bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

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Volume 1, numéro 1 Février/Mars 2009 Région de Québec Bruno Savard de retour au petit écran Levons notre vert à saint Patrick 02010209 275, St-Vallier Est QUÉBEC 418-523-4545 54, St-Jean-Baptiste BAIE ST-PAUL 418-240-4949 03950209 Les pâtes * 10 95$ Les grandes pizzas * 10 95$ Les burgers du monde 9 95$ Les steak & frites 14 95$ -Taxes non incluses *Supplément de 2$ sur les pâtes et les pizzas sélectionnés [Actualités] P5 [Actualités] P7 [Culture] P8 www.bieresetplaisirs.com

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Page 1: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Volume 1, numéro 1 • Février/Mars 2009 • Région de Québec

Bruno Savard de retour

au petit écran

Levons notrevert

à saint Patrick

0201

0209

275, St-Vallier Est QUÉBEC

418-523-4545

54, St-Jean-Baptiste BAIE ST-PAUL

418-240-4949

0395

0209

Les pâtes* 1095$Les grandes pizzas* 1095$

Les burgers

du monde 995$Les steak& frites 1495$ -Taxes non incluses

*Supplément de 2$ sur les pâtes et les pizzas sélectionnés

[Actualités] P5

[Actualités] P7

[Culture] P8

www.bieresetplaisirs.com

Page 2: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

P2[Actualités] BIÈRES ET PLAISIRS Février/Mars 2009

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1112, av. Cartier, Québec 418-522-5282

Fêtez avec nous la Saint-Patrick Le samedi 14 et mardi 17 mars

Musique live et menu traditionnel Plusieurs prix de présence

Le mardi 17 mars, déjeuner dès 7h30Bière verte et ambiance celtique

NouveautésWeizen Bock 2009 des Trois MousquetairesBière brune de blé de type Weizen Bock, 11% d’alcool, 750ml

Rauchbier des Trois MousquetairesBière brune fumée de type Rauchbier, 6% d’alcool,750ml

MacKroken Flower du BilboquetScotch Ale au miel de fleurs sauvages, 10,8% d’alcool,500ml

L'Archange du BilboquetBière blanche de type Hefe Weizen, 5% d’alcool,500ml

La Corriveau du BilboquetBière noire à l'avoine, 5,5%, 500ml

Solstice d'hiver de Dieu du Ciel!Barley Wine, 9,8% d’alcool, 341ml

Blanche à l'Absinthe du LièvreBière Blanche à l'absinthe, 5% d’alcool, 1 litre

Técaté de la Brasserie Cuauhtemoc(Mexique)Bière blonde de style Pilsner, 4,5% d’alcool, 473ml

La Black Watch Écossaise des Brasseurs de MontréalBière brune caramélisée de type Scottish Ale, 4,7% d’alcool, 341ml

La Van Derbull Belge des Brasseurs de MontréalBière blanche à la coriandre et au curaçao, 5% d’alcool, 341ml

La Chi Orientale des Brasseurs de MontréalBière blanche au gingembre et agrumes, 4,5% d’alcool, 341ml

La Rebelle Québécoise des Brasseurs de MontréalBière ambrée maltée, 6,5% d’alcool, 341ml

La Bohème d’Au Maître-BrasseurBlonde de type Pilsner, 5% d’alcool, 341ml

Coureur des Bois des Frères HoublonBière double, ambrée, maltée et bien houblonnée, 8% d’alcool, 500ml

Moka d’or de Multi-BrassesBière fait de framboises cultivées au Domaine Mokade Saint-Apollinaire, 5% d’alcool, 341ml

La Swordfish du NaufrageurBrune anglaise avec levure Belge, 6,75% d’alcool,1,82 litres

La Courlieu du NaufrageurBlonde de type Belge, 5,9% d’alcool, 1,82 litres

La Corte-Real du NaufrageurBière cuivrée de type Pale Ale, 5,6%, 1,82 litres

La Colborne du NaufrageurBière rousse caramélisée, 5% d’alcool, 1,82 litres

La Malauze du NaufrageurBière Blonde, 4,8% d’alcool, 1,82 litres

La Léonne du NaufrageurBlanche de tradition Belge, 4,5% d’alcool, 1,82 litres

La Saint-Barnabé du NaufrageurBière noire de style Stout, 5,2% d’alcool, 1,82 litres

La Brasserie Belgh

Brasse devrait avoir une

nouvelle ligne de

production cette année.

Acquise par le Groupe

Geloso en novembre

2007, l’entreprise

brassicole située à

Amos, en Abitibi-

Témiscamingue,

travaille

actuellement sur

plusieurs projets

d'envergure. [N.B.]

«Nous serons imaginatifs et nousallons nous permettre de créer desbières spéciales pour le marché

québécois», souligne Linda Geloso, la présidentede la compagnie Geloso qui représente plusieursmarques de boissons canadiennes.

Il est toutefois trop tôt, à ce stade-ci, pourconfirmer les dates de lancement de produits.Jusqu’à ce jour, le Groupe Geloso a réalisé denombreux investissements pour améliorer leséquipements de production de la brasserie.Depuis peu, il est même de nouveau possible de

consommer, à Québec, la fameuse bière Taïgade la Brasserie Belgh Brass.

Brassée avec la meil leure eau aumonde, selon le jury du «Berkeley SpringsInternational Water Tasting Awards»,cette bière blonde de type Lager à 5% d’al-cool est un bijou pour le palais! Fabriquéeavec de l’eau douce d’une grande pureté,ne nécessitant aucun traitement, la Taïgaest un produit exceptionnel. Ronde etveloutée en bouche, elle se caractérise parson goût délicat d’abricot.

La distribution de la bière Taïgamarque certainement le début d’undéveloppement important pour la Bras-serie. Ça va brasser prochainement chezBelgh Brass!

Le Bilboquetembouteille

La brasserie artisanale Le Bilboquet vend maintenant trois de

ses bières en bouteille. Une quatrième bière pourrait même

s’ajouter prochainement à la Corriveau, à la MacKroken

Flower et à L’Archange, qui sont vendues actuellement en

format de 500 ml. Comme quoi l’embouteillage des bières du

Bilboquet n’est qu’à ses débuts!

Par Nathalie Bussières

«Nous avons eu l'opportunité, il y amaintenant deux ans, d'agrandirnotre local de production ainsi que la

surface du bistro, car notre voisin immédiat a ferméses portes. Par le fait même, nous avons pu obtenir lepermis industriel qui permet de vendre nos pro-duits à l'extérieur de l'établissement», expliqueFrançois Grisé, propriétaire depuis 1996 duBilboquet et maintenant copropriétaire avecBenoît Grisé.

Désormais, il sera possible de déguster chezsoi l’une des bières qui a été proclamée grandechampionne du Mondial de la bière 2008 :la Corriveau. Coiffée d’une crème riche etonctueuse, cette bière noire à l’avoine à5,5% d’alcool charme les papilles gusta-tives avec ses arômes d’expresso et dechocolat noir.

Les amateurs de Scotch Ale sont éga-lement gâtés : la MacKroken Flower, unebière à 10,8% d’alcool, aux goûts de mielde fleurs sauvages, de vieux porto et decaramel intense, se trouve maintenant surles tablettes des meilleurs détaillantsen ville!

L’Archange, bière blanche à 5% d’alcool de styleHefe Weizen, saura aussi vous ravir avec ses saveursde blé et de fruits exotiques. Quelle chance de pou-voir enfin savourer à Québec quelques bières du qua-trième plus ancien brasseur artisan de la province!

La Brasserie Belgh Brasseen plein essor

Page 3: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

«Actuellement, les microbrasseries québé-coises vendent, au Québec, un peuplus de 300 000 hectolitres. L’AMBQ

veut ajouter, à ce nombre, plus de 500 000 hectolitresen une décennie. Si nous voulons arriver à ce but, ily a des éléments importants à réaliser, dont une cam-pagne s’adressant aux consommateurs. En mêmetemps, il faut obtenir une révision du cadre législatifet réglementaire. L’environnement d’affaires actuelfait en sorte que l’accès aux tablettes est bloqué parles brasseurs mondiaux qui signent des ententesd’exclusivités permanentes avec les bureaux chefsdes grandes chaînes. Ils imposent leurs conditionsaux chapitres du marchandisage et du marketing»,précise Jean-Pierre Tremblay, directeur de l’AMBQdepuis 2005.

L’objectif de croissance constitue une importanteprogression qui aurait pour effet de créer près de1 250 emplois; les petites brasseries créant en moyen-ne 2,5 emplois à chaque 1 000 hectolitres produits.

Pour réaliser cet objectif, l’AMBQ continuera àtravailler sur au moins trois grands dossiers en 2009.Par exemple, elle veillera à l’essor de la Table de déve-loppement du secteur brassicole, nouvellement miseen place avec la collaboration du Ministère del’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation duQuébec (MAPAQ). Mis sur pied avec le Ministère duDéveloppement économique, de l’Innovation et del’Exportation (MDEIE), le groupe de travail intermi-nistériel, composé d’intervenants reliés à l’industriebrassicole, travaillera sur la question de la réglemen-tation et de la législation du commerce de la bière.

De plus, l’AMBQ s’assurera du bon déroulement del’implantation du programme qualité, un projetmajeur, puisqu’il constitue l’assise du plan stratégiquede développement des microbrasseries québécoises.

«Cela fait deux ans que nous travaillons là-dessus.La rédaction est complétée : un document d’une cen-taine de pages. Nous allons maintenant aborder l’étapede l’implantation, en deux phases. Tout d’abord, nousoffrirons une formation de groupe, fin mars, début avril2009. Puis, il s’ensuivra un «coaching» individuel enentreprise au cours des prochains mois», expliqueM. Tremblay.

En résumé, l’objectif du programme qualité con-siste à s’assurer que chacun des produits conçus par lesmicrobrasseries présente des caractéristiques cons-tantes dans le temps. Pour y parvenir, un processusarticulé autour d’un schéma de production reconnupar tous et comportant des points de contrôle et degestion précis a été établi. À coup sûr, nous vous tien-drons au courant du développement de ce dossier, quivous concerne directement, chers consommateurs debière fabriquée ici!

Relance de l’orge et du houblonAvec sa Table de développement du secteur brassi-

cole, l’AMBQ, souhaite faire augmenter le contenu enhoublon et en malt québécois, très bas actuellement, àun niveau s’approchant de 100% d’ici dix ans. «Nousallons réaliser, prochainement, une étude sur le houblonet sur l’orge brassicole afin d’évaluer la faisabilité de larelance de la culture et de la transformation de ces pro-duits au Québec. C’est qu’il doit y avoir une évolution ence qui concerne le marketing dans le domaine brassicolequébécois. Maintenant que nos brasseurs ont développéune forte expertise brassicole dans tous les grands stylesde bière, nous voulons pousser plus loin avec des con-tenus de houblon et de malt d’ici», affirme M. Tremblay.

Une réunion se tiendra à ce sujet à la mi-février. Desproducteurs et des transformateurs d’orge brassicole etde houblon, des brasseurs, des détaillants, le MDEIE et

le MAPAQ se rencontreront. Le journal suivra atten-tivement les développements de cette rencontre afin devous en informer.

Accès des bières d’ici au marché québécois

Cela fait près de six ans que l’AMBQ cherche àformer, sans succès, un groupe de travail pour la révi-sion de la réglementation et de la législation dumarché de la vente des produits brassicoles.

«Malgré le dépôt de notre planification stratégiqueen 2007, il n’y a toujours pas de vision ni de volontéfermement affirmées, de la part du gouvernement etdu MDEIE, de développer les microbrasseries duQuébec. En Ontario, le gouvernement a créé une poli-tique du développement du vin ontarien au début desannées 2000. En 2004, ils ont investi près de 5 M$dans la planification stratégique pour les micro-brasseries. L’Ontario vient aussi d’annoncer d’autresmillions pour supporter le développement des PMEbrassicoles ontariennes», soutient M. Tremblay.

Bien qu’il y ait plus de points de vente pour lesproduits alcoolisés au Québec, il n’en demeure pas

moins que les bières de microbrasseries ont de la dif-ficulté à s’y tailler une place.

«Ce que nous trouvons complètement aberrant,c’est que dans le réseau des chaînes, ce ne sont plus lesdétaillants locaux détenteurs de permis qui décident,mais ce sont les bureaux chefs des chaînes, non-déten-teurs de permis. Actuellement, le grand brasseur mon-dial qui obtient la première position d’exclusivitéauprès d’un bureau chef décide de la façon de gérer lesespaces de vente. Mais, les exclusivités à l’année surtout l’espace, c’est totalement anticoncurrentiel et çafrise l’illégalité. Ça donne un environnement d’affairesinéquitable et malsain qui brime le consommateurdans son choix et menace le développement des PMEbrassicoles québécoises créatrices d’emplois», dénoncele directeur de l’AMBQ.

Pour que le marché actuel des bières du Québecpasse de 4,5% à 12% d’ici 2019, ce point doit être iné-vitablement débattu.

Ça devrait donc bouger beaucoup pour les mi-crobrasseries de la province ces prochaines années!Pour être à l’affût de ce qui s’en vient, lisez le jour-nal régulièrement!

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Actualités]P3

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Plus de lignes de bière à La BarberieLa microbrasserie La Barberie ajoutera huit nouvelles lignes de fût à son bar à compter de jeudi le

26 février. En plus de doubler son nombre de bières pression disponibles, elle offrira une bière en «cask»,appelée aussi «Real Ale» en Angleterre, c’est-à-dire «vraie bière». Ne demandant aucune intervention lorsde la fermentation et du service, la bière en «cask» est reconnue pour être très savoureuse. Lors de votreprochaine sortie dans Saint-Roch, dans la basse-ville de Québec, gâtez-vous : arrêtez prendre une «vraie»bonne bière à La Barberie!

En fût

Comme à chaque année, l’Association des

microbrasseries du Québec (AMBQ) tentera de faire

avancer plusieurs causes qu’elle a à cœur pour la

prospérité de ses membres. Dans sa planification

stratégique, elle vise rien de moins que de faire

passer la part de marché des bières du Québec de

4,5% à 12% en dix ans. Un défi emballant pour

nos brasseurs de bière!

Par Nathalie Bussières

Page 4: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Toutefois, changer le nom d’un journal et s’as-socier avec un partenaire dans une aventureencore plus folle, c’est de l’inconscience lui a-

t-on dit. Et pourtant, vous tenez dans vos mains lefruit d’un travail acharné de deux passionnés de la

bière : le résultat de l’association du site InternetBières et plaisirs (www.bieresetplaisirs.com) et dujournal Bières et impressions.

Avec une consommation de plus de 90 litres debières par habitant, le Québec est l’une des provinces

canadienne où la tradition brassicole est la plusancrée dans ses racines. Au Québec, ou plutôt enNouvelle-France, on boit de la bière depuis le toutdébut. Appelée «le Bouillon», elle était le résultat dela fermentation du levain et de l’eau.

Notre philosophie : présen-ter la bière comme unproduit de dégusta-tion, de découverteet de savoir- fa i re .F a i r e v a l o i r l eQ u é b e c c o m m eu n e r é g i o n d umonde effervescenteet pleine de talents,ainsi qu’offrir unepublica-

tion accessible, gratuite et reconnue. De la petitebrasserie artisanale aux majeures de l’industrie, labière sera l’invitée d’honneur de notre publication.

Nous ne voulons pas parler que de bière, bien aucontraire. Le terroir, les produits régionaux et la gas-tronomie en général seront de la partie. Chaque édi-tion, en commençant par celle-ci, vous présenteral’actualité du terroir régional, des recettes, desmariages bières et mets et plein d’autres plaisirs.Bienvenue dans Bières et plaisirs.

Un journal comme celui-ci ne se fait pas sanscollaboration, j’aimerais remercier les acteurs etauteurs qui nous accompagnent depuis le débutaussi bien dans Bières et impressions que sur le siteInternet. C’est à une équipe de passionnés que vousaurez affaire.

Bières et plaisirs, ce n’est pas juste un média spé-cialisé, c’est également des conférences sur l’his-

toire de la bière, les différents types de bièrespar exemple. Ce sont des ateliers de dégus-tation à travers la province en partenariat

avec les brasseries du Québec ou desdétaillants spécialisés. Chaque atelier

se voulant un moment propice à ladécouverte, à la bonne humeur et àla détente. C’est également l’or-ganisation d’événements spé-ciaux comme des visites debrasseries, des voyages, sansoublier des cours de cuisines àla bière, des interventions médi-atiques et j’en passe. Notre seulelimite : notre imagination et elleest débordante !

Je vous invite donc à con-sulter notre première édition et à

nous offrir vos commentaires dansnotre nouveau forum. Envie d’en

avoir plus, continuez votre expé-rience Bières et plaisirs sur Internet.

Philippe WoutersÉditeur/Conférencier

www.bieresetplaisirs.com

Tél.: 418.204.7720Téléc.: 418.204.7721

1173, boul. Charest Ouest, bur. 250-4

Québec (Québec) G1N 2C9

ÉditeurPhilippe Wouters

Rédacteurs Olivier Artis, Nathalie Bussières, David Sparrow

Chroniqueurs Sylvain Cloutier, Dominique Gosselin, Yan Guénard,

Michel Marcoux, Réjean Monier, Martine Rioux, Martin Thibault

Directeur de productionSébastien Huot

ImpressionLes Presses du Fleuve inc.

DistributionDiffumag

PhotographeClément Montel, David Sparrow

Toute reproduction du contenu de ce journal est inter-

dite, en tout ou en partie, sans le consentement écrit de

l’éditeur. Les articles publiés dans le journal sont sous

la responsabilité des auteurs et la direction ne partage

pas nécessairement les opinions émises.

Dépôt légal : Bibliothèque et Archives Nationale Québec

Bibliothèque et Archives Canada

ISSN 1918-8390

Partout ou ça brasse !

POUR S’ABONNER1 an (6 numéros, 17,50$, tx incl.)

Nom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Code postal : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Téléphone : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Courriel : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

www.bieresetplaisirs.com [email protected]

Févr

ier

P4[Actualités] BIÈRES ET PLAISIRS Février/Mars 2009

0389

0209

3887, ch. Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans. 418.829.04083887, ch. Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans. 418.829.04083887, ch. Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans. 418.829.04083887, ch. Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans. 418.829.04083887, ch. Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans. 418.829.04083887, ch. Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans. 418.829.04083887, ch. Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans. 418.829.0408

Créer un journal n’est pas de tout repos, mon ami

Sébastien Huot l’a très bien compris lorsqu’il y a un

peu plus de 2 ans il s’est lancé dans la merveilleuse

aventure de Bières et impressions. Aujourd’hui, avec

plus de 20 000 lecteurs dans la région de Québec, on

peut dire qu’il a réussi.

La prochaine parution de Bières et plaisirs sera distribuée dès le 2 avril2009. Dans ce numéro, vous aurez un avant-goût de ce que nousréserve le Mondial 2009. Vous préparez vos vacances estivales? Nous vous proposerons quelques régions où la bière et la gastronomiesont à l’honneur! Également, vous pourrez découvrir l’importance durecyclage des bouteilles de bière au Québec. Bonne lecture!

À noter

Mot de l’éditeur

Page 5: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Actualités]P5

Bar ouvert

0352

0209

4 8 , C ô t e d u P a l a i s , Q u é b e c ( 4 1 8 ) 6 9 4 - 1 0 0 0

Mets préparés sur placeFruits et légumes, viandes

Bières, vinsProduits laitiers

Café et autres produits d’épicerieLocation DVD

Affilié à Métro-RichelieuFaites votre propre« 6 pack » parmi un

grand choix de bièresde microbrasseries

Pour refléter le plus fidèlement possible notrerencontre, je devrais tout de suite commencerpar vous raconter les anecdotes que M. Savard

a partagées concernant la bière, mais avant de nousfamiliariser avec ses goûts, parlons un peu de luipuisque nous avons perdu sa trace pendant quel-ques temps.

Depuis toujours passionné par l’actualité et lemonde des médias, Bruno Savard devient lecteur denouvelles du Grand Journal de TQS avec JoséeTurmel en 2003. Son cheminement professionnelsuit son cours de belle façon jusqu’à ce qu’unevente contestée et des décisions administrativesviennent miner le tout. Cet arrêt forcé fait naîtrequelques réflexions…

«Après le Grand Journal, j’ai pris une pause dequelques mois où j’ai fait une véritable désintoxicationde l’actualité. Dans ce travail, on devient complète-ment obsédé. On suit tout ce qu’il se fait avec unementalité de concurrence. On ne s’informe plus, onespionne les autres», avance M. Savard.

Bien que plusieurs médias lui aient fait desoffres à la fin de son aventure chez TQS, aucune en-tente n’a été conclue et celles-ci se sont tranquille-ment estompées.

C’est finalement à VOX, la chaîne participative deVidéotron, que M. Savard décide de faire son grandretour à l’émission Mise À Jour, en remplacement deJosey Arsenault.

«Mise À Jour, c’est un sujet par soir, il n’y a pas depression de cote d’écoute, le but est uniquement d’in-former et d’approfondir certains dossiers sans penserà ce que font les concurrents», explique-t-il. Une for-mule qui lui plaît bien puisqu’il est également plusimpliqué dans le choix des sujets et des invités.

Du mardi au vendredi, Mise À Jour consacre unetrentaine de minutes à quatre invités qui sont inter-viewés et appelés à commenter un sujet bien précis quitouche la région. Du Québec Nightlife à l’industrie dutaxi en passant par la Semaine de la fierté «Geek», lessujets reflètent bien les préoccupations et les tendan-ces sociales.

«Avec l’émission, je suis plus un animateur qu’unlecteur de nouvelles et c’est plus naturel pour moi.Un lecteur de nouvelles, c’est plus froid, il n’y a pasde marge de manœuvre et tout est calculé à la se-conde. Il n’est pas question non plus d’avoir un sem-blant d’opinion», ajoute-t-il.

Son bagage d’animateur le sert d’ailleurs très bienpuisque avant d’être chef d’antenne à TQS, BrunoSavard a travaillé dans plusieurs stations de radiodans la province. Habitué à improviser et à livrer l’in-formation de façon naturelle, il préférait même nepas utiliser de télésouffleur lors des bulletins de nou-velles à TQS. Le bulletin était d’ailleurs apprécié poursa convivialité.

Le bulletin de TQS comptait 105 000 auditeursdans la région à l’époque. Depuis, les cotes des bul-letins de TVA et Radio-Canada ont grimpé de30 000 auditeurs. On ne peut que partager l’interroga-tion de M. Savard : où sont passés les 75 000 autres?

Rien de mieux qu’une bonne bière pour appro-fondir cette réflexion; M. Savard sera sans doute d’ac-cord avec moi là-dessus! Après tout, la bière a toujoursété assez présente dans sa vie, mais pas n’importelaquelle par exemple…

«La première bière que j’ai bue, c’était de la Brador,c’est une des seules que j’aimais. Mon grand-père étaitgérant pour Molson et chez nous c’était de la Molson,de la Brador, de la Laurentide et rien d’autres! En plus,c’était l’époque de la rivalité Canadiens (Molson) -Nordiques (O’Keefe)», raconte-t-il.

«Je me rappelle encore la première fois où je suisarrivé avec de la Budweiser, c’était comme si je venaisde renier la famille!»

Avant de se lancer dans l’univers des médias, iltravaillait au dépanneur de son père, un endroit quil’a également familiarisé avec la bière.

«Ma première job était de démêler les bouteillesvides, je me rappelle encore l’odeur! Il y avait envi-ron sept ou huit rangées de bières dans le frigo; unede Molson, une de Laurentide, une de O’Keefe, unede Labatt 50, puis quelques américaines qui sontarrivées un peu plus tard comme Budweiser etMiller», se remémore-t-il.

Les clientèles bien distinctes avaient chacune leursorte favorite, «les plus vieux buvaient de la Dowe,les vieux de la Molson, et les jeunes de la Laurentide.Quand je voyais quelqu’un prendre une Löwenbräu,une Carlsberg ou une Heineken, je me disais qu’ildevait être pas mal bizarre», indique-t-il.

Fruit du hasard, c’est en travaillant en tant quejournaliste dans le Bas-Saint-Laurent qu’il a com-mencé à s’intéresser davantage à la bière de dégusta-tion. Une controverse éclata à Trois-Pistoles en raisondes clochers de l’église qui apparaissaient sur l’éti-quette de la célèbre bière d’Unibroue.

«Ça ne faisait pas l’affaire du curé et pour fairemon reportage, j’ai dû aller en acheter une bouteilleet je l’ai bue. J’ai été surpris et j’ai bien aimé ça! C’estsuite à cette expérience que j’ai commencé à essayerdes bières plus foncées comme la Guinness, laKöstritzer, puis d’autres noires», explique-t-il.

M. Savard s’est même procuré il n’y a pas silongtemps un livre sur les mariages mets et bières qu’ilcompte bien consulter pour faire quelques agréablesdécouvertes lorsque le temps lui permettra.

Et comme notre collègue Michel Marcoux feraquelques apparitions en tant que collaborateur àMise À Jour, qui sait, l’émission pourrait peut-être unjour aborder la dégustation de bière…

Espérons-le et souhaitons à M. Savard un francsuccès avec son nouveau projet, c’est bon de le revoirenfin en ondes.

Pendant près de cinq ans, nous l’avons suivi presque

quotidiennement à la tête du Grand Journal de TQS. Après

une pause forcée de quelques mois, Bruno Savard est plus

motivé que jamais à reprendre l’antenne avec Mise À Jour,

son émission au Canal VOX. Animé du même désir d’informer

les gens, il nous promet plusieurs surprises intéressantes.

Pour moi, la première fût de constater son engouement

pour les bières de dégustation!

Par David Sparrow

«J’aime beaucoup les bières noiresprésentement, notamment la Köstritzeret la Chambly Noire. J’achète égale-ment des Éphémères que je partageavec ma blonde, mais les noires, je lesbois seul! Je compte bien en essayerquelques-unes avec des desserts.»

Photo

: M

ichel

Boulia

nne

Page 6: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

P6[Actualités] Février/Mars 2009

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-2

Les bières du Naufrageur accostent à Québec

La microbrasserie gaspésienne Le Naufrageur vend maintenant ses

bières en cruchon de deux litres à Québec. Ouverte le 25 juillet dernier,

l’entreprise brassicole de Carleton aimerait vendre, éventuellement, ses

produits en bouteille. Une expansion qui démontre bien que la micro

n’est pas près de faire naufrage!

La boutique Le Monde des Bières a déménagé au coin du boulevard Hamel et de la rue Marie-de-l’Incarnation à Québec. Bonne nouvelle! Leur nouveau local est deux fois plus grand que leprécédent. La chambre froide est plus vaste et il y a un plus grand nombre de réfrigérateurs pourla vente de bière à l’unité. En plus, il y a maintenant des dégustations de bières et de saucissestous les vendredis et les samedis. Profitez d’ailleurs de votre passage à la boutique Le Monde desBières pour acheter des saucisses Sö-Chö, en vente aussi au Marché du Vieux-Port de Québec.Rendez-vous au 13, rue Marie-de-l’Incarnation où plus de 400 bières s’offrent à vous! Un vasteespace de stationnement vous facilite maintenant l’accès. À noter que les heures d’ouverture sonttoujours les mêmes, soit de 9h à 23h, sept jours sur sept. Sur la photo, M. Éric Bouchard, propriétaire, en compagnie de Jean-Benoît Racine.

Une nouvelle adresse pour Le Monde des Bières

Par Nathalie Bussières

Il est possible de trouver, chez les com-merçants spécialisés de la région,les cinq bières du Naufrageur :

la blanche au blé nom-mée l a Léonne , l ablonde dorée baptisée laMalauze, la rousse ambréeconnue sous le nom de la Col-borne, la noire au café et au choco-lat appelée la Saint-Barnabé et laCorte-Real pale ale. Affichant entre4,5% et 5,6% d’alcool, ces bièrespeuvent également être savouréesà l’année au bar de dégustation dela microbrasserie.

Présentement , i l es taussi possible de goûter,autant à la micro que

chez soi, aux deux produits brassicoles spéciaux duNaufrageur, soit une bière blonde belge à l’arôme

épicé et herbacé et une bière brune maltéeau caramel et au chocolat. Affichant

respectivement 5,9% et 6,75%,l a C o u r l i e u e t l aSwordfish éveilleront

vos sens!Fondée par les proprié-

taires et les employés de laboulangerie la Mie véritable,située à Carleton, la micro-brasserie Le Naufrageur est latroisième entreprise de ce genredans la région de la Gaspésie etdes Îles-de-la-Madeleine. Profitez

de votre séjour en Gaspésie, encette année du 475e de

Gaspé, pour découvrircette nouvelle micro!

Page 7: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Une bière oxydée, une bouteille qui éclate, unproduit qui n’est pas constant d’une bouteilleà l’autre, voilà la pire offense que l’on puisse

faire à l’amateur de bière. De plus en plus de brasseursen sont conscients, et heureusement pour eux, car lacompétition est très féroce.

Pourquoi c’est important…La bière est considérée comme un aliment et est

régie par le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries etde l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Inutile depréciser, avec l’épisode de la listériose, qu’en matièred’alimentation, il n’y a pas de tolérance pour lemanque d’hygiène.

Les standards exigés en terme de qualité et deprocédures de production pour les produits comme labière ne sont pas aussi détaillés que l’on pourrait croire.En fait, selon Michel Gauthier, spécialiste dans ledomaine au Québec, la Régie des Alcools, des Courseset des Jeux (RACJ), propose plutôt des recommanda-tions de tests à effectuer sur les produits.

«Les tests recommandés par la Régie touchentnotamment le degré d’alcool, qui doit être identique, à0,2% près, à celui inscrit sur l’étiquette, l’acidité duproduit, ainsi que la présence de diverses bactéries.Des tests sur le degré de sucre résiduel et sur l’amer-tume sont également suggérés», indique-t-il.

M. Gauthier connaît très bien les enjeux du con-trôle de qualité dans le monde brassicole. Il a travaillépendant plus de vingt ans pour la Brasserie Labattavant de se joindre à un ami, anciennement de chezMolson, pour fonder les Laboratoires Maska qui sespécialisent justement dans les tests analytiques etmicrobiologiques du secteur agroalimentaire.

«On a débuté officiellement en 1996 en mettantsur pied un laboratoire qui permettait aux brasseriesde faire certains tests sur leurs produits. On fournis-

sait également de l’aide technique pour tous lesaspects du démarrage d’une brasserie, de la produc-tion à la sécurité, en passant par le nettoyage»,explique-t-il.

Les procédures à respecterToute brasserie crédible a besoin d’un minimum

d’équipement lui permettant de tester certains aspectsde ses produits tout au long du brassage. Les suivis seferont notamment sur l’acidité, la concentration dessucres et le taux d’alcool.

Pour les plus grosses brasseries comme Labatt etMolson, tous ces tests sont primordiaux puisque leursproduits offrent des saveurs beaucoup plus subtilesqui laissent moins de place aux défauts.

«Leurs bières sont plus sensibles aux imperfec-tions de par leurs recettes et les caractéristiques deleurs produits. Les bières de petites brasseries ont sou-vent plus de saveurs et plus d’ingrédients, ce qui créeune marge d’erreur», avance M. Gauthier.

«Ces grosses brasseries sont aussi équipées à la finepointe de la technologie et elles peuvent procéder àdes analyses microbiologiques pour détecter les bac-téries ou même réaliser des tests d’amertume. Tout esttrès précis là-bas, les opérations sont toutes mesuréeset standardisées au peigne fin», poursuit-il.

Chez Labatt, on procède même à des tests sur ledegré de la saveur et plusieurs autres tests trèspoussés que même les Laboratoires Maska ne peuventréaliser. Pas étonnant que le goût de leurs produitssoit si stable.

M. Gauthier vous dira toutefois que pour un habituéde bières de grosses brasseries comme Labatt ou Molson,une distinction dans le goût est perceptible si la bière estbrassée dans une autre province ou une autre ville. Dansce cas, c’est l’eau utilisée qui crée une différence, maisencore là, il faut vraiment être un habitué!

Soulignons d’ailleurs l’anecdote d’un client on-tarien habitué à sa Labatt Bleue brassée à Toronto quiavait remarqué qu’elle n’était plus la même. L’ex-plication de la brasserie : suite à un problème de pro-duction, quelques caisses de Labatt Bleue fabriquéesà Montréal avaient été distribuées en Ontario. Unvrai habitué !

Pour ce qui est des plus petitsSi les gros brasseurs réussissent depuis longtemps à

assurer et maintenir la qualité de leurs produits, il en estautrement pour les plus petits joueurs de l’industrie.

Les interrogations auxquelles les brasseurs sont con-frontés sont parfois difficiles à résoudre sans l’assistancede spécialistes, surtout lorsque ces difficultés dépassentleurs compétences, que le temps manque et que lesmoyens sont plus souvent qu’autrement limités.

«Certains brasseurs utilisent des équipements plusou moins adaptés ou ils ont simplement un contrôlede qualité qui laisse à désirer, mais c’est rarementintentionnel et ça se fait souvent à l’insu des autresmembres de l’équipe», avance Gaëtan Gadoua, copro-priétaire de Brasseurs et Frères à Dunham.

Pourtant, c’est tout le marché des bières de dégus-tation qui est perdant lorsqu’un consommateur tombesur une bière infectée, surtout si celui-ci en est à sespremières tentatives avec ce type de produit.

Comme le marché en plein essor facilite le démar-rage de brasseries, plusieurs brasseurs amateurs font legrand saut et se lancent dans l’aventure de la micro-brasserie. Mieux vaut alors s’assurer que ces brasseurssavent dans quoi ils s’embarquent avant de proposerleurs produits un peu partout.

«On a commencé sous financé comme la plupart,mais on a misé beaucoup sur l’équipement dès ledépart. On a fait du contrôle de qualité un chapitrespécifique de notre plan d’affaires avant de démarrer labrasserie. Pendant neuf ans on a brassé de façon ama-teur dans un garage pour faire des tests sur diversaspects de nos bières», raconte M. Gadoua.

Lorsque les frères Gadoua se sont lancés en affairesde façon officielle en 2006, leurs produits étaient sta-bles, voire même des valeurs sûres pour le marché.Leur brassage se fait à circuit fermé, les procédés delavage sont précis et tout est démonté pour s’assurer

qu’il n’y a pas de dépôt. Les procédures sont écrites etsuivies précisément.

Des bons standards de qualité et des pratiques pro-pres dans un domaine comme la bière, c’est plusqu’essentiel. Surtout pour un marché qui chercheencore à développer sa clientèle.

C’est en établissant des mesures précises et strictesqu’on parviendrait par exemple à contrer les effetsnéfastes d’une crise comme celle qu’ont connue les fro-mages du Québec il n’y a pas si longtemps. C’estpourquoi l’Association des Microbrasseurs du Québec(AMBQ) met de l’avant son projet de programme qualité.

Programme qualité de l’AMBQ«On [AMBQ] a remarqué la progression des micro-

brasseries et des produits qui sont offerts et on se ditque l’on doit s’assurer que ces brasseurs savent com-ment bien faire leur produit», explique FrédérickTremblay qui siège au comité de l’AMBQ.

Lui-même propriétaire de la Microbrasserie deCharlevoix, il est bien placé pour savoir que même si toussouhaitent offrir un produit de meilleure qualité possible,ils n’ont pas tous les moyens de faire le nécessaire.

«Avec le programme de l’association, c’est moinsgênant pour tout le monde de demander des conseils etde partager ses problèmes ou ses difficultés», indiqueM. Tremblay. «Comme brasseur, on constate souvent lesproblèmes une fois que le mal est fait, ainsi, on pourraprofiter des connaissances et de l’expérience des autresavant que le problème ne survienne», poursuit-il.

Une brasserie qui souhaiterait profiter des mêmesservices sans passer par l’association, mais plutôt parl’entremise de firmes de consultants par exemple, devraitdébourser beaucoup pour obtenir un bagage semblable.C’est ce qui fait de ce projet une opportunité unique.

«Si plusieurs embarquent dans le projet, les stan-dards fixés risquent de devenir la norme pour toutesles brasseries au Québec», croit M. tremblay. Bien quecertains hésitent encore à joindre les rangs, plusieursmicrobrasseries, voire même quelques brouepubs, sesont montrés intéressés à adhérer au programme.

L’objectif en bout de ligne est de renforcer l’industriedes bières de dégustation et de faire augmenter sonmarché. C’est pourquoi un plan de la sorte est si impor-tant pour tous les producteurs de produits de spécialité.

Qualité de la bièreFévrier/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Dossier]P7

0391

0209

601 , d ’A igu i l lon , Québec 418-647-2972

Dégustations de bières québécoises tous les vendredis

et samedis en soirée

Retour de laImpérial IPA La Duchessed’Aiguillon,

en exclusivité au dépanneur

0394

0209

Peu importe le prix ou la marque de la bière, lorsqu’on

décapsule la bouteille, on est en droit d’obtenir un

produit qui comblera nos attentes, que ce soit en nous

rafraîchissant, en nous envoûtant ou en nous

explosant les papilles. C’est à ce moment que

l’importance parfois insoupçonnée d’un bon contrôle

qualité prend tout son sens.

Par David Sparrow

Page 8: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

L égendaire puisque son apport au peupleirlandais est à la fois indéniable et plus grandque nature. Mais légendaire également

puisque plusieurs détails de sa vie restent incertainsou inexacts.

Certains croient qu’il est né en 387 et mort en461, d’autres, en 420 et 492. Certains affirment queles récits ont confondu deux saint Patricius (nomlatin) ce qui explique ces dates incohérentes.

Mais, selon la légende, saint Patrick aurait bel etbien vécu plus de 120 ans, soit de 371 à 492. Au-

jourd’hui, les dates exactes importent peu, car sesgrandes réalisations sont les seuls témoignages quicomptent vraiment.

L’histoire de saint PatrickContrairement à ce que l’on pourrait penser, saint

Patrick, Maewyn Succat de son vrai nom, n'est pasIrlandais de souche. Il serait plutôt le fils d’un fonc-tionnaire de la Grande-Bretagne romaine, né vers 371dans la région qui correspond actuellement au Paysde Galles.

À l'âge de 16 ans, le jeune Maewyn aurait été enlevépar des pirates avant d’être vendu en tant qu’esclave àun druide dans la région d’Ulster en Irlande. Il restecaptif pendant près de six ans. Peu religieux avant sacapture, c’est en travaillant comme berger qu’il décou-vre Dieu et devient un chrétien dévoué.

Il parvient finalement à s’échapper alors qu’unange lui rend visite en rêve pour lui dire de rejoindreun bateau qui l’attend sur le rivage à plus de 200 km.Il rejoint les côtes anglaises et décide de devenir prêtre.

Il voyage beaucoup en Grande-Bretagne ainsi qu’enFrance où il poursuit des études théologiques aumonastère de Saint-Honorat, sur les îles de Lérin, prèsde Cannes. Il est alors désigné évêque, adopte le nomPatricius, et, à la demande du pape Célestin Ier, ilregagne l’Irlande vers 432, dans le but d'évangéliser lepays et de convertir les Irlandais à la religion chrétienne.

La légende raconte que pour mener à terme samission, il commence par défier les druides dans desduels de sagesse avant de convaincre le roi Aengus del’existence de la sainte Trinité à l’aide d’un trèfle. Laplante trilobée était à son sens une parfaite illustra-tion du concept Père, Fils et Saint Esprit. Cet effortmarque non seulement le début de la conversion duroi, mais confère aux Irlandais un symbole puissantencore très présent aujourd’hui.

La diffusion de la religion chrétienne prend dèslors une dimension nouvelle. Avec l’approbation duroi, saint Patrick fait construire de nombreux monas-tères, des églises, et forme des apôtres qui poursui-vent sa mission. Saint Patrick et ses disciples propa-gent l’Évangile, baptisent des milliers d’Irlandais etfondent des paroisses, des diocèses et des évêchés.

Après de longues années d'évangélisation, saintPatrick rédige «Confessio» en 450, son autobiogra-phie. Il se retire à Downpatrick et meurt le 17 mars492. Il est enterré aux côtés de sainte Brigitte et desaint Columcille, également patrons de l’Irlande.

Il sera réputé pour son courage héroïque, sonhumilité et sa bonté. Son message évangélisateur

fut si efficace qu’on ne dénombre aucun martyren Irlande!

Des symboles marquantsLes symboles utilisés par saint Patrick à travers ses

enseignements sont restés fortement gravés dans laculture irlandaise. On n’a qu’à penser au trèfle quesaint Patrick utilisa pour illustrer le dogme de la sainteTrinité ou aux serpents qu’il aurait chassés d’Irlande.

La légende raconte qu’en 441, saint Patrick auraitjeûné pendant 40 jours et bâti une église au sommetde la montagne Croagh Patrick qui est depuis deve-nue un important lieu de pèlerinage. À la fin de sonjeûne, il aurait jeté une cloche au bas de la montagne,chassant ainsi tous les serpents d'Irlande. Lors dupèlerinage annuel, le dernier dimanche de juillet,plus de 25 000 pèlerins catholiques gravissent lamontagne, certains d'entre eux les pieds nus.

Une autre légende, le Purgatoire de saint Patrickest à l’origine d’un autre lieu de pèlerinage importantsur l’Île Station Island dans le comté de Donegal enIrlande. Cherchant à convaincre les incrédules, saintPatrick aurait prié Dieu de lui venir en aide. Dieu luiaurait alors révélé l’existence d’une crevasse sur l’île,appelée Purgatoire, qui permettait aux incrédules devoir les joies du ciel et les tourments de l’enfer.

Mais le symbole le plus marquant restera cer-tainement la date de son décès, date gravée à jamaisdans le coeur de tous les Irlandais. Chaque 17 mars,la mémoire de saint Patrick est commémorée par unegrande fête qui, depuis longtemps déjà, a franchi lesfrontières de l’Irlande et est célébrée par plusieursmillions de personnes, Irlandais ou non.

Les Voeux de saint Patrick«Puissiez-vous avoir une maison contre le vent,

un toit contre la pluie et l'amour d'une famille unie.Puissiez-vous toujours être entourés de gens joyeuxet d'éclats de rire de tous ceux que vous aimez.Puissiez-vous avoir tout ce que votre coeur désire.»

0354

0209

824, Boulevard Charest Est, Tél.: (418) 523-3674

P8[Culture] BIÈRES ET PLAISIRS Février/Mars 2009

Tout le monde connaît la fête de la Saint-Patrick qui a

lieu le 17 mars, où verres de bière et vert tout court

sont présents partout dans notre entourage. Peu de

gens cependant connaissent le personnage derrière la

fête; le légendaire saint Patrick lui-même.

Par David Sparrow

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Page 9: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Dégustation]P9

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7 cruchons de 1,82 litres

de la microbrasserie

Le Naufrageur de Carleton

Léonne (blanche), Malauze (blonde),

Colborne (rousse), Corte-Real (Pale ale),

St-Barnabé (noire), Courlieu (blonde belge),

Swordfish (brune forte)

3 Barberie999$

+tx + dépôtBouteilles 500ml

Les bières noires sont parmi les plus goûteusesque l’on retrouve sur le marché. C’est pourquoila majorité des consommateurs commenceront

par des calibres plus légers avant de développer unintérêt pour ces bières à première vue trop… noires.

Les bières noires peuvent être divisées en troisgrandes catégories: les Porters et les Stouts, tous deuxdes Ales, et la Schwarzbier, une Lager noire d’origineallemande. À l’occasion, d’autres bières très foncéespeuvent être qualifiées de «noires», mais disons queces styles sont les plus connus.

Chez nous, les Stouts et les Porters sont de loinles deux plus populaires et ceux-ci se subdivisent endifférentes interprétations plus ou moins extrêmesqu’il devient parfois difficile de les identifier.

Le Porter et le Stout puisent leur origine à la mêmesource. À un certain moment, l’expression «stout» ser-vait même simplement à qualifier un type de Porteraux caractéristiques un peu plus prononcées.

Un peu d’histoireDans les années 1720, à Londres, des brasseurs

anglais tentèrent de brasser une nouvelle bière quiregroupait les caractéristiques gustatives des trois

bières populaires à l’époque. Ils la nommèrent«Entire», signifiant «entière».

Bien que peu concluant en raison du goût du maltrôti qui prenait nettement le dessus, le produit résul-tant trouva tout de même sa niche. C’est toutefois lenom de sa principale clientèle qui allait passerl’épreuve du temps et servir d’appellation pour lesgénérations futures…

L’Entire était en effet très prisée par les porteurs deLondres et le sobriquet «Porter» fut rapidement uti-lisé pour identifier ce nouveau style populaire.Plusieurs brasseries à l’extérieur de Londres se mirentà brasser une bière aussi sombre et bientôt plusieursinterprétations différentes du Porter sont apparues.

Des versions plus robustes étaient souvent quali-fiées de «stout», mot qui, à l’époque, signifiait à la fois«fort», «fier» ou même «robuste». Bref, le qualificatifcadrait plutôt bien.

Vers 1759, le bruit entourant la popularité de laPorter se répandit jusqu’aux oreilles de ArthurGuinness qui tenta de reproduire à son tour la bièreprisée dans sa nouvelle brasserie en Irlande.

Fauché, mais à la fois futé, il décida de contournerles règles et d’utiliser des grains d’orge rôtis plutôt que

de se rabattre sur du malt rôti comme le faisait les autresbrasseurs. Le malt était lourdement taxé à l’époque con-trairement aux céréales qui ne l’étaient pas.

Il en résulta une bière plus ronde en bouche, pluscrémeuse et aux saveurs beaucoup plus sèches queles autres Porters. Sans trop s’en faire, il se mit à lacommercialiser. Plus tard, dans les années 1820, labrasserie Guinness finit par proposer une version unpeu plus forte, baptisée Guinness Extra Stout Porter.L’expression «stout» y restera à jamais associée.

Pour goûter la différenceAujourd’hui, les distinctions entre les deux produits

ont beaucoup évolué puisque le style Porter a presquecomplètement disparu de la surface de la terre à un cer-tain moment. Heureusement, quelques brasseurs nos-talgiques se sont permis de raviver certains vestiges dupassé dont le Porter. Difficile de dire si les nouvelles ver-sions sont fidèles aux anciennes…

Il est également assez difficile d’établir la dif-férence entre un Porter et un Stout de nos jourspuisqu’il existe plusieurs interprétations des deuxstyles qui se rejoignent étrangement quelques fois.

On pourrait dire que le Porter est géné-ralement plus doux, plus sucré, plus caraméliséet moins dense. Il s’agit en fait d’une Brown Aleamplifiée, plus ronde et plus torréfiée, oùl’équilibre se joue davantage du côté du maltque du houblon.

Le Stout serait quant à lui plus crémeux,offrant des notes de torréfaction très présentesrappelant parfois le café. L’amertume présentedonne l’impression d’être causée par le côté rôtides grains plutôt que par le houblon comme c’estle cas avec le Porter.

Le Stout contient beaucoup de sucre résiduel et dehoublon, mais ces caractéristiques s’équilibrent. Pour lePorter, c’est le sucre résiduel qui prend le dessus con-férant à la bière une impression de douceur et de sucré. Ilest aussi houblonné, mais moins riche que le Stout, ce quien fait une bière plus désaltérante.

On s’attend habituellement à ce que le Stout soit unpeu plus foncé que le Porter, qui tire quelquefois sur lebrun très foncé. Ces distinctions varient en fonctiondes interprétations et des recettes, mais disons qu’ellesreflètent les différences les plus communes.

D’ailleurs, poussés à leurs extrêmes, ces styles s’en-trecroisent souvent et se retrouvent là où ils s’étaientlaissés il y a près de 200 ans; dans une pinte de Porterstout s’apprêtant à se faire déguster!

Faire la lumière sur des styles obscursOn les appelle communément bières noires. Pour plusieurs

cela suffit. Juste à entendre les mots, le goût de brûlé

les envahit et l’amertume les fait grimacer.

Pour d’autres, c’est complètement l’inverse, si ce n’est

pas noir, c’est que ça ne vaut pas la peine d’être bu.

Par David Sparrow

Page 10: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

P10[Dégustation] BIÈRES ET PLAISIRS Février/Mars 2009

Westmalle double

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Description Une mousse abondante et crémeuse viendra surplomberune robe brun pourpre. Des arômes de réglisse, banane, levure et pain gril-lé s’offriront à vous. Étant forte en alcool, plus sa température de service serapprochera de la température ambiante, plus celle-ci offrira des arômesfloraux et d’esters. Consommez-la dans un verre évasé qui laissera place àtoute son expression.

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En plus de se classer parmi les plus grands con-sommateurs de bières de la planète, les Irlan-dais comptent le plus grand nombre de pubs au

kilomètre carré. Même à l’extérieur des frontières dupays, les pubs irlandais se répandent comme une traî-née de poudre. C’est sans parler de la fête de la Saint-Patrick qui est également devenue une véritable célé-bration de la bière partout autour de la planète.

Bien que les Irlandais soient davantage reconnuscomme de grands buveurs plutôt que de grands pro-ducteurs, le brassage de la bière en Irlande remonte auVe siècle avec la création des monastères par nul autreque saint Patrick. Certains ajouteront même qu’il étaitaccompagné de son propre brasseur à l’époque…

Plus tôt encore, selon les écrits d’historiens Ro-mains, les Irlandais buvaient des breuvages alcoolisésà base d’orge, appelés «courmi», qui étaient concoctéspar les druides celtiques. C’est dire à quel point leurrelation est solide.

Les pubs irlandaisAujourd’hui, en Irlande, la bière se consomme

généralement en fût au pub de quartier le plus près. Leservice pression confère à la bière en fût une texturecrémeuse et onctueuse et la teneur peu élevée en alcoolla rend très facile à boire, très «drinkable» commediraient plusieurs. Pas étonnant que les pubs soienttoujours pleins…

Les Irlandais ont également leurs marques de bièrepréférées qu’ils peuvent retrouver en bouteille questionde ramener le pub à la maison, voire même à l’extérieurdu pays. C’est d’autant plus vrai depuis que Guinness amis au point son fameux système «Draught» qui per-met, à l’aide d’azote, d’obtenir un col et une textures’apparentant à une pinte de fût.

L’effet est assez réussi, mais ne soyons pas dupes, rienne peut battre la bonne vieille pinte servie et dégustéeavec l’ambiance de son pub de quartier préféré.

Des bières irlandaisesOn retrouve en réalité deux types de bière qu’on

pourrait qualifier d’irlandais sans pour autant affir-mer qu’ils aient réellement été créés en Irlande. Enfait, lorsqu’il est question de style, principalement deleur origine, tout dépend des points de vue.

Il n’en demeure pas moins que certaines interpré-tations irlandaises ont laissé leur marque et sontaujourd’hui considérées par plusieurs comme desstyles à part entière. On retrouve le Dry Stout, aussiappelé Irish Dry Stout, ainsi que la Irish Red Ale (Alerousse irlandaise).

Irish Dry StoutNoire aux reflets rubis, elle est coiffée d’une

mousse épaisse, crémeuse et tenace qui a fait la renom-mée du style. On y dénote des arômes de café torréfié,ainsi que de faibles notes de chocolat ou de cacao.

Elle présente une amertume certaine, due à l’orgerôtie et au houblon, même si les saveurs de ce derniersont souvent masquées par les notes de céréales tor-réfiées. C’est sur une finale sèche faisant penser aucafé que se termine habituellement l’expérience.

D’un corps mince à onctueux, elle est peu effer-vescente, principalement lorsque servie en fût.Malgré la forte amertume de houblon et la puissance

des caractéristiques propres aux grains torréfiés, elleest douce et veloutée.

Les marques populaires en IrlandeParmi les Stouts les plus populaires en Irlande, on

retrouve sans surprise la Guinness, mais également laMurphy’s qui est disponible en fût dans quelquesétablissements de la région de Québec, ainsi que laBeamish Stout.

Bien que beaucoup plus récente, la O’Hara’s CelticStout a rapidement su se tailler une place en se clas-sant première dans quelques prestigieux concours.Elle est disponible au Québec en SAQ.

Irish Red AleDe couleur ambrée à roux cuivré, elle est claire et

coiffée d’une faible mousse blanche à couleur de crème.Au nez, des arômes de malt faisant penser au caramel ouau toffee, ainsi que quelques notes de beurre à l’occasion.

Elle présente de douces flaveurs de malt caramel etde sucré, truffées de notes de beurre de caramel ou detoffee. Les flaveurs du houblon sont effacées. Ondénote un peu d’amertume, amplifiée par l’utilisationde céréales grillées. Ces dernières lui procurentd’ailleurs une finale assez sèche.

En bouche, elle est plutôt mince et également peueffervescente, bien que les versions embouteilléespeuvent l’être davantage. Elle est habituellementdouce et veloutée, de même que peu alcoolisée.

Les marques populaires en IrlandeParmi les marques les plus populaires de Ale rousse

irlandaise en Irlande, on retrouve la Smithwick’s IrishAle et Kilkenny Irish Beer, toutes deux provenant de labrasserie Smithwick’s and Sons située à Kilkenny. Lesdeux bières sont d’ailleurs intimement liées puisqu’àses débuts, la Kilkenny était une version export dela Smithwick’s.

Au Québec, la Kilkenny est disponible sous saversion Draught en cannette. Un peu plus légère, elleutilise le procédé Guinness pour faire mousser sa tex-ture et est identifiée comme une «Irish Cream Ale».

L’Irlande compte également la Beamish Red Ale,fort populaire, ainsi que la Murphy’s Irish Red, bienque cette dernière ne soit pas une Ale, mais plutôtune Lager, bière de fermentation basse.

Autres marques populairesLa Harp Lager est également fort populaire en

Irlande. Les Irlandais en ont vite fait leur Lager blondepréférée. Il la mélange même avec la Guinness pourfaire un Half and Half, une version purement irlandaisedu Black and Tan habituellement composée deGuinness et de Bass, une bière anglaise.

On dit souvent à la blague que les Irlandaisabsorbent aussi bien la bière que les terres irlan-daises absorbent la pluie. Quoiqu’il en soit, lesIrlandais s’y connaissent en bière puisqu’ils enbrassent d’excellentes et préfèrent les consommeren fût dans leurs pubs de quartier.

Et même s’ils ne comptent pas sur la plus grandevariété de produits, y a-t-il un autre peuple qui puissese vanter d’avoir autant de fierté pour ses produitsbrassicoles? La popularité de Guinness n’est pasqu’une simple coïncidence…

L’Irlande est l’un de ces pays que l’on associe d’emblée à la

bière. Le pays ne compte peut-être pas l’héritage brassicole

de l’Angleterre, de l’Allemagne ou de la Belgique, mais il a

tout de même su s’imposer comme un endroit important

dans l’histoire brassicole ne serait-ce que pour la création de

son produit fétiche, la Guinness. Mais il y a bien plus… [D.S.]

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Page 11: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

PrixBas Élevé

CaractèreRafraîchissante Chaleureuse

TempératureGlacée Pièce

Arrière-goûtAucun Explosif

Présentation La Smithwick’s est une Ale rousse à 5%d’alcool, brassée pour la première fois en 1710 à la St.Francis Abbaye Brewery (Smithwick’s & Sons) à Kilken-ny en Irlande. Elle appartient au groupe irlandais Diageo.Description Cette Ale irlandaise à la moussecrémeuse et tenace est faite de malt torréfié de qualitésupérieure qui lui confère sa couleur ambrée. Elleoffre un bon parfum de malt caramélisé et un goûtdistinctif doux et sucré, soutenu par une textureonctueuse et agréable. On y retrouve une légère amer-tume en finale.Suggestion Plutôt légère, elle se déguste assez fraîche,entre 8 et 12°C. Elle accompagne bien les plats de volail-le ou de porc, ainsi que les fromages au goût de beurre.

[www.diageo.ie]

PrixBas Élevé

CaractèreRafraîchissante Chaleureuse

TempératureGlacée Pièce

Arrière-goûtAucun Explosif

Présentation La Guinness Draught est un Dry Stoutà 4,2% d’alcool fait d’orge torréfié. Elle fût créée en Ir-lande en 1759 et elle a défini le style Stout. La marqueGuinness appartient au groupe Diageo.Description Elle offre une robe noire et un col blancmagnifique qui lui confère une renommée internationale.Son nez gazeux laisse passer le cappuccino et des notes dechocolat. En bouche, elle offre une subtile saveur amèretorréfiée. On y perçoit des marques de torréfaction, ainsique l’amertume et le sucré du chocolat noir.Suggestion Il est suggéré de la servir très froide,mais plusieurs la préfèrent un peu plus tempérée. Ondit qu’elle sait souligner les qualités des fromages ched-dar, ainsi que tout autre fromage affiné.

[www.guinness.com]

PrixBas Élevé

CaractèreRafraîchissante Chaleureuse

TempératureGlacée Pièce

Arrière-goûtAucun Explosif

Présentation La O’hara’s Celtic Stout est un DryStout à 4,3% d’alcool. Elle fût créée en Irlande, à la bras-serie Carlow Brewing Company.Description De couleur foncée, offrant une onctuo-sité généreuse, elle représente bien les Dry Stoutirlandais. Peu forte en alcool, ses propriétés se manifes-tent davantage que celles de la Guinness, notamment sesnotes de café rôti et de torréfaction ainsi que les traces dehoublons qui se traduisent par une amertume marquée.La douceur du malt lui confère toutefois un bel équilibre.Suggestion Il est suggéré de la servir autour de 10°Cet de la boire en accompagnement à des poissonsfumés. Bien évidemment, les huîtres et le chocolat sontégalement de mise.

[www.carlowbrewing.com]

PrixBas Élevé

CaractèreRafraîchissante Chaleureuse

TempératureGlacée Pièce

Arrière-goûtAucun Explosif

Divers La recette originalef u t é l a b o r é e p a r J o h nSmithwick dans ce qui estaujourd’hui la plus vieillebrasserie irlandaise toujoursen opération. Elle fut fondéesur le site d’une abbaye oùd e s m o i n e s b r a s s a i e n tdepuis le XIVe siècle.

Divers Son procédé révolu-tionnaire lui confère une tex-ture impeccable. Elle est sanscontredit l’introduction idéa-le aux bières noires et unegrande vedette du monde dela bière.

Divers En 2000, auBrewing Industry Inter-national Awards, elle futvotée le meilleur Stout aumonde parmi 74 concur-rents de la catégorie 4,2% à6,9% d’alcool dans unedégustation à l’aveugle.

Divers La Kilkenny Irish Aleétait à l’origine une versionplus forte de la Smithwick’sdestinée au marché européenet américain dans les années80. Cette version-ci doit sonappellation «Cream Ale» àl’ajout du gadget de Guinnessà l’intérieur de sa cannette.

Kilkenny Irish Cream Ale Guinness Draught O’hara’s Celtic Stout

Divers Elle fut créée en collaboration avec leréputé maître-brasseur allemand, Herman Muenderpour répondre à la popularité des Lager à l’époqueen Grande-Bretagne et en Irlande. Pendant plusieursannées, elle arbora le slogan «Harp stays sharp».

Présentation La Harp Lager est une Lager blonde à 5% d’alcool, brassée pour la première fois en 1960à la Great Northern Brewery de Dundalk en Irelande. Elle appartient au groupe irlandais Diageo.Description D’une couleur dorée scintillante, elle est rapidement devenue la Lager irlandaise la plus populaire.Facile à boire et rafraîchissante, elle est brassée selon la tradition irlandaise, n'utilisant que de l'orge de premièrequalité et une eau de source pure. Son goût riche et sa touche d’amertume en font une Lager authentique.Suggestion Comme la majorité des Lager blondes, elle se déguste plus froide, autour de 8°C. Elle accom-pagne bien les mets peu épicés, notamment les poissons à chair blanche grillés sur le BBQ.

[www.diageo.ie]

PrixBas Élevé

Rafraîchissante Chaleureuse

TempératureGlacée Pièce

Arrière-goûtAucun Explosif

Caractère

Harp Lager

Présentation La Kilkenny Irish Cream Ale est uneAle rousse à 4,3% d’alcool, brassée pour la première foisen 1985 à la St. Francis Abbaye Brewery (Smithwick’s& Sons) à Kilkenny en Irlande. Elle appartient augroupe irlandais Diageo.Description De couleur rousse ambrée, cette CreamAle doit sa mousse dense et onctueuse au gadget deGuinness. Proposant des notes de caramel et de noix,son goût sucré dominé par le malt est bien soutenu parson côté sèche et boisé. Elle nous laisse sur une courtefinale houblonnée. Suggestion Il est suggéré de la «servir très froide»,entre 5 et 8°C. Appréciez-la avec un plat de jambon etde chou bouillis ou avec des charcuteries.

[www.diageo.ie]

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Dégustation]P11

La bière du mois

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Smithwick’s

Page 12: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009
Page 13: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [400e de Québec]P13

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3540, ave des Églises, Charny (à 2 minutes des ponts !)418-988-0552 www.pubazul.com

Vendredi Blues Samedi Barman d’un soir

«C e que je retiens de l’année écoulée,c’est bien sûr notre belle visibilitéaux commémorations, et surtout le

succès de la Quatre-centième. Nous avons réussià faire une bière plus accessible que nos autresproduits, tout en restant fidèle à notre réputationde qualité», estime Stéphane Berranger, directeurde marque chez Unibroue.

La plus grande brasserie artisanale québécoisevoulait toucher le grand public avec son nouveauproduit. Par sa présence aux événements du 400e(sans parler de la publicité), elle a fait connaîtreson dernier-né, puisqu’on pouvait le découvrir surplace. Néanmoins, cette bière de type belge asurtout séduit les fins connaisseurs.

«C’est un équilibre difficile, parce qu’on ne peutpas demander à des gens qui ne boivent que de la

Coors Light d’aimer la Quatre-centième. Il ne faut pasnon plus décevoir les amateurs d’Unibroue, alors ilfaut le juste équilibre. Résultat, la bouteille revêt uncaractère festif et son liquide est cohérent, sans en faireun produit fade et sans personnalité», poursuit-il.

Une bière de nicheLe brassin exclusif, au profil fort et avec une

amertume modérée, demeure de qualité. Il est parti-culièrement apprécié par les consommateurs quidécèlent tous les charmes cachés d’une bonne bière.Est-ce satisfaisant pour Unibroue? Aucun chiffre devente n’a été communiqué, toutefois M. Berrangerqualifie son bébé de niche, c’est-à-dire qui rejoint unpublic très ciblé.

«Si on regarde toute la bière qui se boit dans laprovince par rapport à la Quatre-centième, cette

dernière représente une minorité. La majorité denotre production sort en petites et grosses bou-teilles, en emballages de six… alors que là, seule lagrosse bouteille a été commercialisée. Ce format estmoins propice à des ventes supérieures, mais ellessont tout de même appréciables, alors qu’il s’agitd’une niche», révèle le directeur de marque, ensoulignant que l’image d’Unibroue s’inscrit dans labouteille de 750 millilitres.

Bébé deviendra grandEn fait, la Quatre-centième se vend presque autant

que ses sœurs de grand format déjà bien établies,comme la Maudite ou La Fin du Monde. Les proprié-taires des bars de la capitale ont généralement montréde l’engouement pour vendre cette première en fût.Ainsi, la compagnie commercialise toujours ici le pro-duit qui arbore les armoiries de Québec sur son éti-quette. Par contre, il ne sera plus disponible aux États-

Unis et dans la vingtaine de pays où il était distribué.Ayant rempli son rôle d’ambassadeur des célébrationsdu 400e à l’étranger, il lui reste maintenant à grandirtranquillement loin des projecteurs.

Festivités mémorablesEn effet, Unibroue a occupé le devant de la scène

lors des grands événements de Québec 2008. Il suffitde penser au Moulin à images de Robert Lepage, lesspectacles de Céline Dion et Paul McCartney sur lesplaines d’Abraham, etc. Le moins que l’on puisse dire,c’est que déguster une Blanche de Chambly, par exem-ple, en assistant à une représentation de l’ex-Beatles,c’est rarissime. Une grande visibilité et un beau coupde marketing pour la brasserie fondée en 1991!

«C’était une opportunité qu’on ne pouvait pasmanquer! Unibroue est tellement ancrée dans le pat-rimoine et l’histoire du Québec que c’était naturel denous associer aux commémorations de la Vieille-Capitale. La population a alors pu goûter nos pro-duits, durant toute une année, en se rendant auxactivités. On ne voulait pas faire de la commanditepour simplement faire de la commandite», fait valoirStéphane Berranger.

Le brasseur officiel a également présenté la rétro-spective musicale des grandes chansons québécoises,Viens chanter ton histoire, le 15 juillet dernier, surles Plaines.

Enfin, l’occasion de fêter sera bientôt de retouravec une nouvelle bière Éphémère signée Unibroue!La tradition des Éphémère refera donc surface avecune nouvelle saveur dans les prochains mois, vrai-semblablement à l’été, si tout se déroule bien.

Québec 2008

Le 400e part, la 400e d’Unibroue resteAlors que les célébrations du 400e de Québec appartiennent

désormais au passé, la Quatre-centième d’Unibroue,

la bière brassée pour l’occasion, continuera d’être produite.

Le brasseur officiel des festivités se dit satisfait des ventes,

sans qu’elles soient exceptionnelles.

Par Olivier Artis

Affichant un taux d’alcool symbolique de 4,75%,cette bière belge blanche aux arômes de coriandreet d’écorces d’orange est un brassin festif à la

mémoire de la découverte du Canada par Jacques Cartier. «C’est la microbrasserie qui a proposé à la Corporation

des Fêtes du 475e anniversaire de Gaspé de sortir ce pro-duit», soutient Ève Dupré-Gilbert, responsable des com-munications pour la Corporation.

«Comme nous voulions une bière plus accessible pourla «475», nous avons conçu ce style de bière. Le prochainproduit sortira à l’été 2009 et ce sera un Porter», ajouteBenoît Couillard de la microbrasserie Pit Caribou.

En vente en format de 1,9 litres, la «475» est une bièrepur malt disponible dans quelques points de distributiondans la région ainsi qu’à la boutique de Pit Caribou, situéeà l’Anse-à-Beaufils, près de Percé en Gaspésie.

«Nous allons essayer de lancer nos bières en plus petitformat à l’automne 2009, afin qu’elles soient exportableséventuellement. C’est soit le format 341 ml, 500 ml ou660 ml qui est envisagé», explique M. Couillard.

Bien sûr, la «475» est également offerte en fût sur toutle territoire gaspésien. Voilà une autre bonne raison de serendre en Gaspésie et de participer aux activités organi-sées pour le 475e de Gaspé!

Lancement de la Quatre-centième au printemps dernier.

Page 14: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Cette définition, de plus en plus de Québécois laconnaissent sur le bout des doigts. En effet, ilspassent de la théorie à la pratique, en usant de

stratégies pour «plumer» leurs adversaires. Oui, stratégieet non hasard, comme le revendique Benjamin Mercier,directeur de tournois pour la Ligue de tournois de pokerdu Québec (LTPQ).

«Trois états américains viennent de reconnaître lepoker comme un jeu de stratégie. C’est comme aux

échecs, les joueurs doivent avoir un plan de match entête, avant de passer à l’offensive. Le hasard existe bien,mais il est minime», avance-t-il.

TendanceL’engouement pour ce jeu ne faiblit pas, depuis

quelques années, le nombre d’adeptes ne cesse decroître. La LTPQ à elle seule en regroupe près de20 000. Que recherche alors tout ce monde dans le jeu?

«J’ai découvert le poker avec des amis, sans suivrede formation. J’aime les jeux de cartes, les défis, me sur-passer, ainsi que l’interaction avec les autres joueurs.Ça me donne une dose d’adrénaline incroyable! Puis, àforce de jouer, je me suis amélioré et maintenant c’estmon métier», relève M. Mercier qui a de moins enmoins le temps de s’adonner à sa passion.

Il trouve tout de même des moments libres pourse mesurer aux meilleurs de la discipline. Ainsi, ils’est classé parmi les 30 finalistes sur 391 joueurs, finjanvier, au tournoi d’étape de la LTPQ, à Montréal. Ilest donc qualifié pour le tournoi d’Atlantic City, enmars prochain.

PatienceLa patience est reine pour performer au poker. Il

faut apprivoiser le temps et posséder une maîtrise desoi-même alors que la pression croît. Par exemple, ledernier tournoi auquel a participé Benjamin Mercier,dans la métropole, a duré 14 heures en ligne! Avantde pouvoir tenir tête aux meilleurs, pas de secret, ilfaut se pratiquer et avoir certaines qualités.

«Les gens veulent jouer beaucoup, ils s’embal-lent… mais ils doivent d’abord savoir quand se lanceret quelle main jouer. Tout ça requiert de la patience.Il faut aussi aimer les mathématiques, probabilités etstatistiques pour bien se positionner dans une partie.C’est une affaire de risques calculés», explique-t-il.

Poker virtuelQuoi de plus facile que de s’initier au poker via son

écran d’ordinateur connecté à Internet? Rien, pour lesjeunes joueurs qui en sont friands. Jouer virtuellement

sur Poker Stars, est-ce un bon exercice? Il s’agit d’abordd’un moyen de se familiariser avec les règles. Si l’essaiest concluant, il n’y a qu’un pas à franchir pour que l’in-ternaute se rende dans un salon de jeu. Toutefois, levirtuel et le monde réel, ça fait deux!

«Je ne pense pas qu’on puisse se pratiquer sur leNet. Bien souvent, les accros du poker en ligne sor-tent leurs cartes un peu n’importe comment. Ilsn’ont pas vraiment de stratégie et ont plus tendanceà flamber. Quand ils rejoignent des joueurs autourd’une table de ligue, là ils se font vite dire qu’ilsjouent mal. C’est simple, en jouant mal, on brise lejeu de tous et la partie perd de son intérêt. Ils n’ontalors plus le choix de mesurer leurs gestes», con-state le directeur de tournois. Il considère d’ailleursles tables électroniques, comme celles du Ludoplex,peu captivantes.

Pour ceux qui voudraient flirter avec le poker, ilconseille dans un premier temps d’assister auxsoirées poker de la LTPQ. L’ambiance qui y règne estun bon indicateur sur l’appréciation qu’on aura dujeu en lui-même. N’oublions pas que l’attitude et lebluff sont des éléments de la stratégie du poker.Ainsi, passer de l’observation à la manipulation descartes se fait aisément, selon le directeur qui de-meure présent pour répondre aux questions desnouveaux joueurs. Quand à l’expérience, elle s’ac-quiert avec le temps.

Ah, gagner sa vie en jouant au poker est plus unrêve qu’une réalité! Et rappelez-vous que de miserde l’argent en dehors des établissements gérés par laRégie des alcools, courses et jeux, tels les casinos,est illégal.

Tournois de Poker

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2750, Chemin Ste-Foy (Plaza Laval) 418-650-2625 Heures d’ouvertures : de 9hAM à 3hAM

P14[Spécial sorties] BIÈRES ET PLAISIRS Février/Mars 2009

Par Olivier Artis

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418, Caron, Québec 418-529-2345

O ubliez les clichés du cow-boy qui joue aupoker dans les saloons, cigare aux lèvreset bière à la main! Aujourd’hui, on

retrouve des joueurs et même des joueuses de tousâges, avec des théières autour de tables profession-nelles, comme au bar et billard Le Triangle. [O.A.]

«Les joueurs se connaissent, ils viennent troisfois par semaine. Ce sont des soirées récréatives,ils boivent une bière et certains se créent un per-sonnage quand vient le temps de distribuer lescartes. Ils jouent aussi pour l’enjeu des tournois,pour se rendre peut-être jusqu’à Atlantic City ouLas Vegas, c’est le but ultime», indique BenjaminMercier, directeur de tournois pour la Ligue detournois de poker du Québec (LTPQ), rencontréau Triangle.

Le poker a fait son entrée en force, depuis unan, dans cet établissement de Sainte-Foy. Les par-ties sont encadrées par des professionnels de laLigue, les mardi, jeudi et dimanche.

«On suit la vague, les grandes tendances, enoffrant de la diversité aux clients, avec le servicequi va avec. Ils cherchent de plus en plus de diver-tissement et nous avons déjà le billard à bon prix»,partage Nicole Loiselle, copropriétaire du bar quifête ses 15 ans.

Une tendance qui en vaut la peine, selon elle,puisque près de la moitié de sa clientèle fréquente leslieux pour le poker. Retraités, travailleurs et quelquesjeunes joueurs majeurs se retrouvent autour des

tables de poker pour simplement s’amuser, les mardi,mercredi, jeudi, samedi et dimanche. Il leur en coûte25$/6 mois pour être membre.

Tournois satellitesLe Triangle met également de l’avant des

tournois philanthropiques, en association avecQuébec Hold’em. Les frais d’inscription de 80$sont reversés à l’organisme Leucan-Québec quivient en aide aux enfants atteints du cancer. Lesparticipants peuvent se qualifier lors des soiréespoker du lundi, au Triangle. Les meilleurs se ren-dront au Québec Hold’em qui se déroulera, du24 février au 27 février 2009, à l’hôtel ChâteauLaurier, à Québec.

En bref, Le Triangle, c’est huit tables profession-nelles de poker, 14 tables de billard, deux tables desnooker, une table belge, 10 loteries vidéo, en plusdes jeux d’échecs et de fléchettes, et d’un écrangéant qui retransmet les événements sportifs.

Des soirées pour se faire la main au bar Le Triangle

Poker : jeu de cartes, fondé sur le bluff, dans lequel chaque

joueur qui dispose de cinq cartes peut gagner s’il possède la

combinaison la plus forte. Il peut également amener ses

adversaires à renoncer au coup de cartes en étant persuasif

ou par l’importance de sa mise ou de sa relance.

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Page 15: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

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565, St Jean, Québec 418-529-3101

275, rue Saint-Jean, Québec418-977-2626

Ouvert du lundi au samedide 16h30 à 2h

Bières de microbrasseries et importations privées

Savourez les incontournables Rochefort, Carolus,Hoegaarden Grand Cru, Rodenbach et autres

dans une ambiance chaleureuse

Par Olivier Artis

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Sorties]P15

Un bateau dans le quartier de Saint-Jean-Baptiste? Oui, enfin le navire prend formeprogressivement avec une grande voile en

guise d’écran télé, des drapeaux celtes, des bérets demarins… la décoration s’inspire des bistrotseuropéens. Il faut dire que Didier, le propriétaire pas-sionné de légendes celtes, est originaire de Bretagne.

«Je veux que les gens embarquent en toute sim-plicité dans le bateau, qu’ils aient du plaisir dansune ambiance conviviale. C’est un bar "sale-pro-pre", un bar de bord de port! Pas anti-conformiste,mais presque. L’été prochain, ils découvriront larelève locale en punk, rock et alternatif. Les grandsévénements sportifs sont également retransmis,selon la demande des clients», indique-t-il.

En plus des bières québécoises de micro-brasseries, la carte en affiche d’autres importées deBelgique et de France. Les anglaises sont à venir.

La LogeAutre établissement qui accueille de nombreux

résidants du quartier et groupes d’amis, La Loge.Ils s’y réunissent pour se détendre sur des chan-sons francophones de 1960 à aujourd’hui. La Logeest à l’image de celles d’artistes qui s’y reposentavant de monter sur scène, puis qui y fêtent aprèsleur prestation.

«Nous sommes tous un peu des artistes! La per-sonnalité du patron fait le lieu, comme ça se fait enEurope. La musique est à un volume raisonnablepour pouvoir discuter facilement. C’est aussi impor-tant pour moi de proposer de bonnes bières à prèsde 5$ la pinte, ainsi que du vin et du scotch»,développe Didier, en tenue de barman.

Les microbrasseries québécoises sont là aussibien présentes. Le bistrot vend également quelquessandwichs, hot-dogs et salades.

Le Bateau de nuit et La Loge

Deux bistrots de quartier cachésConnaissez-vous tous les bars de la rue Saint-Jean?

Probablement pas, puisque que certains sont discrets,

dissimulés en haut d’escaliers, sans enseigne racoleuse,

tout en ayant un univers bien à eux. C’est le cas de

La Loge, de même que du Bateau de nuit qui compte

maintenant six mois d’existence.

Le Bateau de nuit : 275, rue Saint-Jean. Ouvert dès 16h30, fermé le dimanche.La Loge : 565, rue Saint-Jean. Ouvert dès 16h30, fermé le dimanche.

12e anniversaire

Soirée déchaînée au Scanner !

L’atmosphère est toujours branchée au Scanner.Alors, imaginez l’énergie qui s’y dégagera le14 février prochain, lors de son 12e anniver-

saire! C’est que pour souligner l’événement, unesoirée des plus dynamiques est organisée avec le sep-tuor les Skopitones. Le groupe québécois de ska tra-ditionnel jamaïcain vous promet un spectacle desplus festifs. Trompette, trombone, saxophone, gui-tare, piano, basse et batterie s’harmoniseront pourcréer une ambiance colorée dès 21h.

En fait, il ne manque que vous pour rendre cettesoirée de fête inoubliable. Ne ratez pas cette occa-sion, surtout que le spectacle est gratuit et que desspéciaux sur les consommations vous sont offertstoute la soirée!

Il y a toujours une bonne raison de s’arrêter auScanner. Un vaste choix de bières, une atmosphèremusicale aux styles variés et plusieurs divertissementsvous y attendent. En plus, des spéciaux vous sont pro-posés tous les jours. Surveillez entre autres le rabaisvous donnant droit à deux bouteilles de bière pour

6,75$ en semaine. À noter que du lundi au jeudi, ce sontrespectivement la Sleeman, la McAuslan, la Boréale et laBelle Gueule Pilsner qui sont en vedette.

Le Scanner vous propose aussi plusieurs autresproduits brassicoles. Spécialisé en bières importées etde microbrasseries, le bistro bar du 291 Saint-Vallier

Est à Québec n’a pas moins de 11 lignes de fût. Voussouhaitez boire une bière de La Barberie, uneNewcastle, une Guinness ou encore une Heineken? Iln’y a aucun problème : Le Scanner saura répondre àvos attentes.

Et quoi de mieux que de déguster votre bièretout en vous amusant! Tout est mis à votre dispo-sition pour que vous puissiez passer de beauxmoments. Tables de billard, jeux d’arcade, machinesà boules et Baby-foot, autant d’activités qui voussont offertes. Situé à proximité de la Cité du Mul-timédia, dans la basse-ville de Québec, Le Scannervous permet d’accéder gratuitement à Internet hautevitesse en tout temps.

Il s’agit également de l’un des endroits musicauxles plus branchés à Québec. Le rock alternatif, l’indierock, le punk rock et le rockabilly sont quelques-unsdes styles de musique qui y sont joués. Surveilleznotamment les soirées spéciales, comme les mercre-dis métal du Scanner. En plus, tous les soirs, à comp-ter de 22h, un DJ anime sur place le bistro bar. Il n’ya pas à dire, il y a de la vie au Scanner, d’autant plusque de nouveaux spectacles musicaux s’ajoutent sanscesse au calendrier des événements.

Le Scanner est le lieu tout désigné pour vos ren-contres sociales, pour vos sorties de bureau ou encorepour souligner un anniversaire. Le personnel de l’en-treprise mettra tout en branle pour assurer votrebonheur et votre confort lors de votre passage. Netardez pas à réserver! Contactez Audrey Gaudreault au418-523-1916. On vous attend!

Une ambiance des plus

éclatées anime le bistro

bar Le Scanner en

février. Joignez-vous à

la fête: célébrez

les 12 ans du seul vrai

bar underground

de Québec!

Par Nathalie Bussières

Page 16: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

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Page 17: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Gastronomie]P17

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MOISAN vous propose SA BIÈRE, une Ale de caractère qui se déguste et s’apprécie avec fromage et charcuterie. De fabrication artisanale, brassée par La Barberie, sa robecuivrée vous invite à découvrir des arômes d’agrumes et d’épices accompagnés d’uneagréable amertume. Notre BIÈRE saura rejoindre les amateurs de grandes saveurs.

On la retrouve uniquement à l’épicerie J.A. MOISAN

Alors pensez ÉPICERIE J.A. MOISAN et à son cru LA MOISAN

D ’influence anglo-saxonne et considérée àtort comme identique à la cuisine anglaise,la cuisine irlandaise est essentiellement

composée de ragoûts ou de mijotés; les Fish andChips et autres Chicken Pie’s appartenant à sa cou-sine anglaise.

L’Irlande apprécie, comme beaucoup de payseuropéens, les légumes racines. Les plats tradition-nels sont souvent composés de pommes de terre,d’oignons, de choux, de carottes et de quelquesautres légumes du jardin.

Le plat le plus connu et disponible dans de nom-breux pubs irlandais est le Irish Stew, un ragoûtd’agneau, de pommes de terre et d’oignons. Celui-cidoit être épais, crémeux et faiblement relevé ou épicépour laisser place aux arômes de la bière qui l’accom-pagnera. Tout bon cuisinier le préparera à l’avance.C’est bien meilleur réchauffé !

L’Irish Stew est le plat que vous trouverez le plussouvent dans les authentiques pubs irlandais de laprovince. Parfois accompagné d’un pain brun quel’on appelle brown bread ou wheaten bread, un painde ménage préparé à base de farine de froment et defarine complète, sans levure ce qui le rend dense.Chaque pub proposera sa propre recette d’Irish Stew.Certains le prépareront à la Guinness, d’autres ajou-teront des petits pois ou des carottes.

L’Irish Stew se mange accompagné d’une des nom-breuses bières irlandaises de style Pale Ale. Les meil-leurs exemples au Québec sont la Kilkenny et laSmithwick’s. Offrant une palette de saveurs allant dupain aux noix en passant par le caramel, les Ales Ir-landaises sont des bières légères en goût, vous compren-drez pourquoi l’Irish Stew se doit de ne pas être épicé.

Vous pourrez plutôt l’accompagner de la McAuslanSt-Ambroise Pale Ale ou de la Trois MousquetairesRousse si vous désirez des bières québécoises.Accompagnez-le d’India Pale Ale plus houblonnéestelles que celle de la Barberie ou de la Microbrasserie

d’Orléans; le sucré sera moins présent car l’amertumedu houblon et la sauche rivaliseront en bouche.

En Irlande, la bière est une tradition, vous laboirez dans des pintes servies tempérées. Au Québec,on vous la servira plus froide. Laissez-la réchaufferun peu pour en apprécier les arômes et saveurs.

Une autre spécialité culinaire d’Irlande est le DublinCoddle, principalement servi les fins de semaine, il estcomposé de saucisses de porc et de bacon, cuits dansun bouillon de poulet ou de légumes, agrémentés depommes de terre et d’oignons. Vous l’aurez compris,c’est un plat consistant et économique.

Dépendant du bouillon utilisé et des épices, votrechoix se tournera vers des bières plus ou moinsalcoolisées et épicées. La Raftman d’Unibroue, bièred’inspiration anglaise, accompagnera agréablementvotre Dublin Coddle par son nez de caramel et de fumé.

Les Irlandais aiment déjeuner. Leur fameux déjeu-ner ressemble beaucoup à nos déjeuners canadiens.Des pommes de terre, du bacon, des œufs, des oignons,des saucisses et quelques spécialités culinairesrégionales comme le Potato Cake vous fourniront assezde calories pour une bonne journée de travail.

Ce n’est pas d’une bière que je vous conseille d’agré-menter votre déjeuner, mais de sa levure. Utiliséecomme complément alimentaire, elle vous permettrade combattre la fatigue et le manque de tonus. Vous latrouverez dans des magasins naturels, par exemple.

On ne peut parler de l’Irlande et de ses bières sansparler de la Guinness. Véritable institution sur l’île,elle est de couleur noire, dense avec sa fameusemousse blanche et crémeuse. La Guinness est ex-portée dans le monde depuis la fin du 18ème siècle etest souvent le symbole associé à l’Irlande.

Petite particularité québécoise, la Guinness enbouteille est brassée par Labatt, sous licence, alorsque la Guinness en canette et en fût est brassée di-rectement en Irlande. En raison de sa consistanceparticulière, on l’a souvent considérée à tort commeplus calorique que les autres bières, certainesrumeurs au début du 19ème siècle parlaient mêmed’un bœuf ou d’un poulet jeté dans le brassin pen-dant sa fabrication.

Mais si vous n’aimez pas la bière noire, vous nepourrez cependant pas vous empêcher de goûter auPorter Cake. Cuisiné avec des fruits secs et de la bièrenoire de style Porter ou Stout, le Porter Cake sera lecompagnon idéal pour vos collations.

Envie de vous imprégner de la culture irlan-daise? N’oubliez pas la Saint-Patrick le 17 mars pro-chain. Réunissez un groupe d’amis, réservez dans undes nombreux pubs Irlandais de la province etpassez une agréable soirée au nom de saint Patrick,patron de l’Irlande.

Une cuisine traditionnelle parfaitement adaptée aux Pubs

Avouons-le, l’Irlande, comme beaucoup de pays anglo-saxons,

est pauvre en tradition culinaire à comparer aux pays

européens méditerranéens. Mais quelques trésors culinaires

irlandais arrivent à se faufiler sur les cartes des authentiques

pubs irlandais du Québec. Bières et Plaisirs vous offre un

aperçu de la gastronomie Irlandaise et quelques accords

bières à savourer en même temps.

Par Philippe Wouters

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Page 18: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

La bavette de bœuf est un morceau de choix : marinée

dans la bière, cette pièce de viande est encore plus

savoureuse. C’est pourquoi la propriétaire du Pub Saint-

Alexandre, Henriette Soucy, nous propose d’apprêter

cette viande rouge avec une bière noire irlandaise d’une grande

renommée : la Guinness. À vos fourchettes! [N.B.]

P18[Gastronomie] BIÈRES ET PLAISIRS Février/Mars 2009

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1087, rue St-Jean, Vieux-Québec … 418.694.0015WWW.PUBSTALEXANDRE.COM

La recette du mois

Goûteuse, la bavette de bœuf est aussi connue pourêtre très tendre. Son degré de cuisson affectant satendreté, il est fortement déconseillé de cuire la

pièce de viande à un point de cuisson plus élevé que médiumsaignant. Lors de son achat, il est préférable également d’op-ter pour une bavette de haut de surlonge classée, idéalement,de catégorie AAA.

Pour accompagner le repas, Mme Soucy suggère la bièrerousse Griffon de McAuslan ou une Carlsberg, deux produitsbrassicoles qui sauront se marier à merveille avec la bavette debœuf à la Guinness, et ce, sans masquer toutes ses saveurs.

Sachez que la bière, au Pub Saint-Alexandre, est un pro-duit de spécialité. On saura d’ailleurs vous conseiller avecprofessionnalisme l’une des 200 bières qu’on y retrouve, dontplus de 50 sortes en importation privée. Et si vous optez pourl’une des 23 bières pression, vous aurez même droit à un ser-vice en huit étapes! C’est un privilège indéniable, car seul lePub Saint-Alexandre sert la bière dans la plus pure tradition

belge au Québec. De plus, pour vous assurer une dégustationdes plus appréciables, des normes de service et des standardsde fraîcheur sont respectés rigoureusement pour chaque ser-vice de bière.

Situé au 1087 rue Saint-Jean dans le Vieux-Québec, le PubSaint-Alexandre est le lieu tout désigné pour vos rencontressociales. Dans une atmosphère feutrée et chaleureuse, vouspourrez vous délecter non seulement de bières, mais aussi deplats finement cuisinés. Nul doute, vous succomberez auxtentations du menu.

Opterez-vous pour le suprême de volaille à la bière et ausirop d’érable ou pour le pavé de saumon braisé et essencebalsamique? En fait, tous les appétits y trouveront leurcompte avec un choix de sandwiches, pâtes et pizzas, gril-lades, poissons, saucisses, salades, quiches, smoked-meat,volaille, steak, nachos, etc. Comment pourrez-vous résisterau monde de plaisirs brassicoles et gourmands qu’offre le PubSaint-Alexandre!

Repas pour 4 personnes

Un vrai régal àdécouvrir !

Gracieuseté de notre hôtesse : Henriette Soucy, propriétaire du Pub Saint-Alexandre

Ingrédients :4 bavettes de bœuf 125 ml d’échalotes françaises 30 ml de beurre15 ml d’épices cajun 350 ml de bière Guinness Sel et poivre au goût30 ml d’huile d’olive 200 ml de demi-glace

Préparation :Marinade :■ Déposer les bavettes dans un plat creux et verser le mélange d’épices cajun,

d’huile d’olive et 150 ml de bière;■ Réfrigérer pendant 12 heures.

Sauce :■ Faire revenir les échalotes françaises dans le beurre;■ Déglacer avec le reste de la bière et réduire à demi;■ Ajouter la demi-glace, saler et poivrer au goût;■ Réserver au chaud.

■ Faire griller les bavettes et servir avec des pommes de terre au four et unebouquetière de légumes. À déguster avec une bière rousse Griffon ou uneCarlsberg. Bon appétit!

Page 19: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

Février/Mars 2009 BIÈRES ET PLAISIRS [Fromages]P19

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Recette et dégustation

Les fromages canadiensbientôt récompensés

Qu’est-ce que le Welsh Rarebit, me direz-vous? Tout simplement un genre de croque-monsieur originaire du Pays de Galles,

préparé en général avec du cheddar. Aimeriez-vousen avoir la recette? J’entends déjà vos supplications.Rien de plus simple! J’ai fait pour vous le tour duweb, à la recherche de la recette parfaite, et devantl’abondance de variantes, je me suis décidé à vous encréer une qui fonctionne très bien et dont les ingré-dients se trouvent au supermarché.

Ingrédients2 c. à table de beurre, 1 c. à table de farine, 1 c. à

table de moutarde de Dijon, 1/2 c. à thé de sauceWorcestershire, 1 c. à thé de curcuma, 1c. à thé depoivre de Cayenne, 1/2 tasse de bière blonde ou rousse(pas trop amère), 200 grammes de cheddar moyenPerron râpé, une pincée de poivre noir, 2 grandestranches de pain de miche de blé grillées, 100 grammesde jambon fumé (genre Olymel à l’ancienne ou votrejambon préféré).

Dans un petit chaudron, faites fondre 2 cuilléréesà table de beurre, à feu très bas. Ajoutez-y une cuil-lérée à table de farine et laissez cuire quelques mi-nutes, sans que la farine ne colore. Incorporez à celaune cuillérée à table de moutarde de Dijon, quelquesgouttes de sauce Worcestershire et poursuivez lacuisson une petite minute. Ajoutez un peu de la1/2 tasse de bière et commencez à mettre le fromageen brassant constamment. Ajoutez alternativement,le reste de la bière et le reste du fromage, jusqu’àobtenir une sauce épaisse. C’est le moment de mettrele curcuma, le poivre de Cayenne et le poivre noir.

La recette fonctionne beaucoup mieux si vousavez placé derrière vous une photo du Prince Charles;

en évitant ainsi de vous retourner, vous serez plusconcentré sur ce que vous faites. Placez les tranchesde pain grillées dans une assiette creuse allant au four,à peine plus grande que les tranches de pain, recou-vrez de jambon et de votre sauce. Faites cuire au fourenviron 10 minutes à 350oF et faites ensuite grillertoujours en évitant de regarder votre photo du Princede Galles, car cette étape est importante. C’est lemoment de déguster.

Je vous entends hurler, mais que boirons-nousavec cela Michel? Sachez, public délirant comme aupassage d’un cortège royal, que j’ai fait deux fois cettesemaine du Welsh Rarebit. Chaque fois, celui-ci étaitaccompagné de 4 bières. Je vous épargne tout simple-ment la première tentative, échec lamentable qui aattiré sur moi les foudres de ma sœur et de ma nièce,déçues de voir que, malgré toute mon expérience,j’étais un être toujours aussi pitoyablement humain.Par contre, le Welsh Rarebit était très bon et ça, ellesen redemandaient.

Le deuxième essai fut le bon et c’est aujourd’huisur la plus haute marche de mon piédestal que jevous livre mes impressions. Ma nièce, qui n’est pas sifolle que cela, désirait absolument goûter notre metsavec une Éphémère aux pommes d’Unibroue, bièrequ’elle adore. Brillante nièce (c’est aussi elle qui tapele présent article, en l’absence de sa mère…). Effec-tivement, c’est très très bon. On dirait que la bièreprend un charmant goût de cerise et de pommecaramélisée, ainsi que des saveurs qui donnent l’im-pression que la bière a vieilli en fût.

C’est à partir de maintenant que nos avis diver-gent. Si moi et ma sœur avons adoré le mariage avecla Boréale Cuivrée qui devient sucrée, caramélisée etfait ressortir le côté fumé du jambon, ma nièce

affichait un petit air déçu qui ne s’est transformé qu’àl’arrivée de la Pale Ale de McAuslan. Est-ce la com-pagne parfaite du Welsh Rarebit? Une chose est sûre,la combinaison donne des saveurs extrêmementcomplexes où le houblon devient fleuri (violette,fleur de moutarde?), tout en nous réservant unepetite amertume finale de bon aloi.

Nous avons terminé cette balade galloise avec laBelle Gueule 20ème Anniversaire, qui prit pour nousdes accents de bonbon anglais (quel hasard!) et dessaveurs de petits fruits tout à fait agréables. Ma nièceet ma sœur affichaient des mines réjouies, et je suisredevenu, l’espace d’un instant, l’oncle et le frère lesplus brillants du monde.

Petit point à souligner, la recette que je vous donneest conçue pour 2 personnes. Ne faites donc pascomme moi, et ne la partagez pas à trois, car en cemoment deux paires d’yeux sont fixées sur moi avecun petit air sévère. Je me remets aux fourneaux.

En passant, si vous faites un croque-monsieurselon la vraie recette traditionnelle, n’hésitez pas à ymettre un peu de moutarde forte et à l’accorder avecles bières que je viens de vous suggérer.

Comme disent les Gallois pour se saluer: Hwyl!(Prononcez –iau)

M. Michel Marcoux est brasseur à La Barberie

Mon rédacteur en chef, qui par ailleurs est un homme

absolument charmant, ne m’en voudra pas d’avoir amputé le

texte qu’il m’avait demandé de deux de ses principaux sujets.

Celui-ci, en effet, tenait à ce que je vous parle de soupe à

l’oignon, de croque-monsieur, et de Welsh Rarebit. Comme je

sais que vous n’aimez pas lire longtemps, j’ai préféré ne garder

que le meilleur, soit le fameux et très célèbre Welsh Rarebit.

Par Michel Marcoux

En brefMise sur pied d’un groupement pour le rayonnement des fromages d’ici

Les fromagers artisans du Québec ont maintenant une voix représentative pour assurer la défense deleurs intérêts : l’Association des fromagers artisans du Québec. Créée le 21 janvier dernier, elle réaffirmel’importance de développer et de fabriquer des fromages sains, typiques et représentatifs des terroirsquébécois. Comptant une trentaine de membres, l’Association présidée par Louis Arsenault, de laFromagerie des Grondines de Portneuf, travaillera avec les instances gouvernementales et les différentsintervenants afin d’assurer l'essor du créneau des fromages artisanaux du Québec.

La campagne Fromages d’ici sur les routes du QuébecDeux autocars Orléans Express sont maquillés aux couleurs de la campagne Fromages d’ici depuis

décembre dernier. Présentant des cheddars québécois, ils circuleront sur les routes du Québec pendantune période d’un an. La création de ces autocars «Plein de gens d’ici. Plein de cheddars d’ici» s’inscritd’ailleurs dans la nouvelle campagne publicitaire de la Fédération des producteurs de lait du Québec.Signée par Cossette, elle vise à faire connaître, aux consommateurs, la trentaine de variétés de cheddardu Québec. Naviguez sur le site Internet www.fromagesdici.com et découvrez nos savoureux fromages!

C’est le 9 mars prochain que les

noms des fromages finalistes de

la 6e édition du Grand Prix des

Fromages canadiens seront

dévoilés. Un jury se réunira les

21 et 22 février pour évaluer

les fromages soumis dans

les 17 catégories. [N.B.]

Au terme de cette compétition nationale,17 «Champions de catégorie» seront élus etun «Grand Champion» sera choisi. Les fro-

mages vainqueurs seront connus lors du Gala desChampions, qui se tiendra au Centre Sheraton deMontréal le 23 avril prochain. Chaque gagnantrecevra alors un trophée et un certificat. Le fabricant

du fromage «Grand Champion» recevra égalementun coffret CD contenant des outils de communica-tion pour faire la promotion de son produit gagnant.

Lancé en 1998, le Grand Prix des Fromages cana-diens est un concours bi-annuel mis en œuvre par lesProducteurs laitiers du Canada (PLC). S’adressantaux fabricants de fromages de lait de vache 100%canadien, il vise à souligner la variété et la qualité desfromages du Canada.

«Ce concours a été lancé pour susciter une saineconcurrence et pour encourager l'excellence. Il aaussi pour objectif de mieux faire connaître et ap-précier les fromages d’ici par les consommateurs etles professionnels de l'industrie», explique SolangeHeiss, directrice adjointe des Communications mar-keting et nutrition aux PLC. Surveillez l’édition dujournal Bières et plaisirs des mois de juin/juillet pourconnaître le nom des gagnants.

Page 20: Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

0390

0209

13, Marie-de-l’Incarnation (Coin Hamel, dans le Carrefour Jean Coutu) 418-686-2437 Du jeudi au dimanche - Marché du Vieux-Port de Québec

160, Rue Quai Saint-André 418-692-2517 poste 240

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