« Je ne me suis pas soulevé de gaieté de cœur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle… je me suis levé pour reformer la Umma de mon grand père, le message de Dieu et pour commander le bien et interdire le mal... » Tel était le slogan de l’i-mam Houssein à Kerbaba lancé au califat Omeyade et à l’humanité.

Témoignage: Tala Kam-ga Yves: Depuis que je suis mu-sulman, c’est comme si je suis né de nouveau

Notre santé: comment se faire traiter avec l’ail

Ce que font les autres: l’hindouisme

Supplications: pour résoudre les problèmes difficiles

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�ان �� : Adresse : P.O. Box : 101 Koutaba. Tel : (237) 70 22 79 10 – 94 03 56 96 Email : darou.mahdi@yahoo.fr BINOUR est une revue de l’association DAROU MAHDI. Enregistré sur le récépissé de déclaration d’association n° 016/RDA/F32/BAPP . Rédacteur en chef : Changam Ali Youssouf

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« Si nous sommes courageux, Allah nous donnera les Récompenses des compagnons de l’imam Hussein (AS) ... »

El hadj Salifou: (Imam chiite de Koumbouo)

Jeu Jeu Jeu Jeu : joue avec nous et gagne un cadeau surprise

Q ue la paix d’Allah soit sur vous chers lecteurs. Il est 5h45min ce 4 Mouha-ram après la prière de

l’aube qu’une idée me vient à la tête d’écrire une revue islamique. Aussitôt, je me suis dit que c’est une bonne idée et je me suis mis à réfléchir comment sera cette re-vue ? Etc. plusieurs questions et réponses me sont venues à la tête et j’ai retenue la maquette et style que je vous présente dans ce 1er

numéro. En effet, je dirais que ce n’est pas un hasard car Allah créateur exalté soit – il nous a promis que « la terre s’illuminera de la lumière de son seigneur » Coran 39/69 et nous pouvons comprendre par la lumière plusieurs étapes que nous ne saurons totalement l’éclaircir sauf ce que le seigneur nous aura donné. Cette revue en français simple viens renforcer une fois de plus vos attentes et vos amour pour cet-te lumière (Islam) qu’il ya 14 siè-cles commença à la Mecque par le saint prophète Mohamad et se pa-racheva le jour de Ghadir sur son

légataire testamentaire. Je crois en une seule chose : que si vous lecteurs, avec vos sugges-tions, critiques et articles instruc-tifs, nous pouvons faire grandir ce nouveau né dans un monde où l’information est l’instrument de propagande le plus efficace. Cette revue paraîtra chaque mois lunaire et nos attentes sont que le maximum de personnes musulma-nes puissent lire cette revue. Bon-ne lecture !

L’HINDOUISME :

D ans la religion hindoue, il est de coutume, si tôt levé, d’aller se baigner à la rivière, ou de pren-

dre un bain chez soi s’il n’ya pas de cours d’eau à proximité. C’est là, pense-t-on, un moyen de se pu-rifier. Après quoi, toujours à jeun, on se rend au temple pour faire des offrandes de fleurs et de nour-ritures aux dieux de la localité, des fidèles lavent l’idole et l’enduisent de poudre rouge et jaune.

Presque toutes les maisons ont un coin de mur, parfois même une pièce entière, réservé au culte de la divinité que s’est choisie la famille. Dans certains endroits, on rend un culte fervent à Ganesha, le dieu à tête d’éléphant. On s’adres-se tout particulièrement à lui pour faire réussir une entreprise, car il a croit-on, le pouvoir d’enlever les obstacles. D’autres accordent la préférence à des divinités tels que Krishna, Râma, Shiva ou Durgâ.

L’hindouisme comptait près de 700 millions d’adeptes en 1990 soit 13% de la population mondia-le. Leur texte sacré est le Veda divisé en quatre parties : le Rig- Veda, le Sema- Veda, leyajur-veda et l’Athawa-veda. L’hin-douisme est une religion sans cler-gé hiérarchisé ni autorité suprême. Celui qui enseigne les rites et diri-ge les prières est appelé Brâhma-na.

U n jour, un des compagnon du prophète appelle Muaz s’adressa à lui en disant : « Ô Messager d’Allah ! Dis

moi l’œuvre qui me permettra d’assu-rer mon entrée au paradis et celle qui me permettra aussi d’être éloigné de l’enfer. » Le prophète (S.A.W) répondit :

« Toi, tu désires beaucoup de choses. Mais cela est très facile pour quelqu’un qui adore Allah : Il faut adorer Allah sans avoir d’arrière-pensées et être disposé à tout moment à le servir. Accomplir ses prières de façon coordonnée, donner l’aumône aux pauvres et jeûner durant tout le mois de Ramadan, il faut également si possible, faire le pèlerinage à la Mecque. » Telles sont les réponses que le pro-

phète (S.A.W) a données à Muaz. Le prophète (S.A.W) continua à s’adres-ser à Muaz en disant :

« Maintenant, veux tu que je t’en indique les portes favorables ? Jeûner durant le mois de Ramadan permet d’éviter l’enfer et de commet-tre des péchés, quand à l’aumône, pareille à l’eau qui éteint le feu, de même l’aumône éteint la douleur pro-voquée par les péchés .Une prière que le croyant effectue après minuit lui permet de se repentir de ses péchés. » Après cela le prophète (S.A.W) dit : « ils s’arrachent de leurs lits pour in-voquer leur seigneur par crainte et espoir, et ils font largesse de ce que nous leur attribuons… » (coran 32/ 16-17) De nouveau, le prophète (S.A.W) s’adressa à Muaz en disant :

« As-tu besoin que je t’indique la ba-se des piliers et les pratiques essen-tielles à réaliser ? Muaz répondit : oui Messager d’ Allah. » Le prophète (S.A.W) lui dit alors : « L’Islam est la base du travail et les piliers sont les prières, le sacri-fice qui couvre tout, c’est à dire être disposé à les accomplir. » Le prophè-te continu en disant : « Veux tu que je t’indique une voie claire pour tout cela ? » Oui, indique la moi ya ras-soulou lah » répondit Muaz. Le pro-phète sortit sa langue et lui montra en disant : « Fait attention à ça ! » (Tirmidhi, iman 8).

T ragédie, Achoura est en effet le jour anniversaire de l’assassinat tragique du pe-tit fils chéri du prophète

Muhamed (SAW) l’imam Hussein, et de quelques dizaines de ses com-pagnons loyaux et proches parents, massacrés en même temps que lui sous les yeux de leurs femmes et de leurs enfants à Karbala. Cette tragé-die qui n’a cessé d’émouvoir et de plonger dans la douleur des millions de musulmans depuis plus de 14 siècles n’a pas laissé la communau-té Chiite camerounaise indifférente. Dans l’Ouest du Cameroun comme dans tout le pays (Douala, Yaoundé, Maroua, Bertoua…) notamment dans le Noun, les villages Koum-bouo, Foumbot, Baîgom Bankouop, Foumban, ont donné un temps d’ar-rêt Jeudi dernier pour rendre hom-mage à celui que le saint prophète n’a cessé de dire : « Hussein est de moi et je suis de Hussein ». KOUMBOUO :

I l est environ 8h lorsque le co-mité d’organisation de la céré-monie fait le ménage à l’espla-nade de la mosquée qui servira

de cadre à la cérémonie.

Les enfants seront les premiers à arriver au lieu en suite les adultes. Il est 10h lorsque l’orateur du jour chargé de parachever l’historique de la tragédie de Kerbala commencé depuis le premier jour de Mouha-ram le frère Ali Youssouf prend la parole en demandant d’ouvrir avec la parole d’Allah le verset 154 de la

sourate Baquara, cette lecture qui fera acclamer les cris de Allahou Akbar l’orateur très précis dans sa parole, relatant les faits avec une ambiance triste se verra arrêter par les pleurs de l’assistance lorsqu’il relate la bravoure de Abass Fadl

(que Dieu lui fasse miséricorde) et son martyr. Les femmes sur la supervision de Mariam, habillées presque tous en noir ne seront pas en arrière de l’é-vénement car elles ont été au centre en faisant des mets divers. Il est 14h lorsque l’imam Chiite de Koumbouo El Hadj Salifou prend la parole pour exprimer ses constats : « chaque année pendant le Achoura, quelque chose change dans ma vie, et avec mon âge on dirait que je m’avance vers l’imam Houssein. » Relate t-il à sa communauté avec chagrin. L’imam Oussman clôture la cérémonie avec la lecture de la Ziyarat Achoura en informant la communauté que l’année prochaine, une marche se fera à travers le villa-ge pour exprimer notre amour aux martyrs de achoura et notre désaveu à l’égard des Bani Omeya et tous ceux qui de près ou de loin sont res-tés indifférents de cette tragédie.

Une invocation à réciter durant son occultation « Mon Dieu, fais-Toi connaître à moi, car si Tu ne Te fais pas connaître à moi, je ne connaîtrai pas Ton Prophète. Mon Dieu, fais-moi connaître Ton Messager, car si Tu ne me le fais pas connaître, je ne connaîtrai pas Ton Argument. Mon Dieu, fais-moi connaître Ton Argument, car si Tu ne me le fais pas connaître, je m’égarerai de ma religion. » Kulaynî rapporte que l’Imam as-Sâdeq(p) enseigna cette invocation à Zurârat en lui disant : « Le Qâ’im aura une occultation avant son instauration sur terre. » Je lui demandai : « Que je sois en rançon pour toi, et si j’atteins cette époque que dois-je faire ? » Il(p) répondit : « Si tu atteins cette époque, tu récites alors cette invocation (appelée «de la

Q u’est ce que l’ail ? L’ail appartient à la famil-le de Lis, son nom botani-que c’est (l’allium sati-

vum) . L’ail est une plante semblable à l’oignon ayant un goût fort et une odeur offensive. On cultive principalement en Asie et dans d’autres nations de l’est. De nos jours, il est cultivé dans tout le monde entier. Au Cameroun , l’ail est assez vul-gaire dans les marchés surtout là on trouve les gens venus du grand –

nord. L’ail et l’oignon vont de pair car ils ont beaucoup de vertus, on l’utilise dans la cuisson comme pour traite-ment de certaines maladies . Dans la cuisson, sachez que la cha-leur détruis la valeur nutritive de l’ail . par conséquent, ne pas lais-sez la sauce ragoût au feu pendant longtemps. Dans le traitement thérapeutique : Pour l’angine : écrasez l’ail et mélangez en avec du miel puis bu-vez lentement en gargarisant pour

un soulagement. Pour l’asthme : écrasez 3 gous-ses d’ail, mélangez avec du jus de limon et ajoutez une cuillère à sou-pe de miel naturel. La posologie est simple : 2à3 cuil-lères (pour adulte) et une cuillère à café (pour enfant) 3à5 fois par jour. Ce traitement est long et très effi-cace.

Jeu n° 01: qui sont les deux premiers martyrs de la révolution de l’Imam Hussein (AS)? Envoie ta réponse vite en précisant ton nom, ta ville et numéro de téléphone à l’adresse électronique suivante: joueravecbinour@gmail.com ou par sms au 94 03 56 96 et gagne un cadeau surprise.

T ala Kamga Yves de nais-sance ABDALAH de son nom musulman. a accepté d’attester l’unicité d’Al-

lah, la prophétie de Mouhamad et la wilayat de l’imam Ali il y a quel que mois, nous sommes aller vers cet étudiant titulaire d’un BAC A4 pour savoir qu’est ce qui l’a motiver

à suivre cette voie de lumière : « je me suis islamiser par ce que j’ai vu en l’Islam, le spiritualisme, la solidarité et la fraternité : vous sa-vez chez les chrétiens, on parle plus qu’on ne fait, la bible par exemple interdit beaucoup de choses que le chrétien dans sa pratique les rende licite.

Depuis que je suis musulman, ma vie à changer c’est comme si j’étais né de nouveau. L’appel que je lance à nos frères et sœurs chrétiens, c’est d’entrer en contacte avec d’autres religions afin de faire une comparaison. »

LORS DE LA PROSTERNATION DE REMERCIEMENTLORS DE LA PROSTERNATION DE REMERCIEMENTLORS DE LA PROSTERNATION DE REMERCIEMENTLORS DE LA PROSTERNATION DE REMERCIEMENT Ibn Babaweh a rapporté, selon une chaîne considérée, de l’imam as-Sadiq(p) qui dit : Si le serviteur dit trois fois, pendant qu’il est prosterné :

O Dieu, o mon seigneur, o mon maître ! Dieu (qu’il soit Béni et Exalté !) lui répond : « Je viens à toi, Mon serviteur. Demande ce dont tu as besoin. » Tirée de mafatih al-jinan (éditions BAA 2008)

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