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bulletin mensuel 12/2014

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bulletin mensuel 12/2014

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Décembre 2014 N° 12 87e année

Couverture: Lué Bo Photo: Colomba Blanc

Bulletin mensuelde la section

adressé à tous les membres de la section

Composition du comité CAS-Moléson 2014

Présidence Roger Macherel Tél.privé 079 416 39 48 [email protected]

Finance Pierre Tissot Tél.privé 079 226 60 09 [email protected]

Secrétariat Fabienne Maradan Tél.privé 026 422 12 65 – 076 341 42 45 [email protected]

Animations Murielle Robert Tél.privé 026 477 07 13 [email protected] [email protected] Jeunesse Dominique Delaquis Tél.privé 079 372 87 37 [email protected]

Chalet d'Arsent - gardiennage

René Müller Tél.privé 079 416 42 21 [email protected] [email protected]

Cabane du Wildhorn

Noemi Zurron [email protected]

Chalet du Hohberg Nicolas Rueger Tél.privé 026 466 60 63 – 079 579 79 48 [email protected]

Alpinisme d'été Daniel Schafer Tél.privé 079 945 24 33 [email protected]

Alpinisme d'hiver Marc Känzig Tél.privé 026 422 13 77 – 077 400 81 85 [email protected]

Murs d’escalade Roland Gobet Tél.privé 079 546 26 05 [email protected]

Bulletin, Rédaction et Récits

Jean-Jacques Nyffenegger Tél.privé 026 481 33 18 – 076 413 44 32 [email protected]

Gestion des membres Radu Stanica

[email protected]

Alpinisme juvénile (AJ) Sylvain Michel Tél.privé 079 200 27 98 – [email protected]

OJ Sébastien Pochon et Anaël Brülhart

Tél.p. 079 795 74 54 – [email protected] Tél.privé 077 410 76 86

Culture Anne-Chantal Poffet-Rolle et Bernard Pochon

[email protected]

Environnement Olivier Overney [email protected] Formation Claude Monney [email protected] Réservations - pour le chalet du Hohberg - pour la cabane du Wildhorn - pour le chalet d'Arsent réservations séances et à titre personnel - pour le mur d'escalade

Nicolas Rueger Willy Romang Michel Rolle Monique Jutzet

Tél.privé 026 466 60 63 – 079 579 79 48 Tél.cabane 033 733 23 82 Tél.privé 079 451 48 52 [email protected] Tél.privé 026 424 33 77

CCP Section - Chalet du Hohberg - Jeunesse - Murs d’escalade Tél. - Chalet du Hohberg - Cabane du Wildhorn

17-435-7 17-1297-4 17-1498-5 17-887-8 026 412 11 34 033 733 23 82

Local Route d’Arsent 3 – 026 481 55 80 Adresse postale de la section – (à utiliser telle quelle) CAS-Moléson 1700 Fribourg www.cas-moleson.ch

Version 06.2014 (INTERNET)

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MOT DU COMITE

Daniel Schafer

Pour ma première année au sein du comi-té, la tâche de responsable de l’alpinisme d’été a été très instructive. J’ai également pu compter sur l’appui de mes collègues de la COMALP et du comité sans oublier les éléments clés de la section que sont les chefs/fes de courses. Ces valeureux meneurs et me-neuses qui se mettent gracieusement à disposition des membres afin de leur faire découvrir notre beau, que dis-je, notre très beau pays. Il ne faut pas ou-blier qu’ils doivent régulièrement se mettre à jour afin de garantir la sécurité en course. Il y règne un bon esprit de camaraderie. Les anciens épaulant les nouveaux, les nouveaux prenant le relais des anciens.

La fin de la saison d’été se faisant sentir, il faut déjà penser aux propositions de courses pour la fin 2014 et 2015. Une longue séance de comité de la CO-MALP permet de parcourir toutes les courses proposées et ainsi les valider.

Une journée par année est prévue pour remercier tous les cheffes et chefs de courses actifs dans le courant de la saison. J’ai été agréablement surpris par le grand nombre de participants. Cette année, une présentation du chan-tier de Nant de Drance a été organisée. Le chantier du siècle avec ses 17 km de galerie donnera naissance à l’une des centrales de pompage-turbinage les plus puissantes d’Europe avec 900 MW. Elle produira environ 2,5 milliards de kWh par année. Il est difficile de se l’imaginer.

Par contre la visite du Fort de Litroz était plus facile à se représenter. Après une marche tactique d’environ 20 minutes nous

arrivons au fort où nous attendent trois guides passionnés qui nous ferons visiter le fort. On s’y voyait vraiment, au milieu de ces équipements et avec une description précise donnée par ces passionnés d’histoire.

Lacs de retenue de Nant de Drance La soirée se termine au restaurant de la Forclaz ou nous avons été bien servis.

Pique-nique à Trient à midi

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne saison d’hiver ainsi que de nom-breux participants à vos courses avec une neige de rêve et de merveilleuses fêtes de fin d’année.

A bientôt.

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MOT DU COMITE

Daniel Schafer

Pour ma première année au sein du comi-té, la tâche de responsable de l’alpinisme d’été a été très instructive. J’ai également pu compter sur l’appui de mes collègues de la COMALP et du comité sans oublier les éléments clés de la section que sont les chefs/fes de courses. Ces valeureux meneurs et me-neuses qui se mettent gracieusement à disposition des membres afin de leur faire découvrir notre beau, que dis-je, notre très beau pays. Il ne faut pas ou-blier qu’ils doivent régulièrement se mettre à jour afin de garantir la sécurité en course. Il y règne un bon esprit de camaraderie. Les anciens épaulant les nouveaux, les nouveaux prenant le relais des anciens.

La fin de la saison d’été se faisant sentir, il faut déjà penser aux propositions de courses pour la fin 2014 et 2015. Une longue séance de comité de la CO-MALP permet de parcourir toutes les courses proposées et ainsi les valider.

Une journée par année est prévue pour remercier tous les cheffes et chefs de courses actifs dans le courant de la saison. J’ai été agréablement surpris par le grand nombre de participants. Cette année, une présentation du chan-tier de Nant de Drance a été organisée. Le chantier du siècle avec ses 17 km de galerie donnera naissance à l’une des centrales de pompage-turbinage les plus puissantes d’Europe avec 900 MW. Elle produira environ 2,5 milliards de kWh par année. Il est difficile de se l’imaginer.

Par contre la visite du Fort de Litroz était plus facile à se représenter. Après une marche tactique d’environ 20 minutes nous

arrivons au fort où nous attendent trois guides passionnés qui nous ferons visiter le fort. On s’y voyait vraiment, au milieu de ces équipements et avec une description précise donnée par ces passionnés d’histoire.

Lacs de retenue de Nant de Drance La soirée se termine au restaurant de la Forclaz ou nous avons été bien servis.

Pique-nique à Trient à midi

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne saison d’hiver ainsi que de nom-breux participants à vos courses avec une neige de rêve et de merveilleuses fêtes de fin d’année.

A bientôt.

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GESTION DES MEMBRES

Radu Stanica

Demandes d'admission à la section Moléson Prénom Nom Lieu Catégorie Joel Anderson Fribourg Jeunesse Basil Bessire Vauderens Jeunesse Bernard Besson Düdingen Individuel Aurélie Bovigny Wabern Individuel Antonia Bram Chandon Individuel Kaspar Buchs Fribourg Individuel Romain Carnac Fribourg Individuel Delphine Clavien Marly Individuel Nicole Débaz Fribourg Individuel Fabiano Di Dio Marly Individuel Sybylle Dvorak Fribourg Individuel Yves Equey Fribourg Individuel Pierre Fuzet Fislisbach Individuel Philippe Gachet Mont-Pèlerin Individuel Bastien Gisler Marly Individuel Christophe Haenni Léchelles Individuel Thomas Hlach Fribourg Individuel Jean-Phillipe Lévy Villars-sur-Glâne Jeunesse Benoît Meyer Fribourg Individuel Sarah Nguyen Fribourg Individuel Eric Nith-Ateba Fribourg Individuel Frank Perez Crésuz Individuel Laurence Perroud Bern Individuel Vivien Pussat Fribourg Individuel Roxane Puthod Matran Jeunesse Corentin Remy Fribourg Individuel Nicole Rohrbasser Giviziez Individuel Christophe Roux Neyruz Individuel Eva Rueger Marly Individuel Camille Vial Le Mouret Jeunesse

Transferts Prénom Nom Transfert de la section / à la section René Krattinger Moléson / Gruyère David Olsomer Moléson / Dent de Lys Pascal Ortelli Monte-Rosa / Moléson Nicole Schafer Kaiseregg / Moléson

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GESTION DES MEMBRES

Radu Stanica

Demandes d'admission à la section Moléson Prénom Nom Lieu Catégorie Joel Anderson Fribourg Jeunesse Basil Bessire Vauderens Jeunesse Bernard Besson Düdingen Individuel Aurélie Bovigny Wabern Individuel Antonia Bram Chandon Individuel Kaspar Buchs Fribourg Individuel Romain Carnac Fribourg Individuel Delphine Clavien Marly Individuel Nicole Débaz Fribourg Individuel Fabiano Di Dio Marly Individuel Sybylle Dvorak Fribourg Individuel Yves Equey Fribourg Individuel Pierre Fuzet Fislisbach Individuel Philippe Gachet Mont-Pèlerin Individuel Bastien Gisler Marly Individuel Christophe Haenni Léchelles Individuel Thomas Hlach Fribourg Individuel Jean-Phillipe Lévy Villars-sur-Glâne Jeunesse Benoît Meyer Fribourg Individuel Sarah Nguyen Fribourg Individuel Eric Nith-Ateba Fribourg Individuel Frank Perez Crésuz Individuel Laurence Perroud Bern Individuel Vivien Pussat Fribourg Individuel Roxane Puthod Matran Jeunesse Corentin Remy Fribourg Individuel Nicole Rohrbasser Giviziez Individuel Christophe Roux Neyruz Individuel Eva Rueger Marly Individuel Camille Vial Le Mouret Jeunesse

Transferts Prénom Nom Transfert de la section / à la section René Krattinger Moléson / Gruyère David Olsomer Moléson / Dent de Lys Pascal Ortelli Monte-Rosa / Moléson Nicole Schafer Kaiseregg / Moléson

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CHALET D’ARSENT

René Müller Demander à René le numéro de code de la boite à clé (attention nouveau code à partir du 1 décembre) !

Faites découvrir vos mets culinaire qui sont toujours très appréciés des membres en vous proposant pour un vendredi soir au Stamm. Nous sommes toujours à la recherche de quelques bénévoles pour les dates indi-quées ci-dessous :

Novembre 28 Jacqueline Fracheboud et son groupe

Décembre 5 St-Nicolas (voir invitation dans le

dernier bulletin 10-11/2014) 12* Richard Kuster, 150 ans du composi-

teur Richard Strauss, présentation d’une pièce, puis projection d’une

symphonie du compositeur (voir invi-tation ci-contre).

19 Pierre Tissot et son équipe pour une fondue

26 Recherche de bénévoles pour une pe-tite croque au lendemain de Noël !

Janvier 2015 02 Recherche de quelques volontaires

pour un petit repas (léger le repas, après les excès de Silvestre !)

09 Fête des Rois avec nos Partenaires annonceurs !

16 Marie-Claude & José Ruffieux 23 Chantal Chardonnens, Sylviane Ar-

mand, Simon Beaud 30 Philippe Geyer & Joceline Glinz.

Les dates marquées d’un * sont à réserver auprès de René Müller, s’il y a encore de la place vous pourrez vous inscrire au stamm directement !

Un grand merci à toutes les équipes qui se sont engagées tout au long de cette année, avec enthousiasme, talent et bonne hu-meur.

Vous pouvez toujours vous annoncer à René au 079 416 42 21 ou par cour-riel à : [email protected]

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Invitation

Venez fêter le 150e anniversaire de

Richard STRAUSS et les environ 100 ans de sa

Symphonie Alpestre Op. 64 au Stamm le vendredi 12 décembre 2014

Programme à partir de 18:45 :

• Souper « express » • Brève parlotte pour appréhender au mieux la symphonie (env. 30 min) • Pause champagne • Projection d'une exécution « live » (env. 45 min)

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Invitation

Venez fêter le 150e anniversaire de

Richard STRAUSS et les environ 100 ans de sa

Symphonie Alpestre Op. 64 au Stamm le vendredi 12 décembre 2014

Programme à partir de 18:45 :

• Souper « express » • Brève parlotte pour appréhender au mieux la symphonie (env. 30 min) • Pause champagne • Projection d'une exécution « live » (env. 45 min)

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MURS D’ESCALADE

Les doigts dans la pof - du bon maniement de l’assurage !

Jan

Chers clubistes, chers amis de l’escalade… Et que la gente féminine se sente autant chérie !

L’escalade sportive est un sport à la mode. Avec toujours plus d’adeptes le nombre d’accidents grimpe lui aussi. Depuis quelques années, il y a également beaucoup plus de gens qui pratiquent le ski hors piste et la randonnée. Cependant, on ne constate pas une nette augmentation d’accidents d’avalanche.

Les grimpeurs sont-ils plus maladroits ? Il ne faut pas accepter cette corrélation. C’est surtout par méconnaissance ou parce qu’il y encore (justement, heureusement) peu d’accidents que les erreurs se produisent.

Récemment, dans la revue « Bergundstei-gen - Zeitschrift für Risikomanagement (www.bergundsteigen.at) » une publication des clubs alpins autrichien (Tyrol du Sud), allemand et suisse, un article mettant en cause l’utilisation des assureurs les plus répandus a été publié. Souvent les gens commencent la grimpe en apprenant deux nœuds : le nœud en huit et le demi-nœud d'amarre.

Vu que ce dernier a tendance à vriller les cordes, beaucoup d’entre nous ont opté pour un système de « tube » (Petzl Rever-so, Black Diamond ATC, etc.).

Mais, l’arrêt d’une chute ne fonctionne que si les mains sont positionnées correctement en tenant compte de la mécanique de frei-nage de l’appareil d’assurage utilisé.

Quand on assure avec le demi-nœud d'amarre, la main de freinage peut rester parallèle à la main de guidage. Cette « technique » ne doit jamais être utilisée avec un tube ou tout autre dispositif simi-laire. Même en « donnant du mou » la main de freinage doit toujours rester en bas

(image 1).

Malheureusement on voit souvent que les gens utilisent le tube avec leurs acquis du maniement du demi-nœud d'amarre. Ceci est très dangereux. L’article de « ber-gundsteigen » montre qu’il est impossible de tenir la corde en cas d’une chute au moment ou on n’a pas la main de freinage sous le dispositif d’assurage (image 2).

Quel que soit le dispositif d’assurage qu’on utilise, il est très important de le maîtriser parfaitement et de bien com-prendre son fonctionnement. Bonne grimpe ! Images : ©bergundsteigen 2/14

…et pour le Mur, tapez : 49431A

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ANIMATION

Apéritif des Rois

Murielle Robert

Chers Clubistes, Chers Partenaires,

Vous êtes cordialement invités à notre traditionnel apéritif des Rois qui aura lieu le :

Vendredi 9 janvier 2015 Dès 18:30 au Stamm

Vous serez accueillis et servis par les membres du comité qui se réjouissent de vous rencontrer nombreux.

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GARDIENNAGE HOHBERG EN 2015

Nicolas Rueger

Quand Dates, de à Qui Remarques

Samedi à dimanche 17.01.15 18.01.15 N. Rueger et D. Delaquis Sur inscription

Samedi et dimanche 21.02.15 22.02.15 N. Rueger et D.

Delaquis Sur inscription

Samedi 09.05.15 09.05.15 Nicolas Rueger Journée de travail

Jeudi à dimanche 14.05.15 17.05.15 Famille Collaud-Wicki Ascension

Samedi à lundi 23.05.15 25.05.15 Fam. Vuitel-Burgy Pentecôte

Samedi à dimanche 30.05.15 31.05.15

Jeudi à dimanche 06.06.15 07.06.15 A. Duccoterd, A.-M. et N. Buchs Fête Dieu

Samedi et dimanche 13.06.15 14.06.15 Famille Blanc et Michel

Samedi à dimanche 20.06.15 21.06.15 Samedi et dimanche 27.06.15 28.06.15 D. Frund et L. Andrey

Samedi au samedi 04.07.15 11.07.15

Samedi au samedi 11.07.15 18.07.15 Lisa Rueger & co

Samedi au samedi 18.07.15 25.07.15 Fam. Rhême et Maradan

Samedi au samedi 25.07.15 01.08.15 Clarissa Cerf et Bernadette Barras

31.07.15 Fête Nationale au Hohberg

Samedi au samedi 01.08.15 08.08.15

Samedi au samedi 08.08.15 15.08.15

Samedi au samedi 15.08.15 22.08.15 Fam. Schreyer

Samedi au samedi 22.08.15 29.08.15 M.-Laure fragnière et Claude Macherel

Samedi au samedi 29.08.15 05.09.15 Jeudistes Cécile Curty et Bernard Audergon

Samedi au samedi 05.09.15 12.09.15 Ch. Rossier, J.-L. Rossy, J.-D. Nicolet et Popeye

Samedi et dimanche 12.09.15 13.09.15 Fin du gardiennage

Samedi 20.09.13 Nicolas Rueger Journée de travail

Déjà un grand merci aux gardien(ne)s de la saison 2014 et aux nombreux clubistes et non-clubistes qui se sont annoncés pour effectuer une période de gardiennage pour la saison 2015. Actuellement 3 fins de semaines et 3 semaines complètes sont encore à la recherche de gar-dien(ne)s pour 2015. Les éventuel(le)s intéressé(e)s peuvent me contacter au 079 579 79 48 ou au 026 466 60 63 et c'est avec un grand plaisir que je les renseignerai.

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Soirées fondue au Hohberg…

La route est ouverte jusqu'au pont de Unter Murenstöck (1133 m). Montée à ski ou en raquettes en 1:00 à 1:30 jusqu'au chalet (4,5km et 350 m de dénivellation). Sur inscription pour la fondue et pour la nuit/petit déjeuner. Prière de réserver sur Hohberg@sac-moléson.ch avec nombre de personnes. Nicolas Rueger et Dominique Delaquis Corrigenda : Dans le dernier bulletin, rubrique « Gestion des membres », nous avons malencontreusement écrit Pauline au lieu de Paulette Rey-Lauper. Nous nous en excusons et lui souhaitons une cordiale bienvenue au club !

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EN FAMILLE

Christophe Raemy, Valérie Bollmann et Mathis ont accueilli un petit frère le 10 septembre, Vitus. Nous félicitons les heureux parents et leur souhaitons bien du bonheur.

Nous présentons nos sincères condoléances et notre profonde sympathie à Dominique Delaquis (membre du comité) qui a perdu sa sœur Madame Fabienne Zillweger-Delaquis, enlevé à l’affection de sa famille à l’âge de 49 ans. Nous joignons à nos condoléances la compagne de Dominique Marie-Laurence Dreyer et toute la famille en deuil. Dans la nuit du 26 octobre dernier, Dominique Bovard, ancien ojien, membre actif et moniteur AJ jusqu'en 2007, s'en est allé discrètement, sur la pointe des pieds comme à son habitude. Ses amis clubistes présentent à sa femme Anne ainsi qu'à ses enfants Margot, Luc, Adèle et Simon leurs pensées pleines d'émotion.

Les Gastlosen : des Inhospitalières ?

Joseph Buchs

La chaîne de montagne à la frontière des cantons de Fribourg et de Berne mais qui touche également le canton Vaud s'appelle bien de nos jours les Gastlosen. N'oublions pas que le côté nord-ouest de cette chaîne se trouve en Gruyère dont la commune de Jaun/Bellegarde est de langue allemande. La plupart de ces habitants parlent le fran-çais également. Mais leurs grands-parents s'entretenaient en patois gruérien avec les armaillis des autres communes du district. Le côté sud-est de la chaine se trouve dans le Saanenland/Gessenay qui parle un dia-lecte alémanique qui diffère quelque peu de celui de Bellegarde depuis la réforme confessionnelle au XVIème siècle. Au début de notre ère, toute la région était habitée par les Celtes qui nous ont laissé quelques noms comme la Seganona pour la Sarine ou la Jagona pour la Jogne. Vers le IIème siècle, les Romains nous ont apporté le latin. Un peu plus tard, le franco-

provençal est arrivé depuis le sud de la France et s'est développé en patois chez nous. A la même époque, les Alamans ont progressé avec leur langue depuis le sud de l'Allemagne vers le nord et l'est de la Suisse actuelle. Plus tard, le français a sup-planté progressivement les différents pa-tois. Pour revenir à nos Gastlosen, c'est un nom qui s'est développé au fil des siècles. Selon Peter Glatthard, éminent linguiste et pro-fesseur de l'Université de Berne, dans son livre Ortsnamen zwischen Aare und Saane, paru en 1977 dans le Haupt-Verlag, ce nom part très probablement du nom latin castellum (château, en raison de la forme de la montagne ou de sa situation vis-à-vis de l'ancien château de Bellegarde?). Dans le langage des Alamans, cela a donné pro-gressivement le mot Gaschtlese ou Gäschtlese. Il était encore très courant à Bellegarde au début du XXème siècle. La carte géographique Siegfried écrivait à ses

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débuts en 1879 Gastlose et seulement dès 1922 Gastlosen. A partir de cette année-là, les personnes nostalgiques ou romantiques ont commencé à faire un lien entre Gastlo-sen et Inhospitalières, lien qui n'a pas de raison d'être. La carte Labastrou de 1837 qui ne retient que les noms français écrit Gaschille pour les premiers sommets de la chaîne en partant du nord-est et Chatalet pour les suivants qui sont nommés Sattels-pitzen sur les cartes actuelles. Le Diction-naire du patois gruérien et des alentours de 1992 parle lui des Lè Gachtiyè.

Ce qui est très intéressant dans ce contexte, c'est que Paul Glatthard pense que l'origine du nom Chasseral (au nord du lac de

Bienne) est la même, donc castellum. Les alémaniques, eux, parlent de Gestler pour cette montagne. Là, personne n'aurait idée de nommer cette montagne Inhospitalière, même si son ascension côté nord par la Combe Grède peut être assez difficile éga-lement.

Les mordus des Gastlosen ou du langage du coin trouveront plus d’informations sur la toponymie de la région entre autres dans : Gastlosen de Claude & Yves Remy, 1999, p. 153 (version française) ; Ortsna-men zwischen Aare und Saane de Peter Glatthard, 1977, p. 285 ; Die Gastlosen, Freiburger Volkskalender 2012, p. 76.

Les petits potins du club alpin

Grain de sel In memoriam ‘14-‘18, ‘39-‘45

Lors de la sortie récréative des chef(fe)s de course, la visite guidée du fort de Litroz (col de la Forclaz), construit par l’armée suisse en ‘39-‘45, a été suivie avec un vif intérêt par tous les participants. Quintes-sence de l’exposition : les bidules, les bri-coles, les trucs imaginés et fignolés pour améliorer le champ et la précision des tirs. Un grand merci à Daniel Schafer, nouveau responsable de l’alpinisme d’été, pour la parfaite organisation de cette journée. Ceci dit, avec lui, on n’accède pas à la deuxième guerre mondiale sans plonger auparavant dans la première. Il a tout pré-vu. Bouffées de nostalgie historique ou troublantes réminiscences d’une connais-sance l’ayant vécue ? Il ne nous l’a pas dit, mais il nous l’a fait vivre, la Der des Ders, et dans la boue. Alors là, les cocos, avec un big boss de cet acabit, il va falloir serrer les boulons. Pour atteindre le fort, le parcours pédestre T1, pour bobos hédonistes, se transforme rapidement en boyau fangeux pour Poilus ‘14-‘18. Une longue tranchée, semblable à

celles de la Grande Guerre a été creusée, en lieu et place du chemin, pour mettre en terre une grosse conduite pression en po-lyéthylène. Dans l’impossibilité de mar-cher ailleurs, les pontes de la section s’engouffrent dans l’étroit chenal boueux. C’est la cata, la Bérézina, la fin des hari-cots. Clopin-clopant, les mecs, oreilles basses et queue entre les jambes, se glis-sent, à qui mieux mieux, un pied à gauche du volumineux tuyau et l’autre à droite. Et, qu’est-il advenu de la gent féminine, l’élite de notre section, dans la gadoue, la papotche de ce fossé ? Revêtues de leurs ravissants parkas, griffés Mammut, Arcté-ryx, The North Face ou Patagonia, elles se faufilèrent, dressées en équilibre sur leurs souliers de rando, sans tâter, sans effleurer les parois crottées. Du grand art, de l’esquive, de l’élégance, de la danse clas-sique, du ‘Noureev’ ! En aucun cas, il ne fallait dégueulasser leurs beaux atours. Sortir avec les cadres de ‘Moléson’, les plus beaux mâles de la section, ne tolère aucune imperfection.

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débuts en 1879 Gastlose et seulement dès 1922 Gastlosen. A partir de cette année-là, les personnes nostalgiques ou romantiques ont commencé à faire un lien entre Gastlo-sen et Inhospitalières, lien qui n'a pas de raison d'être. La carte Labastrou de 1837 qui ne retient que les noms français écrit Gaschille pour les premiers sommets de la chaîne en partant du nord-est et Chatalet pour les suivants qui sont nommés Sattels-pitzen sur les cartes actuelles. Le Diction-naire du patois gruérien et des alentours de 1992 parle lui des Lè Gachtiyè.

Ce qui est très intéressant dans ce contexte, c'est que Paul Glatthard pense que l'origine du nom Chasseral (au nord du lac de

Bienne) est la même, donc castellum. Les alémaniques, eux, parlent de Gestler pour cette montagne. Là, personne n'aurait idée de nommer cette montagne Inhospitalière, même si son ascension côté nord par la Combe Grède peut être assez difficile éga-lement.

Les mordus des Gastlosen ou du langage du coin trouveront plus d’informations sur la toponymie de la région entre autres dans : Gastlosen de Claude & Yves Remy, 1999, p. 153 (version française) ; Ortsna-men zwischen Aare und Saane de Peter Glatthard, 1977, p. 285 ; Die Gastlosen, Freiburger Volkskalender 2012, p. 76.

Les petits potins du club alpin

Grain de sel In memoriam ‘14-‘18, ‘39-‘45

Lors de la sortie récréative des chef(fe)s de course, la visite guidée du fort de Litroz (col de la Forclaz), construit par l’armée suisse en ‘39-‘45, a été suivie avec un vif intérêt par tous les participants. Quintes-sence de l’exposition : les bidules, les bri-coles, les trucs imaginés et fignolés pour améliorer le champ et la précision des tirs. Un grand merci à Daniel Schafer, nouveau responsable de l’alpinisme d’été, pour la parfaite organisation de cette journée. Ceci dit, avec lui, on n’accède pas à la deuxième guerre mondiale sans plonger auparavant dans la première. Il a tout pré-vu. Bouffées de nostalgie historique ou troublantes réminiscences d’une connais-sance l’ayant vécue ? Il ne nous l’a pas dit, mais il nous l’a fait vivre, la Der des Ders, et dans la boue. Alors là, les cocos, avec un big boss de cet acabit, il va falloir serrer les boulons. Pour atteindre le fort, le parcours pédestre T1, pour bobos hédonistes, se transforme rapidement en boyau fangeux pour Poilus ‘14-‘18. Une longue tranchée, semblable à

celles de la Grande Guerre a été creusée, en lieu et place du chemin, pour mettre en terre une grosse conduite pression en po-lyéthylène. Dans l’impossibilité de mar-cher ailleurs, les pontes de la section s’engouffrent dans l’étroit chenal boueux. C’est la cata, la Bérézina, la fin des hari-cots. Clopin-clopant, les mecs, oreilles basses et queue entre les jambes, se glis-sent, à qui mieux mieux, un pied à gauche du volumineux tuyau et l’autre à droite. Et, qu’est-il advenu de la gent féminine, l’élite de notre section, dans la gadoue, la papotche de ce fossé ? Revêtues de leurs ravissants parkas, griffés Mammut, Arcté-ryx, The North Face ou Patagonia, elles se faufilèrent, dressées en équilibre sur leurs souliers de rando, sans tâter, sans effleurer les parois crottées. Du grand art, de l’esquive, de l’élégance, de la danse clas-sique, du ‘Noureev’ ! En aucun cas, il ne fallait dégueulasser leurs beaux atours. Sortir avec les cadres de ‘Moléson’, les plus beaux mâles de la section, ne tolère aucune imperfection.

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WILD(HORN) -

Sauvage certainement, mais ni indompté ni inculte !

Noemi Zurron

« Aujourd’hui, mû par le seul désir de voir un lieu réputé pour sa hauteur, j’ai fait l’ascension d’un mont, le plus élevé de la région, nommé non sans raison Ventoux. » Cette phrase a été écrite en 1336 par Pé-trarque, le grand auteur et poète italien, connu avant tout pour son Canzoniere. Il est également celui qu’on considère com-munément comme l’initiateur des récits de course. Il adressa à Dionigi da Borgo San Sepolcro, de l’ordre de Saint Augustin et professeur de théologie, son récit de l’expédition qu’il avait faite en compagnie de son frère Gherardo et de deux « servi-teurs ». Mais c’est depuis Horace-Bénédicte de Saussure qui fit le récit de l’ascension du Mont Blanc en 1878, que gravir une mon-tagne, un sommet, demande à être docu-menté, raconté, écrit. Car, vu depuis la val-lée, beaucoup de sommets - comme le Mont Blanc - ne semblent pas seulement hostiles, mais inaccessibles, et revenir en affirmant les avoir gravis demande des « preuves ». Il faut un récit qui documente scientifiquement et techniquement l’ascension. Ou bien il faut des preuves dessinées, et plus tard photographiques, une photo de sommet ; un piolet planté au point le plus haut, un drapeau flottant au vent. Aujourd’hui encore, on trouvera sur cer-tains sommets un « Livre de sommet », parfois caché - et protégé des intempéries le plus souvent dans une boite discrète - dans lequel les randonneurs et autres alpi-nistes peuvent y inscrire la date de

l’ascension, leurs noms, et laisser un com-mentaire.

Ecrire, c’est laisser une trace. C’est aussi transcrire les émotions vécues. Parler de ses « entrailles ». Il y a dans ce qu’on ap-pelle littérature alpine une part de « littéra-ture » comme les guides et autres topos, et puis toute la liste des ouvrages racontant les 4000 et autres 8000, les expéditions po-laires, les ascensions les plus vertigineuses et osées, inimaginables parfois.

Mais il y a aussi cet « autre » besoin d’écrire, de mettre en parole ce vécu inté-rieur si particulier d’une ascension : un vé-cu parfois solitaire, mais souvent si intense qu’il demande à être partagé. On retrouve ce style plus intimiste chez des auteurs

« Les Alpes et la littérature : deux monstres ! Si notre mystère manque, alors non plus ne seront exprimés le chaos et les bourrasques » (Maurice Chappaz, La Haute Route)

« Symphonie de l’Alpe. Accords ! Vent, rafales chargées de neige … Soupirs, roulements, gémissements ; Cinglés, rincés, incorporés à cette partition. Arriver à la cabane Sciora ! » (Betty Favre, Badile, Les Alpes I, 1954)

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comme Hermann Hesse, Friedrich Nietzsche, Ella Maillart, Betty Favre, Max Frisch, Gaston Rébuffat, Corinna Bille, Maurice Chappaz, Franz Hohler … pour n’en citer que quelques-uns.

Dès les récits des premières ascensions et la création du CAS, il y avait l’annuaire du club alpin qui contenait en grande partie des récits de courses. Nous poursuivons aujourd’hui encore la « culture » du récit de course dans chaque bulletin. Et au-delà pour se rendre compte de l’importance que prend l’écriture sur certains forums dédiés à la montagne. Sans oublier les alpinistes de renom tels Messner, Steck et autres qui … écrivent autant.

Gravir des sommets est une chose, conter l’ascension sa sœur jumelle en quelque sorte. L’alpiniste, le clubiste, souvent, font l’un et l’autre. Pour la fête d’inauguration de la cabane rénovée, nous voulons également lier ces deux aspects. Il y aura le côté sportif, le « Wildhorn tout azimut » (cf dernier bulletin (lien inter-net)), et le côté culturel, la montagne ra-conté, mise en parole, écrite. Mais aussi : chantée ! Car bien avant la culture écrite, il y a dans toute tradition une culture orale. Il y a cet aspect de culture populaire typi-quement de chez nous, intimement lié à la montagne, le yodel, qui fût d’abord un ap-pel de la montagne à la montagne, et qui aujourd’hui met en mots l’amour de la montagne et de la patrie. Mais pas seule-ment …

Pour le programme culturel proposé pour la fête de l’inauguration, nous concoctons un joyeux pot-pourri compo-sé :

- De yodel mais aussi de chants a cappella

- De Jass pour ceux qui ai-ment être assis et de

geocaching (une « chasse au trésor » électronique) pour ceux qui aiment marcher

- D’une auteure – suisse-alémanique – de littérature de montagne et un peintre et conteur – gruyérien – fin connaisseur de la faune de montagne

- D’un théâtre mettant en scène un guide du début du 20e siècle et son client, un noble baron aux ambitions de Premières

- D’artistes du vertige moderne que sont les funambules d’une highline

Nous espérons que tant le programme sportif que culturel permette au plus grand nombre – actifs, grimpeurs, jeunes, en-fants, familles, jeudistes et anciens – de trouver quelque aspect qui leur donne en-vie de venir et de participer à cette fête l’été prochain ! Nous vous attendons nom-breux !

« Les montagnes n’appartiennent à personne, c’est bien connu, mais les expériences appartiennent à chacun. Beaucoup d’autres peuvent grimper sur les montagnes, mais personne ne pourra jamais s’emparer des expériences qui sont et demeurent nôtres. » (Walter Bonatti)

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Jacques Grandjean - ‘La montagne m’a accepté, je l’ai apprivoisée et j’en ai fait une amie’

Jean-Jacques Nyffenegger Il le concède : « C’est peut-être un peu prétentieux de dire que je l’ai apprivoisée et que j’en ai fait une amie, car la mon-tagne n’a pas de sentiment vis-à-vis de nous. Mais le fait d’y vivre développe nos sens, notre intuition et l’on appréhende les choses plus intimement. C’est le cas sur-tout en situation de danger. Dans les acci-dents de montagne, cette appréciation du risque fait souvent défaut. Avec l’expérience, même s’il n’est pas possible de tout prévoir, on arrive à éviter la plupart des pièges – c’est peut-être ce qui fait que je suis toujours en vie. »

Il dit aussi avoir développé une sensibilité pour le risque et être souvent le seul à le ressentir alors que les autres en sont encore inconscients. Cette faculté, poursuit-il, s’est développée avec le temps, car au dé-but, en second de cordée, on suit simple-ment en faisant confiance au premier. En-fin, il y a beaucoup de choses qu’on ne voit pas, on est simplement content d’arriver au sommet et d’en redescendre. C’est plus tard, lorsqu’on conduit soi-même des courses, qu’on est devant, qu’on devient plus attentif, plus réceptif et il est alors possible de capter et d’interpréter les signes que la nature nous donne. Il recon-naît aussi avoir été chanceux : Plusieurs fois il a frôlé l’accident fatal mais les seuls qu’il ait eu l’ont été à vélomoteur et à skis de fond. Très jeune, il est habité par cette passion pour la montagne, il « bouffe » tous les bouquins spécialisés. Les récits drama-tiques d’un René Desmaison ou d’un Wal-ter Bonatti dans le massif du Mont-Blanc le fascinent mais ne l’arrêtent pas, bien au contraire. Il décide d’aller gravir ces faces nord mythiques. De certaines, il revient presque déçu, s’étant attendu à beaucoup plus de difficultés et d’engagement. C’est

dans les veilles de ces grandes courses qu’il est tendu, qu’il se sent comme partir dans une guerre d’où l’on ne revient plus. En multipliant les courses et en augmen-tant la fréquence, il se rend compte que ces faces sont plus impressionnantes que diffi-ciles.

Jacques Grandjean chez Croc’montagne*

Finalement, ce ne sont que des montagnes et il faut être patient pour attendre que les conditions favorables se présentent, ce qu’il ne fit pas à l’Eiger, ayant oublié ces bons préceptes. Mais ici non plus, la mon-tagne ne pénalise pas cette erreur, cette té-mérité : pourtant, dit-il, les conditions sont épouvantables, il passe entre les gouttes ou plutôt entre les chutes de pierres, l’orage se déchaîne - il est détrempé - mais la foudre l’épargne. Encore une fois la chance aura eu le dernier mot. A Zermatt, il fait partie de la colonne de secours et rencontre des situations drama-tiques mais la pire, celle où il est person-

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Jacques Grandjean - ‘La montagne m’a accepté, je l’ai apprivoisée et j’en ai fait une amie’

Jean-Jacques Nyffenegger Il le concède : « C’est peut-être un peu prétentieux de dire que je l’ai apprivoisée et que j’en ai fait une amie, car la mon-tagne n’a pas de sentiment vis-à-vis de nous. Mais le fait d’y vivre développe nos sens, notre intuition et l’on appréhende les choses plus intimement. C’est le cas sur-tout en situation de danger. Dans les acci-dents de montagne, cette appréciation du risque fait souvent défaut. Avec l’expérience, même s’il n’est pas possible de tout prévoir, on arrive à éviter la plupart des pièges – c’est peut-être ce qui fait que je suis toujours en vie. »

Il dit aussi avoir développé une sensibilité pour le risque et être souvent le seul à le ressentir alors que les autres en sont encore inconscients. Cette faculté, poursuit-il, s’est développée avec le temps, car au dé-but, en second de cordée, on suit simple-ment en faisant confiance au premier. En-fin, il y a beaucoup de choses qu’on ne voit pas, on est simplement content d’arriver au sommet et d’en redescendre. C’est plus tard, lorsqu’on conduit soi-même des courses, qu’on est devant, qu’on devient plus attentif, plus réceptif et il est alors possible de capter et d’interpréter les signes que la nature nous donne. Il recon-naît aussi avoir été chanceux : Plusieurs fois il a frôlé l’accident fatal mais les seuls qu’il ait eu l’ont été à vélomoteur et à skis de fond. Très jeune, il est habité par cette passion pour la montagne, il « bouffe » tous les bouquins spécialisés. Les récits drama-tiques d’un René Desmaison ou d’un Wal-ter Bonatti dans le massif du Mont-Blanc le fascinent mais ne l’arrêtent pas, bien au contraire. Il décide d’aller gravir ces faces nord mythiques. De certaines, il revient presque déçu, s’étant attendu à beaucoup plus de difficultés et d’engagement. C’est

dans les veilles de ces grandes courses qu’il est tendu, qu’il se sent comme partir dans une guerre d’où l’on ne revient plus. En multipliant les courses et en augmen-tant la fréquence, il se rend compte que ces faces sont plus impressionnantes que diffi-ciles.

Jacques Grandjean chez Croc’montagne*

Finalement, ce ne sont que des montagnes et il faut être patient pour attendre que les conditions favorables se présentent, ce qu’il ne fit pas à l’Eiger, ayant oublié ces bons préceptes. Mais ici non plus, la mon-tagne ne pénalise pas cette erreur, cette té-mérité : pourtant, dit-il, les conditions sont épouvantables, il passe entre les gouttes ou plutôt entre les chutes de pierres, l’orage se déchaîne - il est détrempé - mais la foudre l’épargne. Encore une fois la chance aura eu le dernier mot. A Zermatt, il fait partie de la colonne de secours et rencontre des situations drama-tiques mais la pire, celle où il est person-

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nellement impliqué se passa quelques an-nées auparavant lors de son cours de guide dans le massif de la Bernina. « Si mes peaux avaient collé je ne serais plus là pour en parler, une chute de sérac a emporté trois de mes camarades ! ». Il raconte : « Le temps était vraiment mau-vais, mauvaises conditions, situation ava-lancheuse : On devait faire la Bernina du côté italien mais en raison de la situation on n’a pas pu aller aux refuges Marco e Rosa, on est redescendu le Val Roseg pour retourner à la cabane Boval où nous étions stationnés. Le lendemain matin, le temps s’était amélioré mais on voyait bien que ça n’allait pas tenir. Nous sommes quand même parti et en arrivant au Buch, nous devions traverser une grande combe mais nous venions d’apprendre par un Allemand que son copain était tombé dans une cre-vasse. Mon premier réflexe a été d’enlever mes peaux de phoque pour aller chercher du secours à la cabane Boval. Le chef de classe qui était à l’arrière m’a sommé de les remettre pour faire du sauvetage. Mais je n’ai pas pu les recoller. Il m’a autorisé alors à descendre à la cabane où se trouvait un autre chef de classe pour don-ner l’alerte. Entretemps mes camarades s’étaient encordés et engagés en deux cor-dées dans cette combe. Brusquement un sé-rac s’est détaché au-dessus d’eux et c’est la catastrophe pour la première cordée, ils n’ont pas pu éviter la glace qui s’effondrait. Lorsque un peu plus tard nous arrivons sur place, nous nous rendons im-médiatement compte du drame. »

Bien que troublé, Jacques ne pense abso-lument pas abandonner ce métier. Il sait que cela fait partie du jeu. L’expérience la plus douloureuse, la première, reste celle qu’il a faite à 19 ans dans les Gastlosen. Il perd un ami, Pierre Bourqui, fils du photo-graphe de La Liberté, qui tombe dans la corde qui se rompt. Beaucoup trop d’autres suivront et il se rend compte que cela fait partie de cette activité. Plus il intensifie les courses, plus il connaît de monde et plus les pertes augmentent. Il dit cela avec un

profond respect pour ceux et elles qui ont trouvé la mort dans l’exercice de leur pas-sion. Rien pourtant ne laisse de doute sur la détermination de Jacques de poursuivre cette quête de la verticale et ultimo ratio de la finalité de soi. La vie de guide lui plaît et il reçoit des commentaires encourageants même s’il doutait de lui-même en début de carrière. D’ailleurs, il n’y a pas longtemps, il croise une femme sur le chemin de la cabane d’Orny ; elle l’arrête, lui saute presque au cou et lui dit être très heureuse de le revoir, car : « Il y a environ 30 ans nous avions fait une superbe semaine de randonnées à skis ensemble… ». Lui ne l’avait pas re-connue mais fut touché par ce déborde-ment de joie spontanée. Ce fut un bon signe pour Jacques de savoir que sa pas-sion pour la montagne ait été appréciée au delà de ses attentes.

Le film ‘Montagne en tête’, auquel Jacques participe sous le titre de ‘cristallier pas-sionné’, a pour sous-titre ‘Combien de risques faut-il pour vivre ?’. De ces risques, Jacques en est conscient mais sait aussi faire la part des choses en faisant re-marquer qu’en montagne on est aussi à l’abri de bien d’autres risques ! Mais pré-cise-t-il : « Sans risques, la vie serait fade ; cela nous fait vibrer et prendre conscience de sa valeur … chacun a une autre ‘bulle’ de risques qui dépendra de ses talents, de ses expériences et de son mental - certains nous semblent être des Martiens tant leurs exploits semblent démesurés, mais ils sont toujours dans leur ‘bulle de risques » ; ceux par contre sans entraînement, mal équipés, insoucieux, ont une toute petite ‘bulle’, souvent très fragile. »

*Pour engager Jacques comme guide, cliquer / ta-per : www.croc-montagne.ch/jacques_grandjean

Commandez en ligne le DVD « Montagne en tête » avec Jacques ; Fr. 25.- + porto pour les membres du CAS sous : www.berge-im-kopf.ch/fr/ - dvd

« Aujourd’hui, en montagne, c’est le partage d’un instant de vie qui est prioritaire. »

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nellement impliqué se passa quelques an-nées auparavant lors de son cours de guide dans le massif de la Bernina. « Si mes peaux avaient collé je ne serais plus là pour en parler, une chute de sérac a emporté trois de mes camarades ! ». Il raconte : « Le temps était vraiment mau-vais, mauvaises conditions, situation ava-lancheuse : On devait faire la Bernina du côté italien mais en raison de la situation on n’a pas pu aller aux refuges Marco e Rosa, on est redescendu le Val Roseg pour retourner à la cabane Boval où nous étions stationnés. Le lendemain matin, le temps s’était amélioré mais on voyait bien que ça n’allait pas tenir. Nous sommes quand même parti et en arrivant au Buch, nous devions traverser une grande combe mais nous venions d’apprendre par un Allemand que son copain était tombé dans une cre-vasse. Mon premier réflexe a été d’enlever mes peaux de phoque pour aller chercher du secours à la cabane Boval. Le chef de classe qui était à l’arrière m’a sommé de les remettre pour faire du sauvetage. Mais je n’ai pas pu les recoller. Il m’a autorisé alors à descendre à la cabane où se trouvait un autre chef de classe pour don-ner l’alerte. Entretemps mes camarades s’étaient encordés et engagés en deux cor-dées dans cette combe. Brusquement un sé-rac s’est détaché au-dessus d’eux et c’est la catastrophe pour la première cordée, ils n’ont pas pu éviter la glace qui s’effondrait. Lorsque un peu plus tard nous arrivons sur place, nous nous rendons im-médiatement compte du drame. »

Bien que troublé, Jacques ne pense abso-lument pas abandonner ce métier. Il sait que cela fait partie du jeu. L’expérience la plus douloureuse, la première, reste celle qu’il a faite à 19 ans dans les Gastlosen. Il perd un ami, Pierre Bourqui, fils du photo-graphe de La Liberté, qui tombe dans la corde qui se rompt. Beaucoup trop d’autres suivront et il se rend compte que cela fait partie de cette activité. Plus il intensifie les courses, plus il connaît de monde et plus les pertes augmentent. Il dit cela avec un

profond respect pour ceux et elles qui ont trouvé la mort dans l’exercice de leur pas-sion. Rien pourtant ne laisse de doute sur la détermination de Jacques de poursuivre cette quête de la verticale et ultimo ratio de la finalité de soi. La vie de guide lui plaît et il reçoit des commentaires encourageants même s’il doutait de lui-même en début de carrière. D’ailleurs, il n’y a pas longtemps, il croise une femme sur le chemin de la cabane d’Orny ; elle l’arrête, lui saute presque au cou et lui dit être très heureuse de le revoir, car : « Il y a environ 30 ans nous avions fait une superbe semaine de randonnées à skis ensemble… ». Lui ne l’avait pas re-connue mais fut touché par ce déborde-ment de joie spontanée. Ce fut un bon signe pour Jacques de savoir que sa pas-sion pour la montagne ait été appréciée au delà de ses attentes.

Le film ‘Montagne en tête’, auquel Jacques participe sous le titre de ‘cristallier pas-sionné’, a pour sous-titre ‘Combien de risques faut-il pour vivre ?’. De ces risques, Jacques en est conscient mais sait aussi faire la part des choses en faisant re-marquer qu’en montagne on est aussi à l’abri de bien d’autres risques ! Mais pré-cise-t-il : « Sans risques, la vie serait fade ; cela nous fait vibrer et prendre conscience de sa valeur … chacun a une autre ‘bulle’ de risques qui dépendra de ses talents, de ses expériences et de son mental - certains nous semblent être des Martiens tant leurs exploits semblent démesurés, mais ils sont toujours dans leur ‘bulle de risques » ; ceux par contre sans entraînement, mal équipés, insoucieux, ont une toute petite ‘bulle’, souvent très fragile. »

*Pour engager Jacques comme guide, cliquer / ta-per : www.croc-montagne.ch/jacques_grandjean

Commandez en ligne le DVD « Montagne en tête » avec Jacques ; Fr. 25.- + porto pour les membres du CAS sous : www.berge-im-kopf.ch/fr/ - dvd

« Aujourd’hui, en montagne, c’est le partage d’un instant de vie qui est prioritaire. »

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Conférence préparatoire au cours avalanche

Mercredi 7 janvier 2015 à 19h30 précise, Aula du Collège St-Michel à Fribourg

Victimes d’avalanches : blessures/traumas et comportement des personnes présentes avant

l’intervention des secours

présentée par

Dr. med. Alexandre Kottmann

médecin d’urgence, REGA

Cours avalanche

Dimanche 11 janvier 2015

(heure et lieu de rendez-vous seront communiqués lors de l’inscription)

Le cours aura lieu dans la région offrant les meilleures conditions d’enneigement.

Les inscriptions pourront se faire lors de la conférence du mercredi 7 et le vendredi 9 au stamm.

Au programme de cette journée d'explications et d'exercices : • connaissance et utilisation du DVA, de la pelle et de la sonde • comportement et réaction en cas d’avalanche.

Jean-Michel Gardaz, Dominique Delaquis, Marc Känzig

Page 23: Bulletin 12_2014 (PDF)

NON CUMULABLEVALABLE JUSQU’AU 17.01.2015

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Perfectionnement en escalade sportive

Envie d’améliorer ton niveau de grimpe ou de perfectionner ta technique ? Le CAS Moléson te propose un module de perfectionnement dans cette discipline. Objectif principal : Acquérir ou perfectionner les bases techniques nécessaires pour évoluer dans le 5ème ou le 6ème degré. Fonctionnement : Une classe de niveau moyen s’adressera aux grimpeurs qui désirent acquérir les bases afin de progresser jusqu’au degré 6a. Une seconde classe s'adressera aux grimpeurs confirmés maîtrisant le 5c et désirant progresser dans le 6, jusqu'à 6c. L’enseignement sera dispensé par Daniel et Martin Rebetez (ou par d’autres moniteurs d’escalade ASGM). Exigences requises : Maîtriser les nœuds usuels ainsi que les techniques d'assurage utilisés en escalade sportive. Programme : Les cours auront lieu à la salle d’escalade BlocZone à Givisiez de 19h00 à 21h30. Classe moyenne :

Dates : 9 / 16 / 23 février – 2 / 9 / 16 mars 2015 (lundi) Niveau requis : 4c en tête

Classe avancée : Dates : 12 / 19 / 26 février – 5 / 12/ 19 mars 2015 (jeudi) Niveau requis : 5c en tête

Participation financière : Elle s’élève à Fr. 200.-, y compris support de cours. A verser sur CCP 17-435-7 mention "escalade sportive 2015 - perfectionnement" Frais annexes non compris (entrées à Bloczone). Délai d’inscription : Il est fixé au 15 janvier 2015 au plus tard. La participation est limitée à 6 personnes/cours. Les cours n’auront lieu que si un nombre minimum de participants est atteint. L’inscription sera validée dès la réception du paiement. Inscription : [email protected] / 079 715 97 23 Doris Chapatte Claude Monney Responsable escalade sportive Responsable de la formation

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PROGRAMME DU 11 DECEMBRE AU 18 JANVIER 2015

Jeudi 11.12.2014 : Pralet (1568 m) TH2

Chef de course: Gérard Vuilleumier Adjoint: Elisa Klink-Pilloud

Type de Course: Randonnée à raquettes Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Programme: Circuit sur les hauts des Paccots : Les Rosalys - pt. 1342 - Pralet

- pt. 1568 - Les Paccots Dessus - La Cuva - Razy- Les Rosalys Dénivelé: 461 m

Durée: 4 h 30 min Description: Les Rosalys - pt. 1341 - pt. 1436 - Pralet - Paccots Dessus - La

Cuva - Rady - Les Rosalys Équipement: Standard de randonnée à raquettes (avec DVA, sonde et pelle)

Rendez-vous: 08:30, parking Coop Moncor Prix: Fr. 15.-

Inscription: Sur place

Jeudi 18.12.2014 : Selibüel (1750 m) TH2

Chef de course: Agathe Ducotterd Type de Course: Randonnée à raquettes

Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18h00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 670 m

Durée: 5 h Description: Depuis Schwefelbergbad 1389 m Stierenlegi Wallenhütten

1432 m ; descente par le même itinéraire Équipement: Standard de randonnée à raquettes (avec DVA, sonde et pelle)

Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly Prix: Fr. 10.-

Inscription: Sur place

Page 25: Bulletin 12_2014 (PDF)

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PROGRAMME DU 11 DECEMBRE AU 18 JANVIER 2015

Jeudi 11.12.2014 : Pralet (1568 m) TH2

Chef de course: Gérard Vuilleumier Adjoint: Elisa Klink-Pilloud

Type de Course: Randonnée à raquettes Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Programme: Circuit sur les hauts des Paccots : Les Rosalys - pt. 1342 - Pralet

- pt. 1568 - Les Paccots Dessus - La Cuva - Razy- Les Rosalys Dénivelé: 461 m

Durée: 4 h 30 min Description: Les Rosalys - pt. 1341 - pt. 1436 - Pralet - Paccots Dessus - La

Cuva - Rady - Les Rosalys Équipement: Standard de randonnée à raquettes (avec DVA, sonde et pelle)

Rendez-vous: 08:30, parking Coop Moncor Prix: Fr. 15.-

Inscription: Sur place

Jeudi 18.12.2014 : Selibüel (1750 m) TH2

Chef de course: Agathe Ducotterd Type de Course: Randonnée à raquettes

Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18h00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 670 m

Durée: 5 h Description: Depuis Schwefelbergbad 1389 m Stierenlegi Wallenhütten

1432 m ; descente par le même itinéraire Équipement: Standard de randonnée à raquettes (avec DVA, sonde et pelle)

Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly Prix: Fr. 10.-

Inscription: Sur place

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PROGRAMME DU 11 DECEMBRE AU 18 JANVIER 2015

Jeudi 11.12.2014 : Pralet (1568 m) TH2

Chef de course: Gérard Vuilleumier Adjoint: Elisa Klink-Pilloud

Type de Course: Randonnée à raquettes Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Programme: Circuit sur les hauts des Paccots : Les Rosalys - pt. 1342 - Pralet

- pt. 1568 - Les Paccots Dessus - La Cuva - Razy- Les Rosalys Dénivelé: 461 m

Durée: 4 h 30 min Description: Les Rosalys - pt. 1341 - pt. 1436 - Pralet - Paccots Dessus - La

Cuva - Rady - Les Rosalys Équipement: Standard de randonnée à raquettes (avec DVA, sonde et pelle)

Rendez-vous: 08:30, parking Coop Moncor Prix: Fr. 15.-

Inscription: Sur place

Jeudi 18.12.2014 : Selibüel (1750 m) TH2

Chef de course: Agathe Ducotterd Type de Course: Randonnée à raquettes

Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18h00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 670 m

Durée: 5 h Description: Depuis Schwefelbergbad 1389 m Stierenlegi Wallenhütten

1432 m ; descente par le même itinéraire Équipement: Standard de randonnée à raquettes (avec DVA, sonde et pelle)

Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly Prix: Fr. 10.-

Inscription: Sur place

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Jeudi 18.12.2014 : Ski (hors) piste accompagné F

Chef de course: Rudolf Wydler Adjoint: Catherine Mury

Type de Course: Randonnée à skis Public cible: Seniors A Programme: Ski accompagné, hors piste, pour les skieurs Seniors A et

Seniors B sur un domaine avec remontées mécaniques Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel. S'adresse aux Seniors A et Seniors B ! Durée: 6 h

Description: Le lieu sera déterminé en fonction des conditions neigeuses et publié sur « stamm virtuel » des jeudistes la veille dès 18:00

Équipement: Standard de randonnée à skis Rendez-vous: 08:00, parking Coop Moncor

Prix: En fonction du lieu + forfait ski et participation au forfait des moniteurs

Inscription: Inscription souhaitée jusqu'au mardi soir à [email protected] ou par SMS au 079 402 86 30

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Samedi 20.12.2014 : La Berra (1719 m) depuis Torry-Boden

F

Chef de course: Roger Macherel Type de Course: Randonnée à skis

Public cible: Actifs Programme: En voiture à Torry-Boden (1099 m) montée par Fillistorfena, la

Berra (1719 m) descente par Torry Remarques: Course de début de saison, au programme depuis de

nombreuses années. Dénivelé: 650 m

Durée: 4 h Équipement: Standard de randonnée à skis

Rendez-vous: 09:00, parking 2 de la patinoire de Marly Prix: Fr. 5.-

Inscription: Au stamm, le vendredi 19 décembre

Dimanche 28.12.2014 : Wandflue (2132 m) PD+

Chef de course: Radu Stanica Adjoint: Claude Monney

Type de Course: Randonnée à skis Public cible: Actifs Programme: Abländschen-Undere Ruedersberg, pt. 1695, Wandflue

Référence: Itinéraire 264a Dénivelé: 850 m

Durée: 5 h Description: Itinéraire 264a depuis Abländschen

Équipement: Standard de randonnée à skis Rendez-vous: 07:30, parking de la Chassotte

Prix: Fr. 20.- Inscription: Uniquement par courriel à [email protected]

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Samedi 20.12.2014 : La Berra (1719 m) depuis Torry-Boden

F

Chef de course: Roger Macherel Type de Course: Randonnée à skis

Public cible: Actifs Programme: En voiture à Torry-Boden (1099 m) montée par Fillistorfena, la

Berra (1719 m) descente par Torry Remarques: Course de début de saison, au programme depuis de

nombreuses années. Dénivelé: 650 m

Durée: 4 h Équipement: Standard de randonnée à skis

Rendez-vous: 09:00, parking 2 de la patinoire de Marly Prix: Fr. 5.-

Inscription: Au stamm, le vendredi 19 décembre

Dimanche 28.12.2014 : Wandflue (2132 m) PD+

Chef de course: Radu Stanica Adjoint: Claude Monney

Type de Course: Randonnée à skis Public cible: Actifs Programme: Abländschen-Undere Ruedersberg, pt. 1695, Wandflue

Référence: Itinéraire 264a Dénivelé: 850 m

Durée: 5 h Description: Itinéraire 264a depuis Abländschen

Équipement: Standard de randonnée à skis Rendez-vous: 07:30, parking de la Chassotte

Prix: Fr. 20.- Inscription: Uniquement par courriel à [email protected]

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Samedi 03.01.2015 : Epaule du Bec Rond (2460 m) Nombre maximum de participants : 15

TH3

Chef de course: Nicolas Siffert Type de Course: Randonnée à raquettes

Public cible: Actifs Programme: Des hauts de Liddes, montée avec le télésiège de Vichères à

2043 m. Plan Monnay - la Téjère - pied de la Tour de Bavon 2400 m - épaule du bec Rond 2460 m. Descente en télésiège.

Remarques: Parcours panoramique avec ambiance de haute montagne. Rythme de progression : 300-350 m/h. Min 3 max 15 participants. Uniquement par bonnes conditions. Dernières infos sur le forum www.cas-moleson.ch/forum.html.

Dénivelé: 700 m Durée: 5 h 30 min

Équipement: Standard de randonnée à raquettes Rendez-vous: 07:30, parking Coop Moncor (parc extérieur)

Prix: Fr. 32.- par voiture + Fr.10.-/personne pour télésiège Inscription: Au stamm, le vendredi 2 janvier entre 19:15 et 20:00

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Jeudi 08.01.2015 : Descente au clair de lune au St Bernard ; Col ouest de Barasson (2636 m)

F+

Chef de course: Hubert Sauvain Adjoint: Rudolf Wydler

Type de Course: Randonnée à skis Public cible: Seniors B Référence: Grand St Bernard 1365

Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO - Stamm virtuel

Dénivelé: 950 m Durée: 4 h 30 min

Description: Du Bourg St Bernard, montée à la Combe de Barrasson, col ouest (2635 m), pique-nique, redescente au Tronchet, montée à l’hospice (2469 m). Goûter-souper tiré du sac. Participation facultative aux vêpres. Descente à la lampe frontale. Arrivée à Fribourg vers 21:30

Équipement: Equipement standard de randonnée à skis, lampe frontale Rendez-vous: 08:15, parking Coop Moncor

Prix: Fr. 40.- Inscription: Sur place

Jeudi 08.01.2015 : Garten (2040 m) F

Chef de course: Dominique Rey Type de Course: Randonnée à skis

Public cible: Seniors A Programme: Reidigen-Garten Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 1020 m

Durée: 4 h 30 min Description: Kappelboden - Reidigen-Garten et retour

Équipement: Standard de randonnée à skis Rendez-vous: 08:00, parking Coop Moncor

Prix: Fr. 13.- Inscription: Inscription sur place

Page 30: Bulletin 12_2014 (PDF)

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Jeudi 08.01.2015 : Les Bugnenets-Savagnières (NE)

TH1

Chef de course: Colomba Blanc Type de Course: Randonnée à raquettes

Public cible: Seniors B Remarques: Course facile dans le pays de Didier Cuche !

Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO - Stamm virtuel

Dénivelé: 230 m Durée: 3 h

Description: Savagnières-Dessous - Quatre Bornes - Clochettes - Creux Joly - Savagnières-Dessous

Équipement: Standard de randonnée à raquettes Rendez-vous: 08:30, parking COOP Moncor, passage à Courtepin (Festisport)

à 08:45 Prix: Fr. 20.-

Inscription: Sur place

Page 31: Bulletin 12_2014 (PDF)

385   385

Samedi 10.01.2015 : La Berra (1719 m) TH1

Chef de course: Madeleine Bovigny Rossy Type de Course: Randonnée à raquettes

Public cible: Actifs Programme: Montée depuis la Valsainte vers Allières et le sommet. Descente

par la Hauta Chia sur la Valsainte Remarques: Seulement par beau temps

Dénivelé: 650 m Durée: 6 h

Équipement: Standard de randonnée à raquettes Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly

Prix: Fr. 15.- Inscription: Au stamm, le vendredi 9 janvier dès 19:00

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386   386

Jeudi 15.01.2015 : Le Torry (1687 m) PD-

Chef de course: Jean-Pierre Tinguely Type de Course: Randonnée à skis

Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 650 m

Durée: 4 h Description: Depuis Plasselbschlund, par La Berra, retour par Sapalex

Équipement: Standard de randonnée à skis Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly

Prix: Fr. 5.- Inscription: Jusqu'au 13 janvier par courriel : [email protected]

ou par téléphone au 026 496 17 21

Jeudi 15.01.2015 : La Patta (1616 m) TH2

Chef de course: Catherine Weber Adjoint: Anne-Marie Genoud

Type de Course: Randonnée à raquettes Public cible: Seniors A Remarques: Dernières infos mercredi dès 18h: www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 500 m

Durée: 5 h Description: Lac Noir-Grattavache - La Magnenat - La Patta - Lac Noir

Équipement: Standard de randonnées à raquettes Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly

Prix: Fr. 7.- Inscription: Sur place

Page 33: Bulletin 12_2014 (PDF)

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Jeudi 15.01.2015 : Le Torry (1687 m) PD-

Chef de course: Jean-Pierre Tinguely Type de Course: Randonnée à skis

Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 650 m

Durée: 4 h Description: Depuis Plasselbschlund, par La Berra, retour par Sapalex

Équipement: Standard de randonnée à skis Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly

Prix: Fr. 5.- Inscription: Jusqu'au 13 janvier par courriel : [email protected]

ou par téléphone au 026 496 17 21

Jeudi 15.01.2015 : La Patta (1616 m) TH2

Chef de course: Catherine Weber Adjoint: Anne-Marie Genoud

Type de Course: Randonnée à raquettes Public cible: Seniors A Remarques: Dernières infos mercredi dès 18h: www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 500 m

Durée: 5 h Description: Lac Noir-Grattavache - La Magnenat - La Patta - Lac Noir

Équipement: Standard de randonnées à raquettes Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly

Prix: Fr. 7.- Inscription: Sur place

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Jeudi 15.01.2015 : Folliu Borna (1849 m) PD

Chef de course: Marc Guisolan Type de Course: Randonnée à skis

Public cible: Seniors A Programme: Folliu Borna Remarques: Depuis les Sciernes. Dernières infos mercredi dès 18:00 :

www.jeudistes.ch > INFO - Stamm virtuel Dénivelé: 900 m

Durée: 6 h Équipement: Standard de randonnées à skis

Rendez-vous: 08:00, parking Centre sportif Corbières Prix: Fr. 8.-

Inscription: Sur place

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Jeudi 15.01.2015 : Hundsrügg (2046 m) TH2

Chef de course: Claude Chassot Adjoint: Martine Widmer

Type de Course: Randonnée à raquettes Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi dès 18:00 : www.jeudistes.ch > INFO -

Stamm virtuel Dénivelé: 450 m

Durée: 4 h 30 min Description: De Jaun par Chilmoos - pt. 1006 - Hürli - sommet d'hiver pt.1930

- retour à Jaun Équipement: Standard de randonnée à raquettes (avec DVA, sonde et pelle)

Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la patinoire de Marly Prix: Fr. 13.-

Inscription: Sur place

Page 35: Bulletin 12_2014 (PDF)

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Samedi 17.01.2015 : Ochsen (2188 m) Alpiglemäre (sommet à ski) (2044 m)

PD

Chef de course: Marc Kaenzig Type de Course: Randonnée à skis

Public cible: Actifs Dénivelé: 1400 m

Durée: 5 h Description: Hengst - Underalpigle - Ochsen - Oberalpigle - Frilismad -

Alpiglenmäre - Hengst Équipement: Standard de randonnée à skis (év. crampons selon conditions)

Rendez-vous: 07:00, parking de la Chassotte Prix: Fr. 30.- par voiture

Inscription: Au stamm, le vendredi 16 janvier

Samedi 17.01.2015 : Haut Crêt (1646 m) Nombre maximum de participants : 12

TH2

Chef de course: Francis Clément Type de Course: Randonnée à raquettes

Public cible: Actifs Dénivelé: 500 m

Durée: 5 h Équipement: Standard de randonnée à raquettes

Rendez-vous: 08:15, parking de la Chassotte Prix: Fr. 15.-

Inscription: Au stamm, le vendredi 16 janvier

Dimanche 18.01.2015 : Pic Chaussy (2351 m) PD

Chef de course: Thomas Martinson Adjoint: Samuel Krebs

Type de Course: Randonnée à skis Public cible: Actifs

Durée: 6 h Équipement: Standard de randonnée à skis

Rendez-vous: 07:15, parking de la Chassotte Prix: Fr. 20.-

Inscription: Au stamm, le vendredi 16 janvier

Page 36: Bulletin 12_2014 (PDF)

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Dimanche 18.01.2015 : Croix de Javerne (2097 m) Nombre maximum de participants : 10

TH3

Chef de course: Freddy Perez Adjoint: Alexandre Chaderat

Type de Course: Randonnée à raquettes Public cible: Actifs Référence: Courses en raquettes 1. De Montreux au lac de Thoune

Remarques: Itinéraire 1 Dénivelé: 1200 m

Durée: 7 h Équipement: Standard de randonnée à raquettes

Rendez-vous: Heure à définir, parking AVS Prix: Fr. 20.-

Inscription: Au stamm, le vendredi 16 janvier

Dimanche 18.01.2015 : Tour du Kaiseregg (2185 m)

PD

Chef de course: Elisabeth Chatagny Adjoint: Chantal Bonny

Type de Course: Randonnée à skis Public cible: Actifs Programme: Tour du Kaiseregg, par le Muscherenschlund Remarques: Selon les conditions d'enneigement, de petites prolongations /

raccourcis peuvent être envisagés. Dénivelé: 1700 m

Durée: 6 h Description: Montée à la Salzmatt par Geissalp, traversée sur le flanc N du

Kaiseregg, descente sur les Walop, montée au Widdergalm, puis passer le col pt. 2097 avant de regagner Chänel Gantrisch et le Muscherenschlund

Équipement: Standard de randonnée à skis Rendez-vous: 07:30, parking de la Chassotte

Prix: Fr. 15.- Inscription: Au stamm, le vendredi 16 janvier dès 18:30

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ANNONCE PREALABLE

Samedi 30.05.2015 - Samedi 06.06.2015 : Escalade au Portugal (237 m) Nombre maximum de participants : 8 (selon premiers de cordée)

V

Chef de course: Pedro Andre Fonseca Rodrigues Type de Course: Escalade

Public cible: Actifs Programme: Semaine d'escalade au Portugal (Lisbonne)

Durée: 8 j Description: Du IV au VIII, selon participants inscrits

Rendez-vous: A définir Inscription: Informations et inscriptions par courriel dès le 1 décembre 2014 à

[email protected] ou au stamm, le vendredi 9 janvier 2015 dès 19:00

Photo (Charmey des airs) soumise au comité pour couverture du bulletin 2014 et non retenue.

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Parcours en rivière ou randonnée inédite en zigzag le long de la Gérine - mer 18 juin 2014 Madeleine B.

C’est à 4 que nous partons de Marly, di-rection Plasselbschlund.

Basket ou chaussures aux pieds, nous voici partis à la découverte de cette randonnée un peu particulière. En effet, il s’agit de rester les pieds au sec, le plus longtemps possible. Michel n’a pas bien compris … ou alors il s’en moque ! Il a les pieds dans l’eau dès le début…tant pis pour les bas-kets et pieds mouillés, tant que la clope reste au sec ! De cette manière pas besoin de négocier les traversées sur les cailloux et plus facile de faire de belles photos ! « Aux USA, y’en a qui paieraient cher pour faire des excursions sauvages comme ça ! » dixit Roger Macherel. Nous sommes encore en Suisse et paierons de nos efforts pour avancer sur cet itinéraire chaotique. Notre guide lui-même s’étonne : « c’est chaque année différent ! » Il avoue con-naître l’endroit depuis sa tendre enfance (ou adolescence ?) et on devine quelques sorties en amoureux dans cet endroit sau-vage.

D’une rive à l’autre, d’un saut de roche à l’autre, nous remontons cette Gérine sau-vage et impétueuse. L’eau n’est pas très abondante, mais suffit à tremper ceux qui n’ont pas assez de détente ou les jambes trop courtes !? S’il faisait plus chaud on n’hésiterait pas à se baigner complète-ment ! Mais le temps est plutôt frais et une petite pluie fine nous fait douter de la fin du parcours. L’orage gronde au loin….et

nous épargne ! Quelle chance ! Entretemps Fribourg a été arrosée !

Après 1h30 d’efforts pour rester au sec, tout le monde a les pieds mouillés. Le cœur réchauffé par l’apéro, nous jouons les Robinsons en faisant griller quelques cer-velas (et une chaussette !) sur un feu im-provisé. Quel bonheur ! On a des regrets pour tous ceux qui ne sont pas venus !!! Il ne nous reste plus qu’à remonter sur la route, crapahutant dans les ronces et les branches mortes, on s’entraîne pour Koh Lanta ! Il y avait pourtant un chemin à … 20mètre de là ! Il ne reste plus qu’à nous changer et aller boire un café «lutz » au chalet de Feyer-sage ! Merci Roger de nous faire découvrir de nouveaux itinéraires tout près de chez nous !

Michel M., Doris A. et la scribe pour l’occasion.

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PROGRAMME AJ DES COURSES Date Horaire Prix Conditions Lieu Chef course

Tél. pour inscriptions

Description de l’activité

26.12.14 -27.12.14 ven-sam

08:00 30.- AJ-OJ Hoberg Dominique Delaquis 079 372 87 37 [email protected]

Escalade

02.01.15 vendredi

18:00 – 20:00

- Tous Mur d'escalade, porte de Morat

Claude Monney 026 401 77 48 [email protected]

Entraînement et escalade sur une paroi artificielle

PROGRAMME OJ DES COURSES

Date Course Organisateur Moniteur Niveau

Di 14.12.14 Rodomont Devant Renaud Caron Denis Poffet Tous

Di 21.12.14 Alpiglenmäre Claude Monnet Didier Frund Tous

Ve 26.12.14- Sa 27.12.14 Camp du Hoberg Adrien Déglise Bernard Muheim,

Valentin Rime Tous

Me 7.01.15 Conférence avalanches Jean-Michel Gardaz - Tous

Di 11.01.15 Cours avalanches Jean-Michel Gardaz - Tous

Di 18.01.15 Cascade de glace Bernard Muheim Sébastien Pochon Tous

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Parcours en rivière ou randonnée inédite en zigzag le long de la Gérine - mer 18 juin 2014 Madeleine B.

C’est à 4 que nous partons de Marly, di-rection Plasselbschlund.

Basket ou chaussures aux pieds, nous voici partis à la découverte de cette randonnée un peu particulière. En effet, il s’agit de rester les pieds au sec, le plus longtemps possible. Michel n’a pas bien compris … ou alors il s’en moque ! Il a les pieds dans l’eau dès le début…tant pis pour les bas-kets et pieds mouillés, tant que la clope reste au sec ! De cette manière pas besoin de négocier les traversées sur les cailloux et plus facile de faire de belles photos ! « Aux USA, y’en a qui paieraient cher pour faire des excursions sauvages comme ça ! » dixit Roger Macherel. Nous sommes encore en Suisse et paierons de nos efforts pour avancer sur cet itinéraire chaotique. Notre guide lui-même s’étonne : « c’est chaque année différent ! » Il avoue con-naître l’endroit depuis sa tendre enfance (ou adolescence ?) et on devine quelques sorties en amoureux dans cet endroit sau-vage.

D’une rive à l’autre, d’un saut de roche à l’autre, nous remontons cette Gérine sau-vage et impétueuse. L’eau n’est pas très abondante, mais suffit à tremper ceux qui n’ont pas assez de détente ou les jambes trop courtes !? S’il faisait plus chaud on n’hésiterait pas à se baigner complète-ment ! Mais le temps est plutôt frais et une petite pluie fine nous fait douter de la fin du parcours. L’orage gronde au loin….et

nous épargne ! Quelle chance ! Entretemps Fribourg a été arrosée !

Après 1h30 d’efforts pour rester au sec, tout le monde a les pieds mouillés. Le cœur réchauffé par l’apéro, nous jouons les Robinsons en faisant griller quelques cer-velas (et une chaussette !) sur un feu im-provisé. Quel bonheur ! On a des regrets pour tous ceux qui ne sont pas venus !!! Il ne nous reste plus qu’à remonter sur la route, crapahutant dans les ronces et les branches mortes, on s’entraîne pour Koh Lanta ! Il y avait pourtant un chemin à … 20mètre de là ! Il ne reste plus qu’à nous changer et aller boire un café «lutz » au chalet de Feyer-sage ! Merci Roger de nous faire découvrir de nouveaux itinéraires tout près de chez nous !

Michel M., Doris A. et la scribe pour l’occasion.

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Parcours en rivière ou randonnée inédite en zigzag le long de la Gérine - mer 18 juin 2014 Madeleine B.

C’est à 4 que nous partons de Marly, di-rection Plasselbschlund.

Basket ou chaussures aux pieds, nous voici partis à la découverte de cette randonnée un peu particulière. En effet, il s’agit de rester les pieds au sec, le plus longtemps possible. Michel n’a pas bien compris … ou alors il s’en moque ! Il a les pieds dans l’eau dès le début…tant pis pour les bas-kets et pieds mouillés, tant que la clope reste au sec ! De cette manière pas besoin de négocier les traversées sur les cailloux et plus facile de faire de belles photos ! « Aux USA, y’en a qui paieraient cher pour faire des excursions sauvages comme ça ! » dixit Roger Macherel. Nous sommes encore en Suisse et paierons de nos efforts pour avancer sur cet itinéraire chaotique. Notre guide lui-même s’étonne : « c’est chaque année différent ! » Il avoue con-naître l’endroit depuis sa tendre enfance (ou adolescence ?) et on devine quelques sorties en amoureux dans cet endroit sau-vage.

D’une rive à l’autre, d’un saut de roche à l’autre, nous remontons cette Gérine sau-vage et impétueuse. L’eau n’est pas très abondante, mais suffit à tremper ceux qui n’ont pas assez de détente ou les jambes trop courtes !? S’il faisait plus chaud on n’hésiterait pas à se baigner complète-ment ! Mais le temps est plutôt frais et une petite pluie fine nous fait douter de la fin du parcours. L’orage gronde au loin….et

nous épargne ! Quelle chance ! Entretemps Fribourg a été arrosée !

Après 1h30 d’efforts pour rester au sec, tout le monde a les pieds mouillés. Le cœur réchauffé par l’apéro, nous jouons les Robinsons en faisant griller quelques cer-velas (et une chaussette !) sur un feu im-provisé. Quel bonheur ! On a des regrets pour tous ceux qui ne sont pas venus !!! Il ne nous reste plus qu’à remonter sur la route, crapahutant dans les ronces et les branches mortes, on s’entraîne pour Koh Lanta ! Il y avait pourtant un chemin à … 20mètre de là ! Il ne reste plus qu’à nous changer et aller boire un café «lutz » au chalet de Feyer-sage ! Merci Roger de nous faire découvrir de nouveaux itinéraires tout près de chez nous !

Michel M., Doris A. et la scribe pour l’occasion.

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Üssers Barrhorn (3610 m) - vendredi 8 au di-manche 10 août 2014 Sabine W.

Après un bus, deux trains, un petit télé-phérique à 4 places et presque trois heures de voyage nous arrivons au bel alpage de Jungu (1996 m) situé en dessus de St. Niklaus dans la vallée de Zermatt (le Mat-tertal). Sous un ciel plus beau que prévu nous partons vers les nuages et traversons le Jungtal vers la Wasulicke. Il aurait été prudent de porter un casque dans cette cail-lasse des derniers 600 m ; mais nous tra-versons la zone à risque assez rapidement pour éviter tous soucis. Le col est accueil-lant mais un vent froid y souffle. Nous op-tons pour une pause raccourcie avec la cabane Topali en point de mire mais aussi en raison d’averses menaçantes. Et pour-tant, notre fine équipe prend le temps pour admirer les fleurs. D’ailleurs, Christine ne manque pas une grimpette pour photogra-phier le « Roi des Alpes ».

La descente nous réserve une surprise : des chèvres poilues avec de longues mèches noires et blanches… bien nourries aux Edelweiss croisent notre chemin. Entre l’admiration des pierres blanches, du Stel-ligletscher en face et du cercle rocheux im-pressionnant du Barrhorn les derniers kilomètres se font presque seuls pour arri-

ver à la cabane Topali juste avant l’hélico et les premières gouttes de pluie. La vue

sur la route tout au fond de la vallée est magnifique dès que les nuages s’ouvrent un peu pour plonger le regard ! Nous sommes en plein brouillard, dans lequel se cachent les hautes montagnes de la région.

Pourtant rien ne nous empêche de fêter l’anniversaire de Michel avec un gâteau fait et offert par Pierre-Yves Landtwing, notre chef de course prévoyant.

Est-ce que Petrus ou son chef lui-même ont entendus nos prières ? Après le petit déjeuner nous atten-dons encore un bon moment pour enfin partir sans pluie. Nous mon-tons vers un col au pt. 3020 et con-tinuons à monter. Le petit bout du glacier qui suit se traverse facile-ment sans crampons. Puis nous nous dirigeons vers une grande tâche bleue qui signale les échelles menant au Schöllijoch (voir photo

ci-dessus). Entre temps la météo s’est améliorée et grâce à de bonnes conditions nous arrivons facilement au sommet de l’Inners Bar-rhorn. Encore une traversée facile et le Üssers Barrhorn, le sommet de randonné le plus haut de Suisse (3610 m, et oui !) est à

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nous. Après avoir apprécié à sa juste valeur les hauts sommets d’en face et d’à côté, un bon vent nous « souffle » le signal de la re-traite. 300 m plus bas sous le soleil re-trouvé, nous rattrapons la pause bien méritée avec le Bishorn droit devant nos yeux. Le cœur plein de joie nous repartons d’un bon pied et la cabane Tourte-magne est atteinte bien trop tôt ! Les belles vestes « CAS-Moléson » des trois autres chefs de course (Michel Rolle, Chris-tine Tendall et Antoinette Bus-sard) y sont une fois de plus admirées par d’autres équipes. Le troisième jour s’annonce en-soleillé et nous en profitons pour une longue ballade sur le balcon de Tourte-magne. Pas stressés pour rentrer rapide-ment, nous longeons le côté gauche de toute la vallée à travers des Ober-, Unter- et Mittelstaffel. De retour dans le monde habité, les fleurs et chardons sont plus bril-lants, les moutons, marmottes, ânes et

autres reines plus vivants. Les oiseaux chantent et l’eau coule tranquillement à la place du pique-nique, plus alléchante en-core dans le bisse de Vorsass !

Pierre Yves avait tellement bien planifié cette course, que nous arrivons à Oberems avec assez d’avance pour une bière fraiche. De nouveau les TP nous servent bien ; en ordre inverse : téléphérique, deux à trois trains et mon bus des tpf me ramènent con-tente jusqu’à la maison.

Plus de photos sous https://picasaweb.google.com/eeSWee/140809Barrhorner

Page 41: Bulletin 12_2014 (PDF)

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nous. Après avoir apprécié à sa juste valeur les hauts sommets d’en face et d’à côté, un bon vent nous « souffle » le signal de la re-traite. 300 m plus bas sous le soleil re-trouvé, nous rattrapons la pause bien méritée avec le Bishorn droit devant nos yeux. Le cœur plein de joie nous repartons d’un bon pied et la cabane Tourte-magne est atteinte bien trop tôt ! Les belles vestes « CAS-Moléson » des trois autres chefs de course (Michel Rolle, Chris-tine Tendall et Antoinette Bus-sard) y sont une fois de plus admirées par d’autres équipes. Le troisième jour s’annonce en-soleillé et nous en profitons pour une longue ballade sur le balcon de Tourte-magne. Pas stressés pour rentrer rapide-ment, nous longeons le côté gauche de toute la vallée à travers des Ober-, Unter- et Mittelstaffel. De retour dans le monde habité, les fleurs et chardons sont plus bril-lants, les moutons, marmottes, ânes et

autres reines plus vivants. Les oiseaux chantent et l’eau coule tranquillement à la place du pique-nique, plus alléchante en-core dans le bisse de Vorsass !

Pierre Yves avait tellement bien planifié cette course, que nous arrivons à Oberems avec assez d’avance pour une bière fraiche. De nouveau les TP nous servent bien ; en ordre inverse : téléphérique, deux à trois trains et mon bus des tpf me ramènent con-tente jusqu’à la maison.

Plus de photos sous https://picasaweb.google.com/eeSWee/140809Barrhorner

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Dent de Savigny- dimanche 31 août 2014 Daniel R.

Ce matin ressemble plus à un dimanche d’automne qu’à un dimanche d’été… comme nous nous sommes habitués ces derniers mois d’ailleurs. Le ciel, qui risque de nous tomber sur la tête, ne fait cepen-dant pas peur à José qui emmène 7 per-sonnes vers la Dent de Savigny et plus précisément vers la voie « Savidix », su-perbe voie d’escalade, qui se poursuit par une course d’arête tout au long de la Dent de Savigny. Après une marche d’approche d’un peu moins de deux heures, nous escaladons les quatre longueurs de Savidix (4c) en gros souliers et atteignons le sommet. De là, notre chemin se poursuit par une jolie course d’arête. José connaît très bien son parcours et surtout connaît les échappa-

toires en cas de détérioration de la météo. Mais le ciel tient et nous redescendons en 5 rappels, puis par le chemin normal, boueux et glissant jusqu’au Gros Mont, notre point de départ. La phrase du jour, lorsque José recherche le relais pour le rappel suivant : « José, si tu es trop bas, regarde en haut ! » On boucle le tour en 8 h 40 pour un déni-velé de 900 m. La pluie ne viendra finale-ment qu’en soirée, après que tout le monde soit rentré. Un grand merci à José et à Ma-rie-Claude pour l’organisation parfaite de cette journée. José Ruffieux (chef de course), Marie-Claude (adjointe), Anne, Christine, Didier, Pierre-André, Freddy et l’auteur.

La Dent de Savigny dans toute sa splendeur (c’était un autre jour… pour se faire plaisir) !

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Capanna Campo Tencia (2140 m) en traversée - samedi 6 et dimanche 7 septembre 2014 Georgette Fasel

Capanna Campo Tencia, Pizzo delle Loïte, vous connaissez ? Eh ! bien, c’est tout là-bas, de l’autre côté du Gothard. Mais que c’est beau, que c’est sauvage. Une belle découverte proposée par Roger Macherel pour Doris, Pierre, Jacques, Agnès, Madeleine, Nicolas et Georgette. Cependant, il y avait au moins deux défis à relever. Le premier : passer le Gothard sans bouchon ; réussi à moi-tié car c’est par le Col que les vail-lants conducteurs ont franchi ce fameux passage. Et nous voilà à Dalpe, village aux ruelles étroites, perché à 1192 m. Il fait beau, il fait chaud - juste ce qu’il faut - le bonheur quoi, pour débuter la montée par un ancien chemin empierré.

Un banc, une fontaine, c’est agréable pour la pause-dîner et pour « débattre » de la disparition du hameau de Piumogna, sous les assauts d’une avalanche.

Sous les sifflets d’alarme des marmottes, nous poursuivons à travers pâturage et fo-rêt de mélèzes, surplombant un torrent. A Sgnoi, la pente s’accentue, le sentier se fait plus rocailleux. Encore une dernière pente, une traversée de torrents tumultueux et nous serons là-haut, à la Capanna Cam-po Tencia, qui, depuis un moment nous fait signe de presser le pas. Pourquoi ? Pour réussir notre deu-xième défi : arriver à la ca-bane sans être mouillés. Réussi ! Grande et belle terrasse panoramique, dra-peaux de prières et quel ac-cueil des gardiens rem-remplaçants, un couple de

Fribourgeois émigrés en terre tessinoise pour quelques semaines par année. Une grosse averse s’est invitée à l’apéro et l’arc-en-ciel a été servi en entrée de l’excellent repas.

Nuit calme, reposante, bercée par quelques ronflements, copieux petit-déjeuner, majes-tueux lever de soleil sur les Alpes tessi-noises – prémices d’une journée de rêve – et nous voilà repartis. Le sentier grimpe, serpente dans les ga-zons, se faufile entre les rochers, joue à saute-moutons dans les gros blocs, glisse dans un vallon, côtoie des lacs, petits et grands et nous conduit à la Capanna Leit.

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C’est par le Passo Vanit, à la blancheur éblouissante de « Trémolite » - superbe et surprenant minéral – que nous amorçons la descente vers Dalpe, entre mélèzes, sapins et prairies.

Soleil, ciel bleu, douce chaleur, le bonheur d’une magnifique randonnée en agréable compagnie. Et quelle découverte ! Merci Roger de nous y avoir emmenés.

Vanil Noir (2389 m) - dimanche 7 sept 2014 Claudine Risse

15:00, arrivée à Bounavaux de la bande des sept (Jean-Louis notre chef, Chantal, Vidya, Patrice, Jean-Marc, Sonia et moi-même) ; tous en forme, satisfaits et fiers d’avoir parcouru l’arrête du Vanil Noir dans des conditions optimales : fraîcheur le matin et soleil l’après-midi.

Pour moi, ce Vanil Noir (sommet que je regarde souvent de la fenêtre de ma chambre à coucher) était un défi. Lorsque Jean-Louis m’a demandé d’écrire un compte-rendu de la journée, j’ai eu

d’abord envie de refuser tant j’étais fati-guée, puis j’ai accepté…Ceci pour dire merci à Jean-Louis de m’avoir permis de relever ce challenge. Guide confiant, sûr, calme, prévenant : il nous a montré le chemin tout au long de cette arrête vertigi-neuse. Jamais nous n’avons eu peur : au-cune panique n’a ébranlé le groupe. Grâce à ce bon esprit, nous avons pu apprécier le panorama depuis le plus haut sommet des Préalpes fribourgeoises. Jean-Louis, avec toi, nous reviendrons.

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Brenleire-Folliéran - dimanche 7 sept 2014 Elisabeth Chatagny

Résumer une course de montagne en quelques mots est une tâche ardue. Je ten-terai néanmoins de le faire, en fournissant quelques explications. • Consternation : lorsque le réveil retentit

tel un clairon avant même les premiers frémissements de l’aurore.

• Stupéfaction : à l’arrivée en fanfare d’une Chantal devenue rousse, affublée d’un sac à dos rose Barbie. Pas encore de Botox, ni de bonnet D, mais qui sait ce qui pourra encore lui arriver.

• Ballonnements : nos chefs sont ce ma-tin un peu diminués : dessert périmé pour l’un et soirée arrosée pour l’autre.

• Essoufflement : à l’ascension du talus abrupt menant à l’arête de Brenleire

• Conversation : l’essoufflement sus-cité ne nous empêche quand même pas de causer.

• Etonnement : lorsque Mazzal nous an-nonce avoir aperçu les cornes d’un chameau. Chamois-chameau, autres terrains, même famille ou presque.

• Emerveillement : à la vue depuis Bren-leire. Les Alpes nimbées de brume, éclairées d’un soleil encore timide.

• Concentration : pour ne pas mettre en mouvement les cailloux de la face Nord de Folliéran.

• Encordement : une corde rose Barbie bien entendu pour Mme Bonny.

• Enervement : pour Antoine, en raison du point précédent. La corde s’est coincée. Si le piolet est le meilleur ami du motteux, la corde est son entrave.

• Répétition : la 3e de la saison sur cet itinéraire pour l’adjoint du jour. Il con-naît tous les cailloux et tutoie les bou-quetins.

• Califourchon : sur le fil de Galère, point de rames par ici, mais de beaux spits dorés tout neufs (sacrilège).

• Ensoleillement : Popeye n’a pas le mo-nopole des courses ensoleillées. René et Antoine sont bien partis pour rivali-ser, même cet été.

• Frissons : le frais bizet du matin, l’austérité des pentes Nord ou l’arête exposée, de multiples raisons de fris-sonner.

• Soulagement : en quittant le terrain à chamois pour le plancher des vaches.

• Remerciements : pour cette magnifique course, menée de mains expertes (René Gavillet et Antoine Zurkinden) et dans la bonne humeur.

Dent de Brenleire depuis le col d'Entreroche

Mazzal S. et ses hallucinations, Annaïck C. qui distingue les modèles d’avions aux ru-gissements de leurs réacteurs, Chantal la fausse rousse, les deux Alexandre (Ch. et M.) coureurs amateurs (non, je n’ai pas dit de jupons), Claude M. une nouvelle fois sans biscuits, Patrick K. aux pointes d’humour bien affutées.

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Brenleire-Folliéran - dimanche 7 sept 2014 Elisabeth Chatagny

Résumer une course de montagne en quelques mots est une tâche ardue. Je ten-terai néanmoins de le faire, en fournissant quelques explications. • Consternation : lorsque le réveil retentit

tel un clairon avant même les premiers frémissements de l’aurore.

• Stupéfaction : à l’arrivée en fanfare d’une Chantal devenue rousse, affublée d’un sac à dos rose Barbie. Pas encore de Botox, ni de bonnet D, mais qui sait ce qui pourra encore lui arriver.

• Ballonnements : nos chefs sont ce ma-tin un peu diminués : dessert périmé pour l’un et soirée arrosée pour l’autre.

• Essoufflement : à l’ascension du talus abrupt menant à l’arête de Brenleire

• Conversation : l’essoufflement sus-cité ne nous empêche quand même pas de causer.

• Etonnement : lorsque Mazzal nous an-nonce avoir aperçu les cornes d’un chameau. Chamois-chameau, autres terrains, même famille ou presque.

• Emerveillement : à la vue depuis Bren-leire. Les Alpes nimbées de brume, éclairées d’un soleil encore timide.

• Concentration : pour ne pas mettre en mouvement les cailloux de la face Nord de Folliéran.

• Encordement : une corde rose Barbie bien entendu pour Mme Bonny.

• Enervement : pour Antoine, en raison du point précédent. La corde s’est coincée. Si le piolet est le meilleur ami du motteux, la corde est son entrave.

• Répétition : la 3e de la saison sur cet itinéraire pour l’adjoint du jour. Il con-naît tous les cailloux et tutoie les bou-quetins.

• Califourchon : sur le fil de Galère, point de rames par ici, mais de beaux spits dorés tout neufs (sacrilège).

• Ensoleillement : Popeye n’a pas le mo-nopole des courses ensoleillées. René et Antoine sont bien partis pour rivali-ser, même cet été.

• Frissons : le frais bizet du matin, l’austérité des pentes Nord ou l’arête exposée, de multiples raisons de fris-sonner.

• Soulagement : en quittant le terrain à chamois pour le plancher des vaches.

• Remerciements : pour cette magnifique course, menée de mains expertes (René Gavillet et Antoine Zurkinden) et dans la bonne humeur.

Dent de Brenleire depuis le col d'Entreroche

Mazzal S. et ses hallucinations, Annaïck C. qui distingue les modèles d’avions aux ru-gissements de leurs réacteurs, Chantal la fausse rousse, les deux Alexandre (Ch. et M.) coureurs amateurs (non, je n’ai pas dit de jupons), Claude M. une nouvelle fois sans biscuits, Patrick K. aux pointes d’humour bien affutées.

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Dent de Combette - samedi 20 sept 2014 Danièle Haering

Au rendez-vous matinal, il y a plus de cy-clistes et de piétons que d’automobilistes ! Mais tout le monde trouve une place dans une voiture pour monter au Gros Mont.

Dès le départ, les conversations (et les ran-donneurs) vont bon train : il n’y a rien de mieux qu’un chemin carrossable en faible pente pour prendre des nouvelles de cha-cun. Nadia entame sa (longue ?) carrière de cheffe de course ce jour-là. Plutôt que de suivre le chemin balisé au fond d’une cu-vette, elle nous emmène sur la crête de la butte qui relie Fessu Devant à Fessu… Derrière. Nous amorçons la montée vers le col du Pertet à Bovets, dominés par la sil-houette imposante de la Corne Aubert. On patauge dans un marécage avant de re-joindre le col. Petite pause où nous con-templons la Dent des Bimis qu’on verra toute la journée sous des angles différents. Dans une pente bien exposée au soleil, Laurence aperçoit une vipère, mais la bes-tiole ne se laissera pas admirer par les autres marcheurs. Une petite grimpée à 4 pattes et nous voilà au sommet de la Dent de Combette. Il est trop tôt pour le pique-nique, mais le moment est idéal pour l’apéro ! Pour fêter sa première course en tant que cheffe, Nadia a porté jusque là du cidre, des gobelets, des petits trucs à gri-gnoter présentés dans une jolie corbeille.

Quelle chance d’être là pour partager ce bon moment dans un lieu magnifique, sous un soleil plus généreux que prévu. La descente par la vire herbeuse sécurisée par un câble demande de la concentration. Nous rejoignons le chemin qui suit la crête des Rochers des Rayes. La végétation est méditerranéenne : des pins, de l’herbe sèche, de la caillasse et le soleil qui chauffe. C’est là que nous nous posons pour un long pique-nique où nous compa-rons et goûtons nos menus très différents. Pour retourner au Gros Mont nous évite-rons la route, mais à partir des Sauges le chemin remonte bien ! Petite pause au croisement près du chalet de la Porsogne. C’est là que la sœur et le beau-frère de Monique nous rattrapent. On savait qu’ils étaient à nos trousses. Nous buvons bières et sirops au chalet du Sori. Au départ nous étions 9 ; à l’arrivée aux voitures, nous sommes 11. Il paraît que le chef de course a droit à une perte de 10% de son effectif. Quelle récompense pour celle qui l’augmente de 20% ?

Merci à Nadia … pour cette bonne, chaleu-reuse, joyeuse et belle journée. On revien-dra ! Monique C., Christophe Z., Daniel P., La-rence C., Jean-Jacques N., Pascale F., Claude G. et l’auteure qui tient la plume.

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La Rosablanche - samedi 20 septembre 2014 Laurent Andrey

Annulera, annulera pas ? La question est sur les lèvres de bon nombre de clubistes ce vendredi soir au stamm, tant les prévi-sions du lendemain s’annoncent pour le moins… imprévisibles. Alors que le sort semble scellé pour les courses du di-manche, l’arrivée toute guillerette de notre chef de course, de son acolyte et de sa feuille d’inscription redonne du baume au cœur à celles et ceux qui, comme moi, ont lu sur Camptocamp : « Course facile, es-thétique et peu fréquentée ».

Mais dans la moiteur du petit matin, c’est la même question qui nous taraude à nou-veau, au vu du méchant gros nuage qui s’éternise sur le Valais central, selon la carte radar. Du coup la motivation en prend un coup, et lorsque nous débarquons des voitures au pied du terrifiant Barrage de la Grande-Dixence dans une grisaille dégoulinante à faire pâlir un Ecossais, c’est un peu le cafard. Pour l’esthétisme, on re-viendra. Pourtant la suite donnera raison à l’optimisme du chef de course et au com-mentaire de Camptocamp. Les vestes sont définitivement rangées au fond du sac dès la première pause, le cafard fait place à la contemplation des pentes jaunissantes et des ultimes fleurs de l’été. En prenant pied sur le Glacier de Prafleuri, il faut même nous résoudre à enfiler nos lunettes à so-leil. Bizarrement, le parfum de genépi qui flottait tout à l’heure dans l’air continue de nous embaumer, loin des dernières touffes de végétation. A se demander s’il ne pro-vient pas de la besace de l’un d’entre nous. Nous sommes seuls sur le glacier au-jourd’hui, mais ce plaisir virginal est un instant interrompu par la vision quasi-hallucinatoire d’un… skieur qui dévale la pente nord de la Rosablanche avant de dis-paraître tout aussi mystérieusement der-rière sa crête orientale. Sans doute un effet

des effluves de genépi. Encore un chouia d’arête et nous voici au sommet, entre temps complètement dégagé. Mont-Rose, Cervin, Dent d’Hérens, Pigne et Grand-Combin, ils sont tous là pour nous souhai-ter bon appétit. Pour l’esthétisme, on est vraiment gâtés.

La descente par l’arête sud sur une belle

rocaille sèche est une vraie partie de plai-sir. Ne restent que quelques ressauts un peu glissants à franchir en désescalade avant de rejoindre le Pt. 3196. Nous refor-mons les cordées pour descendre le Glacier de Mourti, que dévalent avec nous des cen-taines de petits torrents de surface. Sé-quence pédagogique de la course : ce sont les signes rassurants, apprenons-nous, que le glacier n’est pas crevassé.

Dernière pause vaisselle au détour d’un ruisseau de l’alpage de la Barma pour dé-crasser crampons et piolets avant de gagner les bords de la Grande Baignoire des Dix. Derrière nous, le Mont-Blanc de Cheilon est encore au soleil. Mais devant ça se gâte sérieusement. Nous finirons heureusement au sec et joyeux de cette journée où les gouttes n’ont servi qu’à lubrifier les pare-brise des voitures.

Emmenés par l’infaillible flair montagnard de Yannick et de son acolyte Richard, il y avait Chantal, Isabelle, Samuel, Simon et l’auteur.

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La Rosablanche - samedi 20 septembre 2014 Laurent Andrey

Annulera, annulera pas ? La question est sur les lèvres de bon nombre de clubistes ce vendredi soir au stamm, tant les prévi-sions du lendemain s’annoncent pour le moins… imprévisibles. Alors que le sort semble scellé pour les courses du di-manche, l’arrivée toute guillerette de notre chef de course, de son acolyte et de sa feuille d’inscription redonne du baume au cœur à celles et ceux qui, comme moi, ont lu sur Camptocamp : « Course facile, es-thétique et peu fréquentée ».

Mais dans la moiteur du petit matin, c’est la même question qui nous taraude à nou-veau, au vu du méchant gros nuage qui s’éternise sur le Valais central, selon la carte radar. Du coup la motivation en prend un coup, et lorsque nous débarquons des voitures au pied du terrifiant Barrage de la Grande-Dixence dans une grisaille dégoulinante à faire pâlir un Ecossais, c’est un peu le cafard. Pour l’esthétisme, on re-viendra. Pourtant la suite donnera raison à l’optimisme du chef de course et au com-mentaire de Camptocamp. Les vestes sont définitivement rangées au fond du sac dès la première pause, le cafard fait place à la contemplation des pentes jaunissantes et des ultimes fleurs de l’été. En prenant pied sur le Glacier de Prafleuri, il faut même nous résoudre à enfiler nos lunettes à so-leil. Bizarrement, le parfum de genépi qui flottait tout à l’heure dans l’air continue de nous embaumer, loin des dernières touffes de végétation. A se demander s’il ne pro-vient pas de la besace de l’un d’entre nous. Nous sommes seuls sur le glacier au-jourd’hui, mais ce plaisir virginal est un instant interrompu par la vision quasi-hallucinatoire d’un… skieur qui dévale la pente nord de la Rosablanche avant de dis-paraître tout aussi mystérieusement der-rière sa crête orientale. Sans doute un effet

des effluves de genépi. Encore un chouia d’arête et nous voici au sommet, entre temps complètement dégagé. Mont-Rose, Cervin, Dent d’Hérens, Pigne et Grand-Combin, ils sont tous là pour nous souhai-ter bon appétit. Pour l’esthétisme, on est vraiment gâtés.

La descente par l’arête sud sur une belle

rocaille sèche est une vraie partie de plai-sir. Ne restent que quelques ressauts un peu glissants à franchir en désescalade avant de rejoindre le Pt. 3196. Nous refor-mons les cordées pour descendre le Glacier de Mourti, que dévalent avec nous des cen-taines de petits torrents de surface. Sé-quence pédagogique de la course : ce sont les signes rassurants, apprenons-nous, que le glacier n’est pas crevassé.

Dernière pause vaisselle au détour d’un ruisseau de l’alpage de la Barma pour dé-crasser crampons et piolets avant de gagner les bords de la Grande Baignoire des Dix. Derrière nous, le Mont-Blanc de Cheilon est encore au soleil. Mais devant ça se gâte sérieusement. Nous finirons heureusement au sec et joyeux de cette journée où les gouttes n’ont servi qu’à lubrifier les pare-brise des voitures.

Emmenés par l’infaillible flair montagnard de Yannick et de son acolyte Richard, il y avait Chantal, Isabelle, Samuel, Simon et l’auteur.

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Eulengrat - dimanche 21 sept 2014 Alexandre Ch.

Le rendez vous était fixé à 07:00 comme d’habitude à la Chassotte.

Vu la météo an-noncée, nous partons con-fiants même avec un peu de retard sur l’horaire. Notre chef de course, Didier Frund, en profite pour nous expli-quer la course et constituer les cordées.

Arrivée dans le Jura, il faut se détendre un peu les muscles et se réveiller avant la grimpe, heureu-sement un petit chemin dans la forêt nous met bien en jambe et on arrive au pied de la voie. 9 longueurs : au niveau de la difficulté, on a le choix, il y en a pour tous les gouts, cer-taines cordées se font plaisir, nous on reste dans le plus facile. Comme les voies sont les unes à coté des autres (quelques mètres), on peut rester tous ensemble tout en faisant des voies différentes.

La quatrième longueur est la plus impres-sionnante, on descend les échelles rouges en contrebas jusqu’au pied du Pfaffengilet et le pilier est plutôt patiné à cet endroit. C’est la difficulté du jour que nous passons tous avec le sourire !

Arrivée au sommet de la voie, vue dégagée sur le Jura et sur les Alpes au loin.

On prend le pique-nique un peu plus loin dans la forêt, dans un endroit que seul con-nait notre chef de course jurassien puis on redescend tranquillement par un chemin bien marqué. Verre de l’amitié au bistro du village avant le retour. Merci au chef de course pour cette pre-mière avec le CAS Moléson, on a hâte de remettre ça ! Participants : Laetitia, Didier, Freddy, Pa-trick, Claude, Pierpaolo, Benjamin et l’auteur.

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Pointe de Cray - samedi 27 septembre 2014 Christine C. & Michel A.

Je ne sais pas si c’est une tradition ou si on s’est fait « avoir » mais il parait que ce sont les petits derniers qui font le compte-rendu de la sortie ! Alors on s’y est mis avec plaisir. Le départ à 07:00 nous fait nous lever tôt, mais comme on dit « quand on aime, on ne compte pas ». On se retrouve avec une bonne partie du groupe sur le parking et après les présentations d’usage, on prend la route vers Lessoc.

Une fois équipé, nous nous mettons en marche. La météo est radieuse, la compa-gnie nombreuse (19 personnes) et notre chef de course Jean-Louis d’humeur bla-gueuse.

Après une bonne heure de marche, nous accédons au col par une petite combe en pâturage humide et nous tournons sur notre droite (après avoir repris notre souffle) pour attaquer la montée vers le point cul-minant de notre randonnée, la pointe de Cray (2070m). Après une pause bien méri-tée, où certains attaquent même le casse-croûte, nous redescendons par Cray-du-Milieu et prenons la direction du sommet du Culan en empruntant un sentier très va-rié, pâturage, forêt et même un peu de ro-

cher aux abords des lits de ruisseaux creu-sés dans la montagne… vraiment splen-dide ! Tout est parfait pour le dîner au sommet du Culand, mise à part le café qui manque… L’après-midi nous revenons en direction de la vallée de l’Intyamon en passant par le sommet de l’Aiguille et puis c’est la des-cente vers notre point de départ au travers d’un pâturage passablement glissant et boueux. Le short de Jean-Louis en garde

d’ailleurs quelques traces !

La chaleur qui nous rappelle l’été que l’on n’a presque pas eu, les couleurs qui nous rappellent que cependant nous sommes dé-jà l’automne, les discussions que chacun

peut avoir, les rires, font vivre à cette che-nille d’êtres humains le seul même but : apprécier la randonnée et les beautés de la nature.

Nous avons eu droit à une superbe journée qui se termine autour d’un verre partagé.

Un tout grand MERCI Jean-Louis pour cette magnifique randonnée : Laurence, Patrice, Jean-Marie, Anne-Pascale, Colette, Chantal, Michel, Jean-Marc, Claudine, Jean-Michel, Claude, Pascale, Jo, Vidya, Nicolas, Nicole

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Arête du Faucon et Arête Nostalgique - samedi 27 septembre 2014 Jacqueline F.

Manquer la traditionnelle verrée après la course ? Impensable, inexcusable… et pourtant on l'a fait… Désolés, Christophe, d'avoir commis ce « sacrilège » … Comment se racheter ? Peut-être qu'en se chargeant du récit pour le groupe ? Essayons…

La journée commença tout en douceur avec café-croissants à l'hôtel de Sonceboz, seul restaurant ouvert dans la région ce samedi matin. Discussions instructives entre les expérimentés et les novices, for-mation des cordées et départ pour la Heutte. 15' de marche et nous voici au pied de l'Arête du Faucon (photo), secteur Paradis. Une cordée choisie la voie métatarses 6a et les autres s'engagent dans la voie La Purge 4b/4c. Quel drôle de nom ! Nous compren-drons sa signification quelques longueurs plus tard ;-) Nous progressons avec beau-coup de plaisir sur du rocher sec, de bonne qualité et de plus très bien équipé. Sans nous en rendre compte, nous terminons dé-jà la 5e et dernière longueur ! Descente à pied et pique-nique grand confort autour d'une table.

L'après-midi, déplacement vers le secteur les Bonnes Fontaines et réorganisation des cordées. Les chevronnés encadrent les néophytes pour une voie plus difficile an-noncée 5b/5c. La première longueur com-mence par un dièdre où nous expérimen-expérimentons la méthode Dülfer : un peu physique mais on passe… les mains tâton-nent, les pieds cherchent, le corps trouve son équilibre et de petits pas en petits pas, nous arrivons à la fin de la 5e longueur de cette magnifique arête Nostalgique. Que du bonheur ! Nous redescendons par un che-min raide muni de chaînes et retrouvons les

voitures et nos montres…… Zut le temps a filé comme l'éclair !

Bref calcul : l'addition verrée + trajet + douche nécessite une soustraction pour ar-river à l'heure au théâtre, au grand dam des passagers qui auraient bien profité des fau-teuils confortables et de la musique cosy au bord du lac à Bienne ! Un chaleureux merci à Christophe Zahno et à son adjoint Patrick Vauthey de nous avoir fait découvrir ce coin de Paradis : Anne-Laure, Bernard, Didier, Dominique, Freddy, Gabriela et l’auteure.

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Gspaltenhornhütte (2458 m) - dimanche 28 sept 2014 Eva Mareckova

Ce dernier dimanche de septembre avec une météo superbe donne envie de faire quelque chose de spécial, pas d’extrê-mement difficile, mais pas trop facile non plus, ni trop connu, ni trop loin J… Mais quoi ? Heureusement, Nicolas a eu la bonne idée de reprogrammer sa course prévue fin août et annulée en raison d’une météo défavorable...

A 07:30 au parking de Moncor, c’est la foule ; tout le monde est arrivé en avance et 16 personnes motivées remplissent rapi-dement 4 voitures ! Toutes sont prêtes pour l'aventure dans la vallée du Kiental, canton de Berne, au départ de Griesalp.

La première chose particulière est la mon-tée en voiture depuis Reichenbach à Grie-salp : la route la plus pentue d'Europe accessible aux cars postaux (28%), avec des virages très serrés. On n’en veut surtout pas croiser un sur cette route étroite ! Heureusement, notre chef de course a calculé le temps pour le laisser passer et nos chauffeurs expérimentés nous amènent au parking sans mauvaise rencontre.

A 09:00 nous commen-çons notre montée depuis Griesalp, situé à 1300 m, en direction de la Gspal-tenhornhütte (2458 m). Selon les panneaux indi-cateurs, la montée via Bürgli et Gamchi prend 3h30, et notre timing est parfait car en arri-vant à la cabane, il est exactement à 12:30. Pendant la montée, on expérimente la ‘sur-

prise du chef' : une douche rafraîchissante au pied d’une paroi de rochers.

Depuis la terrasse ensoleillée de la Gspal-tenhornhütte, nous admirons la vue sur no-tamment le Gspaltenhorn (3436 m), le col de la Gamchilücke (2837 m), le Morgen-horn (3623 m), la Wildi Frau (3260 m), le Gamchigletscher et le Morgengletscher.

Pas étonnant que la région soit inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco !

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Nous voyons beaucoup de crevasses sur le glacier. De temps en temps, nous enten-dons des grondements sourds et observons des coulées de neige et de pierre du haut du Morgengletscher. Dommage que ce glacier fonde si vite, comme ont pu l’observer des participants qui ont visité ce site l'année dernière.

Nous avons encore une autre raison de nous réjouir. Aujourd'hui, c’est le dernier jour d’ouverture de la Gspaltenhornhütte pour cette saison et nous pouvons profi-ter de la cuisine de la cabane avec de bonnes soupes. Au cours de cet été 2014 la cabane a été agrandie, une nouvelle partie boisée sur 2 étages vient agrandir la cabane en pierre datant de 1937, pour un meilleur confort des visiteurs.

En descendant, nous passons directement sur la moraine du glacier. Comme le gla-cier est couvert de pierres et qu’il est rela-tivement stable sur l’itinéraire balisé blanc rouge, nous n'avons pas besoin des cram-pons, ni de la corde et du piolet. Le mo-ment le plus excitant de la journée est sans doute la montée sur une échelle de 16 m en

appui contre un pan de glace oblique. On passe ensuite par un chemin balisé via Oberloch et Bundalp et on arrive vers les voitures peu après 16:00. Après un rafraî-chissement, nous descendons à nouveau la route étroite et pentue. Et dès la descente terminée - bon timing à nouveau - un car postal s'approche...

Merci à nos quatre chauffeurs expérimen-tés pour la bonne maîtrise du volant dans ces conditions « extrêmes ». Et surtout un grand merci à notre chef de course Nicolas Siffert pour cette belle randonnée 5 étoiles qui a satisfait les gourmets les plus exi-geants de la montagne dans un site gran-diose et avec une belle ambiance dans le groupe ! On espère vivement que Nicolas nous propose à nouveau de telles sorties géniales dans le futur ! Les 15 participants, tous contents : Cathe-rine W., Pascale G., Laurence C., Donald W., Nathalie Ch., Nicole H., Marie-Thérèse R., Gérard V., Loyse R., Josette R., Myriam M., André M., Chantal Ch., Maria L. et la scribe du jour.

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Nous voyons beaucoup de crevasses sur le glacier. De temps en temps, nous enten-dons des grondements sourds et observons des coulées de neige et de pierre du haut du Morgengletscher. Dommage que ce glacier fonde si vite, comme ont pu l’observer des participants qui ont visité ce site l'année dernière.

Nous avons encore une autre raison de nous réjouir. Aujourd'hui, c’est le dernier jour d’ouverture de la Gspaltenhornhütte pour cette saison et nous pouvons profi-ter de la cuisine de la cabane avec de bonnes soupes. Au cours de cet été 2014 la cabane a été agrandie, une nouvelle partie boisée sur 2 étages vient agrandir la cabane en pierre datant de 1937, pour un meilleur confort des visiteurs.

En descendant, nous passons directement sur la moraine du glacier. Comme le gla-cier est couvert de pierres et qu’il est rela-tivement stable sur l’itinéraire balisé blanc rouge, nous n'avons pas besoin des cram-pons, ni de la corde et du piolet. Le mo-ment le plus excitant de la journée est sans doute la montée sur une échelle de 16 m en

appui contre un pan de glace oblique. On passe ensuite par un chemin balisé via Oberloch et Bundalp et on arrive vers les voitures peu après 16:00. Après un rafraî-chissement, nous descendons à nouveau la route étroite et pentue. Et dès la descente terminée - bon timing à nouveau - un car postal s'approche...

Merci à nos quatre chauffeurs expérimen-tés pour la bonne maîtrise du volant dans ces conditions « extrêmes ». Et surtout un grand merci à notre chef de course Nicolas Siffert pour cette belle randonnée 5 étoiles qui a satisfait les gourmets les plus exi-geants de la montagne dans un site gran-diose et avec une belle ambiance dans le groupe ! On espère vivement que Nicolas nous propose à nouveau de telles sorties géniales dans le futur ! Les 15 participants, tous contents : Cathe-rine W., Pascale G., Laurence C., Donald W., Nathalie Ch., Nicole H., Marie-Thérèse R., Gérard V., Loyse R., Josette R., Myriam M., André M., Chantal Ch., Maria L. et la scribe du jour.

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Pigne de la Lé (3396 m) - samedi 4 oct 2014 Claude G.

A la demande de notre chef de course, Jean-François Savoy, une partie du groupe se retrouve à cinq heures du matin. Si, cinq ! Et dans un léger brouillard. Mais c'est qu'il y a deux bonnes heures de route, et un arrêt à Bulle pour compléter l'équipe.

Parking au bout du lac de Moiry : 3°C au fond de cette vallée. La petite laine est de rigueur. Le soleil n'est pas là, mais le pay-sage est déjà beau. Tiens, un tunnel dans le glacier ? Ah non, c'est une partie du glacier qui s'est effondrée, laissant apparaître le rocher sombre. Plus tard nous verrons un second effondrement, bien plus grand.

La montée est joyeuse et nous tombons sur un champ de petits cairns ; ésotérisme ou simple amusement ? Un peu plus loin, nous jonglons presque sur la splendide mo-raine. Celle d'en face n'est pas en reste ; par endroits, elle est striée de ravines, comme si elle avait reçu un coup de peigne géant. Nous découvrons que Sabine semble être ici pour se préchauffer les mollets ; le len-demain elle participera à la course de Mo-rat-Fribourg. Passage par la cabane de Moiry (fermée), avec sa nouvelle extension, que je trouve mal intégrée au paysage. Arrive un retraité jurassien solitaire et nous faisons un peu connaissance. Puis c'est le monde minéral que nous découvrons : un entassement dis-

parate de blocs de pierre, sans aucune flore. Plus haut, les blocs font de plus en plus place à de gros rochers poncés par le glacier depuis longtemps disparu. Quelques cairns sauvages semblent avoir le malin plaisir de nous envoyer dans le dé-cor, mais comme tous les chemins mènent à Rome …

Arrivée au col et au soleil ; cela fait du bien. Poursuite sur l'arête rocheuse sommi-tale. Elle est toute givrée et les souliers glissent sur les pierres. Pas besoin des crampons, car en marchant sur leurs arêtes, la pression exercée fait fondre le givre suf-fisamment rapidement pour que la semelle retrouve la roche. Donc concentration, et montée sans accident.

Voici le grand cairn sommital où l'on re-trouve le Jurassien, qui a passé par le gla-cier. Congratulations traditionnelles et

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pique-nique à presque 3'400 m, en plein soleil et face à un panorama à faire pâlir d'envie tout calendrier alpin : Weisshorn, Zinalrothorn, Cervin, Dent-Blanche, pour les principaux. Mini partage avec les clas-siques mais toujours sympa chocards. Voici l'heure d'entamer le retour, par le glacier cette fois. Encordés et crampons aux pieds, Donald ouvre la voie. Neige,

glace et même une centaine de mètres sur le rocher nu poncé ; les crampons y tien-nent tout aussi bien.

Un grand merci à Jean-François Savoy pour ce beau cadeau qui a réjoui toute l'équipe composée de Benjamin S., Chantal Ch., Claude G., Donald W., Jean-Michel P. et Sabine W.  

Arête des Somêtres - samedi 18 octobre 2014 Harold Mrazek

Tout commence le vendredi soir au stamm, Sophie arrive et les inscriptions débutent. Petit souci des « nouveaux », elle ne connait ni Chantal ni le soussigné. Viennent alors les traditionnelles ques-tions : Tu as fait quoi ? Avec qui ? Qui te connaît ? Tu connais la course de demain ? Viens j’te montre, t’as le vertige ? Tu veux boire une bière avec Daniel ? (Ah non ça c’est plus tard, mais j’y reviendrai...), bref elle prend son rôle de cheffe de course très au sérieux et au final, elle nous accepte. Départ 06:25, le VW Caddy de Benjamin nous ouvre ses portes, malgré les plaques zougoises ( !), c’est bel et bien depuis Cré-suz qu’il débarque. Nous sortons enfin du brouillard en arrivant au Noirmont, petit café chez Wenger (le frère, pas le gastro-nomique) et achat pour certains des fa-meux nougats. Parking au centre et petite marche d’approche, le soleil se lève et nous promet une magnifique journée. Au pied de la voie, les cordées se forment, les filles partent devant nous montrant le chemin. Daniel se réjouit déjà de la bonne bière en fin de course (je vous ai dit que j’y reviendrais). Nous sommes seuls (pour l’instant). Le rocher est superbe et l’arrivée au sommet de la première arrête est stupé-fiant, une mer de brouillard sur la vallée du Doubs et une vue spectaculaire depuis les Vosges au nord jusqu’à la chaîne des Alpes au sud. On prend tout notre temps, il

ne faudrait pas arriver trop vite, ça serait dommage ! Toutes les techniques d’assurage sont passées en revue, on pro-fite des béquets, des arbres, de quelques spits présents, de la corde en zigzag…

Au bout de quelques heures, une pause bien méritée nous attends au milieu de l’arête, le lieu est idyllique et le temps tou-jours aussi beau et chaud, et Daniel se ré-jouis toujours de sa bière. Un petit coup de crème solaire et nous voilà repartis. On af-fronte quelques obstacles aux noms évoca-teurs : Col des Fous, Aiguille de la Varappe, Petit Cervin ou encore Le Rasoir. C’est au milieu de ce-dernier que notre compagnon Benjamin se fait dépasser par un « local », survêtement des années ‘80, sac à dos des années ‘70 et bien évidem-ment aucun assurage... Au final, il va mettre 1 h 15 pour faire l’arête, c’est la 15e fois cette année... Nous prenons un peu plus de temps mais on ne boude pas notre plaisir ! Une dernière escalade pour arriver sur le belvédère et l’arête est domptée. Une course magnifique durant une superbe journée, ponctuée d’une excellente bière (n’est-ce pas Daniel), BFM pour les uns et blanche pour les autres. Un tout grand merci à notre cheffe de course Sophie et à son adjoint Didier avec sa cordée de trois. Des remerciements cer-tainement partagés par l’ensemble de l’équipe, Chantal, Daniel, Laurent, Benja-min et le scribe du jour.

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