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BROCHURE 8 LE MONT SION A LA ONZIEME HEURE
1937, 1941 V.T. HOUTEFF
Copyright, 1937, 1941
Tous droits réservés
V.T. HOUTEFF
{Tract 8, p. 2}
LE MONT SION
À « LA ONZIÈME HEURE »
« À cause de Sion Je ne me tairai pas, et à cause de
Jérusalem Je ne me tiendrai pas tranquille, jusqu’à ce que
sa justice paraisse comme l’éclat de la lumière, et son
salut comme un flambeau qui brûle. Et les nations verront
ta justice, et tous les rois ta gloire ; et on t’appellera d’un
nom nouveau, que la bouche de l’Éternel désignera. Et tu
seras une couronne de beauté dans la main de l’Éternel,
et une tiare royale dans la main de ton Dieu. »
Ésaïe 62 : 1-3
Quelle merveille de l’amour divin ! Que de réaliser
« l’exceptionnelle précieuse promesse » dans laquelle
Dieu ne se taira pas jusqu’à ce qu’elle devienne une
grande, puissante et resplendissante lumière pour le
monde et « une couronne de beauté dans la main de
l’Éternel » --l’église vue
Se Tenant Avec L’Agneau Sur Le Mont Sion !
« Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour
montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver
bientôt ; et il l’a signifiée, en l’envoyant par son ange, à
son esclave Jean. » Apocalypse 1 : 1
L’affirmation, « choses qui doivent arriver », concernant
les événements prophétiques que Jean a eu le privilège
de consigner, non avant mais « bientôt », après qu’il en ait
eu la révélation, montre que les prophéties de
l’Apocalypse {Tract 8, p. 3} devaient se réaliser à un
moment donné pendant la période du Nouveau
Testament.
« Et je vis : et voici l’Agneau se tenant sur la montagne de
Sion, et avec lui cent quarante-quatre milliers, ayant son
nom et le nom de son Père écrit sur leurs fronts. Et j’ouïs
une voix venant du ciel, comme une voix de grandes eaux
et comme une voix d’un grand tonnerre ; et la voix que
j’entendis était comme de joueurs de harpe, jouant de
leurs harpes ; et ils chantent un cantique nouveau devant
le trône, et devant les quatre animaux et les anciens. Et
personne ne pouvait apprendre le cantique, sinon les cent
quarante-quatre milliers qui ont été achetés de la terre. »
Apocalypse 14 : 1-3
Avant cet événement prophétique (les 144 000 se tenant
sur le Mont Sion) « …et voici, une porte ouverte dans le
ciel, et la première voix que j’avais ouïe, comme d’une
trompette parlant avec moi, disant : Monte ici, et je te
montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci.
Sur-le-champ je fus en Esprit : et voici, un trône était placé
dans le ciel, et sur le trône, [quelqu’un était] assis ; et celui
qui était assis était, à le voir, semblable à une pierre de
jaspe et de sardoine ; et autour du trône, un arc-en-ciel, à
le voir, semblable à une émeraude ; et autour du trône,
vingt-quatre trônes, et sur les trônes, vingt-quatre anciens
assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des
couronnes d’or… Et devant le trône {Tract 8, p. 4}, comme
une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du
trône et à l’entour du trône, quatre animaux pleins d’yeux
devant et derrière. » Apocalypse 4 : 1-4, 6.
« Et lorsqu’il eut pris le livre, les quatre animaux et les
vingt-quatre anciens tombèrent [sur leurs faces] devant
l’Agneau, ayant chacun une harpe et des coupes d’or
pleines de parfums, qui sont les prières des saints… Et je
vis : et j’ouïs une voix de beaucoup d’anges à l’entour du
trône et des animaux et des anciens ; et leur nombre était
des myriades de myriades et des milliers de milliers,
disant à haute voix : Digne est l’Agneau qui a été immolé,
de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force,
et honneur, et gloire, et bénédiction. » Apocalypse 5 : 8,
11, 12
L’Agneau se tenant d’abord devant le trône dans le ciel,
se tient ensuite avec les 144 000 sur le Mont Sion, sur
terre, alors que les Anciens et les Animaux se tenant
autour du trône, restent dans le ciel. Donc, pour bien
comprendre cet événement prophétique dans son
entièreté, il faut soigneusement différencier les choses qui
se passent au ciel des choses qui se passent sur la terre.
Les sept lampes (Apocalypse 4 : 5) faisant partie des
éléments du sanctuaire, sont la preuve que la scène du
trône céleste a lieu dans le sanctuaire. Tandis que la
scène qui vient après, celle de Sion, a lieu sur le Mont
Sion, dans les parvis du palais du Roi de la terre, et non
pas sur le Mont Morija, dans les parvis du sanctuaire
{Tract 8, p. 5}, là où il devrait nécessairement avoir lieu.
Ceci nous montre donc que cela a bien lieu dans le
sanctuaire [céleste]. Par conséquent, ces scènes sont
deux événements distincts, ayant cours dans des lieux
distincts --l’établissement du trône dans le ciel, et les
rachetés se tenant avec l’Agneau sur terre tandis que la
scène du trône est toujours en cours.
De plus, la phrase, « Je te montrerai les choses qui
doivent arriver après celles-ci », place les événements
dans la période Chrétienne. Et la phrase, « un Agneau qui
se tenait là, comme immolé » (versant son sang pour les
pécheurs), place les événements dans la période du
temps de grâce.
En comparant Daniel 7 : 9, 10, 13 avec Apocalypse 4 : 2
et 5 : 1, 11 (déjà cités), il apparaît clairement que ces deux
visions sont le même événement --le jugement. Dans la
première, il a lieu dans la seconde phase de la période de
la bête indescriptible, après que sa corne qui avait des
yeux d’homme et une bouche proférant de grandes
choses ait blasphémé (après le règne de la Rome
Ecclésiastique), et avant que la bête soit tuée et son corps
détruit puis livrée au feu (Da. 7 : 11), avant la destruction
de Rome. Dans la seconde vision, il a lieu durant la
période Chrétienne, et pendant le temps de grâce.
Le fait que Daniel ait vu que l'on plaçait des trônes et que
« l'Ancien des jours » -le Juge se soit assis, montre que ni
Lui, ni les trônes n'étaient là auparavant. De manière
évidente, sur les trônes {Tract 8, p. 6} restant - « les sièges
», étaient assis les vingt-quatre vieillards. Puis il vit « le
Fils de l’homme », Christ, l’Avocat, avancer jusqu’à «
l’Ancien des jours ». En conséquence, Daniel et Jean ont
tous deux été témoin « de la scène du jugement, et de
l’ouverture des livres. »
Et comme Jean vit les 144 000 se tenir sur le Mont Sion
avec l’Agneau après l’introduction du jugement et avant
sa fin, cet événement n’a lieu ni avant ni après le
jugement, mais pendant celui-ci.
Souvenons-nous maintenant que la vision de Jean « de
l’Agneau se tenant sur le Mont Sion » (Apocalypse 14 : 1)
représente le Christ en Sauveur, alors que sa vision « du
Lion de la tribu de Juda » se tenant devant la scène du
jugement représente le Christ en Roi. Toutes deux nous
montrent que tout en étant le Sauveur, Il est aussi le Roi
de rois.
Il apparaît donc clairement que plus on en apprend sur le
moment où émergent les 144 000, plus l’intérêt de savoir
qui ils sont, augmente. Constater qu’ils sont ceux qui
suivent l’Agneau (les Chrétiens), mais aussi les « fils de
Jacob », démontrent qu’ils sont en fait
Des Israélites --Et Non Des Païens.
Quiconque a été converti au Christianisme et a accepté le
Christ comme son Sauveur personnel, a fait une
expérience qui a complètement renversé et révolutionné
ses anciens projets et espoirs, son mode de vie tout entier.
Il a renoncé au monde et aussi « de jouir pour un temps
des délices du péché » {Tract 8, p. 7} (Hébreux 11 : 25),
et il est devenu une nouvelle créature en Christ, né de
nouveau, héritier du royaume selon la promesse ! C’est ce
que Jésus a voulu dire quand il dit à Nicodème : « Tu dois
naître de nouveau. » Et Paul fort de son expérience dit : «
Si vous êtes en Christ, vous êtes les descendants
d’Abraham, les héritiers selon la promesse ».
Galates 3 : 29
Quoiqu’il en soit, qu’il soit Juif ou Païen, il ne peut prendre
part au royaume de Christ, à moins de passer par la
seconde naissance, par laquelle il devient descendant
d’Abraham. Cependant, cette transformation spirituelle ne
cache pas l’identité raciale et l’origine de l’individu. En
d’autres termes, un Judaïte reste un descendant de Juda,
et Éphraïmite reste un descendant d’Éphraïm. Par
conséquent, comme les 144 000 sont les fils de Jacob, ils
ne peuvent faire partie des nations Païennes. Ils sont
donc tout d’abord des descendants de Jacob, mais
Ne Font Pas Nécessairement Partie Des Juifs
D’Aujourd’hui
Les dix tribus (le royaume d’Israël) furent déportées,
dispersées dans les villes des Mèdes (2 Rois 17 : 6) et
complètement submergées et assimilées par les nations
environnantes. De sorte qu’elles disparurent racialement.
De même, comme les deux tribus (le royaume de Juda)
furent déportées à Babylone, {Tract 8, p. 8} et dont peu
retournèrent à Jérusalem après les soixante-dix ans de
captivité, un grand nombre perdît aussi leur identité.
Les premiers Chrétiens étaient composés de Juifs : les
apôtres. Les 120 dans la chambre haute (Actes 1 : 15), et
les 3 000 qui furent convertis le jour de la Pentecôte (Actes
2 : 41) étaient tous Juifs ; ainsi que presque tous ceux
« qui étaient ajoutés tous les jours » pendant les trois
années et demi qui suivirent la crucifixion (Daniel 9 : 26,
27 ; Actes 2 : 47). Et après la fin de cette période, alors
que les apôtres furent envoyés prêcher l’évangile aux
Païens (Actes 13 : 46), de nombreux Juifs devinrent
Chrétiens, et en conséquence, c’est en tant que Chrétiens
et non en tant que Juifs qu’ils furent dispersés parmi les
nations.
Par conséquent, dans chaque cas, la plupart des fils de
Jacob ont perdu leur distinction raciale. Cependant,
comme l’Éternel conserve la généalogie de toutes les
nations, particulièrement celle des fils de Jacob, Il, comme
Il l’a promis, « fera mention de Rahab et de Babylone à
ceux qui me connaissent ; voici la Philistie, et Tyr, avec
l’Éthiopie : celui-ci était né là. Et de Sion il sera dit : Celui-
ci et celui-là sont nés en elle ; et le Très haut, lui, l’établira
quand l’Éternel enregistrera les peuples, il
comptera : Celui-ci est né là. » Psaumes 87 : 4-6
Ainsi, aujourd’hui, force est de constater que seuls les
Juifs {Tract 8, p. 9} reconnus peuvent revendiquer leurs
origines juives. Il en résulte que les 144 000 seront issus
de toutes nations, de toute tribu, de toute langue et de tout
peuple mais resteront toutefois des fils de Jacob ! « Et il
arrivera, en ce jour-là, que le Seigneur mettra sa main
encore une seconde fois pour acquérir le résidu de son
peuple, qui sera demeuré de reste, de l’Assyrie, et de
l’Égypte, et de Pathros, et de Cush, et d’Élam, et de
Shinhar, et de Hamath, et des îles de la mer. Et il élèvera
un étendard devant les nations, et rassemblera les exilés
d’Israël, et réunira les dispersés de Juda des quatre bouts
de la terre… Et il arrivera en ce jour-là que l’Éternel battra
au fléau depuis le courant du fleuve jusqu’au torrent
d’Égypte, et vous serez rassemblés un à un, fils
d’Israël ! » Ésaïe 11 : 11, 12 ; 27 : 12
Par conséquent, puisque par l’entremise de l’histoire, de
la logique, et des écritures, il nous est prouvé que Dieu a
préservé la généalogie de la branche choisie de la race
humaine allant d’une part d’Adam à Noé (Mt. 1 : 1-17) et
remontant d’autre part de Jésus à Adam (Luc 3 : 23-38),
à plus forte raison Dieu a dû préserver l’identité des élus
aujourd’hui. Et nous le voyons de manière précise, quand,
en parlant de la lignée des 144 000, il dit « de toute tribu
des fils {Tract 8, p. 10} d’Israël ». Apocalypse 7 : 4. Et bien
que nous ignorions qui nous sommes, et soyons
incapables de nous reconnaître, Celui Qui sait tout sur
nous, même le nombre de cheveux sur notre tête, sait
précisément qui sont nos ancêtres, même si ceux qui
d’entre nous doivent être rassemblés de la postérité de
Jacob, dit le prophète, sont comme le sable de la mer.
Alors que comparativement, les juifs identifiables
d’aujourd’hui, qui ne sont qu’une petite poignée, ne
peuvent être ceux auxquels s’appliquent
Les Termes Israël, Éphraïm Et Joseph.
En revenant un moment sur l’aspect historique de notre
sujet, nous voyons qu’après la mort de Salomon, la nation
Israélite (les douze tribus) Fut divisée en deux royaumes
séparés (1 Rois 11 : 11, 12 ; 12 : 19, 27). Le royaume des
dix tribus occupant la portion nord de la terre promise, était
appelé « Israël » ; ainsi qu’Éphraïm et occasionnellement
la maison de Joseph à cause de la majorité de ses tribus
: Éphraïm (Esaïe 11 : 13), car ses rois venaient d’Éphraïm,
et Joseph (Ézéchiel 37 : 16), car il était le père d’Éphraïm.
Mais le royaume des deux tribus occupant la portion sud,
était appelé « Juda », car ses rois venaient de la tribu de
Juda, et par conséquent, ses descendants étaient appelés
« Juifs ». Le terme « Israël », s’applique donc souvent aux
dix tribus. C’est pourquoi, quand le lecteur rencontrera
plus loin dans le texte les termes « Juda », « Israël »,
{Tract 8, p. 11} « Éphraïm » et « Joseph », il comprendra
précisément ce qu’ils désignent, et saisira mieux le plan
de Dieu concernant le rassemblement des douze tribus
d’Israël et leur réunification en
Un Seul Grand Royaume.
« Le royaume des cieux » dit le Christ, « est semblable à
un grain de moutarde qu’un homme prit et sema dans son
champ : lequel est, il est vrai, plus petit que toutes les
semences ; mais quand il a pris sa croissance, il est plus
grand que les herbes et devient un arbre, de sorte que les
oiseaux du ciel viennent et demeurent dans ses branches.
» Matthieu 13 : 31, 32. « Cependant le nombre des fils
d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne se peut
mesurer ni nombrer ; et il arrivera que, dans le lieu où il
leur a été dit : Vous n’êtes pas mon peuple, il leur sera dit
: Fils du Dieu vivant. » Osée 1 : 10
En entendant les enseignements du Christ, et en
choisissant de les rejeter et de Le crucifier, la nation Juive
s’est attirée la malédiction Divine prononcée à travers le
prophète en ces mots : « Vous n’êtes pas Mon peuple, et
je ne serai pas votre Dieu. » Cependant, dans Sa grande
miséricorde, Il couche sur le papier la promesse que : «
Dans le lieu où il leur a été dit [ancien Israël], Vous n’êtes
pas Mon peuple, il leur sera dit [ancien Israël], Fils du Dieu
vivant. » (Voir Romains 9 : 24-26) {Tract 8, p. 12} Nous
sommes donc heureux de voir que le même peuple, Israël
et Juda, qui furent séparés et dispersés, seront « en ce
jour » (aujourd’hui) réhabilités et « rassemblés, et
s’établiront un chef, et monteront du pays. » Osée 1 : 11
Restés « beaucoup de jours sans roi » (depuis leur
captivité à Babylone jusqu’à aujourd’hui), « les fils
d’Israël… ensuite » (dans le futur), selon le texte,
« retourneront et rechercheront l’Éternel leur Dieu, et
David leur roi, et se tourneront avec crainte vers l’Éternel
et vers Sa bonté, à la fin des jours. » Os. 3 : 4, 5.
Cependant, comme David, le roi de l’ancien Israël, n’était
plus depuis des années quand cette prophétie a été faite,
et que celle-ci ne s’est encore jamais réalisée, ce David
était le type de celui qui doit venir.
En conséquence, ce sont ceux qui « se tourneront avec
crainte vers l’Éternel et vers Sa bonté [les Chrétiens
Israélites] à la fin des jours » (aujourd’hui), qui s’établiront
un « chef » ou un « roi » --le David antitypique.
(Pour une étude complète d’Osée 1 et 2, lisez la Brochure
N° 4, Les Dernières Nouvelles à l’Attention de notre
Mère.)
De ces faits précis établis dans les paragraphes
précédents, nous voyons que les fils d’Israël, dispersés et
sans roi pendant « beaucoup de jours », doivent «
retourner », non en tant que Juifs, mais en tant que
Chrétiens. Ce regroupement des {Tract 8, p. 13} deux
anciens royaumes, Juda et Israël, est présenté dans le
symbolisme :
Les Deux Bois Rapprochés.
« Et toi, fils d’homme, » dit le Seigneur, « prends un bois,
et écris dessus : Pour Juda, et pour les fils d’Israël, ses
compagnons. Et prends un autre bois, et écris dessus :
Pour Joseph, le bois d’Éphraïm et de toute la maison
d’Israël, ses compagnons. Et rapproche-les l’un de l’autre,
pour qu’ils soient un seul bois, et ils ne seront qu’un dans
ta main. »
« Et quand les fils de ton peuple te parleront, disant : Ne
nous déclareras- tu pas ce que signifient pour toi ces
choses ? Dis-
{Tract 8, p. 14}
leur : Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, Je prendrai le
bois de Joseph, qui est dans la main d’Éphraïm, et les
tribus d’Israël, ses compagnons ; et Je les mettrai sur
celui-ci, [savoir] sur le bois de Juda, et Je les ferai être un
seul bois, et ils seront un dans Ma main. »
« Et les bois sur lesquels tu auras écrit seront dans ta
main, sous leurs yeux. Et {Tract 8, p. 15} dis-leur : Ainsi
dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, Je prendrai les fils d’Israël
d’entre les nations où ils sont allés, et Je les rassemblerai
de toutes parts, et Je les ferai entrer dans leur terre ; et Je
les ferai être une seule nation dans le pays, sur les
montagnes d’Israël : un seul roi sera leur roi à tous ; et ils
ne seront plus deux nations, et ils ne seront plus divisés
en deux royaumes. Et ils ne se rendront plus impurs par
leurs idoles, et par leurs choses exécrables, et par toutes
leurs transgressions ; et Je les délivrerai de toutes leurs
habitations où ils ont péché, et Je les purifierai ; et ils
seront Mon peuple, et moi Je serai leur Dieu. Et Mon
serviteur David sera roi sur eux, et il y aura un seul pasteur
pour eux tous ; et ils marcheront dans Mes ordonnances,
et ils garderont Mes statuts et les pratiqueront. Et ils
habiteront dans le pays que J’ai donné à Mon serviteur
Jacob, où vos pères ont habité ; et ils y habiteront, eux et
leurs fils, et les fils de leurs fils, à toujours ; et David Mon
serviteur sera leur prince à toujours. » Ézéchiel 37 : 16-25
Cette illustration se passerait presque d’interprétation,
tant elle s’explique d’elle-même ; nous montrant que les
deux anciens royaumes, Juda et Israël, seront rassemblés
d’entre les « nations », parmi lesquelles ils ont été
dispersés, et qu’ils redeviendront une grande {Tract 8, p.
16} nation -- « un royaume, qui ne sera jamais détruit. »
Daniel 2 : 44.
« Et Je ferai avec eux une alliance de paix, ce sera, avec
eux, une alliance éternelle ; et Je les établirai, et Je les
multiplierai, et Je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux
pour toujours ; et ma demeure sera sur eux ; et Je serai
leur Dieu, et ils seront mon peuple. Et les nations sauront
que moi Je suis l’Éternel qui sanctifie Israël, quand mon
sanctuaire sera au milieu d’eux à toujours. »
Ézéchiel 37 : 26-28
Puisque l’Éternel dit qu’Il « les multipliera » quand ils
redeviendront un royaume, et que « les nations sauront
que Moi Je suis l’Éternel qui sanctifie Israël », et puisque
Dieu ne peut ni « multiplier » ni « sanctifier » après le
temps de grâce, les deux anciens royaumes doivent
nécessairement être restaurés et regroupés pendant le
temps de grâce –
« Les Temps De Restitution. »
Comme les 144 000 sont les « premiers fruits », il doit y
avoir des seconds fruits, car s’il y a premier, il y a second.
Et comme les premiers fruits sont « les serviteurs de Dieu
», par conséquent, ils doivent être envoyés dans les
nations pour rassembler les seconds fruits (Ésaïe 66 : 19,
20) --la grande foule (Apocalypse 7 : 9) que Jean vit après
le scellement des 144 000. (Pour une étude détaillée sur
le sujet, --les 144 000 et la {Tract 8, p. 17} grande foule, -
-voir la Brochure N° 1, Édition Spéciale Avant la Onzième
Heure ! ; La Verge du Berger, Vol. 1)
Le fait « qu’il n’a pas été trouvé de mensonge dans leur
bouche » (Apocalypse14 : 5), affirme qu’ils ne doivent
proclamer rien d’autre que le pur évangile de vérité,
faisant de leurs paroles des paroles aussi autoritaires et
inéluctables que celles des prophètes et des apôtres. En
effet, ces premiers fruits sont investis d’une même
puissance et d’une même autorité, sinon plus grande :
« En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de
Jérusalem, et celui qui chancelle parmi eux sera en ce
jour-là comme David, et la maison de David sera comme
Dieu, comme l’Ange de l’Éternel devant eux. »
Zacharie 12 : 8
« En ce jour-là, une source sera ouverte pour la maison
de David et pour les habitants de Jérusalem, pour le
péché et pour l’impureté. » Zacharie 13 : 1
Quand cette fontaine « pour le péché et pour l’impureté »
sera enfin ouverte « pour la maison de David », il sera
évident que le regroupement des deux royaumes sera
effectif, et qu’il est temps de prêcher l’évangile au monde.
« Et il arrivera, en ce jour-là, dit l’Éternel des armées, que
Je retrancherai du pays les noms des idoles, et on ne s’en
souviendra plus ; et {Tract 8, p. 18} J’ôterai aussi du pays
les prophètes et l’esprit impur. » Zacharie 13 : 2 Ceci
étant, dans l’époque où est établi ce royaume de
proclamation de l’évangile, une église sans mensonge
sera suscitée --libre de tous idolâtres et de faux docteurs.
« Et Je susciterai sur eux un pasteur qui les paîtra, Mon
serviteur David : lui les paîtra, et lui sera leur pasteur. Et
moi, l’Éternel, Je serai leur Dieu, et Mon serviteur David
sera prince au milieu d’eux. Moi, l’Éternel, J’ai parlé. »
Ézéchiel 34 : 23, 24
Ainsi, quand l’Éternel « se saisit de Son règne »
(Testimonies to Ministers, p. 300), et qu’il dirige de
nouveau l’église de manière théocratique (à la fin des
temps), « Et il arrivera, à la fin des jours, » comme le dit
Ésaïe, « que la montagne de la maison de l’Éternel sera
établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée au-
dessus des collines ; et toutes les nations y afflueront ; et
beaucoup de peuples iront, et diront : Venez, et montons
à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob,
et Il nous instruira de Ses voies, et nous marcherons dans
Ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la
parole de l’Éternel. Et Il jugera au milieu des nations, et
prononcera le droit à beaucoup de peuples ; et de leurs
épées ils forgeront des socs, et de leurs lances, des
serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une [autre]
nation, et on n’apprendra plus la guerre. » És. 2 : 2-4
Donc, avec l’inauguration de ce royaume éternel, et la
restauration de toute chose qui s’en suit, il y aura d’une
part un grand réveil parmi les nations ; un abandon de tout
arsenal de guerre amassé au cours du temps. Les nations
chercheront à monter à la montagne de l’Éternel et à
devenir ses sujets et se joindront aux armées de l’Éternel,
Lequel se battra ainsi pour elles. Tandis que d’autre part,
ceux qui auront refusé de se réveiller prépareront
vainement la guerre : mettant en place un programme de
super armement, transformant jusqu’à leur ferme en
entrepôt d’armes en vue de faire la guerre au royaume de
Christ --Son église (Joël 3 : 9-12 ; Za. 12 : 3).
« Et tes portes seront continuellement ouvertes (elles ne
seront fermées ni de jour ni de nuit), pour que te soient
apportées les richesses des nations, et pour que leurs rois
te soient amenés. Et les fils de tes oppresseurs viendront
se courber devant toi, et tous ceux qui t’ont méprisée se
prosterneront à la plante de tes pieds, et t’appelleront la
ville de l’Éternel, la Sion du Saint d’Israël. » És. 60 : 11,
14. (Pour une étude sur cette partie du sujet, voyez La
Verge du Berger, Vol. 1, pp. 173-181, expliquant « Michée
Quatre ». Et pour voir un exemple typique sur la manière
dont le combat est déjà gagné par l’Éternel, lisez 2
Chroniques 20 : 15, 19, 24-30.) Mais nous trouvant loin,
très loin, d’un tel état de sainteté,
L’Église Doit Être Purifiée.
Aucun Chrétien ne peut honnêtement nier le besoin de
purification de l’église. Et {Tract 8, p. 20} comme l’Éternel
ne fait jamais rien sans avertir Son église, Il lui envoie
maintenant le message de la purification, afin de lui
donner un avant-goût de la gloire future. De sorte que
pendant que le clairon du ciel appelant à la réforme
continue de sonner parmi Son peuple, celui-ci prenne
plaisir à sa vérité, et s’adonne tout entier à l’oeuvre de
réforme, aujourd’hui, alors que Dieu présente clairement
Son plan pour l’établissement de Son royaume, plan dans
lequel le sort des pécheurs est tout tracé. Ceux qui prêtent
l’oreille à cet appel, susciteront en eux l’irrésistible désir
d’entrer dans les rangs et de laisser l’Éternel les
retrancher du péché et des pécheurs. Eux seuls recevront
le sceau de Dieu et comme les premiers fruits du
royaume, les forts 144 000, se tiendront avec l’Agneau sur
le « Mont Sion »!
Un tel état de sainteté poussera aujourd’hui, comme dans
le passé, le dragon à s’irriter contre la femme, et à faire la
guerre au résidu de sa semence (Ap. 12 : 17), un conflit
décrit dans les paroles : « Et après cela, je vis quatre
anges debout aux quatre coins de la terre [au moment du
scellement des 144 000] retenant les quatre vents de la
terre, afin qu’aucun vent ne soufflât sur la terre, ni sur la
mer, ni sur aucun arbre. Et je vis un autre ange montant
de l’orient, ayant le sceau du
Dieu vivant ; et il cria à haute voix aux quatre anges,
auxquels il avait été donné de nuire à la terre et à la mer,
disant : Ne nuisez {Tract 8, p. 21} pas à la terre, ni à la
mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons scellé au
front les esclaves de notre Dieu. » Ap. 7 : 1-3
Ici nous est présenté deux événements qui doivent avoir
lieu : un causé par les vents, et l’autre par les anges. Ainsi
que deux ordres donnés aux anges : l’un de retenir les
vents, afin qu’ils ne soufflent : pas « ni sur la terre, ni sur
la mer, ni sur aucun arbre » (Ap. 7 : 1), l’autre de se retenir
de frapper « la terre,… la mer, et les arbres », jusqu’à ce
que les serviteurs de Dieu soient scellés. (Ap. 7 : 2, 3).
Nous voyons donc que dès que les serviteurs de Dieu
seront scellés, les vents et les anges commenceront leur
oeuvre. Et ceci soulève la question : que représente
l’oeuvre des vents et celle des anges --des conflits
politiques ou autre chose ? Comme les nations ont
toujours été en guerre, ces deux oeuvres ne pourraient
repré senter un conflit politique. Et comme Jésus a dit qu’à
la fin des temps « des nations s’élèveront contre des
nations, et des royaumes contre des royaumes » (Mt. 24 :
7), il est clair que l’oeuvre des vents et celle des anges,
qui sont retenues jusqu’à ce que les 144 000 soient
scellés, sont « le temps de détresse, tel qu’il n’y en a pas
eu depuis qu’il existe une nation. » Da. 12 : 1. Par
conséquent, Dieu retenant les quatre vents est aussi Celui
qui retient l’action de l’image de la bête (Ap. 13 : 15-17)
contre les saints. Et Dieu retenant les quatre anges est
aussi Le-même retenant sa {Tract 8, p. 22} vengeance
(És. 63 : 1-4 ; Jé. 51 : 18) contre les pécheurs qui troublent
l’église, jusqu’à ce que le scellement des 144 000 soit
terminé. Ces deux oeuvres associées produiront un temps
de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu. Apocalypse 7 : 1-
3 révèle donc un conflit en deux étapes : les pécheurs
contre Dieu (les vents qui soufflent) et Dieu contre les
pécheurs (l’oeuvre des anges sur eux). Mais bien que les
vents qui soufflent et l’œuvre des anges, après que les
serviteurs de Dieu soient scellés, produisent « le temps de
détresse », « quiconque sera écrit dans le livre » « sera
délivré.» Da. 12 : 1
Par ces faits nous voyons que ce temps de détresse est
retenu afin de permettre le scellement des 144 000
serviteurs, leur évitant, « eux, les élus », à être forcés
d’adorer l’image de la bête, ou d’être tués pour avoir
refusé de le faire.
Puisque « tous les livres de la Bible se résument et
s’achèvent dans l’Apocalypse. » (The Acts of the
Apostles, p. 585 ; Conquérants Pacifiques, p. 520), le
scellement des serviteurs de Dieu (Ap. 7) doit aussi se
trouver dans les prophéties. Dans Ézéchiel, chapitre neuf,
se trouve le marquage de ceux qui soupirent et gémissent
« à cause de toutes les abominations qui se commettent
au-dedans d’elle » (dans Juda et Israël), et le massacre
de ceux qui ne soupirent ni ne gémissent. Et le fait que
Dieu n’a pas encore ôté les pécheurs parmi les justes
dans Juda et Israël, montre que cette prophétie {Tract 8,
p. 23} de purification par le massacre, ne s’est pas encore
accomplie. Comme le marquage est similaire au
scellement, les anges qui massacrent sont similaires aux
anges qui frappent.
Cette oeuvre des anges et ce scellement vus par Jean, ce
massacre et ce marquage vus par Ézéchiel sont
considérés comme un seul et même événement : « Ce
scellement des serviteurs de Dieu est le même montré en
vision à Ézéchiel. » --Testimonies to Ministers, p. 445 ;
Testimonies, Vol. 5, p. 211 ; Vol. 3, p. 267 (Témoignage
pour l’Église, Vol. 2, p. 73 ; Vol. 1, p. 385)
Bien que le marquage et le massacre (Éz. 9) concernent
seulement l’église, --Juda et Israël-- les vents qui soufflent
et l’oeuvre des anges (Ap.7) concernent le monde entier -
-à la fois « la terre » et « la mer », indiquant chacun une
localité différente. La mer, qui dans la nature est la
demeure (maison) des eaux, est symbolisée par le
berceau des nations --le Vieux Monde. La terre, l’opposé
de la mer, correspond donc à un domaine éloigné du
Vieux Monde. Il est montré à Jean par le symbole de bête
à deux cornes montant, non pas de la mer, mais « de la
terre » (Ap. 13 : 11), le seul endroit où les arbres poussent
naturellement. Et comme dans Daniel 4 : 20-22, les arbres
représentent des dirigeants, alors les arbres dans ce
passage représentent « les anciens… devant la maison »
(Éz. 9 : 6) –un fait qui nous révèle que dans cette période,
le quartier général de l’église est sous la domination de la
bête à deux cornes --le Nouveau Monde, « la terre ».
{Tract 8, p. 24}
À la lumière de ces faits indéniables, nous voyons que le
but du scellement ou du marquage des serviteurs de Dieu
est de purifier l’église du péché et des pécheurs, afin
qu’elle puisse tenir ferme contre l’image de la bête
pendant le temps de détresse ; et quand ce temps de
purification sera terminé, « et le résidu en Sion, et le reste
dans Jérusalem, sera appelé saint : quiconque sera écrit
parmi les vivants dans Jérusalem, quand le Seigneur aura
nettoyé la saleté des filles de Sion, et aura lavé le sang de
Jérusalem du milieu d’elle, par l’esprit de jugement et par
l’esprit de consomption. » És. 4 : 3, 4
« Une fois que « le peuple de Dieu renonce définitivement
au péché », alors « l’église se préparera au conflit final
‘Belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible
comme des troupes sous leurs bannières’, elle s’avance
dans le monde en vainqueur et pour vaincre. » --The Great
Controversy, p. 425 ; Prophets and Kings, p. 725 (La
Tragédie des Siècles, p. 461 ; Prophètes et Rois, p. 549)
« Et l’Éternel créera sur chaque demeure de la montagne
de Sion, et sur ses assemblées, une nuée et une fumée,
de jour ; et la splendeur d’une flamme de feu, la nuit ; car
sur toute la gloire il y aura une couverture.
Et il y aura un tabernacle pour ombrage, de jour, contre la
chaleur, et pour abri et pour refuge contre {Tract 8, p. 25}
l’orage et contre la pluie. »
« Et on les appellera le peuple saint, les rachetés de
l’Éternel ; et toi, tu seras appelée la recherchée, la ville
non abandonnée. » És. 4 : 5, 6 ; 62 :12
« L’église entière, telle un seul homme, se mêlant à la
perfection, doit être une agence vivante et active de
missionnaires, manipulée et contrôlée par l’Esprit Saint. »
« Tout ce que les apôtres ont fait, chaque membre d’église
doit le faire aujourd’hui. » « Ainsi s’accorderont ses
ouvriers, et le bras de l’Éternel, la puissance manifestée
dans la vie de Christ, sera révélé. » --Testimonies, Vol. 8,
p. 47 ; Vol. 7, p. 33 ; Vol. 9, p. 33
Il arrivera en ce temps-là, dit le Seigneur, que « Je
sanctifierai Mon grand nom, qui a été profané parmi les
nations, [et] que vous avez profané au milieu d’elles ; et
les nations sauront que Je suis l’Éternel, dit le Seigneur,
l’Éternel, quand Je serai sanctifié en vous, à leurs yeux.
Et Je vous prendrai d’entre les nations, et Je vous
rassemblerai de tous les pays, et
Je vous amènerai sur votre terre.
« Et Je répandrai sur vous des eaux pures, et vous serez
purs : Je vous purifierai de toutes vos impuretés et de
toutes vos idoles. Et Je vous donnerai un coeur nouveau,
et Je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau ; et
J’ôterai de votre chair le coeur de pierre, et Je vous
donnerai un coeur de chair ; et Je mettrai Mon Esprit au
dedans de vous, et Je ferai que vous marchiez dans Mes
statuts, {Tract 8, p. 26} et que vous gardiez
Mes ordonnances et les pratiquiez. Et vous habiterez
dans le pays que J’ai donné à vos pères, et vous serez
Mon peuple, et moi Je serai votre Dieu.
Et Je vous délivrerai de toutes vos impuretés. Et
J’appellerai le blé, et Je le multiplierai, et Je ne vous
enverrai pas la famine ; et Je multiplierai le fruit des arbres
et le produit des champs, afin que vous ne portiez plus
l’opprobre de la famine parmi les nations.
« Et vous vous souviendrez de vos mauvaises voies et de
vos actions qui ne sont pas bonnes, et vous aurez horreur
de vous-mêmes à cause de vos iniquités et à cause de
vos abominations. Ce n’est point à cause de vous que Je
le fais, dit le Seigneur, l’Éternel : sachez-le. Soyez
honteux et soyez confus à cause de vos voies, maison
d’Israël ! Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Au jour où Je vous
purifierai de toutes vos iniquités, Je ferai que les villes
seront habitées, et les lieux désolés seront rebâtis. Et les
nations qui demeureront de reste autour de vous, sauront
que Moi, l’Éternel, J’ai rebâti les [villes] renversées, J’ai
planté ce qui était désolé. Moi, l’Éternel, J’ai parlé, et Je le
ferai. Éz. 36 : 23-33, 36 De même : « En chassant du
temple les vendeurs et les acheteurs, Jésus proclame son
intention » tout d’abord « de purifier le coeur de la souillure
du péché, des désirs terrestres, des convoitises
charnelles, des mauvaises habitudes qui corrompent
l’âme. » {Tract 8, p. 27} (The Desire of Ages, p. 161 ;
Jésus-Christ, p. 143), et deuxièmement, de purifier l’église
entière du péché et des pécheurs. Par deux fois (déjà à la
fin de la proclamation du royaume par Jean Baptiste et au
début de la proclamation de l’évangile, début du ministère
de Christ, et ensuite à la fin de Son œuvre marquant le
début du ministère des apôtres --Special Testimonies to
Ministers, N° 7, p. 54) Il purifie le temple des pratiques p
rofanes des Juifs (Jean 2 : 15, 16 ; Mt. 21 : 12, 13). Il avertit
ici donc par deux fois ; qu’à la fin de la proclamation de
l’Évangile, Il purifiera deux fois Son église : une fois par le
scellement des premiers fruits, les 144 000, et une
seconde fois par le scellement des seconds fruits, la «
grande foule ». Ap. 7 : 1-9 Nous avons deux purifications
qui ont lieu à la Pâque, et tous ceux « qui ne se sont pas
sanctifiés eux-mêmes suffisamment » (2 Chr. 30 : 3 ; Ex.
12 : 3-6) ne sont pas autorisés à participer à la Pâque au
premier mois, mais sont autorisés à s’y préparer et à la
célébrer dans le second mois (No. 9-11 ; 2 Chr. 30 : 13).
Par ceci, nous voyons le type de la purification de l’église
en deux étapes, nous montrant encore, qu’il y a deux
rassemblements, deux scellements, deux séparations,
deux groupes --les premiers et les seconds fruits. (Pour
un approfondissement sur les deux scellements, voyez la
Brochure N° 1, Édition Spéciale avant la 11ème heure !,
et pour l’antitype de la Pâque, La Verge du Berger, Vol. 2,
p. 256.) {Tract 8, p. 28}
« Il doit y avoir », dit l’Esprit de Prophétie, « une
purification des institutions similaire à la purification du
temple par Christ. Il est écrit, dit l’Éternel, Ma maison sera
appelée une maison de prière, mais vous en avez fait un
repaire pour les voleurs. Aujourd’hui, il existe dans nos
institutions des pratiques similaires à ce qui se passait
dans la cours du temple au temps du Christ ; et tout le ciel
regarde… L’Éternel s’emploiera à purifier Son église. Je
vous le dis en vérité, L’Éternel est sur le point de tourner
et de retourner les institutions qui portent Son nom. Quand
ce processus d’épuration aura-t-il lieu, je l’ignore, mais il
ne sera pas différé encore bien longtemps.
Celui qui a Son van à la main purifiera Son temple de ses
morales souillées. Il purifiera soigneusement Son aire » -
-Brethen in Responsible Positions, Sept. 1895.
Pour préfigurer la purification de l’église, le Christ déclara
: «…les anges sortiront, et sépareront les méchants du
milieu des justes » (Mt. 13 : 49) --ôteront les méchants et
laisseront les bons ; alors que dans l’Apocalypse,
s’adressant à Sa propre Babylone, Il dit : « Sortez du
milieu d’elle Mon peuple » (Ap. 18 : 4) --appelant le juste
à sortir et y laissant le méchant.
Les justes sont donc purifiés par l’éviction des méchants
du milieu d’eux ; et ils sont aussi purifiés en étant ôtés du
milieu des méchants.
Il y a également deux paraboles distinctes des talents (Mt.
25 : 15-30 ; Luc 19 : 13-27), {Tract 8, p. 29} lesquelles
placent la scène ostensiblement dans le présent. Dans
l’une, il y a trois serviteurs. Dans l’autre, il y en a dix. Cette
différence significative montre que la première a une
application locale, alors que la seconde a une application
mondiale (ce qui nous montre d’ailleurs, comme le fait La
Verge du Berger, Vol. 2, pp. 85, 86, que dans les
Écritures, le nombre « dix » représente l’universalité, et le
nombre « trois » représente la Trinité dans l’église).
Ces vérités inaltérables de type et de parabole ainsi que
« la parole de Son témoignage » nous mettent face à la
réalité solennelle que le temps de la pâque antitypique et
de la purification du temple est venu, ainsi que la moisson
du monde --« le jour grand et redoutable de l’Éternel ».
L’Esprit de Dieu nous exhorte « avec une solennité terrible
: « Préparez-vous !
Préparez-vous ! Préparez-vous ! Car la colère de Dieu,
sans mélange de miséricorde, va bientôt se déchaîner, et
vous n’êtes pas prêts. Déchirez vos coeurs et non vos
vêtements. » --Premiers Écrits, p. 119
Qu’aucun ne s’égare à penser qu’après le temps de
grâce, ou qu’après la seconde venue de Christ (après que
les pécheurs aient été détruits dans le monde), l’église de
Dieu atteindra le caractère exalté, élevée aux hauts rangs,
désignée des cieux, et purifiée du péché et des pécheurs
! Au contraire, « en ce temps-là » (avant que les pécheurs
ne soient {Tract 8, p. 30} détruits dans le monde), dit
l’Éternel, « …Je ferai de Jérusalem une pierre pesante
pour tous les peuples : tous ceux qui s’en chargeront s’y
meurtriront certainement ; et toutes les nations de la terre
seront rassemblées contre elle. En ce jour-là, l’Éternel
protégera les habitants de Jérusalem, et celui qui
chancelle parmi eux sera en ce jour-là comme David, et la
maison de David sera comme Dieu, comme l’Ange de
l’Éternel devant eux.
Et il arrivera, en ce jour-là, que Je chercherai à détruire
toutes les nations qui viennent contre Jérusalem. » « En
ce jour-là, il y aura sur les clochettes des chevaux :
SAINTETÉ A L’ÉTERNEL ; et les chaudières dans la
maison de l’Éternel seront comme les bassins devant
l’autel. Et toute chaudière dans Jérusalem et en Juda sera
une chose sainte, [consacrée] à l’Éternel des armées ; et
tous ceux qui offriront des sacrifices viendront et en
prendront, et y cuiront. Et il n’y aura plus de Cananéen
dans la maison de l’Éternel des armées, en ce jour-là. »
Za. 12 : 3, 8, 9 ; 14 : 20, 21
Ces versets déclarent expressément que l’église sera «
comme Dieu, comme l’ange de l’Éternel devant eux »,
pendant le temps de détresse, quand les nations se
rassembleront contre elle, et l’Éternel les frappera par
vengeance. La grâce se maintiendra pendant que cette
série d’événements aura lieu, « tous ceux qui offriront des
sacrifices » (un acte pratiqué avant la fin du temps de
grâce) seront par conséquent saints, et « il n’y aura {Tract
8, p. 31} plus de Cananéen dans la maison de l’Éternel ».
Tout vrai étudiant de la Bible sait que l’église doit atteindre
sa pureté de coeur, de caractère et sa position, non après,
mais avant, que l’œuvre d’intercession de Christ soit
terminée et avant que le « sacrifice » ait cessé.
De tels étudiants savent aussi que Dieu ne peut
manifester Sa grande puissance pour la défendre qu’au
moment où « tous les peuples de la terre se rassemblent
contre » elle. Il ne peut pas non plus lui donner Son Esprit
tel qu’Il l’a fait avec les premiers Chrétiens le jour de la
Pentecôte, s’il se trouve des pécheurs parmi Son peuple,
et si l’église entière n’est pas « ensemble » (Actes 2 : 1),
revêtue de l’armure de justice de Christ… Belle comme la
lune, pure comme le soleil, redoutable comme des
troupes sous leurs bannières --comme l’était l’église
apostolique, sur laquelle l’Esprit est descendu comme «
un souffle violent et impétueux ». Actes 2 : 2
« Seuls ceux », confirme l’Esprit de Prophétie, « qui auront
résisté et vaincu la tentation par la Force du Tout-
Puissant, pourront prendre part à la proclamation de ce
message, quand il sera devenu un « Grand Cri » -- Review
and Herald, Nov. 19, 1908. Et que le Grand Cri ne manque
pas de se faire entendre à ce moment ou à un autre. Ceux
qui ne surmontent pas, ceux qui « ont trahi leur mission »,
--« les anciens ceux à qui il a donné une grande lumière
et qui ont {Tract 8, p. 32} pour devoir de veiller sur les
intérêts spirituels de la communauté»--ceux-ci doivent
être retranchés. « Cela est tout particulièrement souligné
dans la vision du prophète Ézéchiel, par les hommes qui
avaient chacun leurs instruments de destruction à la main.
» --Testimonies, Vol. 3, p. 266 (Témoignage pour l’Église,
Vol. 1, pp. 384-385) « Hommes, femmes, jeunes gens,
jeunes filles et enfants périront tous ensemble. » Id., Vol.
5, p. 211 (Témoignages pour l’Église, Vol. 2 p. 73)
Confronté à la certitude de l’imminence de la purification
de l’église, du scellement, et de la gloire qui s’en suivra,
nous avons hâte de faire face
À La Condition De L’Église Juste Avant La Purification.
« Quelle terrible désillusion que de croire fermement que
tout va bien alors qu’on est sur un mauvais chemin ! Le
message du Témoin Fidèle surprend le peuple de Dieu
dans cette triste situation, mais l’Église ignore en toute
bonne foi dans quelle condition déplorable elle se trouve
aux yeux de Dieu. Alors que ceux à qui s’adresse le
message se flattent d’être parvenus à un niveau spirituel
élevé, le Témoin Fidèle vient mettre fin à leur sentiment
de sécurité en leur faisant connaître leur vraie condition
de pauvreté et d’aveuglement spirituels. Cette accusation
si catégorique et si sévère ne peut être fausse, car il s’agit
d’une déclaration du Témoin Fidèle. » --Testimonies, Vol.
3, pp. 252, 253
« Qui peut véritablement dire : ‘notre or a été éprouvé
dans le feu, nos vêtements ne sont pas souillés par le
monde ?’ J’ai vu notre Instructeur montrant du doigt {Tract
8, p. 33} les vêtements de cette soi-disant justice. En les
déshabillant, ils mettaient à nu leur souillure. Alors Il me
disait : « Ne pouvez-vous pas voir combien ils ont caché
leur caractère souillé et corrompu ? Combien la cité fidèle
est devenue une prostituée ? La maison de Mon Père a
été transformée en maison de commerce, un endroit où la
présence et la gloire divines ont disparu ! Pour cette
raison, la faiblesse prédomine et la force fait défaut. » --
Testimonies, Vol. 8, p. 250
« Les anciens, ceux à qui il a donné une grande lumière
et qui ont pour devoir de veiller sur les intérêts spirituels
de la communauté, ont trahi leur mission… Ces ‘chiens
muets qui ne peuvent aboyer’, sont ceux sur lesquels
fondra la juste vengeance d’un Dieu offensé. Hommes,
femmes, jeunes gens, jeunes filles et enfants périront tous
ensemble. » -- Testimonies, Vol. 5, p. 211 (Témoignage
pour l’Église, Vol. 2, p. 73)
« Il est difficile pour ceux qui se sentent spirituellement en
sécurité et se croient riches dans la connaissance,
d’accepter un message qui dénonce leurs erreurs et leur
montre leur état de dénuement spirituel. Le cœur non
sanctifié est ‘trompeur plus que toute chose, et
incurablement mauvais.’» --Testimonies, Vol. 3, p. 253
« Beaucoup n’ont pas la prudence de Josué, et qui ne se
sentent pas le devoir de dénicher le mal, et d’agir
promptement face aux péchés qui existent parmi eux. Que
ceux-là n’entravent pas ceux qui ont {Tract 8, p.34} la
charge de ce travail ; qu’ils ne fassent pas obstacle à ceux
qui ont ce devoir. Certains s’emploient à questionner,
mettre en doute, accuser, parce que ce sont d’autres qui
font l’oeuvre que Dieu ne leur a pas assignée.
Ceux-là font directement obstacle et entravent ceux à qui
le Seigneur a donné la charge de réprouver et punir le
péché ambiant, afin que l’air réprobateur de l’Éternel se
détourne de son peuple. Nombreux sont ceux qui
accuseraient, ceux qui se comportent en Josué et
dénichent le mal, d’avoir un esprit mauvais et chicanier.
Dieu n’est pas à prendre à la légère, et ses avertissements
ne doivent pas être ignorés par un peuple pervers qui
demeure impuni, nous le voyons par l’exemple d’Acan.
***
« Dieu est irrité contre son peuple, et il ne manifestera pas
sa puissance tant qu’il s’y trouvera du péché, notamment
chez ceux qui ont des postes à responsabilité.
« Ceux qui oeuvrent dans la crainte de Dieu pour
débarrasser l’église de ces obstacles, et punir ces graves
agissements, pour que le peuple de Dieu puisse voir la
nécessité d’avoir le péché en horreur, et puisse prospérer
dans la pureté, de sorte que le nom de Dieu soit glorifié,
rencontreront toujours la résistance des non consacrés.
C’est ainsi que Sophonie nous décrit l’état de cette
catégorie de gens, et les terribles jugements qui
l’attendent: --« ‘Et il arrivera, en ce temps-là, que Je
fouillerai Jérusalem avec des lampes ; {Tract 8, p. 35} et
Je punirai les hommes qui reposent sur leurs lies, --qui
disent dans leur coeur : L’Éternel ne fera ni bien ni mal.’
‘Le grand jour de l’Éternel est proche, il est proche, il arrive
très vite, de même que la voix du jour de l’Éternel ;
l’homme puissant gémira amèrement.’…
« Quand une crise arrive, tout comme celle-ci arrivera, et
que Dieu parle au nom de son peuple, ceux qui ont péché,
ceux qui ont été un nuage de ténèbres, et qui ont fait
obstacle à l’oeuvre de Dieu pour son peuple, peuvent
s’alarmer d’avoir autant murmuré et d’avoir jeté autant de
découragement sur la cause ; et, comme Acan, qu’ils
soient terrifiés, quand ils se seront rendu compte qu’ils ont
péché. Mais la repentance pour eux vient trop tard, elle ne
peut que leur apporter du mal, bien qu’ils aient cessé
d’entraver la cause de Dieu…
« Ceux dont presque toute la vie a été sous l’emprise d’un
esprit autre que l’Esprit de Dieu comme ce fut le cas
d’Acan, seront passifs quand le temps sera venu d’agir au
nom du peuple. Ils choisiront de rester neutres. » --
Testimonies, Vol. 3, pp. 270-272
« Nous avons été habitués à croire que là où il n’y a pas
de vrais ministres, il ne peut y avoir de vrais Chrétiens ;
mais ce n’est pas le cas. Dieu a promis que là où il y aurait
de faux bergers, il prendrait charge du troupeau lui-même.
Dieu n’a jamais placé {Tract 8, p. 36} le troupeau sous la
seule dépendance d’instruments humains. Mais les jours
de la purification de l’église arrivent à grand pas. Dieu aura
un peuple pur et véritable.
Dans le grand vannage qui aura bientôt lieu, nous serons
mieux à même de mesurer la force d’Israël. Les signes
révèlent que le temps est venu où l’Éternel viendra avec
son van à la main, et purifiera son aire.
« …Ceux qui se sont confiés en l’intelligence, le génie ou
le talent, ne resteront pas en tête de file. Ils ne supportent
pas la lumière. Ceux qui se sont montrés infidèles n’auront
plus leur place dans le troupeau. Peu d’hommes grands
seront engagés dans la dernière oeuvre solennelle. Ils
sont imbus d’eux-mêmes, indépendants de Dieu qui ne
peut se servir d’eux. Le Seigneur a des serviteurs fidèles,
qui dans les temps de trouble et d’épreuve sortiront au
grand jour. Ces âmes précieuses qui sont pour l’instant
cachées n’ont pas fléchi le genou devant Baal. Elles n’ont
pas reçu la lumière qui vous a été donnée en rayons
concentrés. Mais c’est sous une apparence dure et
repoussante que la pure clarté d’un Chrétien authentique
se révèlera. » --Testimonies, Vol. 5, pp. 80, 81
Cette série de citations montrent que l’église doit être
purifiée avant que le reste du peuple de Dieu soit
rassemblé « d’entre tous » les pays.
« Car voici, en ces jours-là et en ce temps-là où Je
rétablirai les captifs de Juda et de Jérusalem, » dit le
{Tract 8, p. 37} Seigneur, « Je rassemblerai toutes les
nations, et Je les ferai descendre dans la vallée de
Josaphat, et là J’entrerai en jugement avec elles au sujet
de Mon peuple et de Mon héritage, Israël, qu’elles ont
dispersé parmi les nations ; et elles ont partagé Mon pays.
» Joël 3 : 1, 2
Mais pour être délivré de la captivité, et entendre l’Éternel
« entrer en jugement » au sujet de Son peuple, qu’aucun
n’ose mépriser
Ses Paroles.
Il est dit : Si un homme renvoie sa femme, et qu’elle le
quitte et soit à un autre homme, retournera-t-il vers elle ?
ce pays-là n’en sera-t-il pas entièrement souillé ? Et toi, tu
t’es prostituée à beaucoup d’amants ; toutefois retourne
vers moi, dit l’Éternel. Lève tes yeux vers les hauteurs, et
regarde ! Où ne t’es-tu pas abandonnée ? Tu t’es assise
sur les chemins pour eux, comme un Arabe dans le
désert, et tu as souillé le pays par tes prostitutions et par
ton iniquité. Aussi les ondées ont été retenues, et il n’y a
pas eu de pluie de la dernière saison ; mais tu as un front
de femme prostituée, tu refuses d’avoir honte. Ne Me
crieras-tu pas désormais : Mon Père ! tu es le conducteur
de ma jeunesse ?
« Va, et crie ces paroles vers le nord, et dis : Reviens,
Israël l’infidèle, dit l’Éternel ; Je ne ferai pas peser sur vous
un visage irrité, car Je suis bon, dit l’Éternel ; Je ne
garderai pas Ma colère à toujours. Seulement, reconnais
ton {Tract 8, p. 38} iniquité, car tu t’es rebellée contre
l’Éternel, ton Dieu, et tu as tourné çà et là tes chemins vers
les étrangers sous tout arbre vert ; et vous n’avez pas
écouté Ma voix, dit l’Éternel. Revenez, fils infidèles, dit
l’Éternel, car moi Je vous ai épousés ; et Je vous prendrai,
un d’une ville, et deux d’une famille, et Je vous ferai venir
à Sion. Et Je vous donnerai des pasteurs selon mon
coeur, et ils vous paîtront avec connaissance et avec
intelligence. Et il arrivera que, quand vous aurez multiplié
et fructifié dans le pays, en ces jours-là, dit l’Éternel, on ne
dira plus : L’arche de l’alliance de l’Éternel ! Et elle ne
montera plus au coeur, et on ne s’en souviendra pas, et
on ne la visitera pas, et on ne fera plus cela. Dans ce
temps-là on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; et
toutes les nations se rassembleront vers elle, au nom de
l’Éternel, à Jérusalem ; et elles ne marcheront plus suivant
le penchant obstiné de leur mauvais coeur. En ces jours-
là, la maison de Juda marchera avec la maison d’Israël ;
et ils viendront ensemble du pays du nord au pays que
J’ai donné en héritage à vos pères. » Jé. 3 : 1-4 ; 12-18
Mais, dit le Seigneur : « Voici, Je vous envoie Élie, le
prophète, avant que vienne le grand et terrible jour de
l’Éternel. Et il fera retourner le cœur des pères vers les
fils, et le coeur des {Tract 8, p. 39} fils vers leurs pères, de
peur que je ne vienne et ne frappe le pays de malédiction.
» Mal. 4 : 5, 6 « Voici, J’envoie Mon messager, et il
préparera le chemin devant moi ; et le Seigneur que vous
cherchez viendra soudain à Son temple... Mais qui
supportera le jour de Sa venue, et qui subsistera lorsqu’Il
se manifestera ?
Car Il est comme un feu d’affineur, et comme la potasse
des foulons. Et Il s’assiéra [comme] celui qui affine et
purifie l’argent ; et Il purifiera les fils de Lévi, et les affinera
comme l’or et comme l’argent, et ils apporteront à l’Éternel
une offrande en justice. Alors l’offrande de Juda et de
Jérusalem sera agréable à l’Éternel, comme aux jours
anciens et comme aux années d’autrefois. Et Je
m’approcherai de vous en jugement, et Je serai un prompt
témoin contre les magiciens et contre les adultères, et
contre ceux qui jurent faussement, et contre ceux qui
oppriment le mercenaire quant à son salaire, [ou] la veuve
et l’orphelin, et qui font fléchir le droit de l’étranger, et ne
me craignent pas, dit l’Éternel des armées. Car moi,
l’Éternel, Je ne change pas ; et vous, fils de Jacob, vous
n’êtes pas consumés.
« Dès les jours de vos pères, vous vous êtes détournés
de Mes statuts, et vous ne les avez pas gardés. Revenez
à Moi, et Je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées. Et
vous dites : En quoi retournerons-nous ?
« Un homme frustrera-t-il Dieu ? Toutefois, vous Me
frustrez, et vous dites : En quoi Te {Tract 8, p. 40}
frustrons-nous ? Dans les dîmes et dans les offrandes
élevées. Vous êtes chargés de malédiction, et vous me
frustrez [toujours], [vous], la nation tout entière. Apportez
toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la
nourriture dans Ma maison, et éprouvez-moi par ce
moyen, dit l’Éternel des armées, si Je ne vous ouvre pas
les écluses des cieux, et ne verse pas sur vous la
bénédiction, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez [de place].
Et Je tancerai en votre faveur celui qui dévore, afin qu’il
ne détruise pas pour vous le fruit du sol, et que, pour vous,
la vigne ne soit pas stérile, dans la campagne, dit l’Éternel
des armées. Et toutes les nations vous diront
bienheureux, car vous serez un pays de délices, dit
l’Éternel des armées.
« Vos paroles ont été fortes contre Moi, dit l’Éternel ; et
vous dites : Qu’avons-nous dit contre Toi ? Vous dites :
C’est en vain qu’on sert Dieu ; et quel profit y a-t-il à ce
que nous fassions l’acquit de la charge qu’Il nous a
confiée, et que nous marchions dans le deuil devant
l’Éternel des armées ? Et maintenant, nous tenons pour
heureux les orgueilleux ; ceux même qui pratiquent la
méchanceté sont établis ; même ils tentent Dieu et sont
délivrés.
« Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre,
et l’Éternel a été attentif et a entendu, et un livre de
souvenir a été écrit devant Lui pour ceux qui craignent
l’Éternel, et pour ceux qui pensent à Son nom. Et ils seront
à Moi, Mon trésor particulier, dit l’Éternel des armées, au
jour que Je ferai ; et Je les épargnerai comme un homme
épargne son fils qui le sert. {Tract 8, p. 41} Alors vous
reviendrez, et vous ferez la différence entre le juste et le
méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne Le sert
pas. » Mal. 3 : 1-18
« C’est pourquoi ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, Je
pose comme fondement, en Sion, une pierre, une pierre
éprouvée, une précieuse [pierre] de coin, un sûr
fondement : celui qui se fie [à elle] ne se hâtera pas. Et
J’ai mis le jugement pour cordeau, et la justice pour plomb,
et la grêle balayera l’abri de mensonge, et les eaux
inonderont la retraite cachée.
« Et votre alliance avec la mort sera abolie, et votre pacte
avec le shéol ne subsistera pas. Lorsque le fléau qui
inonde passera, vous serez foulés par lui ; dès qu’il
passera, il vous prendra ; car matin après matin il passera,
de jour et de nuit, et ce ne sera qu’effroi d’en entendre la
rumeur ; car le lit est trop court pour qu’on s’y allonge, et
la couverture trop étroite quand on s’en enveloppe. Car
l’Éternel se lèvera comme en la Montagne de Peratsim, Il
sera ému de colère comme dans la vallée de Gabaon,
pour faire Son oeuvre, Son oeuvre étrange, et pour
accomplir Son travail, Son travail inaccoutumé. Et
maintenant ne soyez pas des moqueurs, de peur que vos
liens ne soient renforcés ; car j’ai entendu du Seigneur,
l’Éternel des armées, [qu’il y a] une consomption, et une
[consomption] décrétée, sur toute la terre. {Tract 8, p. 42}
« Prêtez l’oreille, et écoutez Ma voix ; soyez attentifs, et
écoutez Ma parole. » És. 28 : 16-23
Comme « Dieu a promis que là où il y aurait de faux
bergers, Il prendrait Lui-même la charge du troupeau »
(Testimonies, Vol. 5, p. 80 ; Testimonies to Ministers, p.
300 ; Jé. 3 : 17), et que comme les descendants de Jacob,
redevenus un royaume et s’étant établi un chef (Os. 1 :
11), « David leur roi » (Os. 3 : 5), « et recherchant l’Éternel
leur Dieu », il est évident que l’église au moment du Grand
Cri du Message du Troisième Ange,
Sera Une Théocratie.
« Le sceptre ne se retirera point de Juda, ni un législateur
d’entre ses pieds, jusqu’à ce que Shilo vienne ; et à lui
sera l’obéissance des peuples. » Ge. 49 : 10
« Voici, un roi régnera en justice, et des princes
domineront avec droiture ; et il y aura un homme [qui sera]
comme une protection contre le vent et un abri contre
l’orage, comme des ruisseaux d’eau dans un lieu sec,
comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays aride. »
És. 32 : 1, 2
« Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et
le gouvernement sera sur Son épaule ; et on appellera
Son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du
siècle, Prince de Paix. À l’accroissement de [son] empire,
et à la paix, il n’y aura pas de fin, sur le {Tract 8, p. 43}
trône de David et dans Son royaume, pour l’établir et le
soutenir en jugement et en justice, dès maintenant et à
toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le
Seigneur a envoyé une parole à Jacob, et elle tombe sur
Israël. » És. 9 : 6-8
« Voici, le Seigneur l’Éternel viendra avec puissance, et
Son bras dominera pour Lui. Voici, Son salaire est avec
Lui, [Il leur donnera le royaume] et Sa récompense devant
Lui [Il rassemblera Son peuple]. » És. 40 : 10
« Et il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et une branche de
ses racines fructifiera ; et l’Esprit de l’Éternel reposera sur
lui, l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil
et de force, l’esprit de connaissance et de crainte de
l’Éternel. Et son plaisir sera la crainte de l’Éternel ; et il ne
jugera pas d’après la vue de ses yeux, et ne reprendra
pas selon l’ouïe de ses oreilles ; mais il jugera avec justice
les misérables, et reprendra avec droiture les débonnaires
de la terre ; et il frappera la terre avec la verge de sa
bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le
méchant. Et la justice sera la ceinture de ses reins, et la
fidélité, la ceinture de ses flancs. » És. 11 : 1-5 {Tract 8,
p. 44}
Cette illustration nous montre trois personnes : Isaï (le
père de David), le rejeton (David), et la Branche (Christ).
Cette relation nous montre que David (le rejeton) n’est pas
Christ (la Branche), car le « rejeton » sort du tronc {Tract
8, p. 45} d’Isaï, et la Branche de ses racines --un fait avéré
par les cris de la foule quand Christ entra dans Jérusalem.
Ils criaient :
« Hosanna au fils de David. » Mt. 21 : 15. Donc, le «
rejeton », sortant du tronc d’Isaï, symbolise David ; et la
Branche, sortant des racines, symbolise le fils de David --
Christ. Sur cette « bannière » (Branche et rejeton) « Et
l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’esprit de sagesse et
d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de
connaissance et de crainte de l’Éternel. Et son plaisir sera
la crainte de l’Éternel ; et il ne jugera pas d’après la vue
de ses yeux, et ne reprendra pas selon l’ouïe de ses
oreilles ; mais il jugera avec justice les misérables, et
reprendra avec droiture les débonnaires de la terre ; et il
frappera la terre avec la verge de sa bouche, et par le
souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. Et la justice
sera la ceinture de ses reins, et la fidélité, la ceinture de
ses flancs. » És. 11 : 2-5
Donc, bien que « la bannière » représente la connexion
de trois personnes (Isaï, le tronc ; David, le rejeton ; et
Christ, la Branche), le pouvoir de sagesse de Christ réside
de sa force contrôlée et sous-jacente. Pourquoi Christ dit-
il : « Je suis la racine et la postérité de David, l’étoile
brillante du matin » (Ap. 22 : 16), soutenant qu’il est tout
en tout. {Tract 8, p. 46} Puisque du « tronc » d’Isaï sort le
« rejeton » (David), et que des racines du rejeton sort une
Branche (Christ), David le roi visible et Christ le Roi des
rois invisible, constitueront « en ce jour » --aujourd’hui-- «
la bannière », et « les Nations la rechercheront : et Son
reste [ou bien le lieu où Il repose,--là où le « rejeton » ou
bien la bannière se trouve-- le royaume] sera glorieux. » «
Et Je rendrai glorieuse la place de Mes pieds » (És. 60 :
13), dit l’Éternel.
« Et Je susciterai sur eux un pasteur qui les paîtra, Mon
serviteur David : lui les paîtra, et lui sera leur pasteur. Et
Moi, l’Éternel, Je serai leur Dieu, et Mon serviteur David
sera prince au milieu d’eux. Moi, l’Éternel, J’ai parlé. Et Je
ferai avec eux une alliance de paix, et Je mettrai fin aux
bêtes mauvaises dans le pays ; et ils habiteront dans le
désert en sécurité, et dormiront dans les forêts. » Éz. 34 :
23-25 Ainsi, Son église, ou bien royaume, est de nouveau
reflété sans « tache, ni ride, ni rien de semblable » (Ép. 5
: 27), une théocratie de paix, de sécurité, et d’invincibilité,
sous la direction d’un seul berger et d’un roi -- David, Son
serviteur. Mais le fait que de nombreux rois ont régné sur
Israël, pourrait soulever dans l’esprit de certains la
question :
Pourquoi David Est-Il Un Type ?
Parce qu’il est le seul qui correspond parfaitement à
l’antitype –le leadership {Tract 8, p. 47} au moment du
Grand Cri du Message du Troisième Ange. Ceci étant, il
en résulte que Saül, le premier roi qui régna sur Israël et
qui influença largement la vie de David à ses débuts, est
un type du leadership de l’église dans la période
précédant le Grand Cri-- leadership qui émergea en 1844,
ayant pour unique but de rassembler les 144 000, les
premiers fruits du royaume. Dans chaque cas, le type
correspond parfaitement à l’antitype. De part sa stature de
roi, Saül fut choisi par le peuple, souvenonsnous, pour
être leur roi malgré le désaccord de Dieu (1 S. 8 : 7).
Quand Dieu le rejeta et oignit David à sa place, il fut
déterminé à conserver le trône en tentant d’assassiner
David, mais avant que ce dernier ne monte sur le trône, il
finit par se donner la mort (1 S. 31 : 4). Le temps a déjà
montré que l’organisation des Adventistes du 7ème jour
accomplit le type. Préférant incorporer et élire des
officiants par le vote d’une assemblée, ils ont manifesté
leur volonté de ne pas plaire à Dieu qui désire « un peuple
particulier », selon Sa volonté. Ils ont suivi leur voie en
s’efforçant d’être autant que possible comme les autres
dénominations -- tout comme au temps de Saül où le
peuple voulait être comme les nations alentour {Tract 8,
p. 48} (1 S. 8 : 5, 7). Et bien que choisis par le peuple, les
officiants de la Conférence Générale ont néanmoins été
acceptés par Dieu pour être les dirigeants de Son peuple
aujourd’hui, comme Saül le fût anciennement. Comme il
trahit sa foi, en désobéissant à la Parole de Dieu
prononcée à son égard par le prophète Samuel, de même,
l’église de maintenant, « les anciens… devant la maison
», ont « trahi leur foi », dit le prophète à l’église
d’aujourd’hui. --Testimonies, Vol. 5, p. 211 (Témoignages
pour l’Église, Vol. 2, p. 73) (Pour un approfondissement
du sujet, voyez notre Organisation Manual.)
À propos de la direction des Adventistes du 7ème Jour, la
servante du Seigneur dit : « Vous n’avez pas le droit de
diriger [l’oeuvre], sans tenir compte des ordres de Dieu.
Vous placez-vous sous son autorité? Sentez vous votre
responsabilité envers lui ? ...Le temps où nous
considérions ces hommes de la Conférence Générale
comme se tenant en un endroit sacré pour être la voix de
Dieu pour le peuple, --est révolu. Ce que nous voulons
maintenant c’est une réorganisation » --Bulletin de la
Conférence Générale, 34ème session, Vol. 4,
Supplément N° 1, 3 Avril 1901, p. 25, Cols. 1 et 2
Cette déclaration prouve de manière concluante qu’après
le meeting de Minneapolis en 1888, quand les dirigeants
rejetèrent le message et le conseil qui leur était donné
(Testimonies To Ministers, p. 468), le Seigneur a cessé de
considérer les membres de la Conférence Générale
comme Ses {Tract 8, p. 49} serviteurs, tout comme il
cessa de considérer Saül, roi d’Israël après qu’il se soit
détourné de ses commandements. Et maintenant, ayant
assez longtemps accepté la demande d’une
réorganisation de la Conférence Générale, en guise
d’accomplissement du type, Dieu avertit que Sa tolérance
cessera tout comme elle cessa jadis. L’Esprit de Prophétie
déclare solennellement : « Dieu réclame un réveil spirituel
et une réforme spirituelle. À moins que cela n’arrive, ceux
qui sont tièdes dégoûteront de plus en plus le Seigneur,
jusqu’à ce qu’Il ne les reconnaisse plus en tant que Ses
enfants.
« Un réveil et une réforme doivent se produire, sous
l’action du Saint-Esprit. Réveil et réforme sont deux
choses distinctes. Réveil signifie un renouveau de vie
spirituelle qui ait pour effet de vivifier les facultés de l’esprit
et du coeur et de mettre fin à la mort spirituelle par une
résurrection.
Réforme signifie réorganisation, changement dans les
idées et les théories, les habitudes et les pratiques. Une
réforme ne produira ses bons fruits de justice que si elle
est le résultat d’un réveil de l’esprit. Réveil et réforme
doivent accomplir leur oeuvre respective dans un
concours harmonieux. » - -Christ Notre Justice, édition
1926, p. 154 ; édition 1941, p. 121 (Messages Choisis,
Vol. 1, pp. 148-149) Réimpression tirée de Review and
Herald, 25 Février 1902.
La chute de Saül survînt parce qu’il négligea d’obéir à la
lettre à la Parole de Dieu, {Tract 8, p. 50} puis qu’il excusa
sa désobéissance en prétextant qu’il avait épargné les
meilleures têtes du bétail pour les offrir en sacrifice à Dieu.
De même, la direction actuelle, bien qu’on lui ait ordonné
de rejeter tout lien et coutume du monde et d’éviter tout
trafic le Sabbat, tel que vendre des littératures - lever des
fonds, etc., a néanmoins désobéi, s’est attaché au monde,
et a suivi des voies interdites en transformant même la
maison de Dieu en un lieu de commerce (Testimonies,
Vol. 8, p.250). En reproduisant les actions de Saül, ils ont
prétendu minimiser leur désobéissance et leurs
agissements profanes en déclarant qu’il s’agissait de
travail missionnaire ! Mais, l’Esprit de Prophétie déclare :
« Ceux qui professent la vérité présente ont commis une
grande erreur, en introduisant le commerce lors des
réunions, trafic détournant les esprits de l’objet des
réunions. Si Christ était sur terre, il chasserait d’un fouet
de cordes, ces marchands et trafiquants, qu’ils soient
ministres ou simples membres, tel qu’il le fit quand il entra
dans le temple jadis et ‘qu’il chassa tous ceux qui
vendaient et achetaient dans le temple, et qu’il renversa
les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de
colombes. Il leur dit il est écrit, Ma maison sera appelée
une maison de prière, mais vous, vous en avez fait une
caverne de voleurs.’ Ces trafiquants ont dû justifier leurs
actions en prétextant que ce qu’ils {Tract 8, p. 51}
vendaient servait aux offrandes sacrificielles. Mais leur but
était le gain, faire du chiffre, amasser des biens.
« Il m’a été montré que si la morale et l’intellect n’avaient
pas été obscurcis par de mauvaises habitudes, ministres
et membres seraient plus prompts à discerner les
mauvaises conséquences qu’engendre le fait de
mélanger les choses triviales aux choses sacrées. Les
pasteurs sont montés sur la chaire pour prêcher les
sermons les plus solennels, et en introduisant des
marchandises et jouant le rôle de vendeurs, jusque dans
la maison de Dieu, ils ont détourné les esprits de leurs
auditeurs des impressions reçues et détruit le fruit de leur
labeur. » --Testimonies, Vol. 1, pp. 471, 472 Tout en
sachant que Samuel était le prophète de Dieu, Saül a
désobéi délibérément ; de même, tout en sachant que la
Soeur White est la servante du Seigneur, la Conférence
Générale, tristement, dément son autorité par son choix
d’action. Cet état de fait flagrant est exposé de
nombreuses fois dans l’Esprit de Prophétie. En voici un
passage représentatif :
« Ceux qui auront placé leur confiance dans l’intellect, le
génie ou le talent, ne marcheront plus à ce moment-là,
[après la purification] à la tête du peuple. Ils ne se sont
pas conformés à la lumière… Ils sont remplis d’eux-
mêmes, indépendants de Dieu, et Il ne peut se servir
d’eux. Le Seigneur a des serviteurs fidèles, qui lors du
criblage {Tract 8, p. 52}, du temps d’épreuve, seront
révélés au grand jour. » --Testimonies, Vol. 5, p.80 « S’ils
persistent dans cette voie, Dieu les rejettera. » --
Testimonies, Vol. 6, p. 427 Semblable au sort de Saül, qui
se vit détrôné par un autre roi, ainsi en sera-t-il des grands
hommes d’aujourd’hui, ceux qui sont à la tête de l’oeuvre,
et qui placent leur confiance dans « l’intellect, le génie ou
le talent. »
Ils seront remplacés par ceux qui, dépourvus d’une belle
apparence, doivent aujourd’hui « sortir au grand jour »,
révélant « la pure clarté du caractère d’un Chrétien
authentique. » (Pour une étude approfondie sur le
changement de dirigeant, voyez la Brochure N° 2, Prêter
attention au paradoxe.) Comme Saül, qui défia Dieu en
refusant d’abdiquer et en cherchant à tuer Son oint, le roi
David, aujourd’hui la Conférence Générale, au son de la
trompette, refuse de laisser Dieu prendre les rênes dans
Ses mains (Testimonies to Ministers, p. 300). Elle tente
d’usurper Son trône en déclarant qu’elle doit diriger la
dénomination jusqu’à la fin des temps, tout en nous
chassant autant que faire se peut, de leurs assemblées,
afin d’en conserver le contrôle. Ceux qui font cela sont
ceux que le prophète Ézéchiel entend dire
prophétiquement : « Cette ville est la marmite, et nous
sommes la chair. » Éz. 11 : 3. Ils font tout {Tract 8, p. 53}
ce qu’ils peuvent pour s’exalter et se perpétuer dans leur
position de pouvoir, et se débarrasser de ceux qui ont au
nom du Seigneur « annoncé la paix », et ont apporté « de
bonnes nouvelles » car « le méchant ne passera plus par
toi ; il est entièrement retranché. » Na. 1 : 15. Mais « la
ville ne sera pas », dit l’Éternel, « pour vous une marmite,
et vous ne serez pas la chair au milieu d’elle ; Je vous
jugerai dans les confins d’Israël. » Éz. 11 : 11 Ceux qui
désirent savoir la vérité sur la manière dont nous avons
été traités par les dirigeants de l’église (comme David fut
traité par Saül), peuvent lire la Brochure N° 7, Pesez le
pour et le contre avant de prendre parti.
En rejetant le message qui leur est parvenu avec
avertissements et reproches, et en persistant dans leurs
mauvaises voies, nos frères forcent Dieu à les retrancher
au moyen des instruments de mort d’Ézéchiel 9, à moins
qu’ils ne se repentent sur-le-champ. Bien qu’allant au
suicide à l’instar de Saül, ils disent en leur coeur : « Le
Seigneur ne fera ni bien ni mal. Il est trop miséricordieux
pour répandre son jugement sur son peuple. Paix et
sûreté, tel est le cri que font entendre ceux qui n’élèveront
plus jamais la voix comme une trompette pour déclarer au
peuple de Dieu ses péchés et à Israël ses iniquités. Ces
chiens muets qui ne peuvent aboyer, sont ceux sur
lesquels fondra la juste vengeance d’un {Tract 8, p. 54}
Dieu offensé. Hommes, femmes, jeunes gens, jeunes
filles et enfants périront tous ensemble. » --Testimonies,
Vol. 5, p. 211 (Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 73)
Comme Saül, qui fut non seulement responsable de la
mort de ses fils, mais aussi du peuple, (1 S. 31 : 6), les
dirigeants seront aussi responsables des « hommes,
femmes et enfants » qui n’ont pu recevoir le sceau et
périssent donc dans le massacre. Néanmoins, en dépit de
leur grand péché et de leur sort certain, David, le type,
nous révèle un fait. Bien que nous coupions le pan de leur
robe alors qu’ils nous détestent et nous en veulent, et
nous cherchent sur les « rochers des bouquetins » (1 S.
24 : 3, 4) ; bien que nous prenions « la lance et la cruche
d’eau » de leur « chevet » pendant qu’ils dorment « d’un
profond sommeil envoyé par l’Éternel » ; bien que nous
les trouvions couchés « dans l’enceinte des chars », ou
couvrant leurs pieds dans nos cachettes, les ayant à notre
merci, avec le pouvoir et l’opportunité de les blesser, en
aucun cas nous ne leur ferions de mal, mais plutôt ferions
amis-amis avec eux. Et alors qu’ils nous persécutent,
comme Saül persécuta David, tous ceux qui sont en
détresse, qui sont endettés et qui ont de l’amertume nous
rejoindront, comme le montre le type. (1 S. 22 : 2) ; alors
que ceux qui sont « ni froids ni bouillants, …mais tièdes »
(satisfaits), courent, avec l’ange de l’église de Laodicée,
un {Tract 8, p. 55} grand danger. Car ils restent «
malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus » et
sont par conséquent, « vomis », rejetés --« retranchés » -
-Testimonies, Vol. 6, p. 427 ;Vol. 5, p. 80 ; Vol. 1, p. 190 ;
Vol. 5, p. 211
Ces passages nous montrent que ceux qui répondent à la
voix du Bon Berger, sont caractérisés par les partisans de
David, et ceux qui n’y répondent pas, sont caractérisés
par les partisans de Saül.
Dans la parabole du grand souper relatée dans Luc, le
Christ fait référence à deux classes. Dans la première, les
sympathisants de Saül sont préfigurés par ceux qui
s’excusèrent, prétextant qu’ils devaient s’occuper des
affaires de cette vie, et qui donc « unanimement
s’excusèrent » : Le premier Lui dit, J’ai acheté un champ,
il faut nécessairement que je n’en aille et que je le vois :
je te prie, tiens-moi pour excusé. Et un autre dit : J’ai
acheté cinq couples de boeufs, et je vais les essayer : je
te prie, tiens-moi pour excusé. Et un autre dit : J’ai épousé
une femme, et à cause de cela je ne puis aller. » Dans la
seconde classe, les partisans de David représentent ceux
qui ont été trouvés « dans les rues et les ruelles » de la
ville -- « les pauvres, les estropiés, les boiteux et les
aveugles. » Luc. 14 : 17-24
Dès que Saül fut informé par Samuel qu’à cause de son
infidélité, Dieu ne le voulait plus en tant que chef de Son
peuple, Samuel fut envoyé secrètement oindre {Tract 8,
p. 56} David pour qu’il règne à la place de Saül. Bien qu’on
dit à Saül que Dieu l’avait rejeté, il refusa d’abdiquer, et
les Philistins l’attaquaient sans cesse et s’apprêtaient à
prendre le royaume : Le géant Goliath « …se tenait là et
criait aux troupes rangées d’Israël, et leur disait : Pourquoi
sortez-vous pour vous ranger en bataille ? Ne suis je pas
le Philistin, et vous, des serviteurs de Saül ? Choisissez-
vous un homme, et qu’il descende contre moi. S’il est
capable de combattre avec moi et qu’il me tue, nous
serons vos serviteurs ; et si moi j’ai l’avantage sur lui et
que je le tue, c’est vous qui serez nos serviteurs et qui
nous servirez. Et le Philistin dit : Moi, j’ai outragé
aujourd’hui les troupes rangées d’Israël ! Donnez-moi un
homme, et nous combattrons ensemble. Et Saül et tout
Israël entendirent ces paroles, du Philistin, et ils furent
effrayés et eurent une grande peur. »1 S. 17 : 8-11
Cependant, n’étant qu’un jeune garçon méprisé de ses
frères et peu considéré des autres, David dit à Saül : «
…Que le coeur ne défaille à personne à cause de lui ! Ton
serviteur ira et combattra avec ce Philistin.…Et il prit son
bâton en sa main, et se choisit du torrent cinq pierres
lisses, et les mit dans le sac de berger qu’il avait, dans la
poche ; et il avait sa fronde à la main. Et il s’approcha du
Philistin. Et David mit sa main à son sac, et y prit une
pierre, et la lança avec sa fronde ; et il frappa le Philistin
au front, et la pierre s’enfonça dans son front ; et il {Tract
8, p. 57} tomba sur sa face contre terre. Et David, avec
une fronde et une pierre, fut plus fort que le Philistin, et
frappa le Philistin et le tua ; et David n’avait pas d’épée en
sa main. Et David courut, et se tint sur le Philistin, et prit
son épée, et la tira de son fourreau, et le tua, et lui coupa
la tête. Et les Philistins, voyant que leur homme fort était.
» 1 S. 17 : 32, 40, 49-51 La victoire de David sur le géant
que personne ne pouvait combattre, caractérise la victoire
de l’église (la maison de David --Za. 12 : 8), dans « le
temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu », sur la bête
et son image (le Goliath antitypique) dont l’aspect
formidable est exprimé par le Révélateur en ces mots : «
Qui est semblable à la bête ? Qui peut le combattre? » De
même, le géant Goliath représente ceux qui défient les
serviteurs de Dieu, et qui constitueront l’Image de la Bête,
ce système politicoreligieux qui défiera les armées de
l’Éternel, et sortira un décret « et que personne ne peut
acheter ou vendre, sinon celui qui a la marque, le nom de
la bête, ou le nombre de son nom ...et qu’elle fît que tous
ceux qui ne rendraient pas hommage à l’image de la bête
fussent mis à mort. » Ap. 13 : 17, 15
Mais « …il arrivera en ce jour-là », dit le Seigneur, « que
Je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les
peuples : tous ceux qui s’en chargeront {Tract 8, p. 58} s’y
meurtriront certainement ; et toutes les nations de la terre
seront rassemblées contre elle. En ce jour-là, l’Éternel
protégera les habitants de Jérusalem, et celui qui
chancelle parmi eux sera en ce jour-là comme David, et la
maison de David sera comme Dieu, comme l’Ange de
l’Éternel devant eux. » Za. 12 : 3, 8
Les cinq pierres lisses dans le sac de David, dont l’une
d’elle tua Goliath, caractérise le pouvoir quintuple contenu
dans le sac antitypique du berger (la Bible), par lequel
Dieu frappera la bête et son image, les nations --le Goliath
antitypique. Et puisque nous savons que c’est par Sa
Parole, sous la forme d’un message, qu’Il frappera les
nations, alors les cinq pierres représentent cinq
messages, et c’est le cinquième qui doit blesser la bête,
détruire son image et délivrer le peuple de Dieu de la
colère des nations. Comme les cinq pierres dans le sac
du berger représentent cinq messages, ceux-ci sont
nécessairement mentionnés chronologiquement dans la
Bible. Ils sont dans la parabole de la vigne. Le premier, «
tôt le matin » (le système cérémoniel) ; le second, à la «
troisième heure » (la crucifixion et résurrection de Christ)
; le troisième, à la « sixième heure » (les deux mille trois
cent jours de Da. 8 : 14) ; le quatrième, à la « neuvième
heure » (le jugement des morts) ; et le cinquième et
dernier, à la « onzième heure » (le jugement des vivants,
le {Tract 8, p. 59} temps du Grand Cri), qui blessera la
bête, et qui, avec sa propre épée (les dix cornes
d’Apocalypse 17 : 16), lui coupera la tête et la détruira par
le feu de sorte que la plaie ne guérisse jamais. C’est dans
le message de l’heure que réside la sécurité du peuple de
Dieu. (Pour une étude complète sur la parabole de
Matthieu 20 : 1-16, et sur la bête d’Apocalypse 17, lisez
La Verge du Berger, Vol. 2, pp. 222-239 ; 155, 156.)
Proclamant « le grand et terrible jour de l’Éternel » (Mal. 4
: 5), « un jour de carnage » (És. 30 : 25), et « un jour de
ténèbres » (Joël 2 : 2), ce dernier message doit se faire
entendre à la onzième heure --juste avant le moment où,
« les rois de la terre, et les grands, et les chiliarques, et
les riches, et les forts, et tout esclave, et [tout] hommes
libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers
des montagnes ; et ils disent aux montagnes et aux
rochers : Tombez sur nous et tenez-nous cachés de
devant la face de Celui qui est assis sur le trône et de
devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de Sa
colère est venu, et qui peut subsister ? » (Ap. 6 : 15-17)--
seul le juste peut subsister, à savoir les futurs leaders de
l’église, type du règne de David.
« Qui, du levant, réveilla [celui] dont la justice
accompagne les pas ? Il livra les nations devant lui, et lui
soumit les rois ; il les livra à son {Tract 8, p. 60} épée
comme de la poussière, et à son arc comme du chaume
chassé [par le vent]. Il les poursuivit ; il passa en sûreté
par un chemin où il n’était pas allé de ses pieds. Je l’ai
réveillé du nord, et il vient, --du lever du soleil, celui qui
invoquera mon nom. Et il marchera sur les princes comme
sur de la boue, et comme le potier foule l’argile. » És. 41 :
2, 3, 25
« Voici, Je l’ai donné pour témoignage aux peuples, pour
chef et commandant des peuples. Voici, tu appelleras une
nation que tu n’as pas connue ; et une nation qui ne te
connaît pas accourra vers toi, à cause de l’Éternel, ton
Dieu, et du Saint d’Israël ; car Il t’a glorifié.
« Cherchez l’Éternel tandis qu’on le trouve ; invoquez-le
pendant qu’Il est proche. » És. 55 : 4-6
Puisqu’en l’honneur de Dieu et pour la prospérité de Son
peuple, le message d’Élie et le règne de David ont ôté la
vie à beaucoup d’hommes (le message d’Élie ôta la vie
des prophètes apostats en Israël --1 Rois 18 : 40 ; et le
règne de David ôta la vie des nations qui défièrent Dieu et
Ses armées --1 Chroniques 22 : 6-8), dès lors l’oeuvre
d’Élie est le type du jour du carnage dans l’église, et le
règne de David est le type de la destruction des nations et
la possession de la terre (Za. 12 : 8, 9 ; Jé. 30 : 3, 9). Terre
sur laquelle Christ (le fils de David) apparaîtra, recevant
Son royaume (Luc 19 : 15), et le glorifiant d’une {Tract 8,
p. 61} paix éternelle (dont le règne de paix du fils de David,
Salomon, est le type). Et c’est au moment de ces
événements antitypiques que s’accomplira la promesse :
« Et il arrivera, quand tes jours seront accomplis pour t’en
aller [David] vers tes pères, que Je susciterai après toi ta
semence, qui sera un de tes fils, et J’affermirai son
royaume. Lui, Me bâtira une maison ; et J’affermirai son
trône pour toujours. Moi, Je lui serai pour Père, et lui Me
sera pour fils ; et Je ne retirerai pas d’avec lui Ma bonté,
comme Je l’ai retirée de celui qui a été avant toi. » 1 Ch.
17 : 11-13. « Quand les justes se multiplient, le peuple se
réjouit ; mais quand le méchant gouverne, le peuple gémit.
» Pr. 29 : 2 Pour le juste, l’Éternel prépare Le royaume où
il sera en sécurité. Et pour les nations,
L’Éternel Prépare Son Marteau.
« Tu es Mon marteau, Mes armes de guerre », déclare
l’Éternel en révélant à la postérité de Jacob son ultime
destinée. « Par toi Je briserai les nations, et par toi Je
détruirai les royaumes ; et par toi Je briserai le cheval et
celui qui le monte, et par toi Je briserai le char et celui qui
le conduit ; et par toi Je briserai l’homme et la femme, et
par toi Je briserai le vieillard et le jeune garçon, {Tract 8,
p. 62} et par toi Je briserai le jeune homme et la vierge ;
et par toi Je briserai le pasteur et son troupeau ; et par toi
Je briserai le laboureur et son attelage ; et par toi Je
briserai les gouverneurs et les chefs. » Jé. 51 : 20-23
La « pierre » (Da. 2 : 45 ; Za. 3 : 9), les 144 000 (Ap. 14 :
1), « se détachant de la montagne [l’église de Laodicée]
sans le secours d’aucune main » (sans intervention
humaine), doit briser les nations qui sont symbolisées par
« le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or » qui composent la
grande statue. Et « tous ceux qui s’en chargeront s’y
meurtriront certainement, et toutes les nations de la terre
seront rassemblées contre elle. » Ainsi « dans le temps
de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne
sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la
domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous
ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. »
Da. 2 : 44
« Et sur la montagne de Sion il y aura délivrance ; et elle
sera sainte, et la maison de Jacob possédera ses
possessions. Et la maison de Jacob sera un feu, et la
maison de Joseph, une flamme ; et la maison d’Ésaü sera
du chaume ; et elles y mettront le feu et la dévoreront ; et
il n’y aura pas de reste de la maison d’Ésaü, car l’Éternel
a parlé. Et ceux du midi posséderont la montagne d’Ésaü,
et ceux du pays plat, les {Tract 8, p. 63} Philistins ; et [les
fils d’Israël] posséderont la campagne d’Éphraïm et la
campagne de Samarie ; et Benjamin [possédera] Galaad.
Et les captifs de cette armée des fils d’Israël [posséderont]
ce qui appartenait aux Cananéens jusqu’à Sarepta, et les
captifs de Jérusalem, qui [avaient été] à Sepharad,
posséderont les villes du midi. Et des sauveurs monteront
sur la montagne de Sion pour juger la montagne d’Ésaü.
Et le royaume sera à l’Éternel. » « Et il arrivera que,
quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé. Car
sur la montagne de Sion il y aura délivrance, et à
Jérusalem, comme l’Éternel l’a dit, et pour les réchappés
que l’Éternel appellera. » Ab. 1 : 17-21 ; Joël 2 : 32
« Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas
périront, et ces nations seront entièrement désolées. » És.
60 : 12
Ces passages précédents nous montrent que comme les
méchants ont rejeté la vérité proclamée par Son église, ils
seront détruits. Christ se fait l’écho de cette sentence
prophétique en déclarant : « Et celui qui vaincra, et celui
qui gardera Mes oeuvres jusqu’à la fin, --Je lui donnerai
autorité sur les nations ; et il les paîtra avec une verge de
fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que
Moi aussi J’ai reçu de Mon Père. » Ap. 2 : 26, 27 « Celui
qui vaincra » est celui qui aura « autorité » sur « les
nations » « avec une verge de {Tract 8, p. 64} fer. » Ainsi,
le besoin de vaincre ne relève pas du Christ mais de Ses
imitateurs. Il apparaît donc clairement que l’Éternel aura
une nation victorieuse --un royaume à travers lequel Il
manifestera Sa grande puissance, qui sera
Un Royaume De Paix.
Cette sûreté et cette paix paradisiaques qui imprégneront
le royaume au moment où Dieu utilisera Son « marteau »
pour briser les nations, sont mises en évidence dans ces
passages :
« Et le loup habitera avec l’agneau, et le léopard couchera
avec le chevreau ; et le veau et le jeune lion, et la bête
grasse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira.
La vache paîtra avec l’ourse, leurs petits coucheront l’un
près de l’autre, et le lion mangera de la paille comme le
boeuf. Le nourrisson s’ébattra sur le trou de l’aspic, et
l’enfant sevré étendra sa main sur l’antre de la vipère. On
ne fera pas de tort, et on ne détruira pas, dans toute Ma
sainte montagne ; car la terre sera pleine de la
connaissance de l’Éternel, comme les eaux couvrent [le
fond de] la mer. » És. 11 : 6-9. Quand cet état de
connaissance et de paix régnera dans le royaume, alors
« en ce jour-là, il y aura une racine d’Isaï, se tenant là
comme une bannière des peuples ; les nations la
rechercheront : [cela se passe donc pendant le temps de
grâce] et… en ce jour-là, …le Seigneur mettra Sa main
encore {Tract 8, p. 65} une seconde fois pour acquérir le
résidu de Son peuple. » És. 11 : 10, 11
« Et en ce jour-là », dit l’Éternel à travers Son prophète
Osée, réitérant Son alliance de paix, « Et Je ferai pour
eux, en ce jour-là, une alliance avec les bêtes des
champs, et avec les oiseaux des cieux, et avec les reptiles
du sol ; et J’ôterai du pays, en les brisant, l’arc et l’épée et
la guerre; et Je les ferai reposer en sécurité. » Os. 2 : 18.
(Pour un traitement détaillé des chapitres un et deux
d’Osée, lire la Brochure N° 4, Les Dernières Nouvelles à
l’Attention de Notre Mère.)
Tout comme dans l’arche de Noé, le type, de même dans
l’arche antitypique, le royaume, rien ne sera blessé ou
détruit. Le lion, le loup, l’agneau, le léopard, le veau et la
bête grasse vivront tous ensemble paisiblement, et
comme le boeuf, tous mangeront de la « paille ». Donc,
aujourd’hui, comme au temps de Noé, Dieu préservera un
groupe d’hommes et d’animaux parmi toute Sa création,
au lieu d’exterminer tout être vivant pour les recréer par la
suite. Reconnaissant ce fait, l’apôtre Paul dit : « Car la vive
attente de la création attend la révélation des fils de Dieu.
Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa
volonté, mais à cause de celui qui l’a assujettie), dans
l’espérance que la création elle-même aussi sera
affranchie de la servitude de la corruption, pour [jouir de]
la liberté de la gloire des {Tract 8, p. 66} enfants de Dieu.
Car nous savons que toute la création ensemble soupire
et est en travail jusqu’à maintenant ; et non seulement
[elle], mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de
l’Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes,
attendant l’adoption, la délivrance de notre corps. » Ro. 8
: 19-23
« Et Il détruira en cette montagne [le royaume de paix], »
dit Ésaïe, « la face du voile qui couvre tous les peuples, et
la couverture qui est étendue sur toutes les nations. Il
engloutira la mort en victoire ; et le Seigneur, l’Éternel,
essuiera les larmes de dessus tout visage, et il ôtera
l’opprobre de son peuple de dessus toute la terre ; car
l’Éternel a parlé. Et il sera dit en ce jour-là : Voici, c’est ici
notre Dieu ; nous l’avons attendu, et il nous sauvera ; c’est
ici l’Éternel, nous l’avons attendu. Égayons-nous et
réjouissons-nous dans sa délivrance ; car la main de
l’Éternel reposera en cette montagne, et Moab sera foulé
aux pieds sous lui comme la paille est foulée au fumier. »
És. 25 : 7-10. « Et l’habitant ne dira pas : Je suis malade ;
l’iniquité du peuple qui demeure là sera pardonnée. » És.
33:24
« Mon âme, bénis l’Éternel », exulte David, « et que tout
ce qui est au dedans de moi, [bénisse] Son saint nom !
Mon âme, bénis l’Éternel, {Tract 8, p. 67} et n’oublie aucun
de Ses bienfaits. C’est Lui qui pardonne toutes tes
iniquités, qui guérit toutes tes infirmités, qui rachète ta vie
de la fosse, qui te couronne de bonté et de compassion,
qui rassasie de biens ta vieillesse; ta jeunesse se
renouvelle comme celle de l’aigle. » Ps. 103 : 15.
(Pour une étude approfondie sur la prolongation de la vie,
voir la Brochure N° 5, L’Avertissement Final, pp. 63-65,
Édition Revisée, 1940.)
« Et Je rendrai forte la maison de Juda, et Je sauverai la
maison de Joseph, et Je les ramènerai, car J’userai de
miséricorde envers eux ; et ils seront comme si Je ne les
avais pas rejetés ; car Je suis l’Éternel, leur Dieu, et Je les
exaucerai. Et [ceux d’] Éphraïm seront comme un homme
fort, et leur coeur se réjouira comme par le vin, et leurs fils
[le] verront et se réjouiront ; leur coeur s’égayera en
l’Éternel. Je les sifflerai et Je les rassemblerai, car Je les
ai rachetés ; et ils multiplieront comme ils avaient multiplié.
Et Je les sèmerai parmi les peuples, et ils se souviendront
de moi dans les [pays] éloignés, et ils vivront avec leurs
fils, et ils reviendront. Et Je les ramènerai du pays
d’Égypte, et Je les rassemblerai de l’Assyrie, et Je les ferai
venir au pays de Galaad et au Liban, et il ne sera pas
trouvé [assez de place] pour eux. Et il passera par la mer,
[par] l’affliction, et dans la mer il frappera les vagues, et
toutes les profondeurs du Nil seront desséchées, et {Tract
8, p. 68} l’orgueil de l’Assyrie sera abattu, et le sceptre de
l’Égypte sera ôté. Et Je les fortifierai en l’Éternel, et ils
marcheront en son nom, dit l’Éternel. » (Za. 10 : 6-12) --
telle est la ferme assurance que nous avons et qui
témoigne du privilège suprême de pouvoir
Laisser Dieu Régner Sur Nous.
Depuis des siècles, les chrétiens ont prié ainsi : « Que ton
règne vienne, Que ta volonté soit faite ». Maintenant que
le temps de cette prière est venu, réalisons nos prières,
qu’aucun de nous ne soit trouvé parmi la classe des
infidèles, ce qu’illustre la parabole suivante:« Il dit donc :
Un homme de haute naissance s'en alla dans un pays
lointain, pour se faire investir de l'autorité royale, et revenir
ensuite. Il appela dix de Ses serviteurs, leur donna dix
mines, et leur dit : Faites-les valoir jusqu'à ce que Je
revienne. Mais ses concitoyens Le haïssaient, et ils
envoyèrent une ambassade après Lui, pour dire : Nous ne
voulons pas que cet homme règne sur nous. Lorsqu'Il fut
de retour, après avoir été investi de l'autorité royale, Il fit
appeler auprès de Lui les serviteurs auxquels Il avait
donné l'argent, afin de connaître comment chacun l'avait
fait valoir.
Le premier vint, et dit : Seigneur, Ta mine a rapporté dix
mines. Il lui dit : C'est bien, bon serviteur; parce que tu as
été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix
villes. {Tract 8, p. 69} Le second vint, et dit : Seigneur, Ta
mine a produit cinq mines. Il lui dit : Toi aussi, sois établi
sur cinq villes.
Un autre vint, et dit : Seigneur, voici Ta mine, que j'ai
gardée dans un linge ; car j'avais peur de Toi, parce que
Tu es un homme sévère ; Tu prends ce que Tu n'as pas
déposé, et Tu moissonnes ce que Tu n'as pas semé. Il lui
dit : Je te juge sur tes paroles, méchant serviteur; tu savais
que Je suis un homme sévère, prenant ce que Je n'ai pas
déposé, et moissonnant ce que Je n'ai pas semé ;
pourquoi donc n'as-tu pas mis Mon argent dans une
banque, afin qu'à Mon retour Je le retirasse avec un
intérêt ? Puis il dit à ceux qui étaient là : Otez-lui la mine,
et donnez-la à celui qui a les dix mines. (Ils lui dirent :
Seigneur, il a dix mines.) Je vous le dis, on donnera à celui
qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
Au reste, amenez ici Mes ennemis, qui n'ont pas voulu
que Je régnasse sur eux, et tuez-les en Ma présence.
« Car Je vous dis qu’à quiconque a, il sera donné ; et à
celui qui n’a pas, cela même qu’il a lui sera ôté. Mais ceux-
là, Mes ennemis, qui n’ont pas voulu que Je régnasse sur
eux, amenez-les ici et tuez-les devant Moi. » Luc 19 : 12-
27 (Version Segond) « L’homme noble » (version Darby)
dans cette parabole est Christ Luimême, Qui peu après
Sa résurrection, quitte les cieux, « le pays éloigné », afin
d’être couronné Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Ses dix {Tract 8, p. 70} serviteurs, qui doivent faire valoir
leur argent jusqu’à ce qu’Il revienne, représentent
manifestement l’oeuvre à la fin de la proclamation de
l’évangile. Et Ses concitoyens représentent donc les laïcs
--les sujets de Son royaume. Ensemble, Ses serviteurs et
Ses concitoyens composent
Son royaume --l’église.
« Ils envoyèrent une ambassade après Lui pour dire :
Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous »,
nous amène à conclure que peu avant Son retour, Christ
informera Ses « concitoyens » qu’Il prend « les rênes dans
Ses propres mains » afin d’établir Son royaume, et que
ceux-ci, en entendant cela, refuseront de se soumettre à
Celui qui doit les gouverner. Observez que lorsqu’ils «
envoyèrent une ambassade après Lui,» ses serviteurs ne
disent pas, « Nous ne voulons pas que Tu règnes sur
nous, », mais plutôt, « nous ne voulons pas que cet
homme règne sur nous. » Ils objectèrent à ce que Christ
règne sur eux au travers de quelqu’un d’autre. Donc,
avant qu’Il ne soit couronné, et avant qu’Il ne revienne
pour s’entretenir avec Ses serviteurs, Il délègue «
quelqu’un » pour régner sur eux à Sa place. C’est
pourquoi, s’opposant à Son message, ils lui dirent, « Nous
ne voulons pas que cet homme règne sur nous», bien que
« cet homme », comme nous le voyons maintenant, soit
le David antitypique (le « moyen simple »), le roi visible.
{Tract 8, p. 71} Ainsi, quand Christ revient et s’entretient
avec Ses serviteurs, Il récompense ceux qui sont restés
fidèles proportionnellement à ce qu’ils ont gagné, mais
condamne ceux qui ne se sont pas efforcés de gagner des
âmes et permettant l’avancement de Son royaume, et qui
se sont contentés de Lui laisser cette tâche. Il ôte donc à
ces infidèles la « mine », (lumière de vérité), qu’ils
devaient faire fructifier, montrant par la même occasion
que chacun est responsable « de tout rayon de lumière »
reçu, de tout temps perdu et d’opportunité négligée. Ceux
qui ne voudront pas qu’Il règne sur eux, seront, à Son
retour, tué en Sa présence tout comme ceux qui se sont
rebellés contre le gouvernement de Dieu dans les temps
anciens.
Les Juifs ne comprirent pas la mission de Christ à sa
première venue, car ils n’ont pas saisi ce que le message
enseignait (le service cérémoniel), ni les écrits des
prophètes à Son sujet, interprétant mal Sa doctrine sur le
royaume. Convoitant cette espérance d’un royaume qu’ils
attendaient tant, ils furent irrités des enseignements
étranges que le Christ prodiguait, et étaient prêts à Le
lapider à mort plutôt que de reconnaître leurs erreurs
devant la foule qu’ils maintenaient dans l’ignorance. Il en
est de même pour l’église aujourd’hui. Elle ne saisit pas le
message de l’heure, et la vérité du royaume de Christ,
comme les Juifs à leur époque. Le message frappe à sa
porte en l’avertissant, mais sa réponse est va-t’en, {Tract
8, p. 72} je suis « riche et je me suis enrichi, et je n’ai
besoin de rien, » bien qu’elle soit « malheureuse,
misérable, pauvre, aveugle et nue. »
L’église du temps de Christ était déterminée à hâter la
venue du royaume, alors que tous n’étaient pas encore
prêts. C’est le contraire pour l’église d’aujourd’hui, alors
que « la fin de toutes choses est proche » (1 Pi.4 : 7) --
que le temps est accompli ! Les Juifs réclamaient le
royaume qu’ils avaient perdu --un royaume de péché et
de pécheurs. Ils voulaient être libérés du régime Romain,
au lieu d’être libérés du péché et des pécheurs. Par
conséquent, quand Christ dit, « Mon royaume n’est pas
de ce monde» (Jean 18 : 36), ils ne l’acceptèrent pas. À
l’inverse, l’église d’aujourd-’hui, ignorant les écritures qui
déclarent clairement que Dieu va établir Son royaume
sans tache, et libérer Son peuple non seulement de
Babylone mais aussi du péché et des pécheurs, est
déterminée à attendre jusque même après le millenium !
Telle est l’ironique perversité du coeur humain -- même
s’il est indéniable que quoiqu’il advienne et ce, jusque
dans l’éternité, elle est vue,
Dans Son État De Pureté.
Dans l’une de ses plus grandes prophéties, Ésaïe projette
en d’indéniables linéaments le grand équivalent
antitypique du mouvement de l’Exode : « Et il y aura un
chemin battu pour le résidu de Son peuple, qui sera {Tract
8, p. 73} demeuré de reste, de l’Assyrie ; selon ce qui est
arrivé à Israël au jour qu’il est monté du pays d’Égypte. »
És. 11 : 16. La « pâque » et le massacre des « premiers-
nés » (prémices) dans les demeures de ceux qui n’avaient
pas mis de sang sur leur linteau, ont marqué la délivrance
de l’ancien peuple de Dieu du joug Égyptien. De même, la
pâque antitypique (Éz. 9 : 4 ; És. 66 : 16) délivrera
aujourd’hui les prémices, les 144 000, Ses premiers-nés,
du joug du péché et des pécheurs.
« Et le résidu en Sion, et le reste dans Jérusalem, sera
appelé saint : quiconque sera écrit parmi les vivants dans
Jérusalem, quand le Seigneur aura nettoyé la saleté des
filles de Sion, et aura lavé le sang de Jérusalem du milieu
d’elle, par l’esprit de jugement et par l’esprit de
consomption. Et l’Éternel créera sur chaque demeure de
la montagne de Sion, et sur ses assemblées, une nuée et
une fumée, de jour ; et la splendeur d’une flamme de feu,
la nuit ; car sur toute la gloire il y aura une couverture. Et
il y aura un tabernacle pour ombrage, de jour, contre la
chaleur, et pour abri et pour refuge contre l’orage et contre
la pluie. » És. 4 : 3-6. (Pour un exposé détaillé du
mouvement de l’exode, type et antitype, lire La Verge du
Berger, Vol. 1, pp. 64-111.)
À la lumière de la Vérité Présente au sujet du royaume, la
prophétie suivante {Tract 8, p. 74} (ainsi que de
nombreuses autres prophéties sur le même sujet)
s’interprète d’elle-même ainsi :
« Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de ta force, Sion !
Revêts-toi de tes vêtements de parure, Jérusalem, ville
sainte ! Car l’incirconcis et l’impur n’entreront plus en toi.
Secoue de toi la poussière, lève-toi, assieds-toi [sur ton
trône], Jérusalem ; délivre-toi [faites de mains d’homme]
des chaînes de ton cou, captive, fille de Sion ! Car ainsi
dit l’Éternel : Vous vous êtes vendus pour rien, et vous
serez rachetés sans argent. Car ainsi dit le Seigneur,
l’Éternel : Mon peuple est descendu en Égypte, au
commencement, pour y séjourner, et l’Assyrie, l’a opprimé
sans cause : et maintenant, qu’ai-Je [à faire] ici, dit
l’Éternel, que Mon peuple ait été enlevé gratuitement ?
Ceux qui dominent sur lui le font hurler, dit l’Éternel, et
Mon nom est continuellement blasphémé tout le jour.
C’est pourquoi Mon peuple connaîtra Mon nom ; c’est
pourquoi, en ce jour-là, [il connaîtra] que c’est Moi-même,
qui dis : Me voici !
« Combien sont beaux sur les montagnes les pieds de
celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui annonce la
paix, qui apporte des nouvelles de bonheur, qui annonce
le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! La voix de tes
sentinelles ! --elles élèvent la voix, elles exultent ensemble
avec chant de triomphe ; car elles verront face à face,
quand l’Éternel restaurera Sion. {Tract 8, p. 75}
« Éclatez de joie, exultez ensemble, lieux déserts de
Jérusalem ; car l’Éternel console Son peuple ; Il a racheté
Jérusalem. L’Éternel a mis à nu le bras de Sa sainteté aux
yeux de toutes les nations ; et tous les bouts de la terre
verront le salut de notre Dieu.
« Partez, partez ; sortez de là ; ne touchez pas à ce qui
est impur! Sortez du milieu d’elle, soyez purs, vous qui
portez les vases de l’Éternel ! Car vous ne sortirez pas
avec précipitation et vous n’irez pas comme des fugitifs ;
car l’Éternel ira devant vous, et le Dieu d’Israël sera votre
arrière garde.
« Voici, Mon serviteur agira sagement ; il sera exalté et
élevé, et [placé] très-haut. Comme beaucoup ont été
stupéfaits en te voyant, — tellement son visage était défait
plus que celui d’aucun homme, et sa forme, plus que celle
d’aucun fils d’homme, --ainsi il fera tressaillir
d’étonnement beaucoup de nations ; des rois fermeront
leur bouche en le voyant ; car ils verront ce qui ne leur
avait pas été raconté, et ils considéreront ce qu'ils
n'avaient pas entendu. » És. 52 : 1-15
Nous trouvant aux portes de l’éternité, nous sommes
poussés à nous joindre à l’Ancien James White quand il
s’exclama d’exaltation : « Gloire ! Alléluia ! mon pauvre
coeur se consume pour le royaume, à l’idée de cette
douce espérance, face au vrai croyant. Si nous tenons
fermes encore quelques jours, les ombres de la nuit
s’effaceront {Tract 8, p. 76} devant la gloire des scènes
préparatoires de la venue du Fils de l’homme. » --A Word
To The Little Flock, p. 8
Seuls ceux qui ont part à cet exode antitypique, auront le
privilège de chanter « le cantique de Moïse et de l’Agneau,
» et partager les promesses de
L’Alliance Dans L’Antitype.
« Voici, des jours viennent, dit l’Éternel, et J’établirai avec
la maison d’Israël et avec la maison de Juda une nouvelle
alliance, non selon l’alliance que Je fis avec leurs pères,
au jour où Je les pris par la main pour les faire sortir du
pays d’Égypte, Mon alliance qu’ils ont rompue, quoique Je
les eusse épousés, dit l’Éternel. Car c’est ici l’alliance que
J’établirai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit
l’Éternel : Je mettrai Ma loi au dedans d’eux, et Je l’écrirai
sur leur coeur, et Je serai leur Dieu, et ils seront Mon
peuple ; et ils n’enseigneront plus chacun son prochain, et
chacun son frère, disant : Connaissez l’Éternel ; car ils Me
connaîtront tous, depuis le petit d’entre eux jusqu’au
grand, dit l’Éternel ; car Je pardonnerai leur iniquité, et Je
ne me souviendrai plus de leur péché. » Jé. 31 : 31-34
L’ancienne « alliance » ou accord entre Dieu et Son
peuple étaient basés sur les promesses faites des deux
parties ; à savoir : « Et il arrivera que si {Tract 8, p. 77} tu
écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, pour
prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que
je te commande aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te mettra
très-haut au-dessus de toutes les nations de la terre ; et
toutes ces bénédictions viendront sur toi et t’atteindront, si
tu écoutes la voix de l’Éternel, ton Dieu. Tu seras béni
dans la ville, et tu seras béni dans les champs. Le fruit de
ton ventre sera béni, et le fruit de ta terre, et le fruit de tes
bêtes, les portées de ton gros bétail, et l’accroissement de
ton menu bétail ; ta corbeille sera bénie, et ta huche. Tu
seras béni en entrant, et tu seras béni en sortant. L’Éternel
fera que tes ennemis qui s’élèveront contre toi, seront
battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et
par sept chemins ils fuiront devant toi. L’Éternel
commandera à la bénédiction d’être avec toi, dans tes
greniers et dans tout ce à quoi tu mettras ta main ; et il te
bénira dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
L’Éternel t’établira pour Lui être un peuple saint, selon
qu’Il te l’a juré, si tu gardes les commandements de
l’Éternel, ton Dieu, et que tu marches dans Ses voies. »
« Et tout le peuple ensemble répondit et dit : Tout ce que
l’Éternel a dit, nous le ferons. Et Moïse rapporta à l’Éternel
les paroles du peuple. » De. 28 : 1-9 ; Ex. 19 : 8
Cette première alliance s’étend du moment où elle a été
instaurée jusqu’à l’imminence du regroupement final des
douze tribus en tant que royaume. Et, bien que jamais
remise en question par Dieu, sa valeur n’a cessé d’être
questionnée par l’église du Nouveau Testament, et son
caractère saint violé par les églises de l’Ancien et du
Nouveau Testament, jusqu’à aujourd’hui même. Le
peuple, faillant à sa promesse, a enfreint les
commandements de Dieu et a de même brisé « l’alliance
de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, qu’Il avait faite avec
eux ». Mais dans la nouvelle alliance que l’Éternel est sur
le point d’accomplir, les commandements de Dieu (Ex. 20
: 1-17), à l’instar du Sinaï, ne seront pas écrits sur des
tables de pierre (Ex. 31 : 18), mais sur des tables de chair,
dans le coeur, et à ce moment-là, tous « connaîtront
l’Éternel, …depuis le petit d’entre eux jusqu’au grand »
(Jé. 31 : 34) --témoignant d’une église sans ivraie.
Cet accord qui doit avoir lieu, est la seconde alliance. Sa
loi qui sera écrite dans le coeur, sera parfaitement
observée. C’est là et pas avant, que les bénédictions
deviendront complètes. Car Son ancien peuple ne put les
recevoir. Jérémie témoigne du fait que cette alliance
promise ne s’est pas encore accomplie, mais qu’elle doit
être honorée aujourd’hui, au temps du rassemblement : «
Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël, disant : Écris pour toi
dans un livre toutes les paroles que Je t’ai dites. Car voici,
les {Tract 8, p. 79} jours viennent, dit l’Éternel, où Je
rétablirai les captifs de Mon peuple Israël et Juda, dit
l’Éternel ; et Je les ferai retourner au pays que J’ai donné
à leurs pères, et ils le posséderont. » Jé. 30 : 2, 3
Ces versets décrivent clairement que Dieu va valider la
seconde alliance quand Il rétablira les captifs de Son
peuple, tandis que les versets suivants fixent le moment
de cette libération ou de ce rassemblement : « Et il arrivera
en ce jour-là, dit l’Éternel des armées, que Je briserai son
joug de dessus ton cou, et que Je romprai tes liens, et les
étrangers ne se serviront plus de lui ; et ils serviront
l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi, lequel Je leur
susciterai. » Jé. 30 : 8, 9
Nous voyons que cette prophétie ne s’est pas accomplie
de par le retour des Juifs de leur captivité dans la
Babylone ancienne, car en ce temps-là, Dieu n’avait pas
« suscité » David leur roi. En fait, il n’avait pas du tout de
roi, mais se trouvait sous la domination Médo-Perse. Par
conséquent, la prophétie ne peut s’appliquer qu’à
aujourd’hui, où « Israël et Juda » seront regroupés en un
seul grand royaume établi dans une justice éternelle. Dès
lors, « ils Me connaîtront tous, depuis le petit d’entre eux,
jusqu’au grand » dit l’Éternel. Le fait qu’il n’y ait jamais eu
de temps depuis {Tract 8, p. 80} le jour où ce texte a été
écrit jusqu’à aujourd’hui, où tous les enfants de Dieu, en
tant qu’église ou en tant que nation, ont connu l’Éternel et
observé Ses commandements, prouve encore que
l’accomplissement de la seconde alliance (dont le
mouvement de l’exode est un type) est encore à venir.
« Jusques à quand » dit le Seigneur « seras-tu errante,
fille infidèle ? Car l’Éternel a créé une chose nouvelle sur
la terre : une femme entourera l’homme. » Jé. 31 : 22.
Cette « femme » est forcément un symbole, car personne
ne peut entourer quelqu’un. Elle doit donc, sûrement
symboliser l’église, et « l’homme » doit sûrement
symboliser le Christ, Qui, à ce moment-là « aura nettoyé
la saleté des filles de Sion » --purifié l’église (És. 4 : 4 ;
Testimonies, Vol. 5, p. 80). Et Il sera « …une muraille de
feu tout autour, et Je serai [sa] gloire au milieu d’elle… et
Je demeurerai au milieu de toi. » Za. 2 : 5, 11
Nombreux sont ceux qui objectent le fait que Dieu
établisse « la semence d’Israël » en tant que nation juste
et sainte libérée des pécheurs. Ceux-là même échoueront
dans leur tentative de contrer le plan de Celui Qui « donne
le soleil pour la lumière du jour, les ordonnances de la lune
et des étoiles pour la lumière de la nuit ; Qui soulève la
mer, et ses flots mugissent ; l’Éternel des armées est Son
nom : Si jamais ces ordonnances s’en vont de devant Moi,
dit l’Éternel {Tract 8, p. 81}, la semence d’Israël cessera
aussi d’être une nation devant Moi pour toujours ! Ainsi dit
l’Éternel: Si on mesure les cieux en haut, et qu’on sonde
les fondements de la terre en bas, alors aussi moi, Je
rejetterai toute la race d’Israël, à cause de tout ce qu’ils
ont fait, dit l’Éternel. » Jé. 31 : 35-37
Ces promesses s’adressent uniquement à Israël (la
postérité d’Abraham), la vigne originelle qui a été foulée
au pied. Cette vigne doit donc être rétablie. Alors les
Nations pénitentes, en vertu de leur adoption en Christ, y
seront greffées et deviendront la plantation de l’Éternel. «
Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté Son peuple ? Qu’ainsi
n’advienne !
Car moi aussi je suis Israélite, de la semence d’Abraham,
de la tribu de Benjamin. Dieu n’a point rejeté Son peuple,
lequel Il a préconnu. Ne savezvous pas ce que l’écriture
dit dans [l’histoire d’]Élie, comment il fait requête à Dieu
contre Israël ? Seigneur, ils ont tué tes prophètes ; ils ont
renversé tes autels ; et moi, Je suis demeuré seul, et ils
cherchent ma vie. Mais que lui dit la réponse divine ? Je
me suis réservé sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le
genou devant Baal. Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y
a un résidu selon [l’]élection de [la] grâce. Or, si c’est par
la grâce, ce n’est plus sur le principe des oeuvres, puisque
autrement la grâce n’est plus [la] grâce. {Tract 8, p. 82}
« Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a pas obtenu,
mais l’élection l’a obtenu, et les autres ont été endurcis,
selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit
d’étourdissement, des yeux pour ne point voir et des
oreilles pour ne point entendre, jusqu’au jour
d’aujourd’hui. Et David dit : Que leur table devienne pour
eux un filet, et un piège, et une occasion de chute, et une
rétribution ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point
voir ; et courbe continuellement leur dos.
« Je dis donc : Ont-ils bronché afin qu’ils tombassent ?
Qu’ainsi n’advienne ! Mais par leur chute, le salut
[parvient] aux nations pour les exciter à la jalousie. Or, si
leur chute est la richesse du monde, et leur diminution, la
richesse des nations, combien plus le sera leur plénitude
! Car je parle à vous, nations, en tant que moi je suis en
effet apôtre des nations, je glorifie mon ministère, si en
quelque façon je puis exciter à la jalousie ma chair et
sauver quelques-uns d’entre eux. Car si leur réjection est
la réconciliation du monde, quelle sera leur réception,
sinon la vie d’entre les morts. Or, si les prémices [le Juif]
sont saintes, la masse [le Juif et le Païen] l’est aussi ; et
si la racine [le Juif] est sainte, les branches le sont aussi
[qu’elles soient originelles ou greffées]. Or, si quelques-
unes des branches ont été arrachées, et si toi qui étais un
olivier sauvage [arbre Païen], as été enté au milieu d’elles,
et est devenu coparticipant de {Tract 8, p. 83} la racine et
de la graisse de [bonne] l’olivier, ne te glorifie pas contre
les branches ; mais si tu te glorifies, ce n’est pas toi
[Païen] qui portes la racine, mais c’est la racine [le Juif]
qui te porte. Tu diras donc : Les branches ont été
arrachées, afin que moi je fusse enté. Bien! elles ont été
arrachées pour cause d’incrédulité, et toi tu es debout par
la foi.
« Ne t’enorgueillis pas, mais crains (si en effet Dieu n’a
pas épargné les branches [qui sont telles] selon la nature)
[les incroyants Juifs], qu’Il ne t’épargne pas non plus.
Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité
envers ceux qui sont tombés ; la bonté de Dieu envers toi,
si tu persévères dans Cette bonté ; puisque autrement, toi
aussi, tu seras coupé. Et eux aussi, s’ils ne persévèrent
pas dans l’incrédulité, ils seront entés, car Dieu est
puissant pour les enter de nouveau. Car si toi, tu as été
coupé de l’olivier qui selon la nature était sauvage, et as
été enté contre nature sur l’olivier franc, combien plus
ceux qui en sont selon la nature seront-ils entés sur leur
propre olivier ? Car je ne veux pas, frères, que vous
ignoriez ce mystère-ci, afin que vous ne soyez pas sages
à vos propres yeux : c’est qu’un endurcissement partiel
est arrivé à Israël jusqu’à ce que la plénitude des nations
soit entrée ; et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est
écrit : « Le Libérateur viendra de Sion ; il détournera de
Jacob l’impiété. Et c’est là l’alliance de Ma part pour eux,
lorsque J’ôterai leurs péchés. {Tract 8, p. 84}
« En ce qui concerne l’évangile, ils sont ennemis à cause
de vous ; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont bien-
aimés à cause des pères. Car les dons de grâce et l’appel
de Dieu sont sans repentir. Car comme vous aussi vous
avez été autrefois désobéissants à Dieu et que
maintenant vous êtes devenus des objets de miséricorde
par la désobéissance de ceux-ci, de même ceux-ci aussi
ont été maintenant désobéissants à votre miséricorde,
afin qu’eux aussi deviennent des objets de miséricorde.
Car Dieu a renfermé tous, [Juifs et nations], dans la
désobéissance, afin de faire miséricorde à tous.
« Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la
connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont
insondables, et Ses voies introuvables ! Car qui a connu
la pensée du Seigneur, ou qui a été Son conseiller ou qui
Lui a donné le premier, et il lui sera rendu ? Car de Lui, et
par Lui, et pour Lui, sont toutes choses ! À Lui soit la gloire
éternellement ! Amen. » Ro. 11
« Écoutez-moi, îles, et soyez attentives, peuplades
lointaines ! L’Éternel m’a appelé [Israël] dès le ventre ; dès
les entrailles de ma mère Il a fait mention de mon nom. Et
Il a rendu ma bouche semblable à une épée aiguë ; Il m’a
caché sous l’ombre de Sa main, et Il a fait de moi une
flèche polie ; Il m’a caché dans Son carquois. Et Il m’a dit
: Tu es Mon serviteur, Israël, en qui Je me glorifierai. -- Et
moi j’ai dit : J’ai travaillé en vain, j’ai consumé ma force
pour le néant et {Tract 8, p. 85} en vain ; toutefois mon
jugement est par devers l’Éternel, et mon oeuvre par
devers mon Dieu.
« Et maintenant, dit l’Éternel, qui m’a formé dès le ventre
pour Lui être serviteur afin de lui ramener Jacob [sa
postérité]… quoique Israël ne soit pas rassemblé, je serai
glorifié aux yeux de l’Éternel, et mon Dieu sera ma force.
[Nous aussi, nous disons, bien que le monde rejette Dieu
et Son message, « nous nous confierons en l’Éternel. »]
Et Il [me] dit : C’est peu de chose que tu Me sois serviteur
pour rétablir les tribus de Jacob et pour ramener les
préservés d’Israël [seulement] ; Je te donnerai aussi pour
[être] une lumière des nations, pour être Mon salut
jusqu’au bout de la terre. » És. 49 : 1-6. En d’autres
termes, ceux (d’Israël) qui proclament le message du
scellement des 144 000 à l’église, proclameront aussi la
gloire de Dieu parmi les nations, représentant ainsi Son
salut jusqu’au bout de la terre, et « ramèneront tous [leurs]
vos frères, d’entre toutes les nations, en offrande à
l’Éternel. » És. 66 : 19, 20
« Ainsi dit l’Éternel, le Rédempteur d’Israël, Son Saint, à
celui que l’homme méprise [celui qu’ils ont appelé « cet
homme » (Luc 19 : 14). Voir page 71], à celui que « la
nation abhorre, au serviteur de ceux qui dominent : Des
rois verront, et se lèveront, --des princes, et ils se
prosterneront, à cause de l’Éternel qui est fidèle, du Saint
d’Israël qui te choisira. Ainsi dit l’Éternel : En un temps
agréé Je t’ai répondu, et au jour du salut Je t’ai secouru ;
et Je te garderai, et Je te donnerai pour [être] une alliance
du peuple, pour rétablir le pays, pour faire hériter les
héritages dévastés, disant aux prisonniers : Sortez ! à
ceux qui sont dans les ténèbres : Paraissez! Ils paîtront
sur les chemins, et sur toutes les hauteurs seront leurs
pâturages. Ils n’auront pas faim, et ils n’auront pas soif, la
chaleur et le soleil ne les frapperont pas ; car Celui qui a
compassion d’eux les conduira et les mènera à des
sources d’eau. Et Je ferai de toutes Mes montagnes un
chemin, et Mes grandes routes seront élevées. Voici,
ceux-ci viendront de loin ; et voici, ceux-là, du nord et de
l’ouest, et ceux-ci, du pays de Sinim.
« Exultez, cieux, et égaye-toi, terre ! Montagnes, éclatez
en chants de triomphe ! Car l’Éternel console Son peuple
et fera miséricorde à Ses affligés. Mais Sion a dit :
L’Éternel m’a abandonnée, et le Seigneur m’a oubliée ! »
És. 49 : 7-14
Comme nous le voyons, Sion représente l’église dans
laquelle les 144 000 se trouvent au moment où le
message du scellement est entendu. Elle est la prunelle
de Ses yeux. L’Éternel lui demande : « Une femme
oubliera-t-elle son nourrisson, pour ne pas avoir
compassion du fruit de son ventre ? Même celles-là
oublieront ; … mais moi, Je ne t’oublierai pas. Voici, Je t’ai
gravée sur les paumes de Mes mains ; tes murs sont
continuellement devant Moi. Tes {Tract 8, p. 87} fils se
hâteront ; ceux qui te détruisaient et ceux qui te
dévastaient sortiront d’avec toi. » És. 49 : 15-17. Ainsi, les
pécheurs seront ôtés du milieu d’elle, séparés « du milieu
des justes ». Mt. 13 : 48, 49
« Lève autour de toi tes yeux, et regarde : ils se
rassemblent tous, ils viennent vers toi. Je suis vivant, dit
l’Éternel, que tu te revêtiras d’eux tous comme d’un
ornement, et que tu t’en ceindras comme une fiancée.
[Voir Zacharie 8 : 23 ; La Verge du Berger, Vol. 2, p. 281.]
Car [dans] tes lieux déserts et tes contrées désolées et
ton pays détruit, tu seras maintenant à l’étroit à cause des
habitants, et ceux qui te dévoraient seront loin. [C’est ainsi
qu’une grande foule rejoindra l’église, mais les pécheurs
en seront exclus.] Les fils que tu as eus [ceux qui seront
rassemblés] quand tu étais privée d’enfants [ceux qui sont
tombés dans le massacre d’Ézéchiel Neuf] diront encore
à tes oreilles : Le lieu est trop étroit pour moi ; fais-moi
place, afin que j’y habite. Et tu diras en ton coeur : Qui m’a
enfanté ceux-ci ? Et moi, j’étais privée d’enfants et
abandonnée, captive et chassée ; et ceux-ci, qui les a
élevés ? Voici, moi j’étais laissée seule, --ceux-ci, où
étaient-ils ? [Cette question montre que l’église ignore
l’éventualité de la grande foule d’Apocalypse 7 : 9 --les
seconds fruits.] Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, Je
lèverai Ma main devant les nations, et J’élèverai Mon
étendard {Tract 8, p. 88} devant les peuples ; et ils
apporteront tes fils sur [leurs] bras, et tes filles seront
portées sur [leurs] épaules ; et des rois seront tes
nourriciers, et leurs princesses, tes nourrices ; ils se
prosterneront devant toi le visage contre terre, et ils
lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que moi
Je suis l’Éternel : ceux qui s’attendent à Moi ne seront pas
confus.
« Ce qu’il a pris sera-t-il enlevé à l’homme fort, et celui qui
est justement captif sera-t-il délivré ? Car ainsi dit l’Éternel
: Même le captif de l’homme fort [lui] sera enlevé, et ce qui
a été pris par l’[homme] puissant sera délivré ; et moi Je
contesterai avec celui qui conteste avec toi, et Je sauverai
tes fils. Et Je donnerai à ceux qui t’oppriment leur propre
chair à manger, et ils s’enivreront de leur sang comme
avec du moût ; et toute chair saura que Je suis l’Éternel,
ton Sauveur, et ton Rédempteur, le Puissant de Jacob. »
És. 49 : 18-26
« Car quand il verra ses enfants, l’oeuvre de Mes mains
au milieu de lui, ils sanctifieront Mon nom, et ils
sanctifieront le Saint de Jacob, et ils craindront le Dieu
d’Israël. » « Voici, le nom de l’Éternel vient de loin, brûlant
de sa colère, un incendie véhément ; Ses lèvres sont
pleines d’indignation, et Sa langue est comme un feu qui
dévore, et Son haleine comme un torrent qui déborde, qui
atteint jusqu’au cou, pour cribler les nations au crible de la
vanité et [pour mettre] {Tract 8, p. 89} aux mâchoires des
peuples un frein qui fait errer. » És. 29 : 23 ; 30 : 27, 28
« Mais l’homme noble se propose des choses nobles, et il
se maintiendra par des choses nobles. Car le palais est
délaissé, le tumulte de la ville est abandonné. Ophel et la
tour de la sentinelle seront des cavernes pour toujours, les
délices des ânes sauvages, un pâturage des troupeaux,
jusqu’à ce que l’Esprit soit répandu d’en haut sur nous, et
que le désert devienne un champ fertile, et que le champ
fertile soit réputé une forêt. Et la droiture demeurera dans
le désert, et la justice habitera le champ fertile ; et l’oeuvre
de la justice sera la paix, et le travail de la justice, repos
et sécurité à toujours. Et Mon peuple habitera une
demeure de paix et des habitations sûres, et des lieux de
repos tranquilles. Et la grêle tombera sur la forêt, et la ville
sera abaissée dans un lieu bas. Bienheureux, vous qui
semez près de toutes les eaux, envoyant [partout] le pied
du boeuf et de l’âne ! » És. 32 : 8, 14-20
« Entendez, vous qui êtes loin, ce que j’ai fait ; et
connaissez Ma puissance, vous qui êtes près ! Les
pécheurs ont peur dans Sion ; le tremblement a saisi les
impies : Qui de nous séjournera dans le feu consumant?
Qui de nous séjournera dans les flammes éternelles ? --
Celui qui marche dans la justice, et celui qui parle avec
droiture, celui qui rejette le gain [acquis] par extorsion, qui
secoue ses mains pour ne pas prendre de présent, qui
bouche ses oreilles pour ne pas entendre parler de {Tract
8,p. 90} sang et qui ferme ses yeux pour ne pas voir le
mal, --celui-là demeurera en haut : les forteresses des
rochers seront sa haute retraite ; son pain lui sera donné,
ses eaux seront assurées.
« Tes yeux verront le Roi dans Sa beauté ; ils
contempleront le pays lointain. Ton coeur méditera la
crainte : Où est l’enregistreur [secrétaire] ? Où est le
peseur [trésorier] ? Où est celui qui compte [secrétaire
statistique] les tours [présidents de conférence] ? Tu ne
verras plus le peuple audacieux, un peuple au langage
trop obscur pour l’entendre, à la langue bégayante qu’on
ne comprend pas tu parleras et comprendras toutes les
langues]. » És. 33 : 13-19
« Fortifiez les mains lassées, et affermissez les genoux
qui chancellent. Dites à ceux qui ont le coeur timide :
Soyez forts, ne craignez pas ; voici votre Dieu : la
vengeance vient, la rétribution de Dieu ! Lui-même
viendra, et vous sauvera. Alors les yeux des aveugles
s’ouvriront, et les oreilles des sourds seront ouvertes.
Alors le boiteux sautera comme le cerf, et la langue du
muet chantera de joie. Car des eaux jailliront dans le
désert, et des rivières dans le lieu stérile ; et le mirage
deviendra un étang, et la terre aride, des sources d’eau ;
dans l’habitation des chacals où ils couchaient, il y aura
un parc à roseaux et à joncs. Et il y aura là une grande
route et un chemin, et il sera appelé {Tract 8, p. 91} Le
chemin de la sainteté : l’impur n’y passera pas, mais il sera
pour ceux-là. Ceux qui vont [ce] chemin, même les
insensés, ne s’égareront pas. Il n’y aura pas là de lion, et
une bête qui déchire n’y montera pas [et] n’y sera pas
trouvée ; mais les rachetés y marcheront. Et ceux que
l’Éternel a délivrés retourneront et viendront à Sion avec
des chants de triomphe ; et une joie éternelle sera sur leur
tête ; ils obtiendront l’allégresse et la joie, et le chagrin et
le gémissement s’enfuiront. » És. 35 : 3-10
Le « champ », dans lequel se trouvent l’ivraie et le blé (Mt.
13 :30), et le « filet », dans lequel se trouvent des bons et
des mauvais «poissons » (Mt. 13 : 47, 48), représente
l’église évangélique à la période où les saints et les
hypocrites sont mélangés. De même, les « vases » dans
lesquels sont placés les « bons poissons » après que les
« mauvais » aient été jetés « dehors », et le « grenier »
dans lequel est placé le « blé » après que « l’ivraie » en
ait été arrachée, représentent nécessairement l’église
passant de son état d’impureté (champ ou filet) à un état
de pureté, qui est symbolisé non par le « champ » ou le «
filet », mais par un « grenier » et par des « vases » --un
nouveau lieu sûr et pur-- où « il n’entrera plus… ni
incirconcis, ni impur. » És. 52 : 1
Qu’importe le terme employé pour désigner ce nouveau
lieu où les saints doivent être rassemblés, le lieu en lui-
même sera absolument vierge du péché car tous les
pécheurs parmi les justes auront été détruits.
Après que les inconvertis aient été séparés du véritable
peuple de Dieu, l’église (composée des 144 000, les
prémices des douze tribus des enfants d’Israël) doit
s’établir en gouvernement théocratique. Donc forcément,
les « vases » forment des unités composantes, des tribus,
dans lesquels les rachetés sont placés respectivement,
tandis que le « grenier » représente l’unité composite, le
royaume, dans lequel ils sont rassemblés collectivement.
Et ce grand rassemblement, sélectif, absolu et final, nous
montre encore que la naissance du royaume dépend
nécessairement de la purification de l’église.
« Moi, Jésus, J’ai envoyé Mon ange pour vous rendre
témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, Je
suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du
matin. » Ap. 22 : 16. « Et ils dirent : Levons-nous, et
montons contre eux ; car nous avons vu le pays, et voici,
il est très-bon : et vous vous tenez tranquilles ? Ne soyez
pas paresseux pour aller, et entrer, et posséder le pays. »
(Juges. 18 : 9) Ne soyez pas paresseux, agissez
promptement, tenez-vous prêts, suivez
L’Agneau Au Souverain Du Pays.
« Envoyez l’agneau [du] dominateur du pays, --du rocher
vers le désert-- à la montagne de la fille de Sion. Et
comme un oiseau fugitif, une nichée {Tract 8, p. 93}
chassée, ainsi seront les filles de Moab, aux gués de
l’Arnon. Donne conseil, fais ce qui est juste ; rends ton
ombre comme la nuit, en plein midi : cache les exilés, ne
découvre pas le fugitif. Que Mes exilés séjournent avec
toi, Moab ! Sois-leur une retraite de devant le destructeur.
Car l’oppresseur ne sera plus, la dévastation finira ; celui
qui foule disparaîtra du pays. Et un trône sera établi par la
bonté ; et il y en aura un qui y siégera dans la vérité, dans
la tente de David, jugeant, et recherchant la droiture, et
hâtant la justice. » És. 16 : 1-5
Bien que ce passage semble ne montrer rien d’autre que
le langage cabalistique d’un mysticisme cadencé, il
renferme néanmoins des leçons précises qui
convertiraient même le plus coriace des infidèles à la
vérité certaine de la Bible. En effet si le peuple de Dieu
pouvait se passer de ce passage, soyons certains qu’Il
(Dieu) n’aurait pas gaspillé le temps du prophète pour
l’écrire, ni pris inutilement de la place dans la Bible pour
l’y consigner. Autrement ce serait l’équivalent d’une
rhapsodie mystique d’un ténor prophétique dépourvu de
rimes ou de raison, rien d’autre que de vaines répétitions,
une imperfection --ce qui est impossible avec Dieu.
N’attacher aucune signification ou importance à ces
versets, nous placerait sous la terrible condamnation
contenue dans le passage suivant :
« Et que si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du
livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part de l’arbre de
{Tract 8, p. 94} vie et de la sainte cité, qui sont écrits dans
ce livre. » Ap. 22 : 19
Par conséquent, les paroles d’Ésaïe doivent contenir une
lumière, en l’absence de laquelle, nous resterions dans
les ténèbres et risquerions, comme l’aveugle de tomber
dans l’abîme. Le chercheur zélé de la vérité découvrira
que bien que ce passage semble obscur et empreint de
mystère, il devient clair et simple lorsqu’il est compris
grâce à la lumière qui vient d’en haut.
« Envoyez l’agneau [du] dominateur du pays, --du rocher
vers le désert-- à la montagne de la fille de Sion. » És. 16
: 1
L’article défini « l’ » se rapporte bien évidemment au nom
« agneau », montrant qu’un agneau, le seul de son
espèce, faisait l’objet de l’ordre d’envoyer « l’agneau » de
Moab « à la montagne de la fille de Sion » --le Mont Sion
à Jérusalem.
« Et comme un oiseau fugitif, une nichée chassée, ainsi
seront les filles de Moab, aux gués de l’Arnon. » Ici,
l’agneau a dû être pris de Moab car les Moabites devaient
êtres « chassés » « tel un oiseau fugitif », « au passage
de l’Arnon ». És. 16 : 2
L’histoire sacrée relate que le seul agneau pris de Moab
avant que les Moabites soient « chassés de leur nid »,
était Celui Dont Jean-Baptiste parle en disant : « Voici
{Tract 8, p. 95} l’Agneau de Dieu » --Christ. La prophétie
montre que l’agneau a été expédié de Moab jusqu’à la
Montagne de Sion (le palais de David à Jérusalem) --un
événement qui a lieu quand Naomi et ses fils sont allés à
Moab (le « désert » --une nation dont l’Éternel ne s’occupe
pas, et donc pas une vigne) et ont emmené Ruth, la
Moabite, de Moab à Jérusalem : « Boaz pris Ruth, et elle
fut sa femme…, et elle enfanta un fils, …et elles
l’appelèrent du nom d’Obed : ce fut le père d’Isaï, père de
David… Et Isaï engendra David. » Ruth 4 : 13-22
Ainsi Christ, le Fils de David, fut « envoyé » de Moab
jusqu’au Mont Sion --le palais de David. Ceci nous montre
le caractère divin de Christ en tant que Fils de Dieu, et
Son humanité en tant que Fils non seulement de David
mais aussi de Lot --Moab.
Qu’il est merveilleux de constater la minutie de notre Dieu
: les noms, Obed, Isaï et David en Hébreu signifient Christ
--un serviteur (Obed), qui doit être Ma présence (Isaï), le
bien aimé (David).
« Christ est donc de sang Moabite et Israélite. Ainsi, Dieu
dit : Que Mes exilés séjournent avec toi, Moab [Christ] !
Sois-leur une retraite de devant le destructeur. » « Et il y
aura un homme [qui sera] [de nouveau Christ] comme une
protection contre le vent et un abri contre l’orage, comme
des ruisseaux d’eau dans un lieu sec, comme l’ombre d’un
grand rocher dans un pays aride. » És. 16 : 4 ; 32 : 2 {Tract
8, p. 96}
Envoyé pour « donner conseil, faire ce qui est juste » ;
rendre Son « ombre comme la nuit en plein midi ; cacher
les exilés ; ne pas découvrir le fugitif » (És. 16 : 3). Christ,
notre « protection contre le vent, et notre abri contre
l’orage » « dans un pays aride », est l’ombre d’un grand
rocher, une ombre noire comme la nuit en plein midi. Le
Psalmiste s’exclame aussi en ces termes : « Combien est
précieuse ta bonté, ô Dieu ! Aussi les fils des hommes se
réfugient sous l’ombre de Tes ailes. Car Tu as été mon
secours, et à l’ombre de Tes ailes je chanterai de joie. »
Ps. 36 : 7 ; 63 : 7 Et « C’est pourquoi », s’exclame aussi
le prophète de l’Évangile, « le peuple fort te glorifiera ; la
cité des nations terribles te craindra. Car tu as été au
misérable un lieu fort, un lieu fort au pauvre dans sa
détresse, un abri contre l’orage, une ombre contre la
chaleur ; car la tempête des terribles [a été] comme une
pluie d’orage [contre] un mur. » És. 25 : 3, 4
« Et un trône sera établi par la bonté ; et il y en aura Un
qui y siégera dans la vérité, dans la tente de David,
jugeant, et recherchant la droiture, et hâtant la justice. »
És. 16 : 5
D’après ce passage, l’établissement du trône de Christ est
encore à venir, et il doit être établi dans la tente de David
(ce qui n’a pas eu lieu à Sa première {Tract 8, p. 97}
venue). Dès lors, Christ, quand Il vient régner dans Son
futur royaume, s’assiéra sur le trône de David. Comme Il
doit ensuite juger, rechercher la droiture et hâter la justice,
son action a lieu juste avant la fin du temps de grâce --
temps dans lequel Il peut hâter la justice. Donc, fort
heureusement, cette prophétie de la généalogie de Christ,
et celle du Christ prenant dans « Ses Propres mains les
rênes », ont été données pour « servir d’avertissement et
d’enseignement » à ceux qui vivront à la fin des temps,
quand « toutes ces choses arriveront ». Par conséquent,
il est de la plus haute importance de nous souvenir de ces
leçons capitales, et D’Agir Promptement, En Serviteur
Fidèle.
Nous voyons que Lot et Abraham apparaissent dans la
généalogie de Christ. Nous nous interrogeons donc :
Pourquoi ces deux hommes avaient-ils ce si grand
honneur ? Voici la réponse : Abraham reçut ce grand
honneur car il fut fidèle à la Parole de Dieu et jamais ne
La questionna bien que les choses soient allées à
l’encontre de ses intérêts et à l’encontre des promesses
de Dieu. Bien que Dieu promît de lui donner le pays, à lui
et à sa postérité, afin qu’ils en aient la possession à
perpétuité, Abraham ne profita pas de la promesse. En
plus d’endurer ces tests de foi, il attendit vingt-cinq ans le
fils promis, fils qu’il dut ensuite sacrifier {Tract 8, p. 98} en
offrande ! Pourtant, malgré chaque épreuve, il ne perdit
jamais foi en Dieu, mais avait implicitement confiance en
Lui et obéissait sans réserve à Ses commandements.
C’est pourquoi Dieu l’honora.
La grande leçon à tirer ici est que si l’on compare
l’expérience d’Abraham à celle de Lot, on voit que Lot
n’était pas aussi généreux qu’Abraham et pas aussi enclin
à vivre en retrait du monde. Mais sa foi dans les
promesses que Dieu avait faites à Abraham était aussi
grande que la foi d’Abraham lui-même, et, à certains
égards, même plus grande. Car Dieu parlait à Abraham
en personne, tandis qu’Il parlait à Lot par l’intermédiaire
d’Abraham. Par conséquent Lot devait implicitement avoir
l’assurance que
Dieu lui parlait par Abraham.
De plus, à l’époque d’Abraham, il n’y avait pas de Bible.
Un texte écrit aurait prouvé que son départ de la maison
de son père était l’accomplissement de la prophétie, et
que Dieu lui intimait l’ordre de quitter Ur en Chaldée et
d’aller dans un pays qu’il ne connaissait pas (Hé. 11 : 8,
9). De là, nous voyons que Lot n’était pas comme la
plupart des hommes aujourd’hui, qui questionnent et
critiquent tout dans la vérité dévoilée. Sans poser la
moindre question ou montrer le moindre doute, il mit sa
confiance dans le Dieu d’Abraham, et poursuivit avec
assurance sa quête de la terre promise.
Quel contraste entre le caractère de Lot et celui des Juifs
qui rejetèrent les {Tract 8, p. 99} prophètes et les mirent à
mort ! C’est pourquoi
Dieu fit honneur à Lot le gratifiant du plus grand don que
le ciel puisse faire à un être humain --partager la lignée de
l’Éternel de Gloire, le roi Éternel !
Bien que les descendants de Lot, les Moabites et les
Ammonites, ne fussent pas mieux que les autres nations,
Dieu ne les traita pas comme Il traita les autres nations. Il
ordonna à Moïse « Tu n’attaqueras pas Moab, et tu ne te
mettras pas en guerre avec eux ; car Je ne te donnerai
rien de leur pays en possession, car j’ai donné Ar en
possession aux fils de Lot. » « Et tu n’approcheras vis-à-
vis des fils d’Ammon ; tu ne les attaqueras pas et tu
n’engageras pas de lutte avec eux, car Je ne te donnerai
rien du pays des fils d’Ammon en possession, parce que
Je l’ai donné en possession aux fils de Lot. » De. 2 : 9, 19
Et « Si quelqu’un Me sert, » dit Jésus « qu’il Me suive ; et
où Je suis, moi, là aussi sera Mon serviteur : si quelqu’un
Me sert, le Père l’honorera.» Jean 12 : 26. Et encore « Il
m’invoquera, » dit le Psalmiste, « et Je lui répondrai ; dans
la détresse Je serai avec lui ; Je le délivrerai et le
glorifierai.» Ps. 91 : 15
En plus d’avoir offert l’hospitalité aux anges qui visitèrent
Sodome (Ge. 19 : 1), l’acte le plus noble dans la vie bien
moins exemplaire de Lot, fut qu’il rejoignit Abraham {Tract
8, p. 100} dans sa nouvelle et étrange religion, et que se
faisant, il quitta la maison de son père et sa terre, ne
sachant pas où il allait. En plus d’avoir reçu la bénédiction
éternelle d’être l’un des géniteurs du Christ (une
bénédiction qui se réalisera avec Christ au jour de la
résurrection, et se prolongera dans l’éternité), il ne partit
pas en manquant de bénédictions temporelles. Sujet à de
nombreux dangers, les anges des cieux le délivrèrent
même du sort de la cité de Sodome avant qu’elle ne soit
réduite en cendres. (Ge. 19 : 16, 24, 25)
A-t-il attendu de voir que c’était bien Dieu qui l’avait guidé
dans les moments capitaux de sa vie ; a-t-il dit en son
coeur « je ne prendrai pas de risque et attendrai jusqu’à
ce que cette entreprise s’avère concluante. Je vais
d’abord mener mon enquête et m’assurer que la terre est
fertile, et le climat agréable pour ma famille, pour mon
troupeau, etc., ». Non. Autrement il n’aurait jamais été
inclus lui-même dans cette entreprise, ni n’aurait fait partie
des patriarches de l’Éternel de Gloire ou de Son royaume
éternel!
Frères, Soeurs, avez-vous la foi de Lot ? « Or toutes ces
choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été
écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les
fins des siècles ont atteints. » 1 Co. 10 : 11. Marchons
dans les pas de ces grands hommes de Dieu, se confiant
dans Son immuable {Tract 8, p. 101} Parole et la suivant
sans la moindre hésitation !
Ne suivons pas ceux qui ont douté, questionné, critiqué,
et qui, fatalement, ne sont jamais parvenus à la
connaissance de la vérité. A ceux-là qui ont vécu au temps
des pionniers du Mouvement Adventiste, l’histoire de
l’église déclare : « Des foules, qui avaient en leurs
pasteurs une confiance aveugle, refusèrent de prendre
garde à l'avertissement ; d'autres, bien que convaincus de
la vérité, n'osaient pas la confesser de peur « d'être
chassés de la synagogue. »
« Le grand obstacle qui empêche la proclamation et la
réception de la vérité, c'est qu'elle suscite l'opprobre et la
persécution. C'est là le seul argument contre la vérité que
ses champions n'aient jamais pu réfuter.
Mais ce fait ne rebute pas le vrai disciple de Jésus-Christ.
Il n'attend pas que la vérité devienne populaire pour la
défendre. Convaincu de son devoir, il en accepte
délibérément les inconvénients, estimant, après l'apôtre
des gentils, que nos légères afflictions du moment présent
produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids
éternel de gloire » ; il considère avec un ancien prophète
« l'opprobre de Christ comme une richesse plusgrande
que les trésors de l'Égypte » --The Great Controversy, pp.
380, 460 (Tragédie des Siècles, pp. 410, 498)
Les Moabites et les Ammonites étaient les descendants
de Lot. Et Lot ne faisait qu’un avec Abraham. De même,
les Édomites étaient les descendants d’Ésaü, jumeau de
Jacob. À tous Dieu déclara « à {Tract 8, p. 102} la
quatrième génération ils reviendront ici. » (Ge. 15 : 13-16)
Ils auraient dû donc savoir que le temps était venu pour
que s’accomplisse cet événement tant attendu, et ils
auraient dû être prêts, ou alors avaient-ils perdu de vue la
vérité. Ils auraient dû s’en souvenir lorsqu’ils virent
l’agitation qu’il y avait à leurs frontières. S’ils avaient cru
au Dieu d’Abraham comme Lot l’avait fait, ils n’auraient
pas refusé de laisser les enfants d’Israël, leurs parents,
traverser leur pays pour se rendre à la terre promise, mais
ils se seraient joint à eux, comme Lot s’est joints à
Abraham, pour les aider à prendre possession du pays.
En effet, les Moabites ont été si loin dans leur hostilité
envers leurs parents, qu’ils engagèrent Balaam pour qu’il
les maudisse, en dépit du fait que Dieu, rappelant aux
Israélites Sa promesse à Lot, leur avait ordonné de ne pas
attaquer leurs frères (Juges 11 : 16-18).
En refusant de les accueillir et de leur accorder un droit de
passage sur leurs terres, les Moabites non seulement
refusèrent de reconnaître la merveilleuse providence
Divine, mais aussi le rejetèrent Lui-même en la personne
de Son peuple dont ils savaient pertinemment que c’était
Dieu qui l’avait guidé par des signes et des miracles hors
du pays d’Égypte.
Que cette leçon tragique pénètre au plus profond des
coeurs de tout à chacun, et nous fasse voir la toute
puissance de Dieu {Tract 8, p. 103} quand il accomplit sa
prophétie. Qu’aucun Chrétien n’ignore les erreurs et les
bévues du passé. Et que, sans hésiter, il se joigne au
peuple de Dieu dans sa marche vers la terre promise
antitypique. Qu’aucun, dans ces heures de lumières,
n’ignore la Parole de Dieu et s’oppose à Son peuple,
comme le firent les Moabites et les Ammonites qui
perdirent leur royaume et la vie éternelle. Quelle
catastrophe ce serait, d’entendre nous être adressé,
après avoir reçu la lumière de la Parole de vérité, la même
terrible sentence qui exclut les Moabites et les Ammonites
de la congrégation de l’Éternel !--
« L’Ammonite et le Moabite n’entreront pas dans la
congrégation de l’Éternel ; même leur dixième génération
n’entrera pas dans la congrégation de l’Éternel, à jamais ;
parce qu’ils ne sont pas venus à votre rencontre avec du
pain et de l’eau dans le chemin, lorsque vous sortiez
d’Égypte, et parce qu’ils ont loué [à prix d’argent] contre
toi, Balaam, fils de Béor, de Pethor, en Mésopotamie, pour
te maudire. » De. 23 : 3, 4
Le fait que les Moabites aient loué les services de Balaam,
porte notre attention sur le fait que, dans l’antitype, ceux
qui devraient accueillir et bénir le peuple de Dieu, loueront
pour l’argent et la gloire, de faux serviteurs pour les
maudire. Mais nous sommes confortés par la vérité (dans
le type) que ce que Dieu a béni, aucun homme ne peut le
maudire. {Tract 8, p. 104}
« Je suis stupéfaite », dit la servante du Seigneur, «
qu’avec les exemples de ce qu’un homme peut être ou
peut faire, nous ne soyons pas conduis à multiplier nos
efforts afin de reproduire les bonnes oeuvres du juste.
Nous n’avons pas tous des postes à responsabilité ; mais
nous pouvons remplir des rôles utiles et responsables, et,
par notre persévérante fidélité, faire bien plus de bien
qu’on ne l’aurait espéré. Ceux qui embrassent la vérité
devraient s’employer à comprendre clairement les
Écritures, et à connaître de manière concrète ce qu’a été
la vie du Sauveur.
L’intelligence devrait être cultivée, et la mémoire
obligatoire. Tout esprit de paresse est péché, et toute
léthargie spirituelle équivaut à la mort. » -- Testimonies,
Vol. 4, p. 399
« Mais nous désirons que chacun de vous montre la
même diligence pour la pleine assurance de l’espérance
jusqu’au bout ; afin que vous ne deveniez pas paresseux,
mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience,
héritent ce qui avait été promis. » Hé. 6 : 11, 12
Ceux qui attendent que l’officiant accepte le message
avant de pouvoir se positionner, ne connaîtront jamais la
vérité. L’Esprit de Prophétie dit ceci :
« De même que celui qui était la lumière et la vie des
hommes fut rejeté par les autorités ecclésiastiques aux
jours de Christ, de même il a été rejeté au cours de toutes
les générations suivantes. A maintes reprises le Christ a
dû se retirer comme il l’avait fait de Judée. Quand les
{Tract 8, p. 105} Réformateurs annonçaient la Parole de
Dieu ils ne songeaient nullement à se séparer des églises
établies ; mais les conducteurs religieux ne voulaient rien
savoir de la lumière, de sorte que ceux qui en étaient les
porteurs durent s’adresser à une autre classe avide de
vérité.
De nos jours ils sont rares, parmi les humains, ceux qui
font profession de suivre les Réformateurs, ceux qui sont
animés de leur esprit. Rares sont les personnes qui
écoutent la voix de Dieu, prêtes à accepter la vérité d’où
qu’elle vienne. Ceux qui marchent sur les traces des
Réformateurs se voient souvent forcés d’abandonner les
églises qu’ils aiment afin de pouvoir librement enseigner
les claires vérités de la Parole de Dieu. Et il arrive souvent
que ceux qui cherchent la lumière se voient contraints par
ce même enseignement à quitter l’église de leurs pères
pour obéir à leurs nouvelles convictions. » --The Desires
of Ages, p. 232, par. 2 (Jésus- Christ, p. 214)
« En ces jours-là et en ce temps-là, dit l’Éternel, les fils
d’Israël viendront, eux et les fils de Juda ensemble ; ils
iront, marchant et pleurant, et ils chercheront l’Éternel leur
Dieu. Ils s’enquerront de Sion ; vers elle leur face [sera
tournée] : Venez, attachons-nous à l’Éternel par une
alliance éternelle qui ne sera pas oubliée. Mon peuple est
un troupeau perdu ; leurs pasteurs les ont fait errer, les
égarant sur les montagnes ; ils sont allés de montagne en
colline, ils ont oublié leur gîte. Tous ceux qui les ont
trouvés les ont dévorés ; et leurs ennemis disent {Tract 8,
p. 106} : Nous ne sommes pas coupables, parce qu’ils ont
péché contre l’Éternel, contre la demeure de la justice,
contre l’Éternel, l’attente de leurs pères. Fuyez du milieu
de Babylone, et sortez du pays des Chaldéens, et soyez
comme les boucs [leaders] [qui vont] devant le troupeau.
» Jé. 50 : 4-8
« L’heure est venue d’accomplir une réforme sérieuse.
L’esprit de prière animera chaque croyant, et la discorde
sera bannie de l’église. Ceux qui jusque-là n’avaient pas
été en communion avec le Christ se rapprocheront les uns
des autres. Un membre fidèle en invitera d’autres à s’unir
à lui pour recevoir le Saint-Esprit. Il n’y aura plus de
confusion, parce que tous seront en harmonie avec la
pensée de l’Esprit. Les barrières qui les séparaient seront
renversées, ils tiendront le même langage et le Seigneur
collaborera avec eux. Tous prononceront d’une manière
intelligente la prière que le Christ a enseignée : ‘Que ton
règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme
au ciel.’ Mt. 6 : 10 » --Testimonies, Vol. 8, p. 251
« L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à Ma droite,
jusqu’à ce que Je mette tes ennemis pour le marchepied
de tes pieds. L’Éternel enverra de Sion la verge de ta force
: Domine au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera [un
peuple] de franche volonté, au jour de ta {Tract 8, p. 107}
puissance, en sainte magnificence. Du sein de l’aurore te
[viendra] la rosée de ta jeunesse. L’Éternel a juré, et Il ne
se repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, selon
l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur, à ta droite, brisera
les rois au jour de Sa colère. Il jugera parmi les nations, Il
remplira [tout] de corps morts, Il brisera le chef d’un grand
pays. Il boira du torrent dans le chemin, c’est pourquoi Il
lèvera haut la tête. » Ps. 110 : 1-7 « Souvenez-vous de la
femme de Lot. » « Fuis pour ta vie. »
Voilà qui met en exergue la structure de la vérité. Le
message d’un royaume qui doit être restauré par Élie le
prophète antitypique, juste avant la fin du temps de grâce.
La terre ne convenant pas aux saints pour qu’ils y vivent
éternellement, Jésus doit par conséquent « revenir » et
recevoir tous les rachetés (ceux qui ressuscitent et ceux
qui sont vivants lors de Sa venue --1 Th. 4 : 16, 17), et les
emmènera dans les demeures d’en haut, qu’Il est allé
préparer (Jean 14 : 3). Quand les saints monteront aux
cieux et que les méchants périront, la terre restera vide et
dans les ténèbres (Jé.4 : 23-29) pendant mille ans (Ap. 20
: 3). Après quoi l’Éternel descendra avec les saints (Ap.
21 : 1-3), purifiera la terre par le feu (2 Pi. 3 : 10-13) et la
renouvellera afin que les saint y demeurent éternellement
(És. 45 : 18) ! {Tract 8, p. 108}
Par conséquent, que votre foi en la Parole renouvelle
votre amour pour la vérité et pour la promesse de la future
gloire :
« Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car Il a fait
des choses merveilleuses : Sa droite et le bras de Sa
sainteté L’ont délivré. L’Éternel a fait connaître Son salut,
Il a révélé Sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu
de Sa bonté et de Sa fidélité envers la maison d’Israël ;
tous les bouts de la terre ont vu le salut de notre Dieu.
Poussez des cris de joie vers l’Éternel, toute la terre ;
éclatez d’allégresse, et exultez avec chant de triomphe, et
psalmodiez ! Chantez les louanges de l’Éternel avec la
harpe, avec la harpe et une voix de cantique ! Avec des
trompettes et le son du cor, poussez des cris de joie
devant le Roi, l’Éternel ! Que la mer bruie, et tout ce qui la
remplit, le monde et ceux qui y habitent ! Que les fleuves
battent des mains, que les montagnes chantent de joie
ensemble, Devant l’Éternel ! car Il vient pour juger la terre
: Il jugera le monde avec justice, et les peuples avec
droiture. » Ps. 98 : 1-9
Quelles scènes de cette gloire future ! Qui voudrait les
manquer !
Frères, Soeurs, vous vous devez d’être là. Qu’importe ce
que vous perdez ici, soyez déterminés à vous assurer une
demeure là-bas. « …Ce sera une éternité de félicité, une
éternité bénie, une succession de gloires nouvelles à
travers les âges éternels. » --Testimonies, Vol. 8, p. 131
{Tract 8, p. 109}
Voici « …la rivière de cristal et les champs verdoyants, les
arbres se balançant au gré du vent et l’eau de la vie
jaillissant des fontaines, la cité éclatante et les chanteurs
vêtus de robes blanches. Notre demeure céleste,--monde
de beauté qu’aucun artiste ne peut dessiner, qu’aucune
langue mortelle ne peut décrire. ‘Ce que l’oeil n’a pas vu,
et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au
coeur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui
L’aiment.’ » 1 Co. 2 : 9
« Demeurer pour toujours avec des êtres bénis, porter
dans notre âme, notre corps et notre esprit non les
sombres stigmates du péché et de la malédiction, mais
une ressemblance parfaite avec notre Créateur. Et, d’âge
en âge, progresser en sagesse, en connaissance et en
sainteté, explorer de nouveaux domaines de pensée,
découvrir de nouvelles merveilles et de nouvelles gloires,
savoir apprendre, profiter et aimer de plus en plus
profondément, prendre conscience de la joie, de l’amour
et de la sagesse infinis qui sans cesse nous attendent --
tels sont les objectifs de l’espérance et de l’éducation
chrétienne… » --Counsels to Teachers, p. 55
(Conseils aux Éducateurs, aux Parents et aux
Étudiants,p. 47)
(Tous les italiques sont nôtres) {Tract 8, p. 110}