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Biarritz Magazine 225

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La Mairie de Biarritz agit pour la gestion durable des forêts : ce papier est fabriqué à partir de fibres de bois certifiées en provenance de forêts gérées selon les principes de développement durable.

LE SOmmairEa u r k i b i d e a

4 La TrIBUNE Sagesse budgétaire 7 LE ZaPPING 8 L’aCTUaLITÉ8 2013, le plein de culture10 Biarritz Tourisme mise

sur la compétitivité 12 LE DOSSIEr12 Halte aux incivilités 20 La VILLE20 Vie quotidienne Les Halles de Biarritz,

un point sur les travaux23 Dans la ville Derby quand tu nous tiens !27 Mémoire

Le château de Silhouette : une demeure historique

28 La VIE aSSOCIaTIVE Ski Club Basque Aux 3A 32 L’aGENDa Le Temps des Mômes Février à l’Atabal 34 La VIE DES CONSEILS

DE QUarTIEr 35 L’EXPrESSION DES GrOUPES POLITIQUES 38 LE CarNET

FÉVrIEr 2013 N° 225Directeur de la publication : Michel VeunacDirectrice de la communication : Claire ripertRédactrice en chef : anne-Marie Galé Secrétaire de rédaction : Sophie Vivé Participation rédactionnelle : d. Yustède, S. Vivé, a. rode, Z. Sinsou ; i. astabieTextes en basque : e. Gorri Direction artistique, mise en page et photogravure : Marie-Céline Hondelatte, Vincent ahetz-etcheber Impression : FrontèreRégie publicitaire : Supports Promotion (05 59 52 30 81)Couverture : Florent Larronde, retouche Profilkolor

7 LE ZAPPING Le 26e Fipa

12 LE DOSSIER Halte aux incivilités

23 LA VILLE Derby

30 L’AGENDA Les mutxikos du dimanche

8 L’ACTUALITÉ 2013, le plein de culture

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BIARRITZ magazine I FÉVrIEr 2013 I N°225 3

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… On peut se féliciter d’avoir

mené une politique dynamique

d’investissements, permettant

l’embellissement, la modernisation et la compétitivité de

notre ville…

Les contraintes sévères qu’impose le gouverne-ment, pour le budget de l’État, ont des répercus-sions immédiates et comparables sur les budgets

des collectivités locales et en particulier des communes.Lorsque l’État décide, pour réduire son déficit et le ramener à 3% du produit intérieur brut, de diminuer ses dépenses de 20 milliards d’euros, il ajoute que 20% de cet effort doivent être portés par les communes, les intercommunalités, les Départements et les Régions, tout simplement parce que les dépenses de ces derniers représentent 20% des dépenses du budget national.

Et comme l’État n’a pas de pouvoir direct sur les budgets locaux et donc les dépenses correspondantes, il agit d’une façon radicale en réduisant les transferts financiers, les dotations, les subventions qu’il accorde aux dites collectivités locales. Les sommes en question sont importantes puisqu’elles représentent 60 milliards d’euros par an, hors fiscalité.Les mécanismes mis en place sont sub-tils. D’abord le blocage à leur niveau 2011 des dotations, puis leur diminu-tion en 2014-2015, puis des transferts des plus riches vers les plus pauvres au titre d’une péréquation « horizon-tale », fondée sur la richesse fiscale :

sont écrêtées toutes les collectivités dont la richesse est supérieure à 90% de la moyenne, c’est-à-dire que sont jugées privilégiées des collectivités plus pauvres que la moyenne. Il n’y a rien d’anormal ni de choquant à ces mesures rigoureuses, car le retour à l’équilibre budgé-taire national est l’affaire de tous, sans exception, tout comme la responsabilité de notre situation financière actuelle incombe à tous, sans exception, Droite, Gauche ou Centre.En tout cas, pour Biarritz, l’impact des mécanismes mis en place est sensible, avec une perte moyenne de 100K€ par an, du fait du gel de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF). À cela s’ajoute une première

perte de 40K€ en 2012 du fait de la péréquation hori-zontale, en 2013 elle sera de 90K€ et à l’horizon 2016, ce prélèvement sur notre ville devrait être de 250K€.Et comme à partir de 2014, d’une part le gel de la DGF laissera place à une baisse globale nationale de 1,5M€ supplémentaires, répercutée elle aussi en 2014 et 2015 sur les collectivités, d’autre part s’y ajoutera un prélève-ment de 2M€ pour financer le crédit d’impôt aux entre-prises, on peut prévoir que pour Biarritz, les pertes de recettes en 2015 représenteront 900K€ par an, par rap-port au niveau 2011. Et cela, sous toutes réserves, car

d’autres surprises négatives sont possibles…

Mon propos n’est pas de critiquer cette politique

nationale, mais de mettre en évidence les perspectives nouvelles qui sont désormais les nôtres, celles des villes voisines, celles de la Communauté d’agglomération, celles du Département et de la Région, pour les années à venir. C’est dire à quel point on peut se féliciter d’avoir mené, jusqu’à ce jour, une politique dynamique d’inves-tissements, permettant l’embellissement, la modernisa-tion et la compétitivité de notre ville. Ce qui est fait est acquis et n’aurait pu l’être si les contraintes actuelles s’étaient imposées il y a 5 ans. On peut en dire autant de la Communauté d’agglomération, dont l’équipement a été mis à niveau au cours des 12 dernières années, ce qui améliore d’autant ses chances de développement pour les 10 années à venir.Le budget 2013 doit donc se construire, à partir des don-nées ci-dessus, avec deux principes incontournables :• D’abord le refus de toute augmentation de la fiscalité,

c’est-à-dire le maintien des taux actuels, notamment de la taxe d’habitation, taux qui sont très inférieurs à ceux des villes voisines Bayonne et Anglet, qui ont pourtant une population DGF quasi identique.

• Ensuite le maintien de la dette municipale à son niveau actuel, c’est-à-dire la limitation de l’emprunt nouveau de l’année au montant des emprunts rem-boursés au cours de cette même année.

Il faut à cet égard, souligner que des solutions ont été trouvées aux problèmes aigus de financement des inves-tissements des collectivités locales, grâce à la création d’un nouvel outil de prêt, né du partenariat Caisse des Dépôts et Consignations/Banque Postale, et aussi grâce à l’autorisation donnée par l’État de fonder une Agence de financement, issue des collectivités elles-mêmes. Le problème n’est plus aujourd’hui de trouver un prêteur, il est celui de l’équilibre budgétaire et de lui seul.Pour respecter la contrainte imposée au budget de fonc-tionnement de la ville, deux postes doivent être particu-lièrement maîtrisés : celui des dépenses de personnel et celui des subventions aux associations.A Biarritz, les charges de personnel représentent 20,5M€ sur un total de dépenses de 45M€ et les sub-ventions représentent 5,7M€ + 2M€ (CCAS et Biarritz

SaGESSE budgétaire

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la tribune i sarhitza

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... Si Biarritz ne se transforme pas pour être toujours plus concurrentielle, elle deviendra une station sans vie, sans emploi, sans jeunes...

Tourisme) soit un total de 7,7M€. Les règles de gestion seront donc les suivantes :• Remplacement de 2 départs à la retraite d’employés

municipaux sur 3 et appel à une externalisation plus importante de certains services en contrepartie. Cette orientation suppose, en toute logique, un renforce-ment du suivi et du contrôle des travaux extérieurs, donc de l’encadrement de l’administration.

• Maintien strict des subventions au niveau de l’année précédente, ce qui suppose une sélection plus objec-tive de l’aide municipale pour compenser le glisse-ment naturel des subventions aux plus importantes structures.

• Priorité aux dépenses sociales, garantes d’un mini-mum d’équité et de justice et seule réponse au déve-loppement de la précarité et de la pauvreté.

• Protection, dans la mesure du possible, des dépenses consacrées aux Sports et à la Culture, qui constituent des activités indispensables au bien-être et à l’équi-libre de nos concitoyens.

L’affaire est plus délicate en ce qui concerne les inves-tissements, car il faut, à la fois, préserver un volume de crédits courants, de l’ordre de 4M€, pour la propreté, les jardins, la voirie, l’éclairage, l’entretien des 200 bâti-ments communaux et dégager des crédits supplémen-taires pour les équipements nouveaux. Ce budget spéci-fique sera pour 2013, de l’ordre de 13 + 2,3M€ (budget annexe) = 15,3M€ ce qui est insuffisant, compte tenu du coût élevé des projets nouveaux, soumis aux normes environnementales et de sécurité.La solution que nous avons retenue est d’étaler la dépense dans le temps, c’est-à-dire d’être très exigeants sur la fonctionnalité des tranches de travaux et d’être très sélectifs sur le choix des priorités d’investissement.Nous avons ainsi l’intention de lancer des programmes pluriannuels d’investissement autour de 5 thèmes, qui seront mis en œuvre progressivement, en fonction des disponibilités financières réelles :• La « compétitivité » de la station, avec notamment

l’achèvement de la rénovation des Halles centrales, le développement et l’approfondissement de l’exposition de « Biarritz Océan », la construction des parkings de Beaurivage et du Jardin Saint-Joseph et la consolida-tion de la Digue de Gamaritz.

• Le « Sport et la Santé », avec l’aménagement d’un centre multi-activités au Karting d’Iraty, la réalisa-tion d’un terrain synthétique à l’Hippodrome des Fleurs, la construction d’un Skate Park, la création de nouveaux terrains de grands jeux, à la place des serres Gélos.

• « L’Accueil social » avec la construction d’une crèche, d’une Maison des Association et d’un Pôle Seniors à Kléber et l’ouverture d’un Centre de jour pour malades d’Alzheimer dans la villa Sion.

• La « Culture pour Tous », avec la transformation de la 3e Halle Destandau, actuellement inoccupée, en salle

d’exposition pour les artistes locaux, et l’affectation de la villa Fal à un usage culturel et d’animation.

• Le soutien à l’activité économique, avec les inves-tissements du quartier Kléber, de l’Hôtel du Palais, du Casino municipal (nouvelle délégation de service public), de l’Avenue de Verdun.

Notre projet est global, cohérent, ambitieux mais rai-sonnable, parce qu’il est étalé dans le temps et donc susceptible d’inflexion ou de modification.Un dernier mot sur les bud-gets annexes qui sont eux aussi porteurs d’activité, d’emploi et de changement profond pour la ville. Le budget de la ZAC Kléber, qui comprend les acquisitions foncières, la réalisation des réseaux, les aménagements paysagers, les équipements publics mais aussi la reconstruction d’un CTM moderne dans la zone Maysonnabe, ont été ou seront financés par la vente des actions de la SOGICOBA à Erilia et des droits à construire sur la ZAC, pour un total de 28M€. La participation des contribuables à cette opération aura été en définitive nulle.On peut, bien entendu, s’interroger sur l’utilité de ces projets et leur contribution réelle au bien-être de nos concitoyens. La réponse est pourtant toute simple. Si Biarritz ne bouge pas, si elle ne se transforme pas pour être toujours plus concurrentielle, elle deviendra pro-gressivement et inéluctablement une station sans vie, sans emploi, sans jeunes. À nous tous d’avoir le courage de relever le défi. n

DIDIeR BOROTRA

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Ouverture du 26e Fipa. Le réalisateur, Jacques Royer présente le film qu’il a coécrit avec Cédric Klapisch. © Pierre BacheLot

Willis Drummond, le groupe basque qui s’est taillé une belle place sur la scène européenne, s’est produit à l’Atabal fin janvier. © thierry Loustauneau

Nikola Karabatic, figure du handball français et Pierre Chevalier, ont été reçus à l’Académie Basque du Sport en décembre pour présenter leur projet de Villa des sports aux élèves en présence de Michel Poueyts, adjoint au maire délégué à la Jeunesse et au Sport. © Dr

Le maire de Biarritz, a adressé ses vœux aux élus de l’Agglomération, au sous-préfet et aux Biarrots. Il a aussi distingué de la médaille d’or de la Ville cinq Biarrots méritants. © Photo BernarD

1 2L’exposition La Côte des Basques, hier, aujourd’hui, demain… qui a été inaugurée fin décembre et se poursuit jusqu’au 17 mars a déjà accueilli plus de 3 000 visiteurs. © Photo BernarD

Pour fêter la fin de l’année, l’association Équilibre a organisé au gymnase FAL à La Négresse, une collecte de jouets au profit de la fondation Mouvement pour les villages d’enfants (MVE), en présence de son parrain Marc Lièvremont. © Dr

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zapping

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Pierre Combe sera à l’honneur à la Crypte Sainte-Eugénie. Fortes du succès du MET avec 6 920 entrées enregistrées en 2012, les Affaires culturelles programment de nou-velles retransmissions des plus grands opé-ras du moment avec des tarifs à la baisse.

La Chine s’invite à BiarritzAprès avoir fédéré 25 000 spectateurs autour de la danse en 2012, Biarritz Culture propose un programme étoffé. Les enfants sont gâtés avec une saison Jeune public qui revisite les contes et légendes, et une deuxième édition du Temps des Mômes. Du 15 au 23 mars, le festival Bi Harriz Lau Xori célèbre la culture basque et d’ail-

Les grands peintres mexicains au BellevueL’exposition Les Surréalistes s’achève avec plus 10 000 visiteurs. Le service des Affaires culturelles de Biarritz concocte déjà pour cet été une grande rétrospective de la création mexicaine de 1920 à 1960. Elle rassemblera une centaine d’œuvres dont celles de Frida Kahlo et Diego Rivera. Au printemps prochain, l’artiste Jean-

Quoi de neuf à Biarritz en 2013 ? De la culture, de la culture et encore de la culture ! Le service des Affaires culturelles explore la création mexicaine à la faveur de la grande exposition d’été. Biarritz Culture et Biarritz Événement réitèrent leurs manifestations. Les nouveaux prodiges de la chanson française montent sur la scène de l’Atabal. Les compagnies de théâtre et organisateurs de spectacles font le plein de représentations. Points d’orgues.

2013, le plein de culture

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l’aCtualitÉ i berriaK

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… 400 000 personnes ont admiré Biarritz s’habille de lumières…

LES OrGaNISaTEUrS de spectacles

leurs. Le chanteur Aguxtin Alkhat y est très attendu pour un concert exceptionnel avec deux membres de Willis Drumond et le guitariste de Sister Simone & The Holy Balls. Le Temps d’Aimer accueille cette année, le Pekin Dance Theater qui mêle classique et contemporain sous la direc-tion artistique de la chorégraphe Wuang Yuan Yuan.

Les musiques actuellesAprès un record de 90 événements ayant attiré 25 000 personnes l’année passée, l’Atabal surfe en 2013 sur la nouvelle vague française avec Lou Doillon, Emily Loizeau ou encore BB Brunes… La salle des musiques actuelles fait également le pari de réunir plusieurs artistes pour des concerts uniques : le groupe local Capsula reprend et adapte David Bowie, alors que l’ex-guita-riste de Noir Désir, Ibrahim Maalouf, s’as-socie au Syrien Khaled Aljaramani pour une prestation inédite. Enfin, le mythique groupe de sound system anglais Aba Shanti I monte sur scène le 8 février.

Des lumières de l’hiver jusqu’à la Saint-MartinPari réussi pour Biarritz Événement : pas moins de 400 000 personnes ont admiré Biarritz s’habille de lumières pour les fêtes de fin d’année. L’été n’a pas été moins riche avec Les Océanes et Les Scènes Estivales qui ont attiré 21 000 spectateurs sur 47 soirées de spectacle. Le Festival des Arts de la Rue lancera la saison estivale le week-end de l’Ascension. Elle se termi-nera avec Les Scènes Estivales le 1er sep-tembre. Au printemps, place à la 23e édi-tion de Pâques à Biarritz. L’année passée, 40 000 œufs en chocolat avaient été dévo-rés par les enfants ! En novembre, les fêtes populaires de la Saint-Martin clôtureront la saison avec ses traditionnels rendez-vous : galas de danse, spectacles divers et le fameux Déjeuner des Biarrots.

En attendant CendrillonEn 2012, le Malandain Ballet Biarritz s’est produit 90 fois en France et à l’étran-ger. Pour la nouvelle création de Thierry Malandain, Cendrillon, les danseurs évo-lueront au rythme de l’orchestre sympho-nique d’Euskadi. Les premières représen-tations seront données au Kursaal de San Sebastian-Donostia ainsi qu’au Château de Versailles en juin prochain. Le public local attendra le Temps d’Aimer 2013 pour goûter à ce nouveau spectacle. n

Prolymp programme Pascal Obispo en novembre, la troupe du Soldat Rose en mars, ou encore Julien Clerc en juin. L’humour n’est cependant pas en reste avec Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus en juin, ou encore Les Bodin’s « Retour au pays » en avril. Biarritz recevra également la visite d’Anne Roumanoff, programmée par Entractes Organisations. Le Lac des cygnes sera

interprété par le Ballet du Théâtre de Saint-Pétersbourg en collaboration avec le Malandain Ballet Biarritz. Des hommages également avec une reprise des chansons de Luis Mariano. Du théâtre plus classique chez les Amis du Théâtre avec L’Avare de Molière en juin, Le Joueur d’échecs de Stefan Zweig, ou encore L’importance d’être Wilde, une œuvre biographique reprenant les idées du célèbre écrivain. n

CôTé THéâTrE le théâtre du Versant organise le 6e colloque de Biarritz chantier nord/sud en novembre. il sera rattaché aux 21e jeux de la Francophonie. Plusieurs tournées à l’étranger sont également inscrites au calendrier de la troupe. au théâtre des chimères, les Translatines 2013 sont en préparation. la compagnie axe sa saison sur la jeunesse et sur la langue basque avec des réalisations comme Otso qui traite de la peur du loup chez les enfants. la compagnie du rideau rouge pré-sente les pièces travaillées par la troupe notamment celles de Gérard Bagardie. le contenu des festivals sera révélé dans le courant de l’année. n

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… Biarritz Tourisme a dévoilé son plan

d’action…

Au début de l’année, Biarritz Tourisme a dévoilé son plan d’action pour 2013 avec un bilan mitigé pour l’année passée. La crise qui perdure depuis 3 ans a entraîné un recul du taux d’occupation de 2,42 % et une baisse de fréquentation de l’accueil de Javalquinto de 30 % par rapport à 2012. Un constat similaire pour la billetterie en ligne. De bons résultats sont à signa-ler en revanche pour les réservations via Citybreak (75 % de hausse cet été par rap-port à 2011) et côté tourisme d’affaires, avec 32 % d’activité en plus. À noter aussi, les bons chiffres enregistrés par la Halle d’Iraty, soit une augmentation de près de 13 %.

L’agence de tourisme souhaite mener une politique encore plus audacieuse en matière de communication, tout cela sous fond de rigueur budgétaire. Ses cibles ? Tous les publics. Ses outils ? Une promo-tion percutante sur le net et les réseaux sociaux. La direction veut mettre aussi l’accent sur l’importance d’une promotion de la destination auprès des professionnels du tourisme. Ainsi des opérations du type TGV doivent-elles être réitérées. Biarritz Tourisme souhaiterait lancer, Un prin-temps de Biarritz, la promotion de la ville et de sa région dans diverses capitales européennes, avec des animations aux couleurs du Pays Basque autour du chant et de la gastronomie. Même si la destina-tion est chouchoutée par la clientèle de luxe, Biarritz Tourisme sait que l’accueil doit rester très compétitif. La thématique autour de l’Océan doit être renforcée ainsi que la dynamique de la ville autour de la culture et de l’événementiel. Accroître l’attractivité c’est aussi séduire à travers la presse nationale et internationale la clientèle branchée, féminine ou gay, sans oublier la valeur sûre : les seniors ! n

BIarrITZ TOUrISME MISE sur la compétitivité

10 BIARRITZ magazine I FÉVrIEr 2013 I N°225

l’aCtualitÉ i berriaK

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Du 8 au 15 février, dans le cadre des rela-tions avec l’École Supérieure d’Art des Rocailles de Biarritz, sont présentés à la Crypte Sainte-Eugénie les travaux des étudiants de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université du Pays Basque de Bilbao.Cette exposition se veut variée et repré-sentative de l’ensemble des travaux des étudiants en Master et en Doctorat de recherche et de création en Art (Increarte). Ouvert tous les jours de 14 h à 18 h, entrée libre. n

NEIL YOUNG au BIG Festival

MUGaZ beste

Terrifiant Mégalodon

Jusqu’au 31 décembre, une pièce exceptionnelle est exposée au musée de la mer aquarium : une mâchoire de mégalodon. ce requin géant hantait les océans à l’époque des dinosaures. l’exposition raconte le mode de vie de ces grands prédateurs, leur éven-tuelle disparition et présente aussi des dents fossilisées.Rens. : www.museedelamer.com n

BRÊVe De MAG ///:

La légende du rock et son groupe Crazy Horse se produiront lors de la 5e édition du BIG Festival le 18 juillet au Stade Aguilera.Le mythique songwriter, chanteur et guitariste folk, qui n’avait pas donné de concert en France depuis 2009, fera étape au Pays Basque dans le cadre de sa tournée française de 5 dates, à l’occasion de la sortie de son nouvel album.Auteur-compositeur-interprète surdoué et prolifique aux mélodies hors pair, Neil Young est originaire du Canada. Membre du groupe Crosby, Stills, Nash & Young, il a collaboré avec quantité de musiciens.Outre le folk-rock acoustique mâtiné de country – il a également su se diversi-fier en s’essayant à d’autres répertoires comme le punk rock, la new wave, la soul, le swing, la musique électronique ou le rockabilly. Sa carrière infinie fait de lui l’un des musiciens les plus respec-tés et influents de sa génération.À 67 ans, il vient d’éditer deux disques qui marquent ses retrouvailles avec son groupe fétiche, The Crazy Horse : un CD de reprises, Americana, et l’excel-lent Psychedelic Pill. Depuis, le loner, comme on le surnomme, a entamé une tournée mondiale. Les places sont en vente sur www.bigfest.fr

BIG FESTIBaLak, Neil Young errezibitzen duRock musikaren izarra den Neil Youngek BIG Festibalaren 5. edizioan joko du heldu den uztailaren 18an.

Kantu-idazle mitiko horrek Euskal Herritik pasatzea erabaki du, mugatua den bira baten baitan. Kanadatik etor-ria, folk, country eta rock mundua neza-guna den kantari/gitarista da. Hainbat talde eta bakarlarirekin kolaboratu du bere ibilbide artistikoan zehar. 67 urte-tan, bi diska berri argitaratu ditu The Crazy Horse taldearekin: Americana eta Psychedelic Pill.Tokiak salgai: www.bigfest.fr n

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12 le dossier I FÉVrIEr 2013 I BIARRITZ magazine N°225

HaLTE aUX incivilités !le dossier behaKOa

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le dossier I FÉVrIEr 2013 I BIARRITZ magazine N°225 13

Dans nos sociétés urbanisées, la ques-tion des incivilités est devenue désor-mais une préoccupation majeure. Pas un jour sans que ne nous parviennent ici ou là des témoignages d’incivilités, ou que nous en soyons nous-mêmes les témoins. Et les élus locaux, au cours des réunions publiques par exemple, sont continuelle-ment sollicités à ce sujet. Un sujet déli-cat, car la notion d’incivilité est difficile à délimiter. En effet, l’incivilité n’a pas de définition juridique précise, ne fait pas nécessairement de victime du point de vue de la pratique pénale, qui ne sait pas d’ailleurs par où l’attaquer. Ensuite, c’est souvent à partir de notre seule subjecti-vité que nous qualifions d’incivil un com-portement d’autrui qui nous dérange, mais qui n’est pas pour autant une inci-vilité patente.La définition la plus couramment parta-gée de la notion d’incivilité est qu’il s’agit de conduites et de comportements qui se manifestent dans l’espace public et qui sont autant d’atteintes aux règles d’usage des lieux collectifs, autant de ruptures de l’ordre dans la vie de tous les jours.Bref, des désordres du quotidien, qui

Au royaume de l’individualisme et du non respect d’autrui, les incivilités sont reines. Des attitudes et gestes quotidiens, aussi irrespectueux que nocifs qui effritent le lien social. Devant leur progression et à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres communes, les conseils de quartier encouragés par la Ville de Biarritz, travaillent à l’élaboration d’une charte des bons usages. Elle consignera les règles de sociabilité dans le respect des personnes, des biens et de l’ordre public, rappelant à tous les principes du mieux vivre ensemble.

HaLTE aUX incivilités !

n’ont pas un caractère d’extrême gravité, mais représentent une gêne pour autrui, le mettent en difficulté, lui imposent une contrainte, viennent l’importuner ou même l’agresser.Si les nuisances et les dégradations for-ment l’essentiel des comportements inci-vils, les incivilités s’incarnent dans bien d’autres manifestations où la désinvol-ture l’emporte sur le respect le plus élé-mentaire d’autrui  : ordures ménagères déposées hors des bacs et des conteneurs, véhicules stationnés sur les trottoirs et gênant le passage des piétons, récupéra-tion de fleurs sur les massifs plantés par les services de la Ville, tags sur les murs et les portails, pollution sonore ostenta-toire, rétroviseurs de voitures brisés ou antennes tordues, conduite automobile irresponsable, manque d’une élémentaire politesse dans la vie courante, la liste pourrait bien sûr s’allonger. Ces incivilités multiples ne sont pas sans conséquences : elles tendent à désorga-niser les relations sociales et contribuent à développer un sentiment d’insécurité publique, même lorsque les niveaux de délinquance avérée sont particulièrement

bas, ce qui est le cas à Biarritz. Ces agisse-ments traduisent aussi un singulier état d’esprit par rapport à l’espace collectif : celui-ci apparaît comme un lieu qu’on peut altérer en toute impunité, sans se soucier des conséquences de ses actes. C’est quelqu’un d’autre qui réparera ou nettoiera.Avec les incivilités, phénomène qui incon-testablement prend de l’ampleur, c’est le lien qui réunit les membres d’une com-munauté qui se trouve questionné. Pour les sociologues qui se penchent sur le sujet, le lien social est aussi constitué d’un lien civil, et les atteintes même anodines mais répétées portées au second finissent par fragiliser le premier. Les incivilités sont autant de ruptures mineures mais usantes du code de civilité dont toute société a besoin. Dans la nôtre, qui est une société tolérante, où les individus sont de plus en plus libres, la force des liens de civilité est d’autant plus nécessaire. Nous en sommes tous comptables, car si nous jugeons vite les incivilités des autres, nous sommes plus indulgents pour les nôtres. Nous devons riposter collectivement aux incivilités. n

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14 le dossier I FÉVrIEr 2013 I BIARRITZ magazine N°225

le dossier behaKOa

« ... les conseils de quartier ont engagé un travail

de réflexion avec l’appui d’un expert ... »

Sommes-nous tous des inciviques  ? Contrairement aux sociétés passées où la communauté prévalait sur l’individu, notre vie moderne nous pousse à satis-faire nos besoins sans nous préoccu-per de nos congénères. Nous ignorons volontiers les problèmes d’autrui mais certainement pas les nôtres. Un senti-ment qui nous confère des prérogatives et nous conduit à commettre des actes irrespectueux. Si l’incivisme n’est pas une infraction stricto sensu, il est perçu comme un manque de respect vis-à-vis de l’autre, une incorrection majeure commise dans la plus grande impunité. Astrid Guillermin, présidente du conseil de quartier Saint-Charles en donne cette définition : « Sur une réalité niée : l’inci-vilité constante, violente parfois, dange-reuse, de “citoyens” est le fait – non pas des jeunes, non pas des marginaux, des délinquants reconnus – mais de vous, de moi, de citoyens de tous âges, des deux sexes, “tranquilles”, insérés socialement et qui n’ont aucune conscience d’agir contre la société… » Ainsi l’être incivique n’a pas d’âge, pas de sexe, appartient à toutes les classes sociales…

INCIVIQUE ? vous avez dit

incivique ?

Une réflexion commUne Convaincus que ces actes sont un bar-rage à la paix sociale arguant que  : « L’incivilité de chacun provoque la rébel-lion de tous », les conseils de quartier ont sollicité les élus pour engager un travail de réflexion susceptible d’impulser « une campagne vigoureuse de sensibilisation à la restauration de l’esprit et du compor-tement citoyens ». Un travail de réflexion sera ainsi mené avec l’appui d’un expert, Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’Institut d’Études Politiques de Grenoble et enseignant à l’École Nationale Supérieure de la Police. Sa parfaite maîtrise du sujet va le conduire à accompagner les conseils de quartier dans l’élaboration d’une charte des bons usages à faire adopter sur la commune. Le vendredi 15 février il est à Biarritz au Casino municipal pour mener une confé-rence-débat publique sur la question des incivilités : leurs causes, leurs effets et comment y répondre. n

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le dossier I FÉVrIEr 2013 I BIARRITZ magazine N°225 15

« ... l’êTre IncIvIque n’a paS d’âGe, paS de Sexe ... »

? QUESTIONS à …

les comportements incivils sont de plus en plus fré-quents. est-ce le résultat d’une société trop tolérante ou de modes de vie trop individualistes ?Les incivilités sont un phénomène multiforme qui se traduit par une inattention polie aux autres jusqu’à des formes bien plus gênantes (bruits, souillures). Elles ont des causes multiples. Pour une part l’individualisme comme sys-tème de valeurs, bien sûr, mais également le cadre de vie urbain et le stress du mode de vie, l’émergence d’une ville fonctionnelle qui crée de l’anonymat, les conditions socio-économiques dégradées favorisent leur croissance. Les différences entre les styles de vie de différents groupes sont également importantes et génèrent des tensions. 

les incivilités menacent-elles le lien social ? Les incivilités traduisent une forme de faiblesse du « lien social » ou de « l’efficacité sociale » des groupes qui habitent un espace. Leur développement a des consé-quences sur les comportements de ceux qui les observent : ils deviennent eux-mêmes moins respectueux des règles collectives. On a pu dire qu’elles favorisaient même la vio-lence. C’est un point en débat, il semble qu’elles puissent contribuer à l’élévation de certaines formes de délinquance, mais dans une modeste mesure.

Sebastian Roché sociologue, directeur de recherche au cnrs

comment rétablir des rituels de civilité dont toute société a besoin, par où commencer ?On ne change pas les gens ou leurs valeurs du jour au lendemain, et il faut s’attendre à passer du temps pour réus-sir à limiter les incivilités. Il faut essayer de faire un diagnostic des causes pour un espace donné (une gare, une école) et non pas en général, de manière à ne pas se contenter des jugements moraux de condamnations qui ne sont pas des explications du phénomène permettant de le limiter. Il faut analyser le fonction-nement d’un immeuble, d’un quartier par exemple. Favoriser la mobilisation collective. Et il faut aussi regarder du côté des organisations qui y travaillent ou y rendent un service : bien souvent des dysfonctionnements des services alimentent le ressentiment et se traduisent par des formes de désordre et d’agressi-vité. La manière de gérer les espaces par les transporteurs ou logeurs est égale-ment centrale, la qualité du service et la défense des bonnes règles d’usage des lieux doit faire l’objet d’attention.

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le dossier behaKOa

le diagnostic des conseils de qUartierPour Philippe Morel, président du conseil de quartier Centre-Ville « les incivilités numéro un » sont les déjections canines dans les rues, ainsi que le comportement irresponsable des propriétaires d’ani-maux de compagnie. Il évoque en second lieu, le problème récurrent du bruit des fêtards aux sorties des boîtes de nuit et dans les rues du centre-ville. Il souligne ensuite le non respect des règles du code de la route en matière de stationne-ment. À cette liste, le conseil de quartier République  / Saint-Martin / Lahouze / Larrepunte / Chelitz ajoute une kyrielle d’autres actes inciviques, établie à la faveur d’un questionnaire auprès de ses riverains  : jets sur la voie publique de papiers, emballages, objets divers  ; les détritus et encombrants déposés autour des conteneurs  ; les bousculades pour monter dans la navette  ; les véhicules ventouses (y compris les camping-cars) ; le camping sauvage ; les jets de chewing-gums et mégots sur les aires de loisirs ; la dégradation du mobilier public ou privé (tags, etc.). Sa présidente, Lucie Houbouyan-Reveillard, déplore les consé-quences des incivilités  : «  Au-delà de l’aspect inesthétique d’un simple jet de sac poubelle à côté du conteneur, il faut réfléchir à ce qui va se passer ensuite

Notre petite ville de province n’est pas épargnée par le phénomène des incivi-lités et cela dans moult domaines de la vie courante. Alertés par leurs riverains, les conseils de quartier dont la vocation première est de diagnostiquer les pro-blèmes inhérents à la vie quotidienne sur la commune pour ensuite susciter un débat participatif, ont consigné quantité d’incivilités avérées : déjections canines, nuisances sonores, stationnements anar-chiques et sur les places réservées aux personnes porteuses d’un handicap, dépôts sauvages autour des conteneurs, jets de détritus dans les espaces publics, graffitis, etc.

quand ce même sac va se percer, attirant la convoitise des chiens et même des rats… et donc des problèmes d’hygiène. La personne incivique n’a souvent pas conscience de la portée de son geste et de ce qui va en découler ». Elle insiste aussi sur le danger que va susciter, a pos-teriori, un stationnement anarchique sur un trottoir ou aux angles de rues : « Nous voulons sensibiliser sur les conséquences en terme de danger pour le piéton, obligé de marcher sur la chaussée pour contour-ner le véhicule à cheval sur le trottoir, ou sur le risque encouru par l’automobi-liste arrivant en sens inverse, contraint de se déporter de l’autre côté de la route, et susceptible de se retrouver nez à nez avec un autre véhicule... » Elle ajoute aussi que 80 % des personnes interrogées dans le quartier, avouent commettre des incivilités, notamment dans le contexte de stationnements incorrects.

ces incivilités qUi délitent le lien socialAstrid Guillermin, du quartier Saint-Charles

/ Le Phare / Larochefoucauld, rapporte cette anecdote : « Voyant une dame lais-ser son chien déposer sa crotte et repartir en la laissant sur le trottoir, le balayeur, lui demandant de la ramasser, s’est vu répondre “et alors, vous servez à quoi, vous ?”. Imaginez à quoi ressemblerait la brouette d’un balayeur s’il devait tout ramasser... il avoue le faire si la crotte est ancienne et sèche... » Elle rappelle aussi qu’hélas, si une remarque est faite pour un stationnement dangereux ou sur une place pour handicapé, le seul dialogue sera souvent « un doigt ou un bras d’hon-neur, ou une insulte… et cela quotidien-nement et toujours de la part de citoyens apparemment bien insérés socialement, généralement pas des jeunes… ». n« ... la personne

incivique n’a souvent pas

conscience de la portée de son

geste ... »

un peu de rESPECT !

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le dossier I FÉVrIEr 2013 I BIARRITZ magazine N°225 17

Le sapin de Noël sur le trottoir, la bou-teille au milieu du massif de fleurs, la ciga-rette sur la murette, les cartons devant le conteneur, les excréments du chien sur le trottoir, les tags sur le mobilier urbain, la voiture sur le passage piéton… Ils ne sont pas arrivés là par hasard !!! Pourquoi pre-nons-nous la rue ou les espaces publics pour une poubelle ? Abandonnons-nous le sapin de Noël dans le couloir de la maison ? Jetons-nous les bouteilles vides dans le jardin ? Remisons-nous le vieux matelas dans la véranda ? Écrasons-nous nos cigarettes au milieu du salon ? Faisons-nous faire ses besoins au chien au milieu de la salle de bains ? Écrivons-nous des insanités sur les murs de notre chambre ? Garons-nous notre véhicule en plein milieu de l’allée ou du portail ? Non !!!Chez soi… Avons-nous un valet pour ramasser derrière nous ce que nous jetons ou nettoyer ce que nous salis-sons  ? Non  ! Après avoir commis nos petits gestes anodins, nous demandons-nous qui va balayer, ramasser, récu-rer ? Des lutins magiques ? Non ! Juste le personnel municipal et les agents de l’Agglomération… En plus de participer à la dégradation de l’environnement et du lien social, ces incivilités coûtent cher à la collectivité en charge de la collecte des déchets, et in fine, aux habitants eux-mêmes.Alors, un peu de respect ! Redevenons des être civilisés, c’est-à-dire des personnes éduquées, conscientes du travail des autres, des règles, de la valeur des choses et totalement responsables de leurs actes. n

… les incivilités coûtent cher à la collectivité...

à QUI SONTces objets ?

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le dossier behaKOa

Qui commet des actes inciviques ? Dans quelles circonstances ? Comment les juguler ? Biarritz magazine a recueilli les témoignages de personnes qui, au cours de leur activité professionnelle, sont confrontées à des comportements inciviques : le médiateur et le conciliateur de la Ville, le directeur de la société d’autobus Chronoplus, un agent de la collecte des déchets de l’Agglomération, le commissaire de police de Biarritz.

Sur le TErraIN

alain maclair, médiateUr de la villeJe suis médiateur municipal, nommé par la Ville. Les gens viennent me consulter pour du conseil. Parmi les affaires que je traite, 13 % relèvent des incivilités. Pour la plupart, des problèmes de voisi-nage. Dans notre monde individualiste, les personnes ont perdu le sens de la réa-lité. Elles sont déconnectées et pensent être toujours dans leur bon droit. Elles se confortent dans une position irréelle, mais totalement en marge de la régle-mentation. Il n’y a pas longtemps, j’avais à régler un problème de haie mal taillée. Lorsque j’ai expliqué à la dame mise en cause que sa haie gênait le voisinage, elle a admis le fait et s’est finalement confon-due en excuses, réalisant a posteriori qu’elle n’était pas dans son bon droit. Son jardin était pour elle un lieu clos dans lequel elle faisait ce que bon lui sem-blait au mépris du respect de ses voisins. Elle l’a compris. Aujourd’hui, les gens se parlent moins, chacun est chez soi, défendant son territoire. Mon bureau à la mairie est un espace social et sécurisé dans lequel le dialogue peut être rétabli. Le fait que des gens qui connaissent un litige se reparlent est très important.

gUy stUrm, conciliateUr de JUsticeJe suis nommé par la cour d’appel pour régler les litiges entre particuliers et rechercher des solutions amiables aux problèmes de la vie courante  : voisi-nage, copropriété, harcèlement et inci-visme, dans le domaine civil d’un point de vue juridique. Les incivilités occupent pour moitié les quelque 140 cas dont je m’occupe dans l’année. Et dans mon travail je pense que l’incivisme est ce qu’il y a de plus difficile à régler car sou-vent généré par la négligence et l’igno-rance. À Biarritz, qui connaît une grande concentration urbaine, les problèmes sont d’ordre relationnel dans les habi-tats collectifs ou individuels : troubles de voisinage, taille de haie, troubles de vue (à cause des branches d’arbres). Ils sont souvent mal vécus et s’inscrivent dans un contexte général  : on a abandonné depuis longtemps l’instruction civique. Il n’existe plus l’entente et la générosité qui prévalaient autrefois quand on était tributaire de son voisin parce qu’on avait besoin de lui pour une aide quelconque. Le civisme ne repose pas sur du droit mais sur la bonne volonté : l’éducation parentale ; l’action moralisatrice des ser-vices en charge de la vie sociale que sont l’école, la mairie, la police… J’ai récem-ment reçu un jeune couple très affecté, car harcelé au quotidien par une voisine : bruit, commentaires désobligeants, com-

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portement chronique d’incivisme carac-térisé, révélant un désir de nuire. Pour éviter le procès, je vais la convoquer avec un courrier officiel portant le sceau du ministère de la Justice. Si la conci-liation est facultative, la personne mise en cause sent le poids de la justice… La parole est donnée d’abord au plaignant qui doit décrire les faits calmement, puis on demande à la personne mise en cause de donner à son tour son ressenti. Pour moi, l’idéal, c’est de voir des gens qui n’étaient pas d’accord, repartir en réta-blissant des rapports normaux de voisi-nage, car le résultat est au bénéfice de la paix sociale.

nicolas Bedin, cHef de la c.s.P. de BiarritzNous sommes dans une zone préservée, un petit miracle vu la fréquentation et la renommée internationale que sus-cite Biarritz pour laquelle, sur le plan de la délinquance, les statistiques ne montrent pas d’aggravation. Mais dans une ville tranquille, on trouve des gens attachés à une certaine qualité de vie et donc, un seuil de tolérance extrême-ment bas. Néanmoins, comme la police municipale, nous devons nous occuper des incivilités. Certains actes comme les tapages nocturnes (qui sont des contra-ventions) sont relevés par la police natio-nale et poursuivis devant la juridiction de proximité. Encore faut-il que l’on soit requis (par le fameux 17) ? Un des pro-blèmes principaux à Biarritz, c’est que nous sommes insuffisamment sollicités pour ce genre d’incivilités, car la popu-lation connaît mal nos compétences et nos moyens d’action alors que nous sommes les seules forces de sécurité pré-sentes à H/24 tous les jours de l’année. Le ministre de l’Intérieur a d’ailleurs annoncé la réforme des statistiques de la délinquance en ce début d’année pour prendre en compte les incivilités qui n’y apparaissaient pas jusqu’à maintenant. Le message prioritaire est de renforcer les liens avec la population, d’entretenir la proximité avec les élus et la population et donc forcément de traiter les incivi-lités surtout dans les zones où la délin-quance « classique » est peu prégnante. C’est également, depuis toujours, ma conception du travail d’un commissa-riat de police. La méthode est, bien sûr, celle d’une approche partenariale avec la municipalité, les citoyens, la justice, certaines corporations. Le CLSPD* est le cadre idoine car l’information entre tous les participants pourrait y circuler plus facilement. L’efficacité de notre action contre ce phénomène protéiforme que sont les incivilités est tributaire d’une

réelle coproduction de sécurité. La police nationale a pour mission de traiter les incivilités mais ne peut agir seule sur cette thématique désormais.* Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance

andré olive, agent d’entretien de l’agglomérationTous les jours, avec un collègue nous conduisons un petit camion de 3,5 tonnes et ramassons tout ce qui se trouve autour des  conteneurs, des mini déchetteries. En période de beau temps et en début de semaine, nous trouvons beaucoup plus de dépôts sauvages, parfois sur des sites très proches de déchetteries. Quand on prend des gens sur le fait, ils passent outre et nous répondent qu’ils payent des impôts… Dans les déchetteries c’est la même chose, ils déposent tout n’importe où, se protégeant derrière le fait qu’ils contribuent financièrement. Certains jours, nous faisons la tournée avec la police municipale d’Anglet ou un agent de maîtrise de nos services. Si on relève leur immatriculation ou si nous repé-rons des adresses, un courrier d’avertis-sement est envoyé. En cas de récidive, la personne reçoit une amende de 140 €. Il y a des endroits, comme aux Cinq Cantons d’Anglet où la situation s’est améliorée, mais hier par exemple, on a chargé un canapé à Bayonne. On trouve des gazi-nières, des frigos, des gros sacs avec des vêtements, des cartons, des plaques d’iso-lant… Autour des conteneurs d’ordures ménagères, nous trouvons même des sacs alors que les conteneurs sont vides. On ne nous respecte pas… n

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PHiliPPe Kandel, directeUr de cHronoPlUsLe réseau Chronoplus est un service public ouvert qui transporte 8 millions de personnes par an sur toute l’agglo-mération. On est donc dans la configu-ration d’échanges, plutôt sympathiques entre usagers et chauffeurs, mais on peut connaître des échanges plus compli-qués. Les incivilités sont variées comme le non respect du mobilier, les pieds sur les banquettes… Les règles élémentaires de politesse sont parfois un peu bafouées dans ce site confiné : on ne laisse pas sa place aux personnes âgées, aux femmes enceintes ou on les agresse verbale-ment ; on fait profiter tout le monde de ses conversations téléphoniques ou de sa musique. Tous ces actes qui peuvent per-turber les autres voyageurs et qui norma-lement passent, sont parfois susceptibles de dégénérer en agressions. On essaye de faire en sorte de conserver le respect des uns vis-à-vis des autres. Les conduc-teurs sont impliqués et il est important de conserver la montée par l’avant pour garder le contact humain avec un salut mutuel à l’entrée du bus. Le conducteur accueille les voyageurs. Il est essentiel de garder ce contact qui rétablit de la civilité dans cet espace clos et sur l’ensemble du réseau.

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VIE QUOTIDIENNE

LE PAvILLon KLéBEr le pavillon de présentation du pro-gramme Kléber ouvre ses portes début mars. situé aux abords du chantier, sur le rond-point Kléber, il présente les différents projets archi-tecturaux. heures d’ouverture sur :www.biarritz.fr n

Le gros-œuvre du chantier vient de s’ache-ver avec le coulage du plancher du sous-sol et du rez-de-chaussée ainsi que la maçon-nerie d’entre deux halles. Les maçonne-ries verticales (cloisons de parpaings) sont en cours de réalisation. Idem pour ce qui

concerne les charpentes métalliques, à savoir l’habillage des pignons métalliques et les corps d’état secondaires relatifs à l’électricité, la plomberie et la production de froid. L’hydrogommage pour remettre à nu les façades est terminé. À suivre… n

Les nouvelles Halles ouvriront au public au début du mois de juillet. Le délai des travaux est parfaitement tenu. Pour faire patienter les commerçants et les usagers, le chantier a été habillé d’une bâche rappelant toutes les bonnes choses que l’on trouve dans le quartier.

Le circuit de la navette du quartier Saint-Charles a été lancé mi-novembre. Depuis, ce sont près de 10 000 usagers qui ont emprunté ce moyen de trans-port durable qui relie le quartier Saint-Charles au centre-ville en passant par le Phare. En effet la navette incite les inconditionnels de la voiture à la laisser au garage et facilite les déplacements des personnes du 3e âge. Elle passe aux arrêts toutes les 20 minutes, du lundi au samedi de 7h30 à 19h30, et 7 jours sur 7 en été. n

SUCCÈS pour la navette Saint-charles !

les Halles de Biarritz UN POINT SUr LES TraVaUX

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la Ville hiria

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L’association des parents d’élèves organise une matinée portes ouvertes, le samedi 23 février, de 10h à 12h.Située à deux pas du boulevard du BAB, cette petite école publique propose, depuis la rentrée, une initiation à l’an-glais pour les enfants de grande section. 10 rue de l’Estagnas. Rens. : 05 59 03 78 33 n

La Korrika 2013, course-relais en faveur de l’apprentissage du basque aux adultes, démarrera le 14 mars à Andoain (Gipuzkoa) et se terminera le 24 à Bayonne après plus de 11 jours et 11 nuits, soit 2 000 km ininterrompus. En marge de cet événement, les

Gau Eskola (école du soir) de chaque ville et chaque village du Pays Basque organisent des rendez-vous autour de la langue et la culture. À Biarritz, AEk propose deux rendez-vous à ne pas manquer : Jeudi 21 février, projection du documentaire Barrura Begiratzeko Lehioak (21h - cinéma le Royal) - Samedi 2 mars : concert de Mikel Urdangarin et spectacle de danse de la Cie Zarena Zarelako (20h30 Casino).

À noter aussi que la Korrika txiki des écoles défilera dans les rues de la ville le 21 mars et que les défenseurs de l’euskara pourront chausser les tennis le dimanche 24 pour

rejoindre les milliers de coureurs lors des derniers kilomètres qui traverseront Biarritz dans la matinée de 9h à 10h avant de rejoindre Bayonne. www.korrika.org n

POrTES OUVErTES de la maternelle larochefoucauld

la korrika culturelle DÉBarQUE

DaNS LES ÉCOLES

LES GESTES VErTS

TrIONSPLUS FOrT !

Pour toute information concernant la collecte des déchets et la propreté urbaine, un numéro vert est à disposi-tion : 0 800 111 899. Pour la collecte des objets encombrants, composer le : 05 59 57 00 00.

L’opération Jobs d’été se déroule le mer-credi 6 mars après-midi à l’Espace Jeunes. La rencontre directe avec les employeurs pour des postes en hôtellerie, restaura-tion, commerce, services à la personne, baby-sitting, intérim, etc., est prévue à partir de 14h à la Maison des Associations. Afin d’optimiser les chances de chacun, l’Espace Jeunes et le BIJ proposent à tous les 17-25 ans, étudiants, lycéens, deman-deurs d’emploi…, tous les vendredis du mois de février à 15h une information col-lective : bons plans, astuces, réalisation du CV, d’une lettre de motivation, aide per-sonnalisée dans les démarchesRenseignements et Inscriptions :Espace jeunes / Bureau Information Jeunesse31, bis rue PétricotTél. : 05 59 41 01 67 du lundi au vendredi. n

Rien ne se perd, tout se transforme. Les vêtements usagers et les vieux meubles peuvent servir à d’autres, aussi, avant de les jeter, faut-il songer aux associations caritatives. Grâce aux dons, elles viennent en aide aux plus démunis. À Biarritz et sur l’Agglo, elles sont nombreuses. La déchet-terie Ranquine abrite un dépôt dédié aux dons destinés à Emmaüs. Penser aussi à l’association pour se débarrasser des vieux objets ou meubles encombrants. Les com-pagnons viennent volontiers les chercher et réparent le matériel abîmé. Derrière les dons, se met en place un recyclage et beaucoup d’humanité. Emmaüs Tarnos : 05 59 55 23 13Secours Catholique : 05 59 23 43 88Croix-Rouge : 05 59 24 24 13. n

jOBS D’ÉTÉ 2013jE NE jETTE PaS, je donne !

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DaNS La VILLE...

FOrUM DES PrOFESSIONNELS DU BaBla semaine d’information santé men-tale (sism) est une manifestation annuelle coordonnée par un collectif national qui se déroulera du 18 au 24 mars avec pour thème : « Ville et santé mentale ».À cette occasion, le ccas de Biarritz en partenariat avec le ccas d’anglet et les services de soins psychiatriques de Biarritz, Bayonne, anglet, les asso-ciations et services d’accompagne-ment de personnes en souffrance psy-chique organisent le mardi 19 mars, le forum des professionnels du BaB, de 11h à 17h, à la salle polyvalente, rue

amédée dufourg à anglet. l’objectif est une action d’information et de préven-tion visant un large public pour : sen-sibiliser les citoyens sur les questions de souffrance psychique ; informer sur les dispositifs de proximité auxquels tout citoyen qui rencontre un problème de souffrance psychique passager ou durable peut avoir recours ; expliquer de façon simple aux citoyens ce que recouvre le terme de santé mentale.l’ensemble des acteurs sanitaires et sociaux sera présent autour de tables rondes. n

Lors des vœux qu’il a adressés à la commune de Biarritz, le maire Didier Borotra a remis la médaille d’or de la Ville à des « personnalités bénévoles », les honorant pour leur action de solidarité ou pour leur engagement dans certaines missions de la Ville.

Colette Decelle, prési-dente de l’association les 3A, une association qui depuis 2 000 mène une veille sanitaire et un sou-tien moral auprès d’un large public du 3e âge, à la faveur d’activités phy-siques et ludiques.

Hélène Sarrebeyroux, présidente du Secours Catholique, engagée depuis 12 ans dans l’aide aux plus démunis et dans la lutte contre la précarité.

Pierre Durand, prési-dent du Malandain Ballet Biarritz, qui accompagne en coulisse depuis 15 ans la compagnie biarrote, dans un travail de soutien et de logistique.

Le Général Michel Zeisser qui fut président de la société d’économie mixte de l’Hôtel du Palais pendant 10 ans et qui a notamment contribué à lui faire gagner une étoile et son titre de palace.

Roland Héguy, président des hôteliers du dépar-tement pendant 20 ans, président du BO omnis-ports pendant 12 ans et actuellement à la tête de l’UMIH, l’Union des métiers et des indus-tries de l’hôtellerie. n

5 personnalités honorées Par La VILLE

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la Ville hiria

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derbyBidabé. J’ai donc naturellement soutenu le BO. Ma femme Carine qui est issue d’une famille de supporteurs bayonnais, suit l’Aviron. Mais si nous sommes fidèles à nos deux clubs, nous suivons volontiers (ensemble) les matches de l’autre club sans aucune animosité. Quand Bayonne a failli descendre, j’étais le premier embêté car je trouve que nous avons une grande chance d’avoir deux équipes si proches – 4, 5 km – en Top 14 !les sœUrs Clarisse et Rachel [3] – J’habite, je travaille à Biarritz et sup-porte le BO depuis 1992. J’ai bien sûr un abonnement et je suis tous les matches avec les enfants et entre amis. Ma sœur Rachel vit à Bayonne et est fan de l’Avi-ron, à l’image de notre père. Elle est restée fidèle au club même après son mariage avec un Biarrot, c’est tout dire… Pour nous, le sujet est très sensible, pas question de regarder un match ensemble ! les mascottes Géronimo et Pottoka [4] – Avec Pottoka on s’entend à merveille, chacun de nous essaie d’animer et de rap-peler que le sport et le rugby c’est avant

[3]

Le 1er mars se joue au stade Jean-Dauger de Bayonne, le deuxième derby basque de la saison. Pour joueurs et supporteurs, c’est l’un des matches les plus importants du championnat car il peut remettre sur les rails l’équipe en déroute ou porter malchance à celle qui, justement, tient la route. La proximité des deux stades biar-rots et bayonnais (4,5 km, les deux milieux de terrain à vol d’oiseau), suscite rivalités et passions un brin potaches. C’est connu, le derby divise les amis, les couples et les fratries. Témoignages de supporteurs.

les coPains Louis-Baptiste et Hugo [1] – Je joue au BO chez les minimes. Mon copain Hugo supporte l’Aviron. On se taquine quand l’un gagne et l’autre perd. C’est une petite rivalité mais c’est juste pour rigoler. Jamais on s’est fâché pour ça…mari et femme Carine et Olivier [2]– Originaire d’Albi, j’ai vécu à Cambo, la ville de Jean-Michel Gonzalez et Philippe

le Biarronnais Pierre Destandau Pierre Destandau est parti en décembre dernier, emporté par la maladie. Cet ancien 3e ligne chérissait également les deux clubs de Biarritz et Bayonne dont il avait porté les couleurs. Finaliste du championnat de France en 1982 au sein de l’équipe de l’Aviron Bayonnais, il avait effectué ses débuts au BO et y avait conservé son poste jusqu’à ses 28 ans. Qui plus que lui – bien sûr abonné dans les deux stades – appréciait les derbies ? Et combien les querelles des uns et des autres devaient le faire sourire ? Il manque aujourd’hui des rugbyphiles biarrots et bayonnais qui, à l’instar de ce supporteur idéal, se trouveraient comblés d’avoir deux équipes de championnat à supporter…

QUaND TU NOUS TIENS ![2] [3]

[4]

tout la fête. Les deux villes sont derrière leur club. On est Bayonnais ou Biarrot à 100 %, mais on appartient avant tout à la grande famille du rugby. Il y a une amitié profonde avec les Bayonnais… On se chambre mais dans l’esprit du rugby ! Quand on est bleu et blanc, on espère gagner, quand on est rouge et blanc, on doit impérativement gagner car on a perdu deux fois de suite… Dans ce contexte de crise, le derby permet de s’évader. Avant le derby, tout le monde est joueur, tout le monde est entraîneur, tout le monde fait ses pronostics. n

[1]

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rENCONTrES

Si Jean-Philippe Tourgis n’est président du BO Omnisports que depuis deux ans, son implication dans l’association date de bien plus longtemps. Membre depuis 12 ans, il en a été le trésorier général sous la présidence de Roland Héguy et également administrateur. Autant dire qu’il connaît bien les rouages de cette grande machine qui, avec près de 2 400 adhérents, talonne l’USB au premier rang des associations les plus importantes de la Ville. Le BO Omnisports, ce sont dix sections de sport uniquement amateur et une section ani-mation – Les Amis du BO. Les deux fers de lance de l’activité sportive en termes d’ef-

fectifs sont le tennis et l’école de rugby, auxquels viennent s’ajouter la natation, le handball, l’athlétisme, le triathlon, le cyclotourisme, le fitness, la musculation et le rink hockey. Si certaines de ces dis-ciplines sont pratiquées en compétition comme la natation ou le tennis, la majorité s’entend de façon plus détendue, plutôt en mode « loisirs ». Et c’est cette pratique du sport que Jean-Philippe Tourgis souhaite développer au sein du BO Omnisports ; plus que le « sport loisirs », il veut mettre en place le « sport découverte ». Souvent, les enfants, à 9/11 ans, ne savent pas trop quelle activité choisir et ne veulent pas

forcément faire de la compétition. Pour lui, la solution est dans la pratique de plu-sieurs disciplines. Ainsi, l’association pro-pose déjà, pendant les vacances scolaires, des stages dits de « découverte » permet-tant aux jeunes de s’initier à plusieurs sports, en collaboration avec d’autres associations sportives afin de présenter un panel plus large d’activités. Le souhait du président serait d’en faire une section à l’année. Au vu de sa pugnacité, il n’y a pas à douter que le BO Omnisports en sera très prochainement doté ! n

René Jocou, grand maître de la confrérie de l’Operne et ancien adjoint au maire de Biarritz, vient d’ajouter une corde à son arc en prenant en décembre dernier le fauteuil de président de l’Union spor-tive de Biarritz. Il succède ainsi à Jean Cazenave, encore très présent en tant que conseiller. Il rejoint les 70 bénévoles de cette association historique, créée en 1935 et comptant aujourd’hui près de 2 500 adhérents, faisant d’elle la plus importante association de la ville. Le pro-jet de l’USB actuellement s’insère dans la politique du « sport santé » promue par la municipalité en défendant le sport bien-être, le maintien en forme qu’elle décline à travers ses différentes commissions. Le fitness et la musculation sont au cœur de ce dispositif, complétés par la danse, le taïchindo, la randonnée et la plongée. Pour leur pratique, l’association pro-pose des équipements performants avec des appareils modernes et professionnels pour l’espace musculation, deux grandes salles pour les cours de fitness et de danse et un encadrement de qualité avec cinq éducateurs sportifs. Mais la fréquentation est telle que les adhérents commencent à être un peu à l’étroit. De plus, le prési-dent de l’USB reconnaît que les besoins évoluent et avec l’apparition de nouveaux

concepts souvent liés à des activités en bassin, l’association se doit de répondre à cette nouvelle demande. Aussi, René Jocou, avec l’ensemble du bureau, réflé-chit à un projet d’extension du bâtiment principal qui permettrait à l’USB de rester concurrentielle et d’accueillir encore plus d’adhérents. n

Jean-Philippe Tourgis pour une autre pratique du sport amateur

René Jocou une nouvelle aventure à la tête d’un club historique

René Jocou (à droite) et Jean Cazenave

son prédécesseur

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la Ville hiria

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Dernier arrivé dans le staff biarrot, Didier Faugeron n’en est pas pour autant le moins expérimenté. D’abord en tant que joueur avec 15 années en équipe première de Brive, son club de cœur où il a passé en tout 34 ans, depuis l’école de rugby jusqu’au poste d’entraîneur. C’est pour-tant à quelques centaines de mètres de là, sur le terrain du club de Malemort qu’il démontre pour la première fois ses quali-tés de « sauveur » qui font aujourd’hui sa réputation. En effet, en l’espace de 3 ans, il réussit à hisser la petite équipe corré-zienne de division d’Honneur en Fédérale 1. Le fils prodigue revient ensuite au CA Brive, descendu en pro D2 pour le rame-ner en Top 16 puis Top 14.Après un bref passage au SU Agen qui ne lui « laisse pas un grand souvenir », Didier Faugeron s’expatrie en région pari-sienne, à Massy puis au Stade Français avant d’arriver sur les terres basques… à Bayonne. Là aussi, il sauve l’équipe de

la relégation avant de rejoindre son meil-leur ennemi : le Biarritz Olympique.Fort de ces expériences, arriver en milieu de saison pour « rebooster » une équipe biarrote en perte de vitesse ne l’effraie pas. Pour lui, la recette est simple : « On écoute beaucoup dans un premier temps, puis on fait tout pour s’intégrer le plus vite possible et rassurer, mettre en confiance le groupe, et, à partir d’idées simples, on travaille. » Son objectif est de redynami-ser le groupe puis le faire remonter dans les six premières places et se qualifier en H Cup ; il est confiant car « la marge de progression est là », il la sent, il la voit.Et le derby ? Comme il se plaît à la dire, il est invaincu… et compte bien le rester ! n

Didier Faugeron une expérience de bon présage

Jean-Philippe Tourgis entouré des présidents de section du BO

Didier Faugeron au milieu de ses joueurs

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MÉMOIrE

L’Hôtel de Silhouette, situé au 30 rue Gambetta, est l’un des plus anciens édi-fices de Biarritz. Construit vers 1600, il appartient à Gracie, dame de Truhelle, qui épouse le 28 juin 1610, Martin de Silhouette, fils d’une vieille famille basque du quartier Saint-Martin origi-naire de Zulueta, village de Navarre.

Au début du XVIIIe siècle, leur descen-dant Arnaud de Silhouette est armateur. Il embellit la demeure et fait graver sur la clé de pierre de l’entrée les armoiries de la famille. Il y honore son aïeul Pernauton de Silhouette, un grand navigateur. En 1755, son fils Étienne de Silhouette est nommé Contrôleur Général des Impôts et le 4 mars 1759, il devient Ministre des Finances de Louis XV. Il veut renflouer les caisses du pays en taxant les plus riches, ce qui lui vaut une grande impopula-rité. Les satiristes esquissent son profil. L’expression « à la silhouette » va ainsi désigner les portraits tracés d’après le contour de l’ombre portée d’un profil, très en vogue à l’époque. C’est de cette façon que le nom est entré dans le voca-bulaire de la langue française. Peu avant la Révolution, Gracy de Silhouette hérite du Château où elle reçoit entre autres la marquise de Vassan, mère de Mirabeau. Sous Napoléon III, le Château Silhouette devient la propriété d’un grand voyageur et auteur, l’Écossais James Fraser. Dès 1854, il accueille dans sa demeure le duc de Bassano, la duchesse

de Montema et de nombreuses grandes familles de la noblesse française et étran-gère dans le Biarritz mondain du couple impérial.En 1904, le Château est loué puis vendu à M. Penne qui le transforme en hôtel. Sa petite-fille Marie Vassart y tient une pension de famille jusque dans les années 1980. Elle y habite jusqu’en 2010. En janvier 2011, débutent de vastes tra-vaux de rénovation et six mois plus tard, l’Hôtel de Silhouette, auréolé de 4 étoiles, ouvre ses 20 chambres toutes différentes, sous la houlette de sa directrice Sophie Zudaire. Hôtel de charme alliant calme et authenticité en plein centre-ville, il est doté d’un parc où l’on peut se restaurer aux beaux jours. n

Quand l’un des plus anciens édifices de Biarritz devient un hôtel de charme…

UNE DEMEUrE HISTOrIQUE le château de Silhouette

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ski club Basque

En février, l’association organise un week-end à Luz Ardiden du 8 au 10 ; une sortie le 3 à Gourette ; une sortie le 17 à La Mongie. L’encadrement est assuré par des moniteurs diplômés de la Fédération Française de Ski.Rens. : 05 59 23 97 47 - www.skiclubbasque.com

aux 3aNouveautés en février : danse de l’âge, danse contempo-raine le mardi de 10h à 11h ; un loto le 11 à 15h ; concours de belote le 18 à 14h ; un atelier cuisine remise en forme le 21 ; un concours de tarot le 25 à 14h et un vide-grenier le 28 à partir de 14h. Croisière en Méditerranée du 14 au 21 avril, quelques places sont encore disponibles. Rens. : 05 59 24 15 39

théâtre L’etoiLe Marine L’association propose des ate-liers d’improvisation, destinés à un public adulte, les 2 et 3 février de 14h à 18h, le same-di 16 février à 20h30 (match d’impros public), ainsi que les samedis 23 et 30 mars et 6 et 13 avril de 14h à 18h et le samedi 20 avril à 20h30 (spec-tacle d’impros) au 25 allée du Moura, lot 4D.Rens. : 06 16 39 10 33

danse orientale Almea Danse propose un stage, n iveau débutant/ intermé-diaire, de danse orientale avec Caroline Achouri le 9 février de 14h à 17h, à l’Atelier Oxala, afin de consolider les bases tech-niques et des stages réguliers de danse orientale, destinés aux adultes débutantes, en partenariat avec l’association Denekin, à la salle Errecarte, les dimanches 24 février, 24 mars, 21 avril , 19 mai, 16 juin de 10h30 à 12h15. Rens. : [email protected] 50 77 47 61/ 05 59 23 06 14

energy’s Pays Basque Le club met en place un bus pour des sorties aux sports d’hiver les 10 février et 10 mars à Gourette et le 24 février à la Pierre Saint-Martin. Un week-end est également organisé les 16 et 17 mars à Gourette. Le 1er mars, il organise un repas pour la retransmission du Derby Bayonne/Biarritz, au Parc Grammont.Rens. : www.nrjpb.com05 59 23 50 14 / 06 82 02 51 98

théâtre Du Versant Du 11 au 15 mars, des stages de théâtre destinés aux enfants et aux adolescents sont organisés au Centre de Recherche Théâtrale International de Biarritz, au 11 rue Pelletier, de 10h à 12h. Au pro-gramme : préparation corporelle, échauffement de la voix, articula-tion, recherche et création de personnages, improvisations et tra-vail à partir de textes, représentation le vendredi devant les parents.Rens. : 05 59 230 230 / 05 59 231 [email protected]

cLuB Du GeMMoLoGueLe club donne une conférence sur La Gemmologie et le voca-bulaire animalier le 16 février à la Maison des associations à 10h30.Rens. : 06 17 19 05 56leclubdugemmologue.com

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L’aGENDa DESassociations

la Vie assOCiatiVe elKarte bizia

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Les aMis Du quartier chéLitz La sortie annuelle du club est prévue le dimanche 17 mars avec un déjeuner. Inscriptions les samedis 16, 23 février et le 2 mars de 9h à 12h, au bar du Polo, avenue Kennedy ou au bar 15, près du pont de Chélitz, rue Pringle.Pour participer, il convient de s’inscrire et de régler sa participa-tion au préalable.

LotoL’association des parents d’élèves du Braou organise un loto le 10 mars de 15h à 18h, au Centre social du Braou, avec de nombreux bons d’achat à gagner. Les fonds récoltés sont destinés au finan-cement de plusieurs projets pédagogiques.Rens. : 06 40 14 30 58

Biarritztarrak Les parties de pelote débutent à partir du 20 février tous les mercre-dis à Plaza Berri : main nue 4 ½ Trophée Arthur Pascual à 18h30 et pala corta Biarritz Challenge à 19 h 30. Entrée libre.Rens. : 05 59 22 17 07 www.pelote-basque.fr/biarritztarrakPilota partidak otsailaren 20ean hasiko dira eta asteazkenero ira-ganen Plaza Berrin berean : esku huska 4 ½ Arthur Pascual tro-feo arratseko 6.30tan eta Biarritz Challenge pala korta iluntzeko 7.30etan. Sartzea urririk da.Xehetasunetarako: 05 59 22 17 07 - www.pelote-basque.fr/biarritztarrak

arts du cirque Ballalabulle programme des stages découverte pour les enfants du 4 au 8 mars et du 11 au 15 mars pour les 4-7 ans de 10h à 12h : exploration sous forme de parcours psychomoteurs, découverte des objets de jonglage, acrobatie au sol, mini-trampoline et pour les 8-12 ans et plus de 14h à 17h : échauffement, manipulation d’objets, équilibre sur objets, petits portés.Nouveauté : goûters d’anniversaire à l’école de cirque...Rens. : 05 59 52 19 62 / 06 14 97 10 84 [email protected]/ballabulle/ecoledecirquebiarritz

tournoi De BriDGe Le club du Rotary de Bayonne-Biarritz organise un tournoi de bridge le samedi 16 février à 14h30, au profit de l’Association leu-cémique Pays Basque, qui aide des patients astreints à de pénibles périodes d’isolement en milieu stérile hospitalier. Ce tournoi a lieu au sein du Biarritz Côte Basque Bridge, au 50 rue Iduski Eder. Il s’agit d’un tournoi homologué FFB avec points d’expert, droit d’engagement 20 € par joueur. La remise des prix a lieu en soirée lors du repas offert par le Rotary.Rens. : 05 59 43 94 20 - 05 59 22 31 16

Week-end BacL’association PEEP organise au Casino municipal les 23 et 24 mars après-midi des stages de philosophie et français. Ils s’adressent aux lycéens de premières et terminales souhai-tant acquérir les techniques et méthodes de travail en vue de cet examen.Rens. : 05 59 03 51 5006 24 39 29 [email protected]

Biarritz athlétic club

À partir du 21 février et jusqu’au 9 mai tous les jeudis, le BAC organise des parties de pelote basque à cesta punta du Championnat de France à 21h à l’Euskal-Jaï d’Aguilera ; les dimanches 10, 17 et 24 février Championnat du Pays Basque élite à 15h.Rens. : 06 89 56 01 1405 59 23 91 09.

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L’Atabal propose l’événement reggae dub du trimestre avec la venue exceptionnelle d’une légende des sound system anglais, Aba Shanti I accueilli par Equal Brothers le 8 février ; le 22 février, en collabora-tion avec la structure bayonnaise Le Microscope, rendez-vous avec deux phénomènes live de l’avant-garde pop : La Terre Tremble !!! et Piano Chat ; le 24, petit instant de grâce avec le songwriter anglais Hugh Coltman et la folk du groupe guipuzcoan Joe la Reina ; le 1er mars, le groupe de rock garage de Bilbao Capsula reprend « Ziggy Stardust » l’album mythique de David Bowie, en partenariat avec l’as-sociation L.A.M.F.Et le 9 mars, on ne présente plus les BB Brunes qui viendront pré-senter leur troisième album, avec en première partie, The Dedicated Nothing parrainé par l’Atabal (complet). À ne pas rater non plus, le grand Bal Moï Moï le 8 mars, une soirée électro avec des lives et des surprises… Rens. : 05 59 41 73 20 www.atabal-biarritz.fr

FÉVrier À L’atabaL

Dans le cadre de l’année Cocteau, l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque organise – en collaboration avec le Cinéma le Royal et le Service des Affaires culturelles – une soirée originale intitulée Cocteau et le groupe des Six. Créateur du Festival du Film Maudit ici même à Biarritz en 1949, Jean Cocteau fut le trait d’union entre Satie et le Groupe des Six, groupe de compositeurs réunissant entre 1916 et 1923 Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre. Leurs œuvres reprises à Biarritz sont interprétées par Marie-Claire Delay (chant), Arnaud Aguergaray (violon), Ette Kim et Marie-José Steffan (pia-nos). Programme du vendredi 22 février : projection du film Orphée (avec Jean Marais dans le rôle-titre) au cinéma Le Royal à 17h30. Buffet-tapas à la salle des Ambassadeurs du Casino municipal à 19h15. Concert à 20h30 au Théâtre du Casino. Tarif concert : 15 € / 12 € / étudiants, jeunes de 12-20 ans : 6 € / enfants - de 12 et élèves du Conservatoire : gratuit. Tarif cinéma : 6 € / 4,50 €. Tarif buffet-tapas : selon consommation. Rens. : 05 59 22 44 66 www.biarritz.fr

La 2e édition du Festival inter-national du film des Droits de l’homme du Pays Basque se déroule du 11 au 15 février au Casino municipal et au cinéma Le Royal. Au programme des rencontres, des débats mais surtout une sélection inédite de 8 films et 3 courts-métrages qui traitent de thématiques controversées telles les migra-tions, la responsabilité sociale et environnementale des entre-prises, les minorités, la corrup-tion, la justice pénale inter-nationale, Israël/Palestine, la démocratie et le Printemps arabe. Les tarifs vont de 2 à 4,50 €. www.festival-droitsdelhomme.org

Du 13 au 16 février, avec Le Temps des Mômes, Biarritz Culture imagine un temps de partage parents-enfants. Un Temps d’Aimer la danse dévolu aux jeunes qui raconte la danse, le quotidien et le merveilleux, sous la direction de Thierry Malandain. Quatre spectacles sont programmés : Dans le ventre du loup ; Renée en botaniste dans les plans hyperboles ; Ninika ; Le Magicien d’Oz.Le Temps des Mômes, c’est aussi une boum parents-enfants et des ateliers en collaboration avec l’Atabal, le 16 février. rens. : 05 59 22 20 21 www.biarritz-culture.com

le Temps DES MôMES

COCTEaU et le Groupe des Six

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FESTIVaL INTErNaTIONaL du Film des droits de l’Homme

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Du 8 au 11 février, à la Halle d’Iraty, 110 exposants vont faire parta-ger leur enthousiasme et apprécier leurs nouvelles productions et leurs nouveaux millésimes. Cette 6e édition est l’occasion de décou-vrir les produits viticoles et gastronomiques présentés par les fabri-cants, producteurs et distributeurs. Un espace restauration est mis à la disposition des visiteurs. À savoir : nocturne le 8 février de 17h à 21h, les 9, 10 février : 10h – 19h, et le 11 février : 10h – 18h. 6 €, entrée gratuite pour les moins de 16 ans.www.salondesvinsetdelagastronomie.fr

LES OPÉraS du Met

Les jeudis à 16 h 15 : le 14 février, Le joueur d’échecs par Jean-Claude Paul-Dejean, agrégé de l’Université ; le 21 février, Voyage à la Réunion par Jacques Deschamps ; le vendredi 22 février, à 14h30 Les révoltes des résiniers au début du XXe siècle par Jean-Jacques Taillentou, professeur ; le 28 février, Petite histoire de la danse par Alain Fourgeaux, Directeur des Affaires culturelles de Biarritz. Participation non-adhérents 5 €. Maison des Associations.Rens. : 05 59 41 29 82 / 09 53 62 97 31 [email protected]

CONFÉrENCES de l’uTlB

Les prochains rendez-vous du BOPB : le 9 février à 20h45 Montpellier HRC Vs Biarritz ; le 15, 16 ou 17 février Biarritz Vs Castres ; le 22 février Biarritz Vs Racing Métro ; le 1er mars Aviron Bayonnais Vs Biarritz et le 8, 9 ou 10 mars RC Toulonnais Vs Biarritz. Rens. : 05 59 01 64 64 - www.bo-pb.com

les matches du BOPB

et de la Gastronomie

À venir : Rigoletto, le célèbre opéra en 3 actes et quatre tableaux de Giuseppe Verdi, chanté en italien, est retransmis en direct de New York du Metropolitan Opera, le samedi 16 février à 18 h 55, à la Gare du Midi. Michael Mayer, metteur en scène, a choisi de transposer sa nouvelle production à Las Vegas dans les années 60… cadre idéal pour ce drame où se mêlent passion, trahison, amour filial et vengeance. À découvrir également, Parsifal le samedi 2 mars à 18 h, l’opéra en trois actes de Richard Wagner, chanté en allemand. Tarifs : 19 € / 14 € (hors frais de location). Gratuit jusqu’à 18 ans. Rens. : 05 59 22 44 66 www.biarritz.fr

SaLON DES VINS

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LeCture Botero, essai d’analyse philosophique de marcel Paquet édité par l’aBac. Œuvre dédiée au peintre colombien, fernando Botero.

exPo-SitionS

La Côte des Basques « hier, aujourd’hui, demain » [1] Jusqu’au 17 mars Exposition dédiée à la Côte des Basques, composée de croquis, illustrations et films qui raconte l’évolution de ce site au travers des époques et des modes, des intempéries ou autres épisodes naturels, une promenade de 1800 à nos jours. Entrée libre à l’Éta-blissement des Bains de 14 h à 19 h. rens. : 05 59 41 54 34 http://expo-cdb.fr /// Rencontre avec l’Asie par des Artistes du Pays Basque Jusqu’au 8 mars au Musée Asiatica. Il s’agit d’une exposition collective regroupant plusieurs artistes et concernant toutes les expressions des Beaux-Arts, une continuité d’échanges de culture et d’art entre l’Orient et l’Occident. rens. : 05 59 22 78 78 /// Charles Jaullery, peintre, Yannick Fournie, peintre et Patrice Bueno, sculpteur Jusqu’au 9 février. Entrée libre. À l’Atabal. rens. : 05 59 41 20 73 www.atabal-biarritz.fr /// Mugaz beste du 8 au 15 février Présentation des travaux des étudiants de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université du Pays Basque de Bilbao, en parte-nariat avec l’École Supérieure d’Art des rocailles (voir l’actualité). /// Photos de concerts du 5 au 28 février. La Médiathèque s’associe avec l’Atabal et la Feppia pour une exposition photographique sur les labels indépendants défendant des artistes et des esthé-tiques singuliers. 2 rue Ambroise Paré, entrée libre. rens. : 05 59 74 10 70 /// Megalodon [2] Jusqu’au 31 décembre, une exposi-tion est consacrée au mégalodon (voir l’actualité) /// The ultimate wave Tahiti Jusqu’au 31 décembre, spectaculaire film en 3 D sur la vague de Teahupoo à Tahiti. Innovant, ce film est à découvrir à l’auditorium de la Cité de l’Océan. www.citedelocean.com

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[1]

Dans les années 30, en Biscaye, le soir de Sainte-Agathe, jeunes et moins jeunes, vêtus de « xamarote » (veste de pêcheurs) col-lectaient des subsides, de maison en maison, en faveur des plus démunis. En échange, ils honoraient de leurs chants les généreux donateurs. À Biarritz, dans les années 50, un groupe constitué de réfugiés de la guerre civile et de jeunes Biarrots redonna vie à cette manifestation au profit de la culture et de la langue basque. Depuis plus de 20 ans, les membres de l’association Arroka perpé-tuent cette tradition.On pourra les croiser dans les rues de Biarritz accompagnés de « bertsulari », le samedi 2 février. Nouveauté cette année, le lundi 4 février, les élèves des écoles bilingues de la Ville et de l’Ikastola prendront le relais de leurs aînés. Grâce aux ateliers bertso pris

en charge par le Bureau de la langue basque et les interventions des bénévoles d’Arroka, les enfants s’approprieront cette tradition populaire en déambulant dans les rues de la ville. La transmission intergénérationnelle est en marche !Rens. : www.arroka.org et www.euskara-biarritz.eu

traduction en basque Biarritzek santa aGeDa osPatzen Du 30. hamarkadan, Bizkaian, Santa Ageda gauean, gazteek eta zaharragoek, « xamarotez » (arrantzale paltoa) jantzirik, dirua biltzen zuten, etxez-etxe, pobreenei eskaintzeko. Horren truke, emaile eskuzabalak eskertzeko kantatzen zuten. Biarritzen, 50. hamarkadan, gerla zibileko iheslari eta biarriztar gaztez osatu talde batek bizi berri bat eman zion ekitaldi honi, eukal kul-tura eta hizkuntzaren alde. Badu orain 20 urte baino gehiago ARROKAko kideek ohitura honi jarraipen bat ematen diotela. Biarritzeko karriketan kurutzatzen ahalko dituzue, bertsularia-rekin batera, otsailaren 2an, larunbatarekin. Berrikuntza aur-ten, otsailaren 4an, astelehenarekin, Hiriko Ikastola eta eskola elebidunetako ikasleek lekukoa hartuko dute. Euskara bulegoak bere gain hartu bertso atelier eta Arrokako beneboloen esku hart-zeei esker, haurrak herri ohitura honetaz jabetuko dira Hiriko karriketan ibiliz. Belaunaldien arteko transmisioa abian da!

BIarrITZ FêTE Sainte-agathe

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mercredi 13 février Spectacle jeune public Le Temps des Mômes par la compagnie Didascalie Dans le ventre du loup, dès 6 ans, d’après le conte des trois Petits cochons. au colisée, à 17 h. JeUdi 14 février Spectacle jeune public Le Temps des Mômes système castafiore, Renée en botaniste dans les plans hyperboles, dès 8 ans, vidéo, danse, magie. a la Gare du Midi, à 20h30.vendredi 15 févrierConférence-débat Les incivilités : leurs causes, leurs effets et comment y répondre avec sébastian roché, socio-logue au casino municipal (salle des commissions), à 18 h, entrée libre.samedi 16 février Conférence La Gemmologie et le vocabulaire animalier à la Maison des associations à 10h30. Conférence Nouveaux symptômes et exigences pulsionnelles : je ne peux m’empêcher de... par Danièle Lacadée et Marie Laurent, psychiatres. organisée par La cause freudienne à la Maison saint-Vincent de Paul, à 10h30.Spectacle jeune public Le Temps des Mômes par la compagnie elirale, Ninika, dès 4 ans, une balade entre danse traditionnelle basque et contem-poraine. au colisée, à 11 h. Spectacle jeune public Le Temps des Mômes par la compagnie révolution, Le magicien d’Oz, dès 8 ans. Le hip hop accompagne un voyage peuplé d’êtres robotiques. aux Découvertes, à 18 h.Opéra Rigoletto opéra de Verdi retrans-mis en direct du Metropolitan opera de new york. (Voir détails)dimancHe 17 février Concert Irène Alfageme, au piano et Angelo Montanaro, à la clarinette. À l’hôtel du Palais, à 11 h. Opéra [2] Nabucco plus de 120 artistes : solistes, orchestre, choristes et danseurs. À la Gare du Midi, à 20h30.JeUdi 21 févrierConférence Profitez des bienfaits du Feng Shui traditionnel, transformez l’énergie de votre lieu de vie au 27 rue Gambetta à 19 h.

samedis 2, 9 et 23 févrierThéâtre de l’Etoile Marine Es-tu maître ou valet ? à 20h30 de et par christophe Bagardie et Benoît Demay. cette pièce est construite à la manière de la commedia dell’ arte. au 25, allée du Moura, Lot 4D, à 20h30.lUndi 4 févrierThéâtre [1] Dernier coup de ciseauxcomédie policière interactive avec le public. À la Gare du Midi, à 20h30.mardi 5 février Musique Le comte de Bouderbala À la Gare du Midi, à 20h30.JeUdi 7 févrierConférence L’Art égyptien par Fernand schwarz, philosophe, anthropologue et égyptologue, fondateur et président de l’école de philosophie nouvelle acropole France. au colisée, à 20 h. Théâtre Le Criton de Platon, par la compagnie des amis de Platon. au colisée, à 10h et 14h30.Théâtre Album de famille comédie musicale. À la Gare du Midi, à 20h30. vendredi 8 févrierMusique Concert Folk avec Luis Francisco arena et Julien Pras. À la Médiathèque, à 17 h, entrée libre.Concert Equal Brothers Meets Aba Shanti I à l’atabal.samedi 9 février Théâtre Le Démon de Midi par la troupe Le Démon de Midi. au colisée, à 20h30 dU 9 aU 11 février 6e Salon des Vins et de la Gastronomie, le rendez-vous avec les terroirs de France. À la halle d’iraty.

les 21 et 22 févrierThéâtre Le Joueur d’échecs D’après une nouvelle de stefan zweig, un véri-table suspense jusqu’à l’affrontement final sur l’échiquier devenu le modèle réduit du monde. au colisée à 20h30. vendredi 22 février Concert [3] Gospel pour 100 voix.Gare du Midi, à 20h30. Concert [4] La Terre Tremble !!! + Piano Chat À l’atabal, à 21 h. Musique Dans le cadre de l’année cocteau, cocteau et le groupe des six : satie, honegger, Milhaud... au casino municipal à 20h30.samedi 23 févrierMusique Concert électro-didactique avec DcFtD alias Dj cat F*** À la Médiathèque, à 17 h, entrée libre.dimancHe 24 février Concert [5] Hugh Coltman + Joe La Reina À l’atabal, à 20 h. Théâtre Un Grand cri d’amour comédie de Josiane Balasko par les ateliers théâtraux de Jurançon. au colisée, à 15 h.mardi 26 févrierBallet Le Lac des cygnes par le st. Petersburg Ballet théâtre. À la Gare du Midi, à 20h30. mercredi 27 février Danse Regards croisés Privolva, par la cie olatz de andres. 2e édition organi-sée par Malandain Ballet Biarritz, à la découverte d’une compagnie du Pays Basque espagnol. au colisée, à 20h30 JeUdi 28 février Danse Regards croisés @leph par la cie Leire ituarte. 2e édition organi-sée par Malandain Ballet Biarritz, à la découverte d’une compagnie du Pays Basque espagnol. au colisée, à 20h30.Théâtre [6] Une semaine et pas plus À la Gare du Midi, à 20h30dimancHe 3 marsAnimation Kantalasai – Mutxikoak chants et sauts basques avec la parti-cipation de l’harmonie municipale itsas soinua. esplanade du casino municipal, à partir de 10h30, repli assuré à la Gare du Midi en cas de pluie.

dU 3 aU 7 marsThéâtre de l’Etoile Marine Les Croqu’contes pour les 3-6 ans, petits contes théâtralisés suivis d’un goûter. ces représentations ont lieu 25, allée du Moura, Lot 4D, à 16 h.rens. : 06 09 23 00 32.

Pour tous renseignements ou réservations s’adresser

à Biarritz Tourisme au 05 59 22 44 66

Vacances enfants [7]

Le Musée de la Mer Aquarium orga-nise ses ateliers créatifs sur le thème des poissons et des océans pour les petits artistes en herbe (de 4 à 12 ans). La Cité de l’Océan de Biarritz pro-pose des ateliers ludo-scientifiques pour apprendre en s’amusant (de 6 à 12 ans). 15 € l’atelier avec l’entrée du musée où se déroule l’activité incluse. rens. : 05 59 22 33 [email protected] destinées aux enfants de 5 à 15 ans, du 25 février au 15 mars, à Planète Musée du Chocolat avec des ateliers de moulage et de décora-tion sur le thème du Carnaval. Du lundi au vendredi, de 15h à 17h (atelier toutes les 30 minutes). 5 € (hors visite du musée) rens. : 05 59 23 27 [email protected] ateliers manuels sont programmés au Musée Asiatica afin de stimuler la créativité des enfants, à partir de 6 ans, du mardi au vendredi de 14h30 à 16h30, 5 €. rens. : 05 59 22 78 78

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la navette se porte bien et des habitants sont venus nous remercier, lors de la permanence de janvier, au nom de tout leur voisinage. nous sommes heureux de fédérer les habi-tants autour de cet acquis et nous continuerons à être à leur écoute.Astrid Guillermin, présidenteMail : [email protected] Tél. : 06 37 11 93 66

SAINT-CHARLES, LE PHARE, LAROCHEFOUCAULD

tous les habitants de notre quartier sont invités à l’inaugura-tion de notre local, mis à la disposition du conseil de quartier par les services municipaux et nous les en remercions cha-leureusement ! nous pourrons aménager ce local et y tenir des permanences ou petites réunions sans être tributaires des vacances scolaires.Cette inauguration aura lieu le vendredi 8 février à 17h, 3 rue Pellot, dans notre quartier. Nous espérons vous voir nombreux pour investir ce qui sera votre lieu de rencontres avec les conseillers pour un dia-logue direct concernant vos attentes et suggestions.nous vous invitons également à participer nombreux à la réunion publique initiée par michel Veunac concernant les incivilités, pour répondre à des inquiétudes exprimées par les Biarrots et le souci de monsieur le maire d’en débattre.cette réunion publique aura lieu le vendredi 15 février à 18h au casino municipal et sera dirigée par sebastian roché, sociologue spécialiste de ces questions.

RÉPUBLIQUE, SAINT-MARTIN, LAHOUZE, LARREPUNTE, CHELITZ

notre conseil de quartier est heureux qu’une réflexion soit engagée autour de l’incivisme dans notre ville. en effet, dès la création des conseils de quartier en 2009, notre cq a créé une commission en charge de la « Vie quo-tidienne », s’intéressant particulièrement aux incivilités qui perturbent la vie en commun. nous avons alerté les pouvoirs publics sur ces problèmes. un questionnaire sur les incivilités les plus gênantes, sou-mis aux conseillers du quartier et aux habitants, a montré que les principales incivilités relevées sont les problèmes de stationnement anarchiques et dangereux, les détritus sur la voie publique et aux abords des containers, les déjec-tions canines sur les trottoirs, les nuisances sonores. un plan d’action a été élaboré au cours d’une réunion com-mune avec d’autres conseils de quartier (voir cr du 23 mai 2012). ce travail persévérant semble avoir été entendu par la municipalité.faites-nous part de vos suggestions lors des Permanences à maria Pia, 6 rue manterola, le 4e lundi du mois, lundi 25 février, 25 mars, de 17h à 18h30, ou dans les boîtes à lettres disposées chez des commerçants (notez vos coordonnées pour qu’on vous réponde).lucie houbouyan-réveillard, présidente Compte-rendu des réunions plénières :http://conseils-de-quartier-biarritz.frCourrier : Maison des Associations / 64200 BiarritzMail : [email protected]

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LA vIE DESauzO KOntseiluen berri

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maJorité mUniciPale, les Biarrots rassemBlésRYTHMES SCOLAIRESLa modification des rythmes scolaires rappelle fort opportunément que l’Education nationale et les collec-tivités territoriales sont en coresponsabilité partagée pour mettre en œuvre la politique d’éducation. C’est dans ce sens qu’ont été conçues les lois de décentralisa-tion de 1982 et 2004. Certes la réforme portée par le ministre Vincent Peillon subit des critiques et des votes incertains devant les dif-férentes commissions consultatives du Ministère mais n’en doutons pas, elle sera mise en place. C’est une chance dans un pays où la journée scolaire est la plus longue d’Europe sans d’ailleurs que cela ne se traduise par une performance exceptionnelle de nos élèves dans les évaluations menées à l’échelle européenne. Le temps de classe libéré dans l’après-midi par la réforme sera un progrès, ne le boudons pas mais gar-dons aussi à l’esprit qu’il restera un temps d’école consacré aux activités qu’il est convenu de qualifier de périscolaires, activités d’éveil dans les champs de la culture et du sport sur un modèle pratiqué depuis long-temps dans les pays anglo-saxons. Pour que ce temps enfin libre soit un temps utile, les mairies auront un rôle majeur à jouer. Une erreur serait de le réduire à une simple garderie, pire encore serait de le transfor-mer en temps d’école prolongé. Je souhaite vivement que notre ville se saisisse de cette occasion pour travailler, avec les équipes éducatives, un vrai projet pédagogique hors du temps de la classe. Des actions sont déjà en place, elles devront être amplifiées et surtout mises en cohérence sur l’ensemble de la ville et avec une approche globale du temps de plus en plus grand que l’enfant passera à l’école sans être en classe. Autour de la danse et du théâtre, du sauvetage et du surf, des sports collectifs traditionnels comme le foot-ball, le basket, le rugby, du golf et de la pelote, une vraie offre est à organiser en partenariat avec le tissu associa-tif pour que ce temps libéré ne soit appréhendé comme un temps de loisirs mais comme un temps d’apprentis-sage en dehors de la classe et en dehors de la contrainte des programmes et des normes qu’impose l’école parce que c’est sa raison d’être. Un tel projet replacera ainsi l’école au centre des pré-occupations municipales et c’est une excellente chose. Cela nécessitera en particulier une vraie réflexion sur notre patrimoine scolaire et son utilisation. Vous com-prendrez donc à la lecture de ces lignes que la question du temps scolaire ne peut être abordée que sous l’angle du coût qu’une telle mesure fera peser sur les collec-tivités, même si ce n’est pas une question secondaire, mais qu’elle doit être réfléchie d’abord sous l’angle de l’intérêt de l’enfant et de sa capacité d’assimilation et envisagée comme une opportunité exceptionnelle de construire, enfin dans ce pays, un contrat autour de l’école entre l’Éducation nationale et les communes plutôt que d’attendre une fois encore que tout soit réglé par l’État.

MAx BRIssON, premier adjoint au maire

BIARRITZ EN PÔLE POSITION DU TOURISME AQUITAINLe tourisme, on le sait, est le premier moteur de l’économie biarrote. Tourisme balnéaire, tourisme de santé et de remise en forme, tourisme sportif, tou-risme culturel ou tourisme d’affaires sont les différents visages d’une même activité économique, qui a l’avan-tage sur beaucoup d’autres d’être peu délocalisable. Le professionnalisme des acteurs biarrots du tourisme, la compétence indiscutable de Biarritz Tourisme, la qua-lité des infrastructures et des équipements touristiques, l’excellence hôtelière qui ne cesse de s’affirmer sont autant de marqueurs qui ont permis à la destination Biarritz de tirer son épingle du jeu, dans un contexte macro-économique morose et sur un marché de plus en plus concurrentiel.Pour maintenir sa compétitivité et une position que beaucoup lui envient, le tourisme biarrot doit à l’ave-nir s’appuyer encore davantage sur les leviers straté-giques qui ont fait son succès, et en faire jouer quelques autres. Il faut continuer bien sûr à réhabiliter et à redy-namiser l’offre existante, à poursuivre le développe-ment d’offres spécifiques à des cibles à fort potentiel (comme les seniors des pays matures ou les nouvelles classes moyennes des pays émergents), à s’attacher les rencontres et événements professionnels à forte valeur, à renforcer l’accessibilité. Mais il faut aussi consolider notre potentiel dans un certain nombre de domaines où nous pouvons progresser. J’en prendrai quatre exemples :• Développer notre offre immatérielle, comme la qua-lité de l’accueil, la meilleure formation des agents, l’adaptation plus fine des services, l’accès à l’informa-tion par le développement des services on line. Autant d’éléments qui valorisent l’offre, qui font la différence, qui renforcent la valeur ajoutée de la destination.• Utiliser la notoriété de Biarritz pour favoriser sur le territoire du bassin d’emploi le développement de filières industrielles liées au tourisme, avec l’implan-tation locale d’entreprises produisant des biens pour le tourisme et venant s’installer sur leur marché.• Jouer à fond les atouts du « tourisme durable » et éco-compatible, qui deviennent pour beaucoup de clientèles un critère déterminant dans le choix d’une destination.• Enfin, proposer d’accueillir le Pôle de Recherche et d’Innovation sur le Tourisme, sur lequel réfléchit la Région Aquitaine, et qui ne peut trouver de meilleure implantation qu’à Biarritz, forte de son image et de sa notoriété internationale.

MIchel VeuNAc, adjoint au maire

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qui était de 25 231 habitants, soit un bond de cinquante ans en arrière. Pendant ce temps Anglet a vu quasiment doubler sa population en 42 ans, passant de 21 190 habi-tants en 1968 à 38 032 habitants en 2010. Même Bayonne qui doit faire face à un défi considérable avec la rénova-tion de son centre ancien aux logements souvent inadap-tés et vétustes qui a conduit sa population à diminuer de 42 743 habitants en 1968 autour de 40 000 dans les années quatre-vingt-dix, réussit à inverser la tendance et à augmenter sa population à près de 45 000 en 2010. Qu’est ce qui explique alors cette baisse de la population biarrote ?Biarritz connaît la plus forte densité de logements du département avec 24 202 logements dont 40 % de rési-dences secondaires pour 25 306 habitants et une super-ficie de 1170 hectares. C’est plus qu’Anglet qui pour 38 032 habitants et 2690 hectares comptabilise 22 091 logements dont 14 % de résidences secondaires. Et c’est quasiment autant que Bayonne qui pour 45 000 habitants et 2170 hectares de superficie compte 25 107 logements dont seulement 3,3 % de résidences secondaires. De plus si depuis 1968 le nombre de logements a triplé sur Anglet qui disposant de foncier disponible s’est beaucoup urbanisé, il a durant la même période plus augmenté à Biarritz où il a doublé qu’à Bayonne où il n’a progressé que de 66 %. Donc là n’est pas l’explication.L’explication avancée par la majorité municipale est que cette baisse de population serait due à la flambée immobilière de ces dix dernières années qui a porté le prix moyen du mètre carré à environ 4500 € à Biarritz (source FNAIM). Ces prix élevés ont chassé des familles biarrotes de la ville et ces logements sont devenus des résidences secondaires. Si on ne peut totalement exclure cette explication, elle n’est pas non plus suffisante pour expliquer la forte baisse de la population biarrote. En effet Saint Jean de Luz qui est également une station balnéaire recherchée par les acquéreurs de résidences secondaires et dont les prix de l’immobilier sont comparables à ceux de Biarritz n’a pas connu une évolution aussi marquée. Avec plus de 43 % de résidences secondaires, soit plus qu’à Biarritz, sa population est passée de 10 841 habitants en 1968 à quasiment 13 000 en 2010. Depuis 1999 Saint-Jean-de-Luz n’a perdu que 2 % de sa population quand Biarritz en perdait 19 %.Une preuve supplémentaire de l’exode des familles de Biarritz réside dans la proportion que les moins de 20 ans représentent dans la population totale et qui n’est à Biarritz que de 12,7 % contre 19 % à Bayonne, 16,9 % à Anglet et même 15,7 % à Saint-Jean-de-Luz. L’incurie de l’actuelle politique municipale en matière de construction de logements (le quartier Kléber vient bien tard) et d’urbanisme (plan de circulation et de station-nement aberrant entièrement dédié à l’alimentation des parkings de Vinci) a fortement encouragé l’explosion du nombre de résidences secondaires à Biarritz et explique pour une part significative la baisse de la population. Il est urgent d’inverser cette tendance mortifère pour notre ville qui sinon ne vivra plus que durant les week-ends et les périodes de congés !

PATRIck DesTIZONwww.udecbiarritz.fr - Adresse mail : [email protected] Permanences sur RDV : samedi matin de 10 à 12 heures

groUPe indéPendant m. arostégUy et d. servyHORIZON 2014Comme chaque année à la même période (mi-janvier), la majorité municipale ne nous a toujours pas présenté les orientations budgétaires qui représentent la feuille de route de l’année… en cours. Impossible donc de vous dire à quelle véritable sauce nous allons être mangés. Sûrement de l’allégée car lors des vœux aux Biarrots, le Maire, via son Directeur des Services, nous a prévenu : les caisses sont vides ou presque. Il est vrai que nous sommes habituées au brouillard ; depuis notre élection dans l’opposition à la majorité municipale en mars 2008, les commissions auxquelles nous appartenons ne se sont quasiment, voire pas du tout réunies. Jeunesse, vie sco-laire, sport. Nous ne cessons de dénoncer l’opacité, le refus de nous associer à un travail de concertation, de réflexion sur des sujets aussi importants pour nos conci-toyens. Las, rien n’y fait. Articles dans Btz Magazine, pro-testations en Conseil Municipal… Disparu des radars de la ville également l’Agenda 21. Les temps de crise ne justifient en rien que le développement durable soit aussi absent des projets de la Ville. Notre image de ville associée à l’océan, si fréquemment men-tionnée par notre Maire, n’est en rien favorisée par un quelconque combat de pointe envers l’océan. Et ça n’est là qu’un exemple.Et Kléber ? Enfin sur le point de sortir de terre ? Que de tergiversations, de retards pour un projet dont l’urgence est absolue. De nombreuses questions se posent à son sujet :Les logements de Kleber seront-ils des HBC (Habitation à Basse Consommation), permettant à ses futurs habi-tants de réduire leur facture énergétique, factures qui pèsent de plus en plus dans la vie quotidienne des ménages modestes et de classe moyenne.Serons-nous assurés que priorité absolue sera donnée aux habitants de notre ville ? Pas de favoritisme, de copi-nage, de passe-droits dans l’attribution des logements ?C’est l’équipe municipale que vous élirez en mars 2014 qui sera en charge de cette mission ainsi que de l’admi-nistration de votre ville. Rendez-vous le mois prochain pour un point sur les orientations budgétaires proposées en Conseil Municipal le 28 janvier.

MAIDeR AROsTeGuY www.biarritz-demain.com

groUPe de l’Union de la droite et dU centre PoUr BiarritzPATRIck DesTIZON, kARINe DuBOuRG, ÉRIc FOucheR

25 306 HABITANTS à BIARRITZ : UN BOND DE 50 ANS EN ARRIèRE !La population de Biarritz en 1999 était de 30 046 habi-tants. Elle va atteindre un pic en 2000 avec 30 739 habi-tants et depuis elle baisse en moyenne de 1,6 % par an pour atteindre 25 306 habitants en 2010. Soit une perte de population de 5433 habitants en dix ans. Biarritz retrouve ainsi en 2010 le niveau de sa population de 1962

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front de gaUcHeLARMES DE CROCODILEMr le Maire dit que la situation sociale s’aggrave, pour bon nombre de citoyens, sans en citer les responsables. C’est assez démagogique. 309 M€ par an vont du fruit du travail vers les dividendes aux actionnaires et le service financier de la dette des entreprises. 20 M€ de crédit d’impôt offerts aux entreprises sans contrepar-ties, ajoutés aux 8 M€ économisés par les patrons avec la suppression de la Taxe Professionnelle. Ajoutons la fraude fiscale des nantis qui approche les 50 M€ cette année. Sans aller plus loin, dans la recherche d’argent pour satisfaire les besoins les plus élémentaires de la population, on sait que se lamenter – ou faire semblant de se lamenter pour les autres – n’est pas la solution. De l’argent il y en a pour améliorer la vie des gens tant en termes de salaires, de retraites, de logements et de santé notamment. L’alternative à l’austérité c’est possible.

BeRNARD [email protected] - PCF64.org

Article commun aux groupesrassemBlement PoUr le renoUveaU de Biarritz élUs divers droite

Biarritz À cœUr élUs de la gaUcHe Unie

elKartU - Biarritz citoyen solidaireAYANT PORTé UN RECOURS CONTRE LE PPP BIARRITZ OCéANNous l’avions dit dès 2008. Ce projet n’était pas réaliste ! Lors du Conseil du 14 décembre dernier le Maire a pudi-quement reconnu quelques problèmes mais a aussitôt assuré que tout serait mis en œuvre pour y remédier. Nous en doutons.Annoncée à 8,380 M€ en 2004, la Cité du Surf a été inté-grée au projet BIARRITZ OCEAN avec, en plus, la réno-vation du Musée de la Mer. La réalisation de la seule Cité aura coûté 4 fois plus cher en Partenariat Public Privé. Au final, c’est une opération à près de 90 M€ qui est sortie du chapeau. Bien trop pour une ville qui a perdu 4 700 habitants en quatre ans !Les comptes 2011 déposés au Greffe sont édifiants. Malgré le versement par la Ville de Biarritz d’une sub-vention de 388 000 € l’exercice se solde par une perte de 25 000 €. Sans la subvention de la Ville payée par les Biarrots, c’est une perte de 413 000 € qui aurait dû être constatée.Par ailleurs, la Ville a payé 1 554 000 € de loyer à la Société VINCI au titre du contrat de PPP mais n’a refac-turé que 1 320 000 € à la Société BIARRITZ OCÉAN char-gée d’exploiter la Cité et le Musée. Il s’agit d’un subter-fuge de plus pour alléger le déficit. La Ville a donc pris encore à sa charge la différence de loyer de 234 000 € et ce sont les Biarrots qui payent encore !

A ce stade la facture 2011 pour les Biarrots revient à 413 000 € + 234 000 €, mais ce n’est pas fini puisque le maire, inquiet pour ses comptes, a fait voter par les siens le 14 décembre 2012 une baisse supplémentaire et rétroactive de loyer de 137 000 €… L’addition pour les Biarrots en 2011 sera de 784 000 € !Heureuse locataire que BIARRITZ OCÉAN et ses action-naires privés qui payent un loyer allégé désormais de quelques 371.000 € annuels et bénéficient de 388 000 € de subventions d’équilibre tout en faisant, malgré tout 25 000 € de pertes !Ainsi, nous voyons que BIARRITZ OCEAN, pour sa pre-mière année d’exploitation, outre les quelques 20 M€ de subventions publiques (dont 9 M€ de la Ville) versés à l’opérateur public aura coûté 784 000 € à la collectivité. Pour la seconde année, c’est-à-dire 2012, la baisse de fréquentation enregistrée, laisse préfigurer des pertes encore plus significatives.Chacun voit en passant tous les jours devant le bâti-ment de la Cité de l’Océan, qu’il n’y a pas un chat et que les parkings sont désespérément vides. Le maire et son équipe se sont entêtés malgré nos nombreuses mises en garde, mais il ne fallait pas être grand devin pour prévoir que cette réalisation au coût astronomique et au contenu incertain ne pouvait en aucun cas séduire la clientèle.Le mode de financement choisi, le Partenariat Public Privé, a permis d’endetter de nombreuses collectivités au dessus de leurs moyens, à telle enseigne qu’un rap-port de l’Inspection Générale des Finances en stigma-tise les dérives. Celui de Biarritz est un exemple emblé-matique cité dans la Presse. Pendant toute la durée du mandat de Monsieur BOROTRA, son équipe a voté les unes après les autres toutes les mesures qui nous ont conduits à ce résultat catastrophique et, hélas, aucun de ses adjoints, aucun de ses administrateurs de la Cité du Surf, n’ont jamais soulevé la moindre objection. Bien au contraire, ils cau-tionnent sans réserve cette gabegie. En notre qualité d’élus responsables conscients des dif-ficultés que ce projet allait entraîner et en désaccord avec ce choix financier qui s’est fait au détriment de mesures bien plus indispensables pour la population, nous avions décidé de nous rassembler pour tenter de nous opposer à cette cité du surf.Nous n’avions pas hésité à introduire un recours admi-nistratif et la Cour Administrative de BORDEAUX vient de trancher en notre faveur.Ainsi, nous avons démontré que nous sommes des élus soucieux de l’intérêt des Biarrots et nous dénonçons ce projet à la fois coûteux, peu rentable et désormais illé-gal. L’argent consacré à cette affaire aurait pu être bien mieux employé dans l’intérêt des Biarrots. La question est donc : « Que ferons-nous de ce machin en 2014 ? »

PeIO clAVeRIe eT RÉGINe DAGueRRe http://biarritz.citoyen.solidaire.over-blog.com

GAleRY GOuRReT hOusseIN courriel [email protected] - blog : www.biarritzacoeur.com

JeAN-BeNOîT sAINT-cRIcQ site : www.jbsaintcricq.fr

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Hommage à…Gaby Icardi, décédé le mois dernier à l’âge de 93 ans. Avec la disparition de Gaby, c’est une page de l’histoire des nuits biarrotes qui se referme. Le Tagada, le petit Ruby’s sont encore dans bien des mémoires. Avec son épouse Leïla, ils avaient aussi tenu des établissements à Paris, puis sur le Côte basque, la Côte d’Azur, dans les Alpes… Personnage attachant, Gaby aimait la pelote, la pétanque, les amis parmi lesquels autant d’anonymes que de stars du showbiz.À sa famille, à ses amis, Biarritz Magazine présente ses condoléances.

Bienvenue à…Kaia Vignes, née le 16 novembre [1]Julia Garcia, née le 4 décembre [2]Charlie Maumont Fontaine, né le 12 décembre [3]Victor Marmier, né le 20 décembre [4]

dÉCèS…DéCEMBRE : iriBarren Madeleine (86 ans) GirauDon Michel (87 ans)

quatorze simonne (93 ans) saint-Jean Gracy (89 ans) Vuatrin Paulette (85 ans) BeauLaton Denise (84 ans) FÄLtheiM ulla (90 ans) sarian kristine (93 ans) LaBorDe Jeanne (73 ans) BuLteL Micheline (87 ans) Barran Marie (96 ans) eLissaLDe Pierre (87 ans) roussiLLon Philippe (51 ans) escanDe Marie (77 ans) JANVIER : Portaries Jacques (81 ans) Manzoné Germaine (90 ans) LataPPy albert (80 ans) iBarBuru Francette (70 ans) rheiMs Dolorès (87 ans) BaziLe serge (76 ans) Brouque renée (93 ans) LouMaiGne Jean (93 ans) icarDi Gabriel (93 ans)

MariaGeS…DéCEMBRE : MachenauD Léon et etcheVerry cécile

naiSSanCeS…DéCEMBRE : Garcia Julia castiLLo claire MauMont Fontaine charlie MarMier Victor BucLet iBarra nahia Bunn Finlay JANVIER : FoussarD chloé VoGeL seuBiL ethan Morisson-tansini Gabrielle Lecuyer alaïa

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le carnet abisuak

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BIARRITZ SECTEUR TRES RECHERCHÉAU CALME

Superbe maison néo-basque des années 30. En parfait état offrant de beaux volumes.

Double séjour avec cheminée. 4 chambres. Grande terrasse orientée sud.

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BIARRITZ EXCEPTIONNELLE VUE MER

Trés bel apt de 53 M2 spacieux et lumineux, dans belle demeure du début du siècle.

Pièce de réception avec cheminée. Terrasse fermée. Beaucoup de charme. Cave et pkg.

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salle à manger. Garage.Terrain plat de 600 M2. DPE D.

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