"birds sur la branche" hommage à charlie parker

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Cie Sylvie Guillermin 18ter rue des Trembles 38037 Grenoble cedex 2 04 76 40 56 05 [email protected] www.cie-guillermin.fr Hommage a Charlie Parker creation cirque et danse 2017 Compagnie Sylvie Guillermin BIRDS SUR LA BRANCHE

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L’inspiration de cette pièce me vient de l’étrange parcours haletant, euphorique et borderline de Charlie Parker. Musicien inné, compositeur zélé, prolixe, à l’imaginaire débordant, sa vie fût constamment sur le fil, entre l’exaltation de l’artiste et la détresse du solitaire. Autant shooté par la drogue que par la musique qui bouillonnait sans cesse à l’intérieur de lui, l’homme « Charlie » a apporté dans son dédale de troubles, des œuvres qui resteront gravées pour toujours dans l‘histoire et l’évolution de la musique.

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Hommage a Charlie Parkercreation cirque et danse 2017

Compagnie Sylvie Guillermin

BIRDS SUR LA

BRANCHE

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Hommage a Charlie Parkercreation cirque et danse 2017

Compagnie Sylvie Guillermin

BIRDS

BRANCHE

sommaire

DISTRIBUTION / PRODUCTION 2CALENDRIER / COMPAGNIE 3NOTE D’INTENTION 4HOMMAGE A CHARLIE PARKER 6L’ECOLE NATIONALE DE CIRQUE SHEMS’Y 7SYLVIE GUILLERMIN 8 L’EQUIPE 10 CONTACTS ET MEDIAS 13

SUR LA

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DISTRIBUTION

DIRECTION ARTISTIQUESYLVIE GUILLERMIN

MUSIQUE ET INTERPRÉTATIONARASH SARKECHIK

INTERPRÉTATIONDEUX ARTISTES CHORÉGRAPHIQUES

(AUDITIONS EN 2016)MAGALI ROBERT / ARTISTE CHORÉGRAPHIQUE

RACHID OUAHMAN / ARTISTE CIRCASSIENYOUNESS ESSAFY / ARTISTE CIRCASSIEN

SCÉNOGRAPHIE ET CRÉATION LUMIÈRE

MANUEL BERNARD

COSTUMES ET ACCESSOIRESCATHERINE BECHETOILLE

RÉGIE GÉNÉRALE ET SON

PIERRE LANOUE

PRODUCTIONFIGURE 1 / CIE SYLVIE GUILLERMIN

PARTENAIRES PROFESSIONNELS : ÉCOLE NATIONALE DE CIRQUE SHEMS’Y

(SALÉ) / PÔLE NATIONAL DES ARTS DU CIRQUE MÉDITÉRRANÉE - CIE ARCHAOS (MARSEILLE) / EPCC LE GRANDE ANGLE (VOIRON) / LE POT AU

NOIR (RIVOIRANCHE)

PARTENAIRES PROFESSIONNELS PRESSENTIS :

THÉÂTRE DU VELLEIN (VILLEFONTAINE) / MC2 : MAISON DE LA CULTURE (GRENOBLE) / PÔLE-PIK DE BRON – CIE KÄFIG /// ET AUTRES

DEMANDES EN COURS

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS PRESSENTIS :

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION - DRAC RHÔNE ALPES

/ RÉGION RHÔNE ALPES / CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L’ISÈRE / VILLE DE

GRENOBLE / INSTITUT FRANÇAIS DE RABAT

SOUTIENS SOCIÉTÉS CIVILES ESCOMPTÉS : ADAMI / SPEDIDAM

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CALENDRIER

REPETITIONS

Du 3 au 14 octobre 2016LE POT AU NOIR - Rivoiranche

Résidence de recherche

Du 31 octobre au 14 novembre 2016CDC LE PACIFIQUE - Grenoble

Août 2017ÉCOLE NATIONALE DE CIRQUE SHEMS’Y

Salé - Maroc

Du 25 septembre au 8 octobre 2017LE POT AU NOIR - Rivoiranche

REPRESENTATIONS

Janvier 2018L’ENTRE DEUX BIENNALES (MARSEILLE)

4 et 5 avril 2018EPCC LE GRANDE ANGLE (VOIRON)

Août 2018FESTIVAL KARACENA (SALE)

LA COMPAGNIE

C’est certainement au cours de son parcours d’interprète des compagnies d’Hervé Diasnas ou de Marc Neff que naît pour Sylvie Guillermin sa passion du nomadisme. Depuis 1988, alors qu’elle crée à Grenoble son premier solo et dans le même temps, sa compagnie, elle n’a pas cessé de tisser des liens au fil de ses voyages en Finlande, au Vietnam, à Singapour, dans l’Océan Indien et plus récemment, au Maroc et en Chine. De même en France où les résidences sont autant d’occasions pour elle de faire des rencontres, de développer son équipe de collaborateurs, ses créations et son goût pour la transmission. Si Sylvie Guillermin sculpte sa danse jusque dans les plus fins détails, c’est pour y questionner la condition humaine.Avec gourmandise, elle enrichit son univers poétique par des croisements avec des artistes venus du cirque, de la peinture, du théâtre, de la chanson ou de la musique. Aujourd’hui, plus de 25 ans après sa création, la chorégraphe intensifie le lien étroit qu’elle entretient avec les territoires et les habitants qui les peuplent, à quelques kilomètres de chez elle comme à l’autre bout du monde.Créations chorégraphiques interdisciplinaires, accompagnement et développement de projets amateurs, formation d’artistes professionnels, résidences artistiques en collèges et lycées, ateliers de pratique chorégraphique en milieu scolaire ; autant de volets par lesquels elle confirme sa capacité à développer les interactions nécessaires à tout projet artistique ouvert sur le monde.

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NOTE D' INTENTION

L’inspiration de cette pièce me vient de l’étrange parcours haletant, euphorique et borderline de Charlie Parker. Musicien inné, compositeur zélé, prolixe, à l’imaginaire débordant, sa vie fût constamment sur le fil, entre l’exaltation de l’artiste et la détresse du solitaire. Autant shooté par la drogue que par la musique qui bouillonnait sans cesse à l’intérieur de lui, l’homme « Charlie » a apporté dans son dédale de troubles, des œuvres qui resteront gravées pour toujours dans l‘histoire

et l’évolution de la musique.

Il s’agira de travailler sur les vifs antagonismes qui ont poursuivi et nourri la vie de Charlie Parker. Non pas l’écriture dansée de sa biographie mais de ce qu’il nous laisse : un son unique, des chants qui s’élèvent, un amour de la musique, une vie trépidante qui alimentait les soirées des clubs de jazz, l’entourage de ces amis musiciens, la souffrance subie d’être un « noir », la difficulté de vivre avec sa famille, de vivre normalement comme les autres…Autant de questions existentielles qui

se soulèvent encore et encore.

Traduire l’imperfection, la peur, les détours, la solitude, la pauvreté mais aussi la joie, l’espérance, la musique présente, la fête qui permet l’invention,

la rencontre, l’écriture et génère la créativité.

Le « Black and White » s’impose afin de soutenir scénographie, écriture chorégraphique, lumières et costumes. Il serait intéressant de jouer de ces contrastes permanents au moyen de jeux d’ombres

et d’éclaircies lumineuses.

Sur le plateau, plusieurs représentations de ces émotions en vrac, permettront l’écriture de différents tableaux comme les actes des différentes

scènes d’une pièce de théâtre.

Arash Sarkechik, musicien et compositeur, est au centre du tourbillon et mène la danse qu’elle soit fête ou turpitude, triste ou gaie, endiablée ou blues. Il représente l’énergie, il est le déclencheur,

il provoque ou apaise.

Trois danseurs mènent le bal de la même manière haletante, rythmée ou l’inverse. Ils représentent l’énergie innée ou destructrice, les tiraillements des uns vers les autres ou de l’être solitaire vers son implacable vision d’un monde perverti. La danse va s’orienter de diverses formes allant du solo au quatuor. De la jeunesse, de la couleur, du dévergondé au plus enfermé sur lui-même. Du quiproquo, de la passion jusqu’au désespoir. Un monde entrechoqué qui « be-bop » sans cesse. L’effet d’être entre une surface d’eau lisse, apaisée et les profondeurs d’un abîme cauchemardesque.

Inspiré par l’œuvre de Parker, sa personnalité et sa vie, Arash se chargera de la composition musicale en étant présent sur scène, non pas l’homme Charlie mais une sorte d’écho fusionnel. Il chantera très certainement, à sa manière si propre à lui, pour traduire ce tourbillon, pour dire, défendre, interpeller. Les danseurs pourront chanter aussi, ils seront son cœur tel un orchestre et ses musiciens.

Au-dessus d’eux et par moment, interviendront deux sanglistes, drôles d’oiseaux se muant attachés, et un machiniste, accroché à son mat vertical. Ils naviguent dans le volume supérieur de la scène - les uns s’enroulant dans leurs sangles par envolées ou soubresauts, l’autre explorant cette ligne verticale qui se tend vers les hauteurs - et ils peuvent se poser sur terre pour une petite danse. Mi anges, mi démons! Sommes-nous surveillés par les cieux ?

Une barre transversale (5m environ, qui partirait de la coulisse pour se terminer sur scène sans support visible, ligne dont on voit la fin) finit par tomber au milieu de l’espace comme une branche cassée par l’orage. Lieu de pause, refuge éventuel, pignon sur rue, accroche ou assommoir, l’image doit être aussi forte que ces moineaux alignés sur des fils

électriques surplombant l’humanité.Cet alignement horizontal, donnant l’image d’un piédestal, confortable et chaleureux mais si fragile! Est-il juste là pour nous dire combien il est difficile

de vivre les deux pieds, bien sur le sol ?

SYLVIE GUILLERMIN

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SCENOGRAPHIE et accessoires

Plateau nu, sol élimé, gris Panneaux verticaux qui encadrent d’une manière déséquilibrée la scène, dissymétrie de l’espace. Images vidéos en noires et blancs de villes qui défilent, de manifestations anti raciste, de carrefours glauques, de lieux bondés de gens ou

d’endroit désertique, d’enfants dans les rues…Une perche transversale qui descendrait à un moment donné, maintenue fortement en coulisse côté cour et qui est accrochée à une guinde qui la

fait coulisser et arriver sur scène par le haut. Les instruments de musique d’Arash, pour certain

posés au sol très simplement.Accessoires : un petit saxophone…un saxophone

en plastique.

ANECDOTE :

Lorsque le 15 mai 1953, Charlie Parker monte sur la scène du Massey Hall de Toronto, le public constate d’emblée qu’il a troqué son alto aux reflets mordorés pour une étonnante corne blanc

au look art-déco.Semblable à de l’ivoire ce nouveau sax, un Grafton, est en réalité en plastique acrylique. Son concepteur, Hector Sommaruga, un italien installé à Londres, a fait le pari au sortir de la Guerre, de

créer un instrument à bas prix.Commercialisé en 1950, l’objet a cependant reçu un accueil mitigé malgré son prix très attractif d’environ 55£, soit presque moitié moins qu’un instrument en laiton. Plutôt fragile, son toucher s’avère capricieux avec son clétage en métal peu ergonomique et, par ailleurs, difficile à régler et à réparer. En outre, sa sonorité, assez feutrée, est

loin d’égaler celle des sax métal.C’est finalement le malheur du Bird, qui a déposé son sax chez un prêteur sur gage – peut-être pour une dose d’héroïne - qui fera la fortune de cet étonnant saxo et de son inventeur. Malgré ses défauts, le Grafton profitera encore de la notoriété de saxophonistes célèbres comme Ornette Coleman, avant de finir sa carrière en 1967, avec la fermeture du dernier atelier. Quant au modèle du Bird, il a été vendu chez Christie’s, en 1994, pour

93500 £.

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HOMMAGE A CHARLIE PARKER

Quand elle s’envole pour des nouvelles créations Sylvie Guillermin emporte en haut de ses perches toutes les formes d’art qu’elle utilise au gré d’une nécessité : la danse, la peinture, le cirque… Pour cette chorégraphe joueuse dilettante de saxophone, la musique comme support au geste dansé a toujours été une évidence. De Stravinsky à Sibelius, en passant par des compositeurs contemporains tels qu’Akosh Szelevenyi, le travail sur la musicalité a accompagné sa recherche singulière sur la verticalité et l’envol. Portée par ce besoin de défier la gravité, de fouiller d’autres espaces, elle s’est souvent placée sous la tutelle d’un animal-totem : l’oiseau, être musical par excellence, capable de traverser librement l’espace dans sa tridimensionnalité.

Un parcours qui explique l’envie de la chorégraphe de se confronter artistiquement avec l’oiseau des jazzmen : Charlie Parker, surnommé « bird ». Alors la question qui se pose est : comment aborder un hommage à une figure - autant borderline que géniale - comme celle de Charlie Parker ?Les notions de dualité et de contraste, exprimées par la prépondérance du « black and white » sur scène, seront les clés pour déclencher du sens à partir de son œuvre chaotique et en grande partie méconnue. D’un côté il y a le Charlie sans saxo, sans domicile et sans argent que nous voulons

– avec discrétion – découvrir. Les coulisses sordides de la drogue ou les promiscuités d’une vie lamentable sont les reflets d’un parcours difficile, entravé par le racisme, instable, toujours sur le fil, souvent au bord du gouffre. Ce Charlie-là est capable de vendre son instrument pour une dose ; et après jouer aussi magnifiquement sur un saxo en plastique. Car de l’autre côté il y a son jeu instinctif, presque animal, fabriquant un jazz qui se situe sur un plan désincarné où notes et rythmes se meuvent enfin en toute liberté.

À l’image de la musique, la danse sera délivrée du représentatif pour enfin n’être que danse. La rapidité et les découpages rythmiques audacieux se transforment en acrobatie, s’enrichissent de la notion de combativité, opposition ici entre deux faces de la même personne. Le vertige des hauteurs - musicales et scéniques - se traduit dans le rythme chorégraphique, mais surtout dans l’intention : haletante, onirique, schizophrénique, comme la vie et l’œuvre de Charlie Parker. Car cette cohabitation du principe destructeur et créateur – ange ou démon ? - balaye toutes les cases imposées par la médiocrité et engendre le dépassement des limites. Une musique acrobatique qui résonne naturellement avec la recherche artistique de Sylvie Guillermin

mêlant danse, chant et cirque.

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ecole nationale shems y

La compagnie Sylvie Guillermin opère depuis cinq ans dans une collaboration continue et variée avec l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y, pour favoriser l’émergence de jeunes artistes, la recherche dans le domaine de la danse et du cirque et la promotion d’un échange culturel entre France et Maroc.

Créée en septembre 2009, l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y est portée par l’AMESIP et soutenue par le Royaume du Maroc et plusieurs organisations diplomatiques internationales. Cette structure atypique propose à des jeunes issus de milieux sociaux extrêmement défavorisés un dispositif de réinsertion et d’apprentissage par une formation aux arts du cirque. Une action reconnue au fil du temps à l’échelle mondiale, qui a permis à son équipe de construire un projet artistique et pédagogique fort, au cœur duquel se côtoient des intervenants issus à la fois du vivier marocain et du réseau international. L’ensemble des cursus est validé par des diplômes d’état d’artistes de cirque du Ministère de la Formation Professionnelle du Maroc. C’est dans ce cadre, en tant que formatrice en danse/mouvement, conseillère à la mise en scène et accompagnatrice à la démarche de création, que Sylvie Guillermin est intervenue à l’Ecole Shems’y à plusieurs reprises en tant qu’artiste associée.

L’Ecole Shems’y est également organisatrice du festival Karacena. Impulsé en 2006, cet évènement d’envergure internationale consiste à construire avec et pour les habitants des performances poétiques vouées à créer un relief sensible à la ville de Salé ; avec le parti pris d’une prolongation de l’écriture architecturale par le geste poétique et spectaculaire, le tout ancré dans le Maroc d’aujourd’hui.

Cet ancrage à la culture locale est bien loin de devenir un enfermement en celle-ci. Les dirigeants de l’Ecole se posent comme défi d’éveiller la curiosité des jeunes et des habitants et d’élargir leurs connaissances par le biais d’accueil en résidence d’artistes étrangers, ainsi que par la proposition de concerts et spectacles de divers horizons, en partenariat avec les Instituts Français au Maroc. En particulier, la culture jazz a été largement représentée dans la programmation de l’Ecole.

Ainsi, l’intégration des artistes marocains à l’équipe de Birds sur la branche trouvera un terrain fertile dans leur point de vue frais et pourtant déjà sensible sur cette culture musicale. Ce projet se positionne en continuité avec la collaboration engagée entre notre compagnie et l’Ecole de Cirque Shems’y, pour proposer aux jeunes diplômés de prendre part à un projet professionnel international.

La pertinence et cohérence de cette collaborationn repose sur des objectifs communs, concrets et inscrits dans le long terme, soit :1. Soutenir l’émergence de jeunes artistes marocains en France et à l’international2. Promouvoir une démarche de coopération auprès de nos partenaires marocains et français3. Accompagner les publics dans la découverte artistique et dans l’échange culturel4. Créer des projets qui contribuent à insufler une mentalité ouverte sur le monde et les culturesTelles ont été les bases de réflexion et de travail qui ont été posées et que nous souhaitons mettre en action.

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sylvie guillermin

Du classique à la danse contemporaineD’abord formée à la danse et à la musique clas-sique, Sylvie Guillermin fait ses premiers pas en danse contemporaine avec Sarah Sugihara et Karin Waehner en 1983. Cette même année, elle se forme à la technique Cunningham avec Kilina Cremona et Viola Farber. En 1984, elle rencontre Marc Neff avec qui elle va danser pendant deux ans. Au delà de l’enrichissante collaboration artis-tique, il offre à Sylvie un réel échange dans la créa-tion. Au travers d’une première collaboration avec Anne-Marie Pascoli, Sylvie Guillermin expérimente un solo de danse sur une perche verticale.

1988 : création de la compagnieTout en collaborant avec Marc Neff et Hervé Diasnas, Sylvie Guillermin façonne son projet danse. En 1988, après un échange avec l’Ecole du cirque de Grenoble, son solo de danse sur perche voit le jour. Ce travail autour de la verticalité sera désormais une des marques de fabrication de Syl-vie Guillermin. Cette première expérience de choré-graphe se concrétise par la création, en 1988, de la compagnie Sylvie Guillermin et la présentation au public de ce premier solo, L’île aux vents et de-venu par la suite Tête en l’air. Deux ans plus tard, elle présente à la Maison de la culture de Grenoble sa deuxième création autour de textes de Norge : Soir des Grand’Merdes.

Escale finlandaiseC’est une recherche autour du compositeur Sibelius qui emmène Sylvie Guillermin en Finlande. Arrivée là-bas, elle rencontre une association de danseurs. Très vite des liens se créent. Mettant un temps en-tre parenthèse ses investigations, elle présente en 1991 à Helsinski son solo suivi de S’Trio. Devant l’enthousiasme du public et des professionnels, Sylvie crée en 1992 avec six danseurs finlandais Lumen Valo. Au cours de cette étape, elle pose les bases de sa future pièce. A son retour en France, elle joue à L’Espace 600 de Grenoble Sibelius, les passagers d’Arioso, mêlant cinq danseurs profes-sionnels à cinq danseurs en voie de professionnali-sation.

De 92 à 98 : invitation aux voyagesEn 1992, Sylvie Guillermin part en voyage au Viet-nam. Pendant sept ans, elle collaborera en tant que formatrice avec le centre culturel franco-vietnam-ien à HochiMinhVille et avec l’Alliance française de Singapour. Ces carnets de voyage au Vietnam se-ront le départ de Suite Sauvages. Les incessantes questions autour du voyage, de la rencontre, de l’exil fonderont les propos des pièces comme ‘Nan-do ou Bleu Terre.

De 99 à 2003 : entre perche et StravinskyEn 1999, la chorégraphe revient à ses “premières amours” : les perches. Avec Refuge, elle jette les premières bases d’un travail collectif sur les perch-es. Elle poursuit cette recherche dans des pièces comme Mi-clos, trio et Instrumentarium. Dans le même temps, toujours en quête de rencontres artis-tiques, elle crée Seuils avec entre autre Habib Adel, danseur hip hop et un solo danse / peinture avec le peintre Maurice Jayet. Alors que la Compagnie est en résidence dans le Nord Isère, elle construit un projet ambitieux avec le Quatuor Debussy : deux pièces autour de Stravinsky, Solo pour un quatuor et Chant de courses.

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De 2004 à 2007 : A comme Archaos, Akosh ...En 2004, Sylvie Guillermin est en préparation de Parallèle 26 avec l’équipe marseillaise d’Archaos. Dans le même temps, elle met en route un duo atypique avec Smaïn Boucetta, danseur de la com-pagnie, et crée Jusque dans nos sourires. Varia-tion sur un même thème, l’enfermement, ces deux pièces diffèrent totalement par leur forme : huit artistes dans une immense cage de métal pour la première, deux danseurs enfermés dans un espace confiné, au plus près du public. En 2007 c’est avec le compositeur hongrois Akosh que Sylvie Guiller-min écrit une partition pour deux musiciens et quatre danseurs. Comme toi et moi, créée en mars 2007 à la MC2 : Maison de la culture de Grenoble, réunissait Akosh, Gildas Etevenard et un quatuor de danseurs, dans le cadre du Grenoble Jazz Fes-tival.

De 2008 à 2012 : 20 ans et vole !20 ans après la création de son solo phare, Tête en l’air, Sylvie Guillermin s’attèle en 2008 à un triptyque aux allures de bilan pour une année anni-versaire : Nous ne sommes pas des oiseaux. Entre solo et duo, verticalité et musique, ce spectacle, dont la version définitive a été présentée en 2009, a pour thème l’envol. De 2009 à 2010, la choré-graphe poursuit sa recherche sur la mixité ; que ce soit à travers la musique, en mêlant opéra, élec-tro, chants traditionnels indiens, ... ou à travers la danse, en créant la rencontre danse contempo-raine/danse indienne avec Lakmé(s), qui fut créée en novembre 2010 à la Réunion, symbole de diver-sité culturelle. En 2012, elle place l’enfance et son rapport au jeune public au cœur de sa recherche, et créée Tempête en cuisine, production présentée à plus de trente reprises en France et à l’étranger, tout en poursuivant localement les nombreuses ac-tivités de sensibilisation en direction des enfants et adolescents, de la maternelle à l’Université.

De 2013 à aujourd’hui : l’expérience au service de l’innovation et de la transmission2013 fait la part belle aux artistes amateurs, avec d’abord l’aboutissement du projet Passeurs de rêve présenté dans le cadre du Défilé de la Biennale de la Danse de Lyon et associant plus de 200 par-

ticipants issus de la Communauté d’Agglomération Porte de l’Isère. La création ensuite de Tillana à l’Espace Paul Jargot, conversation entre danse et musique en collaboration avec l’Ensemble Musical Crollois. Le projet « Artistes au Collège » conduit au cœur du quartier Mistral ou encore la reprise amateurs du spectacle Parallèle 26 en partenariat avec la Cie Archaos. Le tout en parallèle d’un volet action culturelle extrêmement dense et d’allers-retours entre la France et le Maroc, pays avec lequel la chorégraphe a noué depuis 2010 des liens étroits ; et notamment avec l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y, où Sylvie Guillermin intervient depuis quatre ans en tant que formatrice et met-teuse en scène jusqu’à obtenir le statut d’artiste associée à l’Ecole. Une immersion plus prononcée dans le milieu cir-cassien et un fort investissement en terre maro-caine qui l’auront conduit à créer en 2014 Ondes - pièce entre cirque et danse associant deux artistes issus de Shems’y - et à multiplier ses interventions au service des artistes issus de la sphère circassi-enne – Pôle Nationale des Arts du Cirque Médité-rranée, Ecole Nationale de Cirque de Rosny sous Bois, CNAC.

Ce qui n’a pas empêché la chorégraphe de main-tenir son ancrage dans une démarche résolument chorégraphique – elle s’attele en 2015 à la reprise de Jusque dans nos sourires – et a poursuivi son engagement au service de son territoire – l’Isère et plus largement Rhône Alpes - et de sa population. En témoignent les très nombreuses actions de sen-sibilisation à la pratique artistique conduites depuis plus de vingt ans aux quatre coins du département – 15 établissements, 30 classes, 700 élèves de la maternelle à l’Université accompagnés chaque année (Agglomération, Voironnais-Chartreuse, Trièves, Porte des Alpes). Cette démarche a été reconnue par les partenaires institutionnels de la Compagnie. Le département de l’Isère, la Commu-nauté de communes du Trièves et Le Pot au Noir de Rivoiranche sont les co-signataires d’une conven-tion triennale de résidence d’artiste territoriale en Trièves, qui a été confiée à Sylvie Guillermin pour les années 2015-2017.

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EQUIPE ARTISTIQUE

ARASH SARKECHIK | Compositeur et musicienArash Sarkechik est né en 1980 à Grenoble de parents iraniens exilés en France. Dès 6 ans il étudie la musique avec la flute traversière comme premier instrument. Durant dix ans, il suivra avec sérieux et exigence un cursus aux préférences classique. Touche à tout et créatif, il aborde d’autres instruments et commence à s’intéresser aux musiques dites “rock”. Une première formation nait en 1996 sous le nom de “Shaady”, groupe aux accents world music qui saura durant 5 ans se faire un nom dans la région et alentours. Parallèlement à cela, le jeune homme obtient une licence de musicologie à Grenoble et un Prix de flûte traversière au Conservatoire National de Région en 2002. Les années qui suivent lui permettent de participer à de nombreux projets dans la région à savoir de la création, des enregistrements de disques ou encore des participations aux tournées de différents projets (Rien, Djemdi, Jull,…). Aujourd’hui poly-instrumentiste et musicien aguerri, il compose un langage qui lui est propre au travers notamment de programmations électroniques mêlant les nombreuses couleurs qui lui ont été données de côtoyer. Il joue aujourd’hui dans toute la france avec différentes formations ( Emzel café, Kalakuta Orchestra ) et continue de développer son univers au travers de créations sonores pour le théâtre, la vidéo, le répertoire classique, le folklore oriental et aujourd’hui pour la danse.

YOUNES ES-SAFY | sangles aériennesNé en 1992, Younes intègre l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y en 2011. Il y suit les cours dispensés par les enseignants de l’Ecole et les artistes internationaux invités – Sylvie Guillermin, Guillaume Bertrand. Spécialisé en sangles aériennes il obtient le diplôme en 2014 mais déjà en 2012 il participe à la création collective de « Hamse », qui sera diffusé à plusieurs reprise au Maroc, dans des salles et festivals tels que le Festival international des Musiques sacrés / Fès et le Festival de rue Awaln’art / Marrakech. Entre 2013 et 2014 il obtient un rôle dans le spectacle de théâtre-cirque “Ambouctou”, mis en scène par Thierry Poquet (17 représentations) dans lequel Younes développe son projet d’Awal Qalam. Parmi ses projets futurs, il y aura une tournée au Maroc de la création de théâtre-danse “Tourmalline” (mise en scène : Amine Boudrika).

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EQUIPE ARTISTIQUE

MAGALI ROBERT | Artiste chorégraphique

Lilou-Magali Robert s’est formée au Conservatoire National de Région de Toulouse, ville où elle a également obtenu son Diplôme d’Etat de professeur en danse contemporaine. Elle commence son parcours d’interprète en 1998 auprès d’Andy Degroat et sa compagnie Red Notes et travaille entre autres avec Philippe Genty, Françoise Murcia, Amir Hosseinpour (Pays-Bas), Michèle Rust, Jonathan Lunn(Londres), Mylène Benoit, Stijn Celis(Belgique), Faye Formisano (plasticienneet designer textile), La Bazooka/Sarah Crépin, Sylvie Guillermin.Son parcours se dessine ainsi autour de rencontres éclectiques en France et en Europe qui approfondissent son désir d’une danse ouverte et perméable à d’autres matières artistiques comme le théâtre ou les arts plastiques. Depuis 2009, elle développe avec le Collectif 18.3 une recherche autour du rapport texte/mouvement qu’elle met en jeu notamment dans son solo “J’ai rien compris”.

RACHID OUAHMAN | artiste circassien

Né en 1989, Rachid intègre l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y en 2010. Il y suit les cours dispensés par les enseignants de l’Ecole et les artistes internationaux invités - Sylvie GUILLERMIN, Guillaume BERTRAND - et participe à de nombreux projets de création portés par Shems’y - Festival Pirineos Sur en juillet 2011 (Espagne), Djinn Tonic, création 2012 à Karacena, Le Génie des Lieux (14 représentations), parcours artistiques [cirkakustik] au Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde en 2013. Il obtient en 2013 le diplôme d’artiste de cirque spécialité mât chinois avec mention et est recruté par la Cie Sylvie Guillermin pour prendre part au projet “Ondes”.

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EQUIPE TECHNIQUE

PIERRE LANOUE | Régie générale et sonC’est d’abord comme compositeur que Pierre Lanoue fait ses premiers pas dans le monde du spectacle. Formé très tôt au classique et au jazz, il compose pour la Compagnie Sylvie Guillermin les musiques de S’Trio, Bleu Terre et Refuge. De régisseur son pour de nombreuses compagnies de théâtre, musique et danse, il devient progressivement régisseur général. Précieux collaborateur depuis les débuts, Pierre Lanoue est tout naturellement devenu le régisseur général de la compagnie.

MANUEL BERNARD | Scénographie et lumièresAuteur des créations lumières de nombreux spectacles tant en France qu’à l’étranger, Manuel Bernard commence sa carrière en 1976 pour le théâtre et la danse. Il a travaillé avec Roger Planchon, F. Blaska, J-C Gallotta, les Ballets de Genève? Bartabas et bien d’autres créateurs. Pendant près de 10 ans, il a en charge la régie générale de le Carrière Boulbon du Festival d’Avigon, et signe depuis de nombreux événements comme les 100 ans des Galeries Lafayette (mise en scène Bob Wilson), l’inauguration du stade G. Guichard de St Etienne et Monumenta au Grand Palais avec l’artiste Buren ou encore le dernier spectacle de Philippe Decouflé à la Grande Halle. Il est aux côtés de Sylvie Guillermin depuis 1995 comme éclairagiste et scénographe.

CATHERINE BECHETOILLE | Costumes et accessoiresFormée à l’ergothérapie et à la scénographie, Catherine Bechetoille met depuis plus de 20 ans ses compétences et une réflexion quasi scientifique en matière d’organisation de l’espace au service du spectacle vivant. Elle a ainsi pris part à plus d’une centaine de projets de créations, mêlant danse, théâtre ou musique, amateurs et professionnels, travaillant entre autre avec Michèle Le Roux, Philippe Pujol, Habib Adel/Cie ACA ,la Fabrique Opéra.

Cie Sylvie Guillermin04 76 40 56 05 - [email protected] - www.cie-guillermin.fr

Page 14: "Birds sur la branche" hommage à Charlie Parker

MEDIAS

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https://soundcloud.com/arash-sarkechikhttp://www.sarkechikmusic.com/

ONDES (2014) : Teaser : https://vimeo.com/137125683

https://vimeo.com/134383613 - mdp : OND2014GLL

JUSQUE DANS NOS SOURIRES (2016) : Teaser / https://vimeo.com/152559239

https://vimeo.com/153209053 - mdp: JDS2016GUILL

NOUS NE SOMMES PAS DES OISEAUX (2011) : https://vimeo.com/136693002 - mdp : OISEAUXVIDEO

contact

Cie Sylvie Guillermin18ter rue des Trembles

38037 Grenoble cedex 204 76 40 56 05

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L

Hommage a Charlie Parkercreation cirque et danse 2017

Compagnie Sylvie Guillermin

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