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LaVille#13

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0www.bastia.fr

B u l l e t i n M u n i c i p a l

Le renouveaude Port Toga

AU QUOTIDIEN [4]La Ville accueille des bébés lecteurs

LE DOSSIER [6-7] Le renouveau dePort Toga

ZOOM SUR [9]Bastia animéeété comme hiver !

ENVIRONNEMENT [10]Trions le verre

BASTIASCOPE [11]L’agenda de toutes vos sorties

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Seuls les marins de l’aviso « Cdt Birot », qui rendaient les honneurs, semblaient dans leur élément ce 4 octobre, jour anniversaire (le 67e) de la Libération de Bastia par le capitaine Then et ses Goumiers. La pluie et le vent étaient en effet au rendez-vous, et

c’est donc à l’abri des parapluies que s’est accompli ce devoir de mémoire.Après la lecture par Robert Mastinu de la citation à l’ordre de l’Armée qui a valu à Bastia la Croix de guerre avec palme, en récompense de l’attitude de ses habitants durant l’Occupation, des gerbes ont été déposées par les diverses autorités politiques et administratives, et les Associations d’Anciens Combattants et Résistants.

La liberté,67 ans après…

On disait hier, un peu prosaïque-ment, qu’ils appartiennent au 3ème âge. On les désigne aujourd’hui sous des appellations plus poétiques : les « seniors », les « fils d’argent », les « poivre et sel ».Et ils représentent un des grands défis de l’avenir : selon l’INSEE, la France comptera en 2060 la baga-telle de 200 000 centenaires, ce qui ferait d’elle la championne d’Europe.

« Journée Poivre et Sel »

L’espace d’un après-midi, la salle polyvalente de Lupino s’était transformée en un sombre repaire de sorcières et de monstres faussement effrayants : venus de tous les quartiers de la ville, les enfants fêtaient Halloween, sous le regard amusé (ou peut-être…envieux ?) de Jean Zuccarelli, conseiller municipal délégué à l’Animation et aux festivités et Eric Calloni, conseiller général du 6e Canton.Pendant des heures, ce ne furent que cris de peur simulée ou réelle pour certains, qui baignaient dans l’ambiance fantastique des contes joués sur scène par les acteurs de

Un groupe de 36 personnes de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA), Section du département du Rhône, a effectué un séjour en Corse du 4 au 9 octobre 2010. La découverte de la Corse a débuté par la visite de la ville de Bastia et du cap Corse. La délégation du Rhône, accompagnée par M. Antonetti et Mme Johnson, secrétaire de la section de Hte Corse, en présence de M. l’Inspecteur d’Académie, a eu l’honneur d’être reçue à l’Hôtel de Ville de Bastia par Mme Toussainte Devoti, Adjointe déléguée aux affaires scolaires, accompagné par M. de Zerbi, Conseiller municipal Délégué à la coopération transfrontalière.

Un problème à prendre donc sérieu-sement en compte dès aujourd’hui. C’était le but de la « Fête des Se-niors », organisé par le service municipal des Affaires sociales en partenariat avec le Conseil général. Sous le chapiteau de la place saint Nicolas, de nombreux organismes et associations avaient installé leurs stands d’information, prêts à rensei-gner les intéressés sur leurs droits

Une fête pour les enfants !

dans les domaines les plus divers : santé, logement, aides sociales, services à la per-sonne, mais aussi emploi, loisirs et activités diverses.Car les seniors ont encore le goût de la vie, comme ils l’ont prouvé en appréciant les spectacles de l’humo-riste Hubert Tempête et du groupe musical Santa Devota.

l’association Corsanim.Ambiance entretenue par un superbe buffet auxquelles les familles nombreuses firent largement honneur.Dans le même temps, à l’extérieur, les gonflables géants du « Bonnet d’âne » étaient pris d’assaut par les amateurs d’acrobaties.Le service Animation et sa responsable, Elodie Grillasca, avaient vraiment bien fait les choses. Rendez-vous est pris pour les vacances de Noël pour découvrir les prochaines animations proposées par la Ville de Bastia.

Bastia en images

Le 1er octobre, le bureau de Poste Saint Nicolas devenait le premier « Es-pace service clients « de Corse. Fini, le guichet traditionnel. Place à un nouveau concept. Désormais, dès son entrée, le client n’a plus à (se) poser de questions pour savoir quel est le bon guichet : tout lui est clairement indiqué, par un

nouvel agencement des services et par une signalétique qui ne laisse place à aucune hésitation.

Selon ses besoins, il se dirigera vers l’es-pace automates, ou vers un des quatre î lo ts qui traitent rapi-

dement certaines opérations. Seuls trois guichets ont été conservés, qui concernent les opérations bancaires (dé-pôts et retraits, expédition de

La Poste ouvre le premier Espace service clients de Corse

mandats). Un espace plus confidentiel, « La Banque postale » est géré par des conseillers bancaires en charge des pro-jets de placements, de patrimoine et de prévoyance.Un ensemble moderne, avec une grande luminosité, un mobilier très tendance, une signalétique claire, et des équipe-ments spéciaux pour les personnes à mobilité réduite et les mal-voyants.L’objectif anoncé est de réduire consi-dérablement les temps d’attente : ce qui sera très apprécié en un lieu qui reçoit une moyenne de 700 clients par jour. La même cérémonie a eu lieu le 15 octobre au bureau de Lupino.

Un millier de nouveaux cas chaque année en Corse : cela justifie bien les actions de sensibilisation que le Comité de la Haute-Corse de lutte contre le cancer ne cesse de renouveler, insistant sur l’importance d’un dépistage précoce.C’était le but de la manifestation sportive organisée le 24 octobre : une course pédestre à travers la ville, ou-verte à tous moyennant une participation financière.Un vrai succès, un bel élan de solidarité : 324 partici-pants. Une satisfaction pour le Comité et sa présidente, le docteur Florence Santini-Gomez, et ses partenaires, la Ville de Bastia et la Communauté d’Agglomération.

Les fouléesde l’espoir !

L’Ordre des Palmes Académiques à l’Hôtel de Ville

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Le Musée est

• Un court-circuit dans une colonne technique serait à l’origine du départ de feu constaté à la mi-octobre au Musée de Bastia. Après le passage des experts, les salles touchées par l’incident sont en cours de nettoyage et restent fermées temporairement à la visite. Aucune œuvre n’a été détériorée fort heureusement mais une épaisse couche de suie recouvre certaines œuvres. Le musée de Bastia est à nouveau ouvert en partie au public depuis le 2 novembre.

réouvert

Plus que d’un simple lifting, l’allée du I73ème R.I avait besoin d’une véritable cure de jouvence : son revêtement se dégradait et menaçait la structure même de la chaussée.Grâce à l’important matériel mis en oeuvre par la Société Routière de Haute-Corse, qui opérait sous le contrôle de Laurent Pastorelli, des Services techniques de la Ville, les travaux ont été menés à bien durant les vacances de la Toussaint, afin de gêner le moins possible les usagers.

L’Allée du I73e remise à neuf

L’annonce de la mise en vente de l’école (désaf-

fectée) de la Citadelle a sus-cité une réaction du groupe « Inseme per Bastia ». Après un appel à la population, la municipalité souhaite ré-pondre point par point.

La majorité municipale, s’ex-plique : « Nous gérons le dévelop-pement de Bastia au mieux des in-térêts collectifs de ses habitants. La Municipalité porte directement de nombreuses réalisations et de nom-breux projets, ( les besoins d’inves-tissements sont importants dans les quartiers Sud et le Centre Ancien) mais elle ne peut à elle seule les porter tous, elle n’en aurait d’ailleurs pas les moyens. Rappelons que le patrimoine inactif coûte cher à la collectivité. Pourquoi donc se pri-verait-elle d’une action avec des partenaires privés, si ces derniers s’inscrivent dans un ensemble co-hérent ?Notre engagement concret sur le terrain est la meilleure réponse aux polémiques stériles dans lesquelles l’Opposition voudrait nous entraî-ner. Au plan des réalisations dans le quartier de la Citadelle, on pour-rait citer : la rénovation de sainte Marie, la construction de l’école du Chiostru, le musée du palais des Gouverneurs, le parking de place d’Armes, l’esplanade Vincetti, la place du Donjon ou encore la pié-tonisation du quartier. Sans oublier l’acquisition de tous les bien immo-biliers provenant de l’Armée : bas-tion nord et sud, anciennes subsis-tances…Nous portons également les projets de réaménagement du parvis de sainte Marie, de la place Guasco, de la place des Turquines et du chemin de ronde. Il y a également un nou-veau service public qui s’implante dans la Maison du Renouvellement urbain en cours de finition rue Fa-valeCet ensemble cohérent de réalisa-tions et de projets a déjà donné un nouveau souffle au quartier, qui est en pleine renaissance. Mais une ville

Au quotidienPourquoi vendre ?

On reproche souvent au système éducatif français de laisser les élèves quitter l’enseigne-ment primaire sans posséder véritablement la lecture courante.

La Bibliothèque accueille des bébés lecteurs« petite enfance »

Ancienne école de la Citadelle

« Nous voulions disposer d’un espace spécifique pour les tout-petits », explique Isabelle Jobin, directeur-adjoint de la Bibliothèque. Dans un premier temps, nous recherchons une familiarisation matérielle de l’enfant avec l’objet, qui lui procure diverses sensations à partir desquelles sa curiosité s’éveille. »Bien évidemment, l’enfant n’a pas encore conscience qu’il tient un livre dans ses mains mais, déjà, il

essaie plus ou moins adroitement de tourner les pages. Et c’est là un des premiers intérêts de l’opération : « l’éveil au livre par quelqu’un qui n’est plus tout à fait sa maman », souligne Isabelle Jobin. Un autre mérite est « pour la première fois, le partage d’une expérience collective ».Une bonne manière de faire connaissance avec le livre, qui deviendra « un ami pour la vie ».

D’où l’intérêt particulier de la grande innovation que l’on peut porter au crédit de la Bibliothèque municipale : l’ouverture d’une section « bébés lecteurs ».Ils sont là, de…3 mois (mais oui !) à 3 ans, évoluant sur un tapis d’éveil autour de l’animatrice Marie Josée Subissi. Accompagnés des mamans, et même d’un jeune papa, ils furètent du regard, palpent les objets qui les entourent, l’œil attiré par les couleurs vives.

ne se construit pas seulement avec des projets communaux, car les moyens publics ne sont pas exten-sibles à l’infini. Il faut aussi loger les habitants et, pour cela, faire inter-venir des investisseurs privés. C’est dans cet esprit que le Conseil mu-nicipal a décidé de vendre les deux bâtiments scolaires désaffectés qui se trouvent l’un boulevard Giraud et l’autre dans le quartier de la CitadelleElle a pris toutes les garanties pour éviter de reproduire l’erreur faite par l’Etat lors de la vente de l’ancienne prison sainte Claire. Dans cette af-faire il n’y avait pas de projet, pas d’obligations pour l’acheteur ,qui a payé une somme modique et peut tranquillement attendre que les prix montent pour réaliser son bien.Ici, la vente se fera sur projet, c’est-à-dire sur présentation d’un programme immobilier, avec des garanties financières de parfait achèvement.En cas de non respect du calendrier, la vente pourra être résiliée. Bien entendu, les habitants du quar-tier seront informés dès que la Ville sera en possession des projets en question. Tout sera mis sur la place publique, comme nous avons cou-tume de le faire depuis de nom-breuses années dans la plus totale transparence. »

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LE DOSSIER

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On y trouve des crevettes roses, des petits poissons,

parfois même une anguille éga-rée : normal, somme toute, puisqu’on est là dans la par-tie basse de ce que les vieux bastiais appellent « le fleuve Bertrand », qui n’est en réalité qu’un modeste ruisseau. Il est la « frontière » naturelle entre les deux communes de Bastia et Ville di Pietrabugno, et se jette dans le port de plaisance de Toga.

Cet échange avec la mer favorise la présence des bestioles citées plus haut. Mais ce n’est pas tout : on y trouve également des gravats de toutes sortes, des débris de bois et de métaux, des pneus usagés et même quelques appareils électro-ménagers, le tout emporté vers l’aval par les fortes pluies qui grossissent le courant.Le phénomène est particulièrement préoccupant dans les parties souter-raines, où ces encombrants se sont accumulés au fil des années, au point d’obstruer presque complètement les conduits : sur une hauteur de 2 m, il ne restait souvent qu’une dizaine de centimètres pour laisser passer l’eau ! Avec, bien entendu, tous les risques que cet engorgement fait courir.Et il en est de même pour ce qui est des autres ruisseaux que compte la

Nettoyage des ruisseaux Au fil du temps, et de divers contentieux qui se sont ouverts sans jamais véritablement aboutir, un imbroglio quasiment inextricable s’était créé autour du port de plaisance de Toga. En fait, on se

trouvait dans une sorte de zone de non-droit où l’on enregistrait toutes sortes d’excès dans les do-maines du stationnement, de la salubrité publique, parfois même dans les constructions.

Port Toga se tourne vers l’avenir« le renouveau »

port, et il convient désormais de poursuivre l’aménagement.Nous avons rencontré les commerçants à plusieurs reprises, et ils se sont montrés extrêmement favorables à nos propositions.Dans un premier temps donc, il nous a paru nécessaire de remettre à niveau les installations extérieures. Les interventions portent sur trois points :1. la reconfiguration de l’accès à la zone portuaire, rendu très difficile en raison du stationnement anarchique des véhicules.2. la libération de la cale de mise à l’eau, dont l’utilisation posait problème pour la même raison.

3. le curage du ruisseau Bertrand, dont l’encombrement (notamment dans sa partie souterraine) entraînait en permanence l’inondation du secteur.Ces opérations représentent une dépense de 150 000 €. »

Un signal de reprise« Ce faisant, nous avons voulu donner un vrai signal de reprise de l’activité portuaire », poursuit l’élu bastiais. Et nous voulons redynamiser le partenariat avec les commerçants, afin que ce secteur devienne un joli quartier agréable à vivre ».

Une situation qui semblait figée, au grand dam des commerçants qui ont beaucoup investi et qui n’ont jamais bénéficié des services promis par les promoteurs.Un nouvel espoir se lève pourtant, avec l’annonce faite au mois d’août par les maires des deux Communes de Bastia et Ville di Pietrabugno, parties prenantes de la Z.A.C qui gère le port : des travaux vont être repris dans le courant du premier trimestre 2011, afin de mener à terme les projets immobiliers jusqu’ici restés en plan. Revus et corrigés, ils se concrétiseront par la construction de 4 000 m2 de locaux (appartements, commerces et zones d’activités, et un hôtel sur la partie bastiaise).« Mais, au préalable, il convenait d’intervenir sur les espaces extérieurs du quartier », souligne François Tatti, adjoint au maire de Bastia, délégué aux Travaux. Pour faire du port de Toga un quartier de Bastia comme les autres, et non un territoire extra-communal. Des investissements mixtes sont prévus, privés et publics, le souhait général étant que le port soit public. Le transfert du patrimoine aux deux Communes a été demandé : nous avons déjà racheté les anneaux du

et même…quads ! Et, lorsque ces en-gins ne pouvaient être mis en œuvre, malgré leur petite taille, c’est la main de l’homme qui prenait le relais : les gravats étaient, un à un, mis dans un sac et, par un regard relativement étroit, emportés à l’air libre à l’aide d’un palan.Une fois l’opération de Toga terminée, ce sera au tour des autres ruisseaux. Vraisemblablement l’année prochaine, car la mauvaise saison qui s’installe ne se prête guère à des travaux de cette nature. La Ville a passé pour cela un marché que 3 ans avec la société insulaire « Divertis », qui travaille en partenariat avec une société moné-gasque ,« Monaclean ».Reste une question : à qui incombe la propreté des cours d’eau ?

ville : le Fangu, le Cecchiu (Lupino),le Corbaja (près de l’Hyper U).La Ville a donc décidé une grande opération de nettoyage, avec le ruis-seau Bertrand. Si les parties aériennes n’ont pas posé de problèmes majeurs, il n’en a pas été de même des passages sou-terrains, particulièrement encombrés comme on l’a dit, et très difficiles d’accès en raison de leur exiguité.En tout premier lieu, il a été néces-saire d’assécher le cours du ruisseau, pour permettre aux équipes d’opé-rer. Cela s’est fait par des phases de pompage, à renouveler sans cesse à cause des remontées de la mer.Quant au ramassage des détritus, il a fallu faire appel à des engins de petit gabarit : mini-pelle, petits chenillards

Le POINT sur

• À qui incombe la propreté des cours d’eau ?

La loi est claire : aux propriétaires des berges, jusqu’à la partie médiane du lit. Est-il besoin de préciser que cette prescription n’est jamais respectée ?A défaut, on pourrait au moins éviter d’utiliser les cours d’eau comme des dépôts d’ordures, quelque soit l’endroit.

La loi

Le ruisseau Bertrand avant nettoyage

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Au moment où le passage à l’heure d’hiver vient raccourcir les jours, il

n’est pas sans intérêt de jeter un re-gard dans le rétroviseur pour se remé-morer les bons moments de l’été.

« Comme nous nous y étions engagés, nous avons maintenu et même accé-léré le rythme des manifestations », se plaît à dire Jean Zuccarelli, conseiller municipal délégué aux Animations fes-tives et commerciales. Le temps fort de l’été, nul n’en disconviendra, a été bien entendu l’inauguration du Musée, un lieu de mémoire que des milliers de bastiais se sont vite approprié.Outre son intérêt patrimonial, le Palais des Gouverneurs a été le théâtre de manifestations artistiques de grande qualité, comme les « Nuits lyriques » dont la magie a encore opéré. Incon-tournables dans le calendrier bastiais, « A Notte di a Memoria » et les feux d’artifice des 14 juillet et du 15 août ont attiré des milliers de personnes, tout comme la grande soirée N.R.J et ses 10 000 fans qui ont applaudi les artistes locaux et internationaux qui se sont succédé sur le grand podium de la Place. Des animations de plein air, aussi, avec des structures gonflables et l’Aqua-parc sur la plage de l’Arinella, où la 3e édition de la « beach-party » n’a pas manqué de faire le bonheur

des amateurs de fêtes nocturnes.Nous nous sommes efforcés de satis-faire tous les goûts, en organisant par ailleurs des spectacles de danse, de musique classique et de variétés, et même des bals musettes qui ont per-mis à nos anciens de retrouver une se-conde jeunesse.Si elles contribuent à créer, ou à ren-forcer, les conditions du mieux-vivre ensemble, toutes ces manifestations ont également des retombées écono-miques dont l’importance n’échappe à personne. C’est dans cette même intention de dynamiser le commerce local que la Ville a renouvelé son parte-nariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie pour l’organisation des « shopping de nuit ».

La magie de NoëlUne page est tournée, une autre va s’ouvrir avec les fêtes de la Noël : « Malgré une conjoncture économique et sociale difficile, et pour en atténuer peut-être les effets, nous voulons mettre à profit cette période propice au rêve et à l’émerveillement », poursuit Jean Zuccarelli.Dans cette intention, et en plus des décorations mises en place comme chaque année par les Services tech-niques de la ville, nous organisons pour la troisième fois un grand concours de

décorations et d’illuminations de Noël, qui laissera libre cours à tous les habi-tants d’exprimer leur talent, voire leur fantaisie.Chacun pourra y participer, car trois catégories sont prévues : les balcons et fenêtres, les maisons, et les vitrines des magasins.A l’intention plus particulière des en-fants, diverses manifestations seront organisées dans les quartiers : le 18 décembre à la salle polyvalente de Lu-pino, le 20 sur la place Vincetti et le 21 sur la place du Marché.D’autre part, nous reconduirons l’ex-périence de l’an dernier, qui s’est sol-dée par un beau succès : le Marché de Noël, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture, le Centre départemental des Jeunes Agriculteurs et la Chambre de Commerce et d’Industrie. 400 m2

de stands sous chapiteau seront à la disposition des participants pour leur exposition-vente de produits agricoles et artisanaux.Je souligne avec plaisir une innovation : les Association de commerçants du Centre ancien participeront à ce pro-jet en organisant à travers les rues di-verses animations et parades de Noël.Et pour la troisième année consécu-tive, rendez-vous à la salle polyvalente de Lupino pour le dîner dansant du ré-veillon de la saint Sylvestre. »

« Bastia : une ville animée » été comme hiver ! Zoom sur

La voix de l’oppositionCittadini bastiacci, salute,Nous revenons ici sur la vente, groupée de l’école de la Citadelle et d’un batiment du collège Giraud adoptée par la majorité municipale au dernier conseil municipal et que notre groupe refuse. Ce groupage incompréhensible et mal justifié par l’équipe de la mairie nous laisse perplexe. Deux lieux distincts, sans aucune relation sinon celle d’un projet immobilier spéculatif que nous soupçonnons fortement, puisqu’aucune explication sensée ne nous est donnée !Nous avons réuni des habitants de la Citadelle, ils sont très attachés à leur quartier, mais ils souffrent de l’absence d’un espace de vie sociale, commu-nautaire. Ils souhaitent la conversion de ce bâtiment en espace associatif, qui servirait de salle polyva-lente : pour les personnes âgées, salle de bal, de loto. Ils proposent que le jardin et le rez de chaussée puissent être loués pour des animations culturelles, festives, des évènements concernant le quartier ou le centre ancien, puisqu’un tel lieu est absent du centre ville. Ces souhaits sont raisonnables et frap-pés de bon sens, la majorité municipale peut-elle rester sourde ? Son budget est-il si mal en point qu’il faut vendre l’école pour pouvoir refaire la pe-tite place Guasco qui vient d’être recouverte d’un ignoble bitume noir vif qui la défigure ?Nous avons appris avec étonnement qu’un incendie s’était produit au musée, causé par la toute nouvelle installation électrique ! Il est fermé depuis plusieurs semaines maintenant, et le feu a endommagé des salles et des collections. Nous espérons que ce mu-sée que nous avons attendu presque 20 ans et qui nous a coûté plus de 15 millions d’euros (4 fois le montant prévu au départ : + 400 %) réouvrira vite ses portes pour notre plaisir et celui de nos visi-teurs !Purtatevvi bè !

Le Groupe « Pour le changement » n’a pas com-muniqué de texte.

Le Groupe « Nouvelle Génération » n’a pas com-muniqué de texte.

Groupe « Inseme per Bastia » Groupe « Nouvelle Génération » Groupe « Pour le changement »

Vous avez dit« modérés » ?

Au cours de la dernière séance du Conseil municipal, les élus du groupe

« Inseme per Bastia » ont refusé de se prononcer sur une motion présentée par la majorité, condamnant les attentats récemment commis contre E.D.F et non encore revendiqués.« Commis en plein cœur d’une polémique infondée sur la centrale de Lucciana, ces actes de destruction contre une entre-prise publique qui rend un service pré-cieux pour la population et qui est le principal investisseur de l’Ile sont inqua-lifiables », faisait valoir la majorité muni-cipale. Ils constituent tout simplement un déni de démocratie. La même violence a

d’ailleurs empêché la construction de la centrale au gaz de Folelli, voici 20 ans : elle aurait pourtant permis de résoudre une fois pour toutes le problème énergé-tique et sanitaire du nord de l’Ile. » L’abstention du groupe nationaliste ins-pire à la municipalité ce commentaire :

« Il était juste et courageux que les édiles bastiais apportent leur soutien aux sala-riés d’E.D.F, dont l’outil de travail a été visé, et condamnent ces actes de vio-lence ».On est en droit de s’interroger sur ce que signifie : nationalisme « modéré ».

© Photo : G. Baldocchi

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ENVIRONNEMENT

On l’a déjà dit, mais il n’est pas inutile de le répéter : le verre est le matériau dont la récupération et le recyclage of-frent le plus d’avantages..

Rien ne se perd : le recyclage d’une tonne de verre permet de récupérer 962 kg de matériau de nouveau prêt à l’emploi. Autre avantage : « ce ma-tériau est lourd, et chaque geste de tri est un geste utile », souligne Xavier Wojtasjak, Responsable du service municipal de l’Environnement. Et les résultats sont encourageants : « De-puis un an, nos poubelles ont perdu quelques kilos superflus : au premier semestre 2010, le tonnage de verre recyclé a augmenté de 32 %. Les bas-tiais sont de plus en plus nombreux à faire ce geste simple, mais essentiel. Cependant, au regard des perfor-mances habituellement constatées, nous pouvons encore sans trop d’ef-forts faire beaucoup mieux, car nous sommes encore loin des 20 kg de verre triés chaque année par habi-tant, en moyenne nationale. »Pour tenter d’améliorer cette per-formance, de nouvelles dispositions ont été prises : « L’été dernier, les ca-fés et restaurants de la ville ont reçu de nouveaux conteneurs, afin de réa-liser un tri maximum. »

De sérieuses économiesLes efforts consentis par la popula-tion ont un impact économique non négligeable. Ainsi, on peut se réjouir

de constater que le tonnage des dé-chets enfouis a baissé de 10 % au cours du premier semestre 2010. Ce qui allège bien évidemment la fac-ture. D’autre part, on peut quantifier les bénéfices environnementaux d’une tonne de verre recyclé : cela repré-sente une économie de :• 0,66 tonne de sable• 0,54 m3 d’eau (consommation moyenne domestique 55 m3 / hab / an)• 1,10 MWh d’énergie (consommation moyenne au domicile 10,3 MWh / hab / an)

• 0,46 tonne d’équivalent Co2 (émission moyenne domestique 1,63 t / hab / an). Cela en vaut la peine !Autre exemple significatif : le recy-clage de 2 222 bouteilles en plastique de 75 cl permet d’obtenir 2 138 bou-teilles toutes neuves. A moins qu’on ne destine le matériau à un tout autre usage, par exemple la fabrication de vêtements en…laine polaire.Alors, on fait un geste ?

Le geste minceur de votre poubelleLe tri sélectif

théâtre itinérant » de la Compa-

gnie « La chose publique ». Où ?

au théâtre de verdure (rue St

Exupéry) à 14h00 et à l’arbore-

tum de Pecunia à 16h00.

Vendredi 12 novembre :

14h30 exposition photogra-

phique « Récréation » à la

Bibliothèque municipale de

Bastia.

Samedi 13 novembre à partir

de 10h00 :chocolat littéraire organisé par

l’association « Primamusa » à la

Bibliothèque municipale de Bas-

tia. Les enfants présents parlent

librement de leurs lectures.

Vendredi 19 novembre :

pièce de théâtre Baal de Brecht

Du lun. 22 au sam. 27 nov. :

28e édition du Festival du Film

et des Arts Méditerranéens Arte

Mare (cinéma, littérature).

Billetterie à partir du 15 nov.

http://www.arte-mare.eu

À partir du samedi 27 nov.

et pendant cinq semaines :

installation de la patinoire sur la

Place St Nicolas.

Avis aux amoureux de la glisse !

Extrait de la pro-grammation du Centre Culturel Una Volta :Mardi 16 et mercredi 17

novembre : « je leur construi-

sais des labyrinthes » théâtre

d’ombres et marionnettes. à

partir de 8 ans. Compagnie

Luc Amoros.

Tél. : 04 95 32 12 81

www.una-volta.org

BASTIASCOPEOct. - Déc :du 28 octobre au 3 décembre

2010 :Expositions photographiques

Au centre culturel «Una Volta».

Le Centre Méditerranéen de la

Photographie a le plaisir de vous

présenter les expositions :

Maddalena Rodriguez-Antoniotti

« Corse, éloge de la ruralité »

Une exposition produite par

le Centre Méditerranéen de la

Photographie

Regard sur la photographie

anonyme« Voyage en Corse, avril 1931 »

Collection Centre Méditerranéen

de la Photographie

au centre culturel «Una Volta»,

Arcades du Théâtre, rue César

Campinchi - BASTIA

Novembre :Du 6 au 14 novembre :

XIIe Rencontres Musicales de

Méditerranée au Théâtre muni-

cipal de Bastia.

Du 8 au 12 novembre :

Fondation de la route, Place St

Nicolas

Mercredi 10 novembre :

L’opération « Escales de mé-

moires » réalisée dans le cadre

du programme de rénovation

urbaine des Quartiers Sud de

Bastia présente un spectacle

gratuit (en plein air et pour tout

public) « Les livreurs – camion

COUP DE COEUR

Place St NicolasCette année Bastia relève le défi en devenant Ville Ambassadrice du Télé-thon. De nombreuses manifestations seront organisées sur la Place St Nico-las pendant 30 heures avec un objectif primordial : récolter une jolie somme à offrir à l’association AFM et aider les malades à se battre contre cette ter-rible maladie.Tout le monde est mis à contribution : les pompiers qui feront l’ascension jour et nuit d’une immense grue et la possibilité pour les enfants de monter dans la grande échelle, le lycée hôtelier qui organise le 26 novembre un repas pour 100 personnes, la patinoire dont la recette sera reversée à l’AFM, des spectacles de danses et de chants sur la Place St Nicolas, une vente de pro-duits alimentaires par les Jeunes Agri-culteurs, un stand des compagnons du devoir et des artisants, un stand des clubs du 3e âge, la vente d’une soupe Corse Géante, un stand des élèves in-firmiers, un quizz organisé par l’Asso-ciation du patrimoine de Bastia, des consultations de notaires, une course cycliste par l’association Adrien Lippini, etc… Chaque jour la liste des anima-tions s’enrichit pour faire en sorte que la Place St Nicolas soit animée.Notez dès à présent ce grand rendez vous et venez Place St Nicolas défendre le Téléthon Bastia.Pour tous renseignements :06 07 68 82 32

Un rapport sur la gestion des déchetsDans le rapport qu’elle a rendu sur la gestion des déchets portant sur les exercices 2002 à 2007, la Chambre Régionales des Comptes de la Haute-Corse a constaté à juste titre un certain nombre de faiblesses en termes de tri et de valorisation. La plupart des points soulevés par la C.R.C ont été corrigés et résolus

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Depuis l’été, les commerces de bouche ont été équipés de nouveaux conteneurs.

avec le transfert du traitement au SYVADEC, qui a été créé en 2007.Vous pouvez consulter le rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur www.ccomptes.fr. Vous pouvez également consulter sur www.bastia.fr le

rapport annuel 2009 du Service Collecte de la Mairie de Bastia, qui montre les progressions très importantes enregistrées depuis lors.Vous pouvez enfin consulter le rapport annuel 2009 du SYVADEC sur www.syvadec.fr.

Bulletin municipal : N° ISSN 1161 2533 / Directeur de la publication : Emile Zuccarelli / Réalisation : MD Roudière - Service Communication / Maquette : Creab Design - Hervé AmielRédaction : Medidea / Conception : Daniel Rovinalti - Service Communication / Impression : 23 000 exemplaires sur papier recyclé - Imprimerie Bastiaise / Diffusion : Corse Média Service