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23A RTE Magaz ine1e r juin > 7 juin 2002
C i e l, un surr é a l i s t e !
Coupe du monde de footballProgrammation spéciale en juin
Festival d’AnnecyRendez-vous avec l’animation
Que reste-t-il du surr é a l i s m e ?Thema, jeudi 6 juin
14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
23Semaine du 1er au 7 juin 2002
Samedi 1er Dimanche 2 Lundi 3 Mardi 4 Mercredi 5 Jeudi 6 Vendredi 7
14.00Voilà l’Europe
14.30Lutter contre le DDT
15.15Romy Schneider,étrangeétrangère
16.15Au pays des Miss (5)
16.45Kaléidoscope
17.15Le rêve de Charlemagne
18.05La mémoireperdue de l’îlede Pâques
19.00Flash Info
19.00Le forum des Européens
19.45ARTE Info
20.00Le dessous des cartes
20.10ARTE Météo
20.15Forza Bastia
20.45L’aventurehumaineUn corsairesous la mer
21.40Metropolis
22.35FictionHeremakono
00.05La lucarneSud
01.20Bagdad Café
14.00Création(s)
14.30Katmandou
15.15Late Show
17.00Cuisines des terroirs
17.30Les grandsduels du sport
18.15Biographies
19.00Flash Info
19.00MaestroJessye Normanet KathleenBattle chantentle gospel
19.45ARTE Info /Météo
20.15DanseLa ville la nuit
20.45-01.15ThemaLa nuit des divas
20.45 Diva
22.40Au cœur de la lumièreLa nuit des divas
00.00Passion Callas
01.15Les déracinés ( 1 )
14.00Lola
14.30MarcelloMastroianni
16.50Voilà l’Europe
17.20Trafic
19.00Flash Info
19.00NatureLe magazine del’environnement
19.45ARTE Info /Météo
20.15360° - Le reportage GEOChasse au trésor aux Bermudes
20.45CinémaLe fantôme de la liberté
22.25Grand formatPelé, Garr i n c h a ,dieux du Brésil
00.00Court-circuit(le magazine)n° 71
01.20Les déracinés(2)
14.00Cuisines des terroirs
14.30Maestro
15.15Offenbach à Paris
16.15Tombouctou
16.45Lola
17.25Court-circuit(le magazine)n° 70
19.00Flash Info
19.00Archimède
19.45ARTE Info /Météo
20.15360° - Le reportage GEOLes abeillestueuses
20.45-23.00ThemaSpécial Israël-PalestineLes horaires et le programmecomplet serontcommuniquésultérieurement
23.00Music Planet2NiteMercury RevrencontreMiossec
00.00La nuit s’anime
00.55La banquière
14.00Album de famille
14.30Katmandou
15.15La guerredes Malouines
16.15Survivre dans le désert (2)
16.45Sample
17.30Tèt Grenné
19.00Flash Info
19.00ConnaissanceReine d’un été
19.45ARTE Info /Météo
20.15360° - Le reportage GEOL’école des Inuit
20.45Les mercredisde l’histoireHistoiresalbanaises
21.40MusicaLa route des tro u b a d o u r s
22.40Ciné-découverteL’incroyablelune de miel
23.55Festival hip-hop f r a n c o - a l l e m a n d
02.05Tracks
14.00Hippocrate
14.30Le forum des Européens
15.15L’argentraconté auxenfants et àleurs parents
16.15Survivre dansle désert (3)
16.45Création(s)
17.15Une journéeparticulière
19.00Flash Info
19.00Voyages, voyagesBahia
19.45ARTE Info /Météo
20.15360° - Le reportage GEOLe rêve du gaucho
20.45Première séanceLost Killers
22.20-00.45ThemaLa révolutionsurréaliste
22.20Le surréalismeà Beaubourg
22.30Au-delà de la peinture
23.30Transformer le monde,changer la vie ?
23.50André Bretonpar André Breton
00.45Une journéeparticulière
14.00Sample
14.30Le rêve de Charlemagne
15.15Un corsairesous la mer
16.15Survivre dansle désert (4)
16.45Album de famille
17.25Dangereusesrencontres
19.00Flash Info
19.00Tracks
19.45ARTE Info /Météo
20.15ReportageBangladesh :visages volés
20.45FictionLes petites mains
22.15La vie en face Le Bild Zeitung,populaireau quotidien
23.10ProfilsOkwui Enwezoret laDocumenta 11
00.10Metropolis
Les grands rendez-vous
P. 5 À fond les ballonsLa finale de la Coupe d’Europe 1978 filmée par Tati, le footballbrésilien raconté par Jean-Christophe Rosé, une “Thema” sur l’esprit du sport, des films inédits… : ARTE, c’est foot !Documentaire : Forza Bastia
Samedi 1er juin à 20.15
Grand format : Pelé et Garrincha, dieux du Brésil
Lundi 3 juin à 22.25
P. 17 Spécial AnnecyTrois rendez-vous avec le cinéma d’animation à l’occasion du Festival d’Annecy : Court-circuit (le magazine) lundi à minuit,
la Nuit s’anime mardi à minuit,
et l’Impitoyable lune de miel de Bill Plympton mercredi à 22.40.
P. 28 La révolution surréalisteIl se réclamait à la fois de Rimbaud et de Marx. Le surréalismen’aura-t-il été en définitive qu’une avant-garde artistique commeles autres ?Thema
La révolution surréaliste
Jeudi 6 juin à 22.20
Les films de la semaineBagdad Café de Percy AdlonSamedi 1er juin à 01.20
Late Show de Helmut DietlDimanche 2 juin à 15.15
Diva de Jean-Jacques BeineixDimanche 2 juin à 20.45
Trafic de Jacques TatiLundi 3 juin à 17.20
Le fantôme de la liberté de Luis BuñuelLundi 3 juin à 20.45
La banquière de Francis GirodMardi 4 juin à 00.55
L’incroyable lune de miel de Bill PlymptonMercredi 5 juin à 22.40
Une journée particulière d’Ettore ScolaJeudi 6 juin à 17.15 et à 00.45
Lost Killers de Dito TsintsadzeJeudi 6 juin à 20.45
Metropolis de Fritz LangVendredi 7 juin à 00.10
<
“A copa do mundo e nostra…” et vive le Brésil, lundi à 22.25.
Le Fantôme de la liberté secoue ses chaînes chez Buñuel.
14.00
Voilà l’Europe
14.30
Lutter contre le DDT(Rediffusion du 22 novembre 1999)
15.15
Romy Schneider,étrange étrangère(Rediffusion du 26 mai)
16.15
Au pays des Miss (5)
(Rediffusion du 17 mai)
16.45
KaléidoscopeLes Galeries royales de Saint-Hubert à Bru x e l l e s
17.15
Le rêve de Charlemagne(Rediffusion du 19 avril 2000)
18.05
La mémoire perdue de l’île de Pâques(Rediffusion du 25 mai)
19.00
Flash Info
19.00
Le forum des Européens
19.45
ARTE Info
20.00
Le dessous des cartesLe Japon (2/4)
20.10
ARTE Météo
20.15
Forza BastiaDocumentaire de Jacques Tati et Sophie Tatischeff
20.45
L’aventure humaineUn corsairesous la merDocumentaire de Jérôme Julienne
21.40
Metropolis
22.35 (PDC : 22.30)
FictionHeremakono(En attendant le bonheur)Téléfilm d’Abderrahmane Sissako
00.05 (PDC : 00.00)
La lucarneSudFilm documentaire de Chantal Akerman
01.20 (PDC : 01.15)
Bagdad Café(Rediffusion du 27 mai)
4 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
16.45 Câble et satellite.
KaléidoscopeAuteurs : Rogier Van Eck et Marc-Henri Wajnberg (France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse Productions ARTE FRANCE
K a l é i d o s c o p e nous fait découvrir un lieu,raconte son histoire, s’invite chez ses habi-tants, s’attarde sur un objet… Une baladedans différents cadres de vie, une invitationà considérer autrement ce qui nous entoure.
Les Galeries royales
de Saint-Hubert à Bruxelles
(Réalisation : Marc-Henri Wajnberg)
Au cœur de Bruxelles, les Galeries ro y a l e sde Saint-Hubert sont un des plus beaux pas-sages couverts d’Europe. Dans ce cadre devie privilégié et protégé de l’agitation de laville, on trouve des cafés, des re s t a u r a n t s ,des commerces, un théâtre et des habita-tions. C’est là qu’habite depuis plus de tre n-te ans Luc Van Malderen, graphiste, peintre ,dessinateur et photographe…
19.00Le forum des EuropéensRéalisation : Guy SaguezRédaction en chef : Bruno Le Dref(France, 2002-41mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE
L’émission de réflexion et de débat sur lesgrands thèmes qui préoccupent lesEuropéens. L’invité de la semaine : Va l é r yGiscard d’Estaing, président de laConvention sur l’avenir de l’Europe.
Giscard, le refondateur ?
L’Union européenne a 45 ans. Elle a grandisans modifier fondamentalement ses règlesde fonctionnement et ses stru c t u res dereprésentation des États et des peuples.Sous la pression des faits (nécessité de re n-f o rcer sa voix sur la scène internationale etde se doter d’une politique autonome et cré-dible, notamment pour la défense) aussibien que des peuples eux-mêmes (quiréclament des avancées sociales et une“ d é b u reaucratisation”), de nouveaux modesde fonctionnement doivent être définis. Cettenécessité est rendue plus impérative encorepar l’élargissement de l’Union dans les pro-chaines années.Quelles institutions peuvent être pro p o s é e spour cette Union européenne adulte, élarg i eet plus authentiquement démocratique ?Telle est la question posée à la Conventionsur l’avenir de l’Europe, créée en décembred e rnier lors du sommet de Laecken, qui acommencé ses travaux en mars 2002 et estprésidée par Va l é ry Giscard d’Estaing.Rediffusion le 6 juin à 14.30
20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Natacha Nisic (France, 2002-10mn) ARTE FRANCE
Le Japon (2/4)
L’espace
Comment ce pays, fermé sur lui-même pen-dant des siècles, a-t-il pu, en moins de centans, accoucher de la révolution Meiji et selancer dans une expansion territoriale sansprécédent, à l’image de ses rivaux euro-péens ?En partenariat avec
“Les enjeux internationaux” de
s a m e d i 1e r j u i n
Nouveau
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002 - 5
la cinémathèque de Corse. SophieTa t i s c h e ff, la fille de Jacques Tati, monteuseet réalisatrice elle-même (disparue le 27o c t o b re 2001), décide aussitôt d’en entre-p re n d re le montage…
Burlesque documentaire
L’intérêt de F o rza Bastia est double : lespectateur ord i n a i re, le simple amateur decinéma, y verra “un film de Jacques Ta t i ” ,inédit de surc roît. Le cinéphile averti s’inté-ressera à cette exception qu’il constituedans l’œuvre du réalisateur : le matériau debase est documentaire, mais Tati réussit àt roubler les fro n t i è res du genre, faisant bas-culer le film final dans le re g i s t re de la purefiction. Il invente un genre nouveau : le bur-lesque documentaire. Le rire n’y est pasm o i n d re que dans ses films de fiction, il estsimplement plus direct, ce qui confirme queJacques Tati est un très grand cinéaste.
20.15Forza BastiaDocumentaire de Jacques Tati et Sophie Tatischeff(France, 2002-26mn)Production : Specta Films, CepecARTE FRANCEInédit
Bastia en finale de la Coupe d’Europe1978… filmée par Jacques Tati ! Un petitjoyau inédit, monté par la fille du réalisateur,Sophie Tatischeff.Avril 1978. Événement footbal-listique sans précédent : pour lap re m i è re fois, un club corse,Bastia, parvient en finale de laCoupe d’Europe. Le match allerse jouera sur le stade de Furiani.G i l b e rt Trigano propose àJacques Tati de filmer les prépa-ratifs de la fête et le match. Pourdes raisons diverses – météoro-logiques et sportives – l’événe-ment tourne au fiasco. Le film nevoit pas le jour et ses ru s h e ssont oubliés. C’est récemmentet par hasard qu’ils ont étére t rouvés dans un coin perdu de
Programmation spéciale
Coupe du monde
> Forza Bastia documentaire de Jacques Tati et Sophie Tatischeffsamedi 1er juin à 20.15
Pelé, Garrincha,
dieux du Brésil documentaire de Jean-Christophe Rosélundi 3 juin à 22.25
Coup de tête film de Jean-Jacques Annaudlundi 10 juin à 20.45
Le printemps
du footballfilm de Nana Mchedlidzemercredi 12 juin à 22.45
Y a-t-il encore
une place pour
le sport amateur ?Thema, mardi 18 juin
à 20.45
La dernière finale film d’Eran Riklismercredi 19 juin à 22.40
La coupefilm de Khyentse Norbujeudi 20 juin à 20.45
La fièvre du football s’empare de Bastia.
Son sens de l’observation permet à Tati d’injecter
dans le film des éléments relevant de la fiction.
6 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
r é g u l i è rement mandatés par le roi pour cap-t u rer les navires ennemis et faire commerc ede leurs cargaisons. Cette activité était bienplus lucrative que la pêche – et moins dan-g e reuse que celle de pirate, illégale… Maiss’agit-il réellement d’un bâtiment corsaire ?De quelle époque est-il ? D’où venait-il ?L’équipe d’archéologues doit reconstituer unpuzzle géant à partir d’éléments entasséssur un mètre cinquante d’épaisseur, ro n g é spar le temps et couverts de sable. C’estl’étude des poutres du navire qui perm e tfinalement de déterm i n e r, à l’année près, ladate de sa fabrication. Et la découverte d’os-sements d’un jeune macaque permet auxz o o - a rchéologues de conclure que le navirea dû passer par Gibraltar…Rediffusion le 7 juin à 15.15,
le 8 juin à 18.05 et le 21 juin à 01.55
samedi 1e r j u i n
Documentaire de Jérôme Julienne(France, 2002-52mn)Coproduction : Gédéon Programmes, ARTE France, France 5, CNRS Images MédiaARTE FRANCE
En 1995, dans la baie de Saint-Malo, deuxplongeurs amateurs tombent sur descanons gisant par moins de dix mètres defond. Ils font partie d’un bateau extrême-ment bien conservé. Une équipe d’archéo-logues sous-marins dirigée par ÉlisabethVera et Michel L’ H o u r, experts en épavesrécentes, est chargée de dégager le navireet ses trésors. Au fil de ses investigations,elle s’interroge : s’agit-il d’un bateau corsai-re, comme le suggère le passé de Saint-Malo ? Date-t-il de la fin du XVIIe ou du XVIIIe
siècle ? Est-ce l’épave du S a i n t - J e a n -B a p t i s t e, qui disparut corps et biens auxa b o rds de la cité corsaire en février 1714,en tentant d’échapper aux navires anglaisalors que la tempête faisait rage ?
Morutiers et corsaires
Victime du relief sous-marin de l’entrée dup o rt de Saint-Malo – le “nid de guêpe”,comme l’appellent les marins anglais –, lebateau re t rouvé s’est échoué à un mile desa destination. Il semble que ce soit l’épaved’un navire de corsaires. Les Malouins, tra-ditionnellement pêcheurs de morue, étaient
Dans la baie
de Saint-Malo,
des arc h é o l o g u e s -
plongeurs
dégagent l’épave
d’un navire
du XVIIIe s i è c l e
a rmé de canons…
Pour le deuxième
volet de la saison
a rc h é o l o g i e ,
p a rtez à la
d é c o u v e rte du
monde mythique
des corsaire s .
En partenariat
avec et
Sous-titrage pour sourdset malentendantsO
SaisonarchéologieAux quatre coins du globe, à la découverte des grandescivilisations disparues
La mémoire perdue de l’île de Pâquessamedi 25 mai à 20.45
Un corsairesous la mersamedi 1er juin à 20.45
L’énigme des Nascassamedi 8 juin à 20.45
Les Étrusques, unvoyage interrompusamedi 15 juin à 20.45
Karakoum, la civilisation des oasissamedi 22 juin à 20.45
20.45 Un corsaire sous la mer
Jeu archéologieJouez avec GEO et Jet Tour, et gagnez
des séjours à Ouarzazate (Maroc), des
abonnements au magazine GEO et des
DVD de la saison archéologie édités
par ARTE Vidéo. Pour part i c i p e r,
répondez aux questions posées à la fin
de chaque émission ; inscrivez vos
réponses sur papier libre ou complétez
le bulletin-réponse dans GEO. Rendez-
vous également sur www.arte-tv.com.
En 1995, dans la baie
de Saint-Malo, deux
plongeurs amateurs
tombent sur des canons
gisant par moins
de dix mètres de fond…
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002 - 7
21.40MetropolisMagazine culturel européen coordonné par Pierre-André Boutang et Peter Wien(Allemagne, 2002-52mn)ZDF
Le nouvel album de M o b y,1 8, est attendupour la mi-mai. Hymne new-wave, samplesgospel et blues, électro, funk : la bande sonde l’été est toute tro u v é e .
Montage : Nadia Ben RachidProduction : Duo Films, ARTE FranceARTE FRANCE
Nouadhibou, petit village de pêcheurs sur lacôte mauritanienne. Abdallah, jeune Maliende 17 ans, rêve depuis longtemps de part i rpour l’Europe. En attendant, il vit avec sam è re dans une petite chambre au confort
22.35 Heremakono(En attendant le bonheur)À Nouadhibou, un jeune Malien rêve de partir pour l’Europe…
Après la Vie sur Te rre, Abderrahmane Sissako signe une film poignant sur l’exil,
sélectionné dans la catégorie “Un certain re g a rd” au Festival de Cannes 2002.
Téléfilm d’Abderrahmane Sissako(France, 2002-1h30mn)Scénario : Abderrahmane SissakoAvec : Khatra Ould Abdel Kader (Khatra), Maata Ould Mohamed Abeid (Maata), Mohamed Mahmoud Ould Mohamed (Abdallah),Nana Diakité (Nana), Fatimetou Mint Ahmeda(Soukenya, la mère), Makanfing Dabo (Makan),Santha Leng (Tchu)Image : Jacques Besse ●●●
Matthew Barn e y travaille actuellement àune œuvre en cinq parties mêlant film et ins-tallations : le troisième épisode deC re m a s t e r sera exposé à Cologne, aumusée Ludwig, le 4 juin pro c h a i n …
E n t retien avec le Nigérian O k w u iE n w e z o r, commissaire de la pro c h a i n eDocumenta, qui souhaite ouvrir davantage lamanifestation aux artistes du monde entier.
Voir également le “Profils”
sur Okwui Enwezor vendredi
7 juin à 23.10, et la “Thema”
sur la Documenta 11
jeudi 13 juin à 22.20.
En partenariat avec
Heremakono a été
sélectionné dans la section
“Un certain regard”
au Festival de Cannes 2002
Nouadhibou : un lieu où on attend de pouvoir partir ailleurs.
8 - A RTE M A G A Z I N E n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
Que représente pour vous
la communauté de Nouadhibou ?
Je suis moi-même parti de Nouadhibou pour
aller en Russie. C’est surtout une ville de
transit où l’on trouve du travail. On y vient
pour gagner un peu d’argent, avant d’en
repartir. Ces “lieux provisoires” se nomment
au Mali heremakono, ce qui veut dire “en
attendant le bonheur”. Ce qui m’a intéressé,
c’était l’idée de transiter quelque part avant
d’aller vers un lieu qu’on n’atteindra peut-être
jamais. L’exil avant le voyage.
Le déracinement est au cœur du film,
et Abdallah est coupé du reste
de la communauté à cause
de la barrière linguistique…
On peut être déraciné dans son propre pays,
et cette dimension m’intéressait. Et il est vrai
que lorsqu’on est coupé d’une relation
linguistique avec l’autre, on ne va pas bien.
J’ai voulu raconter le parcours de quelqu’un
à qui il manque quelques béquilles pour
passer inaperçu.
Une scène montre Abdallah en train
de regarder Les chiffres et les lettres…
Il y a un lien très fort – parfois affectif, parfois
dramatique – entre le Nord et le Sud. Ce lien
s’inscrit dans un rapport d’inégalité, et la
télévision contribue à implanter une culture
extérieure au détriment d’une culture
existante. L’un des drames de l’Afrique, c’est
que son peuple n’est jamais confronté à sa
propre image. En allumant la télévision là-
bas, on ne voit que l’Europe et l’Occident.
Les corps échoués sur le rivage sont-ils
une dénonciation de l’impuissance
des pouvoirs publics ? Et des lois
sur l’immigration des pays occidentaux ?
Oui. Il y a ce sentiment qu’aucun Européen
ne vit : le sentiment de ne pouvoir aller
“là-bas”, d’être privé de sa liberté d’homme.
Cette frustration est terrible. Ce refus
de l’autre se traduit par le rejet de corps
samedi 1e r j u i n
Heremakono (En attendant le bonheur)
“Abandonner ce qui étpour aller vers l
Abderrahmane Sissako
est né en 1961 à Kiffa, enMauritanie. Après une
enfance au Mali et un bre fretour en Mauritanie, il part
à Moscou étudier auVGIK, l’Institut soviétique
du cinéma, de 1983 à1989. Il a notamment réali-sé le Jeu ( c o u rt métragesélectionné à Cannes en1991), O c t o b re ( m o y e nmétrage, 1993), S a b r i y a(un épisode de la collec-tion “Africa Dre a m i n g ” ,c o p roduite par ARTE)
et la Vie sur Te rre (dans le cadre de la collectiond ’ A RTE “2000 vu par…”).
ru d i m e n t a i re et observe les habitants du voi-sinage. Comme la belle Nana, qui occupeune chambre en face de la sienne et quireçoit parfois des hommes. Ou la vieillegriotte qui apprend à chanter à une petitefille. Ou encore Makan, également Malien,qui ne songe lui aussi qu’à mettre le cap surl ’ E u rope. Car Nouadhibou est un lieu detransit où l’on ne veut pas s’attard e r, mêmesi bien des candidats à l’exil ont périn o y é s …
Terre d’exil
Avec ce beau film,grave et contemplatif,A b d e rrahmane Sissakos’attache au destin tra-gique d’une commu-nauté de déracinés quela misère économiqueconduit à tenter l’im-possible pour gagnerl ’ E u rope : un plan bre fdes corps échoués surle rivage exprime ledésespoir de ces exiléset pointe du doigt l’impuissance des pou-voirs publics africainscomme la politique anti-immigration des paysoccidentaux. Le déraci-nement, le cinéastel’évoque aussi lorsqu’il
m o n t re le jeune Abdallah isolé du reste dela communauté à cause de la barr i è re de lalangue. Mais il y a d’autres modes de com-munication qui ne passent pas nécessaire-ment par la parole, comme l’appre n t i s s a g edu chant par la fillette ou celui du métierd’électricien par le petit Khatra. Ou tout sim-plement, le re g a rd curieux et attentifd’Abdallah sur le monde, qu’il s’agisse deson entourage immédiat ou d’une émissiondes C h i ff res et des lettre s à la télévision.C h ronique élégiaque, H e re m a k o n o est aussitraversé d’images drôles et insolites, quasis u rréalistes… Peintre autant que cinéaste,Sissako prête une attention part i c u l i è re auxcouleurs, opposant la palette chatoyantedes draps et des vêtements en train desécher aux tons monochromes du désert .Une œuvre à savoure r, qui mérite sa placeau Festival de Cannes cette année.Rediffusion le 9 juin à 15.15
Lire ci-contre notre interview
d’Abderrahmane Sissako.
●●●
Entretien
avec Abderrahmane Sissako
Abderrahmane Sissako
pendant le tournage.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002 - 9
humains sur les rivages de Nouadhibou,
Tanger ou Tarifa. C’est une violence dont
on ne parle pas. Quand trois Américains
sont tués à Kaboul, tout le monde en parle.
Mais quand des candidats au départ se
noient au large de Tanger, on n’attire presque
jamais l’attention sur ce drame.
Le rythme, assez contemplatif,
participe pleinement à la mise en scène.
Quels sont les autres éléments
que vous avez voulu mettre en avant?
J’ai privilégié les improvisations et tout ce qui
peut se substituer au scénario. Car lorsqu’on
travaille avec des acteurs non professionnels
et qu’on filme dans un lieu jamais exploré
par le cinéma, on est plus élève que maître.
On est moins réalisateur que spectateur
attentif qui essaie de profiter des qualités
humaines d’improvisation de l’autre. Chaque
jour, il fallait être disponible et abandonner
ce qui était écrit pour aller vers la vie ■
Propos recueillis par Franck Garbarz
00.05 La lucarne.
SudFilm documentaire de Chantal Akerman(France, 1998-1h10mn)Image : Raymond FromontCoproduction : ARTE France, AMIP,Paradise FilmsARTE FRANCE(Rediffusion du 8 septembre 1999)
Sur fond de crimes racistes et de plainessudistes, Chantal Akerman s’attaque à laviolence raciale qui fait le quotidien améri-cain.Chantal Akerman filme les paysages quie n t o u rent Jaspers, une ville du Texas, et seshabitants. Le meurt re de James Byrd, unNoir lynché par trois jeunes Blancs, consti-tue le point de départ du film. La camérap é n è t re dans l’église au moment de l’off i c eà la mémoire de James Byrd et montre, entreles chants et les psaumes, l’émotion et ladignité des familles et des proches. S u d r a s-semble les témoignages des Noirs deJaspers sur l’aff a i re Byrd mais aussi leursréflexions sur leur condition, le mépris desBlancs, le temps de l’esclavage. ChantalA k e rman a aussi interrogé des Blancs de laville, notamment le shérif, qui donne sap ro p re interprétation des problèmes sociauxet raciaux.
Les silences du Sud
Le film ne se résume pas à une autopsie ouau terrible récit du lynchage ; il montre com-ment le meurt re s’inscrit dans un paysageautant mental que géographique. Un lourdsilence accompagne les séquences oùseule la nature occupe l’écran. ChantalA k e rman s’inspire d’une certaine sensibilitél i t t é r a i re, de l’univers de Faulkner ou deBaldwin. La caméra fixe les maisons, privilé-gie les longs travellings sur la route qui tra-verse une nature luxuriante. C’est le long decette route que le corps de James Byrd aété re t rouvé accroché derr i è re la voiture desm e u rtriers. Derr i è re ces vues silencieuses,le meurt re résonne d’autant plus dure m e n t .
heur)
ner ce qui était écrit aller vers la vie”
Librede Jean-Pierre Sauné
Vendredi 3 mai à 20.45
I.T. (Immatriculation temporaire)de Gahité Fofana
Samedi 4 mai à 22.30
Daresalamd’Issa Serge Coelo
Samedi 11 mai à 22.55
Roues libres de Sidiki Sijiri Bakaba
Samedi 18 mai à 23.10
Tèt Grenné de Christian Grandman
Samedi 25 mai à 22.30
Heremakono (en attendant le bonheur)d’Abderrahmane Sissako
Samedi 1er juin à 22.35
14.00
Création(s)Chemins d’artistes
14.30
Katmandou(Rediffusion du 16 mai)
15.15
Late Show(Rediffusion du 28 mai)
17.00
Cuisines des terroirs(Rediffusion du 26 mai)
17.30
Les grands duels du sportReal Madrid - F. C. Barcelone
18.15
Biographies(Rediffusion du 26 mai)
19.00
Flash Info
19.00
MaestroJessye Norman et Kathleen Battle chantent le gospel
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
DanseLa ville la nuitL’ensemble Hans Hof
20.45-01.15
ThemaLa nuit des divas
20.45
DivaFilm de Jean-Jacques Beineix
22.40
Au cœur de la lumièreLa nuit des divasDocumentaire d’André Heller et Pepe Danquart
00.00
Passion CallasDocumentaire de Claire Alby et Gérald Caillat
01.15
Les déracinés (1)
(Rediffusion du 17 mai)
Film
10 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
14.00 Câble et satellite.
Création(s)Chemins d’artistesProposé par Serge MoatiRédactrices en chef : Sophie Artaud, Sylvie NicoletRéalisation : Patrice Le Van Hiep(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE France, Image et CompagnieARTE FRANCE
Des artistes de toute l’Europe et de toutesdisciplines (arts plastiques, musique,théâtre, cirque, cinéma, danse, design…)filmés en train de créer. Chaque dimancheà 14.00.
> Keïchi Tahara
Dans sa chambre noire, le Japonais KeïchiTahara, photographe sur pierre et feuille d’or,nous fait assister à un tirage sur pierre .
> Agnès B
Dans son studio, à Paris, la styliste, chefd ’ e n t reprise et mécène prépare la collectionété 2002.
> Olga Neuwirth
Compositrice autrichienne, Olga Neuwirt hs’apprête à écrire un concerto pour bassonpour le musicien français Pascal Gallois. Ellec h e rche l’inspiration au Musée juif de Berlin.
17.30 Câble et satellite.
Les grands duels du sportUne série de Serge Laget, Max Urbini
et Marc Silvera (France, 2001-41mn)Coproduction : ARTE France, Ethan ProductionsARTE FRANCE
Les grands duels du sport – entre deuxchampions, deux équipes, deux pays – nese résument pas à un affrontement phy-sique entre deux adversaires. Décryptantquelques rencontres mythiques, cette nou-velle série replace ces événements dansleur contexte social, culturel, politique.
Real Madrid - F. C. Barcelone
Documentaire d’Emilio Pacull(Rediffusion du 15 septembre 2001)
Les duels acharnés des deux grands clubsde football d’Espagne racontent la rivalitécentenaire entre Madrid la blanche etBarcelone la rouge.Madrid la blanche, Barcelone la ro u g e .Madrid, capitale nationale, siège d’un gou-v e rnement longtemps centralisateur, antrede Franco. Barcelone, capitale de laCatalogne, rebelle, frondeuse, révolutionnai-re, siège du gouvernement républicain pen-dant la Guerre civile. Le Barça a été créé en1899, trois ans avant le Real Madrid. Entreeux, dès le début, c’est le grand duel.Chaque re n c o n t re amplifie la rivalité sécu-l a i re entre les deux villes. En 2001, le RealMadrid est champion d’Espagne, le F. C.B a rcelone termine quatrième. Pour re n f o rc e rson triomphe, le Real s’off re le plus grand etle plus cher des footballeurs : ZinédineZ i d a n e …
d i m a n c h e 2 juin
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Agnès B, une figure incontournable
du prêt-à-porter français.
Le Real Madrid et le F. C. Barcelone :
une rivalité vieille comme l’Espagne.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002 - 11
19.00 Maestro.
Jessye Norman et Kathleen Battlechantent le gospelDirection musicale : James LevineRéalisation : Brian Large(Allemagne/États-Unis, 1990-43mn)ZDF(Rediffusion du 7 octobre 2001)
Deux divas chantent le gospel : un concertde gala enregistré au Carnegie Hall de New York en 1990.La mezzo-soprano Jessye Norman a étébercée par le gospel depuis sa plus tendreenfance – bien avant qu’elle ne se lancedans le grand répertoire lyrique. Quant à lasoprano Kathleen Battle, son répert o i res’étend du baroque au jazz. Réunies letemps d’une soirée, les deux divas ont faitswinguer le public du Carnegie Hall auxrythmes du gospel américain. De G re a tD a y à H e ’s Got the Whole World in HisH a n d s en passant par Amazing Grace e tSwing Lo, Sweat Chariot, elles chantenttous les “tubes” du genre. Elles sontaccompagnées par les chœurs duM e t ropolitan Opera de New York placéssous la direction de James Levine.Rediffusion le 4 juin à 14.30
Jessye Norman et Kathleen Battle
ont enregistré ensemble la symphonie
chorale Mythodea de Vangelis
(Sony Classical).
20.15 Danse.
La ville la nuitL’ensemble Hans HofRéalisation : Marcus Behrens(Allemagne, 2002-26mn)RB
En partenariat
avec et
Une grande ville, la nuit... Une chorégraphiedéjantée de l’ensemble Hans Hof qui a ren-contré un vif succès partout en Europe.Dans un chaos de mobilier kitsch, un jeunehomme joue du piano tandis que chacunvaque à ses occupations. Jusqu’au jour oùune femme dégringole de l’arm o i re .S’enchaînent alors, à un rythme eff r é n é ,des séquences d’un réalisme déro u t a n t …Récemment programmé à la Filature deMulhouse après avoir séduit le public enAllemagne, en Belgique et au Portugal, la Ville la nuit est la dern i è re création ducollectif néerlandais Hans Hof. L’ e n s e m b l eest parti de questions qu’il s’est posées surles villes (Combien y en a-t-il sur le globe ?Comment sont-elles ?, etc.) et s’est inspirédes installations de l’artiste américainE d w a rd Kienholz. Adapté pour la télévisionen studio à Berlin, la Ville la nuit o ff re unvoyage tragi-comique dans une ville fan-t a s m é e .
Retrouvez
également
Jessye Norman
à 22.40 pour une
“nuit des divas”.
L’effervescence d’une ville la nuit… interprétée par l’ensemble Hans Hof.
12 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
Le triomphe
de la forme
Maniéré, re c h e r-ché, le pre m i e rlong métrage deJ e a n - J a c q u e sBeineix est unebrillante réussite.D i v a est un filmde climat parf a i-tement maîtriséet cohérent, quiallie scénario
insolite, splendeur de l’image, humour desdialogues, cadrages distingués et musiquef o rmidable (notamment le célèbre air de “LaWally” d’Alfredo Catalini). Après avoiressuyé les foudres de la critique à sa sort i e ,en mars 1981, D i v a, grâce au bouche ào reille, trouve son public, puis rafle quatreCésars à Cannes l’année suivante…
d i m a n c h e 2 juin
20.45-01.15 La nuit des divas
ARTE G.E.I.E./ARTE FRANCE/ORF(Rediffusion partielle du 9 juillet 2000)
20.45 DivaFilm de Jean-Jacques Beineix(France, 1980-1h55mn)Scénario : Jean-Jacques Beineix, Jean Van Hamme, d’après le roman de DelacortaAvec : Wilhelmenia Wiggins Fernandez (CynthiaHawkins), Frédéric Andrei (Jules), RichardBohringer (Gorodish), Thuy An Luu (Alba),Jacques Fabbri (Saporta), Chantal Deruaz(Nadia), Anny Romand (Paula), Roland Bertin (Weinstadt), Gérard Darmon(l’Antillais), Dominique Pinon (le curé)Image : Philippe RousselotSon : Jean-Pierre RuhMontage : Marie-Josèphe Yoyotte, Monique PrimProduction : Les Films Galaxie, Greenwich Film Production4 Césars en 1982 : meilleure première
œuvre, meilleure musique,
meilleure photo et meilleur son
Un facteur amoureux d’une diva est pour-suivi par des policiers véreux et deshommes d’affaires sans scrupules. Un polardélirant servi par une image et une musiquesuperbes.Cynthia Hawkins, l’une des plus grandessopranos du monde, refuse de se faire enre-g i s t re r. Jules, jeune postier fasciné par lacantatrice, vole une de ses robes et réaliseun enre g i s t rement pirate d’un récital. Un jour,devant la gare Saint-Lazare, une jeunefemme poursuivie par deux hommes glisseune cassette dans sa sacoche avant d’êtrep o i g n a rdée. Nadia, ancienne call-girl, y avaite n registré certaines révélations sur un poli-cier véreux. Jules se re t rouve en possessionde deux enre g i s t rements qui, il l’ignoree n c o re, suscitent les convoitises d’hommesd ’ a ff a i res chinois et de la police…
Film
“Thema” prend ses grands airs en compagnie des divas. Après le film culte de Beineix,
douze chanteuses font un bœuf dans une grotte sicilienne. Puis, diva entre toutes,
Maria Callas se dévoile dans un très beau portrait réalisé à partir d’archives rare s .
Sous-titrage pour sourdset malentendantsO
Rediffusion
le 14 juin à 00.30
et le 20 juin à 00.20
Le postier Jules (Frédéric Andrei)
vénère la diva Cynthia Hawkins
(Wilhelmenia Wiggins Fernandez).
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r ju in > 7 juin 2002 - 13
22.40Au cœur de la lumièreLa nuit des divasDocumentaire d’André Heller et Pepe Danquart(France/Autriche, 2002-1h20mn)
En compagnie de Jessye Norman, A m yKoita, Noa et Dee Dee Bridgewater, une nuitoù se mélangent les sons d’Orient etd’Occident, le sublime et la légèreté.Pour ce film magique, André Heller a imagi-né et mis en scène un mythe moderne : tousles tre n t e - t rois ans, les plus belles voix fémi-nines se réunissent quelque part en Sicile,dans une grotte secrète, dans le seul but des’encourager et de se charger mutuellementd ’ é n e rgie par la force de leurs chants. Lerituel commence au coucher du soleil ets’achève le lendemain matin. Le film montretout simplement la fête que s’off rent et quenous off rent ces artistes charismatiques. Unmoment de pur bonheur.
Une équipe unique
Tous ceux qu’André Heller voulait entraînerdans cette aventure unique ont répondu àson invitation. Patrick Wo o d ro ffe, l’un desplus grands éclairagistes actuels, s’est libé-ré deux semaines pendant les répétitions dela tournée qu’il prépare pour les RollingStones. Le réalisateur Pepe Danquart aaccepté de mettre ce spectacle en imagesdans et sous l’amphithéâtre grec deTa o rmina. Surtout, douze des plus grandeschanteuses d’aujourd’hui, issues de l’opéra,du jazz ou de la musique du monde, se sontre t rouvées pour l’événement. On entendranotamment Jessye Norman, prima donna dela musique classique, Amy Koita, re i n eexcentrique de la chanson africaine, Noa,l’Israélienne à la voix envoûtante, et la gran-de dame du jazz Dee Dee Bridgewater.
00.00Passion CallasAuteur : Claire AlbyRéalisation : Gérald Caillat(France, 1997-1h15mn)Coproduction : ARTE France, FIT Production, SodapéragaAvec le soutien de la Fondation d’entreprise France TélécomEn association avec EMI Classics
Pour la première fois, un documentaireadopte le point de vue de Maria Callas, luilaissant la parole grâce à de nombreusesimages d’archives, certaines rarissimes, oùelle fait part de ses doutes, de ses exi-gences, de ses ambitions.Passion Callas est le portrait d’une combat-tante fragile, d’une militante du travail musi-cal, d’une adepte de "la belle ouvrage".Maria Callas a vécu pour la musique, del’âge de 15 ans jusqu’à sa dern i è re appari-tion sur une scène lyrique, à Covent Gard e nen juillet 1965, après plus de vingt-sept ansde carr i è re. Plutôt que l’image d’une femmeau destin tragique et contrasté, le documen-t a i re transmet celle d’une artiste devenuel’un des mythes du XXe siècle. Dans ce por-trait de Maria Callas par elle-même, destémoins de sa vie lui donnent la réplique, etleur contrepoint, admiratif ou critique, lui lais-se toujours le dernier mot. Les entretiens fil-més de la cantatrice, où elle s’exprime enanglais, en italien ou en français, altern e n tavec les témoignages de personnalités quiont travaillé avec elle, rencontrées aujour-d’hui à Paris, à Rome et à Athènes.Rediffusion le 8 juin à 15.10
“Pour être digne de ce que le public
attend de vous, il faut être sublime.”
(Maria Callas)
“L’événement était fantastique,
le tournage le fut tout autant. […]
À la fin, de retour dans le monde réel,
nous éprouvions encore un sentiment…
fantastique. Je suis sûr qu’il en sera
de même pour les spectateurs.”
(André Heller, ci-dessous
avec Dee Dee Bridgewater)
Jessye Norman
Noa
14.00
Lola(Rediffusion du 27 mai)
14.30
Marcello Mastroianni(Rediffusion du 19 mai)
16.50
Voilà l’Europe(Rediffusion du 1er juin)
17.20
Trafic(Rediffusion du 20 mai)
19.00
Flash Info
19.00
NatureLe magazine de l’environnement
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° - Le reportage GEOChasse au trésor aux Bermudes
20.45
CinémaLe fantôme de la libertéFilm de Luis Buñuel
22.25 (PDC : 22.30)
Grand formatPelé, Garrincha, dieux du BrésilDocumentaire de Jean-Christophe Rosé
00.00
Court-circuit (le magazine) n° 71
01.20
Les déracinés (2)
(Rediffusion du 18 mai)
14 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
19.00NatureLe magazine de l’environnement(Allemagne, 2002-41mn)ZDF
> Une forêt tropicale d’occasion
Sur Leyte, une île des Philippines, les pay-sans replantent des arbres sous les fro n d a i-sons des anciennes plantations de coco-tiers. La déforestation a fait des ravages.Pour fournir du bois de chauffage et libére rde l’espace pour les cocotiers, la forêt humi-de a été en partie détruite. Aujourd’hui, dansle cadre d’un projet international, les pay-sans tentent de faire pousser une forêt tro p i-cale “d’occasion”.
> Comment sauver Tressange ?
Les habitants de Tressange en Lorraine sontinquiets. La mine de fer désaffectée dont lespuits et galeries courent sous leur village à240 mètres de pro f o n d e u r, devrait être inon-dée. Avec des conséquences désastre u s e spour l’environnement comme l’analysent desc h e rcheurs de l’université de Nancy.
> Le projet Dehesa
Ancien responsable du marketing deSiemens, Hans-Gerd Neglein est aujourd ’ h u iun retraité de 75 ans. Il s’est installé dansune zone fore s t i è re d’Espagne pour pro u v e rque l’agriculture biologique peut être re n-table et créer des emplois. Rediffusion le 8 juin à 14.30
20.15 Chasse au trésor aux BermudesReportage de David Ash et Stefan Braun(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.
Des scientifiques et des aventuriers saisispar la fièvre de l’or partent à la recherched’un galion disparu avec sa cargaison…
Le bateau-laboratoire A k a d e m i k - K e l d y s hconnut ses heures de gloire à l’époque desexpéditions soviétiques de re c h e rche sous-marine. Il sert aujourd’hui de “base” pourune étrange chasse au trésor. Grâce à deuxsous-marins de poche pouvant accueillirchacun trois personnes, des scientifiquesplongent à 5 000 mètres de pro f o n d e u r.Sous la direction de l’Australien MikeMcDowell, ils espèrent re t rouver l’épaved’un galion espagnol chargé d’or qui som-bra dans les eaux de la mer des Sarg a s s e s .Mais une surprise les attend…Rediffusion le 11 juin à 16.15
et le 15 juin à 02.15
360 ° - Le reportage GEO
l u n d i 3 juin
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
L’Akademik-Keldysh
est l’un des plus
grands bateaux-
laboratoire du monde.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002 - 15
Film de Luis Buñuel(France, 1974-1h45mn)Scénario : Luis Buñuel, Jean-Claude CarrièreAvec : Bernard Verley (le capitaine desdragons), Jean-Claude Brialy (M. Foucauld),Monica Vitti (Mme Foucauld), Paul Frankeur(l’aubergiste), Michael Lonsdale (le chapelier),François Maistre (le professeur), HélènePerdrière (la tante), Jean Rochefort (M. Legendre), Claude Piéplu (le commissaire),Julien Bertheau (le premier préfet de police),Adrianna Asti (sa sœur), Michel Piccoli (le deuxième préfet de police)Images : Edmond RichardDécors : Pierre GuffroyMontage : Hélène PlemiannikovProduction : Greenwich Film ProductionARTE FRANCE
Tolède en 1808. La ville est mise à feu et àsang par les troupes napoléoniennes. Dansune église occupée, un capitaine des dra-gons tente d’embrasser la statue de doñaElvira, mais il est assommé par la statued’un chevalier. Le Français fait déterrer lafemme : dans son cercueil, celle-ci a gard éun teint de rose… L’ h i s t o i re s’arrête pourlaisser place à deux bonnes d’enfantsassises, de nos jours, dans un jardin publicparisien. L’une est en train de lire le récit dela scène précédente. Elles ont sous leur sur-veillance deux fillettes. Près des toboggans,celles-ci sont abordées par un monsieurbien mis qui leur montre de “jolies images”.À la maison, Véronique les donne à sam è re. M. et Mme Foucauld sont scandali-sés à la vue de ces photos qui re p r é s e n-tent… des monuments parisiens ! Celle duSacré-Cœur les révulse part i c u l i è re m e n t …
Fantôme souverain
Ce film, que le cinéaste espagnol a voulucomplètement libre, est impossible à racon-ter. Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière ontpris un malin plaisir à sauter du coq à l’âne,à ne jamais finir leurs histoires. Cela donnedes épisodes reliés les uns aux autres au
gré de ce qui semble être le hasard, et quip o u rraient s’enchaîner indéfiniment. Dansces scènes successives, le bon sensm a rche imperturbablement sur la tête : lachair des morts ne flétrit pas ; une fillette ad i s p a ru mais elle est là ; les hôtes d’uneréception bourgeoise prennent place surdes cuvettes de WC et se retirent de tempsen temps dans un endroit discret pour man-ger… Si l’absurde buñuélien a perdu, avecle temps, de son pouvoir corrosif, il re s t el’humour d’un cinéaste porté par sesvisions, qui s’amuse à renverser l’ordre deschoses, à montrer des moines buvant duw h i s k y, des autruches égarées, un chape-lier sado-maso… “Ce qui explique la ravi-gotante juvénilité de ce film, c’est queBuñuel renoue avec sa pro p re jeunesse,écrivait Jean-Louis Bory dans le NouvelO b s e rv a t e u r en 1974. Il revient auxgrandes hantises du groupe Bre t o n .L’ i rréligiosité ; l’absurdité violemment révé-latrice des impostures grâce à l’humour ;l’amour fou et sa beauté hors toutes lois (…) ;le Hasard, enfin, considéré, contre laFatalité et la Providence, comme l’expre s-sion suprême de la Liberté. C’est à ce fan-tôme souverain que le film est dédié.”
20.45 Le fantôme de la libertéUne autruche incongrue, des policiers farceurs, des moines portés sur la boisson
et une morte qui téléphone à son frère… Avec la complicité de Jean-Claude Carr i è re ,
Luis Buñuel déroule le florilège de l’humour sacrilège qui le caractérise,
dans une suite sans queue ni tête d’histoires reliées par le hasard souverain.
“On peut la charger
de chaînes, la liberté ne
meurt pas, elle revient
tirer les gens par les
pieds, elle leur fait des
niches. Cette liberté à
son tour porte un nom :
c’est le surréalisme.”
(Jean-Louis Bory
à propos du Fantôme
de la liberté dans
Le Nouvel Observateur ,
9 septembre 1974)
ARTE propose
une Thema sur
“La révolution surréaliste”,
jeudi 6 juin 2002 à partir
de 22.20, à l’occasion
de l’exposition présentée
jusqu’au 24 juin au Centre
Georges-Pompidou.
Rediffusion
le 10 juin à 00.20
“J’ai faim”, dit la petite fille. “On ne parle pas de ces choses-là à table”, répond sa mère.
16 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
Pendant tout le mois
de juin, “Grand
format” célèbre
son cinq centième
anniversaire avec
une programmation
exceptionnelle.
Documentaire de Jean-Christophe Rosé(France, 2002-1h30mn)Coproduction : AMIP, ARTE France ARTE FRANCE
Le foot est au cœur del ’ h i s t o i re récente duBrésil, au cœur de lavie des Brésiliens,quels que soient leurâge, leur couleur, leurmilieu. Depuis la créa-tion de la Coupe du
monde en 1930, le Brésil est le seul pays àavoir disputé toutes les éditions et à avoirgagné quatre fois. Il a donné naissance àdeux joueurs érigés en symboles, Pelé etG a rrincha, le Noir et l’Indien. Leur légendecommence en 1958, lors d’un match qu’ilsdisputent ensemble dans le stade deMaracana et qui les révèle aux 175 000spectateurs rassemblés. Quelques moisplus tard, ils off rent au Brésil sa pre m i è reCoupe du monde…
Garrincha, “la joie du peuple”
et le “roi” Pelé
Grâce à un formidable montage d’arc h i v e s ,Jean-Christophe Rosé retrace la vie de Peléet de Garrincha. Le commentaire met en évi-dence combien les destinées personnelleset professionnelles des deux hommes sontliées à celle de leur pays. Le “roi” Pelé etG a rrincha, “a alegria do povo” (la joie dupeuple), sont deux enfants pauvres duBrésil. Le Brésil qui peine à sortir du sous-développement et se construit pourtant unenouvelle capitale, Brasilia. Garr i n c h a(l’Indien) et Pelé ont pu sembler embléma-tiques d’un Brésil multiethnique. Mais “ d en o i r, le Brésil n’a besoin que de Pelé et deb i t u m e ”, explique un membre du gouvern e-m e n t . Pelé, star planétaire, va devenir riche,c é l è b re, choyé par les dictateurs, symbolede réussite économique et d’ascensionsociale. Garrincha, le joueur aux jambes tor-dues, après avoir gagné tous les titres bré-siliens, est victime de l’usure physique, dusuccès, de l’instrumentalisation des poli-tiques. Il va sombrer dans la dépre s s i o nmalgré le soutien de la célèbre chanteuseElsa Soarez, son amour illégitime. L’un seram i n i s t re et millionnaire, l’autre mourra alcoo-lique et, comme des millions de Brésiliens,dans la misère .
lundi 3 juin
Au pays de la samba, le football se danse
et se glorifie. Ce montage d’arc h i v e s
exceptionnel retrace l’épopée des deux
dieux du foot : Pelé et Garrincha, idoles
du peuple brésilien et instrument des
dirigeants du pays.
22.25 Pelé, Garrincha,dieux du Brésil
Jean-Christophe Rosé
a réalisé pour ARTE
des documentaires sur de
grandes épopées sportives :
les Rois du ring,
Fausto Coppi, une histoire
d’Italie et l’Odyssée
du coureur de fond.
Le Brésil vibre
avec le foot
et vénère
ses stars.
“Pelé n’a pas de couleur,
pas de religion, pas de race,
Pelé est universel.” (Pelé)
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r ju in > 7 juin 2002 - 17
00.00Court-circuit(le magazine) n° 71Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Phillipe Truffault(France, 2002-45mn)Coproduction ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE
> La mort de TauCourt métrage d’animation de Jérôme Boulbès(France, 2001-13mn)Coproduction : Lardux Films, Mori No Seishin, ARTE France
Dans le désert, Tau, larve gélatineuse géan-te, agonise. Autour d’elle, tout un peuple dec r é a t u res s’entre - d é c h i re .
> Paul DriessenD’origine néerlandaise, Paul Driessen (T h re eM i s s e s, la Fin du monde en quatre saisons,le Garçon qui a vu l’iceberg) est l’un desplus brillants cinéastes travaillant auCanada. Le Festival d’Annecy lui consacreune rétrospective ; C o u rt - c i rcuit (le magazi-n e ) l’a re n c o n t r é .
> Nosferatu tangoCourt métrage d’animation de Zoltán Horváth(Suisse/France, 2002-13mn)Coproduction : Nadasdy Film, Le Mur du SonPrix du public, Solothurmerfilmtage 2002
Meilleur film d’animation et Prix
de la jeunesse, Clermont-Ferrand 2002
Un moustique tombe amoureux d’un vampi-re …
> Aline AhondRéalisatrice de C a rn a v a l l é e, créatrice den o m b reux habillages pour ARTE, AlineAhond présente son nouveau court métra-ge, Un âne.
> Un âneCourt métrage d’animation d’Aline Ahond(France, 2002-10mn)Avec : Robert BenettCoproduction : Balthazar Productions, ARTE France
Un personnage à tête d’âne et au corpsd’homme vit en autarcie dans un arbre …
> Les photos du scandaleCourt métrage d’animation de Daniele Lunghini(Italie, 2000-7mn)Production : Onda OniricaGrand Prix au World Animation
Celebration, Los Angeles 2001
Un photographe possède des clichés explo-sifs d’un politicien surpris avec son aman-t e …
> François Le VaillantCourt métrage d’animation de Carles Porta Garcia(France/Espagne, 2000-10mn)Production : Folimage
Plutôt que de participer à la bataille, un che-valier moyenâgeux voyage à travers les pay-sages ravagés par la guerre …
> L’amanteCourt métrage d’animation d’Alexandre Dubosc(France, 2001-8mn)Coproduction : Lardux Films, Mac Guff LineLauréat du concours de projets MIFA,
Annecy 2000
Un soir, dans un château, une femme étran-ge reçoit la visite de son amant, puis l’as-sassine sauvagement…
SpécialFestivald’Annecy
Tous les lundis vers minuit
Tous les mardis à 17.30
sur le câble et le satellite
En liaison avec
www.arte-tv.com
Mardi 11 juin sur le câble
et le satellite :
le Lion à la barbe blanche,
d’Andréï Khrjanovski
La mort de Tau
François Le Vaillant
Un âne
Nosferatu tango
20.15 Les abeilles tueusesReportage de Manfred Christ(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.
La véritable histoire des abeilles tueuses quiont envahi l’Amérique du Nord il y a dix ans.En 1956, le gouvernement brésilien charg eun expert d’améliorer la production de miel.Celui-ci va alors chercher en Afrique desespèces d’abeilles plus agressives, qu’ilc roise avec des espèces brésiliennes. Vi n g t -six de ces variantes hybrides s’échappentun jour dans la nature et se re p roduisent àune vitesse fulgurante. Il y a une dizained’années, elles ont envahi l’Amérique duN o rd, semant la terreur avec leur réputationde tueuses. Le chercheur autrichien GeraldK a s t b e rger essaie de compre n d re le fonc-tionnement de ces abeilles et va cherc h e rde nouvelles réponses du côté del ’ A m a z o n i e .Rediffusion le 12 juin à 16.15
et le 22 juin à 02.20
360° - Le reportage GEO14.00
Cuisines des terroirs(Rediffusion du 26 mai)
14.30
Maestro(Rediffusion du 2 juin)
15.15
Offenbach à Paris(Rediffusion du 29 mai)
16.15
Tombouctou( R e d i ffusion du 30 septembre 2001)
16.45
Lola(Rediffusion du 27 mai)
17.25
Court-circuit (le magazine) n° 70A Glance ApartMoyen métrage de Hyoe Yamamoto
19.00
Flash Info
19.00
Archimède
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° - Le reportage GEOLes abeilles tueuses
20.45-23.00
ThemaSpécial Israël-Palestine
Les encerclés de JénineDocumentaire de Deborah Davis
Chefs de guerreDocumentaire d’Emmanuel Rosen
Amies malgré toutDocumentaire de Guy Lynn
Les horaires et le programme
complet seront communiqués
ultérieurement
23.00
Music Planet 2NiteMercury Rev rencontre Miossec
00.00 (PDC : 23.55)
La nuit s’animeSpécial Festival d’Annecy
00.55 (PDC : 00.50)
La banquière(Rediffusion du 26 mai)
18 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Hervé This et Gero von Boehm(Allemagne, 2002-41mn)ZDF
> Qu’est-ce que l’évolution ?
Les progrès de la médecine et les biotech-nologies vont perm e t t re à l’homme dep re n d re lui-même en main son devenirgénétique. Entretiens avec des cherc h e u r sde premier plan en Allemagne et aux États-U n i s .
> Comment les femmes ont appris l’intelligence aux hommes
En devenant l’Homo sapiens, l’être humaina vu le volume de son cerveau considéra-blement augmenter. Le généticien et spé-cialiste de l’évolution Horst Hameisterc o n s i d è re que c’est aux femmes vivant il ya des millions d’années que nous ledevons. Ce seraient elles qui auraient choi-si de toujours s’accoupler avec les hommesles plus brillants pour avoir des petits plusintelligents !
> L’âge de pierre au volant
L’homme d’aujourd’hui n’a plus grand-choseà voir avec son lointain ancêtre des savanesafricaines. Pourtant certains comport e m e n t sde domination et d’agressivité se sont per-pétués, notamment au volant…
> Werner Aber
Biochimiste et expert en génétique molécu-l a i re, We rner Aber a obtenu le Prix Nobel en1978 pour ses re c h e rches sur les enzymesdits “de restriction”. Celles-ci ont pour fonc-tion de re p é rer les portions de la chaîneADN qui stockent les informations géné-tiques. Ces découvertes ont permis de fairep ro g resser le décryptage du génomehumain.
m a rd i 4 juin
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
En compagnie des apiculteurs qui récoltent, dans l’Arizona,
le miel des abeilles tueuses – bien plus abondant que celui
de leurs cousines européennes.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r ju in > 7 juin 2002 - 19
ZDF
Les encerclés de JénineDocumentaire de Deborah Davis(Royaume-Uni, 2002-52mn)Production : Channel 4
L’un des premiers reportages de journa-listes étrangers sur ce qui s’est réellementpassé à Jénine.Après avoir régulièrement rendu compte, surplace, de la deuxième Intifada entamée voiciun an et demi, Deborah Davis et l’équipe deChannel 4 ont été parmi les premiers jour-nalistes autorisés à entrer dans Jénine aprèsle retrait des troupes israéliennes. En com-pagnie de représentants d’AmnestyI n t e rnational et d’un médecin britannique, ilsenquêtent sur les agissements de l’arm é eisraélienne au cours des dern i è re ssemaines, donnant la parole à des habitantsde Jénine encerclés, mais aussi à d’ancienssoldats israéliens.
Chefs de guerreDocumentaire d’Emmanuel Rosen(Allemagne, 2002-25mn)
L’histoire du conflit israélo-palestinienracontée à travers la vie d’Ariel Sharon etde Yasser Arafat. Le conflit aurait-il unedimension personnelle ?Depuis le milieu des années 60, les trajec-t o i res d’Ariel Sharon et de Yasser Arafat sesont croisées plusieurs fois. Les deuxhommes n’ont eu pourtant qu’une seuleoccasion de se re n c o n t re r. C’était à Wy ePlantation, après la signature des accord s
d’Oslo et l’assassinat d’Yitzhak Rabin. Ils ontalors refusé de se serrer la main. Depuis qu’ilest Premier ministre, Sharon a rejeté toutenouvelle re n c o n t re avec Arafat. Commentdeux hommes habités d’une telle animositépeuvent-ils mener leur peuple à la paix ? Led o c u m e n t a i re, construit à partir d’arc h i v e s(dont certaines sont inédites) et d’interv i e w s ,présente sous un angle inhabituel et person-nel une histoire dont l’issue concerne desmillions de personnes.
Amies malgré toutDocumentaire de Guy Lynn(Israël, 2002-15mn)
Deux adolescentes, une Palestinienne etune Israélienne, ont lié amitié par corres-pondance. Petite leçon d’espoir.L’une habite à Te l - Av i v, l’autre à Bethléem ;l’une est israélienne, l’autre palestinienne.Elles échangent des lettres depuis trois ans.Une exposition de photos va leur donnerl’occasion de se re n c o n t re r.
Rediffusion
le 10 juin à 14.30
20.45-23.00Spécial Israël-PalestineLe développement de la deuxième Intifada a pris au printemps les allures
d’une véritable guerre avec l’entrée des troupes israéliennes en Cisjordanie
et dans la bande de Gaza. ARTE tente de faire le point sur ce conflit qui semble
ne pas vouloir finir et de débusquer, derr i è re les événements tragiques
du moment, quelques rares signes d’espoir.
Un quatrième documentaire
– dont le contenu sera
déterminé en fonction
de l’actualité – complétera
cette soirée spéciale.
Les horaires
et le déroulement
exact seront précisés
ultérieurement.
Le 4 janvier 2002.Un Palestinien
croise des chars israéliens
au point de passage de Kalandia,
au sud de Ramallah.
20 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
m a rdi 4 juin
Rediffusion
le 17 juin à 01.40
Réalisation : Richard Valverde(France, 2002-56mn)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCEMercury Rev interprète “Tides of the
Moon”, “Holes”, “Chains”, et “I Keep
a Close Watch on this Heart of Mine”
de John Cale. Miossec chante “Ainsi
soit-elle”, “Pourquoi”, “Le Défroqué”.
Mercury RevLe groupe s’est formé à Buffalo à la fin desannées 80. Ses premiers enre g i s t re m e n t sétaient des bandes son de films expérimen-taux réalisés par les membres du groupe ouleurs amis… Aujourd’hui, leur musique estun bouquet d’instruments féeriques, unmélange de folk pop baroque symphonique,un univers à part entière. La force d’attrac-tion du groupe, très marginal et qui vit dansune des régions les plus reculées des États-Unis, repose presque entièrement sur la per-sonnalité ambiguë de son leader, JonathanDonahue. Son deuxième album a été dési-
gné “meilleur album de 1998” par l’intern a-tionale des critiques rock. Son nouvelalbum, All Is Dre a m, est un digne succes-seur de ce chef-d’œuvre .Nouvel album : All Is Dream (V2)
Mercury Rev sera en concert à Lille
le 25 juin avec Garbage.
MiossecMiossec a grandi en Bretagne, entre lachanson française et le rock anglais, leso reilles en France et les yeux tournés versl ’ A n g l e t e rre. Il est devenu “le chanteur fran-çais le plus singulier depuis ces dix der-n i è res années”, qui se consume sansmodération dans l’alcool et la cigarette –d’où les titres de ses albums : B o i re, B a i s e ret maintenant B r û l e. Il a été nominé aux der-n i è res Vi c t o i res de la musique dans lamême catégorie que Noir Désir et Ya n nTi e r s e n .Nouvel album : Brûle (Pias)
Miossec sera en tournée en France
à partir du 15 juin.
23.00 Mercury Rev rencontre Miossec
D’un côté,
une cathédrale
de sons harmoniques
et mélodiques ;
de l’autre,
la chanson rock
b rute et urgente.
Ray Cokes reçoit
M e rc u ry Rev
et Miossec :
plus qu’une re n c o n t re ,
une collision
e n t re deux ovnis
fans l’un de l’autre !
En simultané
sur
Soirée présentée
par Ray Cokes
Mercury Rev
Miossec
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002 - 21
23.55La nuit s’animeRédaction en chef : Frédérique Temps Réalisation : Fédérico Vitali(France, 2002-52mn) Coproduction : Lobster Films, ARTEARTE G.E.I.E.
Spécial Festival d’Annecy
> Chuck JonesLe Festival international du film d’animationd ’ A n n e c y, qui a lieu du 3 au 8 juin 2002, re n dnotamment hommage à Chuck Jones (lepapa de Bugs Bunny, Elmer, Bip Bip, Daff yDuck, etc.) et lui consacre une exposition.La Nuit s’anime d i ffuse le message qu’il avaitenvoyé à Annecy il y a quelques années.
> Chris WedgeR e n c o n t re avec le réalisateur Chris We d g edans les studios Blue Sky à Bro a d w a y, dontil est l’un des fondateurs. Son long métrageIce Age est projeté cette année en ouvert u-re du Festival d’Annecy. La Nuit s’anime d i f-fuse son film B u n n y.
> BunnyCourt métrage d’animation de Chris Wedge(États-Unis, 1998-7mn)Réalisation graphique : Blue Sky StudiosMusique : Tom Waits et Kathleen BrennanGrand Prix Imagina 1999
Une histoire de lapins et de papillons qui uti-lise les images de synthèse avec tant definesse qu’on en oublie ses prouesses tech-nologiques – notamment une nouvelle tech-nique de rendu de la lumière qui perm e td’obtenir un réalisme inédit.
En partenariat avec
> Don HertzfeldR e n c o n t re avec l’Américain Don Hert z f e l d .La Nuit s’anime vous propose de voir B i l l y ’sB a l l o o n, histoire d’un petit garçon et de sonballon, un de ses courts métrages, sélec-tionné à Cannes en 1999.
Et aussi...Une sélection des meilleurs films présentéscette année au Festival d’Annecy, parmi les-quels El Désafio a la muert e de Juan PabloZaramella et Ye l l o w d’Ivan Rusev.
Découvrez le monde
de l’animation, ses
créateurs, ses secrets
de fabrication,
ses trésors oubliés
avec la Nuit s’anime,
un magazine ludique
à retrouver les premier
et troisième mardis
du mois à minuit.
IE
El Désafio a la muerte
Chuck Jones
Chris Wedge
Bunny
Billy’s Balloon
Yellow
14.00
Album de familleQui s’occupe des enfants ?
14.30
Katmandou(Rediffusion du 16 mai)
15.15
La guerredes Malouines(Rediffusion du 29 mai)
16.15
Survivredans le désert (2)
(Rediffusion du 3 janvier 2001)
16.45
SamplePlanète football
17.30
Tèt Grenné(Rediffusion du 25 mai)
19.00
Flash Info
19.00
ConnaissanceReine d’un été
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° - Le reportage GEOL’école des Inuit
20.45
Les mercredis de l’histoireHistoires albanaisesDocumentaire d’Eline Flipse
21.40
MusicaLa route des troubadoursDocumentaire d’Elfi Mikesch
22.40
Ciné-découverteL’incroyable lune de mielFilm d’animation de Bill Plympton
23.55
Festival hip-hop franco-allemand
02.05
Tracks(Rediffusion du 24 mai)
22 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
14.00 Câble et satellite.
Album de familleQui s’occupe des enfants ?Rédactrices en chef : Marie-Claude Schultz, Laure Siaud (France, 2002-26mn)Production : A RTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE
Comment travailler et être mère en mêmetemps ? Les femmes européennes s’inter-rogent.
> Mère d’aujourd’hui
En Allemagne, une forte pression s’exerc esur les femmes pour qu’elles renoncent àtravailler lorsqu’elles deviennent mères. EnFrance, elles s’épuisent à essayer de conci-lier les deux.
> Un temps à partager
Dans le cadre d’une politique natalistev o l o n t a i re, la Suède pousse les pères àp re n d re un mois de congé parental. Mais lesSuédois ne se précipitent pas tous sur l’au-b a i n e …
16.45 Câble et satellite.
SamplePlanète football(Allemagne, 2000-26mn)Coproduction : MME, Me, Myself & EyeEntertainement AG, ZDFZDF
S a m p l e : un nou-veau magazine quipart à la découver-te des phénomènesde masse et desproductions cultede notre époque.Aujourd’hui : lefootball.
Le foot reste le sport numéro un des jeunes.Pour en parler, S a m p l e a choisi quelquesinvités inhabituels : Jasmin Tabatabai, stardu cinéma allemand (on l’a vue sur ART Edans Late Show, le 28 mai dernier) pour quile foot est “très sexy” ; Nicholas Blincoe,auteur de polars à succès (Acid Queen, U n esimple question d’excédent de blé), quinous fait visiter Manchester, où il a vécu uneenfance difficile car il était le seul de sabande à ne pas aimer le foot ; le gro u p eSaïan Supa Cre w, qui explique le rôle dufootball dans les banlieues françaises...
19.00 Connaissance.
Reine d’un étéDocumentaire de Karlheinz Baumann et Volker Arzt (Allemagne, 1998-43mn)WDR(Rediffusion du 2 février 2000)
Les bourdons aiment à organiser des coupsd’État contre leur reine. De complots enluttes intestines, la vie peu ordinaire d’uneruche en pleine effervescence politique… On ne s’ennuie pas au pays des bourd o n s .On s’y aff a i re pour chauffer les ruches à plusde 30 degrés, mais aussi pour organiser desrévoltes et des attentats contre la reine : ons’y adonne à des luttes de pouvoir. Les bour-dons, considérés à tort comme de gro s s e sabeilles velues, sont une catégorie spécialed’apidés qui nous réserve encore bien dess u r p r i s e s .Rediffusion le 8 juin à 17.20
et le 14 juin à 14.30
20.15 L’école des InuitReportage d’Ilka Franzmann(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.
Au Groenland, on envoie les jeunes délin-quants inuits apprendre à pêcher et à chas-ser comme leurs ancêtres…Le foyer pour jeunes Inuit en difficulté deUumannaq, dans le nord du Groenland, alancé un programme d’insertion original : lesadolescents sont invités à redécouvrir les tra-ditions de leurs ancêtres et à appre n d re à sur-v i v re dans des conditions extrêmes. Chaqueannée, une expédition de vingt-cinq jeunesp a rt pour une randonnée en traîneau de 1 500k i l o m è t res en direction du pôle Nord …Rediffusion le 13 juin à 16.15
360° - Le reportage GEO
m e rc re d i 5 juin
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Nouveau
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1 e r juin > 7 juin 2002 - 23
Documentaire d’Eline Flipse(Pays-Bas, 2000-52mn)Production : Scarabee Films, VPROARTE FRANCEPrix Europa 2001, Berlin
Le régime communiste en Albanie est tombéen 1990, mais son héritage se fait toujourss e n t i r. Les décennies de totalitarisme, desécurité menacée et d’isolement géogra-phique ont forcé au mensonge au nom dela survie. À tel point que chacun s’invente sabiographie… Comment les Albanaisvivaient-ils sous la dictature ? Comment ont-ils refabriqué leur vie dans l’espace laissévacant par la disparition de la “drogue” com-muniste ? Eline Flipse a recueilli les témoi-gnages de cinq personnes qui aff rontent lavie avec une détermination et une dignitée x t r a o rd i n a i re s .
Albanais et dignes
De façon très subtile et jamais didactique,Histoires albanaises fait se croiser les récits
de cinq personnages : il y a Dhora Leka,compositrice et ancienne partisane, tou-jours militante après trente-sept ans decamp de travail ; Agron Aliaj, un choré-graphe qui a réussi à maintenir son écolecontre vents et marées, dont tous les élèvesont émigré à l’étranger ; l’artiste dissidentEdi Rama, dont le père était le port r a i t i s t ed’Enver Hoxa, devenu ministre de la Cultureà la chute du régime ; l’acteur-businessmanKol Kaftalli ; enfin, un non-conform i s t e ,B u j a r, qui a quitté l’Europe pour revenir enAlbanie. Chacun raconte son histoire, savision du régime communiste et del’Albanie d’aujourd’hui. Des témoignagessans fioritures, pleins de retenue, qui mon-t rent comment le courage, l’obstination,peuvent préserver la dignité humaine dansles circonstances les plus difficiles. Surtout,l’optimisme et la capacité d’adaptation deces Albanais font que le film va bien au-delà de la triste histoire d’un pays au bordde l’abîme : il devient le témoignage poi-gnant d’une vitalité qui refuse la défaite.
Présenté par
Alexandre Adler
20.45 Histoires albanaises
Comment vivait-on sous la dictature d’Enver Hoxha ?
Cinq Albanais racontent trente ans d’épreuves
avec un humour et une sensibilité extraord i n a i re s .
Rediffusion
le 12 juin à 15.15
Comment les Albanais vivaient-ils sous la dictature d’Enver Hoxa ? Cinq témoins racontent.
Les dessins animés
de Tex Av e ry nous avaient
habitués aux corps
t r a n s f o rmés en folles
machines de désir.
Dans cette histoire sur
la nuit de noces de jeunes
mariés, Bill Plympton
pousse l’érotisme à son
p a roxysme, propulsé par
des fantasmes débridés.
24 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
Rediffusion
le 11 juin à 15.15
21.40 Musica.
La route des troubadoursDocumentaire d’Elfi Mikesch(Allemagne/Turquie/Inde, 2002-59mn)ZDF
D’où viennent les chansons d’amour ?“Musica” part sur les traces des troubadoursd’hier et d’aujourd’hui.Ce film s’inspire d’un voyage fantastique :au XIIIe siècle, le “minnesänger” (tro u b a-dour) Heinrich von Morungen part en quêtedu royaume légendaire de saint Thomas.Son périple le conduit de Wa rt b u rg, enAllemagne, à Prague, Istanbul, Jérusalem etjusqu’en Inde. Près de 700 ans plus tard ,Peter Pannke, cherc h e u r, écrivain et musi-cien berlinois, suit ses traces. Ses compa-gnons d’expédition sont Barbaros Erköse,joueur turc de clarinette tsigane, Louis Sore t ,m u l t i - i n s t rumentiste français, Premkumar etAnandkumar Mallik, chanteurs indiens, etIyad Haimour, luthiste syrien.
Chansons de la fine amour
Venues d’Asie par le biais de l’Arabie, les“chansons de la fine amour” arrivent enE u rope au haut Moyen Âge. Les tro u b a-dours re p rennent aussitôt cette forme musi-cale qui s’adresse directement au cœur (etp r é f i g u re la Renaissance). Désormais, leschansons d’amour font partie intégrante dela culture musicale populaire. Mais quesavons-nous de leur origine, de la façondont on les exécutait, des univers dont ellesétaient le reflet ? À partir des voyages deHeinrich von Morungen et de Peter Pannke,Elfi Mikesch raconte le monde intérieur dest roubadours. D’où il re s s o rt que les auteurs-compositeurs modernes sont eux aussi des“passeurs de culture ” . . .
(I married a strange person )Film d’animation de Bill Plympton(États-Unis, 1997-1h12mn) - VOSTFScénario : P. C. Vey et Bill PlymptonDessins : Bill PlymptonImage : John DonnellySon : David RovinMontage : Anthony ArcidiMusique : Maureen McElheronProduction : Bill PlymptonARTE FRANCEGrand Prix du long métrage, Annecy 1998
Meilleur film d’animation,
Long Island Film Festival 1998
Meilleur film,
World Animation Celebration 1998
Le coït de deux oiseaux en plein vol s’achè-ve sur l’antenne parabolique du domicile deGrant Boyer et provoque une radiation quidote ce dernier d’une sorte de bubon auxpouvoirs magiques, logé dans sa nuque. Lebubon alimente le pouvoir de son imagina-tion et fait pre n d re corps à tous ses fan-tasmes. Sa jeune épouse Kerry s’alarme desphénomènes étranges qui se pro d u i s e n tdans leur vie de couple. Pendant ce temps,un animateur d’émissions télévisées inviteGrant sur son plateau afin de dynamiser lessketches comiques, tandis qu’un pro d u c t e u re n t revoit la possibilité de s’approprier l’en-semble du réseau hertzien grâce au pouvoirque lui pro c u rerait le bubon magique.L’ a rmée est appelée à capturer Grant, quit r a n s f o rme les colonnes de militaires en car-n a v a l . . .
Une prodigieuse maîtrise
Métamorphose des corps, dislocation desm e m b res, intrusion au cœur des org a n e s ,
m e rc redi 5 juin
En partenariat avec
Duo entre le luthiste syrien
Iyad Haimour et le musicien
français Louis Soret.
22.40L’incroyable lune de miel
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1 e r juin > 7 juin 2002 - 25
folie meurt r i è re des armes… les fantasmesde Bill Plympton sont d’une farouche violen-ce, sublimée par un fougueux crayonné, unrythme rapide et des perspectives accélé-rées. Le cartooniste épingle l’armée et laclasse moyenne américaine ainsi que lagrande production (pied de nez aux studiosD i s n e y, avec qui il a refusé de travailler) enmettant en scène des militaires obsédés dela mitraillette, des beaux-parents pétris deniaiseries télévisuelles et un pro d u c t e u ravide de pouvoir. Il les traite avec la véritéde la caricature. Sa maîtrise du dessin estp rodigieuse ; on re t rouve dans ses cart o o n sles couleurs et la richesse graphique deRoland To p o r, maître qu’il revendique. Labande son, inventive et alerte, développedes hymnes militaires et nuptiaux, des frag-ments de comédie musicale et des chan-sons pop, participant largement au re s s o rtcomique du film. Bien que l’on puisse re g re t-ter un certain essoufflement dans la secon-de partie, l ’ I n c royable Lune de miel doit êtreclassé, à côté des productions assistées paro rd i n a t e u r, parmi les réalisations les plusbrillantes du dessin animé traditionnel.
23.55Festival hip-hop franco-allemandRéalisation : Hannes Rossacher(Allemagne, 2001-2h)Coproduction : ZDF, ARTE, Saarländischer RundfunkZDF(Rediffusion du 16 juin 2001)
Le premier sommet franco-allemand du hip-hop ! Un concert exceptionnel enregistrél’an dernier à la Völklinger Hütte, avecSaïan Supa Crew, Thomas D. et AFROB.Trois têtes d’affiche “mettent le feu” à l’an-cienne usine sidéru rgique de Völklingen :Saïan Supa Cre w, groupe phare de la nou-velle génération hip-hop, Thomas D., fonda-teur du groupe allemand Fantastischen Vi e r,et AFROB, dont le premier CD, Rolle mit HipH o p, a rencontré un large succès enAllemagne. Ils se sont re t rouvés pour le pre-mier sommet franco-allemand du hip-hop,o rganisé en 2001 dans le cadre du Festivalde musique de la Sarre, sur le site industrielde la Völklinger Hütte (classé au patrimoinec u l t u rel mondial par l’Unesco).
L’Incroyable Lune de miel : érotique tendance gore.
Les rapeurs a cappella de Saïan Supa Crew.
Rediffusion
le 17 juin à 00.30
et le 23 juin à 01.20
Le dernier film de Bill
Plympton, les Mutants
de l’espace, est sorti en
salles en janvier dernier.
14.00
Hippocrate(Rediffusion du 30 mai)
14.30
Le forum des Européens(Rediffusion du 1er juin)
15.15
L’argent raconté aux enfants et à leurs parents(Rediffusion du 17 mai)
16.15
Survivredans le désert (3)
(Rediffusion du 4 janvier 2001)
16.45
Création(s)(Rediffusion du 2 juin)
17.15
Une journée particulière(Rediffusion du 19 mai)
19.00
Flash Info
19.00
Voyages, voyagesBahia
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° - Le reportage GEOLe rêve du gaucho
20.45
Première séanceLost KillersFilm de Dito Tsintsadze
22.20-00.45
ThemaLa révolution surréaliste
22.20
Le surréalisme à Beaubourg
22.30
Au-delà de la peinture
23.30
Transformer le monde,changer la vie ?
23.50
André Breton par André Breton
00.45
Une journée particulière(Rediffusion du 19 mai)
26 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
19.00 Voyages, voyages.
BahiaDocumentaire de Serge Moati(France, 2002-41mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE
Après Alexandrie, Tanger et le Bénin, SergeMoati réalise son quatrième “Vo y a g e s ,voyages” à Bahia, reine africaine du Brésil,où se croisent des cultures et des religionsmultiples.
S e rge Moati raconte Bahia à la pre m i è repersonne. C’est d’abord la déception dumauvais temps et des rues vides. Ond é c o u v re une ville “belle, baroque, déla-b r é e ”… et désertée : ses habitants sont à laplage. En décembre, ils dansent sous lapluie d’été. Puis, le soleil revient et illuminela merveilleuse baie, pre m i è re destinationtouristique du Brésil. Ses habitants auxpeaux métissées préparent le carnaval. Laville aux 365 églises processionne aussitous les 1e r janvier pour re f a i re le chemin quimène le Christ dans son église, Notre -Dame-de-la-Plage. Enfin, Serge Moati passeun après-midi chez une voyante possédéepar une divinité africaine. Les yeux fixes, elledistribue ses conseils aux adeptes de toutesles re l i g i o n s …
Rencontre amoureuse
“Puisque je ne connais pas Bahia, j’écris surle désir d’une re n c o n t re amoureuse espé-rée, incertaine. Oui, Bahia se rêve, s’inven-te, se désire, s’off re, se refuse. L’ é t e n d a rdde Bahia, l’africaine du Brésil, claque auvent de la baie de tous les saints et pro c l a-me que la vie est toujours plus forte que lam o rt.” (Serge Moati)Rediffusion le 9 juin à 14.30
et le 12 juin à 14.30
20.15 Le rêve du gauchoReportage de Michael Jo Küspert et Gabriela Victoria Herr(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.
Le rodéo à la mode uruguayenne : tenir plusde 14 secondes sur un cheval en furie…Nestor Travieso vit dans les plaines aridesdu nord du Rio de la Plata. Ce gaucho uru-guayen est responsable, avec ses deux fils,de 600 bovins, 800 ovins et 40 chevauxsauvages. Homme à tout faire de l’e s t a n-c i a, il n’est pourtant qu’un pauvre p e ó nmisérablement payé. Alors, pour améliore rl’ordinaire, il participe chaque année à unedoma, variante sud-américaine du rodéo. Ilfaut rester 14 secondes à cru sur un chevalen furie. Celui qui y parvient gagne 300 dol-lars, soit plus du double du salaire mensuelde Nestor. À 42 ans, il convient de s’entraî-ner sans relâche pour ne pas se fairedésarçonner…Rediffusion le 14 juin à 16.15
360° - Le reportage GEO
j e u d i 6 juin
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Bahia est le berceau de la littérature brésilienne.
Le métier de peón est en voie de disparition,
mais les traditions perdurent.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r ju in > 7 juin 2002 - 27
Film de Dito Tsintsadze(Allemagne, 2000-1h34mn) VOSTFScénario : Dito TsintsadzeAvec : Nicole Seelig (Lan), Misel Maticevic(Branco), Lasha Bakradzé (Merab), Elia “James” Blezes (Carlos), Franca KasteinFerriera Alves (Maria), Franz Koller (Franz), Dito Tsintsadze (Dusica)Image : Benedict NeuenfelsMontage : Stephan Krumbiegel, Dito TsintsadzeMusique : Dito Tsintsadze, Mirian, Udo Schöbel, Adrian Sherwood, Skip McDonaldCoproduction : Home Run Pictures, Rommel Film, ARTE, ZDFBRSélectionné au Festival de Cannes 2000,
“Un certain regard”
Grand Prix du Festival de Cottbus
Alexandre d’argent et Prix du meilleur
acteur (Misel Maticevic)
au Festival de Thessalonique
Branko le Croate et Merab le Géorg i e n ,tueurs à gages aussi maladroits qu’impro-bables, sont chargés d’éliminer un hommed ’ a ff a i res... Un concours de circ o n s t a n c e sa b s u rde les empêche d’exécuter le contrat.Les deux tueurs décident de s’allier àCarlos, un géant haïtien, et à son amie Lan,une petite prostituée vietnamienne. Mais unefois encore, la victime qui ne se doute derien, en réchappe. Et c’est alors qu’unm e u rt re pas du tout prévu se pro d u i t …
Thriller absurde
Auteur d’un premier film re m a rqué en 1993(On the Bord e r l i n e, Léopard d’or au Festivalde Locarno), Dito Tsintsadze a dû attendresept ans avant de pouvoir tourner un secondlong métrage. Lost Killers est un subtilmélange de drame et de comédie, de filmnoir et de cinéma social engagé. “On pour-rait voir là une parodie farcesque de P u l pF i c t i o n, avec moins de violence et plus def o u t o i r ” , écrivait Vincent Ostria dansl’Humanité lors de la sortie du film. “ P l u s i e u r spersonnages se croisent dans un mêmep é r i m è t re, en particulier deux tueurs àgages empotés, qui n’arrivent jamais à exé-cuter leur contrat. Mais l’histoire comptemoins que le climat, à la fois bon enfant etdésabusé, et l’humour décalé des person-nages et des situations (la mère agonisanted’un des tueurs se lève à chaque fois qu’onboit à sa santé) dans lequel on re t rouve latouche géorgienne du cinéaste. C’est le côtémétissé qui fait l’intérêt du film : les person-nages forment une communauté disparatecomposée d’un Croate, un Géorgien, uneVietnamienne, un Haïtien, etc. Bref, L o s tK i l l e r s dégage un charme volatil, fait de non-chalance et de dérision.”Rediffusion le 11 juin à 00.45
20.45 Lost KillersDeux tueurs à gages maladroits s’associent à un géant haïtien et à une pro s t i t u é e
vietnamienne pour assassiner un homme d’aff a i res russe… Une joyeuse
comédie noire qui pose un re g a rd ironique sur l’Allemagne d’aujourd ’ h u i .
Dans Lost Killers,
Dito Tsintsadze
est à la fois auteur,
réalisateur, monteur,
musicien et comédien
(c’est lui qui interprète
le rôle de la vieille
dame).
Merab (Lasha Bakradze)
s’est réfugié dans les toilettes.
Branco (Misel Maticevic)
est furieux.
28 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
22.20Le surréalisme à BeaubourgRéalisation : Pierre BeuchotEntretien : Dominique Rabourdin(France, 2002-7mn)Coproduction : ARTE France, Sodaperaga
Werner Spies, commissaire de “La révolu-tion surréaliste”, présente l’exposition duCentre Georges-Pompidou.We rner Spies, historien du surréalisme etspécialiste de Max Ernst, détaille les ambi-tions de l’exposition “La révolution surr é a l i s-te” ainsi que ses re p è res chronologiques –e n t re la Pre m i è re et la Seconde Guerre mon-diale, du début des années 20 jusqu’audébut des années 40, quand d’éminentsacteurs du mouvement (Breton, Duchamp,E rnst, Masson, Ta n g u y, Dali, Man Ray) s’exi-l è rent aux États-Unis. Mais le surr é a l i s m es ’ a rrête-t-il au début des années 40 ? Et s’ilest aujourd’hui dans les musées, n’est-cepas parce qu’il est devenu un mouvementa rtistique parmi d’autres ?
22.30Au-delà de la peintureDocumentaire de Pierre Beuchot et Dominique Rabourdin (France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, Sodaperaga
Les plus beaux tableaux surréalistes et desimages d’archives rares des artistes au tra-vail, accompagnés de textes des surréalisteshistoriques (Breton, Aragon, Éluard…).Pierre Beuchot et Dominique Rabourdin ontfilmé la sélection d’œuvres pre s t i g i e u s e sque We rner Spies a réussi, très exception-nellement, à faire venir au Centre Georges-Pompidou. Il y a là les Dali les plus fous, lesplus beaux Magritte, les Tanguy les plusbouleversants… Ces tableaux sont accom-pagnés par la lecture de textes des surréa-listes historiques (Breton, Aragon, Éluard ,P é ret, Crevel…) et des peintres eux-mêmes. Le documentaire montre égale-ment les artistes au travail dans leurs ate-liers. En effet, il existe dans lescinémathèques françaises et étrangère s
jeudi 6 juin
Jusqu’au 24 juin,
le Centre
G e o rg e s - P o m p i d o u
présente
“La révolution
s u rréaliste”,
une exposition
rassemblant les
œ u v res majeure s
d’une des périodes
les plus fécondes
de l’histoire
du XXe siècle.
À cette occasion,
A RTE propose
une rétro s p e c t i v e
historique en
même temps
qu’une évaluation :
que reste-t-il
des enjeux
du mouvement
s u rréaliste
en France
et à l’étranger ?
Le surr é a l i s m e
n’est-il pas devenu
un mouvement
a rtistique comme
beaucoup d’autres ?
Est-il toujours
d’actualité ?
22.20-00.45La révolution surréaliste
Soirée proposée par Dominique RabourdinARTE FRANCE
“La révolution surréaliste”Centre Georges-Pompidou
Jusqu’au 24 juin,
galerie 1, de 11h à 21h
Nocturne tous les jeudis
jusqu’à 23h
www.centrepompidou.fr
Sur cette photo prise vers 1924, on reconnaît notamment André Breton,
Robert Desnos, Joseph Delteil, Paul Éluard, Gala et Simone Breton.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1 e r juin > 7 juin 2002 - 29
(en Grande-Bretagne, aux États-Unis, enAllemagne, en Belgique…), des imagesrares de René Magritte, Max Ernst, Giorgiode Chirico et Francis Picabia dans lesannées 20, d’Yves Tanguy dans les années30, de Marcel Duchamp devant ses ready-m a d e, de Man Ray et de Giacometti, ainsique des films sur les grandes expositionssurréalistes de Londres (1936), Paris (1938et 1947) et New York.
23.30Transformer le monde, changer la vie ?Documentaire de Dominique Rabourdin et Pierre Beuchot(France, 2002-20mn)Coproduction : ARTE France, Sodaperaga
Le surréalisme, qui se réclamait à la fois deRimbaud et de Marx, avait pour ambition detransformer le monde et de changer la vie.N’aura-t-il été en définitive qu’une avant-garde artistique comme les autres ?A u j o u rd’hui, le surréalisme est une éviden-ce. Plusieurs créateurs majeurs du siècle ontp a rticipé à cette révolution ou en ont subil’influence, en France, en Grande-Bre t a g n e ,en Tchécoslovaquie… On en arrive à s’éton-ner qu’il n’y ait pas eu de mouvement sur-réaliste dans tous les pays. En Italie, parexemple, rien ne succéda au futurisme : lesanciens dadaïstes allemands fure n tcondamnés à l’exil et les peintres qui leurs u c c é d è rent furent expressionnistes – c’est-à - d i re réalistes, et non surr é a l i s t e s .A u j o u rd’hui, le mot est dans les livres, et lesœ u v res dans les musées. Des témoins nousdisent ce qu’il en est du surréalisme aujour-d’hui : le peintre Pierre Alechinsky, le philo-
sophe Alain Badiou, l’écrivain Annie LeB run, une des dern i è res participantes aumouvement surréaliste français autourd’André Breton, le psychiatre LucienBonnafé, qui soigna Antonin Artaud etrecueillit Max Ernst (le peintre surr é a l i s t eallemand Konrad Klapheck a été victimed’un accident à la veille du tourn a g e ) .
23.50André Breton par André BretonDocumentaire de Michel Pamart et Dominique Rabourdin(France, 1991-55mn)Coproduction : ARTE France, Sodaperaga(Rediffusion du 13 février 1996)
L’histoire du surréalisme et la vie d’AndréBreton se confondent. À partir d’entretiensradiophoniques, des documents et desfilms qui ont pu être retrouvés, un portraitd’André Breton à la première personne.L’auteur du Manifeste du surréalisme, deN a d j a , de l’Amour fou et de l’A n t h o l o g i ede l’humour noir se livre ici dans toutesa complexité, fait le récit de ses expé-riences, des luttes menées sa vie durantau nom des exigences de la liberté etdu surréalisme. Tout un itinéraire re t r a-cé par la voix d’André Breton, accom-pagné de lectures de quelques-uns deses textes majeurs, poèmes et mani-festes, par Christine Boisson.
Les surréalistes
autour d’André Breton
ne furent-ils
finalement que
des “révolutionnaires
sans révolution” ?
Lundi 3 juin à 20.45,
ARTE diffuse
le Fantôme de la liberté,
de Luis Buñuel.
Teléphone-homard ou Téléphone aphrodisiaque,
Salvador Dali, 1936.
Paul Éluard,
Philippe Soupault,
André Breton
et Théodor Freankel.
Vers 1921.
14.00
Sample(Rediffusion du 5 juin)
14.30
Le rêve de Charlemagne(Rediffusion du 1er juin)
15.15
Un corsairesous la mer(Rediffusion du 1er juin)
16.15
Survivredans le désert (4)
(Rediffusion du 5 janvier 2001)
16.45
Album de famille(Rediffusion du 5 juin)
17.25Dangereuses rencontres(Rediffusion du 31 mai)
19.00
Flash Info
19.00
Tracks
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ReportageBangladesh : visages volés
20.45
FictionLes petites mainsTéléfilm de Lou Jeunet
22.15
La vie en face Le Bild Zeitung, populaire au quotidienDocumentaire de Monika Botros
23.10
ProfilsOkwui Enwezor et la Documenta 11L’art du village globalDocumentaire d’Eva Maek-Gérard
00.10
MetropolisFilm de Fritz Lang(Rediffusion du 31 mai)
30 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
19.00TracksMagazine musical(Allemagne, 2002-41mn)ZDF
> Dream : Pet Shop Boys
Depuis vingt ans, les Pet Shop Boys fabri-quent une pop intelligente et accessible –nappes de synthétiseurs, mélodies faciles,mise en scène travaillée, plus une bonnedose d’humour british et une pointe demélancolie. Ils sont de retour avec R e l e a s e,un album dont la devise pourrait être “backto the Beatles” et dans lequel ces pionniersde l’électro-pop livrent des ballades domi-nées par la guitare. Tr a c k s retrace l’histoiredu gro u p e .
> Backstage : Paul Oakenfoald
C’est l’un des DJ les mieux payés du mondeet pourtant son nom est presque inconnu.Après avoir importé le “happy house-sound”d’Ibiza au Royaume-Uni, Paul Oakenfoalds o rt son premier album, B u n k k a, qui dépas-se largement le cadre de la dance music.P a rmi ceux qui l’ont soutenu dans l’entre p r i-se : Crazytown, Tricky ou Nelly Fortado. Maisle DJ a bien d’autres cordes à son arc : lamusique de film, l’habillage musical d’émis-sions de radio…
> Live : Garbage
Icône de la scène pop alternative, Garbagevient de sortir un nouvel album, B reaking upthe Girl, et de donner un concert enAllemagne, à Cologne – sa seule pre s t a t i o no u t re-Rhin. Tracks y était et a succombé auc h a rme de la voix de Shirley Manson, la cha-rismatique chanteuse du gro u p e .
20.15 Reportage.
Bangladesh : visages volésRéalisation : Josep Serra et Nuria Castejon(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Agence Capa, Canal + EspañaARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 22 janvier 2002)Grand Prix, Prix de l’image
et Prix du jury jeunes au FIGRA 2002
Au Bangladesh, de nombreuses jeunesfemmes sont défigurées à l’acide par desprétendants éconduits ou des maris jaloux.Une société espagnole propose de les opé-rer gratuitement.En 2000, 221 agressions ont off i c i e l l e m e n tété enregistrées au Bangladesh. Mais, tro psouvent, les procès ne mènent nulle part etexposent les victimes à des re p r é s a i l l e s .Seul un coupable sur dix finit en prison. Lap l u p a rt des agressions ont lieu dans lescampagnes. La précarité des transports etle mauvais état des routes font que la plu-p a rt des victimes ne reçoivent des soins queplusieurs jours après l’agression. Mais c’està la sortie de l’hôpital que les pro b l è m e scommencent vraiment. Une femme brûlée,défigurée, ne trouvera pas de mari. Dans cepays musulman, vivre seule et sans aiderelève de l’exploit. Pendant près de vingtans, les victimes de ces agressions n’ontreçu aucun soutien. En 1999, la presse occi-dentale publie le portrait d’une surv i v a n t e .En Espagne, des chiru rgiens plastiques,émus, invitent six jeunes femmes pourre c o n s t ru i re leur visage…
v e n d re d i 7 juin
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r ju in > 7 juin 2002 - 31
Téléfilm de Lou Jeunet(France/Belgique, 2001-1h30mn)Scénario : Lou Jeunet et Camille TaboulayAvec : Mireille Perrier (Andrée Vanek),Marguerite (Patachou), Michel Vanek (Philippe Duclos), Geneviève Mnich (Mado), Catherine Hosmalin (Lulu), Cécile Richard (Roselyne), Manuela Gourary (Solange), Marilyne Even (Marie), Guillaume Rannou (Jocelyne)Image : Jean-Claude LarrieuMontage : Emmanuèle LabbéSon : Frédéric de Ravignan, Gérard RousseauMusique : Cocteau Twins, Theo HakolaCoproduction : France 2, SeptembreProductions, Prima Vista, RTBF, ARTE FranceARTE FRANCEMeilleur téléfilm, Saint-Tropez 2001
Du jour au lendemain, une Calaisienne dequarante ans, Andrée Vanek, se retrouve auchômage. Au cours d’une nuit d’insomnie,elle tombe sur une émission consacrée augrand couturier Tristan Bannière. Sa derniè-re collection réunit dentelles et matériauxde récupération. Animée par une volontétenace, Andrée décide alors que la part i en’est pas terminée. Elle entraîne dans sonsillage ses anciennes collègues de travail,qui la rejoignent avec plus ou moins d’en-thousiasme…
Raccommoder les mémoires
Au début du film, trois ouvrières licenciéesremplissent des cases de mots croisés : ser a p p o rte à la souffrance, en sept lettre s .Elles inscrivent les mots “chômage”, “divor-ce”, “attente”. Elles expriment ainsi la dou-leur de vies éteintes depuis la ferm e t u re del’usine de dentelles où elles travaillaient.Comme les machines à tisser, dorénavanti n e rtes, elles sont tombées en désuétude.On pense au film de Mark Herman, l e sVi rt u o s e s, sorti en 1998 et qui racontait, sousl ’ è re Thatcher, la volonté de mineurs au
chômage de re t rouver une dignité à traversla musique. On sent d’ailleurs l’Angleterrephysiquement proche, dans l’espace etdans la bande son, aérienne et pro f o n d e ,sentimentale et rude. Ce mélange de dou-ceur et de fermeté, on le perçoit dans uneséquence où alternent des plans qui vont duvisage bouleversé de Mireille Perr i e r(Andrée Vanek) aux statues des Bourg e o i sde Calais, corps vigoureux enchaînés àleurs fers. Mais à la diff é rence des mineursdes Vi rt u o s e s, c’est grâce à leur savoir- f a i reque les dentellières licenciées re t ro u v e n tleur dignité, triomphent des embûches etrenouent avec la vie. Travailleuses et libre s ,elles s’affranchissent de toute tutelle et dupoids de leur condition. Le souvenir nostal-gique de l’usine s’éloigne. Comme le ditM a rguerite à sa fille Andrée, qu’elle observ eavec crainte au début du film : “La mémoire ,ça se raccommode.” Les Petites Mains e s tun film optimiste, un éloge de la liberté et dela volonté.
20.45 Les petites mainsDans la lignée des Vi rt u o s e s, les Petites Mains décrit le parcours
d’un groupe de dentellières au chômage. Emmenées par l’une d’entre elles,
les ouvrières découvrent que leur savoir- f a i re peut les tirer de la misère.
Une belle fable humaniste et optimiste.
Rediffusion
le 26 juin à 01.15
L’histoire des Petites Mains est inspirée d’un fait réel : une Calaisienne a fait tricoter
des chômeuses puis a vendu les échantillons à Paris, entre autres à Christian Lacroix.
Mireille Perrier, formidable,
est Andrée, ouvrière bien décidée
à ne pas se laisser couler
avec l’usine de dentelles.
32 - A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002
v e n d redi 7 juin
Documentaire de Monika Botros(Allemagne, 2001-52mn)ZDF
Le Bild Zeitung, qu’on dit lu par 4 mil-lions de personnes, a une influenceincontestable sur l’opinion publiqueallemande. Le 24 juin, le pre m i e rquotidien de la presse populaire alle-mande fêtera ses 50 ans. Cet anni-v e r s a i re est l’occasion de se pen-cher sur le phénomène médiatiquequ’est devenu le Bild Zeitung : unquotidien qui fut le miroir del’Allemagne d’après-guerre et quifut aussi le moteur de son déve-loppement. Bien que le journal aitconnu quelques changements –s u rtout depuis la mort de son fon-d a t e u r, Axel Springer, et la réor-ganisation de son empire –, ilg a rde indéniablement son pou-voir d’influence. Pourtant, sesméthodes de travail et ses gro st i t res misant sur le scandalen’ont pas toujours fait l’unani-mité. Les étudiants contesta-t a i res de 1968 en Allemagne,Heinrich Böll dans l ’ H o n n e u rp e rdu de Katharina Blum o ule journaliste d’investigationGünter Wa l l r a ff ont dénoncéles méthodes du quotidien.Comment le journal a-t-ilévolué ? Quelles ont été lesconséquences des muta-tions qu’il a subies ?
Rediffusion le 13 juin à 15.15
22.15 Le Bild Zeitung, populaire au quotidien
Grand journal populaire pour les uns, torchon à scandale
pour les autres, le Bild Zeitung a épousé toutes les évolutions
de la société allemande. Rétrospective à l’occasion
de son cinquantième anniversaire .
La première une
du Bild,
le 24 juin 1952.
A RTE MAGAZINE n° 23 - 1e r juin > 7 juin 2002 - 33
23.10 Profils.
Okwui Enwezor etla Documenta 11L’art du village globalDocumentaire d’Eva Maek-Gérard(Allemagne, 2002-1h)HR
Eva Maek-Gérard a suivi Okwui Enwezordans la préparation de la nouvelle sessionde la Documenta, qui dresse tous les cinqans un bilan de l’art mondial. Filmé à Vi e n n e ,New York, Chicago, Édimbourg, Ve n i s e ,S i n g a p o u r, Sidney, Melbourne et Kassel –où a lieu la Documenta –, il explique seschoix et sa conception de l’art contemporain.La pre m i è re édition de la Documenta deKassel, qui se veut la vitrine de l’art mondial,a eu lieu en 1964. Depuis, la ville accueilletous les cinq ans, pendant cent jours, unemanifestation qui a su à chaque éditionp re n d re un nouveau visage. Si aucuneDocumenta ne ressemble à la précédente,cela est dû avant tout à la compétence et àl’originalité de ses diff é rents directeurs art i s-tiques. Pour la pre m i è re fois de son histoire ,la Documenta est organisée par un commis-s a i re non-européen. Né au Nigeria et vivantà New York, Okwui Enwezor est un habituédes grandes expositions intern a t i o n a l e s .O rganisateur de la deuxième Biennale deJ o h a n n e s b u rg en 1997, il est actuellementcurateur associé chargé de l’art contempo-
rain à l’Art Institute de Chicago. Par ailleurs,il participe à de nombreux projets intern a t i o-naux. Il est également fondateur et re s p o n-sable de la revue d’art africain contempo-rain N k a, éditée en collaboration avec l’African Studies Center de la Corn e l lU n i v e r s i t y. On ne compte plus ses art i c l e set essais sur l’art et les artistes contempo-rains africains, mais aussi américains eti n t e rnationaux, parus notamment dans lescatalogues de prestigieuses expositionscomme “Future, Present, Past” (47e B i e n n a l ede Venise), “Inklusion Exklusion” (Printempsde Styrie, Graz, Autriche), “Interz o n e s ”(Kunstforigen, Copenhague), “Tr a n s f o rm i n gthe Crown” (Studio Museum in Harlem andB ronx Museum), “Democracy’s Images:Photography and Visual Art after Apart h e i d ”( B i l d M u s e e t ) .
FaxARTE au Festival
Étonnants voyageurs de Saint-Malo
Le 13e Festival ÉtonnantsVoyageurs, du 16 au 20 mai2002 à Saint-Malo, a pourthème l’Afrique. Tout au long du Festival, ARTE propose unesélection de films qui parlent de l’Afrique et du monde entier : Un corsaire sous la mer
de Jérôme Julienne (voir p. 6), I. T., Immatriculation temporaire
de Gahité Fofana (de lacollection “Regards noirs”), un portrait de l’écrivain ivoirienAhmadou Kourouma (de lanouvelle collection “À mi-mots”),les épisodes de “Voyages,voyages” sur Madrid, le Pérouet Bahia…Autant d’invitationsau voyage.Le thème de l’Afrique résonned’une façon particulière pourARTE. Le 2 avril dernierla chaîne culturelle est venueenrichir le bouquet francophoneLE SAT pour être désormaisdiffusée au Mali, au BurkinaFaso, à Djibouti, au Niger,au Sénégal et au Togo. Lamontée en puissance devrait se poursuivre au Bénin, auCongo, au Gabon et en Guinée.Par ailleurs, ARTE diffusedepuis le 3 mai sa nouvellecollection de films de fiction“Regards noirs” (voir p. 7).
Contact presse :
Isabelle Courty
01 55 00 72 90
PrécisionLes photos de Michel
Field parues dans ARTE
Magazine n° 21 (page 21)
et ARTE Magazine n° 22
(pages 3 et 13)
sont créditées
Gérard Bedeau / France 3.
À propos d’Okwui Enwezor
et de la Documenta 11,
voir également Metropolis,
samedi 1er juin à 21.40,
et la “Thema” du jeudi
13 juin à 22.15.
A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22
D i recteur du développement
et de la coord i n a t i o n
H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02
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A RTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
Rédacteur en chef
Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d
01 55 00 70 58
o - a p p r i l l @ p a r i s . a rt e . f r
01 55 00 70 56
n - b e rt r a n d @ p a r i s . a rt e . f r
S e c r é t a i re de rédaction
A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83
a c - b o u z a n n e @ p a r i s . a rt e . f r
Maquettiste
F l o rence Ti s s i e r 01 55 00 70 55
f - t i s s i e r @ p a r i s . a rt e . f r
Scanneriste
A rmelle Ritter 01 55 00 70 57
a - r i t t e r @ p a r i s . a rt e . f r
C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,
Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,
Josie Mély, Esther Lehoczky, Marika Mazzanti,
Franck Garbarz, François Bonenfant,
Ruth Legrand
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction
des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re : ADAGP, Paris 2002
René Magritte, la Lectrice soumise, 1928
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 23 vendredi 10 mai 2002
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r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f r
S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45
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c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r
C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47
a - b u i c h e @ p a r i s . a rt e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )
m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r
Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42(En remplacement de Françoise Landesque)
g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f rSouad Khaldi ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43
s - k h a l d i@ p a r i s . a rt e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25
d - v a n b e u s e k o m @ p a r i s . a rt e . f r
F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46
v - d o re @ p a r i s . a rt e . f r
F l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48f - b o u c h e @ p a r i s . a rt e . f r
F o rum, Le dessous des cart e sIsabelle Courty 01 55 00 72 90
i - c o u rt y @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23
n - re f s i @ p a r i s . a rt e . f rFichier pre s s eSouad Khaldi 01 55 00 70 37
s - k h a l d i @ p a r i s . a rt e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50
e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f rOlivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f rGeneviève Duigou 01 55 00 70 53( a s s i s t a n t e ) g - d u i g o u @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83
h - s o u k @ p a r i s . a rt e . f r
S e rvice téléspectateurs
03 88 14 22 55
Minitel
3615 ARTE (1,29 F/mn)
I n t e rnet
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> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e
des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m
La semaine prochaine (24)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 8 juin
19.00 Le forum des Européens
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.10 Météo
20.15 Documentaire
20.45 L’aventure humaine :
L’énigme des Nascas
21.35 Metropolis
22.30 Fiction : Secrets brûlants,
téléfilm de Friedemann Fromm
00.00 La lucarne : Seule
00.45 Buena Vista Social Club (r)
Dimanche 9 juin
19.00 Maestro
19.45 ARTE Info / Météo
20.45 Thema : Fassbinder,
avec le film Lili Marlene
00.30 Flash Info
00.45 Mic Mac
01.15 Trafic (r)
Lundi 10 juin
19.00 Nature
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton
20.45 Cinéma : Coup de tête,
film de Jean-Jacques Annaud
22.10 Grand format : L’attaque du bus 402
23.30 Court-circuit (le magazine)
00.20 Le fantôme de la liberté (r)
02.00 Les grands duels du sport (r)
Mardi 11 juin
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton
20.45 Thema : Faut-il être blanc
pour être élu ?
23.00 Music Planet :
Music made in Manchester
23.55 La nuit s’anime
00.45 Lost Killers (r)
02.20 Mic Mac (r)
Mercredi 12 juin
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Les enfants de Pinochet
21.45 Musica : Roland Petit
22.45 Ciné-découverte :
Le printemps du football,
film de Nana Mchedlidze
00.00 Metropolis (r)
Jeudi 13 juin
19.00 Voyages, voyages : Mexique
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton
20.45 Première séance :
Le gone du Chaaba,
film de Christophe Ruggia
22.20 Thema : La Documenta 11
00.40 Bagdad Café (r)
02.10 La nuit s’anime (r)
Vendredi 14 juin
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton
20.45 Fiction : Ma vraie famille,
téléfilm d’Erwin Keusch
22.15 La vie en face : Candidats
23.10 Profils : La Revue - Brian Eno
00.30 Diva (r)
02.25 Le dessous des cartes (r)
Faut-il être blancpour être élu ?La République de Marianne
est-elle prête à accueillir
des élus municipaux,
des députés issus
de l’immigration musulmane ?
ARTE pose la question
mardi 11 juin
à partir de 20.45,
dans une “Thema” proposée
par Malik Chibane,
le réalisateur d’Hexagone.
23
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
ARTE France8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland(Allemagne)
Schützenstraße 176530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92
28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse(Suisse)
Giacomettistrasse 3case postale 26
3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801
NPS (Pays-Bas)
Postbus 290001202MA Hilversum
Tél. 00 31 35 677 93 33www.arte-tv.com