bib juillet-août 2012

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Juillet - Août 2012 N° 43 B U L L E T I N D I N F O R M A T I O N D E B R A S

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Bulletin d'information Bras

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Juillet - Août 2012 N° 43

B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N D E B R A S

Le Numéripôle

5 Place de la Mairie 55100 Bras-sur-Meuse

Tél. : 03 29 85 67 15

[email protected] www.lenumeripole.fr

Des formations variées à la carte !

Découverte de l’ordinateur, Navigation sur internet, Traite-ment de texte, Tableur, Diaporamas, Messagerie, Gestion des fichiers (clé USB ...), Numérisation et impression, Sécurité et entretien de son ordinateur, Facebook, Messenger, Sensibili-sation aux risques d’internet, Retouche photo, Vidéo et mon-tage, création d’un blog, Création d’un CV et d’une lettre de motivation, Création d’un site internet, Achats sur internet

etc ...

Rendez-vous en septembre !

Loïc PATENERE assure les formations

Le mot du Maire

Le cumul des mandats est un sujet d’actualité au niveau national autour de

l’interdiction à un parlementaire d’exercer des fonctions exécutives locales.

Certes, il y a des choses à revoir mais on oublie, ou plutôt on ne veut pas par-

ler du cumul des mandats dans la durée.

N’en déplaise, il faut bien admettre qu’il y a une frac-ture entre la population et la classe politique. Il suffit de voir le taux d’abstention aux différentes élections. Même si à Bras, les électeurs se mobilisent bien aux différents scrutins, iI y a des enseignements à tirer de cette crise de la citoyenneté au niveau national. En tout cas, si on veut donner un nouveau souffle à la démocratie, il est impératif d’agir sur le sujet. L’une des solutions à mes yeux est de limiter les mandats dans la durée.

Si les parlementaires, certains élus régionaux ou lo-caux n’exerçaient pas plus de trois mandats consé-cutifs, cela aurait des vertus évidentes : renouvelle-ment de la classe politique, diversification de la so-ciologie des élus, limitation des tendances à l’inertie et au clientélisme, travail dans l’intérêt général etc… Pour autant, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, il y a des élus qui sont en place de-puis longtemps et qui font bien leur travail. Mais cet argument ne suffit plus à maintenir une telle situation qui va nous emmener tout droit dans le mur… Nous

ne sommes pas obligés d’attendre une loi dans ce sens, il suffit de s’appliquer ce principe. En consé-quence, si je me représente en 2014 et si vous m’ac-cordez votre confiance, ce sera donc mon dernier mandat de maire.

Demain se prépare aujourd’hui

D’ici à quelques semaines, j’organiserai une réunion d’information destinée à tous les brasilien(e)s qui souhaitent en savoir plus sur le rôle d’un maire, d’un conseiller municipal et plus largement sur le fonction-nement d’une Mairie. L’objectif est de susciter des vocations chez les brasiliens pour prendre la relève. Alors rendez-vous à l’automne !

Faire respirer la démocratie

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DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Julien DIDRY - DÉLÉGUÉ à la COMMUNICATION : Xavier COLSON

Ont collaboré à ce numéro Cédric COLLET / Tony CORDEIRO / Julien DIDRY / Dominique DOLE / Graziella GAMBINO / Alain HUMBERT CLAUDE / Roland JOURDAIN / Jocelyne LEFEVRE / Emmanuel MARTIN / Loïc PATENERE / Dominique SANTIN / Les élèves de Mme GONTHIER ET M PETITJEAN

Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.

Etat civil

Naissances

Maximilien DERANCY

le 21 mars 2012

Paul VICARI le 27 mars 2012

Emie MUNERELLE

le 3 avril 2012

Agathe DUPUY le 24 avril 2012

Mariages

Julie VANDERVOORDE avec Pascal VICARI

le 25 février 2012 à Bras-sur-Meuse

Gabrielle FERBER avec Michel ALBERT

le 5 mai 2012 à Bras-sur-Meuse

Décès

Jean LORRAIN

le 28 avril 2012 inhumé à Bras-sur-Meuse

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Sport et animations

La coupe de football d’entreprises pour Onz’Fait Plaisir

La finale de la coupe d'entreprises s'est déroulée le vendredi 29 juin au Pré l'Evêque à Verdun. Celle-ci opposait le Onz'Fait Plaisir à Rupt-en-Woëvre. En demi-finales, Bras s'était imposé au détriment de Hu-tin, alors que Rupt-en-Woëvre avait éliminé Berni.

La finale a été un match très agréable, ponctué de

belles actions, et joué dans un bon esprit. Les équi-pes n'ayant pu se départager, le match se terminant sur un score nul 2-2, l'équipe de Bras l'a emporté aux tirs aux buts 3 à 1, pour le plus grand plaisir du maire Julien Didry, transformé en supporter incondi-tionnel.

Les deux équipes finalistes : Bras et Rupt-en-Woëvre

Il n’en menait pas large, Tony Cordeiro, le président du « Onz' fait plaisir » le premier dimanche de juillet en regardant la pluie tomber au petit matin. Mais les efforts des bénévoles du club n’ont pas été vains. La troisième édition du tournoi de sixte est une réussite sur toute la ligne. La manifestation a connu l’affluen-ce. Trente équipes de huit joueurs se sont ren-contrées sur deux terrains de football, à côté du camping. « Nous avons même dû refuser du monde.

Les plus loin venaient du Nord, la majorité de tout le département : Nixéville, Stenay, Commercy, Saint­Mihiel… » L’arbitrage était assuré par des profes-sionnels bénévoles; la restauration-buvette qui n’a pas désempli, par les conjoints et membres. À l’abri des marabouts, des tables et des bancs permettaient aux joueurs en famille de reprendre des forces entre deux matches et les structures gonflables du « Royaume » installées à proximité occupaient les en-fants.

« Les Cagneux » ont remporté le tournoi et quatorze équipes ont été récompensées en fin d’après-midi. Le Onz’ a salué ses bénévoles, ses partenaires et les élus locaux. Les participants, satisfaits de l’am-biance et de l’organisation, l’ont fait savoir tout au long de la journée.

Article paru dans l’Est Républicain.

Tony CORDEIRO,

Grand succès du tournoi de sixte !

A l’heure des récompenses

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Culture et animations

Belle saison pour le Numéripôle

En attendant qu’un nouveau projet voie le jour, cet été ces deux terrains tennis sont transformés en Beach Soccer, Beach Volley. Près de 400 tonnes de sable ont été mis en place par les agents municipaux. D’ici à quelques jours, un terrain sera équipé de buts de foot à sept et l’autre d’un filet de volley ball. Un projet simple qui est le fruit d’un partenariat pour le

sable et un peu d’imagination pour le reste. Une ma-nière d’apporter la plage à Bras. Depuis début juillet, ils sont ouverts au public et leur taux de remplissage est impressionnant ! Dès 10H du matin (heure d’ouverture) jusque 22H (heure de fer-meture) des dizaines de personnes de tous les âges se succèdent sur le sable pour des parties acharnées mais toujours dans la bonne humeur. Pour rappel, l’entrée est gratuite et pour tous. La seu-le petite contrainte, respecter le règlement qui est affi-ché à l’entrée des terrains !

Loïc PATENERE

Le beach à Bras !

Un terrain de beach soccer ...

Un terrain de beach volley ...

Culture et animations

Depuis septembre 2011, le Numéripôle a accueilli un grand nombre de particuliers ou de professionnels désireux de se former à l'ordinateur dans des domai-nes aussi variés que la bureautique, internet, la re-touche photos, la sécurité et l'entretien de l'ordina-teur etc. Au total, environ 130 formations ont été pro-posées.

« Soixante pour cent des personnes formées ont plus de 60 ans. C'est un public très curieux et dési-reux d'apprendre pour se faciliter la vie de tous les jours, communiquer avec ses enfants, acheter sur internet ...» explique Loïc Patenere, l'animateur mul-timédia du Numéripôle.

Au delà des formations, c'est aussi un espace convi-vial où les adhérents en profitent pour partager entre eux de petites astuces, des sites internet en vogue, des promotions ... Différents organismes ont aussi fait appel au Numéripôle pour former leurs adhérents comme l'ILCG du Verdunois, le CDOS 55, prochai-nement le diocèse de Verdun ou encore l'amicale du personnel hospitalier de Verdun. Enfin, un partena-riat va être mis en place avec l'Adapeim de la Meuse pour la rentrée. Sans oublier les actions menées en-vers les jeunes ou les enfants des écoles.

Cette année a vu la création d'une webradio "LNradio" gérée par Mickael Odouard en charge du contenu. Elle est disponible sur www.lnradio.fr ou sur smartphone. Son objectif est de promouvoir l'actuali-té locale et d'atteindre un autre public.

Rendez-vous en septembre pour les prochaines ses-sions de formation.

Cédric COLLET

Les deux terrains de tennis n’étant plus satisfai-

sant pour la pratique de ce sport, une réflexion a

été initiée par le CMJ sur les installations futures.

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Culture et animations

La saison 2011-2012 des Tavuleurs s'est achevée

il y quelques jours avec la dernière représenta-

tion de la pièce "N'oubliez pas Colibri" de Frédé-

ric Dubost qui s'est déroulée à Dombasle-en-

Argonne le 29 juin à la salle des fêtes.

Le succès a encore une fois été au rendez vous et les Tavuleurs sont très fiers du travail accompli cet-te année et très heureux des retours du public à chaque représentation. La pièce aura déjà été jouée devant sept cents personnes, dont deux représenta-tions à Bras sur Meuse couronnées de succès. Une centaine de spectateurs est encore attendue à Dombasle ! Ce fut un plaisir particulier de jouer de-vant le public du théâtre où trois cents personnes sont venus rires en suivant les déboires de nos ha-bitants de Colibri et de son maire ! Merci à tout le public venu nous applaudir cette année. Nous vous donnons rendez vous pour la nouvelle saison 2012-2013 avec une nouvelle pièce qui sera certainement aussi pleine de surprises que l'a été "Colibri" ... Les Tavuleurs organiseront un stage de théâtre ou-vert à tous les amateurs de cet art après la rentrée

de septembre. L'info sera diffusé en temps et en heure ! Merci à la mairie de Bras sur Meuse, son maire Ju-lien Didry et toute son équipe du soutien apporté à la troupe. Merci à Laurianne Leroux du Numéripôle pour les affiches et les tracts réalisés en jolie collaboration et à Mickael Odouard pour la captation vidéo faite lors de la représentation donnée à Bras sur Meuse le 01 juin 2012. En route pour de nouvelles aventures et à très bien-tôt !

Graziella GAMBINO

Les Tavuleurs

Un conseil municipal particulier ...

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Scolarité

Les flux d’élèves La Maison Familiale Rurale de Bras entre dans la période des examens. Soixante et onze élèves sont concernés par cette session 2012 (quarante-deux en BAC PRO « Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole » et vingt-neuf en BAC PRO « Services en Milieu Rural »). A côté de cela, vingt-huit jeunes en filière « Services » et vingt jeunes en filière agricole (nous venant des MFR de Stenay et de Vigneulles) s’apprêtent à entrer en classe de Terminale. Un nombre conséquent d’élèves arrive en classe de Première « Services Aux Personnes et Aux Territoi-res " (SMR réformé). Quatre-vingts pour cent de ces entrants nous viennent de la MFR de Damvillers, maison avec laquelle nous entretenons des liens étroits par le biais de la filière « Services ». Des échanges de compétences se font toute l’année en-tre les moniteurs des cinq maisons du département. Nous affirmons ainsi notre volonté de travailler en réseau auprès des familles, ce qui facilite le relais et limite le décrochage. Les formations La formation initiale financée par le Ministère de l’A-griculture reste le socle de notre fonctionnement au travers du BAC PRO CGEA et du BAC PRO SMR (qui devient SAPAT à la rentrée). Nous souhaitons compléter cette offre en investissant le domaine de la formation continue. La MFR va ouvrir bientôt un Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (BP JEPS) dans la spécialité « animation sociale ». La constitution de ce dossier a demandé un travail important pendant un an et demi. Cette formation adulte conduite en alternance démarrera fin janvier 2013. Sa durée est de dix-huit mois, elle accueillera des publics divers comme des salariés de structures de services ou de l’Education Populaire, des deman-deurs d’emploi, des initiatives individuelles par le biais du contrat de professionnalisation ou encore d’un autofinancement. L’animateur social est capa-ble de conduire des actions d’animation visant le développement de la relation sociale, l’insertion so-ciale ou le maintien et le développement de l’autono-mie de la personne. Nous sommes donc en recrute-ment sur cette formation jusqu’en octobre 2012. La préparation aux concours d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture, proposée également en alternance, est reconduite de septembre 2012 à fé-vrier 2013. Il n’y a pas de pré-requis pour entrer dans le dispositif si ce n’est d’avoir dix-sept ans au moment des concours.

Le centre propose tout au long de l’année des for-mations courtes comme le SST pour les personnes relevant du régime agricole ou encore le CACES n°9 (chariot télescopique) conduit en partenariat avec la MFR de Gionges, dans la Marne. Depuis le mois de janvier, la MFR a l’agrément pour conduire la forma-tion certiphyto destinée aux exploitants et salariés agricoles. Claudine KEFF, monitrice qui a rejoint l’é-quipe en novembre dernier, assure ce volet. Deux sessions ont déjà eu lieu au 1er semestre 2012, deux autres sont prévues au 2ème semestre. Quel-ques places sont encore disponibles ! La MFR souhaite aussi proposer à des adultes une formation certifiante post-bac dans le domaine agri-cole. Pour cela, un dossier est dans les mains de notre autorité académique. Nous attendons une ré-ponse début août.

La mobilité Nous avons également monté un dossier Léonardo mobilité afin d’obtenir le financement des stages à l’étranger rendus obligatoires dans le parcours BAC PRO. Le travail a été récompensé puisque nous sommes éligibles et venons d’obtenir une bourse à hauteur de 14 000 euros. Elle sera destinée aux fu-turs élèves de Terminale BAC PRO CGEA qui effec-tueront trois semaines à l’étranger au mois d’octobre prochain. Les destinations liées au financement sont cette année la Belgique, la Suisse et l’Irlande. Ces stages sont un gage d’ouverture pour les jeunes à tous les niveaux !

Emmanuel MARTIN Directeur de la MFR de Bras sur Meuse

La saison scolaire vient de s'achever à la Maison Familiale Rurale de Bras. Son directeur dresse

pour nous le bilan de ces derniers mois.

Du côté de la MFR ...

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Ecole primaire

C'était un grand bus, car nous étions trois classes de CM en même temps, ce qui fait quand même 59 élèves. Le temps était beau et le voyage n'a pas duré très longtemps. On a vu la citadelle de loin, car elle est vraiment perchée tout en haut d'une sorte de colline très haute. Après être passé près de la prison vrai-ment triste, le bus a commencé à grimper très fort. Quelques instants après, il passait un vrai pont-levis comme dans les châteaux-forts du Moyen-âge et il empruntait un tunnel très impressionnant. Enfin, le bus est arrivé sur une grande place. Nous sommes descendus et nous avons déposé nos sacs de pique-nique dans une sorte de gran-

de cave : une casemate. Tout de suite après, nous avons commencé la visite, avec les demoi-selles de l'Office de tourisme. Les classes ont d'abord fait le tour des remparts en suivant le chemin de ronde, ce qui nous a per-mis d'admirer la vue sur toute la campagne jus-qu'à la frontière belge. Sur les remparts, on se trouve à 336m d'altitude, alors que la ville moder-

ne se trouve 100 mètres plus bas. C'est pour ça que Vauban, le ministre de Louis XIV a conservé et renforcé cette place forte ! Notre guide nous a aussi expliqué que Montmédy avait retrouvé une nouvelle jeunesse militaire avant la première guer-re mondiale, car elle était un peu considérée com-

Le 28 mai, c'était notre voyage de fin d'année. Nous avons pris le bus au matin, en direction de

Montmédy.

L'histoire de notre département, à l'école buissonnière.

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-me un fort dirigé contre les Allemands. C’est d’ail-leurs à cette époque que l’on a creusé les case-mates - des sortes de caves où les soldats se mettaient à l’abri - que nous avons visitées et qui et qui sont en assez mauvaise état. Enfin, nous avons appris que personne ne devrait dire «Citadelle de Montmédy», mais plutôt « Place for-te de Montmédy », car il y a toujours eu des mai-sons et des civils à l'abri des remparts. Mais à cause des bombardements et des incendies, les maisons sont en mauvais état. Heureusement, elles seront bientôt reconstruites.

Quand la visite s'est terminée, il était l'heure du repas. Nous avons rapidement mangé dans l'her-be, loin des maîtres pour être plus tranquilles. Une fois les sandwiches avalés, nous avions retrouvé notre énergie et nous avons organisé des cour-

ses, dont Fanny et Clément ont été les gagnants.

L'après-midi, nous nous sommes partagés en deux groupes pour visiter les deux parties du mu-sée qui est caché dans la citadelle.

Nous avons commencé par découvrir la partie qui explique comment les hommes se sont protégés de leurs ennemis, depuis la période romaine jus-qu'à aujourd'hui. Nous avons construit des ma-quettes de forteresses, ce qui nous a beaucoup plu.

Enfin, nous avons eu la surprise de découvrir que notre département était rempli de places fortes qui ont disparu au cours de l'histoire : Jametz, Ville-franche, Clermont en Argonne...

Enfin, nous avons reconstitué, avec beaucoup de mal, car c'était très lourd, une vraie armure de chevalier !

Comme la journée avançait, nous avons visité le musée consacré à notre peintre meusien le plus célèbre dans le monde : Jules Bastien Lepage, originaire de Damvillers, mais qui passera le reste de sa vie à Paris où il obtiendra le 1er prix des Beaux-Arts. Nous avons découvert, avec les ta-bleaux du musée, que c'était un portraitiste génial et notre guide nous a aidés avec des jeux, des exercices et des croquis, à mieux comprendre comment il réalisait ses tableaux, mais personne dans le groupe n'a fait aussi bien que lui !

Après le goûter, nous sommes repartis en direc-tion de l'école, et à l'approche du village de Ja-metz, en suivant les conseils de notre guide, nous avons cherché les vestiges de l'ancienne place forte, et à notre surprise, dans un parc, on voit en-core très bien l'emplacement des tours, et des an-ciens remparts : l'histoire de notre département est vraiment très riche en surprises, à condition de bien la connaître !

Les élèves de la classe de CM2 de Charny

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Ecole primaire

Allô ….

L’alarme retentit ! Vite, nous évacuons l’école ! Un incendie

vient de se déclarer.

Sans panique, nous sommes regroupés près

du gymnase et ….ouf ! Tout le monde est

là !

Les pompiers arrivent et font le

point avec la directrice de l’éco-

le.

Les combattants du feu

amènent les tuyaux

Le camion transportant la grande

échelle franchit le portail.

Mais rassurez-vous……. Ce n’était qu’un exercice d’en-

traînement pour les élèves, les

enseignants mais aussi pour les

pompiers.

Les élèves de la classe de Mme GONTHIER

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Rétro

Janvier 2012, : l’effet paillasson

Les hivers rigoureux

C'est dès les derniers jours de janvier que le thermomètre a com-mencé à descendre pour arriver à des températures nocturnes de -18° à -19° suivant les observa-teurs le dimanche 12 février. Une légère pellicule de neige recou-vrait le sol. Les agriculteurs ne sont pas très inquiets pour leurs cultures qui normalement suppor-tent des froids plus vifs. Mais au dégel, vous avez tous observé ces champs qui se teintaient d'un jaune brun, couleur «paillasson». Il a fallu attendre un vrai redoux et pratiquer de nombreuses obser-vations avec l'aide de techniciens agricoles pour se rendre à l'évi-dence : la totalité des orges d'hi-ver et la plupart des blés étaient détruits et bons à retourner. Il s’a-vérera aussi plus tard que certai-nes parcelles de colza, plante considérée jusqu'ici comme in-

destructible, étaient aussi trop en-dommagées pour être conser-vées. En effet les blessures occa-sionnées aux plantes par le gel ont ouvert une porte aux maladies et aux insectes qui ont affaibli la culture. Si l'épicentre de la région endom-magée se trouve en Meuse, toute la Lorraine est touchée, la Cham-pagne dans une moindre mesure mais l'on retrouve des dégâts jus-qu'en Côte d' Or et vers le Centre jusque dans la Nièvre, l'Allier. Mais alors pourquoi un tel impact du froid sur les cultures ? Il se trouve que jusque fin janvier l'hi-ver est particulièrement doux : beaucoup de pluie et presque pas de températures négatives. Ré-sultat, les cultures poussent plus qu'à l'accoutumée et dépassent le stade de résistance maximum au froid. Pour rentrer dans les détails

techniques : le blé qui devrait être au stade «3 feuilles-début tallage» a déjà atteint le stade «plein talla-ge »)*. Le colza dont la tige ne commence normalement son élongation qu'au printemps pré-sente déjà une tige de 10 cm, for-mée de jeunes tissus fragiles. C'est de la date de semis que dé-pendra l'ampleur des dégâts : les blés semés tardivement sont au bon stade quand le froid arrive et résistent. Alors que les semis pré-coces sont plus atteints. L’exposi-tion des parcelles a aussi une in-fluence : les versants «Nord» ont plus souffert que les versants «Sud». Par ailleurs il existe pour la plupart des cultures une sensi-bilité variétale. Si elle est bien connue pour le blé, il faut avouer que pour nous les agriculteurs, c'est un critère de choix que l'on avait un peu mis de côté car il y a

L'hiver dernier a été marqué par une période de froid qui, contre toute attente, a eu de graves

conséquences sur l'agriculture locale. Ce phénomène est-il exceptionnel ? Nous allons voir que non.

Mais revenons d'abord sur ce dernier hiver.

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bien longtemps le gel n' avait fait si mal. Pour le colza, aucune sen-sibilité variétale n'avait jusqu'ici été répertoriée mais à l'observa-tion cette année il s'est avéré qu'il en existait une. Les grands hivers froids On pourrait remonter très loin dans le temps mais j'ai voulu m'en tenir à ce que peuvent encore re-later nos anciens. Les hivers de guerre Comme un malheur n’arrive ja-mais seul, alors que les français connaissent l'occupation, les pri-vations, l’exode, la plupart des hivers de guerre figurent parmi les plus froids. C'est notamment le cas pour ceux de 1939 à 1942 et celui de 1944-45. Ainsi on releva à Nancy une pé-riode de gel sans discontinuer du 13 décembre 1939 au 4 février 1940 avec des pointes à -20,5°. Le tout entrecoupé de périodes de verglas et de neige qui eurent rai-son des cultures d'hiver. Certains se souviennent que les allemands

enrôlaient la population pour dé-neiger les routes. L'hiver suivant c'est surtout le Midi de la France qui est touché puis-qu'on relève fin décembre 1940 -12,8° à Marseille et -19,4° à Lyon. L'hiver 1941-42 est particulière-ment froid du 28 décembre au 4 mars. Dans nos régions la tempé-rature moyenne est inférieure de 4° aux normales. Pendant l'hiver 1944-45, après un début d'hiver très doux, le thermo-mètre chute subitement le 23 dé-cembre et restera très bas jusque fin janvier. Là encore la moyenne du mois est inférieure de 4 à 5° aux normales. Les chutes de nei-ge sont très abondantes. Février 1954 Deux vagues de froid, une en jan-vier et une en février touchent la France. C'est en février que l'abbé Pierre, porte parole du mouve-ment Emaüs lance son fameux appel. Février 1956 Pour les agriculteurs qui ont vécu

cet épisode, il restera le plus mar-quant de leur carrière. En effet, alors que l'hiver est particulière-ment doux jusque fin janvier, le thermomètre perd plus de 20° en-tre le 30 janvier et le 2 février. Le froid persiste jusqu'à la fin du mois. Les températures moyen-nes relevées à Nancy sont infé-rieures de 11,7° aux moyennes pluriannuelles. Les records tom-bent : le 11 février on relève -24,8° à Nancy, -32° à Sarregue-mines. On marche sur la Moselle à Metz. Le 13 il tombe 1 mètre de neige à Saint Tropez, le village ne peut être ravitaillé qu'en traî-neau... Le record absolu pour l'Europe sera relevé en Corrèze avec -35° le 12. Pratiquement tous les oliviers sont détruits en Provence. Le vignoble français est touché à 80% et tou-tes les cultures d'hiver sont détrui-tes. Il faut ressemer. Pour pouvoir faire face à la demande en se-mences on importe du blé de prin-temps du Canada, d'Algérie. Une anecdote locale que m'avaient racontée mes prédécesseurs sur

Février 2012 : la plaine rapiécée

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un soir l'eau ne coulait presque plus au robinet. Le lendemain elle ne coulait plus du tout. La condui-te d'eau dans la rue Lecourtier avait gelé et à partir de ce jour-là, il a fallu aller chercher de l'eau tous les jours avec une citerne qu'on remplissait à une borne à incendie pour abreuver le bétail gardé à la maison. Le bilan humain de ce terrible hiver est très lourd : on relève 150 morts en France, probablement 1000 dans toute l'Europe. L'hiver 1963 Ce qui caractérise cet hiver-là c'est surtout la durée de la pério-de de froid : elle commence mi-novembre pour ne se terminer que début mars. Sur l’ensemble de la période, la température moyenne est inférieure de 4 à 5° aux références. A Besançon on relève 40 jours de suite sans dé-gel. Le bassin d'Arcachon est pris par les glaces. Une banquise se for-me de Dunkerque aux plages bel-ges ! Un petit bond dans le temps pour arriver au premier janvier 1979 Me voilà dans les souvenirs per-sonnels... Il s'agit là plutôt d'une curiosité météorologique : le 31 décembre 1978 il faisait doux et il pleuvait. Mais dans la nuit le ther-momètre est passé de +10° à -10° alors qu'il continuait à pleuvoir !

Résultat, tout s'est couvert de gla-ce ! Les routes sont devenues impraticables, de nombreuses branches d'arbre ont cassé, de nombreux câbles électriques se sont rompus. Il fallait voir le spec-tacle au lendemain du réveillon : les voitures étaient aussi enro-bées de glace, il est était quasi impossible de rentrer une clé dans une serrure, d'ouvrir une portière et lorsqu'on avait enfin réussi à se mettre au volant, les 2cv et autres 4L qui constituaient le parc automobile des jeunes de l'époque refusaient de démarrer. Sur le plan agricole l'impact a été lourd aussi puisque encore une fois les blés et orges d'hiver ont gelé. Si dans ma Marne natale il avait été possible de ressemer fin janvier lors d'un bref épisode de temps favorable, ça n'a pas été le cas en Lorraine où les nouveaux semis n'ont pu avoir lieu qu'à parti de fin mars. Janvier 1985 Encore des souvenirs personnels, bien particuliers ceux-là puisque je venais d'arriver sur la ferme. Après un automne particulière-ment humide où l'on avait semé les blés «dans la boue», il a com-mencé à faire froid le 1er janvier. Le 2, mon prédécesseur sur la ferme est venu me montrer com-ment vidanger les buvettes dans l'étable. Trop tard, tout était déjà pris en glace. Le froid s'est attar-dé pendant 3 semaines avec une

pointe à -27°. Dans le Doubs on atteindra même -40°. Dans la fer-me, il n'y a plus que le robinet de la cuisine qui peut encore donner de l'eau... On y branche un long tuyau pour abreuver les bêtes dans l'étable. Après un léger re-doux, le froid reprend début fé-vrier pour une dizaine de jours. Le résultat pour les cultures est sans appel : la plupart des blés sont détruits et il faudra les ressemer. C'est dur quand on démarre dans le métier ! Il est à signaler que les deux hi-vers suivants se caractériseront par des épisodes de froid encore marqués qui impacteront encore les cultures mais moins violem-ment. Il faudra pourtant faire sou-vent des «rustines» dans les champs pour remplacer les par-ties détruites. Février 2012 : la plaine rapiécée Et la suite... Ces vingt dernières années, nous n'avions plus connu de périodes de froid aussi marquées. Le ré-chauffement climatique semblait en être la cause irréversible. Les agriculteurs se considéraient com-me protégés de la destruction des cultures par le gel. Mais la vie n'est-elle pas un éter-nel recommencement ? un éternel recommencement ?

Dominique Santin

Catéchisme

C'est avec Baptiste, Dorian, Mathieu, Chloé et Eme-line que je vais terminer mes quinze années de caté-chèse. C'est d'ailleurs le dimanche 3 juin à Belleville que ces cinq enfants ont reçu le sacrement de l'Eucha-ristie. Les jeunes ont inauguré la nouvelle méthode, déjà mise en place depuis deux ans. Les enfants préparent maintenant leur communion sur une an-née, avec plusieurs temps forts. Le dernier s'est fait le dimanche 24 juin. Les deux années ont été très difficiles pour moi mais aussi pour les enfants, car un peu trop complexes pour leur âge. Comme je le signalais au début, je vais terminer

mes cours après quinze années et plus d'une centai-ne d'enfants accompagnés jusqu'au sacrement de l'Eucharistie. J'espère leur avoir apporté non seulement des connaissances mais aussi des moments de partage. J'ai eu le plaisir d'avoir un rôle d'enseignante, de confidente, d'amie. Ils m'ont aussi beaucoup apporté et je les en remercie énormément. Il est temps pour moi de passer à autre chose. De ce fait, il va manquer un, voire plusieurs anima-teurs et si quelqu'un veut se lancer, je reste disponi-ble pour l'aider à démarrer.

Jocelyne LEFEVRE

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Poésie

A mon amie Mohicane rencontrée un jour par hasard à l’Imaginaire aux bords de la banquise de

Thulé, à qui j’ai adressé mes textes les plus chers, gentiment reproduits dans notre bulletin municipal.

(Thulé est la ville nordique mythique dans la poésie romantique allemande). Aujourd’hui, elle me de-

mande depuis sa blanche lagune de me parler de couleurs, elles seront donc verrières…

Chère Poiemataki, je ne suis pas surpris par ta pro-position. Il est vrai que Xavier se donne tant de mal à fournir régulièrement en textes notre cher BIB qui en est déjà dans sa treizième année ! Aussi lorsqu’il a demandé où sont les artistes du village et que trop modeste, aucun n’a osé se reconnaître comme tel, je t’ai parlé de mon hésitation et par retour tu m’invites à parler de mes vitraux ainsi que de mon chemin d’initiation vers eux. Je t’en remercie et le bulletin aussi. Soupir de soulagement de Xavier, j’imagine.

Je suis devenu habitant de Bras il y a bien long-temps maintenant, à une époque où la neige qui a servi à construire ton premier igloo n’était encore que poussière d’étoiles dans les voisinages loin-tains de Mars et Vénus, et que ton ami Yawatha la retenait dans le grand sac blanc qu’il entrouvre tous les hivers. A peine entré dans la maison qui allait devenir la mienne, la vue d’une baie vitrée et vieillie m’arracha ce mot : « Vitrail ». Puis je poursuivis la découverte des lieux, de plus en plus convaincu de m’attacher peu à peu. Des travaux il y en eut tant à faire, qu’ils me firent oublier mon premier cri du cœur, et pour longtemps. Sauf que je n’hésitais ja-

mais à le rappeler à ceux qui daignaient bien écou-ter le récit de mon arrivée. Ne me doutant pas que Xavier me harcèlerait vingt ans plus tard pour quel-ques lignes à ajouter au journal : « Et toi Roland, Piimitika t’a envoyé quelque chose à insérer ? » Dans la hâte de lire l’article il n’a jamais pris la pei-ne de bien mémoriser ton nom. Il est vrai qu’il est difficile à prononcer, c’est de l’inuit, dit-on. D’aucuns prétendent qu’en grec il signifie petit poème. Soit !

De la POESIE au VITRAIL

Chartres et le héron fuyant, traits, peintures et cuissons, Janvier à Juillet 2010

Le Moissonneur XIIIe, traits et ombres, Chartres juillet 2009

Détail 1m/0,50 dans un ensemble de 1m/2m30

La pince à gruger : enlever et rectifier

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Ils seront bien surpris tous de savoir que je dois à ton amitié et ton esprit d’à propos le goût pour l’art du verre. Je ne sais si c’est Yawatha qui te l’a souf-flé, lui qui s’ennuie maintenant dans sa tour Nord, ou bien le vitrailliste amateur que je suis t’a-t-il à toi aussi raconté maintes fois son doigt subitement le-vé vers la verrière usée de briques transparentes ? Un jour de 2008, en plein hiver, en même temps que les flocons de saison, m’est arrivé un courrier cacheté du Grand Nord, dans lequel j’ai découvert outre les mots de ton amitié renouvelée, une pla-quette éditée par le Centre International du Vitrail de Chartres pour inscription à des stages de forma-tion.

Chartres, ville mythique depuis les années collège où, serré dans ma blouse grise et feuilletant mon livre de Français posé sur le pupitre à tablette incli-née toute noire d’âge et toute griffée de plumes Ser-gent-Major, j’ai découvert le poème de Charles Pe-guy : «Sur le dernier coteau la flèche inimita-ble…».C’est donc le cheveu gris que je vais réaliser ce pèlerinage, que je vais rencontrer cette cathédra-le, tant aimée depuis, et que, une centaine de pas plus loin, je vais pénétrer dans l’atmosphère feutrée du sanctuaire du vitrail, le Cellier de Loëns, accueilli et guidé par nos deux géniaux formateurs Sylvie et Jean-Marie. Terminer un vitrail de 45/45 centimè-tres environ en une semaine fut l’enjeu de chaque stage, car l’enthousiasme m’y portera trois fois. Cal-que et coupe des gabarits, coupe délicate du verre fragile, sertissage au plomb, peinture des grisailles XIIe : (oxyde de fer) (traits, ombres ou couleurs, techniques du XIIIème, cuissons à 650°), soudures, masticage…, pansements au bout des doigts pour les maladroits !

Rentré chez moi, j’aurai mis un peu de temps avant de me lancer. Même si j’aime le dessin, il me fallut désormais me plier à la rigueur d’une tâche à effec-tuer depuis l’ébauche sur la grande feuille blanche, car du dessin va dépendre la qualité du fini. Et le dessin se fait en taille réelle, en couleurs et en ré-servant pour chaque trait l’épaisseur de la baguette de plomb, un carbone sur papier épais servira à dé-couper les gabarits. On passe du dessin d’art au dessin technique, de l’imaginaire au manuel. Il fau-dra donc équiper l’atelier, puis ce sera le choix des verres et leur achat. Mes journées seront souvent plus longues que le jour lui-même.

Ma première réalisation me prendra six mois. Ce sera « Le Vitrail ». Celui qui s’était annoncé de lui-même le jour de la première visite de la maison : 2 mètres 30 en hauteur sur 1 en largeur, 800 verres, 98 mètres de plomb, 2520 points de soudure. Inser-tion du vitrail rapporté du second stage : le Mois-sonneur du vitrail du Zodiaque et des Saisons dans la cathédrale, une vue de Chartres, elle s’imposait, mon village natal avec son chevalement de mine, avec la lampe de mineur paternelle dont le rayon monte jusqu’en haut, Verdun en filigrane, et tout là haut le héron en fuite, le « Héron fou » du Bib 34, les chevaux, une reproduction de la photo de la pre-mière rentrée de paille, des fleurs…

Folsch de l’enfance et minière, détail 50cm

Traits, ombres, couleurs 2010

La porte d’entrée 90/90, avec imposte fixe

Février 2011

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Avec la réalisation du vitrail de la porte d’entrée, dans lequel le héron s’est une fois de plus invité sur fond de village de Bras, un tout petit Pégase bleu nous y salue au passage depuis un coin de l’impos-te. Depuis sa fugue spartiate (BIB 37), il se veut partout. Et puis le plaisir d’une demande, pour ne pas dire une commande. Qui a osé dire suggérée ? Un sé-parateur de douche d’un mètre de haut sur 50 centi-mètres de large. Qui dit douche pense eau, ro-seaux, grenouille, poissons. Pour ces deux derniers éléments il fallait innover, pousser le four à 830 de-grés pour une fusion au lieu des 650 pour une cuis-son de grisaille. En fait ces personnages furent éla-borés avant la finition du dessin qui fut réalisé en fonction d’eux et de leur déformation de cuisson. Coupe de verres blancs, collage de poudres de ver-res de couleur, broyées dans un vieux moulin à ca-fé, cuisson. Nous eûmes la chance d’assister et une larme de plaisir à l’ouverture du four le lendemain, surprise plus qu’agréable, l’essai fut une réussite. La magie du verre et du feu ! Cette technique appelée fusing, ou gemmail en ver-sion plus élaborée, ne peut alors qu’être poursuivie. Je n’avais jamais oublié le vitrail le plus célèbre de la cathédrale. Lors des stages de formation, je tra-

versais les lieux tous les matins et soirs au lieu de faire le tour : Notre Dame de la Belle Verrière, sau-vée d’un incendie en 1194 puis réinstallé dans un vitrail gothique, seul vitrail roman dans la superbe cathédrale gothique dont tous les vitraux sont par ailleurs et exceptionnellement de la même époque ! Une copie est à faire : un petit 20 cm sur 12 ; une seule pièce, fusion de morceaux de verres de cou-leur sur plaque blanche. Le visage et le voile sont peints sur les parties restées blanches et recuits. Est-elle belle ! Depuis, tu sais que je peaufine quelques projets, gageons que la passion d’y jouer des couleurs se réveillera encore. Pour mon meuble de cuisine avec deux portes fenêtres de 30/55, j’ai le projet d’un pa-radisier qui hésiterait entre une coupe de fruits et une corbeille de légumes. Cela ne tiendrait qu’à un verre, qu’en pense le héron ?…Et Pégasounet qui surveille toujours d’un œil facétieux semble vouloir me poser une énigme : « Quelles couleurs de ver-res pour représenter son igloo à Poiemataki ? » En attendant de pouvoir confier le BIB 43 au pro-chain traineau vers toi, bien à toi, chère Poiemataki, adoratrice de Yawatha de la Tour Nord. Et bonne lecture :

Ton ami Roland Jourdain, 21 juin 2012

Poissons Shubunkin et rainette : cuisson à 830°

Eau, roseaux : verres de couleur

Rainures de feuilles : grisaille XIIe et ton or

Septembre 2011

Notre Dame de la Belle Verrière de Chartres

Copie Fusing à 830° et grisaille XIIe à 650°

Janvier 2012

Ce nouvel outil a été inauguré

officiellement le 19 juin

Roland Jourdain

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Centre de collecte et de pré-transformation du lait

De quoi en faire tout un fromage

Le lait, c’est d’abord beaucoup d’eau, qui coûte cher à transporter. Alors pourquoi pas en extraire les princi-paux composants, pour réduire les volumes ? C’est ce que permet le centre de pré-transformation créé par l’Union Laitière de la Meuse à Bras sur Meuse, en partenariat avec la coopérative vosgienne l’Ermitage.

Cet outil industriel innovant a été installé dans l’ancien centre de col-lecte fermé en 1985, et qui a été ré-habilité. Il regroupe une activité clas-sique de refroidissement, pasteurisa-tion et stockage du lait qui arrive des élevages, et la transformation en produits utilisables par l’industrie lai-tière, activité nouvelle et particulière-ment novatrice. Mis en service en octobre 2010, le centre est rapide-ment monté en puissance, et concer-ne entre 130 et 150 millions de litres de lait, soit environ 40 % du lait col-lecté en Meuse sur une année, dont 70 millions sont transformés. L’inves-tissement représente plus de 6 mil-lions d’euros.

Une installation complexe

Mis en service depuis bientôt deux ans, cet équipement innovant permet d’obtenir de la crème, produit classi-que, mais aussi un liquide concentré en précieuse caséine, directement utilisable pour la fabrication du fro-mage.

L’installation se présente comme un réseau complexe de tubes et de tuyaux. Le lait qui arrive des éleva-ges est stocké et refroidi dans plu-

sieurs réservoirs de 100.000 litres. Après pasteurisation, il est ensuite débarrassé de sa matière grasse dans une écrémeuse qui permet de traiter 25.000 litres /heure ; puis la crème est refroidie et stockée avant sa commercialisation.

Le lait écrémé transite ensuite dans le dispositif de microfiltration, un ré-seau complexe de tubes et de tuyaux, équipés de plusieurs types de membranes. Sous l’effet de la pression et de la température, il en ressort le « rétentat », un liquide qui contient trois fois plus de protéines que le lait. Enfin, un autre dispositif permet d’extraire, à froid, par osmo-se, les autres protéines contenues dans le sérum, qui permettent d’amé-liorer le rendement fromager.

Au terme de ces différents process, il reste une eau propre, encore appe-lée «eau de vache », qui est utilisée pour le lavage des camions, ou di-rectement rejetée dans la Meuse sous le contrôle de la Direction Ré-gionale de l'Industrie, de la Recher-che et de l'Environnement (DRIRE). Le gaz et l’électricité fournissent l’é-nergie nécessaire pour le réchauffa-ge et le refroidissement du lait.

Six emplois créés

Le pilotage des installations est en-tièrement automatisé. Un seul opéra-teur, installé devant plusieurs écrans d’ordinateurs, permet d’assurer le fonctionnement, mais six personnes formées en agroalimentaire ou fabri-

cation fromagères ont été recrutées. Car l’atelier fonctionne 24 heures sur 24, et pratiquement tous les jours de l’année. Le programme de travail est planifié une semaine à l’avance. Le lait est un produit vivant qu’il faut utiliser rapidement. Ainsi les litrages destinés à la microfiltration sont utili-sés dans les six heures au maxi-mum, et le concentré de caséine est expédié au plus tard quatre heures après la transformation. Il faut donc gérer au plus juste à la fois les volu-mes nécessaires et leur expédition ; c’est d’ailleurs le centre qui affrète les camions pour le transport vers les fromageries, dont la coopérative l’Er-mitage, principal utilisateur.

Le concentré de caséine est encore un produit assez nouveau pour les fromagers ; seuls quelques grands groupes disposent d’équipements similaires. Avec ce nouvel outil, la coopérative n’est plus seulement un fournisseur de lait, mais peut propo-ser de nouveaux produits au secteur de la transformation, avec l’espoir de séduire de nouveaux clients. Elle a notamment décroché un marché de fourniture de beurre pour les biscui-teries St Michel ; du lait meusien en-tre ainsi depuis peu dans la composi-tion des galettes bretonnes…

Alain HUMBERTCLAUDE

La coopérative Union Laitière de la Meuse a inauguré récemment son nouveau centre de collecte et

de pré transformation du lait. Un outil innovant qui permet de séparer les composants du lait pour

fournir des produits utilisables par l’industrie laitière.

Notre Dame de la Belle Verrière de Chartres

Copie Fusing à 830° et grisaille XIIe à 650°

Janvier 2012

L’installation de micro filtration : un dis-

positif complexe qui permet d’extraire les

protéines du lait

Ce nouvel outil a été inauguré

officiellement le 19 juin

Les produits obtenus à l’issue des

différents process

Cuisine en fleurs

Embellissement

Nous vous avions dévoilé le thème du fleurissement 2012 dans notre dernier numéro. Cocooning dans la serre des plants repiqués, fabrication et mise en pein-ture des sujets, création des massifs : les efforts des bénévoles et de l'équipe des agents portent leurs fruits et agrémentent encore une fois notre village, pour le plus grand plaisir de ses habitants et de ceux qui le traversent. Marmites, couverts, fromages (de la laiterie de Bras), pots de confiture, glace ont envahi les fleurs. Je vous invite à une découverte en images.

Dominique DOLE

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Il y a trois ans, les deux classes primaires situées dans les bâtiments de la mairie ont fermé pour rejoin-dre la regroupement primaire à Charny. En consé-quence, les élus ont repensé l’utilisation de ces lo-caux avec la création du Numéripôle en 2010 et la nouvelle salle de la Mairie cette année. Pour rendre ces deux salles accessibles aux personnes à mobilité réduite, des travaux d’aménagement ont été réalisés devant la Mairie, le tout agrémenté par un aménage-

ment paysager. La dernière touche de ce projet concernait l’arrière de la Mairie avec la suppression du préau de l’école qui devenait vétuste, remplacé par un espace convivial et paysager avec un éclaira-ge adapté, le tout sur proposition de la commission embellissement. La pelouse vient d’être semée. A l'heure de la rédaction de cet article, il reste les lumi-naires et le mobilier urbain à installer et les planta-tions à réaliser. Ces travaux ont été subventionné à 80 % par l'état, la région, le département et la Code-com de Charny.

Julien DIDRY

Embellissement

Travaux à l’arrière de la mairie

Événement

Un festival alliant cueillette et musique en pleine nature, au milieu des fleurs de champ : le concept

original unique en Meuse a séduit les artistes compositeurs interprètes lorrains invités de cette mani-

festation gratuite à Bras le 21 juillet.

Deuxième édition réussie pour Champ-Bras-Air

La disposition des lieux plus adaptée, un plateau techni-que de qualité avec scène et éclairages grâce à la convention passée avec la MJC de Belleville et à la com-pétence de Stéphane Levigneron rebaptisé « Magicsteph » ont fait progresser cette seconde édition de Champ-Bras-Air d'un petit pas de plus dans la cour des grands. La soirée subventionnée par le GAL du nord meusien dans le cadre du programme LEADER et orga-nisée par la municipalité en partenariat avec le comité des fêtes pour la restauration buvette offrait un program-me diversifié de la chanson française à la pop-rock, concocté par Victor Beausoleil.

Excepté une courte averse, le soleil fut de la partie. Le temps de cueillir un bouquet, de goûter le chili con carne de « la Dom » ou en continu, cinq cents mélomanes ont fréquenté la manifestation entre l'ouverture du concert à 18h avec « L'un-probable » (chanson française) jusque 2h passées avec le reggae des verdunois « Systematic Sound » déjà venus l'an dernier. Si les messins Mandjy's

(rock) et Portland (électro-pop) furent appréciés, c'est sans conteste la prestation du nancéien David Vincent et de ses mutants (rock festif) qui fut la plus remarquée. Pour applaudir l'ancien chanteur des « Amis de ta femme », près de trois cent cinquante personnes avaient fait le déplacement de toute la Lorraine, collant la scène et débordant du chapiteau de spectacle. Saluons au pas-sage la présence toute la soirée des bénévoles de l’As-sociation Meusienne d'Aide et de Prévention qui distri-buaient gratuitement : éthylotests, bouchons d’oreilles, préservatifs, dépliants et infos.

Forts de ce succès, les organisateurs réfléchissent déjà aux améliorations à apporter à la prochaine édition l'an prochain. La cueillette de Graines de paysage reste bien sûr ouverte tout l'été. A vos bouquets.

Dominique DOLE

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1er rang Madame ROUSSEAU - Florian ROBINET - Geoffrey LECERF - Léa MARTIN - Joffrey LEONARD - Clément BURGGI - Manon LEFORT - Sarah ALBERT - Abel DELHOTAL - Madame SCHOEPPS 2ème rang Théodore PERRIN - Nicolas FASSE - Eva JOLY - Dylan CHANTEUR - Manon DIDRY - Quentin LECLERC - Fanny BERTRAND - Laura SCHLEGEL - Léa DUMONTIER - Laura NICKLAUS

La rubrique "photo de classe" initiée dans le BIB de Juillet 2005, se poursuit. Nous vous proposons la

classe de maternelle de Madame ROUSSEAU (1995/1996).

Retour en 1995 ...

En haut et en partant de la gauche

Souvenir

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VENTE AUX PARTICULIERS :

- Végétaux : arbustes, fruitiers, rosiers …

- Poteries

- Terreaux

- Plantes annuelles

55110 HAUDAINVILLE

Tél : 03 29 84 78 95 - Fax : 03 29 84 88 13

" La radio 100 % web du verdunois ! A écouter sans modération sur

www.LNRADIO.fr "

MAIRIE

3 place de la Mairie - 55100 Bras sur Meuse Tél./Fax : 03.29.84.51.59

Messagerie élus : 09 79 52 10 06 Site Internet : www.bras-sur-meuse.fr

Mail : [email protected]

Réalis

ation :

Mairie

de B

ras s

ur

Meuse