ampoules classiques et les plus performantes.

NB : attention néanmoins dans les comparaisons chiffrées, car ici, les 3 lampes n’ont pasexactement les mêmes flux lumineux (Lumen).

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

LES ACCORDS DU GRENELLE ENVIRONNEMENT ONT ABOUTI À UN RETRAIT PROGRESSIF DES

AMPOULES LES PLUS ÉNERGIVORES.

Calendrier de retrait de la vente des ampoules à incandescence :

30/06/2009 : retrait des ampoules à incandescence 100 W

31/12/2009 : retrait des ampoules à incandescence 75 W

30/06/2010 : retrait des ampoules à incandescence 60 W

31/08/2011 : retrait des ampoules à incandescence 40 W

31/12/2012 : retrait des ampoules à incandescence 25 W.

On peut également élargir l’expérience en prenant 2 séries de lampes pour faire unedémonstration comparative avec incandescence, LBC et led pour la chaleur dégagée, laconsommation et la technicité. Puis on change pour mettre la même ampoule mais avecdes kelvins différents pour montrer le type de luminosité plus ou moins chaude.

• Observation sensorielle – conclusion => tous publics – 5 min Test de la chaleur

émise : proposer aux participants de passer la main au dessus des 3 lampes et dedire laquelle émet le plus de chaleur. C’est

évidemment l’ampoule à incandescence (qui transforme 95 % de l’électricité en chaleur).Les différences se feront plus ressentir si les lampes sont allumées depuis plusieursminutes.

• Vrai-Faux => public ado/adulte – 20 à 30 min

Les vrai/faux sur les lampes basse consommation ou les LED (cf. Avis de l’ADEME)

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

EXEMPLE VRAI / FAUX LBC

> Une lumière jaunâtre ?Comme pour les lampes incandescentes, il existe des couleurs très froides ou très chaudes,

très bleu ou très jaune. Il suffit de regarder la température de couleur exprimée en K

(Kelvin), et prendre environ 2700 K pour avoir la même couleur qu’une ampoule à

incandescence traditionnelle.

> Longue à l’allumage ?C’était vrai pour les premières lampes mises sur le marché. Aujourd’hui et à condition de

bien les choisir, elles s’éclairent quasiment instantanément.

> Émettrices de radiations ?Comme tout appareil électronique.

L’ADEME a fait réaliser par le CSTB une campagne de mesures de l’exposition

humaines aux champs électromagnétiques des lampes fluocompactes.

Ces mesures ont été effectuées sur 300 lampes disponibles dans le commerce, à partir d’un

protocole élaboré par l’AFSSET et accepté par le syndicat de l’éclairage, l’association

française de l’éclairage et le CRIIREM5.

Elle a permis de conclure qu’en usage courant (à partir d’une distance de 30 cm), pour tous

les modèles évalués, le champ électromagnétique émis par une LFC est inférieur à la valeur

limite d’exposition fixée par l’ICNIRP et reprise par le Conseil de l’Union Européenne.

La méthodologie adoptée ne permet pas d’établir des mesures en deçà de 30 cm, distance

qu’il est recommandé de maintenir, à des fins de précaution et de confort, pour les

expositions prolongées (ex. lampe de chevet ou lampe de bureau).

> Du mercure ?Les lampes basse consommation contiennent une faible quantité de mercure : en moyenne

3 mg par ampoule. En comparaison, les piles bouton en contiennent 25 mg. Une lampe

basse consommation qui se brise présente donc peu de danger car elle ne contient que

0,005 % de mercure mélangé au gaz inerte contenu dans le tube.

Toutefois, à grande échelle, le mercure peut présenter un risque de pollution. Il est donc

essentiel de gérer la fin de vie de cet équipement considéré comme un Déchet d'Equipement

Electrique et Electronique (D3E).

Contrairement aux lampes incandescentes que l’on jetait, la basse consommation est

recyclable à 93 %. Ça doit devenir un réflexe, comme pour les piles.

Depuis le 15 novembre 2006, Recylum, éco-organisme agréé par les pouvoirs publics, a

mis en place une filière de collecte et de traitement des lampes.

Les lampes usagées peuvent être déposées auprès des distributeurs qui doivent

répondre à l’obligation de reprise dans le cadre du "1 pour 1", dans les déchèteries,

auprès des collecteurs de déchets et des installateurs électriciens.

Les lampes sont ensuite valorisées et le mercure vitrifié.

Guides et outils pour aller plus loin

• ADEME - Avis LED (http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=- 1&cid=96&m=3&catid=23394)

• ADEME - Avis LBC (http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=- 1&cid=96&m=3&catid=23394)

• ADEME - Guide "Bien choisir son éclairage" http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ademe_choisir_eclairage.pdf

• Que Choisir – Tableaux comparatifs LED

• Que Choisir – Tableaux comparatifs LBC

• Habitat Naturel- Article "L’éclairage LED, enfin mâture"

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 6 :Moins de suremballages, un argument de poids

Matériel

• 1 balance • 10 cubes • 1 boîte en bois

Description

Le module explique l'impact en termes deconsommation énergétique (exprimée enkg équivalent pétrole) et d'émission degaz à effet de serre (kg équivalent CO 2)du suremballage des produits que nousachetons. Il sert également à montrerqu'une grande part du prix du produit estissu de l'emballage. Le module est composé d'une balance etde 10 cubes représentant des produits dela vie quotidienne. Certains de ces produits sont plus emballés que les autres alors qu'ilsont la même fonction. Ces cubes peuvent être comparés deux à deux sur la balancesachant qu'ils possèdent des masses différentes. Le but est de montrer que les produitssuremballés sont plus lourds et produisent donc plus de déchets.

Les clés de lecture / messages à faire passer

• Dans quel but : l a principale fonction d'un emballage est la protection du produit aucours du transport, du stockage dans le magasin et chez le consommateur. Il doit lepréserver des poussières, des micro-organismes, de l'humidité, de la lumière, del'oxygène et du vol. Il doit être résistant et pratique. En outre, l'emballage doit informer leconsommateur sur les caractéristiques du produit, son mode d'emploi ou deconservation.

• Durée de vie : l'emballage à une durée de vie très courte. En effet, une fois parvenus àla maison, la plupart des emballages deviennent immédiatement des déchets.

• Comment les utilisent les fabricants : de plus en plus, l'emballage est devenul'identité d'une marque. Elle utilise alors cette surface pour la personnaliser et pouvoir sedifférencier des autres.

• Peut-on vivre sans : l'emballage est arrivé quand le secteur alimentaire s'esttransformé en industrie alimentaire. Il est possible de réduire ses déchets en modifiantnos modes de consommation. En achetant des produits locaux (chez un producteur oudans une petite épicerie), on élimine les emballages inutiles et encombrants que l'on peuttrouver dans les grandes enseignes. Bien évidemment ce n'est pas possible de toutacheter chez un producteur local tels que les produits d'hygiènes ou de beauté.Cependant, de nombreuses épiceries de produits locaux ont mis en place un système devente en vrac. Il suffit de venir avec son contenant de lessive ou de liquide vaisselle parexemple et de le remplir au bidon. La vente en vrac existe également dans certainesgrandes surfaces pour des produits tels que le riz, les pâtes ou encore des céréales.Néanmoins pour le reste des produits, certaines marques proposent des emballagesrecyclables. Il est donc conseillé de scruter les labels correspondants si le consommateurveut réduire son impact.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Information techniques complémentaires

• http://www.nature-obsession.fr/reduire-dechets/suremballage-fleau.html

• Fiches techniques (mescoursespourlaplanete.com) :http://www.mescoursespourlaplanete.com/recherche.php?search=D%C3%A9gage+I%27emballage

Idées d'animation autour du module

• Observation => tous public

Du plus responsable au plus impactant selon la masse de leurs emballages :

[Les différents produits sont alors rangés du moins emballé au plus emballé]• Paquet de café moulu < dosettes de café• Sucres en morceaux classiques < sucres en morceaux avec emballage individuel • Gourde < eau minérale en bouteille • Lessive en poudre < lessive avec emballage individuel

• Question – réponse => tous public

Connaissez-vous la part de l'emballage dans le prix des produits que vous achetez ?- L'emballage d'un produit représente environ 20 % de son prix total

Combien dépensez-vous chaque année en moyenne pour l'emballage de ces produits ? - Un consommateur européen dépense, à son insu, près de 250 euros par an pourl'empaquetage !

L'esthétique de l'emballage du produit est-il un facteur décisif dans votre choix ? - L'emballage est devenu un outil de marketing en plus de protéger le produit, lesfabricants proposent des emballages de plus en plus voyants pour interpeller leconsommateur et faire l'éloge de leur produit et de leur marque.

- Savez vous quel pourcentage de déchet représentent les emballages dans nospoubelles ?Les emballages représentent près de 40 % du poids de nos poubelles, les suremballagescompte pour une grande partie dans ce chiffre.

Guides et outils pour aller plus loin

• Espace éco-citoyen ADEME : http://eco-citoyens.ademe.fr/

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 7:Ils sont toxiques, vous ne lesmangeriez pas! Et pourtant…

Matériel

• 5 bocaux

Description

Le module est composé de quatre bocauxcontenant des produits de consommationménagers. Ce sont des produits toxiques pourl'environnement s'ils ne sont pas traitésconvenablement. Ils vont permettre desensibiliser sur les efforts à faire pour moinsen consommer.

Les clés de lecture / messages à faire passer

• Produits dangereux : certains de ces produits de consommation courante, même ceuxque l'on ingère (huiles de cuisson, médicament…), sont particulièrement nocifs pourl'environnement s'ils ne sont pas traités correctement.

• Les habitudes à prendre : Si l'utilisation de ces produits comme la peinture, les huileset les médicaments est inévitable, certains de ces produits sont labellisés du fait de leurfaible impact environnemental, il est alors plus responsable de se diriger vers leur achat.Les principaux labels pour les peintures sont : l'Ecolabel européen et la norme NFenvironnement. Après leur utilisation, les substances comme les peintures, les huilesainsi que les déchets solides tel que les piles sont récupérées par de nombreusesdéchèteries afin d'être recyclées. Les médicaments ayant atteint leur date de péremptionpeuvent être retournés à la pharmacie pour être recyclés.

Informations techniques complémentaires

• Savoir où jeter ses déchets et quoi faire d'objets devenus inutiles :http://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/dechets/bien-jeter/faire-dechets

• Savoir identifier les pictogrammes dangereux : https://www.symbolesdanger.be/fr

Idées d'animations autour du module

• Observation => Tous publicInviter le public à observer les bocaux. Il doit deviner de quels déchets ils sont composéset comment limiter leur production.(Les réponses sont inscrites au dos des bocaux)

• Questions-Réponses => Ado/Adultes (15-20min)

Savez-vous où ramener vos déchets dangereux pour qu'ils soient traitésconvenablement ?Piles : les piles se recyclent. Depuis le 1 er janvier 2001, les vendeurs et les distributeurssont obligés de mettre à disposition des points de collecte de piles usagées. En France,il existe près de 60 000 points de collecte installés chez les distributeurs, dans lesdéchèteries, les lieux publics (écoles, mairies…) et en entreprise.Médicaments : ils doivent être impérativement être ramenés à la pharmacie qu'ils soientpérimés ou non car ils font l'objet d'une élimination spécifique de par leur substancechimique actives.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Peintures et solvants : après avoir trié les déchets (résidus de peintures, solvantsusagés, chiffons et emballages souillés) il faut impérativement les apporter à ladéchèterie. Pour connaître la déchèterie la plus proche, il suffit de contacter votre mairie.Huile de cuisson : les huiles usagées ne doivent surtout pas être jeter dans lescanalisations (évier, WC…) car elles risquent d'encrasser et de perturber le traitementdes eaux de la station d'épuration ou dans la fosse. On peut en revanche les jeter dansles ordures ménagères après les avoir mises dans un récipient fermé.

Les bombes spray aérosol : si elle porte un ou plusieurs symboles « danger » elle estconsidérée comme un déchet spécial et dois être rapportée chez le distributeur ou endéchèterie. En revanche, si elle ne possède aucun de ses symboles, elle peut alors êtremise au recyclage ou jetée avec les ordures ménagères selon sa composition.Ampoules : Les lampes halogènes et à filament doivent être jetées avec les orduresménagères. Il ne faut surtout pas les jeter avec le verre. Les lampes basse consommation sont à ramener chez votre distributeur ou à ladéchèterie si la commune collecte des déchets dangereux.

Connaissez-vous les labels qui indiquent que les produits ont un faible impact surl'environnement ?L'Ecolabel Européen et la norme NF environnement qui certifient des produitsécologiques ayant un impact moindre sur l'environnement sur tout le cycle de vie parrapport à des produits équivalents non labellisés. C'est notamment le cas pour les peintures ou les solvants.

Quels sont les impacts de ces produits sur la santé ?L'utilisation de ces produits entraîne divers problème de santé : cancer, stérilité,augmentation des risques d'irritation ou d'allergie… Certaines peintures ou solvants par exemple contiennent des métaux toxiques : chrome,plomb,etc. Ce sont des micro-polluants toxiques même à très faible concentration.Rejetés dans les égouts ou sur les sols, ils contaminent l'eau et la chaîne alimentaire àl'extrémité de laquelle se situe l'Homme. Au-delà de l'impact sur l'environnement, ilspeuvent provoquer des intoxications chroniques ou aiguës. De plus, la combustion deces pigments métalliques libère des gaz cancérigènes. Il faut donc rester vigilants aussibien au moment de l'achat du produit que pendant son utilisation ou encore lors de sonélimination. Votre santé y gagnera !

Quels sont les impacts de ces produits sur l'environnement ?L'utilisation et notamment l'élimination de ces produits n'est pas toujours évidente. Si ilsne sont pas utilisés ou traité correctement ils peuvent être dangereux pourl'environnement. Ils sont en effet source de pollutions diverses :

pollution des eaux de surface et des nappes souterraines ;

pollution de l'air via un transfert de molécules vers l'atmosphère ;

destruction des milieux naturels, perturbation de la chaîne alimentaire et des

cycles biologiques.Tous les déchets sont à manier avec précaution lors de leur utilisation et doivent êtrerécupérés, recyclés ou éliminés judicieusement. L'environnement y gagnera !

Guide et outils pour aller plus loin

• Guide pratique produits et déchets dangereux :https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-produits-et-dechets-dangereux.pdf

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

De droite à gauche : l'Ecolabel

Européen et la Norme NF

environnement

Module 8: L'usage unique, c'est passystématique

Matériel

• Flèches • Support/Totem• Un pot en fer

Description

Le module expose le problème desdéchets lié à l'usage d'objets àutilisation unique. Ce présentoir supporte un panneau designalisation dont les flèchesd'indications sont amovibles. Sur cesdernières sont inscrits des objetsd'utilisation quotidienne. Chaque typed'objet possède deux possibilité : lavariante jetable (à utilisation unique) etcelle qui est réutilisable. Le but du jeuest de placer les différents objets dansla bonne direction sur le totem, c'est-a-dire soit vers une société deconsommation, soit vers une société durable.

Les clés de lecture / messages à faire passer

• Incitation commerciale : ces produits jetables, certes plus pratiques, représententl'incitation des fabricants à leur consommation qui tend à se banaliser de part leur facilitéd'usage.

• Impact environnemental : les produits de consommation jetables engendrent unequantité plus importante de déchets, entraînent la consommation de ressources etprésentent pour certains une grande toxicité. Or, tout l'impact environnemental de laproduction de ces objets est imputé à une seule utilisation. Certains de ces objets sontrecyclables (cartons, aluminium…), mais le coût financier et énergétique de celui-ci esttrès important.

• Ecolabels : Il existe deux écolabels officiels en France : la marque NF environnementet l'écolabel européen. Ils sont les seuls à garantir aux consommateurs l'efficacité desproduits et la limitation de leurs impacts environnementaux.

• Déchets : l'usage unique entraine une très grande quantité de déchets. Prenonscomme exemple les couches-culottes pour bébé. Dès sa naissance et durant les 30 moisqui vont suivre, le bébé va produire environs 500 kg de déchets rien qu'en couches-culottes.

• Coût : c'est au final l'utilisateur qui paye : A force d'utiliser des produits jetables, mêmesi cela peut être plus pratique, le coût de revient est plus important. Si l'investissement est plus important au début, les produits réutilisables sont bien pluséconomiques. Par exemple, pour les couches lavables, on peut compter de 300 à 1 500€d'économie pour 1 enfant sur 2 ans et demi (achat + entretien).

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Idées d'animation autour du module

• Placer les couples d'objets dans la bonne direction sur le totem :- Vers une société durable :

Rasoir de qualité avec lames à changer

Couches lavables

Vaisselle lavables

Stylo avec cartouche

Chiffon en coton ou micro-fibre

- Vers une société de consommation Rasoir jetable

Couches jetables

Vaisselle jetables

Stylo plume jetable

Lingettes jetables

• Pourquoi faut-il opter pour des produits réutilisables ? - Pour ne pas aller en racheter en cas de besoin- Pour leur qualité et leur durabilité- Parce que ça utilise beaucoup moins de matières premières tout en limitant l'impactenvironnemental- Pour éviter les déchets inutiles

Guide et outils pour aller plus loin

• Exemples d'objets du quotidien réutilisable :http://www.agirpourlaplanete.com/tous-les-gestes/1432-oubliez-le-jetable-optez-pour-le-reutilisable.html

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 9:Les papiers s'emballent

Matériel

• 1 arbre avec jetonsquestions/réponses

Description

Ce module a pour objectif d'expliquerl'impact de l'utilisation et donc laproduction intensive de papier surl'environnement. Il permet alors desensibiliser les consommateurs sur lecycle de vie du papier conventionnel etcelui du papier recyclé partiellement oudans son intégralité. Il est composéd'un arbre factice auquel sont accrochédes jetons comportant des questions,cet arbre symbolise alors la source dupapier.Le jeu consiste à répondre auxquestions situées sur les jetons, afin dedéterminer l'enjeu que représentel'industrie du papier sur l'environnementactuel. Les réponses à ces questionssont alors écrites au dos de chaque jeton.

Les clés de lecture / messages à faire passer

• Critères de choix: un même produit peut avoir plus ou moins d'impact en fonction desa composition et de la proportion à laquelle il a été recyclé. Il est donc important, s'il onveut limiter son impact environnemental, de regarder quels labels possède le papier enquestion.

• Analyse du cycle de vie: l'ACV comptabilise tous les impacts du produit depuis sacréation jusqu'à la fin de vie. Cela permet de comparer 2 produits dans leur globalité etnon sur un seul critère.

• La production et son impact environnemental: la production de papier estgourmande en énergie. En effet, afin de produire un papier de bonne qualité, le fabricanta besoin jusqu'à 60 litres d'eau pour un kilo de papier. Le papier est constitué de 70 à95% de matières fibreuses (cellulose, pâte mécanique ou vieux papier) et de substancestelles que de la colle, des pigments et du liant (5 à 30%). La production d'une feuille A4 de papier classique équivaut à l'énergie consommée parune ampoule de 75W pendant une heure et celle d'une ramette de papier de 500 feuilles(80g/m2) équivaut à 2,8 litres de pétrole.Elle a également un impact sur l'environnement via : - l'emploi et le rejet de substances toxiques dans la nature : durant le procédé defabrication, les papetiers utilisent de nombreuses substances chimiques notamment pourblanchir le papier.- la modification des forêts et la déforestation : dans certaines parties du monde, lesforêts anciennes (comme les forêts d'eucalyptus en Asie) sont remplacées par desmonocultures d'espèces forestières poussant plus rapidement. Ces monocultures sontdes habitats pauvres en biodiversité. La déforestation par le feu ou par les machinesquant à elle entraîne l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et contribue auchangement climatique.Cependant, un gros travail est fait avec les papetiers pour trouver des solutions pourlimiter leur impacts environnementaux.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Idées d'animation autour du module

• Observation => Tous publicInviter le public à répondre aux 8 questions qui sont écrites sur les jetons.

• Travail de réflexion => Public ado/adultes – 20 minReconstituer avec le groupe le cycle du papier pour avoir une vision complète desimpacts: utilisation de matières premières (bois ou papier recyclé), d'énergie (pourl'exploitation des forêts, la fabrication et le transport), d'eau et des émissions de gaz àeffet de CO2 et polluants pour chaque étape:

Source : http://www.enviedecrire.com/quel-est-limpact-environnemental-du-livre/

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Travail complémentaire possible: détailler les différentes étapes de la production depapier et la comparer avec celles du papier recyclé.

Cycle du papier:

Cycle du papier recyclé :

Source : http://www.vd.ch/themes/environnement/developpement-durable/dd-au- travail/fiches-cycles-de-vie/cycles-du-papier/

• Questions/réponses => Tous public – 15 min

Si vous souhaitez faire des économies de papier et avoir un impact plus faible sur l'environnement, quels sont les gestes applicables ?

Acheter du papier certifié NF environnement ou Ecolabel européen

N'imprimer qu'en cas de nécessité et en recto-verso pour optimiser la place

Etc.

Guide et outils pour aller plus loin

• Les enjeux du papier (Ademe) : http://www.ecoresponsabilite.ademe.fr/n/les-enjeux-du-papier/n:290

• La production de papier :http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-dossier-production-papier-transport-impact-ecologique-livre-33421/

• Les impacts de la production de papier :http://ecoinfo.cnrs.fr/?p=11197

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 10:Pourquoi jeter quand on peut réparer ?

Matériel

• Un pinceau• Une clé plate• 2 supports (avec un meuble et un vélo)

Description

Ce module a pour objectif de montrer que nos objets ou appareils cassés peuvent avoir une deuxième vie si nous les faisons réparer. Les présentoirs permettent de montrer au public, qui doit utiliser les outils à sa disposition (un pinceau et une clé plate), qu'il est possible de réparer un meuble et un vélo cassés voire inutilisables.

Les clés de lecture / messages à

faire passer

• Apprendre à réparer soi-même: pour certains objets, il est possible d'apprendre à lesréparer soit même au sein de structures dédiées comme des repair-café. En plus c'estl'occasion de transmettre ses connaissances aux autres personnes présentes et des'approprier (ou de se réapproprier) certaines techniques: réparer son vélo, apprendre lacouture...

• Déchets: plutôt que de jeter ses objets cassés pourquoi ne pas les réparer ou encoreles donner à des associations qui récupéreront les pièces réutilisables si l'objet estirréparable. Cela permet de lutter contre le gaspillage et de réduire son impact surl'environnement en limitant le nombre de déchet à traiter et de faire durer leur utilisationplutôt que de consommer uniquement.

• Coût : réparer un objet cassé c'est aussi faire des économies. Prenons l'exemple d'unepaire de chaussure dont la semelle se décolle, pourquoi ne pas simplement la faireréparer chez un cordonnier. Ou encore si jamais la batterie de notre ordinateur ou denotre téléphone est défectueuse, pourquoi ne pas changer seulement cette pièce là aulieu de racheter le produit qui coûte souvent très cher. De plus, en réduisant le nombre de nos déchets (qu'ils soit ménagés ou qu'ils aillent endéchèterie), on va également réduire le coût de leur traitement.

• Créer de l'emploi / Favoriser de l'économie locale: valoriser les structures localespour faire réparer ses objets tel que son cordonnier, le bijoutier de sa rue ou encorel'association voisine c'est favoriser l'économie locale. En plus, dans certains cas celapermet la création d'emploi dans des associations tel que des ressourceries/recycleries.(Ce sont généralement des personnes en insertion qui y ont accès).

• Incitation commerciale: aujourd'hui certains fabricants raccourcissent la durée de viede leur appareil (c'est ce que l'on appelle l'obsolescence qu'elle soit technique,programmée ou esthétique) avec une réparation chère et compliquée pour nous inciter àracheter de nouveaux produits.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Idées d'animation autour du module

• Observation => Tous publicLaisser le public « réparer » le meuble et le vélo avec les outils à disposition. Ouvrir laconversation en leur demandant comment il ferait réparer ces objets dans la réalité :réparateur spécialisé, don, dépôt en déchèterie… Connaissent-ils des lieux de réparation près de chez eux ? De l'artisan au repair-café,atelier vélo…

Proposer des alternatives à la poubelle et/ou la déchèterie avec : • La réparation : plusieurs alternative s'offrent à nous lorsqu'un de nos objets s'abîme ouse casse. - Artisan du coin : de nombreux métiers existent en ce qui concerne la réparationcomme un cordonnier, un bijoutier, un réparateur d'ordinateur…- Repair-café : ce sont des ateliers d'initiatives citoyenne consacrés à la réparationd'objets et organisés à un niveau local. Les personnes se rencontrent périodiquement enun lieu déterminé (comme un café, un local associatif…) où des outils sont mis àdisposition et où ils peuvent réparer un objet qu'ils apportés, aidés par des volontaires. - Atelier vélo : ce sont des ateliers (en général participatif) qui tendent à se développeraujourd'hui. Ils proposent des permanences d'apprentissage à la mécanique du vélo.Chacun à la possibilité de venir réparer son vélo dans ces ateliers durant lespermanences en ayant accès à des outils voire des pièces de rechange. Des bénévolesou des salariés sont présents pour nous aider et nous apprendre.- Etc.• La récup/recyclage: Plutôt que de jeter un objet parce qu'il ne fonctionne plus et qu'ilest irréparable, on peut le garder pour lui donner une autre utilité. Par exemple :- bijoux en chambre à air ;- tabouret avec des tambours de machine à laver ;- meubles en palette ;- etc.

• QuizQuels déchets peut-on déposer à une ressourcerie ou à un artisan réparateur ?1. Une vieille armoire2. Des piles usagés3. Un vélo dont on ne se sert plusRéponse : 1 et 3. Le réemploi consiste à réparer un objet pour prolonger sa durée de vie.Les lieux tel que les ressourceries remettent à neuf les objets qui y sont déposés.

Que fait-on de son téléphone portable lorsqu'il ne fonctionne plus ? 1. On l'amène à la décheterie2. On le ramène à son opérateur téléphonique3. On le jette dans les ordures ménagères4. On l'amène dans une ressourcerieRéponse: 1,2 et 3. Il faut le déposer en décheterie ou dans son magasin d'opérateurtéléphonique. En effet, ces derniers travaillent souvent en partenariat avec desentreprises spécialisés qui les réparent. On peut également le déposer en ressourcerieoù il sera réparé. Une autre solution existe. Certains sites internet vous proposent de leur envoyer votretéléphone pour le réparer ou le recycler. Il vous suffit de l'envoyer par la poste (l'envoi estgratuit) et si votre téléphone est encore en bon état et qu'il fonctionne encore certainsvous propose de vous le « racheter ». C'est par exemple le cas du site :http://www.recycler.fr/

Quel est le déchet le plus facile à traiter ? 1. Des matières en métal recyclables2. Une bouteille en plastique3. Des contenants consignés4. Un déchet qu'on ne produit pasRéponse : 4. Cela semble logique. Le plus simple et le plus écologique reste de ne pas produire de déchets.

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

En 40 ans notre production de déchets :1. A diminué2. N'a pas changé3. A augmentéRéponse : 3. En France, un individu jette en moyenne 1kg de déchets ménagers par jour.C'est deux fois plus qu'il y a 40 ans. Pourquoi ? C'est parce que notre de vie et nos habitudes alimentaires évoluent. Aujourd'hui les produits sont sur-emballés (emballage individuel par exemple) et sont souvent des produits jetables à usage unique. Les équipements techniques sont rapidement dépassés… Nous sommes également sensibles à l'effet des modes et privilégions aussi de plus en plus le rachat d'équipements à la réparation d'anciens appareils. Autant d'habitudes qui grossissent chaque jour nos poubelles. (Source : ADEME)

Il vaut mieux racheter un produit électroménager que de le réparer car il retombera tout de suite en panne.1. Vrai2. FauxRéponse : Faux. En le réparant on prolonge sa vie et souvent cela revient moins cher. Malheureusement de plus en plus de produits ont des pièces indisponibles et leur achat neuf est moins cher que la réparation. La baisse des coût de production permet ça ou l'obsolescence programmée. En choisissant la réparation nous économisons argent et matière première.

Qu'est-ce qu'un repair-café ? 1. Un magasin de réparation de cafetière2. Un atelier de réparation d'objets3. Un lieu où acheter des objets réparésRéponse : 2. Un repair-café est un atelier consacré à la réparation d'objets et organisé au niveau local entre des personnes qui habitent ou fréquentent un même endroit (un quartier par exemple). Des personnes se rencontrent dans un lieu déterminé où des outils seront mis à leur disposition et où ils peuvent réparer un objet qu'ils ont apporté, aidés par des volontaires.

Guide et outils pour aller plus loin

• Guide de l'Ademe : Le réemploi et la réparation :http://www.ademe.fr/expertises/dechets/passer-a-laction/eviter-production-dechets/reemploi-reparation

• « Ca suffit le gâchis : La réparation » :http://www.casuffitlegachis.fr/collectivites/decouvrir-bonnes-pratiques/reparation

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Module 11 : Une nouvelle vie pour nos vieux objets

Matériel

• Une boîte en plastique avec différents objets

Description

Ce module a pour objectif de montrer que nos objets ou appareils, plutôt que de les jeter peuvent avoir une deuxième vie si nous les emmenons dans des lieux spécialisés.

Les clés de lecture / messages à

faire passer

• Déchets : plutôt que de jeter ses objets cassés pourquoi ne pas les réparer ou encore les donner à des associationsqui récupéreront les pièces réutilisables si l'objet est irréparable. Cela permet de lutter contre le gaspillage et de réduire son impact sur l'environnement en limitant le nombre de déchet à traiter et de faire durerleur utilisation plutôt que de consommer uniquement. Egalement dans l'idée depréservation de l'environnement, réutiliser les objets c'est aussi réduire la consommationde ressources naturelles et d'énergie nécessaire à la fabrication et au transport desproduits.

• Coût et finances personnelles : Plutôt que de jeter un appareil ou un objet que l'on utilise plus, comme une cafetière parexemple, pourquoi ne pas la faire circuler ? Il est possible de la revendre dans unebrocante, sur un site internet… Cela permet non seulement de réduire le nombre dedéchets mais aussi de se faire un peu d'argent qui pourra servir pour un nouvel achat. Deplus, acheter d'occasion permet d'avoir accès à des produits moins cher en bon état. De plus, en réduisant le nombre de nos déchets (qu'ils soit ménagés ou qu'ils aillent endéchèterie), on va également réduire le coût de leur traitement et de leur transport.

• Créer de l'emploi / Favoriser de l'économie locale: en plus du bénéficeenvironnemental, l'achat et la vente d'occasion favorise la création d'emploi notammentd'insertion. C'est pour cela qu'il vaut mieux préférer des lieux tels que des ressourceries,recycleries ou des magasins de vente locaux. Agir de cette façon, c'est soutenirl'économie sociale et solidaire.

Informations techniques et complémentaires

• Annuaire pour trouver une brocante, un réparateur, un atelier de réparation près de chez soi : http://www.produitspourlavie.org/guideReparationReemploi/Guide_Reemploi_Cartes.php

• « Agir au quotidien pour une deuxième vie des objets » - Ecotidienshttp://www.ecotidiens21.fr/files/CG21/Documents/guides/guide_TH2%2026%2010.pdf

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Idées d'animation autour du module

• Questions – Réponses :- Avez-vous déjà acheté des produits d'occasion, si oui où et pourquoi ? Et si non,pourquoi ?Si non, creuser pour savoir pourquoi ils ne le font pas : ils n'y pensent pas, ils ont peur detomber sur de la mauvaise qualité ou de se faire avoir par le vendeur, que c'est réservéaux plus démunis...

- Connaissez-vous des lieux ou des sites internet de revente ou de dons de vos objets ?Brocante, magasins d'occasion, site internet…

Propositions d'alternatives : • Achats d'occasion sur internet : le bon coin, eBay…• Achat d'occasion sur des brocantes ou des vides-greniers• Dépôt-vente, magasin de seconde main, friperie, recyclerie, ressourcerie…• Dons sur des sites internet comme donnons.org ou sur des plateformes tel queEmmaüs, etc. • Récup/recyclage : faire des bijoux en chambre à air, des tabourets avec des tamboursde machine à laver, des meubles en palette…• De la location ou de l'emprunt : par exemple plutôt que d'acheter du matériel debricolage qui ne servira qu'une fois, pourquoi ne pas le louer ou l'emprunter à un ami ouun voisin ? • Etc.

• Quiz :Le réemploi des déchets, c'est donner une seconde vie à un objet dont on ne sesert plus grâce à la réparation, au don, à la location ou à la vente d'occasion :1. Vrai2. FauxRéponse : Vrai.

J'ai de nombreux vêtements que je ne porte plus mais qui sont en core en bon état :1. J'organise un carnaval2. Je les donne à une association caritative3. Je les jette à la poubelle car ils encombrent mon armoireRéponse : 2. Plutôt que de les jeter alors qu'ils sont en bon état et que quelqu'un d'autrepeut les utiliser, il vaut mieux les donner à une association caritative qui saura à qui lesdonner.

Quand j'utilise un outil d'occasion, je ne sais pas à quoi je m'expose :1. Vrai2. FauxRéponse : Vrai et faux. L'outil peut effectivement avoir été utilisé de manière trop fortemais il a également été rodé et manipulé donc les défauts ont déjà été réparés oucompensés.

Guide et outils pour aller plus loin

/…..

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

Kakémono de fermeture de l'exposition

Description

Kakémono de fermeture de l'exposition :L'éco-consommation ? C'est passer à l'action. Et vous, quels geste allez-vous choisir ?

Les clés de lecture / messages à faire

passer

Les deux kakémonos permettent de retenir des messages

simples et percutants:

• On peut agir en continuant de se faire plaisir

• Chaque geste compte

• Il existe de nombreuses possibilités

• Le principal est que chacun agisse

Idées d'animations autour du kakémonos

En conclusion, faire parler les participants : « Et vous, quels gestes allez-vous choisir ? ».Pour cela, commencer par leur demander de redonner les alternatives proposée pourchaque thématique (vues sur chaque module), s'ils trouvent que ces gestes sont simplesà mettre en place et s'ils pensent le faire chez eux.

Guide et outils pour aller plus loin

http://www.ecoconso.be/ http://www.mescoursespourlaplanete.com

Cahier de l'animateur – Exposi�on « L'éco-consomma�on, c'est passer à l'ac�on » - 2016

ANNEXE 1 : FICHE SUR LE CYCLE DE VIE

ANNEXE 2 : FICHE SUR LES FRUITS ET LEGUMES

ANNEXE 3 : FICHE SUR LES LABELS

ANNEXE 4 : FICHE SUR LES PAPIERS

ANNEXE 5 : FICHE SUR LES LAMPES