bio magnet is me

5/9/2018 Bio Magnet is Me - slidepdf.com

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Guy BIaDaTTI

Bio-radiesthésieet

magnétismeUtilisation du pendule en thérapie



Table des matières

Introduction 1

L’énergie vibratoire 1

La main et le pendule 9

Le pendule 11

L rottion 14

Utiliser le pendule 16

Les oscilltions 21Concentrtion 23

Exercices d’entrînement 29

Lecture des points douloureux 37

Tringultion 40

Exemple concret 45

Second exemple 47

Troisième exemple 49

Autres cas de gure 55

« Mesure empirique » –des vibrations émettrices et réceptrices 67

Pendule et rpporteur 69

Les rpports entre SR/0 et E/0 76Interpréttion des vribles E/1 ET SR/1 90

Étude du rpport entre SR/0 et SR/1 94

L’ngle entre E/1 et SR/1 95



Interprétation des graphiques 101

Le tringle des vibrtions E/0 et SR/0 102

Interpréttion des grphiques 103

autres usges du pendule de snté 125

L vue et l’imge 126

Un exemple précis 129

L’écriture 131

L voix 133

antériorité 136autres emplois du pendule de snté 138

Les oligo-éléménts 140

Épilogue 143



Introduction

L’énergie vibratoire

EntrE les mots sourcier et sorcier, il s’en fut juste d’une

lettre. L confusion perdure dns l’esprit du plus grnd

nombre. Il est vri que le sorcier est fmilier des for-

ces occultes non mesurables et non admises par les scientiques. Il

prtique donc l mgie et sent, mîtrise et mnipule des forces quel’ignornce populire ttribue u Dible et ux Enfers, lors qu’elles

sont seulement nturelles, mis cchées u regrd des profnes.

Notre célèbre sixième sens serit lors un sens vibrtoire. Il se

mnifeste pr l fculté d’émettre des gmmes d’ondes très diversi-

ées et par celle de les capter, d’en être conscient, de les matérialiser

et de les utiliser. Là se situe le choix du sorcier : être le mage blanc,

l’esprit de lumière et de connaissance, ou le maître noir des malé-

ces bignnt dns les ondes méphitiques et mlsines.

L’Église et l’Histoire ne s’embrrssèrent ps de ces subtilités

pour déclarer sorcier et hérétique tout être doté de ces pouvoirs

– blncs ou noirs. L’Inquisition et ses schizophrènes religieux en ont

envoyé des centines de milliers ux bûchers près les tortures pro-

pitiatoires. Il en reste aujourd’hui une crainte et une déance quant

aux gens possédant ces pouvoirs diabolisés. Cette attitude réexe

constitue une entrve u progrès des esprits, à l connissnce et ux

échnges chleureux.



2 • Bio-radiesthésie et magnétisme

« Tu ne fers ps vivre l sorcière », dit je ne sis plus quel chpitre

biblique. Et pourtnt !

ainsi, notre trouveur d’eu originel rend-il depuis l nuit des temps

des services insignes en détectnt cet élément de vie inititique u sein

de la Terre, elle-même chargée de symboles. Il inspire le respect et une

sinte frousse pr s fmilirité vec ces forces profondément enfouies

dns l mtière et dns l’inconscient. Le plus grnd nombre oublié

et méprisé ses fcultés nimles instinctives. Révélteur de l Vie, il ccès à une prcelle du « Grnd Mystère ». Et, comme tel, il est tenu

plus ou moins en suspicion de fmilirité vec les forces obscures fn-

tsmées pr toutes les imgintions mlsines.

Qu’en est-il vriment de cette mgie des trouveurs d’eu qui donnent

depuis toujours ccès ux sources de cet élément inititique de l vie ?

Les nimux sentent l présence de l’eu prfois de très loin, insi

que l fécondité des pâturges qu’elle nourrit. Cette perception expli-

que les grndes migrtions de msse, telles celles des gnous en afri-

que ou des bisons d’amérique, qund ils étient encore les dieux des

grandes plaines. Il en va de même des humains, même s’ils ont oublié

ujourd’hui leur nture nimle. L’homme primitif svit trouver cette

eau fondamentale. Certains êtres ressentaient sa présence très forte-

ment, et trouvaient les sources ou les afeurements nécessaires à la vie.

Cette sensibilité animale extrême perdure aujourd’hui chez quelques

rres et fortes individulités.

Citons pour l’exemple ce phrmcien du Jur qui percevit l pré-

sence de l’eu dns le sol pr ses seules mins ouvertes, les pumes

horizontles tournées vers l terre. Sns ccessoire, sns bguette de

sourcier ni pendule, qund il percevit les ondes d’une possible source

ou d’un ruissellement souterrin, ses mins sutient en l’ir en secous-

ses brutles incontrôlbles et très impressionnntes. Ses brs se déten-



Introduction • 3

dient comme des ressorts en gestes txiques violents. Il pssit pour

un originl uprès de ses mis et de ses connissnces. Il éprouvit les

mêmes sensations et les mêmes sursauts lorsqu’il utilisait ce don pour

chercher des objets perdus ou détecter sur un être humain les zones,

les orgnes et les points douloureux. Il fut ussi un élève de l’uteur

de ces lignes. Je lui ppris à mîtriser l’spect complémentire de s

réceptivité : celui d’émettre les vibrtions de l’énergie vitle ppelée

à tort « magnétisme ». Il possédait la faculté vibratoire extrême d’un

émetteur-récepteur des ondes vitles. Cette bivlence complémentireentre les longueurs d’ondes émises et perçues et les correspondnces

entre leurs intensités se retrouve tout u long de ce texte.

En effet, qui reçoit, ressent, et en prend conscience, peut s’il le dé-

sire émettre une puissnce énergétique plus ou moins pprochnte. Le

rdiesthésiste, comme le veut l’étymologie de son nom, perçoit les

rditions. Le mgnétiseur, lui, émet de l’énergie. Les deux fcultésconjointes ne sont ps forcément équivlentes en qulité ni en quntité.

Certins sont plus émetteurs que récepteurs, et les rdiesthésistes plus

sensibles et plus ttirés pr les vritions des ondes émises. Notre phr-

mcien du Jur demeur plus réceptif que donneur. Mis l’utilistion de

ces deux ptitudes conjointes donne à tout mgnétisnt l possibilité de

détecter les décits précis de ses patients et le devoir de les orienter vers

les médecines nécessires, prfois urgentes, prfois préventives.

Ce sens vibrtoire de tout ce qui vit, depuis le monocellulire jusqu’à

l’humin, est cuse de prescience, de connissnce et de conscience.

Lors des psses lentes sur toute l longueur du corps ou seulement

de la tête au bassin, le magnétisant sent sous ses mains les vibrations

du corps éthérique de son ptient ou de s ptiente. L’échnge des éner-

gies entre les mins et les rditions de son sujet rend très perceptibles

les vritions d’intensité et de puissnce loclisées à des zones ou des

points déchrgés pr diverses pthologies possibles.




Toute perte d’énergie locle – ou celle d’un orgne trnsmise à un

point réexe – donne à la main attentive des indications précises. La

nture des perceptions vrie ussi d’une personne à l’utre, et souvent

d’une séance à l’autre chez la même. Il ne faut tirer aucun diagnostic

de ces vritions extrsensorielles. Elles signent un déséquilibre éner-

gétique, le plus souvent un mnque de puissnce, une bisse d’inten-

sité. Mis le mgnétisnt, lors du pssge de ses pumes ouvertes, peut

ussi bien éprouver des vritions de chleur que des picotements ou

des sensations d’efeurement à plusieurs centimètres de l’épiderme. Le

patient ainsi étudié en début de séance ressent lui aussi ces uctuations

thermiques ou ces contcts de corps éthérique à corps éthérique.

Quand les points de déperdition ont été repérés et clairement dénis,

il reste à en déterminer l’origine orgnique et à décoder le messge et

l’appel au secours du corps et de l’esprit, ou les signications locales.Le même point ressenti dans les paumes et les doigts peut correspondre

à une simple contracture musculaire, à une inammation locale béni-

gne, ou à la localisation du point réexe d’un organe interne en dé-

tresse pthologique. Ces perceptions instinctives peuvent correspondre

à un rhumtisme vertébrl, à des séquelles trumtiques, mis ussi à

des fuites d’énergie vennt de gstrites chroniques ou de cncers, et à

d’utres fuites vitles telles que des dépressions nerveuses.

Il convient lors de déterminer vec précision l nture des problè-

mes objectivés et leurs degrés de gravité. La même perception extrasen-

sorielle donne souvent u mgnétisnt des intuitions très fortes sur l

nture du ml et son degré de grvité. Cel relève de l’hypersensibilité

u plus hut niveu vibrtoire. On ne peut posséder une puissnce émet-

trice d’énergie importnte sns l sensibilité ux rditions et à leurs v-

riations. Si nous y prêtons attention, nous ressentons diverses gammes

d’intuitions instinctives qui dépssent de très loin les limites mtérielles



Introduction • 5

des cinq sens physiques, si imprfits d’illeurs. Tout ce qui vit vibre de

l’énergie vitle universelle cptée, générée, irrdiée et échngée vec

l’ensemble de l’univers.

Chcun est un point focl u centre du ryonnement universel. Ch-

cun, s’il en prend conscience, peut le capter et l’utiliser. Il suft pour

cel d’un peu de concentrtion mentle et de médittion. J’i bondm-

ment décrit dns de précédents ouvrges ( Magnétisme et Hypno-ma-

gnétisme, chez Trjectoire, et Une vie d’homme de mains, chez Dervy)les techniques simples et efcaces de pensée et d’action nécessaires.

Ces phénomènes sont connus de toute éternité, et sont encore exploités

utilement pr les chmnes primitifs ou des guérisseurs occidentux.

Une minorité – mis elle le mérite d’exister – de médecins s’ouvre

ujourd’hui à l’pport possible de ces connissnces intuitives ux s-

voirs de l science médicle. Les prtiques en sont très nciennes et lessourciers, les trouveurs d’eu, les découvreurs de cet élément inititi-

que et initil de l vie jouissient d’un prestige mérité jusqu’à ce que

les fous de religion leur ôtent l lettre u pour en fire ses « sorciers »

hutement combustibles.

Le mystère demeure entier de svoir qui découvert les vertus des

instruments de rdiesthésie que sont à l’origine l bguette en fourche

souple de coudrier ou le pendule ; et qui trouvé le premier comment

mtériliser ses perceptions intuitives, et su les interpréter ? Cr si

tout vibre, même ce que nous appelons la matière inerte, encore faut-il

en discerner les diverses gammes d’ondes, les nuances et leurs signi-

ctions. L rdiesthésie dû nître de l’instinct niml de notre nture

et de s prise de conscience, qund l’humnoïde est devenu sapiens

sapiens ! Ce qui ne nous rjeunit ps ! Mis les nimux perçoivent

fort bien, de tout leur instinct, les vritions d’énergie de toute chose.

Il n’est que de voir un chien régir ux étts d’âme et ux vritions




énergétiques de son mître. Les nimux sentent des vritions qui

nous demeurent étrngères. Et deviennent nerveux et gités à l’ppro-

che d’un séisme ou d’un tsunmi. Il n’est que d’observer des moutons

ou des chevaux en pâture se plaçant tête-bêche pour échanger leur cha-

leur, et vec elle leurs senstions instinctives profondes. Un cht, dns

une mison, se coucher de préférence à l’endroit le plus négatif pour,

pense-t-on, dépolriser l’électricité sttique de son poil. À cet endroit

se situe en générl une « cheminée tellurique » négtive, voire nocive

pour les humains. De même, les moutons sur un terrain se regroupent

spontnément, pour l nuit, là où se situe l zone l plus riche en énergie

positive. Les fermes et leurs dépendnces, selon les anciens, étient

lors bâties sur ces ires vitles fvorbles.

L construction moderne de grnds ensembles en béton oublié de-

puis longtemps ces vieux principes vitux. Ils sont rendus inpplicbles

pr l nécessité de loger l multitude humine qui prolifère, mis n’endemeurent ps moins bien réels.

De toute notre nimlité, nous pprtenons à l mtière universelle

vibrante, émettrice et réceptrice. Les ancêtres néolithiques matériali-

sient cette pprtennce pr les pierres levées, menhirs, dolmens et

cromlechs. Comme l’rbre puise l force tellurique et les éléments terre

et eu pr les rcines, et en fit l sève de vie vec l’oxygène de l’ir

et le feu du soleil, les pierres plntées unissent les ondes terrestres et

celles du cosmos. Elles émettent l synthèse de ces cptges sous forme

de vibrtions uriques. Les pierres qui guérissent furent vénérées u

cours des millénires. Certines sont restées célèbres. Comme les r-

bres, elles font ryonner les ondes de vie en proportion de celles des

qutre éléments universels. Il n’est que de fire l’expérience, lors d’une

promenade en forêt, de s’asseoir adossé à un tronc volumineux. Si l’on

se met en état mental d’ouverture et de conance, l’aura d’énergie de

l’rbre devient perceptible. Elle rechrge et hrmonise l’humin ussi



Introduction • 7

bien que l’niml. Les dines, les lies et les biches, les louves et les

renrdes, en terriers, mettent souvent bs dns des buges ou des tniè-

res entre les racines des grands et gros chênes, ou des fayards. La force

vitle nturelle s’exprime là et donne de s puissnce à l vie frgile des

nouveu-nés et à leurs mères.

au cours de cet exposé, certines notions seront tritées et rppelées

plusieurs fois. Cela est volontaire et sert de ciment pour mieux xer les

pierres de cette construction originle de l volonté, de l’intuition, de l

pensée et de l’ction, ussi bien bstrite que prgmtique.

***



La main et le pendule

CEttE nture vibrtoire universelle est double : celle de notremtière corporelle et celle de notre pensée consciente et

inconsciente ! Les ondes émotionnelles et celles de l’intel-

ligence serient un développement des précédentes. Fruit de l mtière

vibrnte et vivnte des cellules cérébrles. À ce titre, nous sommes tous

émetteurs – récepteurs des ondes de vie.

Notre énergie constitue cet élément immtériel qui différencie le vi-vnt de l’inerte à composition chimique égle. Elle nime le bœuf ch-

rolis dns son pré et dispru de s chir trnsformée en entrecôtes.

Qu’il s’gisse de l’énergie vitle ou de toutes les utres gmmes de

perceptions extrsensorielles, notre sensibilité se trduit pr des vibr-

tions de toute notre personne, corps et mentl. Chez notre phrmcien

du Jur, cel se mtérilisit pr des secousses violentes des mins et

des brs. Chez l pluprt, ces réctions ne seront ps ussi extérieure-

ment visibles. Nous percevons ussi les ondes des lieux où nous nous

trouvons. Et les intensités peuvent en être parfois violentes. Ainsi en

est-il d’endroits négtifs où l’on ressent de véritbles « vmpiristions »

des énergies, ssorties de senstions de mences imprécises mis inten-

ses. Ces vrintes obéissent à des principes simples que les hommes et

des siècles de fntsmes ont compliqués à souhit. L rélité, là encore

est si simple qu’elle échppe à nos besoins de compliction et de mer-

veilleux.




Mais dans tous les cas de gure, dans toutes les longueurs d’onde,

toutes les intensités et toutes les sensibilités, les perceptions conscientes

ou non font ussi vibrer l mtière des cellules cérébrles. Elles sont le

centre de ces cptges extrsensoriels, et tout le système nerveux mo-

teur et sensitif. Jusqu’u conscient et à l’inconscient, souvent lors ux

mêmes fréquences.

Cel se trduit pr des vibrtions imperceptibles jusque dns les

mains et les doigts. Tout objet tenu reçoit alors ces mêmes micro-im-

pulsions. S’il est tenu trop fermement, il ne pourr ps mtériliser cephénomène. Mis libres de mouvement, les mtériux reçoivent ces

inmes impulsions, et vibrent à leur tour. Leurs mouvements matériali-

sent et objectivent les réactions secrètes de l’être.

L’origine de ces découvertes reste un mystère de l’histoire ncienne.

L’empirisme et l constttion depuis des siècles sont prvenus à sé-

lectionner des objets simples cpbles d’objectiver les réctions in-tuitives. Les plus nciennes « ntennes » demeurent probblement les

bguettes souples en fourches de coudrier. Elles oscillent et pointent

vers les points d’eu ou d’utres sujets de recherche. Vint ensuite le

pendule, et plus près de nous, d’utres objets ont vu le jour, telles ces

deux équerres fites d’une tige de liton et ppelées les « ntennes de

Lecher » et d’utres objets plus insolites qui n’ont ps leur plce ici. Le

propos n’est ps de donner un trité de rdiesthésie générle de plus. Il

en existe sufsamment. Le sujet de ces pages s’intéresse aux radiations

corporelles et mentles, à leur mise en évidence, à leurs interpréttions,

et à l’outil dont je me sers courmment : le très clssique pendule !

*



La main et le pendule • 11

Le pendule

Tout le monde grde en mémoire le professeur Tournesol et son pen-

dule des lbums de Tintin, du regretté Hergé. Cet instrument est insi

nommé sns doute à cuse d’un de ses modes de fonctionnement pr

mouvements oscilltoires « pendulires » dns un pln verticl.

Il se compose d’une msse inerte u bout d’un lien souple qui peut

être une chaînette, une celle, un l, un brin de raphia, voire un cheveu

long. Tenu à une distnce vrible du mobile entre le pouce et l’indexou le mjeur, le lien souple tendu pr le poids reçoit toutes les vibr-

tions innitésimales des diverses perceptions inconscientes. Répercu-

tées pr le système nerveux et sns doute d’utres voies de circultion

des énergies, ces inmes impulsions animent peu à peu le mobile. Le

mouvement du pendule mtérilise lors le ressenti extrsensoriel. Une

hypothèse voudrit que les voies méridiennes de circultion énergéti-ques jouent un rôle dans cette transmission. Rien ne l’inrme, mais rien

ne le prouve vec certitude.

Ces ondes se transmettent alors à l’appareil et nissent par lui don-

ner son mouvement oscilltoire ou rottif. Le pendule concrétise l ré-

ceptivité du « pendulisnt ». Il n’est nullement émetteur de quoi que ce

soit. L légende enrcinée veut que les mouvements donnent u ptient

l’énergie dont il besoin. Selon les vieilles idées reçues, le pendule

urit un pouvoir de guérison et des fcultés mgiques polyvlentes. Il

n’en est rien. S mtière inerte, souvent peu conductrice et si vrible,

à commencer par les objets en bois tourné, peut aussi bien être isolante.

Tordons ici le cou à ce vieux cnrd qui sévit depuis très longtemps

dns l’esprit du public, entretenu et exploité pr des chrltns, des il-

luminés, ou les deux à l fois.




Le pendule n’émet rien. Son mobile inerte ne reçoit rien non plus

des ondes diverses. Il met seulement mécaniquement en évidence les

cognitions secrètes et inconscientes. Il reçoit les impulsions involonti-

res de l min exprimnt les sensibilités diverses du corps, du mentl,

voire de l’âme.

En quelle matière doit-il être fait, et quelle forme doit avoir la masse

ctive ? Il existe une grnde vriété de pendules, dont certins sont de

véritbles bijoux rres en métl précieux. Un tel en forme de poire, l

pointe en bs, en or mssif, se blnce u bout d’une chînette soupledu même métal. Tel autre contient quelques gouttes de mercure qui lui

ssure, prît-il, un équilibre prfit, et joute u mystère des pouvoirs

supposés de ce métl lchimique ! Un troisième relève de pouvoirs m-

giques pour avoir été magnétisé ou béni par un prêtre radiesthésiste

tenant ses « pouvoirs » de Dieu ! D’autres enn sont de plus simples

cônes en bois tourné. Il en est en plstique ou fits vec des cbochonsde lustre en cristal. Certains vont jusqu’à utiliser des pierres nes ser-

ties ux vibrtions dites positives, telles l’méthyste ou l’igue-mrine,

voire l’émerude ou le rubis (rrissimes à cuse de leur prix). autrefois,

des sourciers utilisient leurs montres à gousset u bout de leurs chî-

nettes. Le public leur ttribuit un pouvoir mgique, lié églement à

leur fonction horire : elles débitent ussi en minutes le temps de vivre

et l’venir soumis ux rts divintoires.

Je fus un jour invité pr un mgnétiseur, rdiesthésiste et voynt, à

participer à un congrès de professionnels du « paranormal ». S’y mê-

lient des extrlucides et des strologues. C’étit à qui – ô snobisme –

exhiberit le pendule le plus sophistiqué ou le plus mgique.

« Regrde, me dit-il, j’i cheté ç à Pris dns une boutique spéci-

lisée. Mon pendule est en rgent mssif et contient du mercure ionisé

pr imposition des mins. Il été créé spécilement pour détecter les

ondes néfastes des maladies et transmettre en même temps le magné-

tisme du mercure ! »




En guise de réponse à ses illusions, je lui i montré un des miens. Ils

sont fits d’un petit glet rmssé dns du grvier ou d’un cillou dont

la forme me plaît, unis à vingt centimètres de celle à saucisson par

une goutte de colle. Je lui i ussi demndé combien coûtit s petite

merveille. C’étit très u-dessus du cours de son métl, fût-il précieux !

Je ne pouvis évidemment ps lutter vec m pierre brute u bout de

mon frgment de lien universel. Je ne suis d’illeurs ps resté jusqu’à l

n de ce congrès d’ésotéristes rêveurs. Quand ce n’étaient pas des per-

sonnges plus discutbles. Je me refusi pr l suite à prticiper à cescéncles où l’on rbâche de vieilles idées éculées, des mgies obscures,

des superstitions ou des prtiques de sorcellerie qui ont des relents de

stnisme, à l limite des mldies mentles. On y excelle à exploiter

l nïveté ou le besoin de merveilleux, voire à combler les vœux des

dmes d’un certin âge qui tentent de « spirituliser leur ménopuse ».

Je continui donc à étudier et à explorer les rcnes de l rdies-

thésie naturaliste avec mes cailloux au bout de leur celle. Mes deux

préférés viennent de loin. Ils me rppellent à chque usge des voyges

qui furent inititiques. Le premier est un frgment en losnge de qurtz

blnc liteux rmssé en hut des flises du cp Nord. L’utre évoque

vguement l forme d’un cœur de pigeon en grnit rouge. Il m’ttendit

sur le territoire des Indiens Montgnis, à Pointe-Bleue, u bord du lc

Sint-Jen (u nord de Québec). Cel ne leur donne ucun « pouvoir »

supplémentaire. Mais ils me font chaque fois rêver un peu à de larges

horizons ! J’i ussi monté des pendules vec des coquilles de bulots

dont l forme spirle évoque le mode de pensée ésotérique. Ils n’ont ps

de vertus différentes, à prt leur esthétique. Serient-ils en dimnt ou

en pltine, les pendules n’en tournerient ni plus vite, ni plus rond !

Les pierres doivent cependant être choisies en fonction de critères

d’efcacité. Elles ne doivent pas opposer par leur poids une trop gran-

de inertie ux impulsions vibrtoires. L tille idéle ne dépsse guère




trois centimètres de dimètre. L’inertie u bout du cordon est immédi-

tement sensible. L’pprécition personnelle grde ici s plce. Mis, en

générl, le « bon pendule » reste dns cette gmme de dimensions. Le

cillou idél est le petit glet rond, presque sphérique ou de forme ré-

gulière. Le mobile à ngles vifs nuit à l précision et à l régulrité des

oscilltions directionnelles ou des cercles.

Instrument divintoire pr excellence, le pendule offre deux grndes

options, deux ctégories de réponses à deux formes de questions très

précises. Ces interrogtions s’dressnt à l’inconscient demndent unesereine concentrtion.

*

La rotation

L réponse pendulire l plus connue est l rottion du mobile qui se

met à tourner en rond dns deux sens seulement : dextrogyre ou lévogy-

re. Il ne peut répondre qu’ux questions précises exigent et permettnt

une réponse pr oui ou pr non.

OUI : l’ccord s’exprime pr l rottion dns le sens des iguilles

d’une montre. Dextrogyre.

NON : l négtion fit inconsciemment donner u pendule une im-

pulsion en sens inverse. Lévogyre.

Il rrive que des solutions mbiguës ou bivlentes se présentent, ou

que l question ne soit ps clirement énoncée. Les réctions incons-

cientes imprécises donneront u pendule des oscilltions neutres dns

un pln verticl, ou ps de mouvement du tout. L’bsence de réction du

pendule ou de l fourche de coudrier peut provenir de plusieurs origines.

L première trduit l perplexité devnt le problème ml posé, le peu

de clrté ou l’mbiguïté de l réponse possible. Ou encore l’bsence de




réponse éventuelle. L seconde provient le plus souvent d’un muvis

contrôle de son mentl pr le pendulisnt. Pour de nombreuses risons,

il refuse d’entrer en contct vec le conscient et de livrer ses sensibi-

lités. Il bloque ussi le processus pr complexe d’infériorité, lorsque

l personne pense ne ps réussir, croynt ne ps « voir le don », ou

pour de plus obscures risons psychologiques. L troisième, d’ordre

mécnique, peut venir de l fçon de tenir l’instrument : soit trop serré

(la contraction des muscles de la main empêche de transmettre les per-

ceptions inconscientes), soit de fçon trop relâchée, mortissnt ussil trnsmission vibrtoire. Le fit de ml tenir l’ppreil nuit à l trns-

mission, en laissant trop de longueur au l suspenseur ou en le tenant

trop court.

Nous vons tous nos longueurs optimles, différentes ussi en fonc-

tion de l forme et du poids du mobile. Chcun devr donc étlonnerpr l’expérience l longueur du lien à lisser pendre entre le pouce et

l’index ou le mjeur.

*



FIGURE 1 : E/0 : 145°___SR/0 : 147°

E/1 : 110°___SR/1 : 108°

FIGURE 2 : E/0 : 143°___SR/0 : 150°

E/1 : 85°___SR/1 : 118°

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