bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  ·...

13
Objectif: Gagner les Championnats du Monde 2012 à Hawaii après deux 3èmes places en 2009 et 2010

Upload: others

Post on 14-Sep-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Ludovic Pinet Paddleboard longue distance

Objectif:

Gagner les Championnats du Monde 2012 à Hawaii après deux 3èmes places en 2009 et 2010

Page 2: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Portrait.......................................................................................................................................................................................................................................................P2

Description du paddleboard........................................................................................................................................................................................................................................................P3

Projet Molokaï 2012..........................................................................................................................................................................................................................................................P5

Budget.........................................................................................................................................................................................................................................................P6

Presse..........................................................................................................................................................................................................................................................P7

Récit Hawaii 2010.........................................................................................................................................................................................................................................................P9

Partenariat.......................................................................................................................................................................................................................................................P10

Sommaire Ludovic PINETPaddleboardLongue distance

Page 3: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

PaddleboardLongue distanceLudovic PINET

Numéro 1 français et européen en 2010

3ème mondial chez les moins de 29ans, catégorie “stock-

board” en 2009 et 2010

Plus d’informations, images et vidéos sur mon site internet:

www.ludopinet.com

Mon parcoursTitulaire d’un Master en écolo-gie aquatique mention écotox-icologie et membre d’Hossegor Sauvetage Côtier depuis 2001, j’ai depuis de nombreuses an-nées un contact étroit avec l’océan, mais aussi avec le se-cours à personnes.

J’essaie de transmettre ma pas-sion pour le sauvetage et la rame en entrainant les jeunes du club d’Hossegor. Je suis également moniteur de se-courisme, pompier volontaire à Capbreton, responsable des postes de secours de mon as-sociation, et nageur sauveteur sur les plages d’Hossegor. Je prépare actuellement un con-cours d’officier des sapeurs pompiers

J’ai débuté le paddleboard longue distance en 2002, au sein du sauvetage côtier, en effectuant la course Guéthary-Biarritz que j’ai terminée à la dernière place. Depuis je n’ai cessé de m’entraîner afin d’atteindre le meilleur niveau.

Mon Palmarès national

Mon Palmarès international:

-3ème aux championnats du Monde de paddleboard à Hawaii catégorie “stockboard-Moins de 29ans en 2010 (54km en 6h40, 11ème au classement général) et 2009 (7h04, 12ème au général)-Actuellement numéro 1 européen en paddleboard longue distance, n°2 en 2009 et 2008-Vainqueur de la “Gascogne, San Sebastian-Capbreton” en équipe en 2005 et 2006 et en solitaire chez les moins de 29ans en 2007-Sélection en pôle France Senior de sauvetage côtier de 2005 à 2007

-Actuellement numéro 1 français en paddleboard longue dis-tance, n°2 en 2009 et 2008-Vainqueur des courses “Guéthary-Biarritz” (10km) en 2010 et 2008 et “Capsud Le Penon-Capbreton” (10km) en 2008, 2009 et 2010-Second à la “Transpertuis” (24km): La Tranche sur Mer - Ile de Ré aller-retour-Champion de France de sauvetage sportif en équipe en 2009-Vice champion de France sénio en ironman en 2007

Page 4: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Mais le paddleboard (et le surf ) contemporain doit beaucoup à un troisième homme : Tom Blake. Né le 8 Mars 1902 à Mil-waukee la vie de Tom Blake bas-cule en 1920 lors de la venue à Detroit de « Duke ». Il assiste à une conférence illustrée d’un film organisée en l’honneur du nouveau champion olym-pique. A la vue des exploits de l’hawaiien, il part dès que possi-ble à Los Angeles afin de nager, ramer et surtout surfer comme sa nouvelle idole. Sa passion de l’océan associée à la découverte des lourdes planches de surf im-portées, lui permettent de de-venir un des premiers surfeurs Californien.En 1924, fasciné par des reportages sur Hawaii, il décide d’aller voir ses idoles surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie au surf mais aussi à la culture polynési-enne. Il séjourne moins d’un an sur cette l’île qui l’envoûtera à ja-mais. A son retour en Californie, grâce aux côtes relevées sur les olo et alia (planches tradition-nelles Hawaiiennes), il fabrique ses premiers longboards en bois rouge.

En 1928, Tom remporte les pre-miers championnats de la côte pacifique (course de rame) sur la Hollow Board surnommée rapidement la « cigar board ». Planche de sa conception, elle a la particularité de posséder une âme évidée par une multitude de trous. En 1930, ses planches remportent toutes les courses des Championnats de rame d’Hawaii. Les paddleboards de Tom Blake resteront à la pointe de la discipline jusqu’à la fin des années trente, et seront par-allèlement largement utilisés dans le sauvetage côtier.

Le paddleboard tient une place im-portante dans la culture surf con-

temporaine. Au début du XXème siè-cle, alors que le surfriding était souvent perçu comme une discipline ludique voir folklorique pratiquée par quelques jeunes hawaiiens en mal d’identité, le paddleboard avait déjà trouvé une vraie place dans l’équipement des sauveteurs en mer. Georges Freeth fut le premier ambassadeur de la dis-cipline. Invité par Henry Huntington lors d’une campagne publicitaire à Re-dondo Beach ( Californie) afin de faire la première démonstration de surf hors d’Hawaii, il s’installa sur la côte

californienne devenant le premier life-guard des USA. Pendant douze ans il sauva plus de 78 personnes de la noy-ade (dont sept pêcheurs japonais, ce qui lui valu la médaille d’honneur du congrès en 1909). Mais incontestable-ment la figure emblématique du surf restera Duke Paoa Kahinu Makoe Hu-likohola Kahanamoku dit le « Duke ». Jeune prodige de la natation, son statut de Champion Olympique lui permit de voyager aux quatres coins de la planète. Lors de ses nombreux déplacements, il ne manqua jamais une occasion de faire découvrir le surf.

Histoire et portrait du paddle-board

Ludovic PINETPaddleboardLongue distanceLe Paddleboard

Page 5: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Désormais ce sport s’illustre par des courses de renommée mondiale où se défient tous les watermen: la Catalina en Californie, qui reste la course la plus ancienne, la Gascogne en France, course la plus longue avec ses 62km, et bien sur la Molokai à Hawaii, qui, avec ses 54km, est depuis 2010 le cham-pionnat du monde officiel de la discipline.

La France a énormément dével-oppé le paddleboard en organ-isant des courses de renommée européenne, essentiellement en Aquitaine et en Bretagne.

De nos jours, des centaines d’athlètes s’alignent sur les courses françaises et européennes

Et seulement 5 d’entre eux, dont Ludovic ont été sélectionnés pour les

championnats du monde d’Hawaii

-le rescue-board, planche de 10 pieds utilisée par les sauvet-eurs en mer pour ramener des victimes en difficulté.

-le paddleboard de sauve-tage sportif : sa taille est de 10 pieds et son poids de 7,5kg maximum, il est utilisé dans le sauvetage sportif, afin de faire des courses de 600m environ dans les vagues.

-le paddleboard de traver-sée : sa taille fait 12 pieds ou plus, il est utilisé pour faire des courses allant de 5km à 64km. C’est ce genre de planche que j’utilise.

Le paddleboard est décliné en 3 catégories de planches:

Des valeurs nobles

Pour traverser des chenaux de plus de 50km à la seule force

des bras, en position allongée ou sur les genoux, les athlètes doivent avoir un mental d’acier, une force et une endurance physique à toute épreuve qui s’acquièrent au prix de longues heures d’entraine-ments. Ces watermen sont capables de ramer, surfer, s’amuser mais aus-

si de sauver des vies dans toutes les conditions de mer.

Le maniement du gouvernail, le travail de surf sur les houl-

es, la gestion des marées et des courants font des rameurs de véritables marins qui se doivent de connaître et respecter leur milieu

Bien qu’en Australie le sau-vetage côtier soit indis-

sociable du paddleboard, et que culturellement à Hawaii il tienne une place importante, pendant vingt ans le paddle-board passe dans un quasi-anonymat. Il faudra attendre le début des années 80 et le re-tour de la culture «waterman» pour que le paddleboard res-sorte de l’ombre. Aux Etats-Unis ainsi qu’à Hawaii, la production de planches spécifiques et de rassemblements permettent à la discipline de reprendre une place bien méritée à côté du surfriding, du body surf et de la pirogue.

Le matériel a considéra-blement évolué: les plus

grandes planches sont faites en carbone, pèsent autours de 12kg et possèdent un gou-vernail. La technique aussi a changé, favorisant la rame à genou à la position allongé.

Respect, endurance, dépassement de soi et amour pour l’océan sont des qualités nécessaires dans ce

sport

Page 6: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Commencer par la FranceL’année 2011 et le début de la saison sportive 2012 seront consacrés aux courses français-es. Je vais devoir confirmer ma première place française en remportant les courses déjà gagnées (Guéthary-Bi-arritz, Seignosse-Capbreton, Arcachon...etc.) et les autres (Transpertuis...).

Je compte également partici-per à la Gascogne, course la plus longue au Monde reliant San Sebastien à Capbreton, soit 62km pour un effort d’environ 7h30. Cette course n’est pas mon objectif principal mais la gagner confirmerait pour 2011 mon statut de leader eu-ropéen.

Le projet Molokai 2012:

S’entraîner dans les conditions de la course et devenir numéro 1

mondial à Hawaii

Après deux 3èmes places con-sécutives, j’ai maintenant en-vie de gagner! Et cette victoire n’est pas inaccessible. En ef-fet l’année dernière j’ai effec-

tué les 54km reliant l’ile de Molokai à Oahu en 6h40, soit à peine 5 minutes de plus que mes deux concurrents arrivés avant moi. En 2009 j’ai bouclé cette même distance en 7h04 dans des conditions pourtant plus faciles.

Cette course est extrême-ment technique et requiert de l’expérience et de la tech-nique de navigation que je ne pourrai obtenir qu’en

m’entraînant dans les condi-tions de la course.

D’années en années, je compte m’améliorer pour aller de plus en plus vite et ainsi gagner des bols plus gros, ces bols en bois tradi-tionnels étant la seule récom-pense à l’arrivée puisqu’il n’y a pas de prize money. Cet objectif est à ma portée, et je tiens à honorrer ma place de meilleur espoir français.

Aller gagner à Hawaii

S’entraîner sur place

En France, je m’entraîne 2 fois par jour, 6 jours sur 7, en

course à pieds, VTT, muscula-tion, stretching, yoga, sophrolo-gie, surf et bien sur paddleboard en lac et à l’océan.

Je favorise au maximum les sorties rame dans des océans

démontés (vents de force 4 et plus, fortes houles...) afin de me rapprocher des conditions ha-

waiiennes, mais il devient néces-saire de pratiquer sur le lieu de la course pour me familiariser avec les conditions locales. Pour illustrer ce besoin, j’ai gagné 25 minutes en participant 2 fois à cette course. La délégation aus-tralienne domine cette course car elle vient 1mois à l’avance chaque année, je dois en faire de même pour espérer les dominer.

Mon projet se déroule en plusieures étapes, dont la

finalité sera les championnats du Monde de paddleboard longue distance à Hawaii que j’ai déjà effectué 2 fois (en 2009 et 2010) en terminant 3ème de ma catégorie d’âge et de planche (-29ans, planches de 12 pieds). La taille de planche que j’utilise est la plus courte (12 pieds soit environ 4m, alors qu’il existe une catégorie 18 pieds, soit 6m), ce qui en fait la catégorie la plus physique (plus la planche est longue, plus elle va vite). Mon objectif va être de remporter la course dans ma catégorie d’age et d’accrocher un podium au classement général.

Pour gagner il faudra acquérir de l’expérience dans les conditions de la course: un océan démonté

par la houle et le vent, et des cour-ants marins puissants qui font de

ce lieu un des chenaux les plus dangereux au Monde

Page 7: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Saisons 2011 et 2012

Mon budget s’étale sur 2 ans puisque mon objectif est la Molokai 2012 qui se déroulera fin juillet.

Le transport représente la partie la plus importante de mes dépenses car je dois me déplacer sur toute la côte Atlantique en voiture, avec une ou deux planches, et le plus souvent seul.

Une autre dépense honnéreuse est le bateau suiveur à Hawaii. Ce bateau est obligatoire pour assurer la sécurité et le ravitail-lement du rameur, et les courses longues distances (en pirogue, kayak, paddleboard...) étant assez récurentes à Hawaii. Les plaisanciers ont développé un réel business de bateaux de sécurité. Le prix est le même pour tout le monde et n’est pas prêt de diminuer...

Je dois également prévoir un budget pour mon alimentation spécifique aux efforts d’endurance.

Ce budget a été effectué à partir de mes expériences passées et avec des sites comme mappy ou opodo pour les prix du transport.

Je n’inclue pas le prix de mes planches (autours de 2500€ l’unité) puisque je suis sponsorisé par Watermansport qui m’assure un renouvellement annuel de mon matériel de course.

Budget Ludovic PINETPaddleboardLongue distance

Page 8: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Presse Ludovic PINETPaddleboardLongue distance

Coureurs d’Ecume, Juillet 2009

Sud-Ouest, Juillet 2009

Page 9: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Coureurs d’Ecume, Octobre 2009

Plus d’articles, photographies et vidéos sur mon site internet:

www.ludopinet.com

Page 10: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Récit Hawaii 2010 Paru sur surf-report.com et Coureurs d’Ecume en été 2010

Ludovic PINETPaddleboardLongue distance

Jour 1: Mercredi 21 juillet

Le réveil sonne à 2h30 du matin pour charger les 2 sacs qui sont prêts depuis 2 jours, un petit déjeuner rapide et en route pour Bilbao avec Coralie qui sort juste du boulot. On arrive vers 4h45 à l’aéroport, encore fermé à ce-tte heure matinale.A l’enregistrement j’apprends qu’une étape est ajoutée à mon voyage et que j’aurais moins de temps que prévu entre les vols, mon trajet sera donc Bilbao-Bruxelles-Chicago-San Francisco-Honolulu, pas de quoi estomper mon stress...Les transits entre chaque vols se font à chaque fois en speed, et comme je m’y attendais mon bagage en soute n’arrive pas à Honolulu Il est 1h du matin quand j’ai terminé les formalités pour mon sac et la location de voiture, j’arrive finalement à 2h30 chez Buddy et Kiomy Sheppard qui m’hébergent sur l’ile d’Oahu, à Sunset beach.Les deux ont la cinquantaine passée et ont participé à presque toutes les éditions de la Molokai exceptée les 2 dernières, occupés à construire seuls leur nouvelle maison... Kiyomi fait la course en solitaire cette année, mais Buddy restera sur le bateau.

Jour 2: Jeudi 22 juillet

Beaucoup de choses à faire, tout en fait, donc le réveil sonne tôt, à 6h. Je rencontre donc Buddy, qui prend le petit déjeuner avec Mick Dibetta et qui m’annonce une première bonne nouvelle: ma planche est déjà partie sur Molokai, Buddy et Mike Takahashi (organisateur de l’évènement) se sont oc-cupés de tout, un problème de moins à régler! L’heure est demi qui suit sera consacrée à trouver un billet d’avion pour Molokai, ce qui n’a pas été si facile puisque tous les vols sont pleins à cause de la course et de l’éruption d’un volcan sur l’ile d’à coté... Et cette réservation n’est possible qu’avec une carte bleue américaine.Le billet trouvé, direction Honolulu, au sud de l’île pour récupérer mon pack compétiteur (lycra, stickers, gourdes, cadeaux divers), j’aurai donc le numéro 50. Petite surprise agréable, l’organisation ne me fait rien payer, ni l’inscription ni le transfert de la planche, ça fait plaisir! L’après midi sera consacré à aller voir mon capitaine de bateau suiveur à l’ouest de l’île et à récupérer mon sac à l’aéroport (finalement arrivé dans la soirée, sens dessus-dessous à cause des douanes qui ont montré un fort intérêt à mon pack d’alimentation pour la course) Le soir je m’endors à 23h, enfin détendu après avoir terminé l’organisation de la course.

Jour 3: Vendredi 23 juillet

Journée détente qui commence par des étirements, un réveil musculaire avec quelques pompes-triceps-abdos et une petite nage qui va être suivie d’une heure de snorkelling super sympa. Ensuite promenade vers le nord de l’île puis vers Honolulu. Il ne me reste plus qu’à faire mes sacs: un qui partira à Molokai avec tout le nécessaire pour la course (gourdes, gels, hydratation, repas d’avant course...) C’est la première journée où je me concentre plus sur la course que sur l’organisation.

Jour 4: Samedi 24 juillet

L’avion décolle à 7h d’Honolulu pour arriver 20minutes plus tard sur l’île de Molokai. C’est vraiment un endroit particulier, l’île est vide car très sèche et stérile, donc pas d’emploi à donner. Le ressort où nous sommes logés semble ne vivre que pour le week end où les rameurs sont là, il y a quand même une petite épicerie mais tout est désert, le golf est séché, la piscine vide est in-salubre, les chambres poussiéreuses, ça donne une ambiance... Ma planche m’attends à l’accueil: une Richmond 12 pieds de 5kg, un petit bijou... J’ai mon après midi pour tester la planche, régler mon porte bidons (pour pas avoir les pailles dans le nez en ramant...), faire mes bouteilles, préparer les gels et le sac de ravitaillement... Je suis tout seul dans ma chambre, ce qui est un luxe, donc repos et concentration sur ce qui m’attend le lendemain. Réunion d’avant-course à 17h30 et pour la première fois je vois les 250 ram

eurs qui vont se lancer avec moi le lendemain, c’est impressionnant, il y a vraiment beaucoup plus de monde que l’année dernière. Je croise des têtes connues (Jamie, Mick DiBetta, Georges Ramos, Buddy, Kiyomi, Gerry Lopez, Dave Kalama, etc...) qui se souviennent de mon prénom et qui me racontent leur hiver, me donnent quelques conseils pour la course, l’alimentation, la route à suivre, vraiment sympa! S’en suit le repas collectif auquel je ne par-ticiperai pas, préférant mon riz complet-sauce soja plutôt que la salade pro-posée... Puis au lit à 20h, parce que demain il va falloir être en forme!

Jour J: Dimanche 25 juillet

Le réveil sonne à 4h30, petit déjeuner au Gatosport, emballage du sac dans des poches poubelles (il va falloir le charger sur le bateau avec la planche), mise en place de la dérive et du porte bidon. Je descends sur la plage avec la planche et les sacs. J’avais donné rendez-vous à mon capitaine à 5h30 mais il n’arrivera qu’à 6h10, normal... Tout est chargé à 6h20 et les rameurs commencent à se mettre en rond pour débuter la prière. Ce moment là est très particulier, un prêtre demande aux dieux de nous protéger, les rameurs, leur famille, leurs amis, de nous permettre de traverser ce chenal aussi vite que possible et de s’en sortir indemne. A partir de là je suis à la fois ultra concentré sur ma course et un peu dans un autre monde, le vent souffle fort, les gens autours de moi sont tous des brutes de rame, l’endroit dégage un aura vraiment imposant et je sais que je pars pour un truc énorme. L’heure qui va précéder le départ est consacrée à l’échauffement et à la préparation mentale. Vers 7h15 je commence à m’approcher de la ligne de départ avec les autres rameurs en me rapprochant de mes concurrents en 12 pieds. Les solitaires sont en lycra jaunes, les équipes en rouge. Les stand-up sont en blanc ou vert et partiront 30 minutes plus tard. Une grosse dame en ba-teau vient régulièrement nous engueuler pour qu’on s’aligne, ce qui détend l’atmosphère, mais les esprits restent concentrés. A ce moment là, je me sens beaucoup mieux que l’année dernière où j’étais plutôt écrasé par le poids de l’évènement. J’ai vraiment envie d’envoyer et je suis beaucoup mieux préparé, j’ai une bonne alimentation, j’ai changé ma manière de m’entrainer, je connais la route à suivre et je sais ce qui m’attends. Quand le drapeau se baisse je ne le vois même pas, concentré sur ma rame. Je pars donc très vite avec le groupe de tête, pour faire l’écart et bien me placer. Cette année il faut partir vers le nord, pour être au bon moment dans le sens du run et ne pas se faire piéger par la marée. Les premiers kilomètres sont protégés par l’île, donc calmes, je reste sur la droite en suivant le groupe de tête. Le plan d’eau va quand même rapidement s’agiter, mais je continue à viser le nord, comme me l’ont conseillé les habitués de la course. Ce passage est assez galère car la houle est plein travers, il faut donc surfer les runs en droite et réaxer tout le temps la planche. J’ai à côté de moi une équipe et un solitaire et juste devant un autre solitaire en stockboard (12 pied). Au bout de 3h je me sens toujours bien et je peux commencer à me mettre dans le sens de la houle, c’est là que j’ai eu mes premiers gros surfs. Je vais doubler mes compagnons de rame pour me rapprocher du groupe devant moi. La 4ème heure est un peu plus longue, j’ai du allumer l’ipod pour que ça passe plus vite mais du coup j’ai perdu un peu de concentration et diminué mon allure. Un gel et un run plus tard et le gros rythme repart. Les 2 heures qui suivent ont eu des hauts et des bas, mais le moral revient toujours quand un stand up nous rattrape et nous encourage, ou quand le staff du bateau suiveur vi-ent me motiver. La dernière heure est super: ayant pris un bon trajet, je me retrouve poussé par les runs le long de la falaise, et juste avant d’entamer le dernier virage qui me mène dans la baie de l’arrivée, un banc de dauphin vient m’accueillir. Une fois dans la baie il reste une vingtaine de minutes, l’endroit est grand et le vent est plein face force 4-5. Je passe la ligne épuisé mais heureux après 6h40,07sec, soit 24 minutes de mieux que l’année dern-ière avec pourtant des conditions plus lentes. Je suis 11ème au classement général et plus motivé que jamais pour venir améliorer mon temps l’année prochaine.

Page 11: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie

Partenariat Ludovic PINETPaddleboardLongue distance

Votre publicité:

Sur mes planches ou habits, en stickers, sur mon site internet,

dans mes interviews...

Votre aide m’est précieuse

Qu’elle soit financière ou matérielle votre aide me permettra d’accomplir mon projet.

Pour le financement de mes billets d’avions, du transport de mon matériel, de mes dé-placements en France, ou pour l’alimentation, l’habillement, le textile technique ou tout ac-cessoire, j’ai besoin de vous!

En contrepartie je m’engage a assurer la promotion de votre marque et de vos pro-duit dans mon sport, avec toutes les valeurs nobles qu’il dégage, par le biais des moyens suiv-ants:

Citation dans les articles, avec votre marque sur les photos liées (surf-re-

port.com, plus de 1000 vues depuis août dernier, Sud-Ouest, Coureurs d’Ecume...)

Affichage de votre marque par le biais de l’habillement, en portant vos tee-

shirts, casquettes ou autres dans tous mes déplacements et au quotidien

Insertion de vos logos et de liens vers votre site internet sur mon site person-

nel: www.ludopinet.com

Stickerisation de tout mon matériel (2 planches de 6m, 1 planche de 4m, 1

de 3m) visible sur Hossegor toute l’année, sur mes lieux de compétition de mai à oc-tobre et à Hawaii en juillet

Affichage de votre logo dans toutes mes vidéos postées sur mon site et

sur youtube, vimeo et daylimotion

Je m’engage bien sur à honorrer vo-tre marque par mon attitude et mes

résultats, tout en vous rendant compte de mes actualités avec régularité et réac-tivité

Page 12: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie
Page 13: Bulletin d’informations 2s3.e-monsite.com/2011/03/02/34807769mon-book-pdf.pdf2011/03/02  · surfer les vagues de Waikiki. Il est remarquablement accueilli par les locaux qui l’initie