RESTER PARMI LES VIVANTS29 septembre 2012 (18H00)

Forum du Blanc-Mesnil Ouverture de saison

UNE HISTOIRE CACHÉE DU ROCK'N'ROLL

13 octobre 2012 (22H00)Ferme du Buisson

Nuit Curieuse - Temps d'Images

Atomic alert18, 19 et 20 octobre 2012 Forum du Blanc-Mesnil

Sous contrôle20 octobre 2012 (16H00)

Ferme du Buisson - Temps d'Images

26 et 27 novembre 2012CDN de Nancy - Festival R.I.N.G.

18, 19, 20, 25, 26 et 27 janvier 2013Forum du Blanc-Mesnil

Je ne sais quoi te dire, on devrait s'en sortir...

Printemps 2013Forum du Blanc-Mesnil

(hors-les-murs)

Calendrier

AsaNIsiMAsa

Créée en 2001 par Frédéric Sonntag à sa sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dra-matique, la compagnie AsaNIsiMAsa s’intéresse plus particulièrement à la place de la fiction dans le monde contemporain. Elle en a fait l’enjeu de la plupart de ses créations. Quelles fictions pour le théâtre aujourd’hui ? En contrepoint de quelles fictions dominantes ?

Elle s’empare souvent de genres narratifs mineurs (anticipation, fantastique, film catastrophe) ou de formes de la culture populaire (série télé, films de série B ou Z, bande dessinée, concert) à travers des créations qui en interrogent les motifs et les schémas narratifs, et les détournent pour mieux en saisir les enjeux.

Son travail se caractérise par :- la production de formes théâtrales qui explorent des structures narratives diverses où images et composition sonore participent pleinement à l’éla-boration de la dramaturgie, et qui abordent des thématiques telles que : les relations entre réa-lité et fiction, la construction et la dissolution des identités, les peurs contemporaines, les méca-nismes de la mémoire. - la production de performances (souvent des formes plus courtes et plus légères) axées soit sur l’image (ex : Atomic Alert, détournement de films américains des années 50) soit sur la forme du concert (Incantations, Rester parmi les vivants), voire de l’installation in situ et du théâtre d’objets (Je ne sais quoi te dire, on devrait s’en sortir…).

Les formes développées par la compagnie AsaNIsiMAsa sont autant de fictions crépus-culaires qui, dans un monde hanté par la catas-trophe, mettent en jeu une humanité qui essaie d’en découdre (ou, du moins de développer des formes de survie) face à une mécanique impla-cable de déshumanisation, de contrôle des corps, d’appauvrissement de la langue, de déposses-sion.

La compagnie est en résidence au Forum du Blanc Mesnil à partir de septembre 2012 et travaille de-puis 2011 en partenariat avec la Ferme du Buis-son sur des projets de création (Sous contrôle) et sur des commandes de formes courtes (Lichen-man, Une histoire cachée du rock’n’roll). Son travail est également soutenu activement depuis 2010 par la Scène Nationale d’Alençon.

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Conception :Thomas Rathier et Frédéric Sonntag

Avec :Amandine Dewasmes, Claire Dumas, Jérémie Sonntag, Alain Carbonnel, Thomas Rathier / Frédéric Sonntag (en alternance)

Régie générale et régie son :Bertrand Faure

Prochaines représentationsLa Parenthèse - Avignondans le cadre de « La belle scène Saint-Denis » : du 12 au 22 juillet 2012

Forum du Blanc Mesnil : 18, 19 et 20 octobre 2012

Représentations passées. Festival Focus numérique - Théâtre de Brétigny (octobre 2011) / Tournée CCAS (février 2012 et juillet 2011) / Festival Contre-courant - Avignon (juillet 2011) / Soirée « One Shot » - La Manufacture - Avignon (juillet 2011) / Lilas en scène (mai 2011) / Festival International du film d’Amiens (novembre 2010) / Nuit Curieuse - Ferme du Buisson (octobre 2010) / Festival Re:Media - Confluences - Ars Longa (mars 2010) / Panta-Théâtre (septembre 2009) / Soirée “MOUVEMENT” - Mains d’œuvres (juin 2009) / Soirée “STARS ALSO DIE” - Mains d’œuvres (juin 2008)

Production : Cie AsaNIsiMAsa (2008)

GENREperformance : films remixés et post-synchroni-sés en direct par 5 acteurs

PRINCIPEDes films de fiction, des documentaires, des films d’archives américains des années 50 sont remontés pour composer une nouvelle fiction. Adoptant le principe du détournement, 5 co-médiens doublent l’ensemble des personnages le temps d’une séance de post-synchronisation où de nouveaux dialogues sont appliqués en direct aux images.

SYNOPSISUne petite ville où l’ordre règne, où tout est tranquille, où la tranquillité est un mode d’exis-tence, une aspiration, où le principe de précau-tion régule toute vie. Ce matin-là, Daisy Benson repousse les avances de Bill Wheeler, fervent défenseur des essais nucléaires préventifs qui ont lieu dans le désert ce jour même. Mais les essais tournent mal. Une bombe explose par erreur aux abords de la ville. Les autorités es-saient alors de minimiser leur responsabilité en refusant de faire évacuer la ville et en met-tant en place une politique de désinformation concernant les risques encourus par la popula-tion, les médias se font alors le relais de cette politique.

NOTE D’INTENTIONLe détournement de film est une pratique lu-dique (qui ne s’est jamais amusé à couper le son de certains films pour en réinventer les dia-logues ?) mais également politique.Détourner les images de leur contexte, les vider de leur sens pour leur en imposer un autre, c’est les mettre à distance, c’est opérer le décalage qui permet de mieux les questionner, de mieux en éprouver l’échelle de significations, tout en mettant en scène leur possible manipulation.Ici, le geste du détournement n’est pas pré-senté comme résultat mais comme processus. D’un côté les images projetées, de l’autre côté les acteurs qui les doublent en direct.

On voit la machine à l’œuvre, le détournement s’opérer sous nos yeux. Le spectateur est alors témoin tout autant qu’acteur de cet exercice de déplacement. Libre à lui, à chaque instant, d’opérer la nouvelle synthèse entre l’image et le son ou de tenter de mettre à plat les partitions.Les différents films utilisés ici ne le sont pas par hasard, ils sont ceux d’une époque où l’Amérique tente à travers l’image (fictionnelle ou documentaire) d’imposer au monde un cer-tain nombre de comportements, de valeurs, d’idées, de modes pensée, de mythes, qui n’auront de cesse de rayonner tout au long de la deuxième moitié du XXème siècle et jusqu’à aujourd’hui.

En utilisant le prétexte d’une série B « catas-trophe » inventée à partir de bribes de ces films des années 50, c’est donc la représentation d’un certain mode de vie, d’une certaine codi-fication des comportements, que nous tentons ici avec ironie de révéler.

disponible en tournée

Texte et mise en scène Frédéric Sonntag

Avec Amandine Dewasmes, Lisa Sans, Fleur Sul-mont, Alexandre Cardin, Alain Carbonnel, Gaël Chaillat, Jérémie Sonntag

Création vidéo Thomas Rathier

Création musicale Paul Levis

Scénographie Marc Lainé

Création lumières Manuel Desfeux

Costumes Luce Noyer

Régie générale et régie son Bertrand Faure

Administration Aurélien Guillois (Bureau FORMART)

Prochaines représentations Ferme du Buisson Festival Temps d’Images : 20 octobre 2012

La Manufacture - CDN de Nancydans le cadre du festival R.I.N.G : 26 et 27 novembre 2012

Forum du Blanc Mesnil : 18, 19, 20, 25, 26 et 27 janvier 2013

Représentations passées Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne-la-Vallée (décembre 2011) / ATP Aix-en-Provence - Théâtre du Jeu de Paume (décembre 2011) / Théâtre Jean Vilar de Suresnes (1er et 2 décembre 2011) / Scène Nationale 61 - Alençon (novembre 2011)

Production Cie AsaNIsiMAsa (2011)

Co-production SN 61, Scène Nationale d’Alençon ; Ferme du Buis-son - Scène Nationale de Marne la Vallée. Avec l’aide à la production de la DRAC Ile de France (aide au projet), l’aide à la création du CNT, l’aide à la ma-quette et l’aide à la production du DICRéAM. Avec le soutien du fonds SACD pour la musique de scène, du TOP - Théâtre de l’Ouest-Parisien et du 104.

SYNOPSISAu sein d’un état de surveillance généralisée, sympathisants et opposants au régime s’es-pionnent dans une atmosphère de paranoïa permanente qui n’est pas sans créer de graves troubles des identités et des comportements. Mais ne sont-ils pas, en réalité, que les acteurs d’une série télé ?

PRÉSENTATIONSous contrôle est une pièce-monde, une pièce-paysage, qui, en 22 séquences et une vingtaine de personnages, dresse le portrait fragmen-taire, éclaté, d’un univers de surveillance géné-ralisée et de ses conséquences sur la popula-tion : paranoïa permanente, trouble identitaire, confusion entre réalité et fiction.

Par l’intermédiaire de ces multiples séquences, comme autant de fenêtres ouvertes sur cet uni-vers, il nous est donné de faire connaissance avec les différents rouages d’une société, les différents habitants d’une réalité qui apparaît comme un reflet à peine déformé de la nôtre.Mais plus nous avançons dans la découverte de ce monde, plus les frontières qui devraient le structurer (politique/spectacle, fiction/réalité…) se révèlent caduques. Nous nous enfonçons alors dans un espace incertain où l’intérieur et l’extérieur des écrans semblent avoir fusionné à jamais.

NOTE D’INTENTIONSous contrôle s’inscrit directement dans la continuité de mes pièces précédentes comme Nous étions jeunes alors ou Dans la zone inté-rieure en travaillant des thématiques chères à l’anticipation, renvoyant ainsi, plus ou moins préci-sément, à des auteurs tels que James G. Ballard, William Gibson, Philip. K. Dick, John Brunner. Mais le recours à ce genre chez ces auteurs, comme ici, ne vise pas à nous embar-quer vers une quelconque réalité lointaine, il sert avant tout à nous parler d’aujourd’hui.

Il s’agit alors moins d’offrir un regard critique, salvateur, à une modernité toujours plus difficile à saisir, que de tenter de témoigner de sa com-plexité, d’énoncer un certain vertige de cette “fiction globale”, de cette « réalité intégrale » (pour reprendre les termes chers à Jean Bau-drillard). Tenter d’orchestrer un certain chaos contemporain, une certaine cacophonie du vivant.

De manière plus générale, Sous contrôle s’ins-crit ainsi dans la continuité de toutes mes autres pièces, parce qu’elle essaie de dresser un por-trait de notre dépossession contemporaine, de notre désincarnation, notre devenir image, fan-tôme. Parce qu’elle essaie de rendre sensible cette perte du sens, cette « virtualisation » des corps, cette désappropriation de la parole.

Sous contrôle est une pièce acide et (malheu-reusement) drôle, une pièce sur le regard et sur la question du contrôle des corps qui en découle. La mettre en scène, c’est se poser la question de la dimension politique du regard. Dans un monde qui serait perpétuellement perçu à travers l’objectif d’une caméra, Poli-tique et Spectacle ne finiraient-ils pas par se confondre ? C’est essayer de trouver comment poser au mieux cette question : Que se passe-t-il quand il n’y a plus que du visible ?

SOUS CONTRoLE

DISPONIBLEEN TOURNÉE

Conception Frédéric Sonntag et Paul Levis

Mise en scène Frédéric Sonntag, avec la complicité de Paul Levis, Lisa Sans, Jérémie Sonntag,Fleur Sulmont

Musique Paul Levis

Avec Paul Levis, Lisa Sans, Jérémie Sonntag, Fleur Sulmont et un figurant

Prochaines représentations Forum du Blanc Mesnil (hors les murs) : Printemps 2013

Représentations passéesFestival “Focus numérique” – Théâtre de Brétigny (octobre 2011) / Lilas en scène (mai 2011) / Festival 360 (juin 2010)

ProductionCie AsaNIsiMAsa (2010), Festival 360 avec le soutien d’ARCADI et du CG 93. Avec l’aide de Théâtre Ouvert.

SYNOPSISRéfugiés dans un abri de fortune, des individus attendent la fin d’un couvre-feu qui semble ne jamais devoir finir…

PRINCIPELe fil d’une journée, dans un abri où quatre indi-vidus ont trouvé refuge et tentent de reconsti-tuer un semblant de vie. Entre solitude et vie en communauté, leur existence s’organise, ryth-mée par les actions quotidiennes, les capta-tions de signes d’une vie extérieure, les proto-coles de survie, l’évocation d’un passé enfoui, l’improvisation de concerts miniatures...

NOTE D’INTENTIONJe ne sais quoi te dire, on devrait s’en sortir met en scène une humanité qui tente de recréer un espace de vie après ou pendant ce qu’on ima-gine être une catastrophe. A travers l’existence de ces quatre individus, se dessine en effet, en creux, le monde extérieur, peut s’imaginer ce qui a pu se produire « dehors » et ce qui existe encore, une histoire se profile. Ainsi, que le retranchement de ces individus soit perçu comme un choix ou comme une situation su-bie, c’est une forme de survie à un certain état du monde qui nous apparaît, survie qui n’est pas seulement survie matérielle, qui est ten-tative de préserver une part de son passé, de préserver son histoire… Dans ces conditions, où se redéfinissent les concepts de solitude et de communauté, se redéfinissent également le rapport aux objets, au temps, aux actions : le

moindre objet peut être un trésor, la moindre miette un enjeu important, la moindre mélodie une consolation.

Si elle peut trouver ça place dans des espaces théâtraux traditionnels, Je ne sais quoi te dire, on devrait s’en sortir est une performance qui se destine, plus particulièrement, à des es-paces non-théâtraux : appartements vides, bureaux abandonnés, friches industrielles, es-paces désaffectés... Ce projet cherche en effet à occuper des espaces qui participeraient ainsi directement à la fiction proposée : celle d’indi-vidus ayant trouvé refuge dans un endroit aban-donné. Les spectateurs, placés eux aussi dans cet espace concret se retrouvent donc à une place d’observateur, de voyeur, d’une vie qui se déroule sous leurs yeux, dans une temporalité proche d’une vie réelle, dans un espace qui se trouve véritablement occupé pour l’occasion, et qu’ils partagent.

Je ne sais quoi te dire, on devrait s’en sortir se présente ainsi comme le partage d’un moment de vie d’une petite communauté, et tient tout autant de l’installation, du concert, que du théâtre d’objet. Pas de récit, ni d’histoire, uni-quement l’enchaînement d’une série d’actions. Toutefois, sans se présenter comme un objet narratif, des bribes d’histoires se proposent au regard du spectateur, histoires de ce qui s’est passé et a conduit ces individus à en être là, histoires personnelles de chacun, histoire du groupe qu’ils composent, histoire des jours qui les attendent...

JE NE SAIS QUOI TE DIRE, ON DEVRAIT S’EN SORTIR… DISPONIBLE

EN TOURNÉE

Conception Frédéric Sonntag et Paul Levis

Textes et mise en scèneFrédéric Sonntag

Musique et chansons Paul Levis

Création vidéo Thomas Rathier

AvecPaul Levis, Lisa Sans, Stéphan Hélouin, Fleur Sulmont, Jérémie Sonntag et Frédéric Sonntag

Prochaines représentations. Forum du Blanc Mesnil (ouverture de saison) : 29 septembre 2012

Représentations passées. Soirée 360 #1 - Lilas en scène (mai 2012)

ProductionCie AsaNIsiMAsa (2012), Soirée 360 # 1 avec le soutien du CG 93.

RESTER PARMI LES VIVANTS

DISPONIBLE EN TOURNÉE DISPONIBLE EN TOURNÉE DISPONIBLE EN TOURNÉE

PROFITEZ-EN !

PRÉSENTATIONComposé de textes et chansons extraits de différents spectacles de la compagnie, Rester parmi les vivants est un concert qui retrace, explore, présente, l’univers qu’elle développe, création après création. Il se présente comme une traversée d’un monde crépusculaire où de multiples voix, de multiples figures, s’élèvent pour dire ou chanter leurs colères, leurs amours, leurs souffrances, leurs désespoirs ou leurs rêves. Des projections vidéo extraites elles aussi des différents spectacles de la com-pagnie accompagnent ce récital.

NOTE D’INTENTIONDepuis 2004, la musique est très présente dans les créations de la compagnie. Qu’elle soit inter-prétée en direct (Nous étions jeunes alors, Des heures entières avant l’exil, Lichen-man), ou qu’elle soit enregistrée (Sous contrôle), elle par-ticipe pleinement à la dramaturgie de chaque spectacle. Composée par Paul Levis, elle est, pour chaque projet, l’occasion d’une recherche sur sa place, sa fonction, son statut, dans une forme pour la scène. Tout en développant en univers cohérent d’une création à l’autre, elle fait l’objet à chaque fois d’une proposition par-ticulière, d’une démarche spécifique.

Par ailleurs, le concert est une forme à partir de laquelle la compagnie a beaucoup travaillé et qui a influencé certaines de ses créations. Il était donc assez naturel dans notre parcours de créer une forme qui soit à part entière celle d’un concert.

Créée en mai 2012, dans un format court de 20 mn, cette forme sera développée tout au long de la saison 2012/2013 pour aboutir à un concert d’une heure environ, qui pourra être programmé indépendamment, mais aussi en marge de la diffusion d’autres spectacles de la compagnie.

« Nous marchons et maintenant il pleut et main-tenant nous accueillons la pluie et maintenant nous savons qu’il nous faudra, qu’il nous faut, nous exiler, dans la ville, nous avons bien com-pris qu’il faudra proposer des écarts, des dé-placements, des vibrations, nous comprenons, nous commençons à comprendre, l’ampleur de la tâche et ne pas détourner notre regard, et ne plus subir mais vouloir, accompagner l’ampleur du désastre, et s’y abandonner, s’abandonner au monde, au naufrage, à la pluie, et ne pas se raidir contre l’orage, mais l’accueillir et ne pas détourner son regard de soi, mais sombrer dans ses propres gouffres, et s’y noyer, boire la tasse, et prendre l’eau, il nous faudra prendre l’eau, il nous faut, nous faudra, nous pensons, prendre l’eau, nous noyer, et ne plus nous tenir à la fenêtre à regarder le déluge mais sombrer, sans cela, sans cela pas moyen d’en sortir, de nous sortir de là, il nous faut, nous faudra, rester parmi les vivants. »

TexTe eT mise en scène Frédéric Sonntag

Avec Distribution en cours

créATion vidéo Thomas Rathier

créATion musicAle Paul Levis

scénogrAphieMarc Lainé

créATion lumières Manuel Desfeux

cosTumes Luce Noyer

régie générAle eT régie son Bertrand Faure

AdminisTrATion Aurélien Guillois (Bureau FORMART)

producTion CIe AsaNIsiMAsa (2013)

co-producTionForum du Blanc-Mesnil, Ferme du Buisson (en cours)

créATion AuTomne 2013

AcTuAliTés de george KAplAn

en FrAnceLauréat 2012 des journées de Lyon des auteurs de théâtre

Mise en voix par Frédéric Sonntag à la Mous-son d’été (24 août 2012).

À l’éTrAngerTraduction en danois (par Catherine Lise Du-bost), en catalan (par Carles Battle) et en anglais (par Vanessa Ackerman et Stéphanie Street)

Mise en espace par Christoffer Berdal au Hu-sets Teater (Copenhague) dans le cadre du Fes-tival For Ny Europaeisk Dramatik (8 juin 2011).

Présentation de la pièce et mise en voix en ca-talan dans le cadre de la manifestation « 7 d’un cop ! » à la Sala Beckett (Barcelone) (13 juillet 2012).

Traduction en serbe et résidence de traduc-tion à l’Institut Français de Belgrade (novembre 2012).

Création dans une mise en scène de Christof-fer Berdal au Husets Teater (Copenhague) (du 9 mars au 13 avril 2013).

sYnopsisQuel est le lien entre un groupe activiste clan-destin en pleine dissolution, une équipe de scénaristes à la recherche d’un concept pour un projet de série télé et un gouvernement invi-sible d’une grande puissance aux prises avec un danger qui menace la sécurité intérieure du pays ? Un seul nom : George Kaplan.

présenTATionGeorge Kaplan est une pièce en trois parties aux multiples liens narratifs, une pièce sur les enjeux politiques des mythes et des récits, sur le rôle du café (et de la bière) dans le bon dé-roulement des réunions, sur l’influence d’Hol-lywood dans notre représentation de la géo-politique mondiale, sur la participation d’Alfred Hitchcock à un complot international, sur la guerre de l’information et la manipulation des foules, sur une poule qui peut sauver l’huma-nité, sur un nom qui pourrait changer la face du monde.

noTe d’inTenTionGeorge Kaplan a pour principal sujet les enjeux politiques des fictions ou, plus largement, la place de la fiction dans notre monde contem-porain. Les fictions, c’est-à-dire tout aussi bien les grands récits hollywoodiens, le storytelling politique, les campagnes publicitaires, ou les histoires bêtifiantes du divertissement specta-culaire. Car nous sommes environnés de fic-tions, chaque jour nous consommons, volontai-rement ou involontairement, un certain nombre de récits, d’histoires, de mythes, dont certains n’existent que pour nous faire adhérer à un mode de pensée, nous faire adopter un com-portement, nous faire acheter un produit spé-cifique. Si certaines fictions avancent au grand jour en s’avouant comme des purs objets fic-tionnels, d’autres avancent avec le masque de la réalité officielle. Si certaines sont ouvertes, émancipatrices, productrices de possibles, de pensée et de vie, certaines sont asphyxiantes, aliénantes, manipulatrices.

Si certaines tentent des percées utopiques, s’offrent comme des poches de résistances, d’autres appartiennent à un mode d’oppres-sion mortifère.

Se poser la question des enjeux politiques des fictions, c’est mesurer alors leur degré d’in-fluence sur nos existences. C’est s’intéresser à la façon dont elles conditionnent, structurent, voire contrôlent, nos vies, nos comportements, notre représentation du monde. Poser, plus largement, la question de la place de la fiction dans notre monde contemporain, c’est interro-ger les rapports complexes de la réalité avec la fiction, et, ce faisant, la notion même de vérité, la définition même du concept de réalité. C’est aussi tenter d’appréhender l’usage politique des récits, la mise en «spectacle» de la réalité à des fins politiques.

George Kaplan est une comédie sur les rela-tions du pouvoir avec le spectacle, de la fiction avec la politique, une comédie sombre, qui, à mesure qu’elle progresse, nous plonge dans une spirale sans fin, dans une mise en abîme vertigineuse, où un seul nom devient la caisse de résonnance d’un chaos universel.

GEORGE KAPLAN

BIENTÔT DISPONIBLE

Frédéric Sonntag est acteur, auteur et metteur en scène. A sa sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2001, il fonde la compagnie AsaNIsiMAsa et travaille à la créa-tion de ses propres textes.

Il a écrit une dizaine de pièces : Idole, Disparu(e)(s), Intrusion, Des heures entières avant l’exil, Nous étions jeunes alors, Toby ou le saut du chien, Incantations, Dans la zone intérieure, Sous contrôle, Soudaine timidité des crépus-cules, George Kaplan, pour lesquelles il a été boursier du Centre National du Livre, lauréat de l’Association Beaumarchais et a obtenu plu-sieurs fois l’aide à la création du Centre Natio-nal du Théâtre.

Elles ont été principalement présentées à la Ferme du Buisson - Scène Nationale de Marne la Vallée, Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines, la SN 61 - Scène Nationale d’Alençon, le Théâtre Jean Vi-lar de Suresnes, le Théâtre de l’Odéon (Festival Berthier et Festival Impatience), le Théâtre des Ateliers de Lyon, les ATP d’Aix-en-Provence, Mains d’Oeuvres et, pour la saison 2012-2013, le CDN de Nancy et le Forum du Blanc-Mesnil.

Certaines de ses pièces ont été publiées dans la collection Tapuscrit-Théâtre Ouvert et à l’Avant-Scène Théâtre.

Depuis 2009, il participe à plusieurs manifes-tations internationales : l’International Summer Workshop (Sala Beckett, Barcelone), le 10ème Festival de Dramaturgie Européenne Contem-poraine (Santiago du Chili), Dramaturgias Cru-zadas (Buenos Aires), Corps de Texte Europe (Bulgarie, Belgique), Encontros de Novas Dra-maturgias Contemporaneas (Lisbonne), Festi-val Primeurs (Sarrebruck), Festival For Ny Euro-paeisk Dramatik (Copenhague), Ecrire et mettre en scène (Finlande), Rendez-vous sur scène - Théâtre Contemporain (Athènes).

Il travaille également à l’élaboration de perfor-mances : Atomic Alert, Je ne sais quoi te dire on devrait s’en sortir...

Ses pièces ont été traduites en plusieurs lan-gues : anglais, allemand, espagnol (Chili, Ar-gentine), bulgare, catalan, portugais, tchèque, finnois, grec et danois, et sont jouées dans plu-sieurs pays.

CRÉATIONS À VENIRGeorge Kaplan (création 2013/2014)Une histoire cachée du rock ‘n’ roll (2012)

SPECTACLES DISPONIBLES EN TOURNÉERester parmi les vivants (2012)Sous contrôle (2011)Lichen-man ou la solitude du parasite (2011)Je ne sais quoi te dire, on devrait s’en sortir… (2010)Atomic Alert (2008)Incantations (2008)

CRÉATIONS PASSÉESToby ou le saut du chien (2009-2010)Dans la zone intérieure (2008)Nous étions jeunes alors (2007-2008)Des heures entières avant l’exil (2005-2006)Intrusion (2004)Disparu(e)(s) (2003-2004)Idole (2002)

CONTACTSCie AsaNIsiMAsac/o Frédéric Sonntag35 rue des petits carreaux 75002 Parisinfo@asanisimasa.net www.asanisimasa.net

ADMINISTRATION / PRODUCTION Aurélien Guillois (Bureau FormART)aurelien@bureau-formart.org+33 (0)6 83 23 00 23http://bureau-formart.org

IllustrationsThomas Rathier

GraphismeAntoine Rathier

Achevé d’imprimeren Juillet 2012 par

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FREDERIC SONNTAGBIOGRAPHIE