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BIOMECANIQUE ET CONTROLE MOTEUR EN NATATION COURSEApplication des nouvelles techniques de calibration de caméra à l’analyse
cinématique en natation et identification des coordinations motrices lors decinématique en natation et identification des coordinations motrices lors de phases sous-marines de départs chez des nageurs de haut niveau.
Thèse de doctorat présentée par :Marc Elipot
Ergonomie, Comportement et Interactions – LAMA (EA 4070)Département Recherche de la Fédération Française de Natation
JURYP. Lacouture (Professeur) Rapporteur Université de PoitiersJ P Vilas Boas (Professeur) Rapporteur Université de PortoJ-P. Vilas-Boas (Professeur) Rapporteur Université de PortoD. Chollet (Professeur) Examinateur Université de RouenG. Dietrich (MCF-HDR) Directeur Université Paris DescartesN. Houel (Docteur) Co-directeur Fédération Française de Natation
CADRE GENERAL
Contraintes associées à l’étude de la motricité en natation
Né ité d é d til d’ l i é ti d té- Nécessité de créer des outils d’analyse cinématique adaptés
- Evaluation et optimisation des habiletés motrices des nageurs de haut niveau
PARTIE 1: Comparaison d’algorithmes de calibration en situations aérienne et sous marinePARTIE 1: Comparaison d algorithmes de calibration en situations aérienne et sous-marine.
PARTIE 2: Analyse cinématique des phases sous-marines des départs plongés chez des nageurs de haut niveau et identification des coordinations motricesniveau et identification des coordinations motrices.
PARTIE 3: Contribution au développement d’une nouvelle méthode d’analyse de la performance et des t té i it ti é ll d étitistratégies en situation réelles de compétition.
« Dans notre pensée, la science doit de plus en plus éclairer les méthodes empiriques d’éducation »Georges Demenÿ, Mécanisme et éducation des mouvements, 1904.
PREMIERE PARTIE
Calibration de caméras en conditions aérienne et sous-marine
Etude 1 : Comparaison de méthodes de calibration de caméra pour l’analyseEtude 1 : Comparaison de méthodes de calibration de caméra pour l analyse tridimensionnelle du mouvement en conditions aérienne et sous-marine
Publications associées:Publications associées:
Elipot, M., Houel, N., Hellard, P., Dietrich, G. (2009). Reconstruction accuracy for visual calibration method. In : Proceedingsof the XVIIth International Symposium on biomechanics in sports (pp 600 603) Limerick Irlande : University of Limerick
Elipot, M., Houel, N., Hellard, P., Dietrich, G. (soumis). Comparison of DLT and double plane DLT versus Visual Calibration procedure in aerial and underwater conditions. Journal of Biomechanics.
of the XVIIth International Symposium on biomechanics in sports (pp. 600-603). Limerick, Irlande : University of Limerick.
Elipot, M., Houel, N., Hellard, P., Dietrich, G. (2008). Comparaison de méthode de calibration de caméra pourl’analyse du mouvement en conditions sous-marines. In : Actes des 4ème journées spécialisées de natation(pp.127-128). Lille, France : Université Lille 2 – Faculté des sciences du sport et de l’éducation physique.
Partie 1 Etude 1INTRODUCTION
R é t ti d’ é t éReprésentation d’une caméra et conséquences
• Double projection centrale des rayons lumineux et condition de colinéarité
• Relation entre les coordonnées métriques et pixels définie par au minimum deux types d’approches (Zhang, 1999)yp pp ( g, )
– les approches photogrammétriques : expression des paramètres de calibration sous une forme implicite (DLT, DLT double plan, MDLT, NLT, ILSSC)(Abdel-Aziz et Karara, 1971; Drenk et al., 1999; Hinrichs et McLean, 1995; Borghese et al., 1997)
– les approches d’auto-calibration et d’auto-calibration partielle : expression des paramètres de calibration sous une forme explicite (distance focale en u et v, position p p ( pdu point principal en u et v, indice d’orthogonalité des pixels)(Dapena, 1982; Tsai, 1987; Weng, 1992; Bouguet, 1999 ; Zhang, 1999; Svodoba et al., 2005)
Partie 1 Etude 1INTRODUCTION
Calibrations photogrammétriquesCalibrations photogrammétriques
DLT DLT DPdirect linear transformation direct linear transformation double plan
(Abdel-Aziz et Karara,1971) (Drenk et al., 1999)Mire 1 :
(X Y Z )Mire 1 a :(X Z )
Mire 1 b :
Caméra 1
(X1, Y1, Z1)
y
zCaméra 1 O
yz
(X1a, Z1a)(X1b, Z1b)
Ox
y Caméra 1 Ox
Plan 2(Y )
Caméra 2 Caméra 2
Plan 1(YP1)
(YP2)
Calibration précise notamment en conditions aériennes (Wood et Marshall, 1986; Hatze, 1988; Gourgoulis et al., 2008)
Calibration reposant sur l’utilisation de structures
Partie 1 Etude 1INTRODUCTION
Auto calibrations partiellesAuto-calibrations partiellesVC
Visual calibration(Bouguet,1999; Zhang, 1999)
Etape 1: calibration de la caméra -estimation des paramètres internes
Etape 2: calibration de l’espace - estimation des paramètres externesestimation des paramètres internes
yz
des paramètres externes
Ox
Plan de calibration à 133 intersections Objet à 5 mires de calibrationPlan de calibration à 133 intersections Objet à 5 mires de calibration
Pas de structure de calibrationCalibration peu utilisée pour l’étude du mouvementPrécision de calibration inconnue
Partie 1 Etude 1PROBLEMATIQUE
Estimer et comparer les erreurs de reconstruction associées à l’utilisation des méthodes DLT, DLT dp, et VCp
Conditions aérienne et sous-marine
Conditions avec et sans extrapolationConditions avec et sans extrapolation
Partie 1 Etude 1METHODE
77 m
1 m 1 m
1 m1 m
yz
1 m
O xO
xy z
69 mires 24 mires × 2 plans
Partie 1 Etude 1METHODE
Calibration des caméras Calibration de l’espaceEtape 1: Etape 2:
7 m
- Calibration indépendante des caméras
- Présentation du plan de calibration sous différentes orientations (11 images)
- Déplacement d’un « T » de calibration (5 mires)
- Espace calibré: 2×1×1 mdifférentes orientations (11 images) p
Partie 1 Etude 1RESULTATS
Comparaison des erreurs de reconstruction pour les différentes méthodes
86
Position
Eau
Comparaison des erreurs de reconstruction pour les différentes méthodes
Errance
) (cm
) 7
6
5
(moyenne)Position
(maximum)Distance
(moyenne)Erreurs
maximales reur de reconsitio
n et
dis
t
54
Distance(maximum)
Angle(moyenne)
Anglenstruction (antruct
ion
(pos
4
3
3Angle
(maximum)
AirPosition
(moyenne)ngle) (°)
ur d
e re
cons
2
2
1
Position(maximum)
(moyenne)
Distance(moyenne)
Erreurs moyennes
Erre
u
DLT DLT DP VC
1
00
Distance
Angle
Angle
(maximum)
(moyenne)
DLT DLT DP VC
Méthode de calibration(maximum)
Partie 1 Etude 1RESULTATS
Effet du niveau d’extrapolation sur l’erreur de reconstruction en
3,50
Effet du niveau d’extrapolation sur l’erreur de reconstruction en condition aérienne (position)
3,00
3,25s
2,50
2,75
ruct
ion
(cm
)
DLT
DLT d
2,00
2,25
r de
reco
nstr DLT dp
VC
1,50
1,75Erre
ur
1,00
1,25
Niveau d’extrapolation
10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 %
s: significatif
Partie 1 Etude 1RESULTATS
Effet du niveau d’extrapolation sur l’erreur de reconstruction enEffet du niveau d’extrapolation sur l’erreur de reconstruction en condition sous-marine (position)
45
s40
35) s
s
30
25truct
ion
(cm
)
DLTs
s
25
20
ur d
e re
cons
t
DLT dp
VCs
s
15
10
Erre
u
s
s
5
010 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 %
Niveau d’extrapolation
10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 %
s: significatif
Partie 1 Etude 1DISCUSSION
Comparaison des conditions aériennes et sous marines
• Erreurs supérieures en conditions sous-marines:
Comparaison des conditions aériennes et sous-marines
– En concordance avec ce qui avait été trouvé pour la DLT– Permet de généraliser ces résultats pour les algorithmes DLTdp et VC
Effet de la loi de Snell-Descartes (relative à la réfraction des rayons lumineux lors d’un changement du milieu) sur la condition de colinéarité
Caméra
LentillePlan de projection
image Interface des milieux
Projection de l’objet
Objet (sans changement de
Objet’(avec changement de
milieu)
(sans changement de milieu)
Partie 1 Etude 1DISCUSSION
C i d l ithComparaison des algorithmes
• DLT double plan: présente les erreurs de reconstruction globalement les plus faibles tant en conditions aérienne que sous-marinep q
• VC + objet: présente des erreurs de reconstructions similaires à celles j pobtenues pour la DLT et légèrement supérieures à celles de la DLT double plan
présente un avantage par rapport à la DLT en conditions sousprésente un avantage par rapport à la DLT en conditions sous-marines et avec extrapolation
SECONDE PARTIE
Analyse biomécanique de la phase sous-marine d’un départ plongé chez des nageurs de haut niveauplongé chez des nageurs de haut niveau
Etude 2 : Efficacité mécanique des nageurs haut niveau lors de la phase sous-marine d’un départ plongé
P bli ti iéPublications associées:Elipot, M., Dietrich, G., Hellard, P., Houel, N. (2010). High-level swimmers kinetic efficiency during the underwater phase of a grab start. Journal of applied biomechanics, 26(4)
Partie 2 Etude 2INTRODUCTION
Mécanismes de propulsion sous marineMécanismes de propulsion sous-marine
Figure adaptéd’Arellano et al., 2008
Mouvements ondulatoires Vortex de Karman
Conditions nécessaires
Sé i d t d K i é Série de vortex de Karman non inversé (résistif) (adaptée d’Arellano, 2008)
Série de vortex de Karman inversé (propulsif) (adaptée d’Arellano, 2008)
Partie 2 Etude 2INTRODUCTION
Efficacité propulsive du nageur
• Efficacité propulsive jamais mesuréeVit il d’ ffi ité i t 1 9 t 2 2 1
Efficacité propulsive du nageur
• Vitesse-seuil d’efficacité comprise entre 1,9 et 2,2 m.s-1 (Lyttle et al., 2000)
• Impact sur l’instant optimal d’initiation des mouvements ondulatoires (Blanksby et al., 1996)
Hypothèse
avec :1. Phase de glisse sous-marine2. Perte éventuelle de vitesse3 Propulsion sous marine avec les membres inférieurs3. Propulsion sous-marine avec les membres inférieurs
a) Situation pour laquelle les mouvements propulsifs sous-marins sont initiés à l’instant optimal.b) Situation pour laquelle les mouvements propulsifs sous-marins sont initiés de façon tardivec) Situation pour laquelle les mouvements propulsifs sous-marins sont initiés de façon précoce.
Partie 2 Etude 2PROBLEMATIQUE
• Des nageurs de haut niveau profitent-ils au maximum de la phase de glisse lors d’un départ?
• Les mouvements ondulatoires sont-ils débutés au bon moment?
• Existe-t-il réellement un effet de l’instant d’initiation des mouvements ondulatoires sur l’efficacité propulsive du nageur?
• Quelles sont les éventuelles origines de cette relation?
Partie 2 Etude 2METHODE
Sujets et consignes
• 8 nageurs de niveau national et international• Réalisation de grab start les plus performants possibles:
2 conditions:2 conditions:– Départ sans mouvement ondulatoire (aller le plus loin possible sans mouvement
propulsif)– Départ «type compétiton » avec mouvements ondulatoiresépa ype co pé o avec ouve e s o du a o es
Meilleures performancesTaille (m)
Masse (kg)
p
50 m nage libre (s)
50 m nage libre (% record du monde)
100 m nage libre (s)
100 m nage libre (% record du monde)
Moyenne 1,85 78,8 24,13 115,38 51,77 110,37
Ecart type 0,05 4,66 1,34 6,4 1,77 3,77
Partie 2 Etude 2METHODE
Protocole expérimental
x
z
yO
Barres de calibration
xy
Caméra 4Caméra 1
Caméra 3
Caméra 2
(Placées derrière les hublots de la piscine)
(Dans un caisson étanche)
Partie 2 Etude 2METHODE
V i bl ét diéVariables étudiées
• Estimation de la vitesse instantanée du centre de masse
• Estimation des angles d’attaque du tronc, de la cuisse, de la jambe et du pied (passage dans un référentiel de Fresney) (Anderson et al., 1998)
• Estimation du nombre de Strouhal (Anderson et al., 1998; Arellano, 2008)
• Estimation des énergies cinétiques globales, de gesticulation et externes (Duboy et al., 1994)
Partie 2 Etude 2METHODE
P éd t ti tiProcédures statistiques
• Comparaison inter-condition (avec versus sans ondulations) des énergies ainsi que des vitesses à des instants spécifiques:
ANOVA à une voie pour mesures répétées(instants spécifiques: T0, Tini, Tini+0,5m, Tini+1m, Tini+1,5m, Tini+2m, Tini+2,5m, Tini+3m)
• Relation instantanée entre la vitesse et les énergies cinétiques:Relation instantanée entre la vitesse et les énergies cinétiques:Fonction d’intercorrélation
• Relation vitesse moyenne intracycle et nombre de Strouhal:Corrélation de Pearson
Niveau de significativité fixé à 95%
Partie 2 Etude 2RESULTATS
Décalage entre l’instant optimal pour initier les mouvements ondulatoires et l’instant auquel ils sont réellement commencés
• Initiation moyenne des mouvements ondulatoires 1,69 m trop tôt
• Initiation précoce observée chez tous les nageurs étudiés
Distance optimale à partir de laquelle les ondulations doivent être
déb é ( )
Distance réelle à partir de laquelle les ondulations sont
déb é ( )Décalage (m)
débutées (m) débutées (m)
Moyenne 5,78 4,09 -1,69
Ecart type 0,56 0,53 0,75
Partie 2 Etude 2RESULTATS
Comparaison des énergies Comparaison de l’énergie Comparaison des vitessesComparaison des énergies globale et de gesticulation (J)
p gexterne (J)
Comparaison des vitesses (m.s-1)
6
5
7
102 ) 5
6
3
3,5
(×10
4 )
se
5
4
3
2 rgie
ext
erne
(×1
4
3
2
2,5
2Vite
sse
obal
e et
inte
rne
Vite
ss
Avec: Départ sans ondulation Départ avec ondulations
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
1
0
Distance après immersion totale (m) Distance après immersion totale (m)
Ener
1
00 0,5 1 1,5 2 2,5 3
Distance après immersion totale (m)
1,5
10 0,5 1 1,5 2 2,5 3En
ergi
es g
lo
Avec: Départ sans ondulation Départ avec ondulations
E i l b l t i t 0 5 è i i t t l• Energies globale et interne: 0,5 m après immersion totale, départ sans ondulation < départ avec ondulations
• Energie e terne et itesse: j sq ’à 2 5 m après immersion totale• Energie externe et vitesse: jusqu’à 2,5 m après immersion totale,départ sans ondulation = départ avec ondulation
3 m après immersion totale, départ sans ondulation < départ avec ondulations
Partie 2 Etude 2RESULTATS
Mouvements réalisés à des vitesses
supérieures à 2 m.s-1
Relation entre l’énergie mécanique globale et la
vitesse(intercorrélation)
Minorité de relations
(intercorrélation)
Fonction n’ayant
significatives
Fonction n ayant aucun pic significatif
Fonction ayant au minimum un pic significatif
Mouvements réalisés à des vitesses
1 un pic significatifinférieures à 2 m.s-1
Majorité de relations
significatives
Partie 2 Etude 2RESULTATS
Nombre de Strouhal
Corrélation entre le nombre de Strouhal et la vitesse moyenne du centre de masse
Nombre de Strouhal
Mouvement ondulatoires réalisés à des vitesses supérieures à 2 m.s-1
Mouvements ondulatoires réalisés à des vitesses inférieures à 2 m.s-1
Coefficient de corrélation simpleCoefficient de corrélation simple de Pearson (r)
0,45 -0,78 (s)
s: significatif
Comparaison des nombres de Strouhal obtenus respectivement pour les mouvements ondulatoires réalisés à vitesse supérieures et inférieures à 2 m.s-1
Mouvements ondulatoires réalisés à des vitesses supérieures à 2 m.s-1
Mouvements ondulatoires réalisés à des vitesses inférieures à 2 m.s-1
Moyenne 0 91 0 76Nombre de
Strouhal
Moyenne 0,91 0,76Ecart type 0,16 0,11
Comparaison F = 4,36 (s)
s: significatifg
Partie 2 Etude 2DISCUSSION
Effi ité l iEfficacité propulsive
• Les nageurs commencent leur mouvements ondulatoires trop tôt
• Pendant 70% de la phase sous-marine les mouvements produits sont inefficaces (vitesses faibles et énergies de gesticulation importantes)
L’énergie dépensée est dissipéeg p p
l lComment expliquer ces résultats?
Contrôle des vortex de Karman?
Partie 2 Etude 2DISCUSSION
• Vitesses supérieures à 2 m.s-1: NStrouhal ≈ 0,90
Variation d’énergie mécanique n’entraîne pas de modification de la vitesse de déplacementp
Vitesse moyenne non corrélée au nombre de Strouhal
• Vitesses inférieures à 2 m.s-1: NStrouhal ≈ 0,70
Inversion des résultats
Pour des angles d’attaque similaires, inversion des vortex de Karman pour un nombre de Strouhal limite égal à 0,7 (Hover et al., 2004)
Différence entre les mouvements ondulatoires produits à des vitesses inférieures et supérieures à 2 m.s-1 possiblement due à l’inversion des vortex de Karman p p
(mouvements résistifs versus propulsifs)
SECONDE PARTIE
Analyse biomécanique de la phase sous-marine d’un départ plongé chez des nageurs de haut niveauplongé chez des nageurs de haut niveau
Etude 3 : Coordinations motrices lors des phases sous marines des départsEtude 3 : Coordinations motrices lors des phases sous-marines des départs plongés chez des nageurs de haut niveau
Publications associées:Elipot, M., Houel, N., Hellard, P., Dietrich, G. (soumis). High level swimmers’ motor coordination during the underwater leg propulsionphase of a start. Journal of sports sciences.
’Houel, N., Elipot, M., Andree, F., Hellard, P. (soumis). Influence of angles of attack, frequency and kick amplitude on swimmer’s horizontalvelocity during underwater phase of a grab start. Journal of applied biomechanics.
Elipot, M., Houel, N., Hellard, P., Dietrich, G. (2010). Motor coordination during the underwater undulatory swimming phase ofthe start for high level swimmers. In: Proceedings of the XIth International Symposium on Biomechanics and Medicine inS i i ( 72 74) O l N è
Elipot, M., Houel, N., Hellard, P., Dietrich, G. (2009). Coordination articulaires lors de la phase de propulsion sous-marined’un grab start chez des nageurs de haut niveau. In : Journées thématiques de la société de biomécanique : La machinehumaine au regard de la performance sportive (pp. 103-109). Poitier, France : Université de Poitier.
Swimming (pp. 72-74). Oslo, Norvège.
Partie 2 Etude 3INTRODUCTION
Synergies motrices
Définition et concepts:
Synergies motrices
Babinski (1899): « association de mouvements visant à réaliser correctement une tâche motrice »
Bernstein (1967): Notions de degrés de liberté, redondance motrice et simplification du contrôle moteur
Bernstein (1967), MacPherson (1991): Production d’une commande motrice commune
Nashner (1977), MacPherson (1991), Horak et MacPherson (1995): Origines et f i d iformation des synergies (répertoires précablés, apprentissage, adaptation instantanée)
Partie 2 Etude 3INTRODUCTION
C t i t t i l d h i d dé tContraintes motrices lors des phases sous-marines des départs
• Phase de glisse:Dualité de la tâche motrice:
– Composante posturale (maintien d’une position profilée)
– Composante locomotrice (réorientation du corps après l’entrée dans l’eau)
• Phase de propulsion:– Augmentation des forces propulsives
– Diminution des résistances hydrodynamiques
Partie 2 Etude 3INTRODUCTION
Contrôle moteur lors des phases sous marines d’un départContrôle moteur lors des phases sous-marines d un départ
• Phase de glisse:
– Extension maximale du corps (réduction de la force de traînée) (Lyttle et al., 1999; Marinho et al 2009)Marinho et al., 2009)
– Maintien d’une position profilée (Maglischo, 2003)
• Phase de propulsion:
– Importance de l’angle du genou (Arellano et al 2003)– Importance de l angle du genou (Arellano et al., 2003)
– Chronologie segmentaire: hanche, puis genou, et enfin cheville (connaissances d’ordre empirique)
Partie 2 Etude 3PROBLEMATIQUE
Connaissances relatives à l’organisation motrice extrêmement limitées tant pour la phase de glisse que pour la phase de propulsion
Phase de glisse:1 C t t t ôlé l t t l t l t i ?1- Comment sont contrôlées les composantes posturale et locomotrice?
2- Comment s’articulent ces deux composantes l’une par rapport à l’autre?
Phase de propulsion:1- Quelles synergies motrices sont mises en place pour résoudre les conflits associés à
cette phase (amplitude-fréquence, réduction des résistances hydrodynamiques-augmentation des forces propulsives)?
2- L’inefficacité observée pour des mouvements ondulatoires devrait être accompagnée d’une modification des coordinations motrices inadaptées
Partie 2 Etude 3METHODE
Sujets et consignes
• 16 nageurs de niveau national et international (12 hommes et 4 femmes)
• Réalisation de grab start les plus rapides possibles:2 conditions:2 conditions:– Départ sans mouvement ondulatoire (aller le plus loin possible sans mouvement
propulsif) (8 sujets)
– Départ « type compétition » avec mouvements ondulatoires (16 sujets)épa ype co pé o avec ouve e s o du a o es ( 6 suje s)
T ill M Niveau de performance (épreuves de nage libre)Taille (m)
Masse(kg)
Niveau de performance (épreuves de nage libre)
50 m (s) 50 m (%) 100 m (s) 100 m (%)
Homme Moyenne 1,83 76,1 24,39 116,47 52,26 111,4
(n = 12) Ecart type 4,89 5,18 1,26 6,02 1,68 3,57
Femme(n = 4)
Moyenne 1,67 57,25 27,79 117,1 59,65 114,56
Ecart type 3 3 86 1 57 6 62 2 37 4 56( ) Ecart type 3 3,86 1,57 6,62 2,37 4,56
Partie 2 Etude 3METHODE
Protocole expérimental
x
z
yO
Barres de calibration
xy
Caméra 4Caméra 1
Caméra 3
Caméra 2
(Placées derrière les hublots de la piscine)
(Dans un caisson étanche)
Partie 2 Etude 3METHODE
Variables calculéesVariables calculées
• Positions et vitesses des repères anatomiques sélectionnés (extrémités des orteils, malléole externe, centre du genou, crête de l’épine iliaque, acromion, extrémité des doigts, poignet, coude, tête, masse)
• Angles articulaires de l’épaule du bassin du genou chevilleAngles articulaires de l épaule, du bassin, du genou, cheville
A l d’ d d l i d l j b d i d• Angles d’attaque du tronc, de la cuisse, de la jambe, du pied (passage dans un référentiel de Fresney)
Partie 2 Etude 3METHODE
Identification des coordinations motricesIdentification des coordinations motrices
• Synergies:
Analyses en composantes principales appliquées aux angles articulaires
• Quantification des relations inter-articulaires:
Fonctions d’intercorrélation appliquées à l’étude des relations existant les variables:
Résultante 2D de la vitesse du centre de masse– Résultante 2D de la vitesse du centre de masse– Angles articulaires mesurés au niveau de la hanche, du genou et de la cheville– Angles d’attaque segmentaire mesurés au niveau du tronc, de la cuisse, de la jambe et du pied– Positions verticales de la hanche, du genou, de la cheville et des orteils (pilonnement)g (p )
Niveau de significativité: 95%
Partie 2 Etude 3aRESULTATS
PHASE DE GLISSEAnalyses en composantes principales
85 Valeurs propresComposante
1Composante
2Composante
3Composante
4
Sujet 1 3,08 0,89 0,03 0,0002
80
75
70
p p
Sujet 2 3,10 0,55 0,33 0,02
Sujet 3 2,49 0,91 0,58 0,03
Sujet 4 2,07 0,80 0,60 0,537
Composante 1
Composante 2
65
60
55
50xpliq
uée
Sujet 5 2,43 1,01 0,12 0,02
Sujet 6 3,42 0,51 0,07 0,001
Sujet 7 2,25 0,95 0,63 0,006
Composante 3
Composante 4
50
45
40
35de v
aria
nce
ex
Sujet 8 3,31 0,49 0,15 0,0535
30
25
20
%
1 seule composante15
10
5
1 seule composante
1 2 3 4 5 6 7 8 Sujet
0
Partie 2 Etude 3aRESULTATS
PHASE DE GLISSEAnalyses en composantes principales
0,90
lles
,9
0,850,800,75
0,700,65 Composante
nées
fact
orie
l 0,65
0,600,550,50
0,450 40
1
Composante 2
Composante 3
Coo
rdon
n 0,40
0,350,30
0,250,20
0 1
Composante 4
0,150,100,05
0
Ci é ti ti l iEpaule Hanche Genou Cheville
Classement de toutes les cinématiques articulaires au sein de la iè t
Cinématique articulaire
première composante
Partie 2 Etude 3aRESULTATS
PHASE DE GLISSEFonctions d’intercorrélation
Angle épaule – Angle hanche
réla
tion
0 5
1
réla
tion
0 5
1
réla
tion
0 5
1Angle genou – Angle cheville Angle épaule – Angle d’attaque tronc
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4él i ( )
-0,5
Coe
ffic
ient
de
corr
0
0,5
-1
Coe
ffic
ient
de
corr
0
0,5
-1
-0,5
Coe
ffic
ient
de
corr
0
0,5
-1
-0,5
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4él i ( )
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4él i ( )
, , , ,Délai (s)
de c
orré
latio
n
0
0,5
1
de c
orré
latio
n
0
0,5
1
, , , ,Délai (s)
, , , ,Délai (s)
Angle hanche – Angle d’attaque tronc Angle hanche – Angle d’attaque cuisse
Coe
ffic
ient
d 0
-1
-0,5C
oeff
icie
nt d 0
-1
-0,5
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
Délai (s)
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4Délai (s)
ent d
e co
rrél
atio
n
0
0,5
1
-0 5 ient
de
corr
élat
ion
0
0,5
1
-0 5 cien
t de
corr
élat
ion
0
0,5
1
-0,5
Angle genou – Angle d’attaque jambe Angle cheville – Angle d’attaque jambe Angle cheville – Angle d’attaque pied
Coe
ffic
ie
-1
0,5
Coe
ffic
i
-1
0,5
Coe
ffic
-1
0,5
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4Délai (s)
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4Délai (s)
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4Délai (s)
Courbe de tendance générale
Partie 2 Etude 3aDISCUSSION
PHASE DE GLISSE
Schéma général
Coordination motrice
?
?Action épaule - hanche Action genou - cheville
Contrôle de l’angle d’attaque du tronc
Contrôle des angles d’attaque de la jambe et
de la chevilleContrôle de
l’angle d’attaque
?
g qde la cuisse
?
Partie 2 Etude 3aDISCUSSION
PHASE DE GLISSESchéma général
?
?Action épaule - hanche
Coordination motrice
Action genou - cheville 1. : perturbation entraînant une augmentation de la flexion de l’épaule2.a : action de l’épaule sur la hanche – Diminution de l’extension de la hanche
Contrôle de l’angle d’attaque du tronc
Contrôle des angles d’attaque de la jambe et
de la chevilleContrôle de l’angle d’attaque de la cuisse
?
? p2.b : action de l’épaule sur l’angle d’attaque du tronc – Augmentation3. : action de la hanche sur l’angle d’attaque du tronc - Diminution
Perturbation
1.
Diminution de 2.aAction de l’épaule
Augmentation de
Action de la hanche
Diminution de l’extension
2.b 3.
la flexion l’extension
Augmentation Diminution
Angle d’attaque d t
3.
du troncMinimisationComposante posturale
Partie 2 Etude 3aDISCUSSION
PHASE DE GLISSESchéma général
?
?Action épaule - hanche
Coordination motrice
Action genou - cheville 1. : flexion initiale du genou à l’entrée dans l’eau – diminution progressive de cette flexion2.a : action du genou sur la cheville – augmentation de la flexion de la cheville
Contrôle de l’angle d’attaque du tronc
Contrôle des angles d’attaque de la jambe et
de la chevilleContrôle de l’angle d’attaque de la cuisse
?
? g g f2.b : action du genou sur l’angle d’attaque de la jambe - augmentation3.a : action de la cheville sur l’angle d’attaque de la jambe – augmentation3.b : action de la cheville sur l’angle d’attaque du pied - augmentation3.b : action de la cheville sur l angle d attaque du pied augmentation
1.
Flexion initiale
Action du genou
Diminution de la flexion
Action de la cheville
Augmentation de la flexion
2.a
flexion flexion
2.b 3.a 3 b
Angle d’attaque de la jambe
Angle d’attaque du pied
2.b 3.a 3.b
Augmentation Augmentation Augmentation
Augmentation AugmentationComposante locomotrice
Partie 2 Etude 3bRESULTATS
PHASE DE PROPULSIONAnalyses en composantes principales
Composante 1 Composante 2 Composante 3
Valeurs propres75
Composante 1 Composante 2 Composante 3
Sujet 1 1,92 1 0,18Sujet 2 1,81 1 0,19
Sujet 3 1,99 0,97 0,14
Sujet 4 1 86 1 12 0 02
70
65
60Sujet 4 1,86 1,12 0,02
Sujet 5 1,96 0,86 0,18
Sujet 6 1,53 1 0,47
Sujet 7 1,88 0,99 0,13
Sujet 8 1 2 0 99 0 61
Composante 1
Composante quée
55
50
45Sujet 8 1,2 0,99 0,61
Sujet 9 1,93 0,99 0,09
Sujet 10 2 0,96 0,07
Sujet 11 1,79 0,94 0,28
Sujet 12 1 92 0 99 0 09
2
Composante 3
varia
nce
expl
iq
40
35
30 Sujet 12 1,92 0,99 0,09
Sujet 13 2,16 0,86 0,08
Sujet 14 1,81 0,97 0,22
Sujet 15 1,96 0,97 0,17
S jet 16 1 84 0 97 0 19
% d
e v 30
25
20
15 Sujet 16 1,84 0,97 0,19Moyenne 1,85 0,97 0,19Ecart type 0,22 0,06 0,15
15
10
5
0
2 composantes1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Sujet
0
Partie 2 Etude 3bRESULTATS
PHASE DE PROPULSION
0 95
Analyses en composantes principaleses
0,95
0,90
0,850,80
0,75
Composante 1
es fa
ctor
ielle 0,70
0,65
0,60
0,550,50
Composante 2
Composante 3
Coo
rdon
née ,
0,45
0,40
0,350,30
0 20,25
0,20
0,150,10
0,05
C 1 h h h ill
Cinématiques articulairesHanche Genou Cheville
0
Composante 1: hanche et chevilleComposante 2: genou
Partie 2 Etude 3bRESULTATS
PHASE DE PROPULSIONF ti d’i t él tiFonctions d’intercorrélation (vitesse)
V2D – Angle hanche V2D – Angle genou V2D – Angle cheville1
0,5
V2D – Angle genou V2D – Angle cheville1
0,5
V2D – Angle hancheor
réla
tion
orré
latio
n
orré
latio
n 1
0,5
0
-0,5
-1
0
-0,5
-1
Coe
ffic
ient
de
c
Coe
ffic
ient
de
c
Coe
ffic
ient
de
c
0
-0,5
-1
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
1
Délai (s) Délai (s)
1
Délai (s)-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
V2D – Angle d’attaque cuisse V2D – Angle d’attaque jambe
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
V2D – Angle d’attaque tronc1
0,5
orré
latio
n
réla
tion
réla
tion 1
0,5
1
0,5
0,5
0
-0,5
0,5
0
-0,5
0
-0,5
1
Coe
ffic
ient
de
co
Coe
ffic
ient
de
corr
Coe
ffic
ient
de
corr ,
0
-0,5
1
0
-0,5
1
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-1
1
-1-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
Délai (s)
V2D – Pilonnement genou
Délai (s)
V2D – Pilonnement hanche
Délai (s)
V2D – Pilonnement cheville
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-1 -1
1
0,5
1
0,5réla
tion
réla
tion
réla
tion 1
0,5
-1
0,5
0
-0,5
,
0
-0,5
,
0
-0,5
Coe
ffic
ient
de
corr
Coe
ffic
ient
de
corr
Coe
ffic
ient
de
corr
0
-0,5
1
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
0,5
-1 Délai (s) Délai (s) Délai (s)-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
-1 -1 -1-0,4 -0,2 0 0,2 0,4 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4
Ondulations réalisées à des vitesses supérieures à 2 m.s-1
Ondulations réalisées à des vitesses inférieures à 2 m.s-1
Partie 2 Etude 3bRESULTATS
PHASE DE PROPULSIONFonctions d’intercorrélation (autre)
Ang hanche – Ang attaque tronc Ang hanche – Ang attaque cuisse Ang genou – Ang attaque cuisse1
0,5
0
1
0,5
0
1
0,5
0
Profondeur genou – Ang attaque cuisse Profondeur genou – Ang attaque cuisse Profondeur genou – Ang hanche
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4
0
-0,5-1
0
-0,5-1
0
-0,5-1
1
Délai (s) Délai (s) Délai (s)
Profondeur genou Ang attaque cuisse Profondeur genou Ang attaque cuisse Profondeur genou Ang hanche1
0,5
0
-0,5-1
1
0,5
0
-0,51
1
0,5
0
-0,51
Ang hanche – Ang attaque jambe Ang genou – Ang attaque jambe Profondeur cheville – Ang hanche Profondeur cheville – Ang genou
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-0,4 -0,2 0 0,2 0,41-1-1
1
0,5
1
0,5
1
0,5
1
0,5
Délai (s)Délai (s)Délai (s)
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4
0
-0,5-1
0
-0,5-1
0
-0,5-1
0
-0,5-1
Délai (s) Délai (s) Délai (s)Profondeur orteil – Ang hanche Profondeur orteil – Ang genou Profondeur orteil – Ang cheville
1
0,5
0
-0,5
1
0,5
0
-0,5
1
0,5
0
-0,5
Délai (s)
-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-0,4 -0,2 0 0,2 0,4-0,4 -0,2 0 0,2 0,4
0,5-1
0,5-1
0,5-1
Délai (s)Délai (s)Délai (s)
Ondulations réalisées à des vitesses supérieures à 2 m.s-1
Ondulations réalisées à des vitesses inférieures à 2 m.s-1
Courbe de tendance générale
Partie 2 Etude 3b
PHASE DE PROPULSION
DISCUSSION
Contrôle du mouvement ondulatoire sous-marin
Action commune hanche-cheville
32 ms
43 ms38 ms57 ms46 ms
32 ms
Pilonnement des orteils
Pilonnement de la cheville
Angle d’attaque de la jambe
Angle d’attaque du tronc
Angle d’attaque de la cuisse
22 ms15 ms 38 ms
Action du genou
24 ms
Profondeur du genou
1 msDouble boucle de régulation
Partie 2 Etude 3b
PHASE DE PROPULSION
DISCUSSION
Effet de la vitesse sur les coordinations motrices
Malgré l’aspect flexible des coordinations motrices (MacPherson, 1991; Horak et MacPherson,
1995; Massion, 1997; Latash, 2008), absence d’ajustement de ces coordinations
Pourquoi?
1- Interprétation mécanique (Brenière, 2001)
2- Apport de la théorie dynamique (Haken, 1983; Newell, 1986; Turvey, 2007)
Apparition d’un nouveau comportement faisant appel d’ t d lité t id’autres modalités motrices
Perte importante d’efficacité
Partie 2 Etude 3b
PHASE DE PROPULSION
CONCLUSION
1- Les mouvements ondulatoires ne peuvent être simplement causés par l’action d’une simple articulation
2- Le mouvement ondulatoire sous-marin est organisé autour d’une boucle de régulation
3- Contrôle des angles d’attaque segmentaires
4- Incapacité à adapter ses coordinations motrices à des vitesses de déplacements trop importantesdéplacements trop importantes
TROISIEME PARTIE
Contribution au projet Cinalysis
Etudes 4 et 5 : Validation du projet Cinalysis (laboratoire et in situ)Etudes 4 et 5 : Validation du projet Cinalysis (laboratoire et in situ)
Publications associées:
Elipot, M, Dietrich, G., Hellard, P., Houel, N. (soumis). A new method to measure swimmers kinematics parameters during real eventand using moving cameras. Journal of Applied Biomechanics.
Elipot, M, Dietrich, G., Hellard, P., Houel, N. (2010). Cinalysis: A new software for swimming races analysis. Procedia Engineering, 8th
Conference of the International Sports Engineering Association (ISEA), 2, 3467.Elipot, M, (2008). Finaliste du “Concours Sportivez-bien”. Projet: “Cinalysis”.
Partie 3 Etudes 4 et 5INTRODUCTION
Objectifs du projetObjectifs du projet
A l 2D
Fournir des informations quantitatives précises
- Analyse 2D
- Caméra mobile
- Placement dans les tribunesImages FFN
- Rapidité de l’analyseg
www.ffnatation.fr
Méthode de calibration pour une caméra en mouvement
Méthode de suivi automatique d’un point du nageur
Partie 3 Etudes 4 et 5INTRODUCTION
Principe FondamentauxPrincipe Fondamentaux
• Estimation des paramètres internes de la caméra (méthode VC)
• Estimation des paramètres externes initiaux de la caméra (utilisation des coordonnées métriques des lignes d’eau)
• Estimation du mouvement de la caméra (Weng et al., 1989; Zhang, 1997)
• Ajustement des paramètres externes en fonction du mouvementAjustement des paramètres externes en fonction du mouvement
Partie 3 Etude 4PROBLEMATIQUE
• Effet de l’estimation du mouvement de caméra sur l’erreur de reconstruction
• L’erreur est-elle incrémentée au fur et à mesure des déplacements?
Partie 3 Etude 4METHODE
Paramètres internes Paramètres externesParamètres internes Paramètres externes
et : Mires utilisées pour le calcul du mouvement de la caméra (n = 12): Mires utilisées pour le calcul de l’erreur de reconstruction (n = 6): Mires utilisées pour le calcul des paramètres externes (n = 6)
p ( )
- 100 déplacements- Estimation des erreurs de reconstruction relatives aux positions, distances et
angles (Kwon et Fiaud, 2002; Colloud et al., 2008)
Partie 3 Etude 4RESULTATS
22
20
24
22
14
13
Erreur de reconstruction relative aux positions
Erreur de reconstruction relative aux distances
Erreur de reconstruction relative aux angles
20
18
16
14
22
20
18
16
13
12
11
10
9ctio
n (c
m)
ctio
n (c
m)
ctio
n (°
)
12
10
8
14
12
10
8
8
7
6
5ur d
e re
cons
truc
ur d
e re
cons
truc
ur d
e re
cons
truc
6
4
2
8
6
4
2
4
3
2
1
Erre
u
Erre
u
Erre
u
0 40 80 120 160 200 240280 320 360 400440 480 520560 600 640680 720 760 800
Temps (ms) Temps (ms) Temps (ms)
0 0
Avec: Erreur maximale Erreur moyenne
40 80 120 160 200 240280 320 360 400440 480 520560 600 640680 720 760 800 40 80 120 160 200 240280 320 360 400440 480 520560 600 640680 720 760 800
Augmentation linéaire de l’erreur de reconstructionAugmentation linéaire de l erreur de reconstruction
Partie 3 Etude 5PROBLEMATIQUE
• Comment corriger cette dérive de l’erreur de reconstruction associéeComment corriger cette dérive de l erreur de reconstruction associée aux erreurs relatives à l’estimation du mouvement de la caméra
• Effet de l’ajout d’un modèle géométrique simple (bouchons des lignes d’eau) (Dickmanns et Graefe 1988)lignes d eau) (Dickmanns et Graefe, 1988)
Oy
Mire n(xn + di, 250)
x
Partie 3 Etude 5METHODE
- 4 caméras mini-DV filmant chacune 1 couloir- 4 caméras mini-DV filmant chacune 1 couloir- Placées à 5 m et 7,5 m du sol- Estimation de l’erreur de reconstruction relative aux positions, aux distances et aux angles (Kwon et Fiaud 2002; Colloud et al 2008)(Kwon et Fiaud, 2002; Colloud et al., 2008)
- Estimation de l’erreur sur un déplacement permettant de filmer 25 m
Partie 3 Etude 5RESULTATS
E d i l i E d i l i E d i l i
6
3
3,5
1,8
26
Erreur de reconstruction relative aux postions (cm)
Erreur de reconstruction relative aux distances (cm)
Erreur de reconstruction relative aux angles (°)
3,5
3
2
1,8
4
5
xe
2
2,5
xe
1,2
1,4
1,6
xe
5
42,5
2
1,6
1,4
1,2
stru
ctio
n (c
m)
stru
ctio
n (c
m)
stru
ctio
n (°
)
2
3
Titre de l'ax
Série1
Série2
1
1,5
Titre de l'ax
Série1
Série2
0,6
0,8
1
Titre de l'ax
Série1
Série2
3
2
1,5
1
1
0,8
0,6
rreu
r de
reco
ns
rreu
r de
reco
ns
rreu
r de
reco
ns
0
1
1 21 41 61 81 101 121 141 161 181 201 221 241 261 281 301
0
0,5
1 21 41 61 81 101 121 141 161 181 201 221 241 261 281 3010
0,2
0,4
1 21 41 61 81 101 121 141 161 181 201 221 241 261 281 3010,04 0,8 1,6 2,4 3,2 4 4,8 5,6 6,4 7,2 8 8,8 9,6 10,4 11,2 12
1
0
0,5
0
0,4
0,2
0
Er Er Er
0,04 0,8 1,6 2,4 3,2 4 4,8 5,6 6,4 7,2 8 8,8 9,6 10,4 11,2 12 0,04 0,8 1,6 2,4 3,2 4 4,8 5,6 6,4 7,2 8 8,8 9,6 10,4 11,2 12
Titre de l'axe Titre de l'axe Titre de l'axeTemps (s) Temps (s) Temps (s)
Erreur de reconstruction relative aux positions, aux distances et aux angles faibles et stables
Partie 3 Etude 5CONCLUSION
- Utilisé seul, l’algorithme d’estimation du mouvement de la caméra entraîne uneaugmentation linéaire de l’erreur de reconstruction images après images
- L’ajout d’un modèle géométrique simple à cet algorithme permet d’obtenir desdonnées cinématiques fiables et précises
CONCLUSION GENERALE
• Caractéristiques de la performance de haut niveau: faible dispersion des résultats
• Nécessité absolue de posséder des outils d’analyse offrant des niveaux de précision inférieurs à la dispersion interindividuelleprécision inférieurs à la dispersion interindividuelle
• Interaction des connaissances issues de la biomécanique et du contrôle tmoteur
BIOMECANIQUE ET CONTROLE MOTEUR EN NATATION COURSEApplication des nouvelles techniques de calibration de caméra à l’analyse
cinématique en natation et identification des coordinations motrices lors decinématique en natation et identification des coordinations motrices lors de phases sous-marines de départs chez des nageurs de haut niveau.
Thèse de doctorat présentée par :Marc Elipot
Ergonomie, Comportement et Interactions – LAMA (EA 4070)Département Recherche de la Fédération Française de Natation
JURYP. Lacouture (Professeur) Rapporteur Université de PoitiersJ P Vilas Boas (Professeur) Rapporteur Université de PortoJ-P. Vilas-Boas (Professeur) Rapporteur Université de PortoD. Chollet (Professeur) Examinateur Université de RouenG. Dietrich (MCF-HDR) Directeur Université Paris DescartesN. Houel (Docteur) Co-directeur Fédération Française de Natation