bulletin n°1 du mois d’avril 2012
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Bulletin de
Union des Randonneurs
Picards
Le P’tit Plus
BULLETIN N°1 DU MOIS D’AVRIL 2012
Pierre Wallet à la Semaine picarde 2011
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ADIEU PIERRE ………..
Nous étions 22 , ce jeudi 29 mars, au départ de Saleux et tu faisais partie, comme d’habitude de la
joyeuse équipée; nous étions loin de nous douter que c’était la dernière sortie que nous faisions en ta
compagnie. A l’entrée de Conty, tu t’es effondré, terrassé par un arrêt cardiaque.
Nous qui te croyions invulnérable, nous sommes restés abasourdis , les jambes coupées et ce fut un triste
retour sur Amiens.
En effet Pierre tu étais pour
nous presque une légende :
né le 2 mai 1925, tu allais
atteindre tes 87 ans, et ,
lors de la dernière ouver-
ture de saison nous avions
mentionné que c’était ta 60
ème, puisque tu étais licen-
cié à l’URP depuis 1952, et
Membre d’Honneur depuis
l’Assemblée générale
2012.
Tu as toujours été un sportif convaincu, d’abord en pratiquant la course à pied de 1940 à 1945 à l’Union
sportive amiènoise.
Tu nous étonnais souvent par les anecdotes que
tu avais vécues au cours de ta carrière de cyclo-
touriste, car ton palmarès est élogieux : fidèle
participant aux concentrations de la Ligue de
Picardie et même des Flandres (journée des
Monts de Flandres à Lille), lauréat de nom-
breuses flèches de France dont Paris- Calais
avec Jean Galimant, randonnée alpine : Anti-
bes-Thonon en équipe avec Alain Scellier,
grandes épreuves comme « La Marmotte », la
« Louison Bobet », « le Jacques Anquetil »,
Paris-Roubaix cyclo, Liège-Bastogne-Liège ,
« la Montagne de Reims »etc..Tu emmenais
alors les jeunes dans ton fourgon professionnel
pour participer à ces randonnées..Tu en avais organisé une de 300 km qui passait par Calais, Auxi – le-
Château et les Monts du Boulonnais....
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Tu étais aussi un adepte de la concentration du 11novembre à Compiè-
gne que tu n’aurais manquée pour rien au monde .Tu évoquais souvent
aussi les difficultés que tu avais à concilier ta passion pour le vélo avec
tes activités professionnelles : les départs à 4 h du matin quand tu avais
tout juste fini, quelques heures plus tôt , ton travail de boucher, et tu
nous mettais gentiment « en boîte » lorsqu’ un départ à 8h30 nous pa-
raissait insurmontable…..
Ta participation aux sorties gîte du club ou aux semaines picardes, en été
n’a laissé en chacun de nous que de bons souvenirs, car on appréciait ta
discrétion, ta gentillesse , ton humour .
Excellent photographe et passionné de cinéma amateur, tu avais, dans
les années 60, réalisé de nombreux films de voyages et ,avec ton
épouse, tu organisais des séances de projection hivernales (dont un ma-
gnifique film sur l’Islande ) . Le 19 mars 1967 ,dans une salle du mail
Albert1er , à Amiens, tu projetais un film « Cyclotourisme et plein air »
afin de promouvoir ce loisir et l’URP, en grande difficulté d’existence à
l’époque. Les spectateurs sont étonnés par la qualité de la projection.
Il faut aussi évoquer ce jour de 1972, où l’URP près de la dissolution, est sauvé par un groupe de six
cyclos autour de Jacques Vicart , et tu en étais.
C’est une vie bien remplie, avec une passion, celle du vélo, que tu auras pratiquée jusqu’à l’ultime se-
conde. Pierre : tu nous manques déjà beaucoup.
Christian P. aidé de Jean Pierre L., Pascal D., Jean G.
SORTIE DU LIGER 2012
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Compte rendu – Diagonale de France – Menton - Brest n° 11 142 du 2 au 6 Aout 2011 –
Jean-Michel Vermeire – Pascal Vignoles – Jean-Marie Souyris
Préparation et préambule :
Les vacances sont en cours, chacun des trois protagonistes a profité de la semaine précédente pour vivre en famille les retrouvailles estivales. Pour ma part, le camping car est à Brest avec la famille au camping suite à une petite semaine de balade dans les cô-tes d’Armor. Je prends l’avion pour rejoindre Nice où je vais retrouver Jean-Marie et Pascal qui arrivent de la ré-gion Midi-Pyrénées en compagnie du pilote René Touchais, mon voisin et ami. Les vélos sont à bord de la voiture, je voyage donc en avion avec mes sacoches. 16 h 30, tout le monde est réuni, les horaires sont respectés, nous nous dirigeons tous vers Menton où une place est libre devant l’hôtel pour décharger les vélos. Tout s’est bien passé pour le transport, c’est de bon augure. Une balade au bord de la grande bleue, un bain de pied pour Jean-Marie pour tester la tempéra-ture, un resto en front de mer et nous rejoignons l’hôtel pour profiter de ce dernier luxe. Et oui, mes compères se sont mis en tête de dormir dans des duvets et sur des matelas mousse ou auto gonflant sous des porches d’école ou autres cabanes pour les nuits à venir. Cela faisant partie du deal, je jouerai donc le jeu et j’ai une sacoche supplémentaire en latéral pour porter le matériel.
Mardi 2 Aout 2011 – 3 H 00
Nous avons tous bien dormi et sommes prêts à parcourir les 1400 km qui nous séparent de Brest, mes collègues craignent la traversée des villes et ont hâte de sortir de Nice avant la circulation. Nous prenons donc, après signature des carnets chez nos amis policiers de Menton, la corniche Haute en profitant des lumières de Monaco. Au loin dans la descente vers Nice, les pistes de l’aé-roport sont visibles. Rapidement nous rejoignons le bord de mer et ne quittons plus celui-ci jus-qu’à Mandelieu la Napoule après avoir suivi toutes les pistes cyclables possibles. L’angoisse est retombée, la traversée et la sortie des villes de bord de mer est terminée, nous sommes en route vers Fréjus par le massif de l’Estérel. La Nationale 7, même rebaptisée par les autorités est tou-jours aussi fréquentée et jusqu’à Aix en Provence, nous ne serons pas tranquilles. La petite route des Eguilles nous conduit paisiblement jusqu’à Salon de Provence, la chaleur monte, nous mangeons des fruits vendus sur le bord de la route par les producteurs locaux. Une fontaine nous servira de bain de pied et de lavoir pour nos nuques chauffées par le soleil, c’est les vacances et nous en profitons pleinement. Nous continuons à bien avancer vers Remoulins et commençons à réfléchir à l’hébergement et au ravitaillement nocturne. Un resto nous sert rapide-ment, les menus sont vraiment variables. Entre Pascal qui dévore une daube de Taureau et Jean-Marie qui en fait autant en buvant des grandes bières, j’ai comme à l’accoutumée le premier jour beaucoup de mal à manger mon melon jambon. La zone rouge est proche, il faut repartir douce-ment. Je convaincs mes coéquipiers de tenter une nuit chez des amis Picards qui habitent du côté de Uzès, nous arrivons devant chez eux par des chemins cahoteux vers 22 heures, les portes sont closes. 2 mn plus tard, une voiture arrive et Juliette leur fille en descend tout affolée de découvrir des gilets jaune regroupés devant l’entrée. Je me fais connaître dans le noir et mes amis sont ra-vis de nous offrir le porche de la voiture, une douche, des boissons fraîches et autres gâteaux pour le lendemain matin. Mes collègues sont très surpris de l’hospitalité naturelle de mes amis du Nord, je leur explique le naturel que ceci représente pour nous et l’honneur que cela représente que d’être sollicité par d’autres. Vers 23 heures et après 336 km, nous nous souhaitons une bonne nuit sous cet abri de tuile et posés sur le béton.
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Je fais donc ma première nuit de toutes mes diagona-les en sac de couchage et en matelas gonflable. J’ai un peu de mal à trouver mon sommeil ce qui n’est pas le cas de Pascal dont le 6 cylindres ne tardent pas à se mettre en route. Ce garçon est de bonne constitution, il se couche, il dort, c’est pas compliqué. Jean-Marie, lui, cherche un peu plus son sommeil et passe beau-coup de temps à ranger ses sacoches qui sont certes très volumineuses, c’est le porteur d’eau de l’équipe. Tout ce qui traine et qui ne rentre pas dans nos saco-ches finit dans les siennes. Le réchaud, les casseroles, les riz au lait, les salades de fruit, les bouteilles d’eau….La liste est longue et lourde. Ceci ne l’empêche pas d’avancer contre toute attente, bien au contraire, il avouera à la fin avoir toujours été en sous régime ce dont je ne doute plus tant ce garçon est solide pour ses 56 ans récemment fêtés.
Mercredi 3 Aout 2011 – 4 H 40
Bon d’accord, c’est pas mon lit, c’est qu’un matelas gonflable. Je reconnais quand même que c’est pas mal du tout mais bon faudra pas prendre de mauvaise habitude car je récupère moins bien qu’à l’hôtel. Ce matin, ça traine, les copains boivent des boissons chaudes, font le tour du jardin pour faire les besoins naturels du matin. Heureusement qu’ils n’ont pas à se maquiller…Nous voilà enfin partis vers les Cévennes avec au programme une étape de légende. Nous allons franchir la corni-che des Cévennes et ensuite les monts du Cantal. Après St Jean du Gard, les hostilités commen-cent et Pascal décide de passer en mode « économie ». Nous prenons donc tous notre temps pour monter les 8 cols de la journée et profitons un maximum du paysage avec un temps res-plendissant. L’arrêt du midi à Florac nous permet de contempler les bords du Tarn et nous repre-nons la route vers Marvejols avec encore un col à plus de 1000 mètres. Le passage au viaduc de Garabit nous permet de faire le point. Ce soir nous écourterons l’étape en dormant vers St Flour. Nous trouvons, à l’entrée de la ville, une station service moderne avec cafétéria et douche. Ra-gaillardis, nous repartons vers 21 H 30 en quête d’un abri pour la nuit, nous devons remonter toute la côte de St Flour pour nous extraire de la ville et se diriger vers le premier village par dé-finition plus tranquille. 22 H 05, l’heure a son importance, ça y est nous avons trouvé un préau d’école et nous nous allongeons, après avoir attaché les vélos, chacun dans son coin. J’ai tenté de m’éloigner du 6 cylindres mais la place est comptée. 22 H 30 , « DONG », le cauchemar com-mence. Nous sommes juste sous les cloches du village, elles viennent de nous signaler la demi heure. 23 heures, c’est reparti et 2 mn plus tard ça recommence. On aurait voulu faire mieux, on n’y serait pas arrivé. Mes collègues, malgré mes protestations, dorment ou font au moins sem-blant. Impossible de me sauver pour aller tenter de dormir ailleurs, les vélos sont attachés et je ne veux pas les réveiller. Je profiterai donc toute la nuit des cloches et de leurs jolies sonorités avec une mention spéciale pour les 12 coups de minuit entendus 2 fois. De plus nous sommes en altitude et l’humidité tombe, je renforce l’isolation de mon duvet en m’enroulant dans ma cape et en positionnant mon goretex sur mes épaules. Super, j’ai enfin presque chaud. Je vais bien finir par dormir. Je repense aux 235 kilomètres que nous avons faits aujourd’hui. jeudi 4 Aout 2011 – 04 H 30 Bon, ben voilà, Je n’ai pas dormi de la nuit, je suis furieux de m’être fait piéger comme cela. Mais l’esprit de groupe est important, nous avons du retard et mes états d’âme ou ma fatigue ne doivent pas transpirer. Ce matin, la fraîcheur est vraiment présente, nous sommes contents de trouver quelques bosses pour nous réchauffer. Nous atteignons Murat et faisons des photos du panneau dans la nuit pour notre carnet de route que nous validerons à Riom des montagnes malgré tout. Un dernier grand col avec le col d’Entremont et nous arrivons vers Bort les Orgues. Le profil change, nous croisons vers Ussel, le parcours que j’ai réalisé au mois de Juin entre Hendaye et Strasbourg, décidément cet endroit est un grand lieu de passage car mes amis évoquent également les lieux avec Dun-kerque -Perpignan.
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Nous déjeunons sur Meymac chez un restaurateur très sympa qui se met aux fourneaux vers 11 heures pour nous alimenter en conséquence. Une sieste réparatrice à la sortie de la ville sur l’an-cienne route des Hêtres nous permet de récupérer la forme après cette nuit sonore. Je me réveille bien avant les copains et je m’éclipse en silence pour prendre un peu d’avance et rouler à ma main. 30 minutes plus tard Pascal m’appelle et me demande où je suis passé, tout surpris d’avoir si bien dormi. Ils me rejoignent dans l’heure qui suit et nous poursuivons notre route vers Limo-ges à travers le plateau de Mille vaches (Nous ne les avons pas toutes comptées mais nous leur faisons confiance …). Rapidement traversée, Limoges nous permet de nous restaurer avant d’en-tamer la dernière partie du parcours du jour, rejoindre l’Isle Jourdain dans la Vienne. La route est étroite, les bosses raides et le parcours agréable. Nous arrivons enfin à destination vers 22 H 30 et faisons pointer nos carnets dans un resto encore ouvert qui suite à notre demande nous in-forme qu’il possède des chambres d’hôtes. Nous voici donc dans le confort et je remercie encore mes collègues de leur indulgence pour avoir consenti à ce luxe réparateur suite à la nuit blanche précédente. Le patron, un Africain du Sud, exilé depuis 16 ans dans la région, ne cesse de s’infor-mer sur notre périple et nous prépare un petit déjeuner de compétition pour le lendemain. Nous avons fait 310 km et sommes cette fois-ci dans les temps de notre parcours.
Vendredi 5 Aout 2011 – 4 H 30
Nous voilà prêts à affronter la liaison jusqu’à la Bretagne, le ciel est gris et nous prenons quelques gouttes de pluie sur la tonsure. Rien de bien méchant, le vent se lève en même temps que le jour et nous le sentons bien de côté. La route jusqu’à Parthenay est monotone, nous en profitons pour reprendre un rythme de croisière plus élevé que ces derniers jours. A Bressuire, c’est l’heure de casser la croute et j’en profite pour refaire un somme pour faciliter la digestion. Tout va bien, le soleil brille, il fait bon, pas trop chaud. Nous poursuivons notre avancée et traversons la Loire à Ancenis où nous faisons le point sur la destination du soir. Nous irons jus-qu’à Redon pour prendre de l’avance pour demain car la météo annonce de la pluie et également pour aller dormir chez notre ami SARISTE local, Henri Terillon, un fringant Septuagénaire qui nous attendra jusqu’à 23 H 30 en venant à notre rencontre sur le bord de la route. Je ne connaissais pas cet homme mais nous avons en commun un ami avec Jean Galimant, un éminent cyclo octo-génaire de Picardie dont le palmarès est aussi long que prestigieux. La conversation va bon train et nous sommes tous heureux de nous voir. Si le manque de som-meil ne se faisait pas sentir nous aurions passé toute la soirée à discuter. Henri nous laisse tout le rez de chaussée de la maison pour que nous puissions nous reposer, nous doucher, nous restau-rer. Il valide également nos carnets de route pour nous permettre de gagner un peu de temps à Guéméné. Il sera là au réveil demain matin pour nous préparer nos petits déjeuner, encore merci Henri pour toutes tes attentions. 310 km ont encore été parcourus, demain il en reste 230 pour arriver
Samedi 6 Aout 2011 – 5 H 00
C’est reparti, nous saluons une dernière fois Henri qui fut remarquable par son dévouement. Nous prenons la route de Pontivy et nous arrêtons à Josselin un magnifique village médiéval. Je re-trouve les premiers Fars Bretons et je mange avec délice cette source de vitamines. Un grand coup de pompe bien compréhensif m’oblige à squatter un arrêt d’autobus pour 20 mn et dormir assis comme un bienheureux pour récupérer les heures de sommeil manquant. Jean-Marie m’at-tend avant Pontivy mais Pascal a décidé d’avancer pour vivre cette dernière journée à son rythme. Nous gardons le contact et comprenons tous cette envie bien légitime que de s’isoler pour mieux vivre certains moments. La pluie est désormais présente et nous accompagnera avec plus ou moins de force jusqu’à Sizun en nous épargnant pour notre arrivée ensoleillée sur Brest. Rolland Guillon, notre sariste local et ami nous accompagne pour les 25 derniers kilomètres et il se rajoute à Nicolas un ch’ti rencontré par hasard après Sizun. Les dernières côtes nous permet-tent d’apercevoir enfin l’océan, nous arrivons au bout, c’est incroyable. Le sourire figé que nous arborons ne nous quitte pas, nous sommes heureux. La traversée du pont Albert Loupe et la der-nière montée en direction du commissariat se font avec une facilité déconcertante.
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Le poste de police est en vue, Caro est là avec les enfants, elle prend des photos, les larmes mon-tent, j’ai fait ma 18 ième diagonale. Nous profitons tous du moment. A trois, nous franchissons les portes fièrement pour faire valider une dernière fois nos carnets, l’instant est immortalisé. C’est inoubliable. Pour des raisons de logistique, nous laisserons nos vélos au commissariat et je profite de l’occasion pour remercier les policiers de Brest qui ont vraiment une super mentalité et nous aident à chaque fois par de petites attentions de ce genre. Les vélos sont donc garés à côté des motos de la police, nous sommes tranquilles. Nous remercions une dernière fois, Roland Guillon, pour son dévouement et il reprend le chemin de son foyer. Nous le retrouverons au départ de PBP dans 15 jours. La soirée se passe au mieux, nous dégustons des spécialités locales préparées par Caroline et dor-mons tous dans le camping car pour se refaire la santé. Les adieux ont lieu le lendemain matin, chacun reprenant la route à sa vitesse avec pour mission la reprise du travail prochainement. Une belle histoire vient de s’écrire dans nos têtes, l’aventure humaine a été constructive et malgré nos grandes différences de vie ou d’expérience, nous avons réussi à être parfaitement liés pour ce beau périple. Un vrai régal. De plus, aucun incident mécanique, ni crevaison ne sont venus enta-chés nos 1400 km, l’expérience et le sérieux de la préparation sans doute ?. Et maintenant ? La 18 ième étant finie, que faire ? Recommencer ? Accompagner les copains ? A ce jour, rien n’est décidé et nous verrons bien mais je serai surpris que ce bon vieux virus que Bernard Cordier et Jean Gayda m’ont inculqué il y a maintenant 16 ans soit calmé. A suivre ….
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Compte rendu – Diagonale de France – Strasbourg - Brest n° 11 146 du 14 au 17 Juillet 2011 - Jean-Michel Vermeire
Préparation et préambule :
Couper la semaine par une diagonale, quoi de plus agréable ? Me voici donc, mercredi 13 Juillet 2011 vers 18 heures, à Strasbourg et déjà en tenue pour partir le lendemain affronter les vents contraires et les embruns promis par la mé-téo.Un coup de fil à notre amie Jocelyne pour lui confirmer ma présence demain matin au com-missariat et je finalise mes sacoches pour le départ matinal. Cette fois encore, je suis seul pour ce par-cours avec quelques petits handicaps de santé pour m’accompagner, notamment, un début d’angine et une côte fêlée
Jeudi 14 Juillet 2011 – 5 H 00
La nuit a été courte, perturbée par les quintes de toux et les angoisses du jeune débutant que je suis à chaque fois, il faut dire que les petits soucis de santé m’inquiètent un peu et me contrarient sur ce parcours que je redoute par sa difficulté venteuse reconnue. J’ai donc retrouvé, ce matin frisquet, notre ami Jocelyne qui m’annonce, dès mon arrivée devant le commissariat, la présence du seul fonctionnaire récalcitrant de France à la si-gnature et au tamponnage de notre carnet de route. Je rentre quand même dans l’établis-sement pour tenter de convaincre le cerbère mais en vain, celui ci s’en tenant au fait qu’aucune consigne officielle ne lui a été donnée pour signer nos carnets et que, du coup, il ne procédera à aucune validation. Le mépris pour notre corporation se traduit dans son regard fatigué par une nuit de service et je n’insiste pas face à ce triste personnage dont la seule motivation doit être de retrouver son lit dès la fin de son travail. Jocelyne signe donc mon carnet, prend une photo et me précise que je suis le 3 ième à vivre ce désagré-ment et qu’elle n’entend pas en rester là. Sans plus nous émouvoir, nous prenons ensem-ble la direction de l’aéroport pour une sortie express de la ville. La conversation va bon train et nous sommes déjà à plus de 20 km du départ quand nous décidons de nous quit-ter pour nos destinations respectives. Encore un grand merci à Jocelyne pour ses encou-ragements et ses attentions si précieuses à notre confort. Je retrouve donc ma solitude et commence l’ascension du col du Donon dans la brume. La descente est rapide, je ne me souvenais pas de pente aussi raide lors de mon passage dans l’autre sens en 1997, il faut dire que la neige nous préoccupait plus que le reste à ce moment là. A Baccarat, premier contrôle, je retrouve mes amis, Francis et Christine, ve-nus m’encourager sur le bord de la route. Ils m’ont été d’un grand secours entre les deux diagonales puisque en arrivant d’Hendaye au mois de Juin, je leur avais confié ma bicy-clette que Francis a entièrement révisée sur le plan de l’éclairage en installant un moyeu dynamo performant. Après avoir pris le petit déjeuner ensemble, nous nous quittons et je continue à découvrir les pentes de la Meurthe et Moselle. Le vent est soutenu, la chaleur est au rendez-vous et
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je peine à respirer correctement avec l’angine cette fois-ci bien déclarée. La restauration est difficile et je me retrouve régulièrement à la limite de l’hypoglycémie. La forme ne revenant pas, c’est plutôt le contraire, je décide de me limiter à 260 km ce soir là en m’arrêtant à Montier en Der. Une bonne douche et je me retrouve à 20 heures à table devant mon assiette de melon au jambon. Hélas, comme souvent le premier soir, je n’arrive pas à avaler quoi que ce soit et je monte vite me coucher pris de fortes nausées. Demain, il fera jour, on verra bien.
Vendredi 15 juillet 2011 – 4 H 00
J’ai dormi comme une brute, je me sens bien, je me suis réveillé avant le réveil. Derrière la porte de la chambre, le patron a déposé mon plateau pour le petit déjeuner, je le dé-vore et en profite pour finir également le melon au jambon de la veille. C’est parti, il faut que je compense les kilomètres manquants de la veille. Je profite de la nuit bien noire pour tester la performance de l’éclairage du moyeu dynamo, c’est génial et très conforta-ble, j’en viens à regretter l’arrivée du jour. Il est vrai que celui ci est également accom-pagné de la levée du vent qui ne faiblira pas de la journée, bien au contraire. Nogent sur seine, j’attaque la région parisienne bientôt et je croise quelques cyclos aux yeux fatigués par une nuit sur le vélo, ils font un brevet de 1000 km pour se préparer pour le Paris Brest. Nous nous retrouverons peu être pour le départ le 21 Aout. Vers midi, je suis à Fontainebleau et j’en profite pour passer par le centre ville pour contempler le château. J’attaque maintenant la forêt pour rejoindre Etampes, le vent for-ci encore, la chaleur monte, le mal de gorge se manifeste de plus en plus, je ne peux plus parler et les commerçants sont obligés de tendre l’oreille pour me comprendre. La route vers Chartres est très monotone, droite, en plein vent, poussiéreuse à cause des moissonneuses en plein travail, je m’accroche et décide de continuer jusqu’à La loupe où j’ai réservé un hôtel. 22 h 30, je suis enfin arrivé, le patron me confie l’hôtel dont je suis le seul client pour ce soir. Un pot de miel salvateur me servira de petit dé-jeuner, c’est bon pour la gorge et en plus cela favorise la digestion et apporte plein de bonnes choses, j’ai fait 320 km mais je suis toujours en retard sur mon parcours. Je dé-cide donc d’avancer à 4 heures le départ du lendemain
Samedi 16 Juillet 2011 – 04 H 00
Incroyable, le mal de gorge est passé, la côte ne me fait plus souffrir, je sens qu’ au-jourd’hui je vais vraiment en profiter pour avancer. Hélas, j’ai rêvé tout éveillé car vers 7 heures du matin ce n’est pas le vent qui se lève mais le vent et la pluie combinés qui se déchainent. Pour faire court, ils ne me quitteront plus jusqu’à Brest avec de temps en temps une faible accalmie pour me faire espérer. Cette journée est ponctuée par la joie de retrouver le parcours du Paris Brest avec des paysages changeant, des bosses encore plus prononcées et des maisons aux ardoises annonciatrices d’une proche Bretagne tant attendue.Fougères, le château est toujours en place, majestueux et sombre à la fois, il faut que j’allume ma lampe pour que l’on me distingue au milieu du flot de voitures tellement il fait sombre avec le ciel qui nous tombe sur la tête. Vers Tinténiac, mauvaise surprise, l’hôtel que j’envisageais d’aller détremper ce soir là est complet, il me faut modifier mon parcours et rejoindre St Méen le Grand pour trouver un abri car il est impossible ou dan-gereux d’envisager une nuit dehors dans ces conditions atmosphériques. Mon téléphone décide de faire grève
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également et le « allo » traditionnel se transforme en « à l’eau ». Je me demande ce qui peut encore s’ajouter à ces éléments pour me rendre le parcours encore plus compliqué. Les nouvelles routes interdites aux vélos s’en chargent et je rallonge encore mon par-cours pour rejoindre mon hôtel. 22 h 30, j’arrive enfin à St Méen chez un hôtelier qui connaît le monde du vélo, il héberge des Japonais pour le prochain Paris Brest, mais il a reçu beaucoup de désistements suite aux tsunamis, aimable et sympathique il me pro-met un bon petit déjeuner le lendemain matin. Cette nuit, je dors avec mes habits sur moi pour les faire sécher, pas le choix, je me programme un réveil encore bien matinal pour assurer la fin du parcours car j’ai toujours du retard. J’ai fait 310 km aujourd’hui.
Dimanche 17 Juillet 2011 – 4 H 00
Je me suis arraché difficilement de mon lit, il faut que je tienne, c’est le dernier jour. Le petit déjeuner est au rendez-vous, nous discutons avec animation avec le veilleur de nuit et je décolle en aquaplaning dans les temps pour rejoindre Brest. C’est la tempête, le vent souffle en rafale, les averses s’intercalent entre deux, une arrivée à Brest cela se mérite. La traversée de Carhaix est assez irréelle, en effet, j’arrive à la fin du festival des vieilles charrues et les rues sont envahies de gens aux yeux fatigués par quelques nuits blanches et humides, les camps de bases recouverts de bâches laissent imaginer le temps qu’il a fait pendant la manifestation. Je mange un sandwich vite fait caché contre un mur pour me protéger des embruns et du vent. Les côtes sont de plus en plus fortes, j’approche des monts d’Arrhée. Le passage à Roc Trévezel est tout simplement démen-tiel car on ne voit pas le sommet de l’antenne. Je file sur Sizun et la descente ne suffit pas à compenser la force du vent, il faut encore pédaler. Les dernières bosses du côté de Plougastel finissent de valider l’adage qui dit que la Bretagne c’est solide et enfin les pis-tes cyclables de Brest se présentent pour rejoindre le commissariat tant attendu. Je va-lide mon carnet de route avec cette fois des policiers très sympathiques et mon collègue David me récupère pour un retour en voiture sans plus attendre vers Toulouse. Je n’avais jamais vécu une diagonale aussi dure avec des conditions aussi fortes. J’ai ré-ussi mais j’ai vraiment dû tout mettre pour rejoindre Brest. Ma 17 ième diagonale est certainement la plus dure à ce jour, la volonté, pour la finir, avec les quelques bobos as-sociés, a été puisée au fond de moi et par moment, on ne réfléchit plus, on ne sent plus la pluie, on avance, on avance, les minutes sont longues puis on réussit à s’é-chapper, à partir dans les pensées. La détermination d’aller au bout est immense et la lucidité qu’il faut dé-ployer pour ne pas perdre l’objectif est contraire à l’état de transe vécu dans les moments difficiles. Merci à tous ceux qui m’ont appelé pour m’encourager, pour me soutenir et qui ont cru en moi pour aller au bout. Croyez-moi, c’est bon et cela compte beaucoup dans la réussite. Il me reste dans 15 jours à rejoindre mes deux amis Pascal et Jean-Marie pour faire de la 18 ième diagonale une grande fête sur Menton Brest.
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SORTIE GALETTE DES ROIS 2012
Nous nous sommes retrouvés une trentaine de cyclos, pour une fois
marcheurs, au Parc du grand Marais. Eric, Bernard et Danièle nous
avait concocté un petit parcours de 6 kilomètres le long de notre
chère Somme : d’abord en bordure des étangs qui relient Etouvie à
Argoeuves, puis retour par le chemin du halage. Le chemin prati-
cable, lors de la reconnaissance, s’était bien « ramolli » en raison
des pluies des derniers jours. Le groupe s’est vite éparpillé, soit en
raison des ornières délicates à franchir, soit, aussi, il faut bien le
reconnaître, à cause des bavardages…..
A l’arrivée , l’URP a une nouvelle fois, montré ses capacités d’orga-
nisation en proposant une délicieuse galette des rois accompagnée de
cidre, dans un cadre inhabituel.
Voilà un bon début de saison!!
Christian. P.
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Le saviez-vous ?
« Que les ignorants apprennent, que ceux
qui savent aiment à se ressouvenir. »
Cet été dernier, Jacky Cédric et Jean-Michel, terminaient avec succès Paris-Brest-Paris,
mais pour autant ont-ils eu droit à déguster cette pâtisserie appelée « Paris-Brest » ?
Pourtant cette pâtisserie d’origine française créée en 1910, pour certains historiens, par
Louis Durand, pâtissier de Maisons-Laffitte, et pour d’autres, par un pâtissier de la Ville
de Brest, doit son origine à ce qui était, à l’époque une fameuse course cycliste.
Toujours pour certains le créateur de la course Paris-Brest-Paris Pierre Giffard demanda
au pâtissier de Maisons-Lafitte de faire un gâteau en forme de roue de bicyclette. Il créa
donc en 1910 une sorte d’éclair géant et rond rappelant les gros pneus des bicyclettes d’a-
lors.
Pour les autres, les Brestois meurtris de ne pouvoir récompenser le premier coureur arri-
vant à Brest, demandèrent à un pâtissier de la Ville de créer un gâteau. Ce dernier s’inspi-
ra de la couronne de lauriers remise aux vainqueurs qui se battaient dans les arènes de la
Grèce antique. C’est donc la forme de couronne qu’il donna à son gâteau fait (comme ce-
lui de Louis Durand) de pâte à choux et fourré de crème mousseline pralinée.
A qui revient donc la création de cette pâtisserie ?
Que ce soit l’un ou l’autre, mais ce qui est certain, faire Paris-Brest-Paris ce n’est pas
du gâteau !
Par contre ce qui est certain, c’est qu’aux sources de l’histoire de cette randonnée, il y a
un homme, Pierre Giffard (nous sommes à la fin du XIXè siècle) passionné par l’inven-
tion récente de la bicyclette. Ce reporter au « Petit Journal » décida de promouvoir et de
populariser le deux-roues, qui n’est alors connu que dans les milieux socialement huppés,
en créant en 1891 une course de Paris à Brest et retour.
Recherche effectuée par HITI
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UNE DECOUVERTE QUI REMET TOUT EN QUESTION…….
Certes il devait être très difficile d’enfourcher un tel animal, mais si je me ré-
fère à une phrase de Jean Richepin disant : « Il est vrai que l’étrange animal m’a
conquis et que je ne dévélocipède plus », alors il se pourrait qu’il est emprunté
cette phrase à ses ancêtres de l’ère secondaire …. !!!!
Interprétation par le cyclocontemplateur
HITI
Enfin !
Plus de tergiversation quant
à l’origine du Vélocipède
…..
En effet, d’éminents chercheurs paléon-
tologues, ont découvert dans des couches
datant de l’ère secondaire le fossile de ce
qui est peut-être l’ancêtre de notre bicy-
clette le :
Vélociraptor
Page: 13 Petit Pus
OUVERTURE DE SAISON ARROSEE !!!!
Dimanche 4 mars 2012: ouverture de la saison pour les cyclotouristes du département. Pour les cyclos de l’URP le
rendez-vous était au kiosque de La Hotoie à 8h30, mais seuls quelques fidèles et le président étaient présents. Le
petit groupe a rallié le cirque pour retrouver l’ensemble des participants pour Amiens dont 21 urpistes; les retrou-
vailles sont toujours chaleureuses ; la météo n’engageait pourtant pas à l’optimisme.
Une photo de groupe, et c’est parti ! Direction Camon
où nous devons faire la jonction avec le groupe de cy-
clos venus de Fouilloy sous la conduite de Jacky Es-
tienne, président du club du Val de Somme , cette an-
née, organisateur de l’ouverture de saison. C’est alors
un groupe d’une petite centaine de cyclistes qui se
dirige vers Corbie, par Lamotte Brebière où la côte
étire le peloton. Il en sera de même après Daours par la
route des « Falaises ». La pluie ne nous quitte pas, le
sol est gras et quelques malchanceux doivent faire face
à des crevaisons. Pierre sait se placer en bonne compa-
gnie.
Page: 14 Petit Plus
Le peloton des plus rapides prend le large, bra-
vant la grisaille et l’humidité. A la Neuville les
Corbie les plus courageux entament une boucle
vers Bonnay et Heilly avant de revenir sur Cor-
bie. Les autres regagnent directement la Mairie
de Fouilloy.
Jacky et son club du Val de Somme
ont préparé un accueil sympathique
avec des gâteaux, des fruits secs , du
vin chaud ,du café,.tout ce qu’il faut
pour se réchauffer
Avant de se quitter, c’est la traditionnelle
photo de groupe: il en faudra même deux
compte tenu de la place et des retardataires.
Les clubs amiénois rega-
gnent la capitale ; ils béné-
ficieront même d’un petit
rayon de soleil sur le par-
cours.
Page : 15 Petit Plus
RANDONNEE DES COUCOUS DU 18 MARS 2012
C’est toujours avec beaucoup de bonheur que nous retrouvons la
convivialité de l’équipe de Mersen ex-Carbone Lorraine. Malgré
un temps maussade de nombreux cyclos étaient présents au ren-
dez-vous. 17 urpistes avaient fait le déplacement. Deux parcours
étaient proposés, un de 50 km environ , l’autre de 70 km. Les
cyclos de l’URP ont opté pour celui de 50.
La randonnée nous a emmenés vers La Chaussée Tirancourt;
puis la longue montée vers Vignacourt a produit des calories:
une pause « Streept ease » s’est avérée nécessaire.
Certains ont eu des interrogations quant à l’itiné-
raire!
Nous avons eu aussi de belles descentes pour rejoindre Saint
Vast où nous attendait un point ravitaillement.
La remontée vers Flesselles nous a réservé
quelques beaux tronçons bien boueux
(Frémont).
Le retour nous a permis d’admirer le magnifi-
que château de Bertangles.
A l’arrivée ,accueil chaleureux où chacun s’empresse pour procurer un sandwwich et une boisson , ainsi que le
traditionnel lot.
Chritian P.
Page : 16 Petit Plus
SOLUTION DU REMUE-MENINGES…. (Petit Plus N°3 2011)
Lorsqu’une bicyclette se déplace, elle est en contact avec le sol sur deux points (contacts des pneus et de
la route) qui sont alignés et à une distance constante (figure1). La droite qui passe par ces points est la
tangente à la trace laissée par la roue arrière.
Deux cas se présentent alors :
!" Premier cas: la droite XY tangente à la courbe II ne recoupe pas la courbe I ; ce cas ne convient
pas ,car il n’y a pas de contact pour la roue avant. (Figure 2).
!" Deuxième cas: la droite AB tangente à la courbe I en a coupe la courbe II en c ; il y a bien deux
points de contact alignés; la courbe I est
bien la trace laissée par la roue arrière.
!"
Il faut maintenant déterminer dans quel sens se
déplace le vélo:
si nous traçons deux droites : a’ b’ et ab tangen-
tes à la courbe I respectivement en o’ et o et que
nous mesurons les segments ob et o’b’, nous
nous apercevons qu’ils ont une longueur cons-
tante, contrairement aux segments oa et o’a’. Les
points b et b’ sont donc les points de contact de
la roue avant et le vélo se déplace dans le sens de
la flèche. (Figure3)
Figure 2
Figure 1
Figure 3
Page : 17 Petit Plus
ILS L’ONT REDRESSEE…..
Mardi 27 mars 2012, une belle matinée s’annonce. Jeannot,au volant de sa puissante et confortable berline emmène une
troupe de quatre urpistes armés d’une panoplie d’outils d’élagage et de terrassement….Curieuse équipée pour des cyclos.
Les vallonnements du Ponthieu défilent sous nos yeux, ponctués ici et là de bancs de brume. Après Saint Riquier, nous fi-
lons vers Crécy en Ponthieu et plus précisément vers une corne de la forêt où nous laissons la voiture. Petite séance de strip
tease, chacun revêtant ses habits de travail, et nous nous rendons à pied à l’endroit où se trouve la borne royale, lieu de nais-
sance notre club en 1929……
Il s’agit de défricher l’endroit encombré de broussailles, de branches mortes, de détritus de toutes sortes : il n’ y a plus
qu’à……Les armes à la main chacun s’affaire et que je
te scie, et que je te ratisse ,et que je te transporte.
Une personne de l’ONF vient nous rendre visite et
confirme que nous pouvons bien couper tous les petits
arbustes qui entravent la vue.
On commence à voir ce que l’on fait ; le tas de brancha-
ges grossit à vue d’œil.
Bernard n’a d’yeux que pour la borne , légèrement inclinée, qui dé-
passe du sol d’une cinquantaine de centimètres; on sent qu’il a hâte de
prospecter plus avant ; aidé d’André, il creuse, détoure, évacue la
terre : un mètre et l’on n’est pas au bout….
Heureusement la pause repas arrive, on a sorti les munitions , chacun
reprend des forces et la bonne humeur règne.
Reprise des hostilités: Bernard est seul dans son trou et creuse,
creuse...On ne voit plus que sa
tête!!!Les autres ont entrepris de déplacer, à la romaine, un énorme fût de bois qui pour-
rait servir de table : opération délicate , car ce morceau de bois a une fâcheuse tendance à
se déplacer en tournant , ce qui est très ennuyeux
quand on veut aller en ligne droite; mais le génie
d’André en matière de déplacement de tronc permet
d’arriver à nos fins. Pendant ce temps Bernard
creuse…. il est au bout du rouleau, mais au fond du
trou, ô miracle, il est aussi au bout de la borne qui
atteint les deux mètres de longueur et plus de
1500kg : nous la remettons en position verticale,
mais il faudra revenir pour la tirer vers le haut et la
stabiliser.
Tout le monde est fier de l’œuvre accomplie .
Christian P.
Page: 18 Petit Plus
RETROPEDALAGE
7 Courageux cyclos n’ont pas hésité à quitter leur lit douil-
lé après les libations de la nuit pour participer à la tradition-
nelle randonnée des « Gueules de Bois, première rando de
l’année.
Nous étions 5 au kiosque par cette belle et froide matinée
d’hiver: -3° ou -4°. Direction Conty; les pieds et les mains
sont engourdies. Un bon café bien chaud à Conty et c’est le
retour: le soleil a gagné un peu en altitude et il fait moins
froid.
Il est 11h45 et nous sommes de retour à Amiens
Nous étions 7 au kiosque à 9 heures. Temps frais, avec un
petit vent d’ouest : nous partons donc vers Bourdon. Nous
sommes doublés par des pelotons TGV. Café à Bourdon.
Retour par Hangest et Picquigny, puis Samara et Amiens.
Après une bonne quinzaine de froid intense, les 6° ou 7°
ont permis à onze cyclos de se retrouver sur le traditionnel
parcours de la vallée de la Selle et de partager le café à
Fleury. Retour bon train vers Amiens, pour vérifier si les
moyens n’avaient pas trop souffert de la période hivernale.
Nous étions 10 au kiosque en ce dimanche 26 février 2012.
Direction Bourdon. Matinée fraîche, mais agréable, de
nombreux cyclos sur la route. Pause café à Bourdon. Jean
Pierre L., Bernard S. et Pierre W. continuent sur Condé
Folie, le reste du groupe rentre par Hangest. Le soleil pointe
son nez sur le chemin du retour.
Nous étions 9 au rendez-vous. Monique et Jean Claude
étaient de retour. Belle matinée ensoleillée après un début
de semaine assez maussade. Comme toujours une pause
sympathique à Fleury.
1er janvier 2012 : RANDONNEE DES
GUEULES DE BOIS
Dimanche 15 janvier 2012
DIMANCHE 22 JANVIER 2012
JEUDI 16 FEVRIER 2012
SORTIE DOMINICALE DU DIMAN-
CHE 26 FEVRIER 2012
SORTIE DU JEUDI 8 MARS 2012
Page : 19 Petit Plus
16 urpistes au départ du kiosque.Direction allonville; 4 cyclos
optent pour le petit parcours à partir de Querrieu. Les autres
entament la longue montée vers SaintGratien; le circuit est
très vallonné jusqu’à Flesselles. Aucun bistrot en vue! La
descente vers Vaux en Amiénois est bienvenue, la côte dans
le village en surprend quelques-uns! Le soleil est là , le retour
sur Amiens se fait sans histoires.
Voir l’article dans les pages intérieures
La matinée s’annonçe belle, aussi 18 cyclos sont au rendez-
vous à Saleux. Pause café à Fleury comme d’habitude. La
plupart des filles continuent vers Grandvilliers, les autres
regagnent Amiens bon train.
Nous sommes 7 au kiosque à 9h., dans l’attente d’An-
nick…..coincée dans un embouteillage ou retardée par une
panne d’oreiller. Françoise se propose de l’attendre et de rou-
ler avec elle. Nous partons donc à 6 vers La chaussée tiran-
court où Pierre décide de nous quitter pour rester dans la val-
lée. Nous gagnons Vignacourt après une belle montée.
Claude repart sur Amiens. Le groupe se rédéduit, mais conti-
nue vaillamment . Au fil des descentes et des côtes, nous at-
teignons Flesselles, puis Vaux qui donne le coup de grâce à
Monique. Il fait beau et chaud quand nous rentrons dans
Amiens.
9 urpistes se retrouvent à Doullens : Bernard C., Chris-
tine et Pascal D., Jean Pierre L., Yannick et Danièle
D., Hervé C. et Maryse M, ainsi que Pierre D. Mati-
née fraîche au départ avec une légère brume comme le
montre la photo. Néanmoins l’atmosphère est convi-
viale.
Et pourtant la sortie avait bien commencé, avec une participa-
tion record de 22 cyclos. Temps frais, mais beau. Nous étions
loin de nous douter que, pendant notre pause café, Pierre qui
était accompagné de Jean Pierre, faisait un arrêt cardiaque
fatal dans l’entrée de Conty .
15 cyclos au départ de La Hotoie. La matinée fraîche s’an-
nonce belle.Le groupe roule bon train jusqu’à Bovelles, puis
se sépare en deux: les filent sur quevauvillers , tandis que les
7 autres prolongent jusque Bussy les Poix, avec de belles
grimpettes. Accueil sympa pour le café chez la fille de Ber-
nard C.
SORTIE DU DIMANCHE
11 MARS 2012 : circuit N°9
RANDONNEE DES COUCOUS: 18 mars 2012
SORTIE DU JEUDI 2MARS 2012
DIMANCHE 25 MARS 2012 : SORTIE CLUB
DIMANCHE 25 MARS 2012: LES JONQUILLES
A DOULLENS
TRISTE JEUDI 29 MARS 2012…..
DIMANCHE 1er AVRIL 2012
Page : 20 Petit Plus
ECHOS-COURRIER-INFOS
U .R.P. Conseil d’administration du mercredi 25 janvier 2012 : ( Résumé des principaux points abordés lors de ce CA)
1 : Infos sur « Toutes à Paris » le dimanche 16 septembre : r.v. aux portes de Paris, pique-nique tiré du sac et héberge-
ment à retenir auprès de la Fédé par l’intermédiaire du Co-
dep.
Organisation prévue au calendrier FFCT 2012, mise en
place par Roselyne D. et Jacklyne J., les 2 responsables des
commissions nationales «structures et familles, sport pour
tous». Organisation par les CoDep et les Ligues.
Les féminines du Pas de Calais (Arras) passeront par
Amiens le jeudi, un groupe Urp pourrait aller à leur ren-
contre et le vendredi départ vers Beauvais avec les cyclotes
Urp intéressées et inscrites.
2 : !Rapports de l’AG Urp du 27 novembre 2011 à diffuser par Internet auprès de la Ligue, duCoDep, de la FFCT, PV à la Préfecture (Direction départe-
mentale de la cohésion sociale, 3 Bd de Guyencourt) !Bilan de l’AG Urp (Yannick) Participation financière du club : 326, 66€ compte-tenu de la
participation des adhérents, 40 repas (avec les accompa-
gnants et invités) frais : location de la vaisselle, boissons.
Projection des photos de l’année 2011 pendant le repas faite
par Bernard C.
Nombre d’adhérents ayant repris une licenceactuellement : 59 adhérents dont 57 licenciés (69 pour 2011) plusieurs ne
renouvellent pas , incertitudes pour d’autres… Pour actuali-
ser la liste des adhérents avec les e-mails et tél, il faut atten-
dre toutes les inscriptions et avoir un code d’accès pour pou-
voir les rechercher par Internet (sur le site FFCT)
!Bilan sur les feux avant et arrière (Bernard C) 44 lots avant et arrière délivrés (10€/U) sur 70
3 : !Le site Urp avec Françoise S., travail d’é-
quipe avec Eric T. et Jean-Pierre D. : sera opéra-
tionnel en mars
4 : !Manifestations 2012 Ouverture de saison dimanche 4 mars com-
mune avec ASPTT, ESCL et Fouilloy Val de
Somme, en principe ouverture également pour
Bray/Somme, Chaulnes et Albert
5 : Sortie en gîte w e du 1 er mai organisation
par Danièle D. invitée. Gîte retenu du samedi 28 avril (12h) au mardi 1 er mai
(jusqu’à 19 h) contrat signé
Lieu du gîte : Vieux Pont en Auge (Calvados) à 15 km de
Lisieux et à 40 km de Caen.
Ancien pressoir, corps de ferme 18 places
Coût : 465 € pour le w e, 3 nuits (8,75 € par nuit par per-
sonne) Le petit déjeuner peut être fourni pour 4 € par per-
sonne. Accord de le commander pour le groupe. Apporter
draps et taies d’oreiller, torchons, pastilles pour le lave vais-
selle.
Traiteur dans un village voisin et ferme auberge, fromage-
rie, festival à proximité
Le club pourrait prendre à sa charge 140 € sur l’ensemble.
Coût pour les adhérents : 10€ par nuit avec le petit déjeuner,
30€ pour les 3 nuits, petit déjeuner compris. Ajouter le prix
des repas.
Pour les inscriptions, priorité pour le w e complet, voir sur
le site Urp, inscriptions avant le 31 mars 2012, date limite
en rapport avec les places restant disponibles.
6 : !Concentration des Chérubins au camping
Les Aubépines au nord du Crotoy, en direction de
St Firmin (80550) les 26-27-28 mai 2012.
Label national, Urp organisateur avec la famille T.
7 : !Randonnée de l’Escargot le samedi 2 juin
(Jean-Pierre D.) Rassemblement des groupes de cyclos à Conty à 12 h
30 jusqu’à 13 h 30, discussion sur le lieu et les modali-
tés du repas (plateaux repas ou pique-nique tiré du
sac) Jean-Pierre D. propose de se renseigner chez un
boucher et traiteur d’Ailly sur Noye pour des plateaux
repas (jusqu’à 10 € à l’unité) apportés selon le nombre
d’inscrits.
Le lieu du repas pourrait être le petit hangar dans le
virage en arrivant à Conty avant le centre équestre ou
en plein air selon la météo.
Les boissons seront apportées par l’Urp.
8 : !Vœux 2012 et remerciements 9 : !Prochain P’TIT Plus pour avril.En son absence, lecture des propositions de Christian
P. article d’Eric T, page sur la « galette des rois » récit
de diagonale. Pascal D. ne souhaite pas écrire un édito-
rial. Proposition de faire une synthèse des
CA, « brèves » cela était fait auparavant…
Page : 21 Petit Plus
10 : !Questions diverses Sortie visite du Patrimoine à Doullens (Danièle
D.) Ce serait le dimanche 13 mai Départ à vélo d’Amiens (env.30 km)
Le matin, possibilité de visiter la salle du commandement
unique (30 minutes)
Vers 10 h 45 le musée Lombard, ancienne chocolaterie avec
une centaine d’employés, où l’on peut découvrir beaucoup
d’œuvres d’art. Le musée est habituellement fermé le di-
manche exc. le 1 er dimanche de chaque mois, mais il sera
ouvert pour l’Urp.
coût : 2 € visite libre ou 4 € visite guidée
Le pique-nique pourra se faire dans les jardins
A 14 h il serait possible de visiter la Citadelle mais cela
prendrait du temps, de plus c’est onéreux. Il est préférable
de reprendre le vélo après le repas et s’arrêter sur le circuit,
par exemple à Lucheux (arbre particulier) ou à la cha-
pelle de Louvencourt (musée)
!Prochain CA : Pour l’AG 2012 le 25 novembre, Eric T. sou-
lève la question du renouvellement du bureau et
C.A. Plusieurs membres ne souhaitent pas renouveler leur candi-
dature, d’autres sont indécis . Ce sera à l’ordre du jour du
prochain C. A. Il est nécessaire de prévoir le renouvellement
du bureau. Cédric B. est peu disponible mais reste membre
du CA en 2012, contact avec Pascal D. lors de l’AG 2011.
Prochaine séance du C.A. le mercredi 28 mars 2012 à 20 h 30
RAPPEL
LE CLUB ORGANISE UNE SORTIE EN GÏTE
A VIEUX PONT EN AUGE
DU 28 AVRIL AU 1ER MAI
IL RESTE ENCORE DES PLACES
INSCRIVEZ-VOUS