Utilisation sécUritaire d’Un faUteUil roUlant

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Ce document a été préparé par Caroline Mercille, étudiante en ergothérapie, en collaboration avec les services de bénévolat et d’ergothérapie du CHUM, ainsi qu’avec la Direction des communications du CHUM.

Le contenu peut être reproduit sans autorisation, avec mention de la source.

en tant qUe bénévole, voUs aUrez parfois à assister Un patient qUi Utilise Un faUteUil roUlant.

bien connaître les parties d’Un faUteUil roUlant, ses principes d’Utilisation et qUelqUes règles de sécUrité voUs sera Utile.

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table des matières

Les parties importantes du fauteuil roulant 4Les rouesLes appuie-piedsLes freins

Avant de pousser le fauteuil 5

Principes de sécurité 6Ceinture de sécuritéProtection des mains et des piedsAttention aux collisions !Attention aux changements de surface !

Quelques manoeuvres 8Les seuils de porteLes ascenceursMonter une penteDescendre une penteLes trottoirsDe la chaise au fauteuil

les parties iMportantes dU faUteUil roUlant

les roues

Le fauteuil roulant est constitué de deux grandes roues à l’arrière et de deux petites roues à l’avant. Les petites roues pivotent, ce qui permet d’orienter le fauteuil dans une direction ou une autre. Les grandes roues comportent généralement deux cerceaux adjacents aux pneus qui permettent à la personne assise dans le fauteuil de le faire avancer elle-même avec ses mains.

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Cerceaux des grandes roues

Appuie-pieds

Appuie-bras

Poignées

Frein

Levier de bascule

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les appuie-pieds

Les appuie-pieds évitent au patient de traîner ses pieds sur le sol. Le patient ne doit en aucun cas se lever et se tenir debout sur les appuie-pieds. Le fauteuil risque alors de basculer, l’entraînant dans une chute qui peut le blesser. Lorsque le patient se lève ou s’assoit, les appuie-pieds doivent être remontés et, si possible, rabattus sur le côté ou enlevés.

les freins

Les freins sont une des parties les plus importantes d’un fauteuil roulant. Afi n d’éviter les chutes, les deux freins doivent être bien appliqués chaque fois que le patient se lève de son fauteuil ou qu’il s’y assoit.

avant de poUsser le faUteUil

Lorsque l’accompagnateur s’apprête à pousser le fauteuil roulant, il doit toujours en informer le patient, surtout si ce dernier lui tourne le dos et qu’il ne le voit pas. D’ailleurs, la courtoisie impose de toujours avertir le patient des gestes que nous nous apprêtons à poser et de la direction que nous désirons emprunter.

Le patient pourra aussi vous faire part de ses suggestions d’itinéraire, car il ne faut pas oublier que le rôle du bénévole est d’abord d’être attentif à ses besoins et d’y répondre.

Ouvert Fermé

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principes de sécUrité

ceinture de sécurité

Dans certains cas, par exemple au cours d’une sortie à l’extérieur à un endroit où le terrain est plus accidenté, il est recommandé de munir le fauteuil roulant d’une ceinture de sécurité. Pour savoir si le patient dont vous avez la charge en a besoin, informez-vous auprès de son infi rmière.

protection des mains et des pieds

La personne qui pousse le fauteuil roulant doit toujours s’assurer que les mains et les bras du patient ne touchent pas les roues et qu’ils ne pendent pas à l’extérieur du fauteuil roulant. L’accompagnateur peut suggérer au patient de garder ses mains sur lui ou de les appuyer sur les appuie-bras.

L’accompagnateur doit s’assurer que les pieds du patient reposent bien sur les appuie-pieds. Cela est particulièrement important pour les personnes hémiplégiques, qui n’ont pas conscience de l’emplacement de leurs membres.

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à reculonsSeuil

de porte

attention aux collisions!

Lorsqu’on pousse un fauteuil roulant, il faut toujours circuler avec prudence pour éviter de heurter les gens ou d’entrer en collision avec un autre fauteuil roulant. Ainsi, il faut redoubler de prudence aux intersections des corridors et éviter de circuler trop près des murs, à l’approche d’une intersection.

attention aux changements de surface!

i l faut toujours faire attention aux conditions variables des sols pour ne pas perdre le contrôle du fauteuil. Par exemple, un fauteuil peut freiner brusquement sur un seuil ou une surface de gravier, ou accélérer sur une dénivellation.

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qUelqUes ManoeUvres

les seuils de porte

Lorsqu’un seuil est diffi cile à franchir, par exemple les seuils de portes qui mènent à l’extérieur, il est préférable de s’y prendre à reculons.

les ascenseurs

De la même façon, il vaut mieux s’engager à reculons dans un ascenseur pour éviter que les petites roues avant restent coincées dans les fentes de la porte. S’il y a suffi samment d’espace disponible dans l’ascenseur, il est également préférable d’en sortir en reculant.

Monter une pente

il est plus sécuritaire de monter une pente de face en poussant le fauteuil vers le haut. il est beaucoup plus risqué de monter la pente à reculons en tirant le fauteuil, car les poignées peuvent vous glisser des mains et le fauteuil peut dévaler la pente. il arrive aussi que les poignées de certains fauteuils ne sont pas fixées assez solidement : si vous tirez le fauteuil vers le haut, les poignées pourraient vous rester dans les mains.

Monter Descendre

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descendre une pente

il est plus sécuritaire de descendre une pente à reculons. Ainsi, l’accompagnateur peut bloquer la descente du fauteuil avec son corps, s’il perd la prise des poignées ou si elles se détachent. Si le patient en a les capacités, il peut placer ses mains sur les cerceaux des grandes roues pour contrôler la vitesse de la descente en utilisant la friction qui se crée entre ses mains et les cerceaux.

les trottoirs

Pour accéder à un trottoir, il faut utiliser le plus possible les seuils de trottoir adaptés, généralement présents aux intersections des rues. toutefois, si une marche de trottoir conventionnelle doit être franchie, il faut procéder comme dans le cas d’une pente, c’est-à-dire la monter de face et la descendre à reculons.

pour la monter, il faut prudemment basculer le fauteuil jusqu’à ce qu’il soit en équilibre sur les roues arrière. Pour y arriver, vous devez appuyer votre pied sur un des leviers de bascule et pencher le fauteuil vers vous à l’aide d’un mouvement souple et continu. ensuite, avancez le fauteuil pour que les petites roues reposent complètement sur le trottoir. Puis, sans essayer de soulever complètement les roues arrière du sol, il faut avancer le fauteuil pour que les roues arrière s’appuient contre le trottoir et l’escaladent sous l ’effet de la poussée.À cette étape, si le patient en a les capacités, il peut se pencher vers l’avant pour diminuer le poids sur les grandes roues.

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pour descendre, il faut faire exactement l’inverse en se plaçant à reculons. encore une fois, si le patient en a les capacités, il peut se pencher vers l’avant pour diminuer le poids sur les grandes roues au moment de la descente. Le bénévole doit reculer lentement en soutenant le fauteuil par les poignées. Les roues arrière vont alors descendre la marche du trottoir sans trop de secousses. Une fois les roues arrière sur la chaussée, il faut reculer en maintenant le fauteuil en équilibre sur les roues arrière jusqu’à ce que les roues avant aient l’espace nécessaire pour se poser sur la chaussée sans heurter le trottoir. en maintenant un pied sur le levier de bascule, contrôlez la descente du fauteuil.

de la chaise au fauteuil

Si le patient dont vous avez la charge doit être transféré à partir du lit ou d’une chaise au fauteuil roulant, ou le contraire, demandez l’aide d’une infirmière ou d’un préposé.

Cette manœuvre ne relève pas des fonctions d’un bénévole.

bienvenUe et

Merci de voUs joindre à notre éqUipe!

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