braden gregg - l'effet isaïe_2

8/3/2019 Braden Gregg - L'effet Isae_2

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Gregg Braden

LLEEffffeett IIssaaeeAccder la science perdue de la prire et

de la prophtie vritable

Ariane ditions


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Table des Matires

Dbuts xiii

Introduction 1

I. VIVRE AU TEMPS DES PROPHETIES 9Les projecteurs de lhistoire sont dirigs vers notre poque

II. LES PAROLES PERDUES DUN PEUPLE OUBLIE 33Au-del de la sicence, de la religion et des miracles

III. LES PROPHETIES 89Les visions silencieuses dun futur oubli

IV. VAGUES, RIVIERES ET ROUTES 89Les lois physiques du temps et de la prophtie

V. LEFFETISAE 119Le mystre de la montagne

VI. LA RENCONTRE AVEC LEPERE SUPERIEUR 129Les Essniens au Tibet

VII. LE LANGAGE DEDIEU 151Accder la science perdue de la prire et de la prophtie vritable

VIII. LA SCIENCE DE LHOMME 183Les secrets de la prire et de la gurison

IX. GUERISON DES CURS, GUERISON DESNATIONS 223Modifier notre futur pendant les jours de la prophtie

Conclusion 255

Rfrences 259


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Dbuts

J'coutai ma radio avec beaucoup d'attention, afin d'tre certain d'avoirbien entendu. Sur le tableau de bord du van, lou quelques jours auparavant,les boutons allums me parurent trangers et peu commodes.

Je ttonnai pour augmenter le volume du son de l'autoradio afin de couvrir

le rugissement impitoyable d'un vent latral annonciateur d'un orage d'hiverque j'avais entrevu juste avant le coucher du soleil. Aussi loin que portait mavue le long de cette autoroute, je n'apercevais que la trace de lointaines lumi-res rflchies par les nuages au-dessus de moi. Alors que j'ajustai mon rtrovi-seur, mon regard se posa sur l'asphalte que je venais de parcourir et qui dispa-raissait, absorb par l'obscurit environnante. Derrire moi, aucune lumire dephares n'tait visible. J'tais seul, totalement seul, sur cette autoroute, au norddu Colorado. Au mme instant, je me demandai combien d'autres personnes,chez elles ou dans leur voiture, taient en train d'entendre les paroles qui meparvenaient de la radio.

L'animateur de l'mission tait en train d'interviewer un des invits et delui demander son avis sur la fin de ce millnaire et la naissance du XXIsicle.Cet hte, ducateur et auteur respect, fut invit nous faire part de ce qu'il

entrevoyait pour l'humanit au cours des deux ou trois prochaines annes.Pendant un bref instant, des parasites crpitrent sur les ondes, alors quel'orateur commenait dcrire un avenir inquitant. Avec assurance et autorit,il prsenta sa vision de l'effondrement global des diverses technologies, parti-culirement celles bases sur l'informatique. Au fur et mesure du dvelop-pement de ce scnario-catastrophe, une vision du futur apparut, au sein delaquelle les lments essentiels de la vie telle que nous la connaissons aujour-d'hui deviendraient rares, disparatraient peut-tre, et ce, pour des mois etmme des annes. Il voqua les pnuries d'lectricit, d'eau, de gaz naturel,de nourriture et l'effondrement des communications comme autant de signesannonciateurs de l'croulement des diverses autorits locales et gouvernemen-tales. L'invit poursuivit, annonant mme le moment, proche, o la loi martialeserait dcrte pour maintenir l'ordre. Outre ces divers lments alarmants, il

mentionna galement la menace croissante de maladies incontrlables etl'ventualit d'une troisime guerre mondiale, impliquant l'utilisation d'armes dedestruction massive, tout ceci provoquant la disparition d'environ les deux tiersde la population du globe, soit, approximativement, quatre milliards d'individus,et ce, dans un dlai de trois ans.

J'avais, bien sr, dj entendu de semblables prdictions terrifiantes. Qu'ils'agisse des prophties bibliques ou des prdictions de Nostradamus et d'Ed-gar Cayce, au XVI et XXe sicle, la monte du niveau des ocans, la crationde nouvelles mers intrieures et les tremblements de terre catastrophiques onttoujours reprsent des thmes rcurrents dans les prdictions concernantcette fin de millnaire. Mais, ce soir, il s'agissait de quelque chose de diffrent.


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Dbuts

Peut-tre cette impression tait-elle due ma solitude sur cette autoroute.Peut-tre tait-elle provoque par le fait que je savais que de nombreusesautres personnes, chez elles, leur bureau, ou en voiture, entendaient cespropos transmis d'une voix autoritaire par un invit invisible. Je me sentis sub-merg par un flot d'motions contradictoires, du dsespoir le plus profond ac-compagn de larmes de tristesse jusqu' un puissant sursaut de colre.

Non ! me surpris-je m'crier. Non, l'avenir que vous dcrivez n'est

pas inluctable. Notre futur n'a pas encore commenc. Il est en train de sedessiner et nous avons encore en dterminer l'issue ! Au sommet d'une colline, la route se mit alors descendre vers une valle

et la rception de l'mission fut interrompue. Les derniers mots qui me parvin-rent conseillaient aux gens de se rfugier sur les collines et de se prparerpour un long priple. Quant aux pauvres, aux marginaux et aux imprvoyants,l'invit de l'mission leur offrit quatre mots de rconfort. Que Dieu les aide! L'impact de ces paroles se prolongea bien aprs l'interruption de la rception.

Je vous parle, aujourd'hui, de cette anecdote, car la perspective qui nousfut transmise sur les ondes, ce soir-l, ne reprsenta justement qu'un futurpossible, et non pas une certitude. Outre leurs descriptions de tragdies d-sesprantes, les anciens prophtes prvirent galement des futurs viables orgnent la paix, l'entraide et l'harmonie chez tous les peuples de la Terre. Danscertains rares manuscrits datant de plus de deux mille ans, ils inscrivirent lessecrets d'une science perdue permettant de transcender les prophties, lesprdictions et les preuves de la vie par la grce. Au premier abord, la sciencervle dans ces documents peut paratre quelque peu fantaisiste ou sortir toutdroit d'un film de science-fiction. Cependant, analyss la lueur des connais-sances scientifiques du XX' sicle, les principes contenus dans ces ancienstextes jettent une lueur nouvelle et proposent d'autres possibilits concernantnotre rle dans la conclusion de l're que nous vivons. Certains fragments deces textes dcrivent une science perdue donnant le pouvoir de mettre fin toutes les guerres ; de supprimer maladies et souffran-ces ; d'tablir une rede paix et de coopration sans prcdent entre gouvernements et nations ;d'annihiler les effets destructeurs des climats ; d'apporter la sant parfaite notre organisme ; d'viter les dvastations et les pertes humaines catastrophi-ques en modifiant les anciennes prophties.

Les rcents dveloppements dans le domaine de la physique quantiqueconfirment prcisment de tels principes, accordant une nouvelle crdibilit aurle de la prire collective et l'art ancien de la prophtie. Je dcouvris lespremires traces de cette puissante sagesse dans les traductions de textesaramens crits plus de cinq cents ans avant l'poque du Christ. Ces textesprcisaient que les archives des traditions secrtes avaient t transportes,pour raisons de scurit, du pays de leurs auteurs, le Moyen-Orient, jusquedans les montagnes d'Asie, et ce, durant le Iersicle de notre re. Au cours duprintemps 1998, j'eus l'occasion d'organiser un plerinage de vingt-deux per-sonnes dans les rgions montagneuses du Tibet central, afin de vrifier et de


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LEffet Isae

confirmer les traditions contenues dans ces textes vieux de deux mille ans. Encomplment des recherches intensives effectues dans certaines villes occi-dentales, notre voyage apporta une crdibilit nouvelle ces anciens manus-crits qui nous rappellent le pouvoir dont nous disposons pour mettre fin auxsouffrances d'innombrables personnes, pour viter une troisime guerre mon-diale et pour nourrir chaque enfant, chaque tre humain vivant aujourd'hui,ainsi que ceux qui constitueront les gnrations venir. Ce n'est qu'aprs avoir

grimp jusqu' ces monastres, localis les bibliothques concernes et avoirt tmoin d'anciennes pratiques parvenues jusqu' notre poque moderneque je peux, en toute confiance, partager avec vous les subtilits de telles tra-ditions. Alors que la science moderne confirme rgulirement la relation entreles mondes intrieur et extrieur, il apparat de plus en plus probable qu'unepasserelle oublie relie le monde de nos prires celui de nos expriencesconcrtes. Peut-tre mme ce lien reprsente-t-il tout ce que la science, lareligion et le mysticisme ont de meilleur nous offrir, et ce, un niveau quin'aurait jamais pu tre envisag auparavant. La beaut d'une telle technologieintrieure provient du fait qu'elle est fonde sur les qualits qui sont d'ores etdj inhrentes l'tre humain. Dans le confort de nos foyers, sans influencephilosophique ou scientifique extrieure, nous sommes tout simplement invits nous souvenir. En agissant ainsi, nous transmettons nos familles, auxcommunauts auxquelles nous appartenons et tous ceux qui nous sontchers, un vivifiant message d'espoir en provenance de la nuit des temps. Desprophtes qui nous ont entrevus dans leurs rves nous rappellent qu'en hono-rant toutes les formes de vie, nous ne faisons rien de moins qu'assurer la sur-vie de notre espce et l'avenir de notre seul vritable foyer.

Gregg Braden

Nouveau-Mexique, janvier 1999


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Introduction

Se pourrait-il qu'existt une science oublie qui permettrait d'effacer les guer-res, les destructions et les souffrances prdites depuis longtemps pour notrepoque ? Est-il possible que, dissimul quelque part au sein des brumes denotre mmoire, un vnement se soit produit qui nous ait fait oublier les liens

nous unissant notre monde et aux autres humains ? Si c'est le cas, la red-couverte de ces connaissances pourrait-elle nous permettre d'viter les pirestragdies jamais affrontes par l'espce humaine ? Des textes vieux devingt-cinq sicles, ainsi que la science moderne, suggrent que la rponse ces questions est un oui retentissant ! De plus, avec le langage de leurpoque, ceux qui nous ont prcds nous rappellent que nous disposons dedeux puissantes technologies tout fait adaptes notre monde moderne. Lapremire est la science des prophties qui nous offre la possibilit de connatreles consquences futures des choix que nous faisons aujourd'hui. La secondeest la technique sophistique de la prire qui nous permet de choisir la proph-tie que nous souhaitons vivre.

Il apparat que les secrets de nos sciences perdues ont t ouvertementpartags par les diverses socits et traditions du pass. Les derniers vestiges

de cette sagesse panouissante furent perdus par l'Occident, lors de la dispari-tion de certains textes rares, au cours du IVe sicle. En l'an 325 de notre re,les lments fondamentaux de notre hritage, dj ancien l'poque, furentconfisqus au public et enfouis au sein des traditions sotri-ques des colesde mystres, des ordres litistes religieux et sacrs.

claires par la science moderne, les rcentes traductions de textes,comme les manuscrits de la mer Morte et les manuscrits gnostiques des biblio-thques gyptiennes, ont permis d'apercevoir des lueurs nouvelles et d'ouvrirles portes certaines possibilits auxquelles les folklores anciens et les contesde fes font allusion. C'est seulement aujourd'hui, presque deux millnairesaprs leur rdaction, que nous sommes en mesure de reconnatre la puissanced'une force qui rside en nous, un vritable pouvoir permettant de mettre fin la souffrance et d'offrir une paix durable notre monde.

Des auteurs anciens nous ont lgu leur puissant message d'espoir, ex-prim avec les mots de leur poque. Par exemple, les visions du prophteIsae furent recueillies plus de 500 ans avant l'poque du Christ. Le manuscritd'Isae, seul document intact dcouvert en 1946 parmi les manuscrits de la merMorte, est prsent aujourd'hui au public sur un cylindre plac verticalement,au sanctuaire du muse du livre de Jrusalem. En cas d'attaque nuclaire,cette relique, considre comme irremplaable, serait immdiatement et auto-matiquement retire de son emplacement actuel et abrite au fond d'une grotteblinde, afin de la prserver pour les gnrations futures. L'anciennet et laplnitude de ce manuscrit nous offrent l'occasion unique de considrer ce do-cument comme parfaitement reprsentatif des nombreuses prophties concer-


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nant notre poque historique. Au-del de la prcision de certains vnements,une tude globale des anciennes prdictions rvle une trame commune. chaque aperu de notre futur, les prophties obissent toutes un schmaprcis: les descriptions catastrophiques sont toujours immdiatement suiviesd'une vision de vie, de joie et de potentialits.

Dans le plus ancien manuscrit de ce genre, Isae commence sa vision desfuturs possibles en dcrivant en dtail une poque de destruction totale, d'une

ampleur jamais gale. Au cours de cette priode terrible, la Terre est com-pltement dvaste, totalement pille' . [Toutes les citations bibliques de l'ou-vrage proviendront de la bible des moines de Maredsous. (NDT)] Sa visiond'un temps non encore rvolu correspond prcisment aux descriptions denombreuses autres prophties issues de traditions diverses, en particulier cel-les des Indiens d'Amrique Hopis et Navajos et des Mayas du Mexique et duGuatemala.

Cependant, dans les versets qui suivent la description d'Isae, sa visionbascule totalement vers un thme de paix et d'harmonie : Car des eaux jailli-ront dans le dsert et des ruisseaux dans la steppe. La terre brle se change-ra en tang et le pays de la soif en sources2. En outre, Isae suggre que les sourds entendront les paroles d'un livre ; dgags de l'obscurit et destnbres, les yeux des aveugles verront3 .

Pendant prs de vingt-cinq sicles, les spcialistes ont frquemment in-terprt de telles visions comme tant la description d'vnements supposssurvenir dans l'ordre prcis suivi par Isae : d'abord les souffrances dues auxdestructions, puis une re de paix et d'harmonie. Est-il possible que ces visionsd'un autre ge aient une signification diffrente ? Les visions des prophtesdcriraient- elles les voyages accomplis par de hauts initis glissant d'un futurpossible un autre et rapportant leurs expriences l'usage des gnrations venir ? Dans ce cas, les dtails de ces voyages peuvent nous offrir des clspuissantes pour l'avenir.

Confirmant les croyances des scientifiques du XXe sicle, les anciensprophtes percevaient le temps et le droulement de notre histoire une voiepouvant tre suivie dans deux directions: vers le futur aussi bien que vers lepass. Ils reconnurent que leurs visions dcrivaient simplement diverses pos-sibilits d'un instant dtermin plutt que des vnements inluctables, chaque

possibilit tant base sur les conditions rgnant au moment de la prophtie.Les conditions changeant, l'issue finale de chaque prophtie refltait ces modi-fications. Par exemple, la vision d'une guerre par un prophte ne pouvait treconsidre comme un futur probable que si les circonstances sociales, politi-ques et militaires, au moment de la prophtie, se prolongeaient.Le mme raisonnement nous rappelle qu'en modifiant notre comportementprsent, parfois de faon trs tnue, nous sommes en mesure de rorienternotre avenir. Ce principe s'applique aussi bien aux problmes individuels ayanttrait la sant et aux relations avec autrui qu'au bien-tre gnral de notremonde. Dans le cas d'une guerre, la science de la prophtie pourrait permettre


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Introduction

un visionnaire de projeter sa vision dans le futur et d'alerter les hommes deson poque quant aux consquences de leurs actes. En fait, de nombreusesprophties sont accompagnes d'appels nergiques au changement afin d'vi-ter que ne s'accomplisse ce qu'ont aperu les prophtes.

La vision prophtique plongeant dans des ventualits lointaines nousrappelle frquemment l'exemple des routes parallles qui sont autant de voiesmenant vers diverses possibilits, que ce soit dans notre pass ou dans notre

avenir. De temps autre, ces routes semblent s'inflchir et se rapprocher trsprs l'une de l'autre. En ces points prcis, les anciens prophtes croyaientque l'paisseur des voiles sparant les diffrents mondes tait la plus mince.Plus fins taient les voiles, plus il tait facile de choisir un nouveau futur ensautant d'une voie l'autre.

Les savants modernes accordent une attention particulire de tellespossibilits, crant des noms, non seulement pour les vnements eux- m-mes, mais galement pour les endroits o ces mondes se connectent. Grceau langage des vagues temporelles, des rsultats quantiques et des pointsde choix , les prophties comme celles d'Isae revtent de nouvelles significa-tions passionnantes. Plutt que de simples prvisions d'vnements suscepti-bles de se drouler dans le futur, elles reprsentent des aperus, des cons-quences dcoulant des choix effectus dans le prsent. De telles descriptionsnous font penser un fantastique simulateur cosmique nous permettant devisualiser les consquences lointaines de nos actes d'aujourd'hui.

tonnamment proche des principes de la physique quantique qui consi-dre le temps comme une collection de rsultats modifiables et varis, Isae vamme un peu plus loin en nous rappelant que les divers futurs possibles quinous sont proposs sont, en ralit, dtermins par les choix collectifs ralissdans le prsent. En effectuant un choix commun, de nombreux individus enamplifient les effets et acclrent le rsultat recherch. Certains des exemplesles plus frappants de ce principe quantique sont reprsents par les miraclessurvenant au cours des prires collectives; il s'agit l de brusques passagesd'un futur dtermin un autre. Au dbut des annes 80, les effets de la prirecollective active furent analyss au cours d'expriences contrles dans deszones urbaines fort taux de criminalit. Grce ces tudes, les effets locali-ss de la prire ont t largement diffus dans le public. Mais de tels principes

sont-ils valables une chelle plus tendue et peuvent-ils tre gnraliss ?Le vendredi 13 novembre 1998, une prire collective de masse fut organi-

se l'chelle mondiale, afin de maintenir la paix une poque de tensionspolitiques croissantes dans diffrentes zones du globe. L'intrt particulier decette journe tait reprsent par le fait qu'il s'agissait de la date d'expirationde l'ultimatum adress par l'ONU l'Iraq, afin que ce pays accepte la reprisedes inspections de ses armements. Aprs des mois d'infructueuses ngocia-tions pour avoir accs aux sites stratgiques iraqiens, les nations occidentalesavaient dclar clairement qu'un nouveau refus entranerait une campagne de


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LEffet Isae

bombardements massifs et gnraliss destins dtruire les sites suscepti-bles de receler des armes.

Une telle campagne aurait probablement entran d'importantes pertes envies humaines, aussi bien civiles que militaires.

Lies entre elles par un esprit communautaire global constituant un r-seau mondial, plusieurs milliers de personnes se mirent prier collectivement,de faon synchronise, certains moments prcis de cette soire. Au cours de

cette prire, un vnement survint, que beaucoup considrent comme un mira-cle. Trente minutes aprs le dclenchement de l'attaque arienne - suivant larception de la note officielle iraqienne dclarant que l'Iraq refusait les inspec-tions exiges -, le prsident des tats-Unis donna l'ordre, inattendu, d'inter-rompre la mission.

Les probabilits qu'un tel vnement survienne au moment prcis o sedroule une prire collective sont faibles. Les sceptiques ont qualifi cette syn-chronicit de hasard . Toutefois, des rsultats semblables ayant dj tconstats au cours d'vnements s'tant drouls en Iraq, aux .U. et en Ir-lande du Nord, un faisceau croissant de preuves incite penser que la prirecollective reprsente plus qu'une simple concidence.

Confirmant un principe dcouvert dans des textes datant de plusieurs si-cles, l'vidence de ces faits prouve que les choix effectus par de nombreusespersonnes concentres selon une technique prcise ont un effet direct et me-surable sur la qualit de leur vie.

Bien que de tels changements puissent paratre logiquement inexplica-bles, les principes de la physique quantique les expliquent comme tant lersultat de la force intrieure rsidant dans les choix effectus collectivement.Peut-tre la science perdue de la prire, dissimule au sein des anciennestraditions et attendant d'tre redcouverte aujourd'hui, nous offre-t-elle la voie suivre nous permettant d'viter la maladie, les destructions, les guerres et lamort qui nous sont annonces pour bientt. Nos choix individuels se mlent nos ractions collectives prsentes, engendrant des consquences qui peu-vent produire leurs effets quelques jours plus tard et mme dans de nombreu-ses gnrations. Aujourd'hui, nous disposons du langage favorisant l'introduc-tion de ce vibrant message d'espoir riche de possibilits au sein de chaqueinstant de notre vie.

Bien que les sombres visions d'Isae ne se soient pas encore ralises,un nombre croissant de scientifiques, de philosophes et de chercheurs esti-ment que nous assistons aux premiers signes annonciateurs des nombreuxvnements qui doivent survenir au cours de notre vie. Se peut-il que d'an-ciennes cls, comme celles des manuscrits d'Isae, aient survcu pendant desmillnaires, porteuses de messages si puissants qu'elles ne pouvaient treredcouvertes avant que la vritable nature de notre monde ne soit comprise ?Le dsir qui nous anime de permettre la ralisation d'une telle possibilit peutdevenir le phare qui nous guidera afin d'viter les souffrances prdites pournotre futur par de nombreuses visions.


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Introduction


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Et j'aperus un ciel nouveau et une terre nouvelle

J'entendis une voix dclarant qu'il n'y aurait

plus de morts, plus de chagrin, plus de larmes,

car les choses anciennes ne seront plus.

LE LIVRE ESSENIEN DES REVELATIONS


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1Vivre au temps des prophties

Les projecteurs de l'histoire sont dirigs vers notre poque

L'homme attira mon regard alors que je dambulais dans le hall. Peut-tretait-ce en raison des gravures qu'il avait accroches au mur ? Ou des bijouxmodestement prsents dans une bote artisanale recouverte de feutre ? Ce-pendant, je pense que ce furent, plus vraisemblablement, les trois enfants quil'entouraient. N'en ayant pas moi-mme, je suis devenu, au fil des ans, excel-lent pour deviner l'ge des enfants des autres. L'an avait environ huit ans; lesdeux autres, environ six et quatre ans. Quels beaux enfants, pensai-je enmoi-mme en passant devant leur talage situ dans le hall d'entre du restau-rant. Je venais tout juste de terminer un repas prvu de longue date avec desamis, aux environs d'une petite ville ctire, au nord de San Francisco. Sur lepoint d'animer un sminaire de trois jours ds le lendemain, je savais que

j'avais t quelque peu absent au cours du dner. De la position stratgiqueque j'occupais l'une des extrmits de la table, je constatais que les conver-

sations allaient bon train tout autour de moi. J'tais une sorte d'observateur,alors que mes amis s'taient vite regroups par paires et engags dans devives discussions touchant le travail, les amours et les projets d'avenir. Je merappelle m'tre demand si j'avais choisi cette place consciemment, de faon viter toute participation directe en apprciant quand mme la prsence devieux amis pris dans des conversations intimes.

Je m'tais plus d'une fois surpris regarder par les grandes baies vitresqui me sparaient des vagues bondissant par-dessus la jete. Mon esprit taitaccapar par l'expos que je devais faire le lendemain soir. Que devrais-je direau cours de mon introduction ? Comment parviendrais-je inviter un publiccompos de personnes appartenant des milieux socioculturels diffrents,dots de croyances diverses, me suivre dans la dcouverte d'un messageancien annonant un grand espoir pour notre vie actuelle ?

H! Comment a va ? me demanda l'homme aux bijoux accompagnd'enfants, alors que je me dirigeais vers lui. Cette question inattendue de lapart d'un tranger me ramena brutalement la ralit. Je souris et hochai latte.

Trs bien , rpondis-je, sans mme rflchir. On dirait que vous avezdes aides efficaces , dclarai-je, montrant les trois enfants. L'homme se mit rire et nous entammes rapidement une conversation concernant ses enfantset les bijoux de fantaisie fabriqus par sa femme.

C'est moi qui les ai mis au monde , dit-il. Ce furent mes yeux qu'ilsaperurent en premier en venant au monde. Mes mains furent les premiresqui touchrent leurs corps. Ses yeux brillaient alors qu'il racontait comment


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LEffet Isae

sa famille s'tait agrandie. En quelques instants, cet homme que je n'avaisjamais rencontr auparavant dcrivit le miracle de la naissance qu'il avait par-tag quatre fois avec son pouse. Je fus tout de suite mu par sa confiance etla sincrit de sa voix, alors qu'il me dcrivait les dtails intimes de chaquenaissance.

Il est trs facile de mettre un bb au monde , dit-il. Cela vous est fa-cile, pensai-je. Mais que dirait votr efemme si je l'interrogeais sur ses accou-

chements ? l'instant prcis o me vint cette pense, une femme apparut l'autre bout du hall. Je sus immdiatement qu'elle tait l'pouse de cet homme.Ils formaient un de ces couples qui semblent si parfaitement assortis et unis.Elle marcha vers nous et sourit chaleureusement en passant son bras autourdes paules de son mari. Je serais pass devant elle sans la voir si je nem'tais arrt d'abord pour discuter avec son poux. Je connaissais la rponse la question que j'allais poser

tes-vous la maman de ces beaux enfants ? La fiert que je lus dans ses yeux m'avait dj apport la rponse, avant

mme que ses lvres ne prononcent: En effet. je suis leur maman tous lescinq , ajouta-t-elle. Elle eut la mimique caractristique de ceux qui ont le privi-lge de vivre des annes aux cts d'une autre personne et elle clata de rireen donnant un coup de coude dans le bras de son mari. Je saisis immdiate-ment son allusion: elle le considrait comme son cinquime enfant. Elle pritdans ses bras son plus jeune fils qui l'accompagnait, un petit garon g,peut-tre, de deux ans. Comme il se tortillait, sa maman le posa debout sur lecarrelage de l'entre du restaurant. Il marcha vers son pre, qui l'attrapa et semit le bercer dans le creux de son bras. Le jeune garon s'assit de lui-mmetout droit, afin de pouvoir regarder son pre dans les yeux, et resta ainsi jus-qu' la fin de notre conversation. Visiblement, ce petit jeu n'tait pas nouveaupour eux.

Donc, il est trs facile de mettre un enfant au monde ? repris-je, afinde poursuivre notre conversation l o nous l'avions laisse avant l'arrive del'pouse de mon interlocuteur.

Normalement, oui , rpondit-il. Lorsqu'ils sont prts, rien ne peut lesarrter. Ils jaillissent littralement comme une flche ! Son plus jeune enfanttoujours dans ses bras, il se pencha un peu et prit l'attitude du joueur de rugby

recevant un ballon dans les mains.Nous clatmes tous de rire, alors que sa femme et lui changeaient un

regard. Puis, une onde de srnit sembla s'tendre sur le couple et ses en-fants. Parfois, un tre croise notre route au moment adquat et nous adresseles mots justes qui ravivent nos souvenirs et rveillent certaines potentialitslatentes en nous. Je suis convaincu que, tacitement, nous oeuvrons ensemblede cette faon. Lorsque surgit la beaut de l'inattendu, la magie apparat. Jesavais que je vivais l'un de ces instants privilgis. L'homme me regarda droitdans les yeux. L'expression de son visage et le sentiment que j'prouvai meconvainquirent que ce qui allait se passer expliquerait notre rencontre simulta-


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Vivre au temps des prophties

ne en cet instant prcis. D'habitude, il n'y a pas de problme , continual'homme. Cependant, de temps autre, quelque chose se produit, quelquechose ne va pas.

Posant son regard sur le jeune enfant dans ses bras, il le sera encore da-vantage contre lui et, d'une main, lui dgagea le front cartant les cheveux quis'y trouvaient. Pendant un instant, le pre et le fils se regardrent fixement. Jeleur tais reconnaissant de me permettre d'tre le tmoin de leur affection rci-

proque sans me sentir importun. Ils m'autorisaient partager cet instant. Ce fut le cas avec celui-ci , reprit l'homme. Nous avons connu quel-ques problmes avec Josh. J'coutais attentivement l'homme, qui continuaainsi: Tout allait bien, tout se droulait normalement. La poche des eaux futexpulse et nous tions sur le point de vivre notre quatrime naissance. Joshallait apparatre lorsque soudain, tout s'arrta. Il n'avanait plus. Je sus aussittque quelque chose n'allait pas. Je pensais alors un manuel destin auxmembres de la police, que j'avais lu quelques annes plus tt. Un chapitre taitconsacr aux naissances d'urgence et aux complications possibles. Mon espritse reporta aussitt ce chapitre. N'est-il pas tonnant de voir comment lesinformations ncessaires semblent surgir dans notre esprit au moment voulu ? Il se mit rire nerveusement, alors que sa femme se rapprochait. Elle plaason bras autour de son mari, toujours porteur de l'enfant, et je sus qu'ilsavaient partag tous les trois une exprience qui les avait unis par des liensprivilgis d'intimit et d'merveillement.

Le manuel expliquait que, de temps en temps, il arrive qu'au cours d'unaccouchement, le bb se place contre le coccyx de la mre. Parfois, c'est latte qui se place ainsi, parfois les paules. La procdure suivre pour librerl'enfant est relativement simple. J'tais convaincu que c'tait ce qui tait entrain de se passer avec Josh.

J'introduisis mes mains au sein de ma femme et, soudain, quelquechose d'trange se passa. Je sentis l'omoplate de Josh colle contre son coc-cyx. Alors que j'allais le saisir pour le librer, je sentis un mouvement. Il mefallut un certain temps pour comprendre ce qui se passait. C'tait la main deJosh. Il tendait son bras pour se librer lui-mme! Lorsque son bras effleurama main, je vcus une exprience que peu de pres ont d vivre. cet ins-tant, nous avions tous les larmes aux yeux. L'histoire n'est pas encore termi-

ne , dclara doucement sa femme. Vas-y, raconte la suite , murmu-ra-t-elle, encourageant son mari.

J'y arrive , dit-il en grimaant tout en essuyant ses yeux de sa main. Lorsque son bras effleura ma main, Josh s'immobilisa pendant quelques se-condes. Je pense qu'il devait essayer de comprendre ce qu'il venait de tou-cher. Puis je le sentis bouger nouveau. Cette fois-ci, il ne tentait pas de selibrer du coccyx de sa mre, mais cherchait m'atteindre ! Je sentis sa petitemain s'accrocher mes doigts. Au dbut, ses gestes furent incertains, commes'il tentait une exploration. Puis, aprs quelques secondes, sa prise se raffer-mit. Je sentis mon futur fils agripper avec confiance ses doigts aux miens,


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comme s'il me connaissait! cet instant , je sus que tout irait bien pour Josh.Tous les trois ensemble, nous travaillmes afin de l'amener au monde, et levoici aujourd'hui ! Nous posmes tous nos yeux sur le petit garon dans lesbras de son pre. Remarquant tous ces regards ports sur lui, Josh cacha sonvisage dans l'paule de son papa.

"Il est encore un peu timide ! dit l'homme en riant."Je comprends pourquoi il est si proche de vous , dclarai-je. Vous

avez une si belle histoire en commun, tous les deux. Nous nous regardmes l'un l'autre, travers les larmes qui embuaient nosyeux. Je me souviens trs bien du sentiment d'merveillement tonn et sur-pris provoqu par l'intensit de ce que nous avions partag. Nous clatmestous de rire, ce qui dissipa la gne de cet instant, sans pour autant diminuer laforce de ce que nous venions d'prouver. Puis, aprs quelques paroles et d'af-fectueuses accolades, nous nous sparmes.

Je n'ai jamais revu les membres de cette famille. Aujourd'hui, quelquestrois annes plus tard, j'ignore toujours leurs noms. Ce qui reste, c'est leurhistoire, leur franchise et leur empressement partager un moment intime deleur vie. Leur sincrit a touch quelque chose de trs ancien enfoui en moi.Bien que notre rencontre n'ait gure dur plus de vingt minutes, nous avons,tous les trois, cr un souvenir trs fort que je serais amen partager trssouvent au cours des mois qui suivirent. Il s'agit l d'un de ces moments oaucune explication n'est ncessaire. D'ailleurs, nous n'essaymes mme pasd'en trouver.

La transition des ges

Une phrase fameuse tire des enseignements d'Herms Trismgiste, consid-r comme le pre de l'alchimie, stipule que les vnements survenant au coursde notre vie ne sont que le reflet d'vnements survenant dans le cosmos, une gigantesque chelle. Dans son tonnante simplicit, ce principe enonce: Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. La thorie mathmatique duchaos franchit un pas de plus en suggrant que nos expriences ne sont quedes hologrammes. Au sein d'un monde holographique, tout ce qui survient unlment est rflchi par chacun des autres lments du systme. Notre cos-mos fonctionnant de cette faon, ce principe peut galement tre appliqu quelque chose qui nous touche de prs : la relation entre notre corps et notreterre. Alors que cette famille partageait avec moi ses souvenirs relatifs lanaissance de leur dernier enfant, je me surpris penser aux principes d'Her-ms. Soudain, l'histoire de Josh se frayant son chemin vers notre monde setransforma en une puissante analogie avec notre plante donnant naissance un nouveau monde. Les similitudes sont frappantes.

Si, pendant un instant, nous pouvions nous imaginer issus d'un monde ole miracle d'une naissance ne constituerait pas un phnomne banal, l'histoirede Josh nous offrirait une perspective nouvelle sur les vnements de notre


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temps. Assister la naissance d'une vie dans ce monde constitue, de l'avisgnral, une exprience magique. Toutefois, la connaissance du rsultat finald'une telle exprience nous amne, d'une certaine faon, modifier nos senti-ments l'gard de cet vnement. Dans quelle mesure notre perspective se-rait-elle diffrente si nous en ignorions le rsultat ? Quelle serait notre ractionsi nous assistions au travail pralable la naissance sans avoir le privilge decomprendre qu'une nouvelle vie est invite nous rejoindre ?

Nous observerions d'abord une femme souffrant visiblement. Son visagegrimacerait, et son travail serait ponctu de cris de douleur. Le sang et lesfluides s'chapperaient de son corps. En fait, nous assisterions la naissanced'une nouvelle vie et constaterions prcisment les mmes symptmes queceux qui accompagnent frquemment la perte d'une vie dans notre monde.Comment pourrions-nous savoir que de ces symptmes apparents de douleursurgiraient une nouvelle vie ? Est-il possible qu'en constatant l'avnementd'une nouvelle Terre, nous fassions les mmes suppositions que quelqu'un quiassisterait pour la premire fois une naissance humaine ? C'est, trs prci-sment, le scnario qui est en train de se drouler, conformment aux ancien-nes traditions : nous sommes les tmoins de la naissance cyclique d'un nou-veau monde. Dans les visions prophtiques de l'vangile selon saint Matthieu,l'auteur utilise la mtaphore de la naissance pour dcrire les vnements queles peuples de notre poque peuvent s'attendre constater: Un peu partoutsviront famines et tremblements de terre. Toutes ces choses reprsentent lesprmisses des douleurs de lenfantement1.

Au cours du dernier quart du XX' sicle, les scientifiques ont constat uncertain nombre d'vnements sans prcdent pour lesquels aucun point decomparaison n'existe. Des profondeurs de la Terre aux extrmits de notreunivers connu, des instruments enregistrent des phnomnes qui excdent enpuissance et en dure tout ce qui a pu tre enregistr auparavant, et ce, par-fois, de faon considrable. Au cours de l'automne 1997, des rapports consta-tant des transformations catastrophiques sociales et terrestres commencrent affluer sur le rseau Internet World Wide Web, dans les magazines et autresmdias spcialiss dans ces sujets. Ces articles dcrivaient une srie d'v-nements tels que de gigantesques tremblements de terre, une lvation duniveau des ocans, des collisions vites de justesse avec des astrodes,

l'apparition de nouveaux virus extrmement puissants et l'croulement desfragiles espoirs de paix au Moyen-Orient, chacun de ces vnements tantsusceptible de provoquer ravages et destructions. Un grand nombre de cesarticles relataient des phnomnes correspondant prcisment aux prdictionsralises il y a des milliers d'annes pour notre poque. Les anciennes proph-ties, tout comme celles effectues aujourd'hui, suggrent que les vnementsde 1997 ont marqu le dbut d'une priode d'exception au cours de laquellenous pouvons nous attendre assister certains changements dramatiques.

Le langage du changement


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C'tait la deuxime semaine de juillet 1998. Mon pouse et moi-mme venionsjuste de rentrer d'un long voyage de trois semaines au Tibet et de cinq semai-nes au Prou du Sud. Ensemble, nous avions dirig des voyages sacrs verscertains des endroits les plus prservs et les plus isols du monde d'aujour-d'hui. Le but de chacun de ces voyages tait de dcouvrir les preuves claires etvidentes d'une ancienne sagesse perdue par l'Occident il y a 1700ans. En

voyageant dans ces lieux reculs o les coutumes sont prserves depuis descentaines de gnrations, nous emes l'occasion de parler avec ceux qui pra-tiquent et suivent ces coutumes aujourd'hui. Plutt que d'mettre diverses sp-culations concernant la validit et l'authenticit de textes dfrachis ou de tra-duire des langues oublies inscrites sur les murs des temples, nous parlmesdirectement avec les moines et les chamans de ces rgions. Grce nos gui-des, des interprtes et nos propres connaissances linguistiques, nous po-smes des questions prcises au sujet des pratiques auxquelles nous avionsle privilge d'assister.

Bien que nous ayons cout les informations lorsque cela nous tait pos-sible, dans les grandes villes, Mlissa et moi avions compltement perdu lecontact avec le monde extrieur depuis notre dpart. Je pntrai dans monbureau au moment prcis ou mon tlcopieur me signalait l'arrive d'un mes-sage. Je constatai galement que le rouleau de papier de ma machine tombaiten cascade sur le sol. Je me demandai quel message pouvait bien tre assezurgent pour nous accueillir ainsi le premier jour de notre retour. Je me saisisdes premires feuilles et commenai les parcourir. Je dcouvris un rapportextraordinaire de donnes rassembles pardiverses institutions scientifiques,allant du National Aeronautics and Space Administration au United States Geo-logical Survey, en passant par de grandes universits et des services spciali-ssd'information. Chaque page tait couverte de tableaux, de graphiques etde statistiques rapportant des vnements inhabituels survenus au cours desquelques derniers mois. Apparemment, des chercheurs m'avaient tenu informde ces vnements et une nouvelle mise jour tait en train d'arriver au mo-ment o je pntrais dans mon bureau.

Les premires pages dtaillaient un phnomne cosmique de proportionssans prcdent. Le 14 dcembre 1997,des astronomes dtectrent une ex-

plosion la limite de notre univers connu d'une magnitude peine infrieure celle du big-bang originel. peu prs sept mois plus tard, les journaux scienti-fiques rapportrent que les chercheurs du California Institute of Technologyavaient enregistr cette explosion d'une dure de une deux secondes etdote d'une intensit lumineuse quivalente celle del'intgralit de l'univers2.De plus, la suite de cette explosion, d'autres explosions de magnitude simi-laire avaient t constates.

Ensuite venaient divers rapports depuis juin 1998, stipulant que des scien-tifiques avaient t tmoins de l'crasement de deux comtes contre notresoleil, vnement jamais constat auparavant. Les impacts furent suivis pen-


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dant des heures par une dramatique expulsion de gaz haute tempratureet d'nergie magntique connue sous le nom d'expulsion de masse coronale'EMC 3 . Les phnomnes de cette nature sont les dclencheurs de perturba-tions majeures au sein du champ magntique terrestre, empchant les com-munications et provoquant des ruptures de courant lectrique sur d'immensessecteurs. De nombreux scientifiques ont encore bien prsents l'esprit leseffets de turbulences semblables survenues en mars 1989et provoques par

des retombes qui battirent de 50 % les records tablis dans ce domaine par lepass 4,5.Les pages suivantes dtaillaient des tudes ralises en avril 1998 et

confirmant ce que beaucoup avaient suspect en ce qui concerne le climat etles extrmes de tempratures au cours des annes rcentes. Pour la premirefois, une quipe internationale certifiait que les tempratures de l'hmisphreNord avaient davantage grimp durant la dernire dcennie qu'au cours dessix cents dernires annes6. En outre, des tudes avaient tabli qu'une erreurd'information recueillie par satellite avait provoqu certaines confusions dans lalecture des courbes climatiques passes, en dissimulant les preuves de l'aug-mentation des tempratures de l'air7. Partant de l'hypothse d'un accroisse-ment de temprature similaire dans l'hmisphre Sud, les scientifiques du Na-tional Snow and Ice Data Center taient vritablement stupfaits de constaterla rapidit avec laquelle une masse de glace de la couche Larsen-B de 200kilomtres carrs s'tait spare de l'Antarctique et avait disparu des photo-graphies prises par satellite. Cette masse, apparemment intacte le 15 fvrier,avait disparu onze jours plus tard, submerge par les eaux. Le rapport faisaitpart de sa proccupation en estimant que l'intgralit de la couche Larsen-B,qui couvre plus de dix mille kilomtres carrs, pouvait disparatre en une oudeux annes8 . Des tudes complmentaires expliquaient la porte de telsvnements, calculant que la disparition de la glace de l'Antarctique pourraitlever le niveau des ocans de six mtres9 .

Au dbut de 1997, une anomalie climatique connue sous le nom de El Ni-o, avait provoqu des dgts considrables parmi les cultures, les industrieset boulevers l'existence de centaines de milliers d'tres humains. Les rapportstablirent que plus de seize mille personnes trouvrent la mort sur l'ensembledu globe et que l'estimation des dommages provoqus attei-gnait cinquante

milliards de dollars. Les mthodes conventionnelles utilises par les mtoro-logues chourent compltement dans la prvision de cette anomalie climati-que provoque par une inversion des courants ocaniques.

Des feuilles complmentaires faisaient tat de la dcouverte, en 1991,demystrieux nouveaux signaux manant du centre de notre galaxie10, et confir-maient que le ple Nord magntique de la Terre s'tait dplac de plus de cinqdegrs depuis 1949-195011,12. Avec ces articles, je trouvais des commentairesmanant de chercheurs renomms, concernant la fois l'acclration et l'aug-mentation d'intensit de ces phnomnes. Les vnements de ces derniresannes, que beaucoup avaient considrs comme isols ou comme de sim-


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ples anomalies, telles les taches solaires de la fin des annes 80, taient au-jourd'hui reconnus pour avoir ouvert la voie aux graves vnements que nousvivons prsent. Ces derniers sont tous survenus dans une priode de neufans ! Bien que non surpris, je fus nanmoins quelque peu effray par le nom-bre et la chronologie de ces phnomnes. De nombreux chercheurs soupon-nent que les bouleversements physiques auxquels nous assistons reprsen-tent le dbut d'un cycle catastrophique de changements prdits par de multi-

ples traditions et prophties. premire vue, ces rapports, pris isolment, peuvent apparatre quelquepeu redoutables. La diversit d'vnements survenant si rapidement dans unlaps de temps si court peut difficilement apparatre comme une simple conci-dence. Chacun de ces phnomnes en lui-mme justifie l'attention des scietifi-ques renomms et des gouvernements. Le fait que beaucoup d'vnementssurviennent en quelques semaines seulement suggre un autre scnario quen'expliquent pas nos critres sociaux ou naturels.

Beaucoup de chercheurs, de prophtes contemporains et de simples par-ticuliers estiment que de tels exemples de phnomnes extrmes frappant lanature et nos socits sont, en fait, les prmices des guerres et des destruc-tions prvues depuis bien longtemps par certaines prophties. Cependant, cesmmes prophties, examines dans leur globalit, offrent un message trsdiffrent. Bien loin d'tre terrifiantes, les anciennes prdictions, analyses lalueur des nouvelles recherches, offrent une perspective enri-chissante pleined'espoir et de potentialits.

Les projecteurs de l'histoi resont dirigs vers notre poque

Je n'tais en ligne que depuis quelques instants lorsque j'entendis la voix dutechnicien.

Nous commencerons l'mission dans trois minutes , dit-il. J'ai toujoursbeaucoup apprci la radio. En cet instant prcis, je ressentais la vagued'motion familire parcourant mon corps alors que j'entendais la voix de

l'homme. Je sus qu'au cours des trois prochaines heures, chacun des motsque je prononcerais serait diffus sur l'ensemble des stations du pays. Pendantdes mois, peut-tre mme des annes, les paroles que je prononcerais ce soirseraient reprises et cites. Au mme instant, je sus galement que le messagecontenu dans l'interview qui allait suivre offrirait une perspective d'espoir ceux qui couteraient. Je pris une profonde inspiration pour me concentrer etme prparer. L'mission tait en direct et il n'y avait pas eu de rptitions. Mapremire pense fut : quelle sera la premire question ?

Comme s'il avait pu lire en moi, le technicien fut soudain de nouveau enligne: Nous aimerions commencer en vous interrogant sur votre optimisme.


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Devant de si nombreuses prdictions catastrophiques portant sur la fin de cemillnaire, pourquoi tes-vous si positif propos de l'avenir de notremonde ?

Bien , rpondis-je. je vois que nous dbuterons par des questions fa-ciles.

Nous clatmes tous deux de rire, liminant ainsi les tensions de dernireminute. Quelques instants plus tard, le prsentateur de notre mission entama

l'interview en direct. Rapidement, notre conversation fut principalement guidepar les questions des auditeurs concernant les dfis auxquels nous pouvionsnous attendre alors que nous tions sur le point de passer d'un millnaire ausuivant. Bien qu'exprim en termes diffrents, un thme commun chacune deces questions ressortit : le souci ayant trait aux changements destructeursdevant affecter les peuples de la Terre. La voix de certains auditeurs tremblaitalors qu'ils nous faisaient part de leurs points de vue culturels et de leur visionpersonnelle pour la fin de ce sicle. Un membre g d'une tribu amrindiennedcrivit les changements prcis que, selon ses anctres, la Terre devrait subirau cours de la dernire des trois grandes secousses qui devaient nousfrapper. Cette description comprenait des tremblements de terre, des altra-tions importantes du climat et la disparition de certaines formes de gouverne-ment. Selon son peuple, les changements prophtiss avaient dj commen-c.

J'coutais avec beaucoup d'attention. Autant que je pouvais en juger,chaque auditeur intervenant donnait des descriptions prcises de ces prdic-tions, dtaillant les prophties comme je les avais moi-mme entendues. Mais,en mme temps, leurs histoires taient incompltes. Les visions de ceux quinous ont prcds n'annonaient qu'une seule conclusion pour notre avenir :une destruction catastrophique. Pourtant, de nombreuses prophties prvoientun rsultat compltement diffrent. En effet, des avenirs radieux, remplis de

joie et d'esprance, semblent avoir t occults ou gars au fur et mesureque les prophties se transmettaient de gnration en gnration.

Notre mission continua fort avant dans la nuit. Le prsentateur etmoi-mme tablirent soigneusement un plan au sein duquel les phnomnesextrmes naturels et sociaux se mirent prendre tout leur sens. Je dcrivisune srie de rvlations oublies et rcemment redcouvertes dans des textes

prchrtiens. Les propos tays par les recherches rcentes confirmant toutesde telles traditions, la raison de mon optimisme devint bientt apparente. Alorsque chaque jour qui passe peut rendre les dfis auxquels nous sommesconfronts plus complexes, ma confiance dans nos capacits collectives transcender nos difficults n'a fait que crotre.

Une fentre sur les mondes intrieurs

Pour beaucoup de chercheurs, les extrmes recenss dans notre systmesolaire et dans les variations climatiques, les bouleversenients gophysiques et


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les schmas sociaux n'offrent aucun point de rfrence la vision occidentale.Leur formation les incite ne voir dans les anomalies repres par la scienceque des phnomnes mineurs indpendants - des mystres hors contexte.Cependant, les anciennes traditions indignes, telles que celles des Indiensd'Amrique du Nord et du Sud, desTibtains et des communauts Qumran dela mer Morte, nous offrent un cadre qui nous permet de donner un sens auchaos apparent de notre monde. Ces enseignements fournissent une vision

globale et unifie de la cration, nous rappelant que nos corps sont faits desmmes matriaux que notre terre - ni plus ni moins.Il est possible que les anciens Essniens, les mystrieux auteurs des ma-

nuscrits de la mer Morte, nous fournissent certains des aperus les plus clairsconcernant notre relation avec notre monde et les sciences de ltude dutemps et de la prophtie. Appuys par les recherches actuelles modernes, cestextes dats de 2500 ans suggrent que les vnements observs dans lemonde qui nous entoure ne sont que le reflet des penses qui nous habitent.Certains documents du IVe sicle, conservs dans les archives du Vatican, parexemple, nous fournissent des dtails sur cette relation, nous rappelant que l'esprit du Fils de l'Homme fut cr partir de l'esprit du Pre cleste et queson corps est issu du corps de la Terre-Mre. L'homme est le fils de laTerre-Mre et c'est d'elle que le Fils de l'Homme a reu son corps. Vous nefaites qu'un avec la Terre-Mre ; elle est en vous et vous en elle"... (Les itali-ques sont de l'auteur.)

Avec les mots qui taient les leurs, les Essniens nous rappellent une re-lation que les sciences modernes ont aujourd'hui confirme. L'air qui emplit nospoumons est le mme que celui qui souffle sur les vastes ocans et se ruedans les cols montagneux. L'eau qui constitue 98 % de notre sang est la mmeque celle qui a fait partie des gigantesques ocans et des torrents de monta-gne. Par le biais d'crits d'un autre temps, les Essniens nous invitent noussentir lis la Terre plutt que spars d'elle. Grce ce point de vue trsancien, deux prceptes fondamentaux nous sont offerts afin de nous guidertout au long des gigantesques dfis de notre monde moderne.

Tout d'abord, on nous rappelle que les dsquilibres imposs la Terrese refltent dans nos propres organismes. Ces traditions considrent l'effon-drement de notre systme immunitaire et l'augmentation marque du nombre

de cancers comme l'expression intrieure d'un effondrement collectif qui em-pche notre monde extrieur de nous procurer la sant.

Ensuite, cette philosophie nous invite voir les tremblements de terre, lesruptions volcaniques et les aberrations climatiques comme autant de miroirsde l'immense changement qui est en train de survenir dans la conscience hu-maine. Selon ces conceptions, et de faon trs claire, la vie reprsente biendavantage qu'un simple ensemble d'expriences quotidiennes alatoires. Lesvnements se droulant sur notre monde, aujourd'hui, reprsentent des ba-romtres vivants indiquant nos progrs au cours d'un voyage entrepris il y abien longtemps. En examinant nos relations au sein des schmas sociaux et


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naturels, nous sommes, en ralit, en train d'assister aux changements qui sedroulent en nous-mmes.

Ces perspectives holistiques suggrent que les changements subis parnotre monde actuel nous offrent l'opportunit exceptionnelle de mesurer, defaon dramatique, les consquences de nos choix, de nos croyances et de nosvaleurs, comme par une sorte de mcanisme de feedback . Une fois cemcanisme reconnu, nous nous veillons de nouvelles possibilits et des

choix encore plus extraordinaires.De telles possibilits de gurison ont t maintenues secrtes au sein destraditions tribales et des prophties prchrtiennes pendant des centaines degnrations. travers le regard de ceux qui nous ont prcds, notre pro-gramme apparat intact; le temps des changements grandioses est arriv. Si lemonde qui nous entoure reflte bien nos croyances et nos valeurs, est-il possi-ble de supprimer la douleur et les souffrances de la Terre en choisissant lacompassion et la paix dans nos vies ? Aujourd'hui, les scnarios dcrivant lafonte des glaces, l'lvation dangereuse du niveau des ocans, l'augmentationmondiale de l'activit sismique et l'approche d'une troisime guerre mondialecommencent tout juste se raliser. Pris la lettre, chacun de ceux-ci peuttre considr comme une menace srieuse pour la survie du genre humain.Toutefois, notre message d'espoir rside dans le fait qu'ils ne sont pas encoreparvenus leur point culminant. La cl permettant d'viter de tels vnementsrside dans notre rapidit de raction : plus vite nous admettrons notre relationavec le monde qui nous entoure, plus rapidement nous adopterons des pen-ses intrieures de paix qui se rflchiront comme autant de schmas climati-ques temprs, de sant pour les tres humains et de paix entre les nations.

Nous possdons dj la preuve d'une puissante technologie oublie de-puis fort longtemps et dissimule profondment au sein de notre mmoire col-lective. Nous constatons chaque jour l'effet de notre technologie base sur lessentiments, aussi bien par la joie que nous prouvons la naissance d'unenouvelle vie ou d'un amour profond et durable, que dans les vnements quinous attristent. C'est cette science intrieure qui nous permet de transcenderpar la grce les prophties destructrices de notre avenir et nos dfis quoti-diens. Notre sagesse collective nous offre l'occasion d'une nouvelle re depaix, d'unit et de coopration globale sans prcdent dans l'histoire de l'hu-

manit.

suivre

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braden gregg - l'effet isaïe_2

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