cahier art pour grandir
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Actions en direction du jeune public menées par l'Ensemble orchestral de Paris pendant la saison 2010-2011.TRANSCRIPT
2010-2011
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LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE
Écoles parisiennesEnsemble orchestral de Paris
Écoles parisiennesEnsemble orchestral de Paris
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE
2010 - 2011
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D epuis un an, le rêve est devenu réalité : à Paris, nos enfants
s’approprient l’art et avec lui découvrent un volet essentiel
de leur personnalité.
Bertrand Delanoë
Maire de Paris
’Art pour Grandir comme une étape sur le chemin
de la découverte de soi, des autres et du monde,
telle est notre ambition.
Colombe Brossel
Adjointe au maire de Paris, chargée de la vie scolaire
et de la réussite éducative
’amour de l’art et des artistes n’attend pas
le nombre des années !
Christophe Girard
Adjoint au maire de Paris, chargé de la culture
Apprendre et découvrir, aimer, partager, exprimer, réaliser...
l’art donne accès à tous les possibles. Un grand merci
à tous ceux qui y contribuent et donnent à voir aux enfants.
Danièle Pourtaud
Adjointe au maire de Paris, chargée du patrimoine
Écoles parisiennesEnsemble orchestral de Paris
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE
2010 - 2011
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La mairie de Paris développe un programme éducatif pour favoriser
l’accès de tous les jeunes Parisiens à la culture et à ses institutions :
l’Art pour Grandir.
Pour sa deuxième édition, l’Art pour Grandir implique davantage
d’établissements scolaires, de centres de loisirs et de lieux culturels,
et diversifie ses programmes.
Destinés à développer les liens entre écoles, centres de loisirs,
institutions culturelles et artistes par la mise en place de projets
éducatifs pour les enfants et les adolescents, ces programmes sont
construits par les équipes pédagogiques des écoles, collèges, centres
de loisirs, et une institution culturelle qu’il s’agisse d’un musée, d’un
théâtre, d’un orchestre, d’un cirque, etc. Conçu comme un parcours
sur une ou plusieurs années scolaires, chaque projet permet de créer
un lien entre les enfants et les adolescents et les lieux culturels.
Ces projets ont pour objectif de familiariser les enfants avec les musées,
les orchestres, l’art contemporain, la photographie, le théâtre, les arts
numériques, la danse, le cinéma, le cirque, en leur proposant, grâce
à la fréquentation des institutions, des rencontres avecdes œuvres,
des artistes et des pratiques artistiques. Les réalisations des enfants
sont présentées au public en fin d’année scolaire.
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L’ART POUR GRANDIR LES RECONDUCTIONS
Le Fonds municipal d’art contemporain (Fmac) à l’écoleCréation à partir des œuvres du Fmac installées dans les établissements / 23 écoles et 7 collèges.
Au pays des musées / Au Fil de l’eauPour une nouvelle « exposition universelle », chaque musée reconstituera un pavillon avec pour thème l’eau et la Seine / 90 centres de loisirs et 11 musées.
Écoles amies des musées, collèges amis des muséesJumelage entre un musée et une école sur 5 années / 8 écoles, 2 collèges et 8 musées.
Mon premier cinémaProgrammation de films d’animations et présentation d’une salle de cinéma / 166 écoles maternelles.
Le Théâtre de la VilleActions conçues autour de la programmation- école du spectateur / 7 collèges et 13 centres de loisirs.
Ensemble orchestral de Paris (EOP) (mini-résidences)Fables musicales / 4 écoles élémentaires.
Le Bal – La fabrique du regardActions autour de l’image documentaire / 13 collèges.
Objectif photo : le Pari(s) des enfants – MGI et MEP Création de photos originales à partir du thème « l’urbain et ses mutations » / 60 centres de loisirs.
Festival parisien du film scolaire et périscolaire (3e édition) Réalisations vidéos confrontées au regard du public / 7 collèges, 16 écoles et 11 centres de loisirs.
LES AUTRES PROJETS
L’Orchestre de Paris (OP)Séance musicale interactive avec chant, jeux de rythmes, etc / 19 écoles maternelles.
La Bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP)Découverte de l’histoire de la capitale et création de carnets de voyage / 1 école et 1 centre de loisirs .
Le MonfortDanse autour de la programmation / 1 école.
Conservatoire du 10e arrondissementOrchestre à l’école / 1 école.
Conservatoire du 13e arrondissementOrchestre de cuivres à l’école / 1 collège.
Le Théâtre DunoisAteliers d’écriture et découverte de la danse contemporaine / 2 collèges et 4 écoles.
L’Etoile du NordConte, travail d’écriture et improvisation / 2 écoles.
LES NOUVEAUTÉS dont les résidences
Les Talens LyriquesRépétition et découverte de l’orchestre avec des œuvres de Purcell, Lully et Bach / 4 collèges.
La Coopérative De Rue et De CirqueDécouverte du cirque au travers de l’acrobatie, le jonglage, le clown et la danse / 1 collège.
La Gaîté lyriqueRésidence avec l’artiste Cécile Babiole / 1 collège.
L’Atelier de ParisCarolyn Carlson – atelier danse avec la Cie Juha Marsalo / 1 collège.
Zebrock avec Tom PoissonChorale, travail rythmé et chanson autour du 4ème album de Tom Poisson / 1 collège.
L’Association pour le Renouveau de l’EspaceArtistique - AREAInitiation à l’opéra de chambre / 1 collège.
l’Orchestre PasdeloupDécouverte du travail d’orchestre de la répétition à la représentation / 1 collège.
Le théâtre de la marionnette Initiation à la manipulation et au théâtre d’objets / 1 collège.
Le programme l’Art pour Grandir pour l’année scolaire 2010/2011 implique :
35 établissements
culturels ou
associations
11 résidences dans
11 collèges
239 écoles
37% des écoles
parisiennes
39 collèges
35% des collèges
parisiens
187 centres de loisirs30% des centres de loisirs parisiens
Plus d’infos et de photos sur paris.fr et curiosphere.tv
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L’Art pour Grandir L’Art pour Grandir
Comment rapprocher un orchestre comme l’Ensemble orchestral
de Paris (EOP), présent dans de grandes salles de concert,
et des jeunes qui n’ont pas toujours accès à ces lieux
emblématiques ?
Par des actions éducatives variées et adaptées afin d’éveil-
ler la curiosité, susciter l’enthousiasme et, finalement, effa-
cer certaines barrières invisibles. Cette démarche s’inscrit
depuis toujours dans une tradition de l’orchestre, notam-
ment grâce à plusieurs musiciens passionnés et impliqués.
Cette année a vu éclore un grand nombre de rencontres :
Orchestres en fête ! , le concert du nouvel an à l’Hôtel de
Ville, le spectacle Musique et sentiments ou encore le tra-
vail sur le conte L’Empereur et l’oiseau de Paradis et la
reconduction des Fables musicales, déjà mises en place l’an
dernier.
Dans cette nouvelle édition, pour découvrir « l’orchestre
autrement », le travail sur ces fables est devenu plus ambi-
tieux, puisque quatre écoles du 18e arrondissement y ont
participé.
L’objectif étant que les expériences des uns et des autres
se croisent au service d’une production dont chacun puisse
être fier. En favorisant cet engagement collectif, en faisant
appel à l’imaginaire et à la créativité des élèves par l’écriture
et l’expression et enfin, en plaçant en exergue l’exigence de qualité, ces fables musicales
combinaient à merveille les attentes des uns et des autres.
Ce n’est pas tout, car toute la richesse de cette aventure repose sur la diversité de ces
acteurs : il y a les élèves et les professeurs des écoles des classes de CE2, CM1 et CM2 des
écoles Lépine, Philippe Girard, Maurice Genevoix et Cugnot. Mais aussi, la compositrice
Isabelle Aboulker dont le rôle fut majeur, tant sur le plan artistique que par sa conduite
généreuse et avisée. Et enfin, les contributions essentielles et le dévouement des profes-
seurs de musique de la ville (PVP) et d’un quatuor de musiciens de l’orchestre : Marina
Chamot-Leguay (flûte), Fany Maselli (basson), Florent Pujuila (clarinette) et Étienne Cardoze
(violoncelle).
Avec ces fables en trait d’union, chaque classe s’est investie dans un travail qui a rythmé
l’année scolaire. Inspirés par une fable de La Fontaine, les élèves ont d’abord travaillé sur la
rédaction en prose d’une fable originale. Ensuite, ils ont réfléchi à la scénographie, pensé la
mise en espace, les décors, imaginé leurs costumes... Dans le même temps, Isabelle Aboul-
ker composait six partitions musicales à partir des fables écrites par chacune des classes.
Au retour des vacances de Noël, tout s’est accéléré... D’abord, séances au piano pour
enregistrer un support musical aux enfants. Ensuite, en classe pour travailler la partie
vocale avec la compositrice, puis avec les musiciens. Enfin, poursuite du travail en classe
des élèves accompagnés de leurs PVP* de musique et professeurs des écoles à partir des
enregistrements réalisés avec les musiciens.
Cette belle aventure musicale a trouvé son aboutissement le 12 mai 2011 au CENTQUATRE
où chacune des classes a présenté sa fable musicale, avec les musiciens de l’EOP sur la
musique d’Isabelle Aboulker, lors de deux représentations exceptionnelles accueillant éco-
liers des alentours et même les parents en soirée !
Le DVD, inséré à la fin de cet album, illustre en images et en musique cette aventure riche de découvertes et d’enseignements, tant pour les enfants que les musiciens et la compositrice.
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LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE !
* Professeurs de la Ville de Paris11 12
L’Art pour Grandir
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Les p’tits pupitres d’orchestre / direction des AffAires cuLtureLLes
Gilles Pillet, directeur de la communication et du développement de l’Ensemble Orchestral de Paris
Les p’tits pupitres d’orchestre / direction des AffAires scoLAires
Laure Volpato, Professeur de la ville de Paris ayant participé aux Fables musicales
Vous enseignez la musique dans les écoles
élémentaires de la ville de Paris. En quoi
consistent habituellement vos interventions ?
L.V. : Nous sommes tenus de suivre un pro-
gramme en liaison avec l’équipe pédagogique
de l’établissement et son projet d’école. Les
grands axes de notre enseignement s’arti-
culent autour de l’écoute, du travail vocal, de
la pratique instrumentale et enfin de la pra-
tique corporelle. Dans l’école Lépine classée
ZEP (Zone d’Education Prioritaire), le directeur
a mis l’accent sur les projets collectifs aux-
quels les enfants répondent de manière tout
à fait extraordinaire.
Qu’apporte au niveau pédagogique la présence
et le travail avec des musiciens professionnels ?
L.V. : L’apport est énorme en terme d’ouverture,
d’échange, d’exigence qualitative et de valori-
sation pour ces enfants qui souffrent souvent
d’une mauvaise estime de soi. Grâce à ce pro-
jet, ils ont fréquenté un lieu de concert. Ils sont
allés écouter les musiciens au CENTQUATRE en
début d’année et, en mai, ils sont montés sur
cette même scène à leurs côtés. Les enfants
ont développé une relation avec les musiciens
qui sont venus à l’école travailler avec nous. Ils
ont découvert leurs instruments, leur métier et
celui de la compositrice. C’est une dimension
très importante, surtout pour ces enfants dont
le cadre familial n’est, souvent, pas en mesure
d’offrir un accès à la culture.
Quelles surprises, bonnes ou mauvaises,
avez-vous rencontrées en cours de route ?
L.V. : L’appropriation du projet par les enfants
a été immédiate.
La difficulté consiste peut-être à maintenir
cette motivation dans le temps, mais le calen-
drier de travail avec ses différentes étapes
a aidé à tenir le cap. Sinon, dans un projet,
en réalité, tout est surprise ! Il faut s’adapter
en permanence et, à mon sens, c’est ainsi que
l’on grandit. Les enfants ont été touchés par
la démarche des musiciens et les ont accueillis
avec beaucoup de respect. Les musiciens
de leur côté se sont montrés très disponibles
et ont eu la générosité de s’adapter sans
cesse.
En quoi cette aventure a-t-elle nourri votre
expérience professionnelle ?
L.V. : En terme pédagogique, ce projet est
dans la continuité du travail que nous menons
à l’école Lépine avec, dans ce cas précis, un
bond dans l’exigence de qualité liée à l’op-
portunité de côtoyer le monde des musiciens
professionnels. À titre personnel, en tant que
musicienne et violoncelliste, cette expérience
m’a permis de me rôder à la co-direction d’un
ensemble instrumental et d’un groupe vocal,
celui formé par les enfants.
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INTERVIEW////////////////////////////////////////////////////////////////////////
L’Ensemble orchestral de Paris existe depuis
1978. À quand remontent les opérations de
diffusion auprès du jeune public ?
G.P. : L’EOP défend une démarche éducative de-
puis une dizaine d’années. Au départ, avec la
DASCO (Direction des Affaires Scolaires), nous
avons commencé par ouvrir les répétitions à
des groupes scolaires. Si ce mode d’interven-
tion permettait d’accueillir un grand nombre de
classes, il s’agissait d’opérations ponctuelles et
sans véritable interaction puisque les enfants
étaient placés uniquement en observateur.
Depuis deux ans, nous avons sensiblement in-
tensifié nos activités éducatives en privilégiant
l’échange et le partage. Lors de séances édu-
catives par exemple, chaque enfant est placé
au cœur de l’orchestre à côté d’un musicien.
Bien entendu, avec ce genre de dispositif, nous
accueillons une cinquantaine d’enfants, alors
qu’auparavant nous pouvions inviter une di-
zaine de classes à la fois. Mais du point de vue
de la découverte et de l’impact, cela n’a rien
à voir ! Nous touchons peut-être moins d’en-
fants, mais nous avons choisi de privilégier la
qualité de la rencontre et la proximité avec les
musiciens, ainsi que le travail en profondeur.
C’est aussi le cas pour nos interventions dans
les écoles sur des projets développés tout au
long d’une année scolaire, comme celui des
Fables ou du Conte musical.
Quel a été l’apport de l’opération l’Art pour
Grandir?
G.P. : De faire en sorte que les enfants, les
équipes pédagogiques et même les parents,
expérimentent un rapport direct aux œuvres
et à l’art contemporain et aussi tenter de dé-
complexer ce rapport à l’art contemporain. Les
adultes ont souvent tendance à se sentir mal à
l’aise face à une œuvre qu’ils ne comprennent
pas. Avec un enfant, il est possible d’agir et
d’interagir. Il y a moins de filtres.
Comment les musiciens de l’orchestre se
sont-ils investis dans ces projets éducatifs ?
G.P. : Un tiers d’entre eux se sont montrés
d’emblée très motivés et impliqués, considé-
rant ce type d’actions comme complémentaires
à leur travail de musicien d’orchestre et indis-
pensables à la reproduction de leur activité.
Un autre tiers de l’orchestre accompagne cette
démarche bien volontiers et le dernier tiers
se sent peut-être moins concerné, préférant
se concentrer sur d’autres activités. Quoiqu’il
en soit, les opérations éducatives sont sou-
vent menées sur la base du volontariat et, au-
jourd’hui, notre souci est plus de satisfaire tous
les musiciens volontaires que d’en recruter !
En quoi ce type d’expérience enrichit-elle la
vie de l’orchestre ?
G.P. : Ces projets fondent des échanges et nour-
rissent des expériences renforçant, à leur tour,
les liens entre les musiciens. L’aventure com-
mune soude les relations humaines et participe
certainement de la cohésion de l’orchestre.
Interview Interview
UNE ANNÉE DE RENCONTRES MUSICALES ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
p12 / Orchestres en fête !
p17 / Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
p25 / Les fables musicales
p35 / L’Empereur et l’oiseau de Paradis
p39 / Musique et Sentiments
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© Antoine Dumont
© Jean-Marc Moser
© Florence Delahaye
© Pascal Saussereau
© Estelle-Jeanne Poulalion
Organisée par l’Association Française des Orchestres, l’opération « Orchestres en fête ! »
consiste à aller au devant de tous les publics, notamment les plus éloignés de la musique
classique. L’Ensemble orchestral de Paris prend chaque année une part active à l’événe-
ment en se produisant devant des publics non-avertis. Cette année, l’orchestre propose aux
écoles élémentaires Curial et Henri Noguères (19e arrondissement) d’assister à une séance
musicale et pédagogique autour de La Ballade pour piano de Gabriel Fauré (1845-1924).
Dans l’atelier de l’EOP au CENTQUATRE, les enfants sont accueillis, chacun d’entre eux
prenant place au cœur de l’orchestre, à côté d’un musicien. Menée par la bassoniste Fany
Maselli, la séance permet de présenter l’œuvre mais aussi les différents instruments et
métiers de l’orchestre, la proximité des enfants avec les musiciens favorisant la découverte.
L’intervention au préalable de médiateurs dans les classes prépare ce moment unique,
où le contact direct et l’interaction ont été préférés au dispositif classique et plus formel
du concert.
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ORCHESTRES EN FÊTE !
Orchestres en fête !
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Au cœur de l’orchestre
Orchestres en fête !
Le 26 novembre 2010, les élèves de deux écoles
du 19e arrondissement ont vécu de l’intérieur des
séances de travail de l’orchestre autour de l’œuvre
de Gabriel Fauré, La Ballade pour piano.
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2019
Le 6 janvier, dix classes de sept écoles élémentaires parisiennes
(2e, 4e, 8e, 12e, 13e, 15e et 20e arrondissement) ont été accueillies
à l’Hôtel de Ville pour assister à un concert éducatif donné par
l’Ensemble orchestral de Paris, en prélude au concert de voeux
du maire.
À 9h15, les 312 enfants et leurs accompagnateurs ont savou-
ré un petit déjeuner dans le salon de l’Hôtel de Ville avant
de prendre place dans la salle des fêtes. Là, un musicien de
l’orchestre, le violoncelliste Étienne Cardoze, a présenté avec
beaucoup d’humour et de pédagogie l’œuvre choisie : Les Quatre
Saisons de Vivaldi. Sous sa direction, les enfants ont chanté cer-
tains thèmes en canon afin de se familiariser avec la musique.
Le concert s’est ensuite déroulé dans une atmosphère très
attentive avant que les classes ne reprennent le chemin de
leur établissement. Au cours du mois de janvier, chacune des
classes participantes a bénéficié, également, d’une visite de
l’Hôtel de Ville.
CONCERT DU NOUVEL AN à L’HôTEL DE VILLELes Quatre Saisons de Vivaldi//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Les Quatre Saisonsde Vivaldi
Violoniste, compositeur,
chef d’orchestre et pas-
sionné d’opéra, le vénitien
Antonio Vivaldi (1678- 1741)
ouvre la voie à la musique
classique. Il réinvente
notamment la forme du
concerto, constitué d’un
mouvement lent encadré
par deux mouvements
rapides, à laquelle il va
donner tout son allant et
son dynamisme.
Dans les quatre concertos
des Saisons, édités en
1725, Vivaldi met en avant
un soliste et cherche à
exprimer avec lyrisme toute
une gamme de sensations.
La précision et la justesse
avec laquelle il parvient
à exprimer les différents
sentiments (joie, langueur,
tristesse, nostalgie…),
correspondant à chaque
saison, sont saisissantes.
L’insouciance et la gaieté
irrésistible du printemps
en ont fait son œuvre la
plus connue, mondialement
célèbre, et que chacun,
à son insu, sait fredonner.
Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
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Deborah Nemtanu / direction et violon
Violon IPhilip Bride / Premier violon solo
Franck Della Valle / Premier violon soloJean-Claude Bouveresse
Philippe Coutelen
Violon IIMichel Guyot / Chef d’attaque
Marc DuprezHélène Lequeux-Duchesne
Gérard Maitre
AltoSerge Soufflard / Solo
Sabine BouthinonPhilippe DussolJoel Soultanian
VioloncelleGuillaume Paoletti / Solo
Étienne CardozeBenoit Grenet
Étienne Cardoze a présenté l’œuvre aux enfants avant
le concert.
ContrebasseFabian Dahlkvist
LuthMiguel Henri
ClavecinJonathan Cohen
MUSICIENSLES
Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
ÉCOLE DE LA PLAINE Directeur : Mme CORDIOLIANI
Professeur : Caroline CALVO
Adresse : 11 rue de la Plaine
75020 Paris
Effectif : 90 élèves
8 accompagnateurs
ÉCOLE DU CHATEAU
DES RENTIERS
Directeur : M. MAUVIEUX
Professeur : Cécile ROBERT
Adresse : 173 rue
du Château des Rentiers
75013 Paris
Effectif : 28 élèves
3 accompagnateurs
ÉCOLE DAUMESNIL
Directeur : Mme GERMAIN
Professeur : Véronique BEAU
Adresse : 253 ter
Av Daumesnil - 75012 Paris
Effectif : 60 élèves
5 accompagnateurs
ÉCOLE DE LA JUSSIENNE
Directeur : Mme BRUNEAU
Professeur : Sylvie DUVIVIER
Adresse : 3 rue
de la Jussienne - 75002 Paris
Effectif : 57 élèves
5 accompagnateurs
ÉCOLE NEUvE SAINT-PIERRE
Directeur : M. DUCHENOIS
Professeur : Yannick CADIOU
Adresse : 15 rue Neuve
St Pierre - 75004 Paris
Effectif : 26 élèves
3 accompagnateurs
ÉCOLE DE FLORENCE
Directeur : M. LEROUX
Professeur : Sylvie CAZAL-BALESTRO
Adresse : 4 rue de Florence
75008 Paris
Effectif : 27 élèves
3 accompagnateurs
ÉCOLE SAINTE ELIZABETH
Professeur : Mme DE FÉRIET
Adresse : 112, rue de
Lourmel - 75015 Paris
Effectif : 24 élèves
3 accompagnateurs
312 élèves
30 accompagnateurs
LES ÉCOLES
Concert du nouvel an à l’Hôtel de Ville
Fables musicales Fables musicales
Écrivons une fable musicale en classe…
FABLESMUSICALES/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Les élèves de six classes de quatre écoles élémentaires (du CE2 au CM2) du quartier La Cha-
pelle dans le 18e arrondissement ont travaillé toute l’année à l’écriture et à la mise en scène de
fables musicales à partir des textes originaux de Jean de La Fontaine. Les choix des classes se
sont portés respectivement sur La guerre des farces, Le zèbre et le singe, Le renard et le loup,
Le loup et le chien, Le loup et l’agneau et enfin Le lièvre et la tortue. Ce projet ambitieux s’est
structuré selon un calendrier découpant le travail en différentes étapes de juillet à mai. Portée par
4 musiciens de l’Ensemble orchestral de Paris, les PVP* de musique et professeurs des écoles
ainsi que par Isabelle Aboulker, compositrice sensible et généreuse, cette aventure artistique et
pédagogique a été riche en enseignements pour les petits et les grands.
Les enfants y ont découvert la satisfaction du travail d’écriture, le plaisir de l’apprentissage
musical et l’excitation d’une représentation. Les musiciens, professeurs et compositrice ont
pu observer et apprécier l’investissement des enfants et leur détermination à porter le projet
jusqu’à l’aboutissement.
Gageons que cette approche des Fables laissera à chacun d’eux un souvenir si fort que plus
jamais l’évocation d’un lièvre, d’une tortue ou d’un renard ne les laissera indifférents.
* Professeurs de la Ville de Paris
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Fables musicales au CENTQUATRE
Juillet 2010 :présentation du projet aux professeurs des six classes participantes et aux musiciens (Marina Chamot-Leguay, flûte – Florent Pujuila, clarinette – Étienne Cardoze, violoncelle – Fany Maselli, basson).
Du 13 septembre au 19 octobre :travail des élèves, encadrés par leurs professeurs, sur l’écriture de leur fable originale.
Du 21 octobre au 3 janvier : composition musicale d’Isabelle Aboulker à partir des six fables originales des élèves.
Les 6 et 7 janvier : la compositrice rencontre les professeurs dans les écoles pour leur remettre la partition piano-chant.
Du 7 au 14 janvier : travail des élèves encadrés par leurs professeurs sur leur fable mise en musique avec la partition d’Isabelle Aboulker et son enregistrement au piano.
Le 18, 20 et 25 janvier : répétition d’une heure par classe avec la compositrice dans les écoles.
Le 27 janvier : répétition avec les musiciens et la compositrice pendant une demi-journée au CENTQUATRE.
Du 31 janvier au 7 avril : première répétition à l’école avec les musiciens. Les professeurs enregistrent la partition jouée par les musiciens afin de faire travailler leurs élèves par la suite. Deuxième répétition à l’école avec les musiciens.
Le 9 mai : répétition générale avec les élèves, Isabelle Aboulker et les musiciens au CENTQUATRE.
12 mai 2011 : Deux représentations salle 200 du CENTQUATRE
De octobre 2010 à mai 2011, les classes travaillent sur une petite mise en scène des Fables, ainsi que sur les décors et les costumes...
Les Fables de Jean de La FontaineJean de la Fontaine (1621-1695) a 47 ans quand il publie en 1668 ses six premiers livres
de Fables. C’est aussitôt le succès, tant et si bien que l’écrivain se trouvera contraint à
continuer à écrire des fables (il en publiera 12 livres au total). Il aurait sans doute préféré
passer à autre chose !
Forme littéraire courte, la fable est un récit se terminant par une morale. Pour mieux
dénoncer les travers et les mauvais penchants de l’homme, Jean de Lta Fontaine met en
scène des animaux. Cette substitution lui permet de prendre sa plume la plus acérée et aussi
d’accentuer le côté divertissant voire cocasse des situations. Gaies et pleines d’humour, les
Fables nous poussent également à réfléchir à la violence des comportements humains. Dès
leur publication, elles séduisent petits et grands et depuis lors, on ne cesse de les citer et les
réciter, dans les écoles comme à la maison...
Isabelle Aboulker naît
à Paris, en 1938, dans
une famille d’artistes.
Elle compose d’abord
pour le cinéma, le théâtre
et la télévision avant
de concentrer son talent
créatif sur des œuvres lyriques à partir
de 1981. Entre 1981 et 2004, elle signe
l’écriture de six opéras. Elle compose
aussi pour le jeune public des œuvres
telles que Atchafalaya, Martin squelette,
Douce et Barbe-Bleue, La Fontaine
et le Corbeau, Les Fables Enchantées
ou Les Enfants du Levant, toutes souvent
étudiées et montées dans les conservatoires
et écoles de musique.
Elle reçoit en 1999 un prix de l’Académie
des Beaux-Arts, le prix de la Société
des Auteurs Compositeurs Dramatiques
en 2000, ainsi que, très récemment en
2011, le prix Maurice Yvain par ce même
organisme. Pour la deuxième année
consécutive, elle accompagne des enfants
dans cette expérience des Fables musicales.
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Le 6 janvier, Isabelle Aboulker présente
ses partitions aux professeurs
de musique de la ville de Paris.
Courant janvier, les répétitions
dans les écoles avec musiciens,
compositrice, professeurs
de musique et élèves
se mettent en place.
De gauche à droite : Marina Chamot-Leguay, flûtiste, Laure Volpato,
professeur de musique de la ville de Paris, Etienne Cardoze,
violoncelliste, Florent Pujuila, clarinettiste, Fany Maselli, bassoniste,
Ariane Dugast, professeur de musique de la ville de Paris et Isabelle
Aboulker, compositrice.
LA REPRÉSENTATION
LES RÉPÉTITIONS
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Témoignages
« Les enfants étaient assez inquiets au début de l’année, cet univers musical ne leur était pas du tout familier… Aujourd’hui, à voir leurs mines ravies, on mesure le chemin parcouru. »
« J’étais tellement heureuse que ma fille participe à ce projet qu’il m’a semblé naturel en tant que maman de m’impliquer. Leur coudre ces petits gilets rouges pour le spectacle a été ma contribution. »
« Dans le spectacle, certains enfants vont réciter une fable dans leur langue maternelle, le mandarin. Ça va être un moment fort en émotion, pour eux et leurs familles. »
« Ce qui a été assez extraordinaire avec cette démarche, c’est qu’on a vraiment déposé une graine
chez chacun de ces enfants. Cette expérience va les remuer bien au-delà de la fin du concert
de ce soir. Et ça, c’est une grande satisfaction pour nous, professeurs des écoles et directeurs… »
« Moi, j’ai eu vraiment peur aujourd’hui quand on a vu la salle, je trouvais qu’en plus on se
mélangeait tout… Mais pendant le spectacle, en fait, ça s’est bien passé. »
« Dans la Cigale et la Fourmi en créole, je crois que j’aurai encore plus le trac… On a décidé de faire
ça parce qu’on a des correspondants haïtiens et aussi pour faire un hommage à tous ceux qui sont
morts dans le tremblement de terre… »
« Notre classe a aussi créé un grand livre Voyage autour des Fables qui nous a demandé beaucoup de
travail à la bibliothèque, mais Murielle, notre bibliothécaire, nous a vraiment bien aidé. »
« C’est comme un oiseau dans un nid qui grandit jusqu’à son grand vol. Ou un magnifique cheval grand et fort ! »
« La fable musicale,
elle fait fondre
mon cœur. »
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« Moi, quand j’ai entendu la musique
la première fois, ça m’a fait trembler dans le dos ! »
« Tout ce qu’on a fait cette année avec les musiciens, je trouve ça magnifique !! »
«Un remerciement particulier à Mme Isabelle
Aboulker pour sa gentillesse et ses très
belles partitions.
Merci également aux quatre musiciens pour
leur engagement dans le projet.»
L’Empereur et l’oiseau de Paradis
Porté par le flûtiste Bernard Chapron de l’Ensemble orchestral de Paris, ce spectacle
musical s’appuie sur un conte chinois, L’Empereur et l’oiseau de Paradis. Le projet implique
les élèves et le professeur d’une classe de CM2 de l’école élémentaire Parmentier, dans
le 11e arrondissement, ainsi que les enfants du centre de loisirs Parmentier conviés, eux,
à fabriquer décors et costumes.
À partir de décembre, les élèves apprennent le texte du conte et déterminent les différents
personnages qui devront être incarnés. Le 18 janvier, le flûtiste Bernard Chapron vient
en classe pour une première répétition. La partie musicale est jouée devant les élèves tandis
que le professeur de musique récite le texte. Sur la base de cet enregistrement, les élèves
continuent le travail théâtral et de mise en scène pendant que les enfants du centre de loisirs
commencent à réaliser décors et costumes. La première répétition avec décor se déroule
le 4 février, suivie d’une répétition générale le 3 mars, veille du spectacle.
La représentation publique se tient le 4 mars dans le préau de l’école, pendant le week-end
de mini-résidence de l’Ensemble orchestral de Paris dans le quartier Belleville (série de
rencontres et concerts dans les écoles, associations et structures sociales du quartier).
L’EMPEREUR ET L’OISEAU DE PARADIS
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L’Empereur et l’oiseau de Paradis
Bernard Chapron
Ce flûtiste est né à Bordeaux
en 1952, et y effectue une
partie de son cursus musical,
couronné par un 1er prix à
l’unanimité.
Il obtient, plus tard, au
conservatoire de Versailles,
une médaille d’or en flûte,
analyse et histoire de la
musique.
Bernard Chapron est membre
de l’Ensemble orchestral de
Paris depuis sa création en
1978. Il aime marier d’autres
formes artistiques comme
la sculpture ou la poésie à la
musique.
Sa collaboration avec l’école
Parmentier sur L’Empereur et
l’oiseau de Paradis est
une formidable preuve
de son appétit pour la culture
littéraire et musicale ainsi
que l’éveil artistique
des jeunes publics.
La représentation a eu lieu le vendredi 4 mars devant tous les élèves de l’école.
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L’Empereur et l’oiseau de Paradis
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MUSIQUE ET SENTIMENTS////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Au Théâtre 13, théâtre municipal de 250 places situé dans
le 13e arrondissement, l’Ensemble orchestral de Paris a
proposé les 7, 8 et 9 mars 2011 une série de représentations
(séances scolaires et familiales) s’adressant aux enfants et
élèves d’écoles élémentaires. Lors de ce spectacle musical,
des extraits d’œuvres célèbres sont interprétés, chacun
venant symboliser un sentiment.
Présent sur le devant de la scène, un clown-mime, René
Palacios, incite à chaque instant les enfants à deviner
le sentiment exprimé par la musique. Au-delà de la dimension
ludique, il s’agit d’inviter les enfants à partager le contenu
émotionnel de l’œuvre afin de s’approprier la musique.
En outre, les enfants découvrent ce qu’est un orchestre,
chaque musicien se livrant à une petite présentation de son
instrument.
Programme des œuvres jouées :
Rodeo Hoe-Down de Aaron
Copland (1900-1990),
Adagio pour cordes de
Samuel Barber (1901-1981),
Pizzicato-Polka de Johann
Strauss II (1825-1899),
Sérénade pour cordes,
« Tempo di Valse » d’Antonin
Dvorak (1841-1904),
Symphonie pour cordes de
Dmitri Chostakovitch
(1906-1975), Cinq pièces pour
cordes de Paul Hindemith
(1895-1963) et Danse à la
paysanne d’Edvard Grieg
(1843-1907). Un dossier
pédagogique a été mis en
ligne sur le site internet
de l’Ensemble orchestral
de Paris à destination des
professeurs et parents afin
de préparer les enfants au
spectacle.
Coréalisation : Théâtre 13 /
Ensemble orchestral de Paris.
Musique et Sentiments
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Musique et sentiments Musique et sentiments
LES ÉCOLES QUI ONTPARTICIPÉ
Un clown en fa dièse
lundi 7 mars 2011 à 14h30École élémentaire Amandiers
École élémentaire Budin
École élémentaire Cave
École élémentaire Oran
École élémentaire Richomme
École élémentaire Sainte Louise
École élémentaire Cardinal Amette
mardi 8 mars 2011 à 10h00École élémentaire Amandiers
École maternelle Duployé
École élémentaire Cardinal Amette
mardi 8 mars 2011 à 14h30École élémentaire Boulard
École élémentaire Sainte Louise
École Sainte Elizabeth
Le clown-mime René Palacios est
un artiste à multiples facettes. En
plus d’animer des stages de mime
et clown pour adultes ainsi que des
ateliers pour enfants, il promène
son nez rouge et sa poésie dans des
univers aussi différents que des
théâtres, des bibliothèques, des
hôpitaux ou des structures pour
personnes handicapées…
Parce que le rire, l’humour et la poé-
sie restent des passerelles idéales
pour faire découvrir aux enfants des
mondes nouveaux et étrangers, cette
représentation offre une nouvelle
lecture des partitions classiques.
www.clown-palacios.fr
« J’ai été agréablement surpris par la
qualité du spectacle et notamment
par la grande finesse d’interprétation
du clown-mime. La symbiose entre ses
expressions et les sentiments exprimés
par la musique était totale !
Néanmoins, il reste difficile, comme j’ai
pu le constater, de maintenir durable-
ment l’attention d’enfants de cet âge… »
Parent accompagnateur d’un élève de CE2 de l’école du Cardinal Amette
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Index
ARDT ÉCOLE ADRESSE OPÉRATIONS PAGE
2 Ecole élémentaire 3 rue de la Jussienne Concert à l’Hôtel de Ville p. 17
4 Ecole élémentaire 15 rue Neuve-Saint-Pierre Concert à l’Hôtel de Ville p. 17
8 Ecole élémentaire 4 rue de Florence Concert à l’Hôtel de Ville p. 17
11 Ecole élémentaire 109/111 Avenue Parmentier L’Empereur et l’oiseau de Paradis p. 35
12 Ecole élémentaire 253 ter Avenue Daumesnil Concert à l’Hôtel de Ville p. 17
13 Ecole élémentaire 173 rue du Château des Rentiers Concert à l’Hôtel de Ville p. 17
14 Ecole élémentaire 46 rue Boulard Musique et sentiments p. 39
15 Ecole élémentaire 3 Place du Cardinal Amette Musique et sentiments p. 39
18 Ecole élémentaire 6 rue Jean-François Lépine Les Fables musicales p. 25
18 Ecole élémentaire 58 rue Philippe de Girard Les Fables musicales p. 25
18 Ecole polyvalente 3 rue Maurice Genevoix Les Fables musicales p. 25
18 Ecole polyvalente 30 rue Cugnot Les Fables musicales p. 25
18 Ecole élémentaire 5 rue Pierre Budin Musique et sentiments p. 39
18 Ecole élémentaire 11 rue Cavé Musique et sentiments p. 39
18 Ecole élémentaire 9 rue Richomme Musique et sentiments p. 39
18 Ecole maternelle 27 rue Emile Duployé Musique et sentiments p. 39
19 Ecole élémentaire 84 rue Curial Orchestres en fête ! p. 12
19 Ecole élémentaire 10 rue Henri Noguères Orchestres en fête ! p. 12
20 Ecole élémentaire 11 rue de la Plaine Concert à l’Hôtel de Ville p. 17
20 Ecole élémentaire 103 rue des Amandiers Musique et sentiments p. 39
écoles ayant participé aux« P’tits pupitres d’orchestre ».
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Remerciements
Crescendo
Club d’entreprises de l’Ensemble orchestral de Paris
Magasins Paul Beuscher
Fondation d’entreprise France télévisions
REMERCIEMENTS////////////////////////////////////////////////////////////////////////
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Contenu du DVD
Vous trouverez sur le DVD :
Les Fables musicales Un reportage sur les répétitions et le travail en classe.
Le spectacle du 12 mai au CENTQUATRE.
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Contenu du DVD
Vous trouverez sur le DVD :
Les Fables musicales Un reportage sur les répétitions et le travail en classe.
Le spectacle du 12 mai au CENTQUATRE.
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LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE
2010 - 2011Les fables musicales
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Pour faire découvrir « l’orchestre autrement », des musiciens pas-
sionnés et impliqués sont allés à la rencontre d’enfants qui ne fré-
quentent pas forcément les grandes salles de concerts dans les-
quelles se produit l’Ensemble orchestral de Paris (EOP). C’est une
tradition dans l’histoire de l’EOP de participer ou d’initier des actions
éducatives à l’attention de publics non-avertis. En 2010 déjà, dans le
cadre de « L’Art pour Grandir », des enfants d’écoles parisiennes avaient
pu bénéficier d’ateliers avec les musiciens. Cette année a vu éclore un
plus grand nombre de rencontres : Orchestres en fête ! , concert du
nouvel an à l’Hôtel de Ville, le spectacle Musique et Sentiments ou
encore le travail sur le conte L’Empereur et l’oiseau de Paradis, et la
reconduction des Fables musicales... Compte-rendu en images et sons.
LES P’TITS PUPITRES D’ORCHESTRE
Le Prix Territoria récompense les projets des collectivités locales pour leur qualité novatrice, , leur capacité à être transposés à d’autres collectivités et la bonne utilisation des deniers publics.
a reçu le prix Territoria de bronze en 2010.
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