biarritz magazine 215

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L’ACTUALITÉ BASE 2012 À LA HALLE D’IRATY LA VILLE RÉAMÉNAGEMENT DE L’AVENUE DE VERDUN LE DOSSIER / BEHAKOA CCAS LA SOLIDARITÉ POUR TOUS LES ÂGES BIARRITZ magazine N°215 FÉVRIER 2012 • 2012ko OTSAILA BtzMag_215Couv.indd 1 BtzMag_215Couv.indd 1 26/01/12 15:02:00 26/01/12 15:02:00

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biarritz Magazine 215 mois de février 2012

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L’ACTUALITÉBASE 2012

À LA HALLE D’IRATYLA VILLE

RÉAMÉNAGEMENTDE L’AVENUE DE VERDUN

LE DOSSIER / BEHAKOA

CCASLA SOLIDARITÉ POUR TOUS LES ÂGES

BIARRITZmagazi neN°215 FÉVRIER 2012 • 2012ko OTSAILA

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FÉVRIER 2012 N°215 | BIARRITZ magazine 1

2 LA TRIBUNEBiarritz Océan5 LE ZAPPING DE JANVIER

L’ACTUALITÉ6 BASE 2012 à la Halle d'Iraty7 Un nouveau réseaude salles de musique

LE DOSSIER8 La solidarité au quotidien14 Haurtzaro ttipia

LA VILLE16 Vie quotidienneRéaménagement de l'avenue de Verdun20 Rencontre“Je suis né au Musée de la Mer !”

L’AGENDA22 À l'Atabal, saison 4 du Met, Au Royal en février

LA VIE ASSOCIATIVE26 Février au 3A, Ski Club Basque, conférence de l'UTLB

28 LA VIE DES CONSEILS DE QUARTIER

29 L’EXPRESSIONDES GROUPESPOLITIQUES

32 LE CARNET

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Février 2012 | n° 215Directeur de la publication Michel VeunacDirectrice de la communication Claire RipertRédactrice en chef Anne-Marie GaléSecrétaire de rédaction Sophie VivéParticipation rédactionnelle : S. Vivé, D. Yustède,A. RodeBehakoa : Lur Ochoantesana Petuya

Réalisation API® :Maquette et Photogravure Éric MignonneauImpression SAIBP 90 041 64201 – Biarritz CEDEX – 05 59 43 80 30Publicité au journal : 05 59 52 84 00ISSN : 0998-0687

Couverture : Isabelle Palé, Profilkolor (retouche)

COURRIERMerci de nous contacter :service CommunicationHôtel de Ville64200 BiarritzTél. 05 59 41 54 34 Fax. 05 59 41 59 [email protected]

www.biarritz.fr

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la tribuneBIARRITZ OCÉAN

qui peuple les fonds de l'océan Pacifi que ». Par endroit il y avait jusqu'à 600 individus par mètre carré, agglutinés autour de cheminées hydrothermales, était-il précisé.Ces découvertes sont toujours passionnantes, mais interpellent aussi.Un monde reste inconnu à 2 500 m en profon-deur ! Quand je regarde dans l'autre sens 2500, c’est le haut de la station de Saint-Lary, le Pic d'Anie est à 2 504 m d’altitude, la table des Trois Rois à 2 444 m.Les décennies à venir seront riches en informa-tions sur le monde marin.La Ville de Biarritz a pris les devants. Biarritz Océan sera l'interface entre cette connaissance et le public. L'ensemble formé par le Musée de la mer et la Cité de l'Océan est une première partie de ce programme. Ces deux établisse-ments seront complétés par un pôle de recher-che et de protection de l'environnement. Un pôle de recherche, cela se met en place progres-sivement, le colloque international sur la vulné-rabilité des écosystèmes côtiers face au changement global organisé avec Ifremer, le CNRS, et de nombreux laboratoires de recherches en a été une étape. La mise en place d’un réseau d’en-treprises liées au monde marin en est une autre, et d’autres encore vont se succéder.

***La France, largement ouverte sur tous les océans et les mers par son histoire, possède aujourd'hui, en particulier grâce à l'outre-mer, la deuxième zone économique exclusive maritime du monde. Cet atout formidable lui confère une importante responsabilité dans la connaissance et l'exploitation durable ainsi qu'un devoir de préservation de ces vastes espaces, aussi précieux qu'encore méconnus. Et pourtant peu de villes ont pris un tel engage-ment pour mettre à disposition du plus grand nombre cette connaissance des océans.Faut-il à nouveau le dire, nous sommes tous issus de l'eau, cet élément ne doit pas nous rester étranger, nous devons mieux le connaî-tre, pour mieux le respecter.

“ “Nous sommes issus de l'eau, cet élément

ne doit pas nous rester étranger.

Il y a quarante ans, alors que l’Homme venait de marcher sur la Lune, plus de 60 % du sol de notre Terre n'était pas

encore exploré, et l'on comptait bien moins d'hommes ayant plongé dans les grandes pro-fondeurs que de spationautes ayant volé dans l'espace !Ces dernières décennies, nous commençons à comprendre que les fonds marins, peuvent pré-

senter un intérêt certain.Grâce aux progrès techni-ques, nous pouvons mainte-nant observer les fonds jusqu'à 6 500 m de profondeur. Ces explorations permettent régu-lièrement de découvrir une multitude d'espèces qui ont su

s'adapter à cet environnement inhospitalier.Information du 4 janvier 2012 : « Une équipe de scientifi ques britanniques a découvert à 2 500 m de profondeur dans l'océan Austral plusieurs nouvelles espèces parmi lesquelles fi gure un crabe. Cette nouvelle espèce de crabe, présente sous son corps de longs poils, des setae, qui le rattachent à la famille des crabes yéti, une espèce de crabe

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FÉVRIER 2012 N°215 | BIARRITZ magazine 3

Aujourd'hui mers et océans sont menacés par nos activités humaines, les risques de pollution, la surexploitation des ressources, l'effet de serre et le réchauffement de la planète.Notre chance est de disposer à Biarritz de deux immenses livres où les océans sont expliqués de manière ludique et culturelle. Avec l’un, le Musée de la mer, nous réalisons la richesse des espèces vivant dans les océans, richesse par les variétés, les formes, les couleurs, l'adaptabilité aux besoins. Avec l’autre, la Cité de l'Océan, c'est la prise de conscience que l'océan est un univers complexe, qui existe depuis plus de 4 milliards d'années et que l’on commence juste à mieux connaître.

***Ces deux lieux nous font aussi prendre conscience de la dimension planétaire de la biodiversité. En en sortant, je pense que l’on réalise mieux que la biodiversité c’est comme une entreprise qui s'est construite, perfection-née et qui fonctionne depuis près de 4 milliards d'années. Une entreprise qui gère ses matières premières, ses entrées et ses sorties à l'échelle planétaire, en faisant valoir l'interdépendance de ses éléments-humains y compris – à toutes les échelles de temps, d'espace et de taille. Une entreprise qui maîtrise de longue date l'éner-gie solaire (photosynthèse) ainsi que l'énergie bio-chimique à l'exemple des raies, lucioles et nombre d'organismes marins et aussi l'énergie issue de l'oxydation de composés minéraux (la chimio synthèse) qui concerne les vers et autres animaux marins vivants près des sources hydrothermales dites fumeurs noirs. Une entre-prise qui recycle intégralement ses déchets, les déchets des uns étant la nourriture des autres. Une entreprise qui a toujours su s'adapter aux instabilités du monde. Une entreprise qui se développe aussi bien dans des mondes sans lumière les abysses océaniques qu'au sommet des montagnes, dans les glaces polaires ou dans les déserts.Cette biodiversité a beaucoup à nous appren-dre. Quelques économistes conscients de cet enjeu rappellent que “pour affronter positive-ment l'avenir, il faut, d'abord, mieux déchiffrer le monde qui nous entoure et mieux percevoir comment il change”.Ceux qui ont visité la Cité de l'Océan auront compris l'intérêt dans notre monde actuel de ce lieu dédié à la connaissance de la partie la plus volumineuse de l'entreprise planétaire. J’en profi te pour rappeler que plus de 70 % de la planète est recouvert d'eau.

On peut ne pas être scientifi que mais s'intéres-ser à la science. Notre but est de favoriser une meilleure connaissance des océans et de leurs ressources. Les enjeux environnementaux ou sociétaux en lien direct avec la mer sont nom-breux, et leur devenir conditionne fortement celui de l'humanité.Je vous invite au voyage et à l'initiation aux sciences marines, laissez-vous entraîner au cœur des océans, au fi l d'une passion-nante exploration entre recherche, rêve et réalité.Ces lieux éveilleront-ils des vocations d'océanographes ? Peut-être pour certains. Mais pour tous, je souhaite que vous regardiez d'une autre manière le rayon vert sur l'horizon au coucher du soleil.

Françoise Pautrizel,

océanographe, directrice de Biarritz Océan

“ “Nous disposons à Biarritz de deux immenses livres où les océans sont expliqués de manière ludique et culturelle.

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BOOKSTORENouvelles gérantes pour un nouveau départ,

avec des livres… et vous !

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FÉVRIER 2012 N°215 | BIARRITZ magazine 5

1 Les vœux de Didier Borotra, maire de

Biarritz. Au premier rang : Emmanuel Alzuri,

maire de Bidart ; Serge Blanco, président du

BOPB ; Laurent Nunez, sous-préfet de

Bayonne ; Jean Grenet, député-maire de

Bayonne et président de l’Agglomération

Côte basque-Adour ; Jean Espilondo, maire

d’Anglet ; Marie-José Espiaube, maire du

Boucau ; Michel Veunac et Juliette Séguéla

adjoints au maire. © Bernard Photo

2 Les Ours blancs font la ronde pour leur

1er bain de l’année. © P. Brunnet

3 Philippe Augier, maire de Deauville et

président de France Congrès inaugure les

24e Journées d’études de France Congrès.

© Photo Bernard

4 La Dame de la mer de Manolo Valdés,

cheveux au vent face à la Cité de l’Océan.

© L. Garcia

5 Le Fipa souffle cette année ses 25 bougies.

© P. Bachelot1

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le zapping de janvier

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BASE 2012 À LA HALLE D'IRATY

l’actualité

BASE 2012, à vos marques ! Du 5 au 7 février pour la 3e édition du BASE Workshop, la Halle d’Iraty se méta-

morphose en temple de la culture Board & Street. Un rendez-vous incontournable tant pour les marques que pour les détaillants. Le salon fait une belle place au dévelop-pement durable, lui dédiant un espace qui associe les différentes marques qui s’enga-gent sur cette voie : éco-conception, com-merce équitable, impact écologique, progrès social… Le dimanche 5 février, le salon est ouvert gratuitement au public, à partir de 10 h et de 14 h à 19 h une compétition de skateboard est organisée, ainsi qu'un Battle de Shops. Rens. : [base-workshop.fr]

Les salons à venir :Le 5e Salon des Vins et de la Gastronomie du 10 au 13 février, un rendez-vous avec les terroirs de France. Des viticulteurs, amou-reux de leurs terres, des producteurs, fi ers de leurs produits qui, pendant toute la durée du salon, viennent partager la passion de leur terroir. La Féria du Camping Car du 8 au 11 mars. Cette 3e édition est un événement pour tous les amateurs de voyages avec plus de 150 camping-cars neufs et d’occasion. Le Salon de votre Beauté réunit du 16 au 18 mars les principaux acteurs du monde de l’esthétique : artisans, commerçants, fabricants, ainsi que les écoles et les profes-sionnels, viennent dévoiler leur savoir-faire. Rens. : 05 59 22 37 10.

Compañía Nacional de DanzaSur les pas de Victor Ullate, Maya Plisetskaya, Nacho Duato, l’ancien danseur étoile de l’Opéra de Paris Jose Martinez, prend les rênes de la Compañía Nacional de Danza. Pour la première représentation hors d’Espagne de la com-pagnie, il fait honneur à Biarritz et présente ses 30 danseurs exceptionnels le mardi 28 février à 20 h 30 à la Gare du Midi. Au pro-gramme trois pièces signées par des chorégraphes du Nederland Dans Theater et de la relève espagnole : In Transit d’Annabelle Lopez Ochoa, Walking Mad de Johan Inger, Extremely closed d’Alejandro Cer-rudo. Une ouverture voulue par le nouveau directeur qui entend nourrir de diverses sensibilités artistiques la compagnie qui brille depuis plus de 30 ans sur les scènes internationales. Tarif Découverte : 12 €Permission de Minuit : 12 €Tarif Duo : 25 €Tarif Fidèle : 30 €Tarif Réduit : 35 € Tarif Plein : 38 €

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LA CULTURE A BONNE PLACE À BIARRITZQuelques 8 000 visiteurs ont admiré l’exposition du Casino municipal El mar en el arte… la mer dans l’art et 3 000 celle des Nouveaux explorateurs à la crypte Sainte-Eugénie. De très bons chiffres qui, associés à ceux de la fréquentation des trois premiers opéras du MET (environ 3 000 spectateurs), satisfont pleinement les prévisions des Affaires culturelles.

Brève de mag >>>>Un nouveau réseau de salles de musique

Le nouveau réseau de salles de musiques du Pays Basque Euskal Herriko Musika Etxeen Sarea (EHMES) regroupant L’Atabal, le Jimmy Jazz de Vitoria/Gasteiz, le Bilborock de Bilbao et le Kafe Antzokia de Bermeo a pour objectifs la formation, la création, la présentation publique et la diffusion de la musique en Euskal Herri. Avec le projet Azaletatik Sustraietara, il propose une promenade visuelle autour des pochettes de disques qui ont marqué les cinq der-nières décennies de la musique au Pays Basque à travers un livre, un site internet www.azaletatiksus-traietara.com et une exposition itinérante.

FRANÇOISE PAUTRIZEL CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEURFrançoise Pautrizel, la directrice de Biarritz Océan, a été nommée chevalier de la Légion d’honneur, une distinction que lui a remise son ancien directeur de thèse, le professeur Michel Vigneaux. Cette récompense salue sa belle carrière - 32 ans - au service de l’océanographie.

LE NEZ DANS LES ÉTOILESLa presse et le public sont unanimes, c’est un début de saison réussi que signent les 3e lignes du BOPB Wenceslas Lauret (photo de gauche) et Benoît Guyot (photo de droite). Tous deux âgés de 22 ans et sortis des rangs du Centre de forma-tion du Biarritz Olympique, ces deux joueurs ont su hardi-ment profi ter des absences des cadres – Coupe du monde et blessures – pour révéler tout leur talent. Si Wenceslas Lauret confi rme les belles dispositions déjà augurées il y a deux sai-sons, Benoît Guyot s’illustre brillamment dans son rôle de plaqueur récupérateur. Voilà du sang neuf qui rassure à la veille du Tournoi des 6 nations qui verra Biarritz une fois de plus privé de ses internationaux. À suivre…

CHOCOLATÉ SUPRERBRUTSuprerbrut, c’est le titre du second album du groupe biarrot Cho-

colaté formé par Fabien Goczaleck au chant et à la guitare, Julien

Foix à la basse et au chant, Gilles Martin à la batterie. Le trio qui

se produisait à l’Atabal fi n janvier, revient avec 12 nouveaux titres

de rock mélodique… à savourer ! www.chocolate-music.fr

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le dossier

De la petite enfance à un âge avancé, la Ville de Biarritz met en place par le biais de son Centre Communal d’Action Sociale un dispositif d’aide et de soutien à la personne. Face aux évolutions que connaît la société et plus particulièrement en cette période de crise, les actions du CCAS s’étoffent et s’adaptent désormais à de nouveaux besoins. Regards sur le terrain.

"Responsabilité entraîne solidarité." Victor Hugo

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des métamorphoses sociétales : la famille monoparentale, le regain de la précarité, l’isolement, la dépendance, etc. Un tra-vail mené par 214 agents, dont 57 au sein de l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD) Notre Maison. 94 sur le service prestataire, 42 en crèche et 21 dans les bureaux administratifs. À Biarritz, le CCAS s’articule autour de quatre secteurs distincts : le pôle petite enfance ; le pôle social de proximité ; le pôle gérontologique ; l’héberge-ment des personnes âgées dépendantes.• Le CCAS gère deux crèches collectives et trois jardins d’éveil implantés dans des écoles. Ces derniers viennent en complément des crèches et servent de passerelles vers l’école maternelle. La crèche Mouriscot a élargi son accueil au samedi pour les parents qui travaillent. Une nouvelle crèche verra le jour dans le futur quartier Kléber étoffant ainsi la capacité d’accueil de Biarritz.• Le Service Aide à la population (SAP) organise une veille sociale pour lutter contre l’exclusion et la précarité. Notre action se recentre sur les situations des personnes les plus défavorisées. Pour mieux connaître les modes de vie et les besoins des retraités de la commune, un questionnaire a été adressé, en début d’année, à toutes les personnes âgées de plus de 65 ans. Cette étude en cours nous permettra d’orien-ter au mieux nos actions. 2012 sera également une année d’approfondissement du projet du Pôle seniors implanté sur le nouveau quartier Kléber. Un lieu pour promouvoir l’acti-vité des seniors, mieux dépister les premiers signes de fragi-lité, cibler les consultations de prévention vers les publics les plus vulnérables, lutter effi cacement contre les dépendances évitables, encourager le maintien dans le milieu ordinaire.• Le CCAS, en collaboration avec le Service municipal du logement et les autres organismes impliqués est également en charge du suivi de toutes les familles en expulsions locatives de la commune. Un réel travail de prévention est ainsi réalisé en partenariat avec les acteurs concernés pour des résultats tangibles sur le terrain.• L’EPHAD Notre Maison, accueille 96 pensionnaires et héberge désormais une unité d’Alzheimer de 10 lits.

Avec l’équipe du CCAS et ma collègue Andrée Pommiés-Williart, nous menons un travail quotidien pour répondre aux besoins de tous.”

LE CCAS : LA SOLIDARITÉ POUR TOUSpar Juliette Séguéla, adjointe au maire, chargée des Affaires sociales.

“Il est bien loin le temps des bureaux de bienfaisance, dont l’ac-tivité se résumait au traitement de l’indigence via la distribution de nourriture. Devenu CCAS en 1986, placé en première ligne sur le front de la solidarité, l’établissement public s’est adapté aux nouveaux besoins des populations et a fait évoluer ses pratiques. Le contexte de crise nous oblige à poursuivre notre adaptation.Aujourd’hui, avec l’équipe du CCAS de Biarritz dirigée par Armelle Roussière, nous menons un travail de coordination et de transversalité entre tous les partenaires sociaux qui ont trop souvent tendance à se présenter de manière segmen-tée. De la petite enfance à un âge avancé, le Centre commu-nal d’action sociale organise tout un dispositif d'aide et de soutien à la personne modulant son champ d’action au gré

Juliette Séguéla entourée d'Andrée Pommiés-Williart et Armelle Roussière.

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le dossier

L'accueil DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE

Le CCAS gère 2 crèches collectives qui accueillent les bébés dès 3 mois et trois jardins d’éveil – ouverts aux enfants dès la marche – installés dans les écoles Duruy,

Larochefoucauld et Braou. L’attrait que montrent les jeunes parents biarrots pour le mode d’accueil collectif est en aug-mentation, un constat qui conduit le CCAS à faire preuve d’innovation et d’adaptation face à de nouveaux schémas familiaux. Pour exemple, la crèche Mouriscot propose aux parents qui travaillent le samedi une ouverture ce jour-là. Ce sont 29 familles dont les parents sont salariés dans les sec-teurs commercial, touristique, paramédical et du service à la personne qui bénéfi cient de ce service de façon régulière ou occasionnelle, avec une moyenne de 10 à 12 enfants présents. Un accueil qui relaie aussi les assistantes maternelles qui sou-haitent prendre un samedi de repos.

Accepter la différenceLa crèche Estella accueille désormais un enfant porteur de handicap. Ainsi son équipe a-t-elle élargi ses compétences et travaille aujourd’hui au projet d’accueil individualisé et d’ac-compagnement des familles dans la démarche d’acceptation progressive du handicap (voir behakoa page14).

Des passerelles vers l’écoleLes 3 jardins d’éveil, grâce à leur implantation dans un groupe scolaire, poursuivent des interactions école-modes d’accueil lors d’activités et sorties communes (spectacles, Médiathè-que, sorties), afi n de préparer l’intégration des tout-petits en milieu scolaire.

LES CRÈCHES MUNICIPALESEstella : agrément = 53 places / 100 enfants inscrits Mouriscot : agrément = 53 places / 90 enfants inscrits, 20 le samedi Victor Duruy : agrément = 12 places / 31 enfants inscrits Larochefoucauld : agrément = 16 places / 34 enfants inscrits Braou : agrément = 16 places / 25 enfants inscrits

La prochaine mise en place du Portail familles assurera une meilleure diffusion des informations aux usagers des struc-tures Petite Enfance. Les parents pourront faire une préins-cription, payer directement en ligne, consulter un blog dans lequel seront consignés les différentes activités des crèches et autres conseils. Il sera animé par Marianne Duprieu, direc-trice d'Estella et coordinatrice Petite enfance.

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La lutte CONTRE L'EXCLUSION

Le Pôle social de proximité remplit trois missions : le suivi social des per-sonnes retraitées de la commune

qu’elles soient autonomes ou dépendantes ; le suivi des familles hébergées en logement temporaire ; la gestion et l’attribution des aides sociales facultatives.

Le CCAS tient à jour un lis-ting de 464 personnes âgées qui se sont fait connaître comme étant isolées au moment du plan canicule. Les personnes âgées, isolées ou handicapées, résidant à domicile, ont la possibilité de se faire inscrire sur le registre nominatif commu-nal. Un dispositif qui assure une vérifi cation de l’état de santé par les services du CCAS en cas de fortes cha-leurs.

LOGEMENT INTERGÉNARATIONNEL

Dans une même optique,

afi n de rompre l’isolement

des personnes âgées et res-

taurer les liens de solidarité,

le CCAS et l’Espace Jeunes

de la Ville ont mis en place,

il y a 2 ans, le dispositif de

logements intergénération-

nels. En 2011, un binôme

de plus a été constitué. À ce

jour, 4 conventions ont été

signées avec des étudiants

et des personnes âgées pro-

priétaires.

Le suivi des retraitésAujourd’hui le Service d’aide à la popula-tion suit 291 personnes retraitées contre 205 en 2010 avec une moyenne d'âge de 72 ans. En 2011, 143 visites à domicile ont été effectuées, majoritairement chez des person-nes âgées dépendantes qui ont du mal à se déplacer.Pour les personnes de moins de 65 ans, le suivi concerne essentiellement l'accès aux droits et aux problèmes de gestion de budget souvent entraînés par une baisse de revenus. Chez les personnes plus âgées il s’axe d’avan-tage sur la précarité et la santé : la hausse du montant des loyers est source de nombreuses diffi cultés (impayés de loyer et expulsion). Le service œuvre pour éviter qu’une personne retraitée ne se retrouve sans logement : aide au fi nancement des travaux de réhabilitation pour les propriétaires ; proposition d’une sai-sine des services d’hygiène et de santé de la ville pour les locataires.Les travailleurs sociaux sont également amenés à instruire des aides fi nancières pour

le public retraité. L’année dernière, 101 per-sonnes ont bénéfi cié d'aides fi nancières. Car il faut savoir que seules ou en couple, les personnes âgées se retrouvent parfois isolées. Souffrant de solitude, de moins en moins mobiles et autonomes, elles voient leurs acti-vités se limiter. Parmi les personnes suivies, 30 % sont complètement isolées sans aucun réseau familial et amical. Pour elles, le CCAS est un point de repaire incontournable.

““30 % des personnes suivies sont isolées, sans réseau familial

et amical

Une veille sanitaireLes problèmes de santé et de dépendance constituent des éléments incontournables du suivi des personnes âgées. L’action sociale en matière de santé se situe à deux niveaux : l’accès au droit et à la prise en charge des frais médicaux pour ne pas laisser une per-sonne âgée sans soin ainsi que l’aide à la prise de conscience du problème de santé et les démarches à effectuer auprès du corps médical .

Les aides socialesLe nouveau système d’attribution d’aides sociales facultatives, mis en place il y a 2 ans, dans une logique de reste à vivre, étend les aides à un public plus large jusque-là exclu : les travailleurs pauvres, les jeunes en démarche d’insertion, les personnes, les familles mono-parentales. Il concerne l’exonération totale ou partielle sur les titres de transports et les frais de cantine scolaire en école maternelle et primaire. La part des actifs (personnes béné-fi ciaires de l’Allocation de Retour à l’Emploi, du Revenu de Solidarité Active) représente la moitié des personnes bénéfi ciaires.Le CCAS délivre aussi des bons alimentaires d’urgence utilisables à l’épicerie sociale. Il participe également au fi nancement des colonies de vacances d’enfants de familles en diffi cultés éducatives ou fi nancières.

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le dossier

Les logements temporairesLe CCAS compte un parc de 26 logements temporaires répartis sur les résidences de la rue Bon Repos, de la rue Cha-pelet, de la rue de Gascogne et de l’avenue Jean Jaurés ainsi que la gestion d’un logement appartenant à la Croix Rouge dans le quartier Pétricot. La durée moyenne d’hébergement pour les familles prises en charge actuellement dans les loge-ments temporaires est de 11 mois. Le CCAS assure égale-ment l’accompagnement social des personnes hébergées (sans domicile, en expulsion, en habitat insalubre…) et travaille en étroite collaboration avec le SML service municipal du loge-ment et le BAL (Bureau d’accès au logement), un gage de réussite en terme de relogement.

PLAN GRAND FROIDLe dispositif d’accueil hivernal d’urgence a débuté le 1er décembre et se poursuivra jusqu’au 31 mars. La conciergerie du Centre hippique d’Ilbarritz qui compte 9 lits, accueille les sans-abris de 20 h à 8 h du matin. C’est la Maraude de la Croix Rouge qui prend en charge les personnes au départ de la Table du soir* à Bayonne et les conduit dans les accueils en fonction des places disponibles. * Association qui distribue gratuitement des repas chauds à des personnes

en diffi culté.

Le pôle GÉRONTOLOGIQUE

Le pôle gérontologique comprend un service presta-taire qui emploie plus de 100 aides à domicile (voir photo) réparties sur 4 secteurs de la ville. Son activité

connaît une forte progression due à la forte dépendance des bénéfi ciaires dans un contexte fi nancier de plus en plus fra-gilisé. Un service Mandataire qui met en relation 80 aides à domicile employées par plus de 250 employeurs. Des presta-tions diverses souvent complémentaires des services d’aide à domicile qui retardent sensiblement l’entrée en institution et qui contribuent à créer du lien social : le portage de repas, la téléassistance, le petit bricolage, via plusieurs prestataires dont le PACT et un réseau de bénévoles. La mise en place de la télégestion sur le Service Prestataire, effective depuis novembre a optimisé la gestion de ses presta-tions en assurant une meilleure maîtrise des plans d’aide pour chaque bénéfi ciaire.En 2012 une évaluation interne du service Prestataire sera réalisée. Un autodiagnostic qui permettra d’améliorer les pratiques professionnelles et de réviser le projet de service.

Simone Desvilette et Tanguy Boulanger.

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L’association Les amis de Notre Maison a été créée l’année dernière, à l’initiative de certaines familles pour venir en appui à l’équipe d’animation de l’établissement. Dans l’ensemble, d’après les témoignages des résidents et des familles la qualité de vie à Notre Maison est réellement satisfaisante et agréable. Les jours à Notre Maison s’écoulent dans une ambiance familiale et sereine. Les familles sont présentes auprès de leurs proches. Les animations s’ouvrent vers l’extérieur et les résidents sortent régulièrement.

L'accueil DES PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES

L’EHPAD Notre Maison héberge 96 résidents depuis le milieu de l’année 2010, avec une unité de 10 lits dédiée aux résidents atteints de la maladie d’Alzhei-

mer qui a ouvert ses portes en mai 2010. Les personnes âgées rentrent de plus en plus tard en établissement et la durée de séjour en maison de retraite est de plus en plus courte.

La population accueillieÀ Notre Maison, la durée moyenne de présence est de plus de 3 ans. La moyenne d’âge des résidents est de 85 ans (86 ans pour les femmes et 82 ans pour les hommes). Le taux d’occupation moyen de l’établissement en 2011 s’établit à 97,45 %. 80 % des résidents sont classés en groupes iso-ressources (GIR) 1 et 2, indicateurs d’une dépendance forte.

Un personnel dévouéAccompagner la population souhaitant terminer leur vie en maison de retraite demande aujourd’hui professionnalisme et qualités personnelles du fait des pathologies rencontrées.

LE CCAS EN CHIFFRES - Budget 2011Budget Principal : 5, 05 M € (dont 1, 8 M € pour les crèches)

Budget Notre Maison : 3,57 M €

Budget Service Prestataire : 2,4 M €

Budget global : 11, 06 M €

Prix de journée hébergement 2011 : 49,10 € pour l’ancien bâtiment

et 51,80 € pour le nouveau bâtiment.

Prix de journée accueil de jour : 34,04 €

Tarif horaire prestataire 2011 : 19,14 €

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behakoa

Haurtzaro TTIPIA

““ La crèche est un lieu d'apprentissage des relations

humaines sans préjugés

Zer egin nere haurrarekin ?Gaur eguneko biziak beharturik batzuetan, eta besteetan berezko nahia izanik, haurrak egitura kolektibo berezietan ezartzen dira.Egitura hauek 2 hilabete eta erditik eta 3-4 urte arteko haur-rak hartzen dituzte.Miarritzek, Herriko Jendarte Laguntza Zentroarekin batera (CCAS) aukera desberdinak eskaintzen dizkie hiriko haur eta gurasoei.

Gaur egun 5 egitura eskaintzen ditu hiriakAlde batetik bi haurtzaindegi dira : Estella eta Mouriscot.Biek eguneroko edo noiztenkako harrera eskaintzen dute. Egitura hauetan, haur bakoitzari bere erritmoa errespetatzen duen harrera egiten zaio. Bestalde ernatze edo pizte aktibi-tate desberdinak egiten dituzte.

Egituran, puerikultore, haur-ttipi hezitzaile, puerikutore laguntzaile eta haurtzaro ttipiko langileak badira. Bai eta pediatra eta psikologo bat ere.Bestetik Duruy, Braou eta Larrochefoucauld ernatze zentroak ditugu. Batzuek egitura hauei haurtzaindegi-zubi ezizena ere ematen diete. Zeren gehienetan ama-eskolen ondoan edo barnean kokatuak dira. Ernatze edo pizte aktibitateez gain, haurrak handitzen doazen heinean, poliki-poliki eskolan mur-giltzen dira : kanpoko orduetan, edo eskolarekin batera egiten diren ateraldi amankomunetan.Herriko Jendarte Laguntza Zentroa kudeatzen dituen bost egitura hauetan 424 haur dira gaurko egunez.

Egitura hauek eguneroko behar berriei egokitzen diraBadu bi urte Mouriscot haurtzaindegiak larunbatetan ere ateak irekitzen dituela ; asteburuetan lan egiten duten gurasoen eskaerari egokituz : komertzio, turismo edota medikuntza arloetan ari diren gurasoak oro har. Jada 29 fami-liek baliatzen dute zerbitzu hau, erregularki edo noiztenka.Estella haurtzaindegiak aldiz, gibelapen neuro-psikomoto-rea duen haur bat hartzen du joan den urtetik. Honek egun osoan zehar heldu baten presentziaz gozatzen du. Harrera indibidual baten koadroan pentsatu da haur horren integra-zioa. Haurra ingurugiro “arrunt” batean murgilduko da, egitura berezitu eta zainketa paramedikaletako egunerokota-sunetik ateraz. Beraz haur horrentzat onuragarria izanen da, baina bai eta haurtzaindegiko beste haurrentzat ere. Ttipita-tik handikaparakin bekoz beko ezartzen bai ditu, aurreiritzi-rik gabeko harremanak lantzen lagunduko diena beren bizi osoan zehar.

Esperientzia honek haur “desberdinen” harrerarekiko haus-narketa bultzatu du, eta ateak zabaldu holako egituretan han-dikapa lantzen duten elkarte-ekikako lana sakontzeko.Egokitzapenak ere janariaren aldetik egin dituzte bi egitura hauek. Eguneroko otorduak gunean sukaldatuak dira, eta fruitu eta barazki biologikoak erabiltzen dituzte.

Erronka berriakFamilientzako internet atari bat abian ezartzen ari da. Honek bi aldeentzako abantailak izanen ditu. Haurtzaro ttipiari lotu-

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riko egiturek bertan ezarriko dute beraiei buruzko informa-zio guzia eta gurasoek errexkiago atsemanen dituzte xeheta-sun guziak bertan.Bestalde, familiei aurre-inskripzioak egiteko aukera emanen die, eta ondotik zuzenean ataritik egiten ahalko dituzte ordainketak, fakturak editatu edo fakturazioen historikoa ikusi.Horrez gain, “haurtzaro ttipi” blog-ean azalduko dira haurt-zaindegien ekintza desberdinak, gai berezi batzuei buruzko aholkuak, hiriko gazteei zuzenduriko ekintzak…Kleber auzo berrian 40 haurren kapazitatea izan lukeen haur-zaindegi baten proiektua ere lantzen da.

Euskararik ba ote haurtzaindegietan ?Euskarazko murgiltze sistema erabiltzen duen Ohakoa haurt-zaindegia bada gure hirian. Orain 15 urte sortu zuen Uda-leku elkarteak, haurrak euskarazko egitura batean ezarri nahi zituzten gurasoen galdeari erantzuteko. Ohakoa poliki-poliki handitzen joan zen eta 2001. urtetik aitzina Ohakoa Elkar-tea sortu zen. Gurasoek osatzen dute elkartea eta hauek dute haurtzaindegiaren kudeaketaren ardura.Gaur egun 32 familiek dituzte beren haurrak Ohakoa haurt-zaindegian ; egunerokotasunean 20 haur izaten dira. Haur-rekin lanean ari diren langileak 7 dira. Batzuk hasieratik hor dira, beste batzuk gero gehitu dira taldera, baina denak eus-karaz aritzen dira, izan euskaldun-berri edo-zahar.Hiriko beste bi haurtzaindegietan bezala, janarian tokian egiten da, eta ahalaz fruitu eta batez ere barazkiak biolo-gikoak erabiltzen dituzte.

QUE FAIRE DE MON ENFANT ?Par volonté personnelle ou contraints par la vie actuelle, les parents choisissent souvent des structures d’accueil collectives. Ces dernières assurent l’accueil des enfants de 2 mois et demi jusqu’à la scolarisation en première année d’école maternelle. Concernant le mode d’accueil collec-tif géré par le CCAS, la Ville compte à ce jour 5 structu-res multi accueils, avec 424 enfants.2 crèches : Estella et Mouriscot, et 3 jardins d’éveil : Larrochefoucauld, Braou et Duruy.Innovation et adaptationDepuis deux ans la crèche Mouriscot s’adapte aux horai-res atypiques des parents, et ouvre ses portes le samedi, en répondant au besoin de 29 familles.Depuis un an, la crèche Estella accueille un enfant, por-teur d’un retard neuro-psychomoteur. Défi pour l’équipe qui a mobilisé ses compétences autour de la mise en place d’un projet d’accueil individualisé et d’accompagnement de la famille.Projets à venirLa mise en place d’un portail Familles pour les crèches : les parents pourront faire une pré-inscription ou payer directement ou encore consulter un blog témoignant des différentes crèches ou donnant divers conseils. Création d’une crèche au sein du nouveau quartier Kléber.L’euskara dans la petite enfanceDepuis 2001 déjà Ohakoa assure un accueil collectif en langue basque, en système d’immersion. C’est une petite structure qui accueille 32 familles, encadrée par une équipe de professionnels. Outre sa spécifi cité d’accueil en euskara, Ohakoa est gérée par une association dont les membres actifs sont les parents et le personnel de l’éta-blissement.

““ 32 familles en crèchebascophone à Biarritz

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la villeVIE QUOTIDIENNE

RRRÉÉAAAMMMMÉÉÉNNAAAGGEEMEEENT DE L'AVENUE DE VERDUN Dans un souci d’amélioration et de régulation de la circulation automobile et piétonne, la Ville de Biarritz va procéder au reprofi lage général de l’avenue de Verdun entre l’avenue Édouard VII et la rue Larivière. Entretien avec Max Brisson, premier adjoint au maire, chargé des Travaux, de la Voirie, des Bâtiments publics et des Aménagements urbains.

Pourquoi de tels aménagements ?La réfection de ce tronçon de l’avenue de Verdun fi gure comme l’un des chantiers majeurs avec la réhabilitation des halles. Les commerçants l’attendent avec impatience.L’objectif du projet est d’arrimer l’avenue à l’hyper-centre, de créer un espace partagé entre la circulation automobile et piétonne et surtout de réduire la vitesse.La première chose à dire c’est que nous avons pris le temps de la concertation.Tout d’abord au sein du conseil de quartier qui a créé spé-cialement une commission pour recueillir les attentes des riverains. Ces derniers ont massivement répondu et souvent dénoncé la vitesse dans une zone où la proximité de la Média-

thèque, de l’école Jules Ferry et du conservatoire génère la présence d’enfants.Parallèlement, avec le service économique et son élu Vin-cent Dubecq, nous avons mené une consultation auprès des commerçants afi n de mesurer leurs besoins. Nous les avons rencontrés et mis à leur disposition une boîte aux lettres électronique pour recueillir leurs avis. Autant d’échanges qui nous ont conduits à un projet cohérent.

Quels sont les partis-pris des futures réalisations ?Sur le plan technique, nous souhaitons faciliter la circulation des piétons et l’accès aux commerces, réduire la vitesse des véhicules, améliorer les conditions de livraison ou de fréquen-

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tation des boutiques. Ainsi nous allons élargir les trottoirs, améliorer l’éclairage urbain, créer plusieurs arrêts-minute-li-vraisons, privilégier aussi les passages piétons. Pour exemple, aujourd’hui les piétons rencontrent des diffi cultés sur le croi-sement Verdun-Barthou-Larralde. Nous allons donc donner une dimension urbaine à ce carrefour, optimiser la circulation piétonne pour faciliter l’accès à l’avenue.

Un mot sur les stationnements minute ?Sur ce tronçon, le stationnement des voitures va laisser la place à 17 arrêts-minute équipés de bornes de contrôle qui réguleront l’utilisation de ces places et dissuaderont les voitures ventouses. Un dispositif qui favorise la rotation des places de stationnement destinées à la fréquentation des commerces. Ces emplacements seront également utilisés pour les livraisons pendant les plages horaires autorisées. De nombreuses villes en sont déjà équipées et sont très satisfaites. Le parti-pris est de favoriser la présence éphémère des voitures pour des services de courte durée.

Comment s’organisera le planning des travaux ?Le chantier débutera en septembre 2012, après les travaux d’assainissement qui sont actuellement en cours et qui s’achè-veront mi-avril. Cela, pour éviter de gêner les usagers et visi-teurs durant la belle saison. Ils débuteront par le tronçon situé entre la rue Larralde et la Médiathèque et se poursuivront sur les zones situées entre l’avenue Édouard VII et la rue Larralde, puis entre la Médiathèque et la rue Larrivière. Ils devraient s’achever en 2013.

Max Brisson, premier adjoint au maire

• Entre l’avenue Édouard VII et la rue Larralde : avec ses 8 m et ses

3 couloirs de circulation, la chaussée est trop importante pour une

voie de centre ville et manque de lisibilité. Les véhicules station-

nent de façon anarchique sur la voie de gauche. Ainsi les trottoirs

seront-ils élargis pour améliorer l’accès aux piétons. Les réseaux

d’éclairage seront également rénovés. Deux bancs prendront place

sur cette zone.

Le stationnement existant des taxis, des convoyeurs de fonds et

des 2 roues est maintenu avec un ajout de 4 places de stationne-

ment 2 roues. Un arrêt minute prendra place côté pair à proximité

de la place personnes à mobilité réduite (PMR) qui sera légère-

ment remontée.

• Entre la rue Larralde et la Médiathèque : la largeur actuelle de

l’avenue ne permet pas de concilier l’élargissement des trottoirs

et le maintien des 2 sens de circulation. Dans cette zone com-

merçante, la circulation des piétons sera favorisée avec l’élargisse-

ment des trottoirs. En contrepartie, le tronçon entre la rue Mous-

sempès et la rue Larralde sera converti en sens unique descendant

vers la place Clemenceau. 24 places de stationnement voitures

seront supprimées mais des stationnements minute seront répar-

tis devant les commerces : 11 places de stationnement réservées

aux arrêts-minute avec un complément de 6 places sur les rues

perpendiculaires. Le réseau d’éclairage sera rénové et les candé-

labres remplacés. Afi n d’empêcher le stationnement des véhicules

sur les trottoirs, des potelets métalliques et des barrières seront

implantés tous les 3 m.

• Aménagement d’une zone 30 entre la Médiathèque et la rue Lar-ralde : afi n d’inciter les automobilistes à réduire leur vitesse à

proximité de la zone commerçante, un plateau à pente douce sera

aménagé au niveau de la Médiathèque et au niveau du carrefour

avec la rue Larralde, ce qui permettra de sécuriser la traversée

des piétons. Le revêtement du plateau sera de la même cou-

leur que les cheminements piétons, de façon à marquer la zone

limitée à 30 km/h. Les voies à l’approche du carrefour avec la

rue Larralde seront également réduites de façon à créer un effet

paroi et inciter les automobilistes à ralentir.

• Entre la Médiathèque et la rue Larivière : il sera pratiqué un élar-

gissement des trottoirs et une réfection de la chaussée. L’em-

prise de la chaussée sera ramenée à 5,50 m, pour faire la tran-

sition avec le

haut de l’avenue

de Verdun. Les

trottoirs seront

ponctuellement

modifi és pour

intégrer 2 pla-

ces arrêt-minute

devant les com-

merces dans le

sens descendant

(actuellement, il

y a du station-

nement unique-

ment dans le

sens montant).

Les places de

stationnement

voitures seront

conservées, mais

déplacées côté

impair.

LES AMÉNAGEMENTS

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RAMóN J. CAMPO

16 x 24 cm – 256 p. – 23 €Canfranc et l’or des Nazis est l’histoire des avatars de la douane internationale durant la Seconde Guerre mondiale. La gare frontière, sous juridiction hispano-française, a été le théâtre du trafic d’au moins 86 tonnes d’or nazi provenant de la Suisse et allant jusqu’en Espagne et au Portugal dans les années 1942 et 1943. En échange, les régimes « neutres » de Franco et de Salazar vendaient du wolfram et du fer à Hitler pour son armement.

RAMÓN J. CAMPO est un journaliste aragonais né à Huesca en 1963. Il s’intéresse tout particulièrement à la Défense et à l’Intérieur. Il a obtenu le prix de l’Association de la Presse d’Aragón 2001 pour sa série de reportages publiés dans Heraldo de Aragón sur le passage de l’or nazi par Canfranc pendant la Seconde Guerre mondiale.

RAMóN J. CAMPO

16 x 24 cm – 208 p. – 22 €La gare internationale de Canfranc devint au cours de la Seconde Guerre mondiale un lieu stratégique pour les réseaux d’espionnage des Alliés. La frontière permit de faire passer des agents qui travaillaient pour l’Intelligence Service britannique ainsi que des personnes confiées par la Résistance française. Les 30 membres de ce réseau actif furent arrêtés par le régime franquiste, jugés et condamnés en 1943 par un tribunal spécial, anti-espionnage.

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FÉVRIER 2012 N°215 | BIARRITZ magazine 19

Pour toute information concernant la collecte

des déchets et la propreté urbaine,

un numéro vert est à disposition :

0 800 111 899.

Pour la collecte des objets

encombrants, composer le :

05 59 57 00 00.

DANS LES ÉCOLESUNE INSTITUTRICE QUÉBÉCOISE AU BRAOUDans le cadre d’échanges poste pour poste avec le Québec, Isabelle Smith a troqué sa place d’institutrice avec un collè-gue biarrot pour assurer, une année durant, l’enseignement d’une classe de maternelle au sein de l’école du Braou. Ce protocole permet aux enseignants de découvrir un système éducatif différent, de le comparer avec leur méthodologie tout en suscitant la curiosité des élèves par le contact avec un professeur étranger.

LE DÉPARTEMENT THÉÂTRE DU CONSERVATOIRE MAURICE RAVELEn convention avec le conserva-

toire Maurice Ravel, le Théâtre du

Versant a mis en place un cursus

d'enseignement du théâtre dans

les établissements scolaires. Le

Département théâtre du Conser-

vatoire Maurice Ravel dispense

au CRTI les cours des élèves des

cycles 1,2 et 3 tous les samedis

de 9 h à 13 h. Cet enseignement

est prodigué en marge des horai-

res aménagés déjà en place au

sein des établissements biarrots. Le collège Jean-Rostand compte

deux sections de 6e-5e et 4e-3e soit une trentaine d'élèves. En sep-

tembre dernier a été instaurée une CHA à l’école du Braou (l’une

des toutes premières à l'échelon national).

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RECRUTEMENT DES SAISONNIERS ÉTÉ 2012Comme chaque année, la Ville de Biarritz va procéder pour l’été au recrutement des saisonniers dans divers secteurs dont : la propreté urbaine, les espaces verts, la police muni-cipale, la surveillance des expositions, l’animation au Centre de loisirs à Mouriscot, l’entretien de locaux… Les candidats intéressés doivent adresser une lettre de motivation avec CV et justifi catif de domicile récent (adresse étudiante et adresse des parents) à : Monsieur le Maire - Hôtel de Ville - BP 58 - 64202 Biarritz cedex.• avant le 29 février pour les postes de secours-sauveteurs plages,• avant le 15 mars pour la Police municipale,• avant le 31 mars pour le Centre de loisirs,• avant le 30 avril pour les autres secteurs.Ils préciseront les secteurs dans lesquels ils souhaitent tra-vailler ainsi que leur période de disponibilité. Ils seront infor-més de la suite donnée à leur demande courant juin.

VIE QUOTIDIENNE

FERMETURE TEMPORAIRE D’ELGARRIL'épicerie sociale Elgarri ferme ses portes du 27 février au 5 mars. Rens. : 05 59 23 31 08 [email protected]

HORAIRES PAVILLON KLÉBERLe Pavillon Kléber est ouvert du lundi au vendredi de 15 h à 18 h. Rens. : 05 59 41 59 41.

LA VILLA DES SPORTSDes champions sont venus soutenir le projet de la Villa des Sports, de gauche à droite : Jérôme Fer-nandez, capitaine de l’équipe de France de Handball, Michel Poueyts, Pierre Che-vallier (porteur du projet de la Villa des Sports), Didier Boro-tra et Nikola Karaba-tic, joueur de l’équipe de France de handball.

DANS LA VILLE

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“Je m’appelle Aitor, je suis né le 15 décembre 2011 au Musée de la Mer pour le plus grand plaisir de mes parents Charlie et Okera.”Aitor agrandit ainsi la famille des 6 phoques gris du Musée composée de

ses sœurs Nahia et Noëlla, de ses parents Charlie et Okera, et des deux

autres femelles Sylvestrine et Titounette.

Je suis né au Musée de la Mer…

“Je suis le 5e petit phoque à naître au Musée de la Mer” Avant lui, Nahia, Urko, Txupi et Noëlla sont nés en captivité. C’est une

exclusivité nationale. Le Musée de la Mer de Biarritz est le seul en

France à accueillir de telles naissances : un gage de réussite du proto-

cole d’élevage, mené de main de maître par toute l’équipe de soigneurs

dirigée par Olivier Briard. Ce succès s’explique notamment par les amé-

nagements spécifi ques réalisés pour isoler les femelles, pour qu’elles

soient tranquilles lors de la mise bas : une séparation a été faite dans le

bassin avec un accès à la plage direct. Ainsi, quand la femelle se sent

prête, elle monte sur la plage, met bas, puis est isolée. Cet isolement est

indispensable : en effet si la femelle reste au milieu du groupe, le mâle

la persécute en permanence car c’est aussi la période de reproduction et

donc retarde la mise bas, ce qui peut créer des malformations.

“Mes parents sont originaires du nord de l’atlantique”Charlie et Okera, les mâle et femelle dominants du bassin sont, tout

comme Titounette et Sylvestrine, issus de l’échouage et viennent

probablement des côtes irlandaises ou anglaises. Dans le milieu

naturel, au moment du sevrage, la mère part et laisse le petit tout

seul. Soit il arrive à se débrouiller tout seul, manger du poisson et

s’en sort ; soit il n’y

arrive pas du tout

et il meurt ; soit il

essaie de suivre les

adultes au large et

comme il n’a pas la

musculature assez

développée il se fait

emporter par les

courants marins et

vient s’échouer sur

les côtes basques

ou landaises. C’est

le cas de quatre des

pensionnaires du

Musée de la Mer.

la villeRENCONTRE

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“Je connais une croissance vertigineuse” À sa naissance, le blanchon pesait 15 kg ; après

trois semaines nourri au riche lait maternel, il

atteignait les 64 kg et 122 cm (mesures en règle

par le vétérinaire du musée, Bruno Benmoura) . Il

a ainsi pris plus de 2 kg par jour ! S’en est suivie

une période de sevrage d’environ 20 jours, pen-

dant lesquels, isolé de sa mère, il a pu vivre sur

ses réserves, avant de passer à l’alimentation solide

(petits morceaux de poissons) avec 2 puis 4 repas

par jour.

Le sevrage peut paraître brutal avec une séparation

de la mère et son petit dès 3 semaines. Mais il est

indispensable à la survie de cette dernière car pen-

dant la période d’allaitement elle connaît une perte

de poids importante, inversement proportionnelle à

la prise de poids de son petit.

“Je vais nager vers de nouvelles aventures »Au bout de 10 jours, on a pu déter-

miner le sexe du bébé phoque.

Aitor étant un mâle, il ne pouvait res-

ter au Musée de la Mer. Il ne peut y

avoir qu’un mâle dominant, et c’est

Charlie, son père, qui tient déjà ce

rôle.

Le nouveau né va donc partir dans

un centre d’accueil très rapidement

afi n que ce dernier puisse réaliser

dans les meilleurs délais le dressage

de l’animal. Il s’agit d’un dressage

thérapeutique qui consiste essentiel-

lement à contrôler l’état sanitaire de

l’animal et non d'une préparation à

un show à l’américaine !

La soigneuse Katia nour-rit les phoques adultes. Le repas des phoques servi tous les jours à 10 h 30 et 17 h est l'une des attractions préfé-rées des visiteurs du Musée de la Mer.

Souhaitons donc longue vie au petit

Aitor, même loin de sa côte basque

natale. Le public se consolera en

venant voir sa famille au Musée de

la Mer, en attendant, un autre heu-

reux événement dans le bassin !

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l’agendaL’ATABAL

La nouvelle programmation à découvrir : 10 février Infest + Zubrowska + Kamorrah ; 17 février Calva + Ravaillac ; 19 février Izia ; 24 février Izate + Don’t Save The Queen ; 26 février Les Marquises ; 2 mars Apéroconcert avec les grou-pes résidents des studios (dès 19 heures) ; 3 mars Underkon-trol + Dj Skillz ; 9 mars François and The Atlas Moun-tains + Odei + Surprises ; 12 mars The Jon Spencer Blues Explosion. Rens. : 05 59 41 73 20 atabal-biarritz.fr

FESTIVAL DES JEUXLe Festival des Jeux de Biarritz fi gure parmi les quatre pre-miers festivals en France. Il reçoit des cadets (14 -18 ans). Tous les niveaux de jeux sont représentés aussi bien pour le bridge que pour le scrabble, avec la présence de nom-breux champions du monde. Scrabble au Bellevue du 18 au 26 février et Bridge au Casino municipal du 20 au 26. Rens. : 06 13 58 42 81 biarritz-hiver.com

OPÉRAS DU MET

Le Crépuscule des Dieux (11 février à 18 h) ; Manon (7 avril à 18 h), la célèbre histoire de Manon Lescaux et du Cheva-lier des Grieux d’après le roman de l’Abbé Prévost ; la saison s’achève par l’un des opéras les plus connus inspiré du roman La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas : La Traviata (14 avril à 19 h). L’opéra du Metropolitan de New York en direct et en haute défi nition à la Gare du Midi. Tarifs : 20/15/13 € (hors frais de location). Gratuit jusqu’à 18 ans. Rens. : 05 59 22 44 66.

MATCHES DU BOPBLe 10 février à 21 h Biarritz VS Stade Toulousain ; le 17 février à 20 h 45 Perpignan VS Biarritz ; le 2 ou le 3 mars Biarritz VS Bordeaux-Bègles ; le 9 ou le 10 mars Biarritz VS Brive ; le 23 ou 24 mars Lyon VS Biarritz ; le 30 ou 31 mars : Biarritz VS Clermont. Rens. : 05 59 01 64 64 bo-pb. com

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VOS EXPOSITIONSl’agendaAU ROYAL

L’année 2012 commence fort au Royal. Les 10 et 11 février avec le Festival du Film des Droits de l’Homme, le Royal propose une sélection de 4 fi lms accompagnés d ’ inter vent ions et de rencontres-débats. (4 € la séance pour tous). Le 10 à 19 h. L’enfer au para-

dis et à 21 h. Vous n’aimez pas la vérité, 4 jours à Guanta-namo. Le 11 à 19 h, Génération perdue et à 21 h, Palestine 2008. Les 13 et 14 février : XYSEX, La Semaine de la sexua-lité. (Pass 3 fi lms 10 €) avec notamment le 13 à 19 h : Elles et à 21 h : Notre paradis, rencontre avec Aides et le strass, autour du thème de la prostitution et le 14 février à 20 h 45 : Shortbus, rencontre avec Aides, le Paf et Sens dessus dessous pour une Saint-Valentin sans tabou. Rens. : 05 59 24 45 62 royal-biarritz.com

CARNAVALDenekin en partenariat avec Almea, Danza mùsica, Hip Hip Hop, Energie full, LCCB invite le public à les rejoindre pour une soirée déguisée le 29 février à la salle Errecart. La soirée débute vers 18 h avec le juge-ment d’un Zanpant-zar, avec une mise en scène faite par les enfants d’une ving-taine de minutes et un apéritif carna-valesque. Chaque association fera une démonstration de ses activités au fron-ton. La soirée se poursuit en musi-que tous déguisés, avec l’élection du plus beau déguise-ment. Un point res-tauration est prévu sur place. Rens. : 05 59 23 06 14

VACANCES D’HIVER

Centre de Loisirs Mouriscot : Deux structures d’accueil pour enfants de 3 à 6 ans et ados de 7 à 15 ans. Activités créatives ou sportives. Rens. : 05 59 23 09 94.

Planète Musée du chocolat : Ateliers de décoration de masques de Carnaval, du 20 février au 2 mars, pour décou-vrir le monde magique de Venise en créant des petits loups et des grands masques. Du lundi au vendredi de 15 h à 17 h, de 5 à 15 ans (4 €). Rens. : 05 59 23 27 72.

3e édition des Ateliers scientifi ques de la Cité de l’Océan Les enfants de 6 à 10 ans, scientifi ques en herbe, expéri-mentent et relèvent des défi s, une façon ludique d’abor-der des thématiques scientifi ques liées à l’océan, du 21 au 24 février de 14 h à 15 h 30. 1 atelier 15 €, 4 ateliers : 50 € (l’entrée à la Cité de l’Océan est incluse dans le prix). Rens. : 05 59 22 33 34 [email protected] (12 places par atelier).

Le Théâtre du Versant organise un stage de théâtre du 20 au 24 février, de 10 h-12 h / 14 h-16 h pour les enfants et les adolescents. Rens. : 05 59 23 10 00

Le Musée Asiatica programme des ateliers ludiques et créatifs, pour les enfants à partir de 6 ans, du 21 février au 2 mars, de 14 h 30 à 16 h 30 (4 €). Création de bijoux les mardis et vendredis 21, 24, 28 février et 2 mars, fabrica-tion de masques et de coiffes les mercredis 22 et 29 février et parcours thématique et dessin les jeudis les 23 février et 1er mars. Rens. et réservations au 05 59 22 78 78

Stages de fl amenco et sévillanes avec Maria-PiliLes 20 et 21 février pour les enfants à partir de 8 ans, de 16 h à 18 h, 12 € 1 jour et 20 € les 2 jours (possi-bilité prix famille), à l’école de danse Céline Moretti. Rens. : 06 32 04 45 43 [email protected]

Stages découverte à l’école du cirque Ballabulle du 20 au 24 février et du 27 février au 2 mars, pour les enfants à partir de 4 à7 ans (70 €) et de 8 à 11 ans (95 €). Rens. : 06 14 97 10 84 / 05 59 52 19 62

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l’agenda

VOS EXPOSITIONSLaure Carrere, Prix du Public du Brouillarta 2010 et Ber-nard Olczak, Prix du Jury du Brouillarta 2010. Jusqu’au 18 février L’Atabal. Rens. : 05 59 41 73 20À la rencontre de l’autre Jusqu’au 28 février Exposi-tion photographique d’Alain Vergnes à l’espace América de la Médiathèque. De 10 h à 18 h, entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86Instruments afro-brésiliens Jusqu’au 28 février Une exposition de Simeao Britto Da Silva et Soninha Quei-roz. La Médiathèque. De 10 h à 18 h, entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86Artistes du Pays basque : rencontre avec l’Asie Jusqu’au 3 mars 12e édition de cette exposition collective qui per-pétue cette voie d’échanges de la culture et de l’art entre Orient et Occident. Au Musée d’art oriental Asiatica. Rens. : 05 59 22 78 78

JEUDI 9 FÉVRIERThéâtre L’Apologie de Socrate de Platon par la Compagnie des Amis de Platon. Le Colisée à 10 h et 14 h 30, de 10 à 15 € - Rens. : 06 62 39 77 71

Conférence Véronique Boudier Cette artiste sculpteur propose une traversée de son œuvre à partir du présent. La Médiathèque à 18 h 30, entrée libre. Rens. : 05 59 47 80 02

VENDREDI 10 FÉVRIER

Concert Isabelle Boulay Gare du Midi. 20 h 30. 40/44 €. Rens. : 05 59 22 44 66

DU 10 AU 13 FÉVRIERAnimation Salon des Vins et de la Gastronomie. Halle d’Iraty. (Voir détails)

SAMEDI 11 FÉVRIER Opéra Le crépuscule des dieux (Voir détails)

Théâtre Un Jour mon Prince… par la Compagnie Les Trois Chemins. Le Colisée. 20 h 30. 14/7 € (gratuit moins de 10 ans). Rens. : 06 32 07 19 92 Musique Troutouka Un spectacle de Mercedes Garcia, chanteuse, comédienne et de Paul Pace, musicien, sur le thème du métissage. Tout public. La Médiathèque. 16 h. Entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86 Animation Soirée Cabaret à l’Atabal. Plusieurs représentations pour un spectacle de qualité. Entrée libre et restauration sur place. Organisée par l’Atabal et le Centre Social Maria Pia, à 19 h 30. Rens. : 06 73 67 36 99

DIMANCHE 12 FÉVRIERSpectacle Candéloro show. Le tour du monde en 80 jours sur glace. Gare du Midi. 17 h 47/52 €. Rens. : 05 59 22 44 66 / 05 59 59 23 79 [entractes-organisations. com]

Musique Concert hommage à Emile Waldteufel, pianiste personnel de l’Impératrice Eugénie par Alexandre Sorel. Hôtel du Palais à 18 h.Rens. : 05 59 41 64 00

SAMEDI 4 FÉVRIERAnimation Démonstration de capoeira L’association Raizes de Rua présente une démonstration du sport de combat né au temps de l’esclavage au Brésil. La Médiathèque, à 16 h 30, entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86

DIMANCHE 5 FÉVRIERAnimation Kantalasai et mutxiko. Venez chanter et danser au son de la culture basque. Esplanade du Casino municipal (repli assuré en cas de pluie à la Gare du Midi). À partir de 10 h 30

Musique Liszt - Concert symphonique. Au programme : Rautavaara, Hommage à Ferenc Liszt de Einojuhani / Liszt, Concerto n° 1 pour piano, Concerto n° 2 pour piano / Schubert, Symphonie inachevée. Gare du Midi à 17 h 30, de 15 à 30 €. Rens. : 05 59 31 21 70 [orbcb. fr]

DU 5 AU 7 FÉVRIER

3e édition du Base Workshop (voir l’actualité)

LUNDI 6 FÉVRIERThéâtre Parce que je la vole bien Comédie de Laurent Ruquier, avec Catherine Arditi. Gare du Midi. 20 h 30. 45/50 €. Rens. : 05 59 22 44 66 / 05 59 59 23 79 [entractes-organisations. com]

MARDI 7 FÉVRIER Conférence Eau et agriculture : vers de nouvelles pratiques plus respectueuses des milieux aquatiques, organisé par Surfrider Foundation Europe. Villa Banuelos, à 18 h 30. Rens. : 05 59 01 61 50

Musique Sources africaines de la musique latino-américaine. Concert des élèves du Conservatoire Maurice Ravel. La Médiathèque, à 18 h, entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86

Concert L’Orchestre Symphonique des 100 violons tziganes de Budapest Gare du Midi. 20 h 30. 45/50 €. Rens. : 05 59 22 44 66 / 05 59 59 23 79 et [entractes-organisations. com]

VOS LECTURESLe Derby Basque, Histoires des « frères ennemis » par Jean-Louis Berho et José Urquidi. De tous les derbys hexagonaux, aucun n’attein-dra jamais l’importance du Championnat du monde du District BAB disputé uni-quement entre Bayonne et Biarritz. Que serait Bayonne sans Biarritz et Biarritz sans Bayonne ? Vive le derby basque. Éditions Universel-les.À découvrir également, les publications précédentes retra-çant toute l’histoire du BOPB : Biarritz Rugby au cœur, 100 ans de passions (juillet 2002) et Biarritz-Olympique Pays Basque (2005) par Jean-Louis Berho et José Urquidi. Ces trois ouvrages sont disponibles dans les boutiques du BOPB à Aguiléra ou Avenue Foch.

MUSIQUE EN LIBERTÉ BIB’ALDINouveauté : le Comité Bibi-Beaurivage organise jusqu’en juin un rendez-vous musi-cal, au petit jardin de Beauri-vage, le 4e dimanche de 11 h à 12 h.

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LUNDI 13 FÉVRIERThéâtre Le gai mariage Comédie de Gérard Bitton et Michel Munz. Avec Gérard Loussine, Jean-Marie Lecocq, Lysiane Meis. Gare du Midi, 20 h 30. 45/50 €. Rens. : 05 59 22 44 66 [entractes-organisations. com]

JEUDI 16 FÉVRIER

Théâtre Building par les Amis du Théâtre. Gare du Midi, 20 h 30. De 9 à 32 €. Rens. : 05 59 22 44 66

VENDREDI 17 FÉVRIER

Théâtre Marco Polo et le dragon de Jade Théâtre musical, en partenariat avec le Théâtre du Versant dans le cadre des soirées Vin, tapas et poésie, au profit de l’association Les anges de la rue. CRTI, rue Pelletier. 20 h, 5 €Rens. : 05 59 23 02 30

Café concert Calva + Ravaillac. L’Atabal, allée du Moura. 21 h. Entrée libre. Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz. fr]

SAMEDI 18 FÉVRIERPatrimoine Visite guidée du centre ville, du Casino à l’hôtel d’Angleterre commentée par Jacques Sotéras et organisée par le Musée historique. Durée du parcours 2 heures, départ à 10 h, 5 €. Inscription préalable obligatoire. Rens. : 05 59 24 86 28 Spectacle Jeune Public Pogo Danse bagarre et étoiles filantes, dés 3 ans. Le Colisée. 17 h, 8/12 €. Rens. : 05 59 22 20 21 [biarritz-culture. com]

Théâtre Marco Polo et le dragon de Jade (voir détails au 17 février)

Spectacle Moriarty La musique de Moriarty est un carnet de voyages et de réminiscences, un cabinet de curiosités, une sorte de folk nocturne et nomade. Première partie avec Maialen Errotabehere, accompagnée de Philippe Albor et David Usabiaga. Gare du Midi, 20 h 30. 29,60 / 27,60 €.Rens. : 05 59 22 44 66

VENDREDI 24 FÉVRIERConcert Colonel Reyel Gare du Midi, 20 h 30. 25/33 €. Rens. : 05 59 22 44 66

SAMEDI 25 FÉVRIERSpectacle Che ... Malambô Pampa Furiosa : les Gauchos d’Argentine. Un spectacle survitaminé et contemporain débordant d’énergie et de virtuosité, sur des rythmes endiablés. Chorégraphie Gilles Brinas, ancien interprète de l’Opéra de Lyon et du Ballet Béjart.Gare du Midi. 20 h 30. 45/50 €. Rens. : 05 59 22 44 66 [entractes-organisations. com]

LES 25 ET 26 FÉVRIER

Théâtre Forêts de Wajdi Mouawad, par la formation 3e année du Théâtre des Chimères. Le Colisée, samedi 20 h 30 et dimanche 17 h, 8/10 €. Rens. : 05 59 41 18 19

DIMANCHE 26 FÉVRIER

Café concert Les Marquises Pop expérimentale. L’Atabal, 21 h.Entrée libre. Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz. fr]

MARDI 28 FÉVRIERBallet Compania nacional de Danza, direction artistique José Martinez. Compagnie qui brille depuis plus de 30 ans sur les scènes internationales par son style néo-classique. Gare du Midi, 20 h 30. De 12 à 38 €. Rens. : 05 59 22 44 66

VENDREDI 2 MARS Théâtre Du rêve à la réalité… j’y suis ! Spectacle théâtral vivant de music-hall. William Mercy en solo accompagné du pianiste Didier Dulout. Le Colisée. 20 h 30. Rens. : 06 32 20 16 33 [william-mercy. com]

SAMEDI 3 MARSAnimation Bal du Carnaval, organisé par Biarritz Evénement. Casino municipal, 21 h. Rens. : 05 59 22 50 50

LUNDI 5 MARSThéâtre A deux lits du délit. Comédie de Derek Benfield avec Arthur Jugnot. Gare du Midi, 20 h 30. 45/50 €. Rens. : 05 59 22 44 66 [entractes-organisations. com]

MARDI 6 MARS Théâtre Quatre Vingt Treize de Victor Hugo par la Compagnie In Cauda. Organisé par les Amis du Théâtre. Gare du Midi, 20 h 30. De 9 à 32 €. Rens. : 05 59 22 44 66

JEUDI 8 MARSSpectacle Rock The Ballet. Rasta Thomas Bad Boys of Dance, Pretty Girls of Dance. Gare du Midi, 20 h 30. 45/50 €. Rens. : 05 59 22 44 66 [entractes-organisations. com]

SAMEDI 10 MARS

Spectacle Voca People. Gare du Midi, 20 h 30. 39/44 €. Rens. : 05 59 22 44 66

DIMANCHE 11 MARS Animation Bal animé par l’orchestre Gérard Luc organisé par Biarritz Evénement. Casino municipal, 15 h.Rens. : 05 59 22 50 50

LUNDI 12 MARSOne man show Didier Gustin. Gare du Midi, 20 h 30. 45/50 €. Rens. : 05 59 22 44 66 [entractes-organisations. com] Ph

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la vie associative

LES 3 AOrganisent un voyage en Andalousie ouvert à tous du 19 au 25 mars. Au programme de février : le 6, à 15 heures Loto Bien au chaud ; le 8 Balade verte ; le 10 Atelier masques et préparation du Carnaval ; le 13 Concours belote ; le 15 Randonnée massif du Baïgoura-Mendicoure et Balade verte ; le 16 Vestiaire de fringues, les bonnes affaires des 3A jusqu’au vendredi 17 h ; le 20 Concours tarot ; le 23 Atelier Cuisine et repas ; le 24 Atelier masques et préparation du Carnaval ; le 29 Balade verte. A savoir : Cours de Pilates tous les lundis, mercredis, jeudis, vendredis, 3 € la séance. Rens. : 05 59 24 15 39

Phot

os :

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Du 10 au 12 février un week-end à Barèges-La Mongie en 1/2

pension, forfait ski 2 jours et encadrement compris : 175 € ; le

26 février, journée à Gourette, forfait ski 1 jour et encadrement

compris, 35 € ; du 9 au 11 mars, un week-end à Luz Ardiden en

1/2 pension, forfait ski 2 jours et encadrement compris, 165 € et

le 18 mars, journée à Formigal, forfait ski 1 jour et encadrement

compris : 49 €. Hors frais de covoiturage, à régler sur place. Rens. :

05 59 23 97 47 [skiclubbasque. com]

SKI CLUB BASQUE

L’assemblée générale et la présentation des vœux de la sec-tion PG-CATM s’est tenue dernièrement à la salle du Braou en présence des élus, avec de gauche à droite : M.P. Lacoste, conseillère de la CARAC, J.-P. Harotcarene, M. Brisson, J. Séguéla, J. Lissonde, M. Veunac, A. Aguerre, J. Labar-thette.

ASSOCIATION DES COMBATTANTS PRISONNIERS DE GUERRE ET DES COMBATTANTS ALGÉRIE TUNISIE MAROC

CONFÉRENCES DE L’UTLB Au programme : Les secrets du

cerveau féminin sous le regard des

neurosciences par Pierre Reveillard,

Urologue, andrologue, sexologue

(2 février 16 h 15) ; Condorcet ou la

démocratie par Marie Berrondo-

Agrell, Maître de conférences

honoraire à l’Université (3 février

14 h 30) ; L’héritage culturel coréen

par Jean-Paul Lamarque,

Conférencier (9 février à 16 h 15) ;

L’espéranto, son histoire, sa

structure, ses enjeux sociaux et

économiques par Guy Camy,

Administrateur de l’association

Espéranto-France (10 février

14 h 30) ; Quatre Vingt Treize, vu par

Victor Hugo par Jean-Claude Paul-

Dejean, Agrégé de l’Université

(16 février 16 h 15) ; Naufrages et

naufragés du littoral landais. Mythe

ou réalité par Jean-Jacques

Taillentou, professeur (17 février

14 h 30) ; Françoise Giroud ou le

journalisme au féminin par Bernard

de Monck d’Uzer, Proviseur honoraire

(8 mars 16 h 15). Maison des

Associations, 5 € pour les non-

membres. Rens. : 05 59 41 29 82

[utlb. over-blog. com]

SECOURS CATHOLIQUE L’association organise des séances d’accueil pour écouter, entourer, dépanner ceux qui se sentent au bord du chemin le mardi de 14 h 30 à 16 h 30 ; des vestiaires à légère participation pour la personne à faibles revenus (RSA, petits salaires, pensions modestes, bourses d’étudiant insuffisantes…) les 2e et 4e vendredis de 14 h 30 à 16 h 30. Un vestiaire nocturne est ouvert une fois par mois pour les personnes qui travaillent, les mardis 14 février, 13 mars, 17 avril, 22 mai et 12 juin de 18 h à 20 h. Il est réservé aux familles à budget modeste ; des ateliers d’initiation au tricot à l’atelier de Froggy ; des week-ends au ski et des camps pour enfants, des vacances pour les familles ou les personnes seules en difficulté… Rens. : 4, allée du Chanoine Manterola ou au 05 59 23 43 88.

EN SUIVANT L’USB La commission musculation fitness, section phare de l’association propose un nouveau concept radical fitness avec deux disciplines : fight do et radical power. Il vient s’ajouter aux programmes déjà en place, à savoir : abdos dos, abdos fessiers, abdos stretch ; ashtanga yoga, pilates, stretch ; aéro mix, gym tonic, Lia/Lia dance, free dance, hilo combo, modern’jazz, step ; renforcement dynamique et basic : body sculpt, CAF (cuisses abdos fessiers), circuit training, gym douce, réveil musculaire, total buste. Toutes ces activités se pratiquent du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 20 h 30 et le samedi de 8 h 30 à 12 h 30. Rens. : 05 59 03 29 29.

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Depuis plus de 20 ans, les membres d’Arroka perpétuent la tradition de la Sainte-Agathe, au profi t

de la culture et la langue basques. Le 4 février, vêtus de la xamarote (veste des pêcheurs), ils vont de

maisons en commerces, en passant par l’hôtel de ville, accompagnés de bertsulari pour honorer de

leurs chants les généreux donateurs et faire perdurer ce temps fort de la culture basque dont l’origine

remonte aux années 1930 en Biscaye. Rens. : 06 09 13 85 00 [arroka. org]

ARROKA FÊTE SAINTE-AGATHELES AMIS DU QUARTIER CHÉLITZ Organisent le 25 mars à Dantcharia

un repas dans une cidrerie, avec un

départ prévu à 11 h et un retour à

18 h. Inscriptions le 11 février : Bar

du Polo, av. Kennedy ou au Bar 15

à Chélitz de 10 h à 12 h.

Transport : 8 €, repas : 26 €.

KUNMING, ÉCOLE FRANÇAISE DE ZHANG GUANG DE Propose un stage d’initiation au daoyin qi gong, les 18 et 19 février. Ouvert à tous, il concerne le renforcement des muscles et tendons à la Halle des Sports, 16 av. d’Etienne. Le 18 de 15 h à 18 h et le 19 de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h. Tarif : 40 € pour 9 h, plus l’adhésion à Kunming de 60 € qui permet d’assister aux trois séances de pratique hebdomadaires jusqu’au 30 juin prochain. Rens. : 5 59 22 35 47/06 65 31 32 83 [kunming. fr]

ENERGY’S PAYS BASQUEProgramme des sorties ski et

découverte à Gourette et à la

Pierre Saint-Martin, les 12 et

22 février et les 18 et 31 mars

(18/15 €), avec des réductions

sur la location du matériel et

des forfaits ; une journée et une

soirée rencontre avec ses mem-

bres et sympathisants à la salle

paroissiale du Parc Grammont

le 18 février (repas 17/20 €) et

une sortie dans le Béarn, avec

la visite du château de Pau et

d’une cave (38/41 €). Rens. :

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ciation Denekin de 15 € lors d’une deuxième participation. Stages

pour adultes débutants : 26 février, 25 mars, 22 avril, 20 mai et

17 juin. Rens. : 06 85 99 71 79 [almea-danse. com]

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la viedes conseils de quartier

BEAURIVAGE / MILADY / COLLINELors de son assemblée générale du 15 décembre, le conseil de quartier a évoqué les problèmes d’entretien et de nettoyage de la voirie et la question des odeurs nauséabondes générées par la station de traitement des eaux usées de la Milady. Soucieux de préserver l’environnement et la qualité de nos plages, il s’est inquiété du gaspillage de l’eau de ville et de l’écoulement sur le sable des eaux usées des douches. Il a salué l’expérience concluante faite sur la Côte des Basques dans le cadre de la lutte contre les herbes de la Pampa et souhaite sa généralisa-tion à tous les sites touchés par ces plantes invasives.Par ailleurs, pour permettre à tous les habitants de Beauri-vage, Milady, la Colline de mieux et plus rapidement com-muniquer avec le conseil de quartier, une adresse mail a été créée : [email protected]

SAINT-CHARLES / LE PHARE / LAROCHEFOUCAULDLe conseil du quartier informe que la conférence sur le Déve-loppement Durable prévue le jeudi 19 janvier, se tiendra le lundi 13 février à 18 h 30 à la Maison des Associations de Biarritz. Cette réunion se tiendra sous la direction de : Anne-Marie Dubecq, élue en charge de l'Agenda 21- Développement durable, avec la participation de : Christophe Landrin, directeur général adjoint technique des services municipaux, Patrick Sasal, directeur du ser-vice des jardins, Laurence Mialocq de Geociam, organisme qui a réalisé un gros travail de défrichement du dossier et récolte des données (questionnaire aux citoyens). La réunion est ouverte à tous les Conseillers de Quartiers et habitants motivés par le deve-nir de Biarritz et sa politique à long terme pour laquelle travaillent déjà plusieurs services de la municipalité. Cette politique concerne l'aménagement du territoire pour mieux vivre ensemble en ravi-vant certains concepts : économie, solidarité, conscience citoyenne, fl uidité des rapports entre citoyens, effort collectif pour faciliter la vie urbaine dans tous les domaines. Nous vous attendons nom-breux à cette réunion suivie d'une collation.Astrid Guillermin, présidente du conseil de quartier [email protected] 06 65 31 32 83

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l’expressiondes groupes politiques

Grands et petits dossiersMettre en œuvre un programme municipal c’est bien sûr réaliser les

grands équipements structurants qui fi guraient dans notre program-me et pour lesquels les Biarrots se sont engagés en 2008 en nous désignant pour gérer les affaires de la Ville. Il en sera ainsi cette année avec la réhabi-litation des Halles et l’aménagement de l’avenue de Verdun. Dans les deux cas, il s’agira d’embellir deux espaces majeurs de notre cité, mais aussi de soutenir l’activité commerciale et donc l’emploi.En ce mois de février, les deux dossiers avancent au même rythme. Les es-quisses ont été validées, les concertations ont été menées avec les commer-çants concernés, les derniers arbitrages ont été réalisés par la Municipalité. Ils ont permis la fi nalisation des projets, de lancer la consultation des entre-prises et de préparer les appels d’offres. Comme de tels chantiers ne peuvent se dérouler pendant la saison, les premiers travaux ne commenceront qu’en septembre 2012. Ils s’achèveront en mars 2013 pour l’avenue de Verdun et en juin 2013 pour les Halles. Mais conduire un programme municipal, c’est aussi s’occuper de dossiers plus modestes mais qui n’en sont pas moins souvent premiers aux yeux de nos concitoyens. Ainsi, le Maire m’a chargé en 2008 de mettre en œuvre un programme voirie qui commence à porter ses fruits. Celui-ci a été lancé suite à l’audit réalisé en 2007. Chaque année, nous consacrons 760 000 € à la réhabilitation de nos rues : 65 000 m2 de chaussées et 10 000 m2 de trottoirs sont remis à neuf.En 2011, 30 rues dans tous les quartiers ont été concernées par le pro-gramme voirie et 23 par l’opération trottoir.Par rapport à 2007, le basculement des rues de Biarritz vers le qualitatif « bon état » s’accélère. Certes, il reste du « pain sur la planche », si j’en juge par le volumineux courrier que je reçois, et c’est vrai qu’un tiers de nos rues sont encore en situation médiocre ou moyenne, mais l’amélioration de la situation est de plus en plus nette et est évidente lorsqu’on compare l’état de la voirie biarrote aujourd’hui et voilà quatre ans.Cette année, nous allons lancer deux programmes de même nature : un plan de réhabilitation des WC publics et un programme d’enfouissement des ré-seaux. Si elles sont bien entretenues par les équipes en charge du nettoie-ment, nos toilettes publiques sont souvent dans un tel état de vétusté qu’elles nous valent beaucoup de commentaires acerbes de la part des Biarrots et de nos visiteurs. Au rythme de deux à trois sites par an, nous remettrons à fl ot ces équipements qui participent aussi à l’image de notre ville.Dans la même logique, nous allons lancer un plan d’enfouissement des ré-seaux. Soyons clairs, tout ne sera pas réalisé sur le champ. En concertation avec les commissions des conseils de quartier, nous fi xerons des priorités à partir d’un diagnostic arrêté par les services municipaux et qui est en cours de fi nalisation. Contrairement à ce que je lis parfois, la sécurité des personnes n’est pas en jeu lorsqu’on aborde ce sujet, sinon, les interventions auraient déjà eu lieu et je m’engage d’ailleurs à accélérer les choses là où ce serait le cas. C’est donc plutôt une question d’image et éventuellement de qualité du service, encore que, le vieillissement des réseaux enterrés est aussi source de disfonctionnements. Voilà pourquoi, si nous allons accélérer notre politique d’enfouissement, nous donnerons toujours la priorité aux programmes de renouvellement des équipements les plus anciens afi n d’éviter les pannes qui se sont multipliées ces derniers mois et qui ne concernent pas toujours les secteurs aériens. Je comprends pourtant l’impatience de certains, elle est à la hauteur de leur amour pour notre ville et de l’exigence qu’ils ont pour elle. Cet enjeu cependant doit être comparé à d’autres en cette période de rigueur budgétaire. Je pense par exemple à la mise aux normes « accessibilité handicapés » de nos bâtiments publics ou à leur entretien.Cela dit, l’enfouissement des réseaux doit être accéléré et il le sera, car il participe à la belle image que nous voulons donner de notre ville et du confort de réception auquel ont droit nos concitoyens.Ecouter les besoins des gens, répondre à leurs attentes mais également ar-bitrer entre les différentes priorités, voilà le rôle d’une municipalité qui doit conduire les grands travaux d’infrastructures mais également répondre aux besoins multiples et parfois concurrents de ses administrés.Et en la matière, il n’y a pas de petits dossiers, il n’y a pas de petits chantiers, mais une seule logique, celle de l’intérêt général !

Max Brisson, Premier adjoint en charge des Travaux, des Bâtiments Communaux, de la Voirie et des Aménagements urbains

MAJORITÉ MUNICIPALE LES BIARROTS RASSEMBLÉS

La crise et le thermomètre…Dans un article du numéro d’octobre de Biarritz Magazine, j’indiquais

que, depuis le début de la crise de la dette, l’Europe faisait « trop peu et trop tard ». Ce constat s’est hélas confi rmé. Un nouveau sommet euro-péen a eu lieu en décembre 2011, mais les dispositifs prévus lors du sommet de juillet ne sont toujours pas complètement opérationnels.Cette situation est une des causes de la dégradation de la note française et de celle de 8 autres pays européens par l’agence Standard & Poors.Certes les agences de notation méritent beaucoup de critiques. Censées in-former à l’avance des risques pesant sur les investisseurs et les particuliers, elles n’ont pas vu venir la faillite d’Enron en décembre 2001 comme la crise des subprimes de 2007-2009. De plus elles réagissent en général trop tard. Depuis plusieurs mois l’écart entre les taux d’emprunt des différents pays s’est accru : l’Allemagne empruntait autour de 1,8 %, la France autour de 3,2 %, l’Espagne autour de 5 % et l’Italie entre 6,5 et 7 %. Standard & Poors est encore une fois arrivée « après la bataille », la France et les autres pays européens étant déjà dégradés par les marchés.Le thermomètre n’est donc pas parfait… Mais il reste un thermomètre !Et les 2 principales raisons données pour dégrader la France sont intéres-santes.D’abord le constat public d’une Europe qui agit trop tard et trop peu. Si cela peut accélérer la prise de conscience des dirigeants européens, c’est une bonne chose. Agir rapidement sur la voie d’une gouvernance rénovée, mettre en place des mécanismes de décisions rapides et effi caces, et donc abandonner la règle de l’unanimité pour aller vers celle des majorités qua-lifi ées, voilà quelques axes de travail. Sur lesquels il est urgent d’avancer en actes et pas seulement en paroles !Autre raison avancée par l’agence, l’Europe se trompe de remède : elle ne réagit que par l’austérité, aggravant ainsi la récession liée à la contraction du crédit bancaire. Or l’austérité n’est pas un objectif en soi. Qu’il y ait urgence à maîtriser la dépense publique et à trouver des recettes, c’est un fait. Cela rappelle d’ailleurs au passage que l’on aurait dû s’en souvenir dans les 10 dernières années ! Trop de mesures réduisant les recettes, souvent de façon socialement injuste, ont été décidées bien que de peu d’intérêt pour la croissance ou, pire, contradictoires avec la crise qui démarrait. Cette res-ponsabilité doit être rappelée.Aujourd’hui, il est nécessaire de combiner maîtrise de la dépense et relance économique. Relance d’abord par l’investissement dans les infrastructures, l’innovation et la recherche, pour garder notre rang dans la compétition internationale et créer des emplois.Cela suppose une action volontariste de l’Europe avec fi nancement obliga-taire européen, les « eurobonds ». Cela permet de rappeler que sans crois-sance, il n’y a pas de dette supportable. Et sans croissance il n’y a pas non plus d’espoir en l’avenir.Enfi n, dernier sujet posé par l’Agence, l’action de la Banque centrale euro-péenne. L’agence note que la BCE a bien réagi pour éviter que les banques ne connaissent une nouvelle grave crise de liquidité. Par contre, son action pour fi nancer les Etats européens, même si elle n’est pas inexistante, reste trop en retrait par rapport à ce que font les banques centrales américaines ou anglaises.Sur ces points, l’Allemagne est réticente à évoluer. Elle ne veut pas payer pour les Etats « cigales » et rejette l’idée d’une action plus forte de la BCE. Pourtant la gravité de la situation nécessite le changement. Si ce que dit Standard & Poors peut faire évoluer les positions et les actes des Etats, ce sera un pas en avant.Pour Biarritz, ce contexte a des conséquences. L’austérité, la montée du chômage, la crise du crédit touchent beaucoup de nos concitoyens, en par-ticulier les plus démunis. Nous agirons en 2012 en combinant la prudence qui s’impose du fait de la crise du fi nancement avec l’action économique et sociale nécessaire. Accélérer la réalisation des logements de l’opération Kléber. Agir pour le développement économique. Préserver et renforcer l’action sociale en faveur des plus démunis. Voilà nos axes prioritaires pour 2012 en tant que dernier rempart de proximité vis-à-vis des plus fragiles d’entre nous.

Guy Lafi te, adjoint au maire, chargé des Finances, des Affaires juridiques et de la Délégation Générale

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Lorsque Biarritz fait de l’intégration

Le 10 janvier dernier, notre Maire nous présentait ses vœux. Moment privilégié qui nous permet d’avoir quelques don-

nées sur l’évolution des projets pour l’année qui commence et surtout de rencontrer des biarrots dans un cadre convivial.« Vous qui êtes à la Mairie » entendons nous souvent ! Mais, nous n’y sommes pas. N’en déplaise à certains, nous sommes dans l’opposition. Et cela signifi e dans notre cas : ne pratique-ment rien savoir de plus que le citoyen lambda : commissions jamais réunies et aucune réunion de suivi des projets ne nous permet de savoir ce qui passe dans la « Maison », hormis les Conseils Municipaux. Heureusement que nous sommes respec-tivement aux Conseils d’Administration du CCAS, de Biarritz Tourisme et de l’Hôtel du Palais pour avoir une vision concrète et détaillée de l’évolution du social et du tourisme. Nous y som-mes, d’ailleurs, écoutées et respectées.Mais ces vœux nous ont rendues optimistes avant tout sur la capacité de notre Maire à écouter et à intégrer les suggestions des citoyens et des Associations…En effet, notre surprise fut grande lorsque Didier Borotra a dé-crit les projets futurs concernant la Côte des Basques et Beauri-vage : un parking, une piscine d’eau naturelle « Rock Pool » sur le modèle de ce qui existe en Australie, et… un funiculaire. En gros la feuille de route de l’Association des Amis de la Côte des Basques qui regroupe des biarrots amoureux du site et ayant à cœur de le préserver.Autre magnifi que exemple d’intégration : l’idée d’adosser à la Cité de l’Océan des entreprises et laboratoires en relation avec la mer. Nous fûmes les premières en septembre 2008 à suggé-rer que ce projet ne soit pas qu’un complexe ludico-scientifi que, mais le point de départ d’une aventure économique créatrice d’emplois durables.Depuis, à part des déclarations dans lesquelles la majorité mu-nicipale manifeste son enthousiasme sur ce projet jusqu’à l’avoir intégré dans ses programmes des élections cantonales de 2011, rien ne fi ltre à ce sujet. Où en est-on ? Des entreprises sont elles intéressées ? Nous aimerions que les biarrots soient informés des démarches réalisées, si elles existent.Après l’intégration, une plus grande transparence serait la bien-venue. A bon entendeur.

Maider Arosteguy, Denise Servywww.biarritz-demain.com

UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE POUR BIARRITZ

GROUPE INDÉPENDANTMAIDER AROSTEGUY ET DENISE SERVY

Patrick DESTIZON – Karine DUBOURG – Éric FOUCHER

« Chers » vœux !

Lors de la cérémonie des vœux le maire a déclaré « Ce qui compte, c’est l’investissement public, c’est la construction

de la cité… ». La majorité municipale compte poursuivre son action comme si nous ne connaissions pas une des plus graves crises de ces quarante dernières années. D’ailleurs celui-ci a

même clairement affi rmé : « Il (le maire) doit avoir une vision claire de l’avenir et maintenir le cap quoiqu’il arrive. ». À croire que comme le nuage de Tchernobyl, la crise fi nancière s’est arrê-tée aux frontières communales !Le maire a ensuite fi xé cinq priorités.Tout d’abord la construction de 500 logements au quartier Klé-ber devrait démarrer cette année. C’est une bonne chose bien qu’il soit à craindre que les délais de livraison soient sérieuse-ment retardés par rapport au calendrier initial.Enfi n les Halles vont enfi n être réhabilitées vu l’état déplorable dans lequel elles se trouvent. Dans notre programme nous pro-posions une réhabilitation des Halles mais nous regrettons que le problème du stationnement ne soit pas suffi samment pris en compte dans le projet de la majorité. Rénover les Halles sans créer un parking est une grave erreur. La réalisation d’un par-king à ascenseur était possible sans modifi er les façades (classées) en construisant un étage de parking dans le volume intérieur existant.Le troisième axe est le développement d’une fi lière centrée sur l’océan et la Cité du Surf d’Illbarritz. Or on sait désormais que cette réalisation est ruineuse pour la ville (engagée à verser des loyers à la société Vinci jusqu’en janvier 2042) et que ses re-tombées économiques sont insignifi antes au regard de son coût (85 millions d’euros).Le quatrième point concerne le développement du quartier Iraty afi n d’en faire une zone économique dynamique. Cela a toutes les chances de désertifi er encore un peu plus le centre ville comme on a pu le constater avec le déplacement des congrès de l’Espace Bellevue à la nouvelle Halle économique d’Iraty qui a coûté 18 millions d’euros. Or ce déplacement d’activités vers la périphérie nuit considérablement au commerce du centre ville.Le dernier point concerne les déplacements urbains. Or ceux-ci doivent désormais être pensés à l’échelon de la communauté d’agglomération mais nos décideurs doivent comprendre que les modèles de transport collectif étudiés pour des agglomérations de plus de 500 000 habitants avec une ville-centre ne s’appli-quent pas à une agglomération multipolaire quatre fois plus petite de 125 000 habitants.Créer des voies réservées aux bus à Bordeaux ou à Toulouse avec des bus qui passent toutes les 2 ou 3 minutes peut se justifi er mais créer de telles voies comme on l’a fait sur l’ex RN10 entre les carrefours de Saint Léon et de Bernain avec un bus tout les 1/4 d’heure environ est une aberration. Du coup nous avons une voie de gauche réservée à la circulation encombrée jusqu’à la paralysie et une voie de droite réservée aux transports collectifs désespérément vide.Les collectivités territoriales comme la ville de Biarritz doivent apprendre à gérer les ressources fi nancières dont elles disposent qui sont désormais plus rares. Les investissements publics dans l’avenir devront être assujettis à un calcul de rentabilité fi nan-cière ou sociale.L’ère des « caprices du prince » comme la Cité du Surf est ré-volue. Voila au moins l’enseignement que nous aura délivré la crise actuelle !

Patrick DESTIZON www.udecbiarritz.fr - [email protected]

Permanences sur RDV : samedi matin de 10 heures à 12 heures.

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BIARRITZ À CŒURÉLUS DE LA GAUCHE UNIE

FRONT DE GAUCHE

ELKARTU – BIARRITZ CITOYEN SOLIDAIRE

Notre maire et sa methode coue

Notre maire vient de nous présenter ses vœux, aussi « ses rê-ves ». Sous ses mandats, un certain nombre de réalisations

ont vu le jour, certaines heureuses, telles que la médiathèque (sous réserve d’accessibilité pour les handicapés) et la rénovation du Bellevue. D’autres sont à regretter comme la Cité du Surf ; ouvrage somme toute assez banal qui, malgré son coût fara-mineux et l’immense couverture médiatique, se révèle être un fi asco. Notre maire prétend cette affaire amortissable sur un an, ce qui est étonnant au vu du peu de visiteurs que l’on constate, mais pour notre édile, tout va pour le mieux, c’est la méthode Coué. Pour les promesses, nous attendons la généralisation des navettes dans les quartiers, et la construction de Kléber. Quant à l’un de ses rêves : la création d’une école supérieure de com-merce de 500/600 élèves, chiche, mais quid de leur logement ! La Cité du Surf, ajoutée à l’inadmissible vente des 626 loge-ments sociaux resteront comme le plus grand passif de Didier Borotra.

Galéry Gourret-HousseinConseiller municipal PS

courriel : [email protected] : www.biarritzacoeur.com

Bonne Santé ! Et puis ?

Nous sommes certainement sincères quand nous la souhai-tons autour de nous. Or l’Organisation Mondiale de la San-

té nous dit : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infi rmité. » Depuis quelques années la santé des Français se détériore puisqu’ils consultent et se soignent moins,

Des Halles aux Conseils de quartiers !

La rénovation des halles fi gurait dans mon programme et je l’aurais engagée plus tôt si j’avais été élu. Toutefois, j’aurais

consulté les commerçants et les riverains dans le cadre d’une véritable concertation. D’une façon générale, il est reproché à l’équipe en place, un manque d’écoute. La vocation des Conseils de Quartiers serait de recueillir les suggestions et de permettre un échange constant avec la population. Or, malgré un travail remarquable et une participation suivie, les membres élus de ces conseils sont peu écoutés et peu de mesures concrètes résultent de leur travail. L’institution est utilisée comme tribune par ceux de l’équipe municipale qui rivalisent pour apporter leur « bonne parole » et justifi er leur inaction. Il faut réformer cette institu-tion pour que les Présidents de ces Conseils soient élus par leurs membres et non désignés par le Maire, ce qui leur conférerait une indépendance et une autorité réelles.

J.-B. Saint-Cricqwww.jbsaint-criq.fr

les médicaments sont moins remboursés, le reste à charge est de plus en plus élevé, les cotisations mutualistes augmentent puis-que taxées, l’hôpital public est de plus en plus sacrifi é au bénéfi ce des cliniques privées et de nombreuses régions sont désertées par la médecine. Près de dix millions de nos compatriotes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le chômage augmente, l’exter-nalisation d’activités industrielles paupérise des régions entières. Pour suivre les préceptes de l’OMSon devrait se dire doréna-vant : « avec 2 012.pcf. fr…, Bonne Santé… mais aussi, Bonnes Luttes et Bons Votes » !!

Bernard [email protected]

PCF 64.org

Réfl exion : Autolib, ou le pari de la voiture service public *

Les voitures de demain auront-elles un placard jaune ? Jaune comme La Poste - un service public - ou comme les taxis de

New York, un service urbain de mobilité. Ce laissez-passer leur donnerait le droit de stationner sur des emplacements réservés en surface, et de pratiquer des voies réservées dans l'espace pu-blic en cas de multi-occupants. On peut héler ces voitures à la volée comme des taxis et si le chauffeur accepte, il charge son passager au même tarif qu'un taxi, débité depuis son passe NFC sur son Smartphone.C'est ce qui se passe déjà dans des grandes villes qui découvrent spontanément une voiture qui a quitté ses oripeaux statutaires. Là, on avise du bord du trottoir, la première voiture qui se pro-pose. C'est la voiture de quelqu'un, ou d'une fl otte publique, ou d'une fl otte privée, peu importe ! L'immédiateté est assurée dans l'imprévisibilité de la vie urbaine comme jamais elle ne l'a été. Nous sommes à Biarritz ou à Barcelone en 2025, les crises économiques et fi nancières sont passées par là, les injonctions du développement durable et le stress des congestions et des trajets quotidiens harassants, également. Les unes et les autres ont charrié leur lot d'innovations, de rupture pour répondre à ces défi s. Une transformation des statuts et des pratiques de la voiture est à l'œuvre qui se résout dans une recherche de pro-ductivités diverses : taux d’occupation, taux de circulation, taux d'usage, taux d’utilisation, etc. mais on comprend qu'elle ne se suffi t pas à elle-même. Pourquoi et comment passer à la voiture service public ? Et avec quelles voitures ?Défi nir une logique d'usage durable de la voiture sous les aus-pices publics, ce n'est pas une question d'infrastructures publi-ques, ou pas seulement, l'infrastructure n'est alors qu'un levier parmi d'autres, la voirie par exemple, les parkings et les péages aussi. Mettre en place un service public de la voiture, c'est dé-fi nir la place et le rôle de l'autorité d'une part, et résoudre la complexité nouvelle de ces offres urbaines composites d'autre part. Il y va de la maîtrise des fl ux et de la qualité des mobilités offertes au citadin et à l'économie.

*Sources : Bruno et Léa Marzloff // Sociologues

Régine Daguerre & Peio [email protected]

http://biarritz.citoyen.solidaire.over-blog.com

RASSEMBLEMENT POUR LE RENOUVEAU DE BIARRITZ

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32 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2012 N°215

NAISSANCES NOVEMBRE LÉA CLAIRACQ ■ DÉCEMBRE CHARLIE DADA ■ LUMA RANDÉ ■ VASCO DAVID ■ AARON CROUZAT DIAB ■ MARTIN GRAVÉ ■ VALENTINE BREHIER ■ VICTOIRE DE MAULÉON DE BRUYERES ■ IMANOL LESPADE ■ EKI FAKRI ■

MARIAGES DÉCEMBRE PESAMINO MAUVAKA ET LOSELINA PULEOTO ■

DÉCÈS DÉCEMBRE CHRISTIAN BARRY (57 ANS) ■ ANNA CASTAGNET (89 ANS) ■ MARTINE HODARA (69 ANS) ■ MARIE RISON (90 ANS) ■ PIERRE BELLEGARDE (67 ANS) ■ ROGER MORIN (89 ANS) ■ JEAN-PAUL TROUILLET (47 ANS) ■ JEAN BRANA (75 ANS) ■ EMILE ARNAUDUC (84 ANS) ■ ANNA ROMATET (99 ANS) ■ JANVIER JEAN-PAUL CELHAY (55 ANS) ■ MARIE ROSSETTI (89 ANS) ■ LUCIEN BEAUXIS-AUSSALET (88 ANS) ■ MAURICE AUVERNET (104 ANS) ■ JEAN-PIERRE TELLECHEA (73 ANS) ■ MARIE ST MARTIN (85 ANS) ■ JACQUELINE GARSONNIN (91 ANS) ■ GUY SASCO (58 ANS) ■ FRANCIS PERONNEAU (77 ANS) ■

BIENVENUE À…

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Mathilde Lamotte, née le 3 janvier

HOMMAGE À… Jean BRANA Jean Brana est décédé le 23 décembre à l’âge de 75 ans. Il faisait partie de cette bande de copains qui formait la première génération de sur-feurs en Europe. Ils furent ensuite nommés les Tontons surfeurs.Jean Brana avait découvert le surf en 1957, lorsque Peter Viertel, réa-lisateur américain était venu à Biarritz tourner Le soleil se lève aussi.Jean Brana comme quelques autres y joue un rôle de fi gurant. Peter Viertel repartira en laissant sa planche à ces jeunes biarrots.Guide-baigneur sur les plages de Biarritz, Jean Brana était un amou-reux de l’océan où il se rendait chaque jour. Il conservait précieuse-ment une belle collection d’archives sur l’épopée du surf sur la Côte Basque.À sa famille, à ses amis, Biarritz Magazine présente ses condoléances.

Les Tontons surfeurs : Jean Brana, 5e à partir de la gauche.

FÉLICITATIONS À… Marie-Léone Vignaud et Charles Antoine Guillat-Guignard qui se sont unis en novembre dernier.

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I M P R I M E R I E

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