bt pa 28 oct 2013 bd
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L’élevage en Charente, La tuberculose bovine La reproduction, Un porte-monnaie bien géré, passe par une reproduction bien maitrisée ! Dessaisonner son troupeau caprin Bovin Viande : Vêlage à 2 ans Bovin lait : Le vêlage chez les primipares Bien préparer la lutte des agnelles Le Veau de Chalais Pesez, c’est gagné ! Le maïs ensilage Gestion de l’alimentation du cheval de sport Élevages bovins lait : adapter les systèmes d’alimentation face aux aléas climatiques La vie de la ChambreTRANSCRIPT
L’élevage en Charente
La tuberculose bovine
La reproduction, un des leviers techniques et économiques des élevages
Un porte-monnaie bien géré, passe par une reproduction bien maitrisée !
Dessaisonner son troupeau caprin
Bovin Viande : Vêlage à 2 ans
Bovin lait : Le vêlage chez les primipares
Bien préparer la lutte des agnelles
Le Veau de Chalais
Pesez, c’est gagné !
Le maïs ensilage
Gestion de l’alimentation du cheval de sport
Élevages bovins lait : adapter les systèmes d’alimentation face aux aléas climatiques
La vie de la Chambre
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2009 2010 2011 2012 2013 variation entre 2010 et 2013
Vaches allaitantes 989 960 939 903 896 -6,7%
Ovines 248 238 223 208 -16,1%
Caprines 110 104 100 96 -12,7%
Vaches laitières 450 429 397 370 336 -21,7%
2009 2010 2011 2012 2013 variation entre 2010 et 2013
Vaches allaitantes elligibles
64511 64919 63286 61099 62577 -3,6%
Ovins 61199 58282 54127 52064 -14,9%
Caprins 25083 24729 24300 22386 -10,8%
Quota lait réalisé 144 373 726 134 683 311 134 131 080 137 363 242 123 202 880 -8,5%
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Figure 1 : Sensibilité de l’Excédent Brut d’Exploitation d’élevages bovins viande selon des variations des postes de charges, de produits – Réseau d’élevage bovin Limousin.
Variation de productivité
Agneaux de plus
Variation du revenu
5% 35 10%10% 70 10%15% 105 29%20% 140 39%
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naisseur engraisseur sur la commune de Mornac a choisi de faire du vêlage à 2 ans.
Joël BIOTTEAU
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La lutte des agnelles doit respecter quelques règles :● Séparer les agnelles des brebis adultes (les béliers ont leur
préférence ! )● Prévoir un ratio de béliers adapté : 1 mâle pour 20 à 25
agnelles● Choisir des béliers expérimentés (les agnelles sont novices)● Ne pas débuter la lutte des agnelles trop tard, leur saison
sexuelle est plus courte que celle des adultes.
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Crédit photo : Samuel Neau
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Il est important de préciser que le niveau de production et pratiques autour des laitières restent inchangés.
ADAPTATION DES CONDUITES ALIMENTAIRES DU TROUPEAU SUR LES SYSTEMES FOURRAGERS FACE A UNE SECHERESSE A partir des résultats d’enquêtes nous avons simulés des solutions d’adaptations pour combler un déficit fourrager de 30% en considérant des capacités de productions inchangées. 3 systèmes fourragers sont étudiés, les systèmes silos fermés, spécialisés maïs-herbe et maxi-stocks.
1) Les systèmes « silos fermés » : systèmes avec une période de pâturage exclusif pendant une partie du printemps. L’exploitation type :
60ha de SAU dont 53ha de SFP 46VL à 7000L produits 306 000L vendus 63 UGB Chargement de 1,2 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,2 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 2 : assolement systèmes silos fermés – année moyenne
Graph 4 : Plan
Graphique 3 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
Impact de la sécheresse : -30% rendement soit 99TMS en moins (1,6TMS/UGB) La surface en herbe est pâturée au détriment de la fauche Déficit compensé par :
L’ensilage de 7ha de blé en céréales immatures, remplace l’enrubannage et le foin des VL L’implantation de 7ha de moha derrière les 7ha de céréales immatures, récolté en foin pour les vaches taries L’achat de paille et de concentrés pour compenser les pertes de foin distribués aux VL et génisses
Il est important de préciser que le niveau de production et pratiques autour des laitières restent inchangés.
ADAPTATION DES CONDUITES ALIMENTAIRES DU TROUPEAU SUR LES SYSTEMES FOURRAGERS FACE A UNE SECHERESSE A partir des résultats d’enquêtes nous avons simulés des solutions d’adaptations pour combler un déficit fourrager de 30% en considérant des capacités de productions inchangées. 3 systèmes fourragers sont étudiés, les systèmes silos fermés, spécialisés maïs-herbe et maxi-stocks.
1) Les systèmes « silos fermés » : systèmes avec une période de pâturage exclusif pendant une partie du printemps. L’exploitation type :
60ha de SAU dont 53ha de SFP 46VL à 7000L produits 306 000L vendus 63 UGB Chargement de 1,2 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,2 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 2 : assolement systèmes silos fermés – année moyenne
Graph 4 : Plan
Graphique 3 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
Impact de la sécheresse : -30% rendement soit 99TMS en moins (1,6TMS/UGB) La surface en herbe est pâturée au détriment de la fauche Déficit compensé par :
L’ensilage de 7ha de blé en céréales immatures, remplace l’enrubannage et le foin des VL L’implantation de 7ha de moha derrière les 7ha de céréales immatures, récolté en foin pour les vaches taries L’achat de paille et de concentrés pour compenser les pertes de foin distribués aux VL et génisses
Graphique 4 : Plan d’alimentation des vaches laitières en année de sécheresse
2) Les systèmes « lait spécialisé maïs-herbe » : système fourrager basé sur le maïs et l’herbe pâturée qui représente plus de 25% de la ration des vaches en période de pousse de l’herbe. L’exploitation type :
79ha de SAU dont 56ha de SFP 58VL à 8 100L produits 452 400 litres vendus 79 UGB Chargement de 1,4 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,3 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 5 : assolement systèmes maïs-herbe – année moyenne
Graphique 6 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
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Graphique 4 : Plan d’alimentation des vaches laitières en année de sécheresse
2) Les systèmes « lait spécialisé maïs-herbe » : système fourrager basé sur le maïs et l’herbe pâturée qui représente plus de 25% de la ration des vaches en période de pousse de l’herbe. L’exploitation type :
79ha de SAU dont 56ha de SFP 58VL à 8 100L produits 452 400 litres vendus 79 UGB Chargement de 1,4 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,3 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 5 : assolement systèmes maïs-herbe – année moyenne
Graphique 6 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
Graphique 4 : Plan d’alimentation des vaches laitières en année de sécheresse
2) Les systèmes « lait spécialisé maïs-herbe » : système fourrager basé sur le maïs et l’herbe pâturée qui représente plus de 25% de la ration des vaches en période de pousse de l’herbe. L’exploitation type :
79ha de SAU dont 56ha de SFP 58VL à 8 100L produits 452 400 litres vendus 79 UGB Chargement de 1,4 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,3 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 5 : assolement systèmes maïs-herbe – année moyenne
Graphique 6 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
Graphique 7 : Plan d’alimentation des vaches laitières en année de sécheresse
3) Les systèmes maxi-stocks : système fourrager basé sur les fourrages stockés, principalement le maïs.
Le pâturage est souvent inexistant ou limité à un parcours.
L’exploitation type :
128ha de SAU dont 62ha de SFP 73 VL à 8 600 L produits 605 900 L vendus 104 UGB Chargement de 1,7 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,1 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 8 : assolement systèmes maxi-stocks– année moyenne
Impact de la sécheresse : -30% rendement sur la totalité des fourrages soit 122TMS en moins (1,6TMS/UGB) La totalité de la surface en herbe est pâturée au détriment de la fauche Déficit compensé par :
L’ensilage de 6ha de blé (sur les 19ha existants) en céréales immatures, réservé aux VL L’implantation de 6ha de moha après l’ensilage de céréales, récolté en foin pour les taries L’achat d’ensilage de maïs sur pied pour les VL L’achat de paille et de concentrés pour les VL et génisses
Graphique 9 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
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Graphique 7 : Plan d’alimentation des vaches laitières en année de sécheresse
3) Les systèmes maxi-stocks : système fourrager basé sur les fourrages stockés, principalement le maïs.
Le pâturage est souvent inexistant ou limité à un parcours.
L’exploitation type :
128ha de SAU dont 62ha de SFP 73 VL à 8 600 L produits 605 900 L vendus 104 UGB Chargement de 1,7 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,1 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 8 : assolement systèmes maxi-stocks– année moyenne
Impact de la sécheresse : -30% rendement sur la totalité des fourrages soit 122TMS en moins (1,6TMS/UGB) La totalité de la surface en herbe est pâturée au détriment de la fauche Déficit compensé par :
L’ensilage de 6ha de blé (sur les 19ha existants) en céréales immatures, réservé aux VL L’implantation de 6ha de moha après l’ensilage de céréales, récolté en foin pour les taries L’achat d’ensilage de maïs sur pied pour les VL L’achat de paille et de concentrés pour les VL et génisses
Graphique 9 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
Graphique 7 : Plan d’alimentation des vaches laitières en année de sécheresse
3) Les systèmes maxi-stocks : système fourrager basé sur les fourrages stockés, principalement le maïs.
Le pâturage est souvent inexistant ou limité à un parcours.
L’exploitation type :
128ha de SAU dont 62ha de SFP 73 VL à 8 600 L produits 605 900 L vendus 104 UGB Chargement de 1,7 UGB/ha de SFP Production fourragère année moyenne : 5,1 TMS/UGB (valorisée par l’animal)
Graphique 8 : assolement systèmes maxi-stocks– année moyenne
Impact de la sécheresse : -30% rendement sur la totalité des fourrages soit 122TMS en moins (1,6TMS/UGB) La totalité de la surface en herbe est pâturée au détriment de la fauche Déficit compensé par :
L’ensilage de 6ha de blé (sur les 19ha existants) en céréales immatures, réservé aux VL L’implantation de 6ha de moha après l’ensilage de céréales, récolté en foin pour les taries L’achat d’ensilage de maïs sur pied pour les VL L’achat de paille et de concentrés pour les VL et génisses
Graphique 9 : Répartition des récoltes fourragères – année moyenne
* aliment sécheresse : aliment de substitution aux fourrages permettant d’équilibrer la ration
Graphique 10 : Plan d’alimentation des vaches laitières en année de sécheresse :
IMPACTS ECONOMIQUES DE LA SECHERESSE SUR LES SYSTEMES FOURRAGERS Nous avons simulé l’impact économique des effets négatifs et des effets positifs (charges en plus et en moins, produits en moins) des adaptations mises en place pour combler le déficit fourrager pour les 3 systèmes fourragers étudiés (cf tableau 1).
Silos fermés Maïs-herbe spécialisés
Maxi-stocks
Déficit fourrager en TMS 99 -1,6/UGB 122 - 1,6/UGB 160 – 1,5/UGB
Coût total de la sécheresse 13 679 € 21 040 € 27 756 €
Coût/1000L lait 45 € 46 € 46 €
Coût/TMS 138 € 172 € 155 €
Coût des fourrages de remplacement /TMS valorisée
Ensilage de céréales
immatures et moha qui suit
218 € 216 €
Paille et concentrés
139 € 140 € 140 €
Impact de la sécheresse : -30% rendement sur la totalité des fourrages soit 160TMS (1,5TMS/UGB) Déficit compensé par :
L’ensilage des 5ha de maïs, prévu en grain pour les VL L’implantation de 10ha de moha derrière une céréale, récolté en foin pour les taries L’achat de 4ha de maïs ensilage sur pied pour les VL L’achat d’aliment sécheresse * pour les VL L’achat de paille et concentrés pour les VL et génisses
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Silos fermés Maïs-herbe spécialisés Maxi-stocks
Déficit fourrager en TMS 99 -1,6/UGB 122 - 1,6/UGB 160 – 1,5/UGB
Coût total de la sécheresse 13 679 € 21 040 € 27 756 €
Coût/1000L lait 45 € 46 € 46 €Coût/TMS 138 € 172 € 155 €
Coût des fourrages de remplacement /TMS valorisée
Ensilage de céréales im-matures et moha qui suit 218 € 216 € -
Paille et concentrés 139 € 140 € 140 €Maïs ensilage acheté - 162 € 162 €Maïs ensilé prévu grain - - 125 €Aliment sécheresse - - 251 €
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sérologique. Enfin, l’autopsie fournit rapidement de précieuses informations. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire dans le choix des produits. Certaines matières actives sont en effet de moins en moins efficaces du fait de résistances.
…prochaine Lettre d’information en janvier 2014
Avec le soutien financier de :
document réalisé par des techniciens d’organisations de producteurs et de chambres d’agriculture des régions limousin, Poitou-Charentes et Centre.Coordonné et rédigé par laurence Sagot (Institut de l’élevage/Ciirpo)
Pour en savoir plus, contactez votre technicien.Des informations sont également en ligne
sur les sites : www.reconquete-ovine.fr et www.idele.fr
pour en saVoir plusConsultez les vidéos « Réaliser un prélèvement de crottes » et « La palpation des béliers » sur www.idele.fr et www.reconquete-ovine.frDemandez une fiche technique gratuite au Ciirpo : 05 55 00 63 72
Lorsque les légumineuses se pâturentMême semés en pure, la luzerne et le trèfle violet se pâturent, sous réserve de respecter les précautions suivantes. Une tran-sition alimentaire de quelques jours est fortement préconisée en allongeant progressivement la durée de pâturage. Mais surtout, les brebis doivent rentrer sur la parcelle « le ventre plein ». Une luzerne qui fleurit est d’ailleurs beaucoup moins météorisante. Enfin, toute maladie de la plante entraîne une production d’œstrogènes. Cela reste peu fréquent mais peut avoir de graves conséquences sur la fertilité des animaux en période de flushing ou en lutte. En fin de gestation, des avor-tements sont à craindre.
Vigilance face aux avortementsEn cas d’avortements, prévenir rapidement son vétérinaire sanitaire qui réalisera les prélèvements est essentiel. Ces analyses permettent la mise en place d’un protocole appro-prié pour limiter la mortalité. Sa visite est gratuite et prise en charge par l’état dans le cadre de la prophylaxie brucellose. De plus, le coût des analyses est allégé par de récents dispo-sitifs d’aides. Par exemple, en Limousin, l’analyse des quatre maladies abortives est facturée 25 € à l’éleveur grâce au kit avortement dès lors que le vétérinaire y a recours. Les seuils d’alerte recommandés par l’association pour la certification en santé animale sont les suivants :• à partir de 3 avortements trois jours consécutifs,• à partir de 4 % de brebis avortées sur une durée de 3 mois
pour un lot de moins de 250 brebis,• à partir de 10 brebis avortées sur une durée de 3 mois pour
un lot de plus de 250 brebis.
L’alimentation est le premier facteur de réussite d’un agnelageL’alimentation de la brebis dans le dernier mois de gestation joue un rôle majeur sur le poids de la portée à la naissance et par consé-quent sur le taux de mortalité des agneaux. Une brebis qui n’a pas fait ses réserves avant la fin de gestation ne pourra pas être en état à l’agnelage et produire un colostrum de bonne qualité. Au cours de cette période, tout ce que consomme la brebis profite à l’agneau et toute carence le pénalise. Il est démontré que les carences en sélénium (avérées dans nos régions) sont à l’origine de pathologies sur les agneaux dont « la maladie du raide ». Des solutions pour rétablir le statut des brebis sont aujourd’hui connues (cf. encadré).Pour les brebis qui vont mettre bas en octobre, elles peuvent profi-ter le plus longtemps possible de l’herbe. Au cours des quinze der-niers jours de gestation, une ration exclusivement à base d’herbe reste toutefois déficitaire pour les brebis portant deux ou trois agneaux. Pour les agnelages de novembre, il est préférable de ren-trer les brebis en bergerie au début du mois et de réaliser une tran-sition alimentaire en augmentant les concentrés progressivement.Enfin, le respect des règles d’hygiène et sanitaires limite le taux de mortalité autour de la naissance.
comment rétabLir Le statut en séLénium
• La distribution quotidienne d’un complément minéral vitaminé au cours des cinq dernières semaines de gestation rétablit le statut en sélénium des brebis et augmente la façon significative celui des agneaux.
• Un seul apport de sélénium en milieu de gestation sous forme buvable n’apporte pas d’amélioration en fin de gestation
• La mise à disposition d’une solution contenant du sélénium dans l’eau de boisson six jours consécutifs en fin de gestation reste peu efficace.
• Les solutions injectables, les bolus, les pierres et seaux à lécher n’ont pas été testés dans cette étude.
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013 50 % de la mortalité des agneaux
survient avant l’âge de 2 jours.
30 % des élevages du Massif Central sont carencés en sélénium
c’est bon à savoir
L’alimentation est le premier facteur
Parasitisme
Attention aux agnelles et aux agneaux
à l’herbe : ils sont plus sensibles aux
parasites que les adultes
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Vie de la Chambre
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