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VAL-D'OISE VAL-D'OISE PLAN DE PRÉVENTION ET DE SANTÉ PUBLIQUE BILAN 2011 ET PERSPECTIVES 2012

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  • VAL-D'OISEVAL-D'OISE

    Plan de prévention et de santé publique

    Bilan 2011 et

    PersPectives 2012

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    Introduction

    L’Assurance Maladie participe à la mise en œuvre de la politique nationale de santé issue de la loi de santé publique en offrant à ses assurés des actions de prévention à tous les âges de leur vie.

    Partenaire incontournable du département, la caisse d’assurance

    maladie du Val d’Oise œuvre depuis plusieurs années sur le champ

    de la prévention pour améliorer la santé de la population. La CPAM

    contribue à la réduction des inégalités de soins en menant des actions

    en santé qui visent prioritairement les populations en situation de

    vulnérabilité sociale.

    En 2011, la CPAM a poursuivi ses actions de proximité pour

    améliorer la santé bucco-dentaire des enfants, accroître la

    participation des publics concernés aux dépistages organisés des

    cancers et à la vaccination anti-grippale.

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    1 LA MISE EN ŒUVRE

    DES ACTIONS DE PRÉVENTION

    1.1- LA PREVENTION PRIMAIREa- l’examen Bucco-Dentaire (eBD) : les actions d’accompagnementB - la vaccination anti-grippale

    1.2- LA PREVENTION SECONDAIREa - le dépistage bucco-dentaireB - le dépistage organisé du cancer du seinc - le dépistage organisé du cancer colo-rectalD - le bilan de santé

    1.3 - LA PREVENTION TERTIAIREa - l’éducation thérapeutique du patient dans les ces

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    Sommaire

    2LES MOYENS

    2.1 - LE FINANCEMENT

    2.2 - LE PARTENARIAT

    3LES PERSPECTIVES 2012

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    1 LA MISE EN ŒUVRE

    DES ACTIONS DE PREVENTION

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    1.1 LA PREVENTION PRIMAIRE

    la prévention primaire comprend l’ensemble des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie, donc à réduire l’apparition de nouveaux cas. en agissant en amont, cette prévention empêche l’apparition de maladies. elle regroupe l’éducation pour la santé et les vaccinations.

    8 346 enfants, soit 398 classes de CP au sein de 191 établissements scolaires ont bénéficié d’une séance d’éducation collective visant à leur apporter des connaissances sur la santé bucco-dentaire et sur l’examen bucco-dentaire proposé par l’assurance maladie. Pour 240 d’entre eux, un suivi personnalisé a été mis en place.

    169 564 personnes présentant un risque de complication ont bénéficié de la vaccination contre la grippe saisonnière.

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    1 LA MISE EN ŒUVRE

    DES ACTIONS DE PREVENTION

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    a - l’eXaMen buCCo-dentaire (ebd) : les aCtions d’aCCoMpaGneMent

    Contexte l’assurance maladie s’est engagée dans une démarche nationale d’amélioration de la santé bucco-den-taire en mettant en place, en partenariat avec les chirurgiens dentistes, le dispositif ebd soutenu par la campagne de communication M’T Dents destiné aux jeunes de 6, 9, 12, 15 et 18 ans. Afin d’améliorer l’effi-cacité de ce dispositif, et réduire les inégalités sociales en matière de santé bucco-dentaire, des mesures d’accompagnement plus spécifiques sont mises en œuvre localement sur la cible des 6 ans et/ou 12 ans.

    Dans ce cadre, la CPAM du Val d’Oise mène depuis plusieurs années des actions en milieu scolaire afin d’inciter ces jeunes à consulter le chirurgien-dentiste de manière préventive, en ayant recours à l’ebd.

    les résultats des années précédentes permettent d’établir un programme d’interventions auprès des villes connaissant les taux les moins bons de recours à l’ebd.

    Objectifs• atteindre un taux de recours à l’ebd de 35 % pour l’ensemble des tranches d’âges concernées au

    31/12/2011.

    • Déployer auprès des enfants de 10 classes de CP scolarisés dans des zones défavorisées des actions de suivi personnalisé conçues pour conduire aux soins nécessaires.

    Dispositifsensibilisation :

    • les parents des enfants sensibilisés en classe sont destinataires d’un courrier et d’un dépliant d’infor-mation sur le programme M’t dents.

    • les enseignants disposent d’un outil «l’arbre à pomme» leur permettant de relayer les messages de prévention et inciter les enfants à se rendre chez le chirurgien-dentiste.

    education à la santé :

    • les animateurs de la CpaM et les intervenants partenaires réalisent en milieu scolaire (classes de Cp ou de 5ème) des séances de sensibilisation à la santé bucco-dentaire et à l’ebd. ils remettent aux enfants et adolescents du matériel de brossage (brosses à dents, dentifrices, gobelets, trousses) et des outils de sensibilisation (dépliants, jeux, quiz…).

    • les thèmes abordés au cours de l’animation sont les suivants : le rôle des dents, l’anatomie des dents, comment prendre soin de ses dents, le rôle du chirurgien dentiste, l’offre de service en santé : l’exa-men Bucco-Dentaire/M’T dents.

    Accompagnement personnalisé auprès des enfants de 10 classes de CP :

    • Les parents sont destinataires d’une prise en charge de l’EBD pré-identifiée afin de les inciter à prendre rendez-vous chez un chirurgien dentiste.

    • le service Médical de la CpaM assure un suivi du recours à l’ebd et de la réalisation des soins néces-saires et adresse un courrier de relance aux familles qui n’ont pas profité du dispositif.

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    Partenaires• L’Inspection Académique• l’ordre des Chirurgiens-dentistes du val d’oise• les municipalités d’eragny, de Gonesse, de persan, de saint-ouen-l’aumône, de sarcelles et de villiers le

    bel.

    FinancementL’action est financée par l’Assurance Maladie dans le cadre d’un appel à projets du FNPEIS*. Les parte-naires contribuent grâce à la mise à disposition de moyens humains.

    Résultats (source CNAMTS)Les actions de sensibilisation en milieu scolaire ont touché plus de 8000 enfants en 2011 sur le Val d’Oise.

    les résultats

    ageIle-de-France val d’oise

    2010 2011 evolution 2010 2011 evolution

    6 ans 34,1 % 33,5 % - 0,6 38,3 % 36,5 % - 1,89 ans 27,1 % 27,6 % + 0,5 30,7 % 30,6 % - 0,1

    12 ans 26,3 % 25,2 % - 1,1 31,0 % 29,5 % - 0,515 ans 21,0 % 21,1 % + 0,1 23,1 % 23,1 % 018 ans 22,3 % 23,3 % + 1,0 23,3 % 24,9 % + 1,6total 26,58 % 24,9 % - 1,68 29,6 % 29,3 % - 0,3

    Commentaires Les résultats 2011 sont en baisse sur le Val d’Oise par rapport à 2010 (- 0,3 point) mais ils demeurent supérieurs à ceux enregistrés pour la région Ile-de-France où l’on constate une baisse significative du recours à l’ ebd (-1,68 point).

    Il est également observé au niveau local une baisse du taux de participation chez les enfants de 6 ans (-1,8 pt) cibles des actions de terrain. Dès l’été 2011, les partenaires du dispositif se sont constitués en groupes de travail pour déterminer des actions d’amélioration. Ces actions concernent principalement la professionnalisation des animateurs en santé pour lesquels des modules de formation ont été proposés. des outils d’évaluation ont également été créés pour mesurer les performances des animateurs et identi-fier les acquis des élèves de CP après les séances de sensibilisation EBD en classe.

    Un échantillon de 10 classes situées en zone de précarité (St-Ouen-l’Aumône) bénéficie d’un suivi spéci-fique par le dentiste conseil de l’Assurance maladie qui évaluera jusqu’à fin juin 2012 l’impact en terme de suivi de soins, des actions menées à l’automne en milieu scolaire, mais aussi auprès des parents, de la municipalité et des chirurgiens dentistes de la zone concernée.

    * FNPEIS : Fonds National de Prévention, d’Education et d’Informations Sanitaires

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    b – la vaCCination anti-Grippale

    ContexteLa grippe est la 1ère cause de mortalité par maladie infectieuse chez les personnes âgées et peut entraî-ner des complications sévères chez les sujets les plus fragiles. Aussi, l’Assurance maladie s’engage depuis plus de vingt ans à protéger les populations les plus fragiles contre la grippe saisonnière et orga-nise chaque année, la campagne de vaccination. Elle s’appuie sur son réseau pour relayer la campagne de communication et mener des actions locales ciblées.

    Objectif général Augmenter le taux de vaccination pour atteindre un taux de couverture de 75 % dans les groupes à risque (1).

    Dispositif national :

    Les personnes sont invitées à se faire vacciner au moyen d’un dispositif d’invitation national qui leur permet de bénéficier de la prise en charge intégrale du vaccin.

    local :

    • Relais de l’information nationale (affiche et dépliants) dans les agences d’accueil de la CPAM• Diffusion d’affiches auprès des infirmiers et pharmaciens d’officines.• proposition d’un insert presse aux communes connaissant les moins bonnes couvertures vaccinales.• information sur l’espace local du site internet « ameli »

    Résultats (source CPAM - données non consolidées) Taux de couverture vaccinale de la campagne 2011 dans le Val d’Oise

    • 44,90 % pour l’ensemble de la population cible (hors professionnels de santé)• 51,62 % pour les personnes âgées de 65 ans et plus

    population cibléetaux de vaccination

    evolution2010 Val d’Oise (source CPAM) 2011 Val d’Oise (source CPAM)

    65 ans et plus 54,60 % 51,62 % - 2,98ald 32,72 % 29,32 % - 3,40

    Asthme ou BPCO* 24,19 % 25,34 % + 1,15total 46,90 % 44,90 % - 2,00

    (*) BPCO : Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive

    Commentaires Les résultats sont en diminution de 2 points et confirment la baisse de confiance observée auprès des populations cibles en 2010. Des actions seront menées lors de la prochaine campagne pour sensibiliser les communes qui présentent des couvertures vaccinales en-dessous des normes.

    (1 ) Liste des populations à risque :• les personnes âgées de 65 ans et plus,• les personnes, y compris les enfants à partir de 6 mois et les femmes enceintes, atteintes d’affections de longue durée (ALD),• l’entourage des nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque,• les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ou médico-social d’hébergement,• lesprofessionnelsdesanté:médecingénéraliste,infirmier,sage-femme,pédiatre,masseur-kinésithérapeuteetpharmaciend’officine.

  • O ?Ù

    Examenpériodiquede santé

    Dans les antennescentre d’examens de santé Faite

    s gratuitementFaites gratuitement

    le point sur votre santéle point sur votre santé

    Conc

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    Une action des Caisses d’Assurance Maladie du Val d'Oise et de Paris et du Centre Médical IPC

    à Cergy-St-ChristopheMaison PréventionSanté

    Accès : RER AGare de CergySaint-Christophe

    à ArgenteuilCentre hospitalierVictor Dupouy

    Accès : Gare routière d'Argenteuil ouGare du Vald'Argenteuil

    Dépliant 2010 IPC.pdf 14/10/2010 09:39:49

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    1.2 – LA PRÉVENTION SECONDAIRE

    la prévention secondaire comprend l’ensemble des actes destinés à diminuer

    la prévalence d’une maladie, donc à réduire sa durée d’évolution. elle intervient

    dans le dépistage de toutes les maladies et comprend le début des traitements.

    • 2 878 enfants de 147 classes de Ce 1 au sein de 64 établissements scolaires

    ont bénéficié d’un dépistage bucco-dentaire.

    • 37 267 femmes âgées de 50 à 74 ans, d’une mammographie de dépistage.

    • 37 540 femmes et hommes âgés de 50 à 74 ans ont réalisé un test de

    recherche de sang occulte dans les selles.

    • 1 696 personnes en situation fragilisée ont bénéficié d’un bilan de santé.

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    a – le dépistaGe buCCo-dentaire

    Contextedans le but d’améliorer la santé bucco-dentaire en favorisant un recours précoce aux soins dentaires des populations en difficulté, la CPAM du Val d’Oise mène une action de dépistage bucco-dentaire en milieu scolaire auprès des populations identifiées comme en ayant le plus besoin. Cette action est labellisée ARCADE* ce qui en garantit la qualité et la conformité aux priorités régionales de santé publique.

    Objectif généralComplément au programme national M’T dents, ce dispositif s’adresse aux enfants de 7-8 ans qui n’ont pas profité du dispositif au cours de leur 6ème année pour leur permettre d’accéder à la prévention bucco-dentaire.

    Dispositif la CpaM propose aux enfants des classes de Ce1 de certaines écoles du val d’oise, sélectionnées en fonc-tion de critères de précarité et/ou ruralité et/ou indice carieux, de bénéficier de l’offre de service en santé :

    • d’un dépistage bucco-dentaire, • de la prise en charge à 100 % des frais des soins éventuellement nécessaires, • d’un atelier de brossage des dents, • d’une séance de sensibilisation collective à la santé bucco-dentaire, rappelant les thèmes abordés au

    cours de l’année précédente dans le cadre du programme M’t dents.

    Elle met à disposition pour cela trois unités mobiles de dépistage. Une application informatique a été développée spécialement pour enregistrer et conserver les données identifiées lors du dépistage sur la santé dentaire des enfants.

    Partenairesl’action est réalisée en partenariat avec :

    • la faculté de chirurgie dentaire de paris vii• l’education nationale.

    FinancementLe dispositif est financé sur le Fonds National d’Action Sanitaire et Sociale.

    Résultats (source CPAM)nombre moyen de caries par enfant (indice C) :

    indice C2009 2010 20111,39 1.19 1.24

    taux d’enfants indemnes (ne présentant pas d’anomalies dentaires)

    taux d’enfants indemnes 2009 2010 2011

    46,06 % 49,56 % 42.52%

    CommentairesIl est noté une augmentation de l’indice carieux des enfants dépistés en 2011 et une diminution du taux d’enfants indemnes, ce qui démontre la nécessité de mieux promouvoir en amont les actions M’T dents auprès des enfants de 6 ans pour favoriser le dépistage précoce des caries et la réalisation des soins nécessaires.

    (*) ARCADE : Action Régionale Contre les Atteintes Dentaires des Enfants

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    b - le dépistaGe orGanisé du CanCer du sein

    Contextedans le cadre de la lutte contre le cancer, des programmes de dépistages, organisés par les autorités de santé publique, ont été mis en œuvre sur l’ensemble du territoire.sur le val d’oise, la campagne de dépistage organisé du cancer du sein existe depuis 1991. les actions menées par l’ensemble des partenaires, réunis au sein de l’association PSVO*, ont permis d’obtenir des résultats encourageants. Celles-ci ont été renforcées en 2011.

    Objectif • Atteindre un taux de participation des femmes à la campagne de dépistage organisé de 60 %.• Atteindre un taux de participation des femmes bénéficiaires de la CMU-C de 23,60 %.

    DispositifToutes les femmes de 50 à 74 ans sont invitées, tous les deux ans, à faire pratiquer une mammographie gratuitement auprès d’un médecin radiologue ayant signé une convention avec les Caisses d’assurance Maladie.la Caisse du val d’oise a poursuivi ses actions de sensibilisation auprès de la population cible via :

    • le relais de ses conseillers clientèles,• la tenue de stands au sein de certaines de ses agences,• la mise en œuvre d’une campagne de relance par SMS,• l’information sur l’espace local du site internet « ameli ».

    Par ailleurs, une étude visant à connaître l’évolution des dépistages (organisé et individuel) et à mieux comprendre les comportements des bénéficiaires de la CMU-C a été réalisée. Celle-ci a permis d’identifier un certain nombre de communes au sein desquelles PSVO* a engagé ses actions en priorité.

    Partenaires• La Délégation Territoriale de l’ARS • La CPAM et les autres régimes• Le Conseil Général • Les médecins radiologues.

    FinancementL’Assurance maladie participe au fonctionnement de l’association (50 % avec l’État) par le biais du ver-sement d’une subvention et le financement des examens. Le financement intervient au titre du FNPEIS.

    Résultats (source PSVO et CPAM) En 2011, le Val d’Oise enregistre un taux de participation de 51,1 % (contre 49,6 % en 2010). Le taux rapporté sur la durée d’une campagne, soit 2 ans (vague 2010/2011) s’élève à 50,3 % (contre 53 % pour la vague 2009/2010).le taux de dépistage global sur le département (dépistage organisé + dépistage individuel) s’élève à 76,92 % (contre 79,71 % en 2010).Le taux de participation des femmes bénéficiaires de la CMU-C s’élève à 20,80 %

    Commentaires :La participation au dépistage organisé augmente par rapport à 2010 (+ 0,47). Le taux de dépistage global subit quant à lui une baisse de 2,79 points. La participation des femmes bénéficiaires de la CMU-C progresse seulement de 0,3 point. Un plan d’action ciblé sera mis en œuvre afin d’accroître la participation de cette population.

    (*) PSVO : Association Prévention et Santé en Val d’Oise

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    C - le dépistaGe orGanisé du CanCer ColoreCtal

    Contextele programme de dépistage organisé du cancer colorectal a été généralisé sur l’ensemble du territoire en 2008.

    L’année 2010 affichait des résultats encourageants (28,50 % de participation) pour cette 3ème année de cam-pagne. En 2011, les actions de sensibilisation ont été poursuivies par l’ensemble des partenaires de PSVO.

    Objectif : atteindre un taux de participation des hommes et des femmes au dispositif de 35 %.

    Dispositif :Les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les deux ans, à réaliser un test de recherche de sang occulte, remis par le médecin généraliste.

    la Caisse du val d’oise a poursuivi ses actions de sensibilisation auprès de la population cible via :

    • le relais de ses conseillers clientèles,• la tenue de stands au sein de certaines de ses agences,• la mise en œuvre d’une campagne de relance par SMS,• l’information sur l’espace local du site internet « ameli ».

    Partenaires :• la délégation territoriale de l’ars• la CpaM et les autres régimes• le Conseil Général• les médecins généralistes• les médecins gastro-entérologues.

    Financement :L’Assurance maladie participe au fonctionnement de l’association (50 % avec l’État) par le biais du ver-sement d’une subvention et le financement des tests de dépistage. Le financement intervient au titre du FNPEIS.

    Résultats (source PSVO) :En 2011, le Val d’Oise a enregistré un taux de participation de 29,30 % (contre 28,50 % en 2010).

    Le taux rapporté sur la durée d’une campagne soit 2 ans (vague 2010/2011) s’élève à 28,80 % (contre 26,30 % pour la vague 2009/2010).

    Commentaires :Le Val d’Oise enregistre une progression de 1,02 point par rapport à 2010 et se place ainsi au 4ème rang des départements franciliens. l’évolution du test de dépistage devrait contribuer à favoriser le taux de participation des populations ciblées.

  • d – le bilan de santé

    Contextel’article l321-3 du Code de la sécurité sociale prévoit la possibilité pour tout assuré social et ses ayant droit de bénéficier gratuitement d’un bilan de santé. L’arrêté du 20 juillet 1992 stipule que, les organismes d’assurance maladie doivent veiller à offrir en primauté ces examens aux populations précaires (deman-deurs d’emploi, personnes affiliées à la CMU, autres assurés inactifs de plus de 16 ans,…et leurs ayants droit).

    Objectif généralRéaliser 1 000 bilans par an dans chacune des deux antennes d’examens de santé du Val d’Oise spé-cialement dédiées aux personnes vulnérables, potentiellement éloignées du système de santé. l’accès prioritaire aux deux sites de proximité vise à permettre à cette population, fragilisée socialement et diffi-cilement mobilisable sur les questions de prévention, de faire le point sur sa santé en bénéficiant d’une information éclairée, d’un examen médical complet et d’une orientation médico-sociale, prodigués par des professionnels de santé.

    Dispositif• Assurer en lien avec le promoteur l’organisation et le suivi du fonctionnement de la structure ainsi que

    la campagne de communication (constitution et transmission des fichiers des personnes bénéficiaires de l’examen, impression de dépliants d’information).

    • Assurer en lien avec le Service Social des permanences afin d’aider les personnes dans leurs dé-marches administratives et/ou sociales.

    Partenairesla CpaM du val d’oise, en partenariat avec la CpaM de paris, les villes d’argenteuil et Cergy et le Centre IPC*, a souhaité décliné au niveau local l’action en santé auprès des populations fragilisées. Cette colla-boration a abouti à l’ouverture de deux antennes à argenteuil et Cergy respectivement entrées en activité en 2005 et 2007.

    Financementle Centre ipC est subventionné par la CpaM de paris. la CpaM du val d’oise prend en charge le recru-tement des populations bénéficiaires de l’examen de santé, l’extraction et la transmission des listes de personnes à inviter ainsi que l’impression des dépliants d’information.

    RésultatsEn 2011, 853 examens de santé ont été effectués à Cergy et 843 autres à Argenteuil.

    Commentaires:IPC réalise sur chacun des sites, plus de 85 % des 1 000 examens annuels prévus par la convention signée avec les CpaM du val d’oise et de paris.

    * IPC : Investigations Préventives et Cliniques

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    1.3 - LA PRÉVENTION TERTIAIREla prévention tertiaire comprend l’ensemble des actes destinés à diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans la population, donc à réduire les invalidités fonctionnelles dues à la maladie.

    Elle agit en aval de la maladie afin de limiter ou de déterminer les conséquences de la maladie et d’éviter les rechutes.

    dans le cadre de leurs missions, les Centres d’examens de Santé peuvent s’engager dans une offre de service aux médecins traitants sur les activités de prévention que ces derniers ne peuvent pas prendre en charge : éducation en santé des patients «à risques» et éducation thérapeutique des patients atteints de pathologies chroniques. l’expérimentation d’une offre d’éducation thérapeutique pour les patients diabétiques de type 2 (eTP-dT2) consultant dans les Centres d’examens de Santé volontaires, constitue la première étape de cet engagement.Sur le Val d’Oise, cette expérimentation est menée au sein de l’antenne de Cergy-Saint-Christophe.

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    a – l’éduCation tHérapeutique du patient

    ContexteLa mesure n° 6 du Plan ministériel d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques (PQVMC 2007- 2011) fixe comme objectif de « Développer une offre de services aux médecins traitants sur les actions de prévention et d’éducation du patient, en recentrant par exemple les activités des centres d’examens de santé sur des actions de prévention, comme l’éducation en santé et l’éduca-tion thérapeutique des patients atteints de maladies chroniques ».

    Après les résultats très favorables du premier bilan annuel de l’expérimentation lancée en 2008, l’Assu-rance maladie réaffirme dans la COG* 2010-2013 son engagement de promouvoir ces programmes d’édu-cation thérapeutique aux patients diabétiques (ETP-DT2) développés par les Centres d’examens de santé en association avec le médecin traitant et les étendre à d’autres pathologies (maladies respiratoires).

    Objectif générala travers cette expérimentation la CnaMts souhaite :

    • analyser les capacités organisationnelles des centres à déployer, à moyens constants, les compé-tences nécessaires pour assurer cette offre de service avant son extension

    • favoriser, via les Ces de l’assurance maladie, le développement de l’offre d’etp dans la prise en charge des maladies chroniques et accompagner les malades.

    DispositifLes adultes diabétiques de type 2 venus passer un examen périodique au centre d’examens de santé IPC de Cergy St Christophe, se voient proposer un programme d’éducation thérapeutique conforme au protocole élaboré et validé par des partenaires [Haute autorité de santé (Has), institut national de pré-vention et d’Éducation pour la Santé (INPES), Association Française des Diabétiques, la Ligue Française du Diabète…] et comprenant :

    • un diagnostic éducatif individuel, • 4 ateliers collectifs animés par une équipe pluridisciplinaire (connaissance de la maladie, alimentation,

    activité physique et volet thérapeutique).

    Partenaires• la CnaMts (pilote)• Le Centre Technique d’Appui et de Formation des CES (CETAF) : coordination• les CpaM (communication et sensibilisation des acteurs locaux)• les Ces (Centres d’examens de santé).

    Résultats25 patients éligibles au regard des critères d’inclusion ont accepté de participer au programme organisé en 2 cycles d’ateliers.

    Au final, 8 patients ont effectivement pris part au premier cycle et 7 au deuxième cycle d’ateliers. 4 patients sur les 8 initialement inscrits ont assisté à au moins 3 ateliers du premier cycle et 2 patients au second cycle d’ateliers.

    s’agissant de l’adhésion des médecins traitants, 14 d’entre eux ont fait part de leur accord écrit pour adhérer au dispositif, 1 médecin a opposé un refus.

    CommentairesLes résultats enregistrés en 2011 par le projet d’éducation thérapeutique des patients diabétiques de type 2 mis en oeuvre par IPC sur le site de Cergy confirment les résultats enregistrés au cours des pré-cédentes années.

    * COG : Convention d’Objectifs et de Gestion entre l’Etat et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés

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    2.1 - LE FINANCEMENTLe financement des actions de prévention provient de deux sources :

    A – LE FONDS NATIONAL DE PRÉVENTION D’ÉDUCATION ET D’INFORMATIONS SANITAIRES (FNPEIS)

    Il s’agit de dotations spécifiques versées par la CNAMTS destinées à financer des actions de prévention.

    la ligne programmes nationaux

    Grippe prise en charge du ticket modérateur du vaccin pour les populations ciblées 192 774 €

    ROR* prise en charge du ticket modérateur du vaccin pour les enfants de 12 mois à 17 ans inclus. 172 578 €

    TDR** achat des tests fournis aux médecins libéraux 30 421 €

    * Rougeole - oreillons - rubéole** Test de diagnostic rapide de l’angine

    2 LES MOYENS

  • prévention bucco-dentaire

    examens bucco-dentaires (ebd) + prise en charge du ticket modérateur des soins consécutifs 816 834 €

    Contraception d’urgence

    Remboursement aux pharmaciens d’officines des médicaments de contraception d’urgence délivrés aux mineures 59 521 €

    substituts nicotiniques

    Prise en charge des substituts nicotiniques dans la limite du forfait en vigueur. 177 285 €

    dépistage organisé du

    cancer du sein et du cancer colo-rectal

    Financement des frais des structures de gestion, des frais de 2ème lecture des mammographies,

    de frais d’achat des tests et de lecture des tests et de la rémunération des médecins généralistes relative à la distribution des tests

    1 088 024 €

    La ligne spécifique bucco-dentaire

    Suite à un appel à projets lancé par la CNAMTS pour mettre en œuvre des actions d’accompagnement de l’Examen Bucco-

    Dentaire, la CPAM a bénéficié des dotations suivantes :

    Mesures d’accompagnement auprès des enfants de 6 et 12 ans 29 650 €

    B – LE FONDS NATIONAL

    D’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE (FNASS) - OEUVRE

    La subvention aux œuvres est destinée à financer le programme de prévention et de dépistage bucco-dentaire mené au sein

    des établissements scolaires de villes sélectionnées selon des critères de précarité et à fort taux carieux.

    la dotation 2011 s’élève à 400 208 €.

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  • 27

    2.2 – LE PARTENARIAT

    Centre ipC (investiGations

    préventives et Cliniques)

    le centre IPC est une structure associative créée en 1972. elle dispose en Ile-de-France de 6 an-tennes d’examens de santé, dont deux sur notre département spécifiquement orientées vers les populations en situation de précarité.l’ouverture d’un premier site à argenteuil en 2005, suivi d’un deuxième en 2007 à Cergy, est le fruit du large partenariat associant le centre IPC, la Caisse du Val d’Oise, celle de Paris et les com-munes d’installation.

    La CPAM du Val d’Oise définit les zones cibles, détermine les listes de personnes vulnérables prio-ritaires à inviter et la transmet à cet opérateur. elle est régulièrement tenue informée des activités du centre IPC sur sa circonscription à travers des échanges dématérialisés ou à l’occasion de réu-nions de travail et lors de la production des rap-ports annuels d’activité.

    Sur son site de Cergy, le Centre IPC a également pris part à l’expérimentation nationale, lancée par la CNAMTS en 2008, d’une offre d’éducation thé-rapeutique pour les patients diabétiques de type 2 consultant dans les Centres d’examens de Santé volontaires.

    CoMité départeMental

    d’éduCation pour la santé du val d’oise (Codes 95)

    Créé en 1979, le COdeS 95 est une association loi 1901 à but non lucratif. Il a pour mission de dé-velopper la promotion et l’éducation pour la santé dans le Val d’Oise. a ce titre, il dispose d’un centre documentaire dédié à cette activité, propose des programmes de formation et des conseils métho-dologiques aux professionnels médico-sociaux et éducatifs du département qui souhaitent monter un projet de promotion de la santé et mène dans tout le département des actions d’éducation pour la santé conçues en interne.

    La CPAM du Val d’Oise est membre du conseil d’administration du Codes 95 et est, à ce titre, as-sociée aux orientations décidées au sein des ins-tances de cet organisme.

  • CoMité teCHnique

    de santé buCCo-dentaire

    le programme départemental de santé bucco-dentaire est piloté par la CPAM. Le comité technique de santé bucco-dentaire a pour vocation de réunir l’ensemble des interve-nants dans l’objectif de définir les plans d’actions à mener pour permettre d’optimiser les résultats et améliorer la santé bucco-dentaire dans le Val d’Oise.

    Sont particulièrement présents au sein du comité :

    • Les villes partenaires : Gonesse, Persan, Villiers le Bel et Sarcelles,

    • L’Inspection Académique, représentée par le Service Infir-mier.

    FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE

    paris vii – rené diderot

    la faculté contribue à la réalisation du programme dépar-temental de santé bucco-dentaire en mettant à disposition des étudiants de 6ème année, afin de procéder aux dépis-tages en milieu scolaire.

    prévention et santé

    en val d’oise (psvo)

    l’association Prévention et Santé en Val d’Oise (PSVO), créée en 1991 à l’initiative de la CPAM du Val d’Oise et du Conseil général, met en œuvre dans le département les campagnes de dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal.

    La CPAM du Val d’Oise, quant à elle, renforce cette partici-pation, grâce à la mise à disposition de moyens humains, logistiques et de son expertise en communication. Son service prévention et santé publique prend également en charge le secrétariat de l’association.

    RÉGIES 95*

    REGIES 95 est un réseau fondé en 1997, officialisé en 2001 et auquel adhèrent à ce jour 63 établissements d’héber-gement pour personnes âgées dépendantes dans le Val d’Oise. Il a pour but de développer la réflexion sur les pra-tiques professionnelles au bénéfice des personnes âgées

    dépendantes hébergées et, entre autres, sur le thème de la santé bucco-dentaire.

    Soutenu dans ses démarches en matière de financement par la CPAM et l’ELSM du Val d’Oise, il s’est engagé en 2007 dans une recherche action financée dans le cadre du Plan Régional de Santé Publique, menée par l’UFR d’Odon-tologie de l’Université René deSCaRTeS et dont les résul-tats ont mis en évidence :

    • des besoins de formation du personnel soignant des eHPad,

    • des besoins de supports de sensibilisation,• des besoins de matériel de brossage, • des problèmes de recours aux soins.

    Ce premier état des lieux a permis d’initier une démarche d’intégration de la santé bucco-dentaire dans le programme de soins des établissements, grâce à la création d’un plan de formation auprès des personnels soignants, des méde-cins coordonnateurs et des chirurgiens-dentistes volon-taires.

    RHAPSOD’IF**

    RHaPSOd’IF est né en 2008, de la volonté commune de parents, de chirurgiens-dentistes, de directeurs d’établisse-ments médico-sociaux et de représentants associatifs de créer une structure dédiée à l’amélioration de la prise en charge de la santé bucco-dentaire des personnes en situa-tion de handicap.

    l’objectif du réseau est d’améliorer la santé bucco-dentaire des personnes en situation de handicap en Île-de-France en proposant de :

    • mettre en œuvre un plan de prévention,

    • structurer l’offre de soins,

    • former les praticiens,

    • être force de proposition pour améliorer les stratégies de santé publique dentaire destinées aux personnes en situation de handicap.

    La CPAM contribue au développement de l’offre de préven-tion du réseau sur le Val d’Oise en facilitant l’adhésion de nouveaux praticiens.

    * REGIES 95 : Réseau Gérontologique Inter Établissements et Services du Val d’Oise

    ** RHAPSOD’IF : Réseau Handicap Prévention et Soins Odonto- logiques d’Ile-de-France

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    au sein des priorités de santé clés pour la branche maladie, la Caisse d’Assurance Maladie assurera en 2012 le déploiement de deux actions phares nouvelles :

    • le développement des actions pour préserver la santé des futures mamans et de leur nourrisson dans le cadre des programmes «parcours maternité et prado».

    • L’investissement du champ de l’éducation thérapeutique du patient en mettant en place le dispositif «sopHia» sur le thème du diabète. le programme sopHia est un service d’accompagnement de cette maladie chronique. Ce programme a pour objectif une meilleure prise en charge des bénéficiaires et vise à améliorer leur état de santé en limitant les complications, tout en optimisant les coûts.

    en parallèle, la CpaM du val d’oise consolidera son positionnement territorial en matière de prévention pour répondre aux priorités de santé identifiées dans le schéma régional de prévention réalisé par l’ARS. Elle confortera ainsi son partenariat avec les institutions locales en accompa-gnant notamment la mise en œuvre des contrats locaux de santé.

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    les programmes de prévention réalisés depuis plusieurs années par le service prévention et santé publique de la CPAM du Val d’Oise seront poursuivis en 2012 :

    • la promotion du dispositif M’Tdents. les actions de sensibilisation en milieu scolaire à destination des enfants de 6 ans seront renforcées pour promouvoir l’examen bucco-dentaire et apporter des conseils en hygiène bucco-dentaire. Ces actions seront menées prioritairement auprès des populations fragilisées.

    • le dépistage bucco-dentaire. le programme «Vive les belles dents» sera de nouveau conduit auprès des élèves de CE1 afin de réduire l’indice carieux sur cette tranche d’âge.

    • la santé bucco dentaire des publics fragilisés. notre organisme renforcera la promotion des actions conduites par les réseaux comme ReGIe 95 et RaPSOd’IF qui oeuvrent auprès de personnes âgées et des populations en situation de handicap pour une meil-leure santé bucco-dentaire des publics ciblés.

    • le dépistage organisé des cancers. Des actions spécifiques seront menées pour favoriser la participation au dépistage du cancer du sein des femmes en situation de précarité.

    • la promotion de la vaccination contre la grippe. l’accent sera porté sur les munici-palités qui présentent une couverture vaccinale située en dessous de la moyenne du département.

    3 LES PERSPECTIVES 2012

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