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Dans la nuit du 14 septembre 1219, le barrage naturel du lac Saint-Laurent (proche de Bourg d’Oisans) cède. Une terrible inondation va arriver jusqu’à Grenoble et fera de nombreux morts.

Depuis le 14 septembre 1220, les survivants vont remercier la Vierge (Notre-Dame-des-Croix) et le Christ d’avoir échappé à la catastrophe en faisant un pèlerinage (voyage fait pour rendre hommage à un lieu) vers la « chapelle de Notre-Dame de Parménie ».Au fil du temps, de plus en plus de personnes vont faire ce voyage, et la foire de Beaucroissant va donc se créer pour accueillir tous ces pélerins.

À la Deuxième guerre mondiale, le monastère fut occupé par les résistants, puis sera brûlé en 1944 par les allemands.

Restauré en 1965 par les Frères des écoles chrétiennes, le centre est réservable pour des séjours ou événements, et une ballade en libre accès permet de marcher en sous-bois pour découvrir une table panoramique offrant une vue imprenable sur les massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Belledonne.

La chartreuse de Parménie est un ancien monastère où vivaient les Chartreux.Il se trouve sur la colline de Parménie, à 749 mètres d’altitude, avec une vue sur la vallée de l’Isère, le territoire de Bièvre Valloire et le village de Beaucroissant.

Chartreuse de Parménie

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Il fut reconstruit dans un style néogothique (qui imite le gothique, avec des formes ogivales et verticales médiévales, dans un style classique) par Eugène Viollet-le-Duc à qui l’on doit également la restauration de Notre-Dame-de-Paris.

Les tuiles de différentes couleurs et les décors intérieurs témoignent de la renaissance des arts décoratifs à cette époque.

Alphonse de Lamartine, ami de la famille Aymon de Virieu, trouva dans les paysages autour du château la source d’inspiration pour écrire son célèbre poème Le Vallon.

Séjournant plusieurs étés de suite dans une maison proche du château, le peintre Johan Barthold Jongkind a dessiné ces paysages dans une série d’aquarelles. Ce lieu romantique a également inspiré Stéphanie de Virieu, élève du peintre et sculpteur David, et la poétesse romancière Anna de Noailles.

Le château et ses communs ont été classés « Monument historique ».

Le château de Pupetières est un château du XIXe siècle sur la commune de Chabons.À l’origine, le château était une maison forte (maison fortifiée) bâtie au XIIIe siècle. Cette propriété appartient à la famille de Virieu depuis sa construction au XIIIème siècle puis sera détruite lors de la révolution française.

Le Château de Pupetières

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La tradition dit que trois chevaliers au XIIème siècle furent pris dans une violente tempête en mer Méditerrannée.

Sur le point de mourir, les 3 chevaliers ont promis de construire chacun une chapelle dédiée à la Vierge Marie s’ils sortaient vivant de cette tempête.

La chapelle Notre-Dame de Milin fut l’une des 3 chapelles avec Notre-Dame de Myans et Notre-Dame de Curtin.

Un pèlerinage, presque millénaire, a lieu chaque année au mois de septembre pour célébrer la fête de la Vierge.

La chapelle Notre-Dame de Milin date du XIIème siècle.Elle se situe à burcin.

Notre-Dame de Milin

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Le Palais de l’escargot propose la découverte des différentes phases de son élevage depuis la reproduction jusqu’à la transformation dans son laboratoire.

L’héciliculture (élevage d’escargots) permet aux gastéropodes (c’est la classe dont dépend les escargots) de grandir dans un environnement propice à leur épanouissement.Nés fin avril début mai, les petits escargots (Hélix Aspersa Maxima) sont lâchés en parc les jours suivants après les dernières gelées.

Les parcs, en plein air, proposent aux escargots une végétation dense composée de lotier corniculé, trèfle, ray gras, plantin et choux. Cette végétation abondante leur apportera la nourriture et l’ombre dont ils ont besoin.

Un apport de calcium leur permettra de durcir leur coquille, comme pour nous avec nos os !

Un arrosage aérien leur apporte également tous les soirs l’humidité dont ils ont besoin.

Situé à Chabons, le Palais de l’escargot propose de vous faire visiter un élevage inhabituel : celui des petites bêtes à cornes. L’élevage « hélicicole » (d’escargots) compte 200 000 escargots « gros gris » dans des parcs à la végétation luxuriante et adaptée.

Le Palais de l’escargot

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On a du mal à imaginer qu’il y a 1m50 (150cm) d’eau sous nos pieds, et pourtant c’est bien le cas ! Le sol est donc mou et instable, c’est pourquoi un sentier « découverte » a été aménagé.

Au cœur de la Réserve naturelle, le « Jardin de Tourbières » offre un parcours sur caillebotis pour approcher au plus près les animaux, insectes, tourbières et plans d’eau.

En fait, il s’agit d’un marais recouvert par la végétation de la tourbière.

La biodiversité (différentes espèces animales et végétales) est exceptionnelle.

On peut voir dans cette tourbière des chauves-souris, oiseaux, poissons, reptiles, amphibiens, papillons, libellules mais également des champignons, mousses, algues, plantes carnivores…

Ces différentes espèces montrent que la faune et la flore sont riches, spécifiques, rares et malheureusement menacées !

Située en plaine au Grand-Lemps, à 500 m d’altitude, cette tourbière est classée Réserve naturelle sur plus de 50 ha (dont 7ha d’eau).Les tourbières sont des zones humides qui contiennent de nombreuses espèces végétales.

La tourbière du Grand-Lemps

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Pierre Bonnard (1867-1947), peintre, décorateur, illustrateur, lithographe et graveur français, participa à la création du mouvement des Nabis qui voulaient libérer leur peinture du réalisme et créer un lien avec le sacré. Il est aujourd’hui très connu dans le monde.

Le grand-père paternel de Pierre Bonnard, Michel Bonnard, était agriculteur et marchand de grains dans le Dauphiné, c’est pourquoi chaque été il ramenait sa famille dans la maison du Grand-Lemps. Elle avait un grand jardin qui donnait sur une ferme où enfant, Pierre Bonnard découvrait les animaux et la nature.

Adolescent, il se mit à peindre, puis adulte, il y retrouvait sa famille en été, jusqu’à la vente du « Clos » en 1928. Ce lieu, était pour lui comme un retour au paradis terrestre.

C’est d’ailleurs au « Clos » que Claude Terrasse, surnommé « prince de l’opérette française » rencontra Andrée Bonnard, sœur de Pierre Bonnard. C’est ainsi qu’il deviendra le beau-frère de Pierre Bonnard.À partir de ce moment, le « Clos Bonnard » deviendra le lieu où se rassemblaient de nombreux artistes, dont le plus originaux de tous fut Alfred Jarry, poète et écrivain, pour qui Pierre Bonnard réalisera des décors de pièces de théâtre et Claude Terrasse composera des opérettes

Le « Clos Bonnard » au Grand-Lemps fut la maison familiale de Pierre bonnard, dont il s’inspira pour peindre de nombreuses œuvres de jeunesse.

Le Clos Bonnard

À découvrir :un circuit, en 5 étapes, équipé d’une signalétique offre la possibilité de découvrir le Grand-Lemps :

L’église

La halle

Le beffroi

Le Clos Bonnard

La fresque