bob dylan - dossier de presse

13
 DOSSIER DE PRESSE EXPOSITION 06 MARS 2012 15 JUILLET 2012

Upload: jasonfist

Post on 16-Jul-2015

1.162 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 1/13

Dossier De presse

exposition06 mars 201215 juillet 2012

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 2/13

3

introDuctionBob Dyln ait partie de ces légendesauréolées de mystère, souvent données pourmortes, et toujours renaissantes. À 70 ans,avec son Never Ending Tour , il semble avoirla vie de ses héros, les nomades, les orains,les voyageurs de la grande dépression : surla route, en mouvement incessant. Jamais oùon ne l’attend et cependant toujours lui-même,l’artiste a su entretenir et renouveler son mythe.

La Cité de la musique a coné à Bob Sntelli,directeur du Grammy Museum de Los Angeles,le soin de revenir aux origines de la légende.Entre 1961 et 1966, Dylan a écrit pas moinsde sept albums, qui ont révolutionné l’histoirede la musique populaire et ait de lui une stard’envergure internationale, aussi encenséeque contestée. Combien d’artistes pourraient justier que l’on s’attarde ainsi sur cinq annéesde création ? Cinq années que le chanteura traversées, tel une comète, imposant sonrythme et sa voix, toujours en avance d’unelongueur : depuis l’hommage feuve à la guretutélaire (« Song to Woody »), qui imposed’emblée ses racines, puisées au cœur de lamusique traditionnelle américaine, en passant

par les hymnes porteurs de la contestationsociale, jusqu’au tournant magistral (et décrié)d’une écriture inniment personnelle, souventénigmatique, jointe à la musique ampliée.

À l’été 1963, le jeune photographe Dniel

Krmer, qui n’y connaissait rien au olk, nes’y est pas trompé en découvrant Bob Dylanà la télévision : il se souvient d’une voix grave,décalée sur ce physique juvénile ; une allure

simple, naturelle et sans aectation, contrastant avec la orce desimages véhiculées par les paroles de la chanson qu’il interprète :« The Lonesome Death of Hattie Caroll » est le récit habilementconstruit d’un ait divers (le meurtre d’une serveuse noire par un jeuneblanc éméché qui écope de six mois de prison). Jouant de la guitare etde l’harmonica tour à tour, le jeune chanteur va au-delà de l’indignationet de la dénonciation : il p rovoque sur le photographe un eetmagnétique, un choc salutaire, comme si les mots charriaient une véritéenouie. C’est Daniel Kramer, asciné, qui a voulu entrer en contact avecle chanteur.

De la métamorphose du folk singer en rock star, le photographe,qui a accompagné Dylan plus d’un an, entre 1964 et 1965, ore untémoignage saisissant. Bob Santelli a retenu soixante clichés en noiret blanc qui orment le cœur de l’exposition. Face à cette galerie dephotographies du chanteur-compositeur à l’œuvre − rêle silhouette,presque androgyne au regard angélique mais déterminé, que l’on suiten coulisses, à l’hôtel, en studio, sur la route − s’articulent les tempsorts de sa carrière musicale. Ces étapes sont aussi le témoignaged’une histoire de la musique américaine : depuis la musique pour airedanser les lles au bal de promo, aux textes engagés qu’on écoute dansles clubs enumés de Greenwich, puis collectivement dans les estivals, jusqu’à la puissance évreuse du olk rock et de ses textes habités...On touche l’insaisissable du mythe de Dylan dans ce jeu de miroirentre les photos presque intimes de l’artiste au travail et les sallesdu parcours de l’exposition. Cette dernière présente plusieurs guitares,

parmi lesquelles l’une des premières guitares acoustiques de Dylan,la guitare de son mentor Woody Guthrie, mais également de nombreuxdocuments, des archives audiovisuelles et des extraits de concerts.Des guides d’écoute, réalisés par la Médiathèque d e la Cité de lamusique, et un espace plus spéciquement dédié à la découverte deDylan en France à cette époque-là complètent le parcours du visiteur.

  Avec la participation de Dniel Krmer, photographe.

3

Exposition réaliséeen collaboration

avec

Bob Dylan,

New York, 1965

© Daniel Kramer

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 3/13

54

robert santelli  d ’

Directeur du Grmmy Museum de Los Angeles, journaliste etmusicographe, Bob Santelli est aussi à l’origine de plusieurs muséesaméricains dédiés au rock tels que le R ock and Roll Hall o Fame andMuseum (Cleveland) et l’Experience Music Project (Seattle).

Universitaire de ormation, Robert Santelli a rejoint le Rock and Roll Hallo Fame and Museum en 1993 pour y occuper le rôle de vice présidentdes programmes d’enseignement et programmes pour le public. C’està ce moment-là qu’il crée notamment la série American Music Masters,la série Hall of Fame et le projet Oral History . En 2000, Santelli rejointl’Experience Music Project en tant que pdg et directeur artistique.

Il y crée plus de 30 expositions, dont plusieurs qui ont ait le tour desÉtats-Unis et de l’Europe, parmi lesquelles Bob Dylan’s AmericanJourney, 1956 – 1966.

Historien du blues et du rock réputé, S antelli a écrit et édité plus d’unedouzaine de livres, y compris, The Big Book of Blues, The Bob DylanScrapbook et, plus récemment, Greetings from E Street: The Story of Bruce Springsteen and the E Street Band , publié en 2006. En outre,Santelli a écrit de nombreux articles p our des magazines tels queRolling Stone, Downbeat ainsi que des journaux tels que le New York Times.

jasmin oezcebi et Franck Vinsotg d ’

La scénographie propose un parcours aurythme cadencé par les allers-et-venues entrela grnde glerie de photogrphies deDaniel Kramer et les trois slles évoquantles étapes de la carrière de Bob Dylan entre1961 et 1966. Volontairement semi-ouvert,cet enchaînement d’espaces, vivant et rythmé,traduit la constante évolution, l’éclectismeet la diversité du parcours artistique de BobDylan. Le ourreau monochrome bleu vi quirelie visuellement les deux niveaux crée une

déambulation dynamique, depuis la présencelinéaire et plus intime des portraits d e DanielKramer jusqu’à l’espace plus éclaté menant àla projection du concert. Épuré, ce dispositiscénographique séquencé évoque le cheminde création, parois brouillon, toujours lumineux,que Bob Dylan emprunta au cours de sesrecherches.

silVain Vanot

Auteur-compositeur interprète, Silvain Vanota enregistré six albums de chansons originales.Il compose également pour le cinéma et latélévision. Passionné de Bob Dylan depuisl’adolescence, il lui a consacré une biographiedans la collection Librio en 2001.

Il a conçu pour l’exposition la partie « Bob,Hugues, Françoise et les autres… » consacréeà Dylan et la France dans les années 60, etréalisé les guides d’écoute.

Daniel kramer

Daniel Kramer est un des photographesaméricains spécialisés dans la musique et lesportraits parmi les plus renommés. Les photosde Bob Dylan prises en 1964 et 1965 ont aitconnaître la jeune étoile montante au mondeentier, mais également établi un archétype àl’aune duquel tous les autres portraits « rock »seraient par la suite jugés.

Né à Brooklyn, New York, et autodidacte dela photographie, Kramer a travaillé commeassistant de Philippe Halsman et d’Allan etDiane Arbus avant de se orger une renomméeinternationale. Bob Dylan, son livre publié en1967, a reçu un accueil critique enthousiaste,tout comme les trois pochettes d’albums deDylan qu’il a conçues — Bringing It All Back Home, Highway 61 Revisited et Biograph.Le magazine Rolling Stone a qualié Kramer de« photographe le plus étroitement associéà Bob Dylan ».

Ses photographies ont été exposées ouacquises par la National Portrait Gallery deWashington, le Rock and Roll Hall o Fame andMuseum, l’International Center o Photography,le Whitney Museum o American Arts, le muséeFolkwang en Allemagne, la George EastmanHouse…

Bob Dylan et Daniel Kramer dans un miroir, New York, 1965

© Daniel Kramer

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 4/13

6  7

1b. inFluences musicales

Adolescent, Dylan s’achète les disques d’Elvis Presley,de Little Richard, de Buddy Holly et de Bo Diddley. Il adoreleurs sonorités et leur énergie rock’n’rolliennes et rêve de jouerle même genre de musique. Il aime également le chanteur decountry Hank Williams, très apprécié dans le Midwest et dans leSud des États-Unis. Après le lycée, Dylan part pour Minneapolisoù il s’inscrit à l’université du Minnesota. Il découvre alors leschansons olk d’Odetta et du Kingston Trio dont le tube« Tom Dooley » ait ureur sur les campus.La musique olk ne tarde pas à devenir sa nouvelle passion.

1a. robert zimmerman

De son vrai nom Robert Zimmerman,Bob Dylan naît en 1941 dans une amille

 juive de classe moyenne du Midwestaméricain. Il passe son enance à Hibbing,dans le Minnesota, où il se prend depassion pour la musique pop qu’il écouteà la radio. Il décide alors d’apprendreà jouer de la guitare et du piano et se rêvechanteur pop proessionnel. Un de sestout premiers groupes, les Golden Chords(« Accords Dorés »), se produit au lycéede Hibbing où Dylan est élève.

parcours De l’exposition

Bob Dylan sur scène,

Forest Hills Stadium,

New York, 1965

© Daniel Kramer

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 5/13

98

2b. new York 

Dès son arrivée à New York, en janvier 1961, Dylan se précipiteà Greenwich Village, royaume des clubs de olk et des caés,des galeries d’art et des librairies. Dans la journée, il boit desexpressos, lit de la poésie et écrit des chansons. Le soir, il seproduit dans des clubs comme le Gaslight ou le Gerde’s FolkCity. Les clients déposent une pièce dans le chapeau qui circulede mains en mains.

Dylan s’imprègne peu à peu de New York où il ait laconnaissance d’écrivains, de chanteurs et de poètes. Il chantepartout où il le peut. Sa grande chance survient quand Robert

Shelton, un journaliste du New York Times, rédige un compte-rendu enthousiaste d’une de ses prestations. Non seulementl’article attire l’attention des autres propriétaires de clubs deGreenwich Village, mais il vaut aussi à Dylan d’obtenir uneaudition puis un contrat d’enregistrement pour ColumbiaRecords.

2a. wooDY Guthrie

Le chanteur de olk américain WoodyGuthrie a été l’infuence majeure de BobDylan. Auteur de centaines de chansonsparmi lesquelles « This Land Is Your Land », Guthrie relate en musique les eetsdévastateurs de la Grande Dépressionsur tous les démunis des États-Unis. Seschansons sont peuplées de personnagesauxquels il sait insufer une authentiquevie. Construites sur quelques accords, ceschansons sont cependant d’une simplicité

trompeuse : leurs sujets et leurs parolesatteignent à cette proondeur émotionnelleque l’on ne trouve généralement que dansles poèmes épiques et les œuvres de plusgrande ampleur.

Au début des années 50, Guthrie se trouvegravement handicapé par une maladiedégénérative. Le tout jeune Dylan quittel’université du Minnesota et débarque àNew York en 1961 pour y rencontrer sonmentor. Sa chanson « Song to Woody »dit tout sur la sincérité de ses sentimentsenvers Guthrie.

2D. protest sonGs

Des générations durant, les folksingers américains ont ait deleurs chansons des instruments de changement. La musique olk,et, après elle, le rock ont bien souvent véhiculé des messagesassociés à une cause politique.

Les années 60 sont aux États-Unis une époque particulièrementpropice à la musique socialement et politiquement contestatrice.Le mouvement des droits civiques et la guerre du Vietnam ontéclore un grand nombre de chansons protestataires.

Le plus infuent des auteurs de chansons engagées est Bob

Dylan. Reprenant le fambeau abandonné par Guthrie, Dylancompose quelques-uns des ches-d’œuvre protestataires de ladécennie, au nombre desquels gurent « Blowin’ in the Wind »,« The Times They Are A-Changin’ », « Masters of War » et« With God On Our Side ».

2c. Folk reViVal

La musique olk américaine des années 30et 40 avait bien souvent une connotationpolitique. Les chansons protestatairesd’un Woody Guthrie ou d’un Pete Seegerexprimaient la solidarité de leurs auteursavec le prolétariat. Mais la Seconde GuerreMondiale puis l’avènement de la GuerreFroide mettent n à ce mouvement musicaltrop directement associé aux syndicats età la doctrine socialiste, voire communiste.

Après le succès, en 1958, de la chansondu Kingston Trio « Tom Dooley », Peter,Paul & Mary, le Chad Mitchell Trio etd’autres encore ont pénétrer la musiqueolk dans les campus des universitéset initient ce aisant un revival olk. Desestivals comme le Newport Folk Festivalcontribuent à renorcer cet intérêt pour legenre. Et puis, avec l’apparition de BobDylan et de Joan Baez — de jeunes artistesporteurs d’idées musicales nouvelles —l’infuence du olk se ait subitement partoutprésente, que ce soit dans le mouvementdes droits civiques ou dans le rock’n’roll.

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 6/13

1110

3b. « like a rollinG stone »

La chanson de Bob Dylan « Like a Rolling Stone » est considéréecomme le plus grandiose et révolutionnaire moment de rock detous les temps. Publié sous orme de single (45 tours) peu avantla prestation historique de Dylan au Newport Folk Festival de1965, « Like a Rolling Stone » va démoder à tout jamais l’ancienconcept du single pop/rock ormaté pour les passages radio.La chanson dure près de six minutes et demie à une époque oùla plupart des 45 tours pop ne dépassent pas les trois minutes.

Cet immense classique est d’une acture musicale complexeavec des changements d’accords atypiques et une interprétation

vocale peu conventionnelle. Les paroles de Dylan exsudentune absolue désespérance poétique — « Quand on n’a rien, onn’a rien à perdre » — qui n’est assurément pas commune dansl’univers pop du milieu des années 60. Elles n’en « parlent » pasmoins à un grand nombre de jeunes qui se sentent étrangers à laculture grand public dominante.

3a. Folk rock 

Le olk rock naît le soir même de laprestation de Dylan au Newport FolkFestival de l’été 1965. Si ce nouveau genrepropose une manière rock de chanter auson des guitares électriques, ses textess’éloignent radicalement des habituelsthèmes pop dépourvus de proondeur. SiDylan est le ondateur du olk rock, il n’enrevendique jamais la paternité et laissece soin à des groupes qui interprètentsa musique d’une açon nouvelle, ou ont

de son œuvre la base d’expérimentationsmusicales plus poussées.

Aux États-Unis, les Byrds, BualoSpringeld, les Lovin’ Spoonul, The Mamasand the Papas, Simon & Garunkel et biend’autres deviennent les prosélytes descouleurs sonores du olk rock.Grâce à Dylan, l’écriture de chansonsrock est quasiment du jour au lendemaindevenue adulte. Même les Beatles ontmodié leur style d’écriture. Et bienque Dylan n’ait été que partiellementresponsable de la métamorphose musicaledes Fab Four, son infuence sur le groupe aété indéniable.

3c. 1966

La succession d’albums historiques et deconcerts racassants prend temporairementn en 1966 lorsque Bob Dylan se blessedans un accident de moto survenu àWoodstock, dans l’État de New York.Dylan prend prétexte de l’accident pourse retirer du monde, renouveler sonénergie créatrice et altérer le cours desa trajectoire musicale. Quand il ait saréapparition début 1968 lors d’un concertorganisé à New York en mémoire de

Woody Guthrie, ses ans découvrent le« nouveau » Dylan. Son allure, sa manièrede chanter et les ambiances country de lanouvelle musique que l’on peut entendresur « John Wesley Harding » et « NashvilleSkyline », ses derniers albums des années60, démontrent clairement que Dylan atourné le dos à son passé. Ce ne sera pasla dernière ois.

Près d’un demi-siècle après avoir modiéle cours de l’histoire de la musique, Dylancontinue d’enregistrer des albums et de seproduire sur scène.

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 7/13

Bob Dylan et Johnny Hallyday, à Paris,mai 1966 © Rue des Archives/Agip

Bob Dylan et Hugues Auray, rue Daguerre àParis, mai 1964 © Tony Frank

Bob Dylan et Françoise Hardy,mai 1966 © Barry Feinstein

1312

4. Daniel kramer Galerie photos

La seconde partie de l’exposition, dansl’espace du bas, est consacrée à ladécouverte réciproque de Bob Dylan et dela France dans les années soixante.

Pour Bob Dylan, la France, c’est d’abordle Notre Dame de Paris de Victor Hugo,lu alors qu’il était enant… Notre-Dame, siproche de la rue Cujas où il séjourne en1964, installé là par Hugues Auray…Notre-Dame dont l’ombre géante essaye

de l’attraper par les pieds, dans un poèmeimprimé au dos de Another Side Of Bob

Dylan - un poème dédié à Françoise Hardy,l’autre Dame de Paris… Notre-Dame dontle bossu vient hanter « Desolation Row »,en 1965… Notre-Dame, le cœur de Parisaperçu depuis le bolide de Johnny Hallyday,par une douce nuit de mai 1966.

Vu d’ici, Bob Dylan, c’est d’abord l’aairede quelques amateurs de musiquestraditionnelles américaines. Puis on l’identiederrière les succès de Peter, Paul & Maryet de Joan Baez. Folk ou pop, peu importealors : la jeunesse rançaise attendun guide… en 1966, elle découvreun chanteur qui reuse d’être un porte-parole.

Silvain Vanot a réuni des photographies, des extraits audiovisuelsde l’INA, des extraits sonores, notamment une interview inéditede Hugues Auray ainsi que de nombreux disques éditésexclusivement en France.

Pour compléter cette approche, une revue de presse conçuepar la Médiathèque de la Cité de la musique permet de consulterune quarantaine d’articles consacrés à Bob Dylan parusen France en 1966, et donne la mesure de l’impact du chanteur. Enn, les visiteurs pourront regarder les interviews de quatre

auteurs-journalistes évoquant les diérentes acettes de l’artiste :Alain Rémond, Jacques Vassal, François Ducray et Silvain Vanot.

Une projection d’extraits du documentaire culte « Don’t Look 

Back » tourné par Don Alan Pennebaker en 1965 clôt le parcours.Bob Dylan, New York, 1965

© Daniel Kramer

Bob Dylan pendant la session d’enregistrementde « Bringing It All Back Home », New York, 1965© Daniel Kramer

Bob Dylan jouant aux échecs,Woodstock, 1964 © Daniel Kramer

Pochette de l’album « Highway 61 Revisited »,New York, 1965 © Daniel Kramer

Bob Dylan, Princeton, 1964© Daniel Kramer

Bob Dylan jouant de l’harmonica© Daniel Kramer

5. bob, huGues, Françoise et les autres…

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 8/13

1514

plan De l’exposition

Guides d’éoute

Revue de presse

Bob Dyan en 1966 

Entretiens lmés

Projetion « Don’t look Back » - extrits

Slle 4

Glerie de photos

de Dniel Krmer

ESPacE 1 ESPacE 2

Slle 1

Robert Zimmermn

Infuenes musiles

Slle 2

Woody Guthrie

New York 

Folk revivl

Protest songs

Slle 3

Folk rok 

« like a Roing Stone »

1966

Slle 5

Bob, Hugues, Frnçoise et les utres…

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 9/13

1716 

Bob Dylan en chapeau haut-de-orme,

en voiture, Philadelphie, 1964

© Daniel Kramer

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 10/13

18

1961-1966 : 5 ans – 7 albums

19

Bob Dylan, 1962 The Freewhelin’ Bob Dylan , 1963

Another Side of Bob Dylan, 1964The Times They Are A-Changin’ , 1964

Blonde on Blonde,1966

Bringing It All Back Home, 1965

Highway 61 Revisited , 1965

Bob Dylan

avec son haut-

de-orme,

Philadelphie, 1964

© Daniel Kramer

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 11/13

2120

concerts:bob DYlan reVisiteD 

Blowin’ in the Wind , Like a Rolling Stone… Dylan et ses inoubliables poèmes

chantés sont revisités par Syd matters, Sophie Hunger, Moriarty et Herman Dune.

syd A History of Bob Dylan

avec Bertrnd Belin,

My Brightest Dimond, H-Burns,

This is the Kit, Judh Wrsky

Mardi 6 mars | 20h

s hgBob Dylan - Be Part of My Dream

Mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 mars | 20h

myBefore Dylan

Jeudi 8 mars | 20h

h D joue l’album Shot of Love

Samedi 10 mars | 20h

projections De FilmsSamedi 10 et dimanche 11 mars

The Other Side Of the Mirror (1963-1965) 

Bob Dylan Live At The Newport Folk Festival 

Documentaire de Murray Lerner - États-Unis, 2007, durée : 1h23.

Projection suivie d’une rencontre avec Murry Lerner,

animée par Jques Vssl, journaliste et traducteur.

Pat Garrett & Billy The Kid 

Film de Sam Peckinpah - États-Unis, 1973, durée : 2h02.

Musique de Bob Dylan

Don’t Look Back 

Documentaire de Don Alan Pennebaker - États-Unis, 1967, durée : 1h35.

No Direction Home 

Documentaire de Martin Scorsese - États-Unis, Royaume-Uni, Japon, 2005, durée : 3h27.

Masked and anonymous 

Film de Larry Charles - États-Unis, Angleterre, 2003, durée : 1h42. Musique de Bob Dylan

méDiathèque (accès libre)

Il est possible de poursuivre l’exposition

à la Médiathèque de la Cité de la musique.

• Les interprètes de Bob Dylan :une sélection discographique en ligne.

• Films en consultation : Don’t Look Back de Donn Alan

Pennebaker, en version intégrale - Tribute to Bob Dylan  : Stevie Wonder,

Willie Nelson, Neil Young… - The Dawn Tracks : Woody Guthrie, Pete

Seeger, Hank Williams…

collèGe bob DYlancycle de 10 séances : du 28 mars au 13 juin, le mercredi de 19h30 à 21h30.

Après un demi-siècle de reconnaissance et de célébrité, Bob Dylan resteune icône méconnue. Il est souvent associé de açon réductrice au olk, à lacontestation politique et aux années 1960. Il a ni par en prendre son partiavec humour et collectionne les bouleversements de carrière : le voilà, dansun désordre assumé, grand amoureux et crooner à ses heures, ougueuxbluesman électrique, barde halluciné dans le sillage de son ami Allen Ginsberg,mémorialiste salué par la critique, animateur radio, scénariste labyrinthique,déenseur des ermiers américains, moraliste sur ond de gospel... la liste estsans n. Il ne audra pas moins de dix séances à Silvain Vanot, musicien et

auteur d’un ouvrage sur Bob Dylan, pour tenter de saisir la multiplicité destalents et des curiosités de ce créateur hors pair.

Par Silvin Vnot, musicien

concert-promenaDe bob DYlan reVisiteDDes Basement tapes au crépitement d’une machine à écrire, les musiciensréinventent l’univers de cette gure emblématique de la musique populaire, quit du rock un genre à part entière et lui donna ses lettres de noblesse.

Avec Brgin Bsement, Frnçois Dury, Tony Trund

Dimanche 8 avril | 14h30. Tarif : 8 €

autour De l’exposition

Du 15 évrier au 15 mai, le concours « With Bob on our side » 

organisé en partenariat avec Dailymotion permettra aux nombreux ans

de Bob Dylan à travers le monde de partager leurs reprises du chanteur.

Chaque mois, les vidéos remportant le plus de succès seront diusées

au sein de l’exposition durant le mois suivant. Le meilleur interprète pourra

 jouer à la Cité de la musique lors d’un mini-concert.

 Visites GuiDées De l’exposition

 Visite bob DYlan (pour adultes et adolescents)

Cette visite est accessible sur réservation aux

personnes à mobilité réduite et aux personnes

décientes visuelles accompagnées. Les personnes

malentendantes peuvent également la suivre, en

réservant à l’avance ; le conérencier s’adapte alors à

la lecture labiale.

Samedis 17, 24, 31 mars - 7, 21, 28 avril - 5, 19, 26 mai - 2, 16, 23 juin

Dimanches du 18 mars au 24 juin - Vacances du 17 au 20 avril etdu 24 au 27 avril - de 14h30 à 16h. Tarif : 10€ 

 Visite-atelier liVe music DYlan 

(pour les 10-14 ans)

Cette visite propose de découvrir la démarche

artistique de Bob Dylan et son engagement. En atelier,

les jeunes reprennent une de ses « protest songs »

avec des instruments acoustiques et électriques.

Jeudis 19, 26 avril - Vendredis 20, 27 avril - De 15h à 17h. Tarif : 6€ 

accessibilitéAn d’améliorer le conort et l’accessibilité auxpersonnes à mobilité réduite, la Cité de la musiquepropose le prêt de sièges-cannes et fauteuils

roulants. Pour une meilleure amplication des extraits

sonores, les personnes malentendantes bénécient duprêt gratuit d’une boucle magnétique compatible

avec l’audioguide du musée. Dans le cadre de Bob

Dylan, l’explosion rock 61-66 , un instrument à toucher,des images tactiles, des livrets en gros caractères etun parcours audiodescripti orent aux malvoyantset aveugles une découverte sensorielle et sonore del’exposition. Ce parcours peut être complété par unevisite-atelier adaptée.

Syd matters© NicolasChoyé etEsteban Gonzales

SophieHunger ©Benoît Peverelli

Moriarty© GenMurakoshi

Herman Dune©Estelle Hanania

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 12/13

2322

© Sony/Don Hunstein© Sony/Don Hunstein

© Sony/Sandy Speiser

Bob Dylan et Joan Baez

devant une afche

contestataire, Aéroport de

Newark, New Jersey, 1964

© Daniel Kramer

5/13/2018 Bob Dylan - Dossier de Presse - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bob-dylan-dossier-de-presse 13/13

24

bob DYlanl’explosion rock 61-66Du 6 mars au 15 juillet 2012

horairesDu mardi au samedi de 12h à 18h

Nocturne le vendredi et le samedi jusqu’à 22h

Dimanche de 10h à 18h

tarifsEntrée de l’exposition : 8E

Pour les moins de 26 ans : 5 EPersonnes handicapées et accompagnateur : gratuit

réservations01 44 84 44 84

Réservez en ligne votre billet coupe-fle

www.citedelamusique.r

Site dédié en ligne à partir du 1er mars 2012

www.citedelamusique.fr/bobdylan

comment venir221, avenue Jean-Jaurès 75019 Paris

Métro porte de Pantin

Suivez aussi l’exposition sur Facebook et Twitter.

ContaCts pressehd s a

01 44 84 45 78

@-uqu.

assisté de

Gëll Kll

01 44 84 89 69

 gkll@-uqu.

Photo couverture : Bob Dylan, New York, 1965 © Daniel Kramer    I   m   p   r   e   s   s    i   o   n

   :    D    E    L    T    A    G    R    A    P    H    I    Q    U    E   •    L    i   c   e   n   c   e   s    1

  -    1    0    4    1    5    5    0 ,

    2  -    1    0

    4    1    5    4    6 ,

    3  -    1    0

    4    1    5    4    7