betteravier - cbb.be · marocain cosumar et deux entreprises saoudiennes. la nouvelle raffinerie...

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11 La Thaïlande envisage d’abandonner son sys- tème de quotas suite à la plainte déposée par le Brésil à l’OMC qui accusait le gouvernement thaïlandais d’avoir trop soutenu financièrement ses producteurs de sucre contrairement aux règles de l’OMC. Selon le secteur canne-sucre (OCSB), la Thaïlande supprimerait également son système actuel de partage des bénéfices entre planteurs et fabricants (70/30). La réforme, qui reste encore à finaliser, doit encore être approuvée. Nouvelle raffinerie en Arabie Saoudite construite en partenariat avec le groupe sucrier marocain Cosumar et deux entreprises saoudiennes. La nouvelle raffinerie Durrah Sugar Refinery aurait une capacité annuelle de 840.000 tonnes de sucre et serait opérationnelle en 2019. Le sucre produit sera destiné à la consommation locale mais aussi à l’exportation dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dont les besoins dépassent les 4 Mt de sucre par an. Les exportations sud-africaines de sucre brut et raffiné ont fortement chuté ces trois dernières années car la production a baissé et la consommation nationale et régionale a augmenté. Selon l’USDA, les exportations sud-afri- caines de sucre roux vers le monde sont passées de 527.785 t à 157.806 t et le sucre raffiné de 318.170 t à 136.975 t. L’Afrique du Sud n’a exporté aucun sucre roux vers l’Afrique de l’Ouest ces dernières années. En revanche, elle a exporté du sucre raffiné au Ghana, Sénégal et Nigeria. Érythritol, canne à sucre et huile de tournesol sont les premiers produits commercialisés par l’américain Cargill avec la certification «sans OGM». La demande augmente pour les produits sans OGM. Pour  Cargill, la vente de produits certifiés sans OGM sont passés de 348,8 millions $ en 2010 à plus de 19 milliards $ en 2016. Selon une étude citée par Cargill, la demande pour des produits sans OGM devrait croître de 12% chaque année jusqu’en 2018. La société américaine Ingrédion lance un pré- biotique soluble à partir de sucre de canne non OGM pouvant être utilisé pour réduire la teneur en sucre dans les produits de boulangerie. Cette fibre prébiotique dénommée NutraFlora L95-S est liquide ce qui la rend facile à utiliser. Fin septembre, les Etats membres de l’UE ont accepté la demande d’adhésion de la Bosnie- Herzégovine. Concernant le sucre, la Bosnie dispose d’une raffi- nerie de sucre brut construite en 2008 par Agrana, la filiale autri- chienne de Südzucker. L’usine dispose d’une capacité de produc- tion de 150.000 tonnes de sucre par an alors que la consommation de sucre en Bosnie serait de 120.000 à 125.000 t par an. En bref Les subventions de la Région Wallonne vont permettre de distribuer gratuitement une quantité de bâches permettant de couvrir environ 70 % du quota betteravier wallon 2016. Accord à Iscal 4 FUMÉE BLANCHE AU-DESSUS D’UNE DES DEUX CHEMINÉES 2 COLOPHON Editeur responsable Mathieu Vrancken, Président de la CBB Directeur de la publication Valerie VERCAMMEN Edition et publicité Bernadette Bické - Martine Moyart Responsable de la technique betteravière IRBAB Tienen Imprimerie Corelio Printing Abonnement annuel Belgique 12,00 € UE 22,00 € Hors UE 27,00 € IBAN BE 70 1031 0384 3925 • TVA BE 0445.069.157 Organe mensuel de la confédération des betteraviers belges asbl CBB • Boulevard Anspach 111 / 10 • 1000 Bruxelles T 02 513 68 98 • F 02 512 19 88 • www.cbb.be • [email protected] Be tteravier Le ORGANE MENSUEL DE LA CONFÉDÉRATION DES BETTERAVIERS BELGES • 50IEME ANNEE N° 533 • DÉCEMBRE 2016 • P 806265 Plus fort que jamais! WWW.SESVANDERHAVE.BE BAMBOU AMAROK RHIZOMANIE-NÉMATODES RHIZOMANIE LA PLUS VENDUE

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La Thaïlande envisage d’abandonner son sys-tème de quotas suite à la plainte déposée par le Brésil

à l’OMC qui accusait le gouvernement thaïlandais d’avoir trop soutenu financièrement ses producteurs de sucre contrairement aux règles de l’OMC. Selon le secteur canne-sucre (OCSB), la Thaïlande supprimerait également son système actuel de partage des bénéfices entre planteurs et fabricants (70/30). La réforme, qui reste encore à finaliser, doit encore être approuvée.

Nouvelle raffinerie en Arabie Saoudite construite en partenariat avec le groupe sucrier

marocain Cosumar et deux entreprises saoudiennes. La nouvelle raffinerie Durrah Sugar Refinery aurait une capacité annuelle de 840.000 tonnes de sucre et serait opérationnelle en 2019. Le sucre produit sera destiné à la consommation locale mais aussi à l’exportation dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dont les besoins dépassent les 4 Mt de sucre par an.

Les exportations sud-africaines de sucre brut et raffiné ont fortement chuté ces trois dernières

années car la production a baissé et la consommation nationale et régionale a augmenté. Selon l’USDA, les exportations sud-afri-caines de sucre roux vers le monde sont passées de 527.785 t à 157.806 t et le sucre raffiné de 318.170 t à 136.975 t. L’Afrique du Sud n’a exporté aucun sucre roux vers l’Afrique de l’Ouest ces dernières années. En revanche, elle a exporté du sucre raffiné au Ghana, Sénégal et Nigeria.

Érythritol, canne à sucre et huile de tournesol sont les premiers produits commercialisés par

l’américain Cargill avec la certification «sans OGM». La demande augmente pour les produits sans OGM. Pour  Cargill, la vente de produits certifiés sans OGM sont passés de 348,8 millions $ en 2010 à plus de 19 milliards $ en 2016. Selon une étude citée par Cargill, la demande pour des produits sans OGM devrait croître de 12% chaque année jusqu’en 2018.

La société américaine Ingrédion lance un pré-biotique soluble à partir de sucre de canne non

OGM pouvant être utilisé pour réduire la teneur en sucre dans les produits de boulangerie. Cette fibre prébiotique dénommée NutraFlora L95-S est liquide ce qui la rend facile à utiliser.

Fin septembre, les Etats membres de l’UE ont accepté la demande d’adhésion de la Bosnie-

Herzégovine. Concernant le sucre, la Bosnie dispose d’une raffi-nerie de sucre brut construite en 2008 par Agrana, la filiale autri-chienne de Südzucker. L’usine dispose d’une capacité de produc-tion de 150.000 tonnes de sucre par an alors que la consommation de sucre en Bosnie serait de 120.000 à 125.000 t par an.

En bref

Les subventions de la Région Wallonne vont permettre de distribuer gratuitement une quantité de bâches permettant de couvrir environ 70 % du quota betteravier wallon 2016. Accord à Iscal

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FUMÉE BLANCHE AU-DESSUS

D’UNE DES DEUX CHEMINÉES

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COLOPHONEditeur responsable Mathieu Vrancken, Président de la CBBDirecteur de la publication Valerie VERCAMMENEdition et publicité Bernadette Bické - Martine MoyartResponsable de la technique betteravière IRBAB TienenImprimerie Corelio PrintingAbonnement annuel Belgique 12,00 € UE 22,00 € Hors UE 27,00 €IBAN BE 70 1031 0384 3925 • TVA BE 0445.069.157

Organe mensuel de la confédération des betteraviers belgesasbl CBB • Boulevard Anspach 111 / 10 • 1000 Bruxelles T 02 513 68 98 • F 02 512 19 88 • www.cbb.be • [email protected]

BetteravierLe

ORGANE MENSUEL DE LA CONFÉDÉRATION DES BETTERAVIERS BELGES • 50IEME ANNEE N° 533 • DÉCEMBRE 2016 • P 806265

Plus fort que jamais!W W W . S E S V A N D E R H A V E . B E

BAMBOU

AMAROK

RHIZOMANIE-NÉMATODES

RHIZOMANIE

LA PLUS VENDUE

EDITO2

Ouf. Enfin quelques bonnes nouvelles au pays de la betterave belge. De la cheminée de l’usine Fontenoy est enfin sortie la

«fumée blanche». Après un grand nombre de réunions et autres moments de concertation, l’accord sur la façon dont les planteurs d’Iscal vont aborder l’ère sans quotas en 2017 a finalement abouti. Je pense pouvoir dire que dans cet accord, les deux parties ont montré compréhension et respect pour les points de vue et argu-ments de chacun. La base de l’accord étant le partage des béné-fices comme des pertes et ce, avec une répartition équitable. Je remercie tous ceux qui ont contribué à cette concertation et sur-tout, je voudrais les féliciter pour le résultat. Pour être honnête, je me dois de préciser que cet accord sera valable pour un an et qu’il y aura certainement des ajustements à apporter aux cours des années suivantes. Je suis cependant convaincu que l’esprit de l’accord restera intact de sorte que l’entreprise sucrière Iscal et les planteurs de betteraves d’Iscal sont promis à un bel avenir.

Pendant ce temps, les négociations avec la Raffinerie Tirlemontoise prennent un tour nettement moins favorable. Pour les planteurs livrant à la RT, le décompte final serait -selon le fabricant- d’un niveau acceptable. A notre demande de mettre ce décompte sur papier, on nous répond pour le moment : «You need to have trust

and confidance  »». Deux synonymes de «confiance» mais la confiance, ça doit se mériter!

Le Commissaire européen à l’Agriculture Hogan a mis en place un groupe de travail, dirigé par le néerlandais Cees Veerman, ancien agriculteur et ancien Ministre de l’Agriculture, pour renforcer la position des agriculteurs au sein de la filière. Selon le rapport de ce groupe de travail, il y a d’énormes inégalités d’information entre l’agriculture d’une part et l’industrie de transformation et le sec-teur de la vente au détail d’autre part, ce qui conduit à des rap-ports de forces déséquilibrés et injustes. Pour remédier à cette situation, un «rapportage des prix public» est absolument néces-saire et urgent. Le rapport cite aussi la nécessité d’avoir des accords écrits. Enfin, il est plus que souhaitable de prévoir un arbitrage. Un troisième élément important est que les règles de la concurrence puissent être adaptées lorsque les agriculteurs se regroupent pour négocier avec leurs acheteurs.

En résumé, le groupe de travail recommande les actions suivantes:l Améliorer la transparence sur le marché ;l Créer d’un cadre juridique pour lutter contre les pratiques com-

merciales déloyales ;

l Améliorer la coopération entre les agriculteurs ;l Faciliter l’accès au financement pour les agriculteurs ;l Mettre à disposition des instruments de gestion des risques.

Toutes ces recommandations montrent bien les lacunes de notre nouveau règlement sucre européen. La CBB et CIBE avaient déjà tiré les mêmes conclusions. Malheureusement, le mal est fait pour de nombreux planteurs de betteraves en Europe. Trop d’entre-prises sucrières ont profité (lire : abusé) des lacunes de ce nouveau règlement sucre pour prendre le pouvoir (lire: l’argent). Pour de nombreux betteraviers, le rapport Veerman arrive bien trop tard. Nous espérons cependant que ce rapport sera pris en compte par les institutions européennes. C’est urgent !

Mathieu Vrancken,Président de la CBB

Fumée blanche au-dessus d’une des deux cheminées

Le Ministre Borsus et la représentante du Ministre Collin à Betteravenir: un soutien pour les betteraviers belges

ACTUALITÉ2

Le Ministre fédéral de l’agriculture, Willy Borsus, et Véronique Brouckaert, Conseillère auprès du Ministre wallon de l’agriculture, René Collin, étaient présents lors de l’inauguration de Betteravenir

le 26 octobre dernier. (A lire en page 7 de ce journal, les principaux événements de Betteravenir). Lors de son discours, le ministre fédéral Willy Borsus a rappelé qu’un facteur important pour le succès du secteur betterave-sucre était la bonne organisation au sein de la filière. Avec insistance, il a égale-ment appelé toutes les parties à la poursuite des négociations entre la Raffinerie Tirlemontoise et ses planteurs afin de parvenir à un accord.L’agriculture a un rôle important pour nourrir la population mondiale croissante et dans cette perspective, il est nécessaire d’avoir des varié-tés de betteraves plus productives pour générer des rendements plus élevés. Le Ministre Borsus suit également de très près le dossier des «New breeding techniques». Ces techniques sont très prometteuses et ne devraient pas être considérées comme des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés).Le ministre a aussi abordé le dossier des néonicotinoïdes. Le gouver-

nement fédéral est responsable de sa commercialisation. Il y a un cer-tain nombre de projets de loi pour abolir l’utilisation de ces moyens de lutte contre les maladies. Le ministre a pris note de la position du secteur betterave-sucre: tant qu’il n’y aura pas d’alternatives aux néo-nicotinoïdes, le secteur sera obligé, en cas d’interdiction, de revenir à des pesticides plus nocifs pour l’environnement. Le ministre estime qu’il faut attendre l’étude de l’Agence européenne pour la sécurité de la chaîne alimentaire qui sera publié début 2017, avant de prendre une décision.Véronique Brouckaert, collaboratrice du ministre wallon de l’Agri-culture René Collin, a exprimé les préoccupations du ministre au sujet des négociations qui s’éternisent entre la Raffinerie Tirlemontoise et le Comité de coordination des planteurs de Hesbaye. Le Ministre Collin partage les craintes exprimées par les producteurs de betteraves sur la rentabilité de la culture betteravière après l’abolition des quotas. La culture de la betterave est une culture importante en Wallonie. Le Ministre Collin a appelé les parties à parvenir à un accord équilibré car si celui-ci n’est pas équilibré, les planteurs risquent de renoncer à cultiver la betterave. L’ensemble de la filière a donc tout intérêt à par-

venir à un accord équitable et équilibré. Le temps presse mais le Ministre continue de croire aux vertus de la concertation interprofes-sionnelle.Si les négociations échouent et si un accord interprofessionnel ne peut être atteint, le Ministre Collin s’est dit prêt, en accord avec sa collègue, le ministre flamand de l’Agriculture Joke Schauvliege, à initier la pro-cédure d’arbitrage. La Commission européenne a confirmé que dans ce cas, ce sont les États membres qui doivent assumer leur responsabi-lité. n

Manifestation des planteurs à l’inauguration du Sugar Hub

Lors de l’inauguration le 25 octobre dernier des nouveaux bâti-ments du Sugar Hub à Tirlemont, une délégation de représen-

tants des planteurs se sont présentés à Tirlemont pour manifester leur mécontentement face aux propositions de la RT pour l’après-quota. Le but était de se faire entendre en présence des hauts représentants de la RT et de la presse. La presse flamande a relaté plusieurs fois l’événement et le premier ministre Charles Michel a pris le temps d’écouter les revendications des planteurs avant de rentrer dans le bâtiment. Il a dit qu’il était prêt à soutenir les planteurs.

Action syndicale lors de l’inauguration du Sugar Hub à TirlemontAvec leur action syndicale à l’inauguration du «Sugar Hub  », les planteurs du comité de coordination de la Hesbaye ont voulu mon-

trer qu’ils ne sont pas d’accord avec les conditions du contrat pro-posé par la Raffinerie pour la campagne 2017/2018.Depuis le début des négociations, les planteurs ont fondé une demande principale: le maintien d’une culture de la betterave ren-table.Les planteurs ont remis au premier Ministre Charles Michel et autres visiteurs, une charte résumant leurs principales revendications:l Un prix de la betterave équitable: les planteurs ne peuvent pas

accepter que leur part de la valeur (ajoutée) de sucre soit consi-dérablement réduite en 2017

l Les pulpes doivent rester la propriété du planteur : la valeur de la pulpe doit être clairement indiquée et ne pas être intégrée au prix de la betterave de manière à augmenter fictivement le prix des betteraves

l Le transport de la terre ne doit pas être mis à charge des plan-teurs

l Le supplément de prix doit être déterminable, ce qui n’est pos-sible qu’avec une formule n

Les planteurs remettent une charte de leurs revendications au Premier Ministre.

Le Ministre Borsus et Véronique Brouckaert, collaboratrice du Ministre Wallon de l’Agriculture René Collin, ont rappelé l’importance d’un accord équilibré et équitable pour les planteurs.

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Nouvelles de la campagneTout se passe bien pour le moment aussi bien à Tirlemont qu’à Longchamps. Rien n’est à signaler dans les réceptions. Petit bémol concernant le décolletage, il est assez irrégulier dans les 2 usines. Nos contrôleurs le surveillent donc de près. Le code O aphanomyces est maintenant indi-qué au tri lorsque vos échantillons sont touchés par ce champignon. Le but de ce code est uniquement de pouvoir tirer des conclusions sur les conséquences de cette maladie sur les betteraves.

La richesse a bien augmenté depuis le début de la campagne. Par contre, le rende-ment restera probablement bas cette cam-pagne et les prévisions de rendement de la RT ont été revues à la baisse de 1 t/ha. Le rendement prévisionnel est donc de 67 t/ha à 17,80°Z pour Tirlemont et 18,20 °Z pour Longchamps. La campagne se finira donc vers le 18 décembre. Les plannings de livrai-sons restent avancés de 2 ou 3 jours en fonction des régions. n

Rappel Barème AXE et FAUX-AXE

Le payement du transport des axes et des faux axes est basé sur un barème décidé dans les

conditions générales d’achat et de livraison (voir tableaux). De plus, il faut ajuster le barème en fonc-tion prix moyen du mazout au cours de la cam-pagne. Il est précisé dans l’accord que la situation des axes et des faux-axes ne peut jamais être moins bonne que celle des camions-usine pour la catégo-rie correspondante (part du fabricant dans le coût du chargement des camions-usine incluse, …). Si vous désirez connaître le trajet exact pour lequel la RT vous paie, il vous faut contacter l’usine.

TRANSPORT AXE barème 2016

Prix en € par KM par Catégories (t)

KM ≤ 20000 20001-28499 ≥ 28500

1 1.5889 1.5889 1.5889

2 1.6593 1.5889 1.5889

3 1.7615 1.5889 1.5889

4 1.849 1.6685 1.6685

5 1.9222 1.7477 1.7477

6 2.0102 1.8273 1.8273

7 2.1124 1.9068 1.9068

8 2.186 1.9863 1.9863

9 2.2741 2.0651 2.0651

10 2.3767 2.1448 2.1448

11 2.4504 2.2246 2.2246

12 2.5388 2.2806 2.2806

13 2.6273 2.3367 2.3367

14 2.7157 2.3929 2.3929

15 2.8043 2.4491 2.4491

16 2.893 2.523 2.5052

17 2.9815 2.6015 2.5614

18 3.0705 2.6646 2.6175

19 3.1594 2.7431 2.6737

20 3.2338 2.837 2.7443

21 3.3375 2.9003 2.8229

22 3.4267 2.9636 2.8862

23 3.5011 3.0269 2.9495

24 3.6052 3.0902 3.0128

25 3.6946 3.1846 3.0762

26 3.7694 3.2482 3.155

27 3.8589 3.3117 3.2185

28 3.9633 3.3754 3.2822

29 4.0385 3.4389 3.3459

30 4.1282 3.5338 3.425

31 4.2329 3.5977 3.5044

32 4.3081 3.6771 3.5838

33 4.3981 3.7565 3.6477

34 4.4883 3.8361 3.7115

35 4.5786 3.9002 3.7757

36 4.6688 3.9644 3.8552

37 4.7593 4.0284 3.9195

38 4.8497 4.0928 3.9837

39 4.9403 4.1726 4.0478

40 5.0309 4.2527 4.1278

TRANSPORT faxe barème 2016

Prix en € par KM par Catégories (t)

KM ≤ 20000 20001-28499 ≥ 28500

1 1.5320 1.3634 1.3327

10 2.3224 2.0618 2.0002

20 3.1795 2.7827 2.6900

30 4.0739 3.4795 3.3707

40 4.9766 4.1984 4.0735

50 5.7694 4.9395 4.7984

60 6.1085 5.6560 5.4983

70 6.4507 6.3154 6.1255

80 6.8141 6.9683 6.7613

90 7.1292 7.3818 7.3818

100 7.4593 8.1297 8.1297

110 7.7594 8.9092 8.9092

120 8.0747 9.6569 9.6569

130 8.3899 10.4205 10.4205 140 8.7050 11.2001 11.2001

150 9.0203 11.9478 11.9478

Inauguration du « Sugar Hub » de la RT

Le mois dernier, la Raffinerie Tirlemontoise a inauguré des nouveaux bâtiments destinés

au conditionnement et à la distribution de sucre ainsi qu’à la fabrication de spécialités comme le sucre perlé en présence du Premier Ministre Charles Michel qui a actionné le flux des premiers sacs industriels de la nouvelle ligne d’emballage.La Raffinerie Tirlemontoise, a investi plus de 20 millions d’euros pour la construction de ces nouvelles installations dénommées « Sugar Hub ». Ces installations de condition-nement, de stockage et de fabrication de sucres spéciaux sont abritées dans des bâti-ments de trois hauteurs différentes. Dans la partie supérieure du bâtiment se trouvent de grands silos de maturation de 750 tonnes, des installations de tamisage, des silos de frac-tionnement et de pesage, le tout permettant de charger les camions-citernes à l’aide d’un bras de chargement mobile et télescopique. Grâce à ce nouveau concept, la Raffinerie Tirlemontoise peut charger jusqu’à 50 camions-citernes par jour. Dans la partie médiane sont regroupées les nouvelles instal-lations destinées à produire du sucre perlé à destination directe des consommateurs tan-dis que la partie la plus basse abrite une zone de stockage pour les emballages industriels et des quais de chargement additionnels. La hauteur de 60 mètres utilise la gravité pour laisser couler le sucre tout au travers des ins-tallations afin de limiter le transport du sucre en interne et faire des économies d’énergie. Les installations ont été complètement entourées de revêtements muraux isolants acoustiques pour éviter toute nuisance envers l’environnement comme envers les voisins. n

RT

Legende foto : Le premier Ministre Charles Michel a apposé sa signature sur les premiers sacs de 20 kilos sortis de la nouvelle ligne d’emballage lors de l’inauguration du Sugar Hub de la RT.

Judith Braconnier, Fédé RT

Pour bien conserver les betteraves, il est apparu que la qualité de la récolte est l’élément le plus déterminant pour les potentialités de conservation des betteraves. La qualité de la récolte peut s’évaluer au niveau de la qualité de l’effeuillage et du décolletage, au niveau de la qualité du dé-crottage réalisé par les machines d’arrachage et de son impact sur les blessures faites aux racines. Les blessures aux racines (décolletage trop profond, bris de pointes de racines, coups et blessures) sont autant de points à cicatriser pour la betterave (aux dépens de son métabolisme et de sa te-neur en sucre). Ces blessures sont également autant de points d’entrée pour les moisissures de conservation. Pendant la conservation, la teneur en sucre des betteraves peut se dégrader en fonction de tem-pératures trop élevées (métabolisme plus important, fermentation et développement de moisis-sures de stockage) ou trop basses (gel/dégel entrainant la décomposition progressive des bette-raves). Pendant toute cette période, la respiration des betteraves mises en tas s’effectue aux dé-pens de la teneur en sucre des racines. Signalons à ce niveau que la perte en sucre au cours de la conservation peut également être due à un décolletage insuffisant, favorable à la repousse fo-liaire, également consommatrice de sucre. A partir de 300 degrés jours, un début de pourrissement des betteraves (±2% en poids de parties pourries) est généralement observé. Ce pourrissement devient exponentiel par la suite. Conserver des betteraves à long terme, c’est pouvoir conserver des betteraves qui soient:

en bon état sanitaire récoltées avant les périodes de gel avec un minimum de dégâts aux racines (peu de bris de pointes de racine, peu de bles-sures) Non surscalpées avec un minimum de verts (restes de pétioles, adventices,…) avec un minimum de tare terre protégées contre le gel entreposées à un emplacement adapté à la conservation et au chargement

Bâchage au moyen de Toptex pour améliorer le déterrage Après 5 années d’emploi généralisé en Belgique, le bâchage Toptex a confirmé l’intérêt de son utilisation. Effectué selon les accords interprofessionnels et /ou placé avant un épisode pluvieux, il permettra en autre une meilleure efficacité lors du déterrage (minimum 10 à 15 jours de bâchage). Pour rappel, le Toptex ne protègera pas les betteraves contre des gelées sévères ou des gelées accompagnées de vents soutenus.

L’intérêt des bâches Toptex, c’est:

de sécher la terre adhérant aux betteraves et d’améliorer l’efficacité du nettoyage des betteraves surtout lorsque le silo est chargé avec un déterreur de ne pas avoir toute l’eau de pluie (ou de la neige) dans le tas d’évacuer l’humidité résiduelle du tas de betteraves et de permettre une libre circulation de l’air dans le tas de maintenir un air sec dans le tas de maintenir un sol sec sous le tas, ce qui facilitera son chargement de protéger les tas contre les gelées modérées de maintenir une richesse élevée d’utiliser des bâches qui ont moins de prises au vent et qui ne se déchirent pas de limiter le volume des déchets agricoles en réutilisant les bâches pendant plusieurs années

Conservation des betteraves et bâchage

En Belgique, le bâchage avec les bâches Toptex doit être réalisé en priorité selon les accords interprofessionnels, ou adapté au besoin selon les conditions météorolo-giques.

Pour rappel, les accords interprofessionnels relatifs au bâchage sont différents pour cha-cune des sucreries. Concernant les bette-raves livrées à la Raffinerie Tirlemontoise, les accords obligent, à partir du 15 novembre, le bâchage, avec un géotextile (Toptex), des tas de betteraves à livrer à partir du 1 décembre. Les accords interprofessionnels relatifs à Iscal Sugar conseillent le bâchage Toptex des betteraves pour les livraisons qui débutent la semaine du 28 novembre (semaine 11 du nouveau planning).

N’hésitez pas à contacter votre agronome, votre syndicat betteravier et à lire attentive-ment les informations « bâchage » fournies par les sucreries. N’oubliez pas d’avertir rapi-dement la sucrerie du bâchage de votre tas de betteraves.

4 ISCAL4

L’accord interprofessionnel 2017/18 qui vient d’être signé constitue le coup d’envoi de la cam-pagne 2017/18 et débouche sur une proposition de contrat pour les planteurs d’Iscal.Cet accord interprofessionnel 2017/18 est le ré-sultat de nombreuses consultations entre les fa-bricants et l’organisation des planteurs. Tout a été longuement pesé et en règle générale, le respect mutuel des attentes des deux parties était pré-sent.

L’accord témoigne clairement d’un «partenariat». Il est conforme aux principes que nous avons toujours mis en avant en tant qu’or-ganisation de planteurs à savoir: un prix rémunérateur et concur-

rentiel ainsi qu’une répartition équitable de la valeur ajoutée. Que prévoit cet accord?

Proposition de contratL’accord interprofessionnel 2017 stipule que chaque planteur déte-nant des parts sociales de Sopabe (Sopabe est la société coopérative de participation betteravière qui est actionnaire de la SA Iscal Sugar) et disposant d’un certificat Vegaplan recevra une proposition de contrat. Les planteurs qui ne satisfont pas (entièrement) à l’une de ces deux conditions peuvent encore régulariser leur situation.

Le contrat propose une quantité de betteraves à produire à un certain prix. La quantité à produire proposée est calculée sur base du nombre de parts Sopabe détenues par chaque planteur individuellement et est limitée à son quota betteravier actuel. Le nouveau contrat fait le lien avec la participation des planteurs et respecte ainsi l’accord de priorité convenu entre planteurs et fabricant lors du lancement de la participation des planteurs dans le capital d’Iscal Sugar.

Sur la proposition de contrat qui lui a été envoyée, chaque planteur devra indiquer le nombre d’hectares qu’il compte planter pour pro-duire la quantité de betteraves qui lui est proposée. Le planteur qui souhaite contracter une plus petite quantité que celle proposée peut le faire mais alors il doit remettre à un autre planteur ou à Sopabe les parts Sopabe «excédentaires» qui correspondent à la quantité de betteraves qu’il ne souhaite PAS produire. Le transfert des parts se fait au prorata du tonnage de betteraves transféré en appliquant la règle de proportionnalité suivante  : 1 tonne de betteraves = 8,8 parts Sopabe de 1,00 €, soit 8,8 euros par tonne de betteraves cédées.

La proposition de contrat doit être signée et renvoyée avant le 1er décembre. Cette proposition servira de base de discussion avec l’agronome en janvier et février. Ensuite, la proposition sera traduite en un contrat définitif.

Prix de la betteraveLa proposition de contrat comporte une quantité à produire, expri-mée en tonnes de betteraves à 17,5 % de richesse. Le prix de référence est de 29,84 euros par tonne de betteraves pour un prix du sucre de 404 euros la tonne de sucre. Le prix de la betterave définitif sera fixé en octobre 2018 (à l’issue de la campagne 2017/18) et sera ajusté en fonction du prix de vente moyen obtenu par Iscal pour ses ventes de sucre au cours de la campagne (cf tableau 1).

Tableau 1 : Prix de la betterave à 17,5% de richesse

(Le surprix à 17,5 % à partir de 446,90 € peut varier si tous les contrats ne sont pas complètement livrés)

Le prix de la betterave varie également en fonction de la teneur en sucre. Pour les richesses comprises entre 16 et 19%, une prime de 0,9 % sera payée par 0,1% de richesse supplémentaire compté à partir de la teneur en sucre de référence de 16%. Pour les richesses entre 19 et

20 %, la prime payée est de 0,8 % et entre 20 et 22 % de richesse, la prime tombe à 0,7%.

A partir de 2017, la taxe à la production de 0,88 € par tonne de bette-raves à 16 % ne sera plus retenue.

Un contrat en tonnes de betteravesLa grande différence par rapport à l’ancien système est que doréna-vant, il sera tenu compte du fait que vous avez livré ou non la quanti-té de betteraves de votre contrat. Dans le système des quotas, vos droits de livraison étaient exprimés en «kg de sucre», lesquels étaient convertis en une certaine quantité de betteraves à 16%. « Avant », si vous livriez des betteraves plus riches, vous pouviez livrer une moins grande quantité de betteraves pour remplir votre contrat.

Dorénavant, le contrat vous sera proposé en tonnes de betteraves et il vous faudra livrer toutes les tonnes du contrat, quelle que soit la richesse des betteraves livrées. Par conséquent, plus vous livrerez des betteraves avec des richesses élevées, meilleur sera votre revenu.

Les tonnes livrées «hors contrat  » seront payées séparément. Les betteraves excédentaires des planteurs qui, pour l’une ou l’autre rai-son, auront semé trop de betteraves, pourraient donc être payées à un prix ne couvrant pas les coûts de production. Le seuil à partir duquel ce prix sera appliqué, sera discuté en interprofession, entre l’organisation des planteurs et le fabricant.

Contrat additionnelCet été, Iscal a mené une enquête auprès des planteurs sur leurs intentions de semis pour 2017 ainsi que sur leur intérêt d’éventuelle-ment conclure un contrat additionnel de livraison de betteraves. Cette enquête a montré qu’avec les conditions établies provisoire-ment (mais pas encore définitives), l’intérêt pour les contrats de base proposés était suffisant pour atteindre l’objectif de production d’Iscal pour la campagne 2017. Par conséquent, toutes les règles qui avaient été convenues pour l’attribution de ces contrats additionnels dans l’accord interprofessionnel 2017 ne seront pas applicables pour 2017.

DynamiqueLa dynamique (réduction du droit de production pour la prochaine campagne) s’applique si l’on constate que les superficies semées ne suffisaient pas pour fournir la quantité de betteraves du contrat. En cas de problème, des pièces justificatives pourront être demandées aux planteurs pour vérifier la superficie semée. La dynamique sera appliquée si moins de 70% du contrat est livré. S’il apparaît que le planteur a semé suffisamment de betteraves pour livrer les quantités contractées, la dynamique ne sera pas appliquée. Une Commission paritaire sera compétente pour suivre la bonne application les règles de la dynamique.

Quotas de moins de 200 tonnesLes planteurs ayant actuellement un quota betteravier de moins de 200 tonnes auront la possibilité d’augmenter leur contrat de base jusqu’à 200 tonnes moyennant l’achat de parts Sopabe supplémen-taires pour être en ordre de participation. En augmentant leur pro-duction à 200 tonnes, ils pourront ainsi éviter les frais de chargement et de déterrage supplémentaires de 1,14 € / tonne de betteraves. Ces planteurs recevront avec leur proposition de contrat un document à renvoyer à Iscal s’ils souhaitent augmenter leur contrat de base jusqu’à 200 tonnes. C’est à eux d’en prendre l’initiative.

Conditions de réceptionConcernant les conditions de réception, aucun changement majeur n’a été prévu pour 2017. La détermination de la tare collet en récep-tion reste d’application de même que les règles relatives à l’applica-tion d’un «malus» (réfactions) pour les tares terre supérieures à 5,5% (transport usine). Les dispositions relatives à l’attribution des pulpes et la fixation de l’indemnité pulpes sont également inchangées.

Ce qui change par contre, c’est la réintroduction d’une prime (déman-

telée l’année dernière) pour la couverture volontaire des tas de bette-raves avec des bâches TopTex à partir du 6 octobre. Sur l’insistance des planteurs wallons, une prime de 0,40 euro par tonne nette sera accordée (provenant du pot commun planteurs) si les conditions jus-tifient le bâchage et si le tas de betteraves reste couvert au moins 10 jours. Le fabricant doit être averti dans les 24 heures suivant le bâchage de manière à pouvoir effectuer les contrôles aléatoires nécessaires. Les tas de betteraves bâchés à tort seront pénalisés à raison de 5 euros/tonne!

La norme pour la teneur en cendres insolubles des pulpes a été rele-vée à la norme européenne de maximum 4,5% de matière sèche (contre 3,5 % jusqu’à présent). En cas de dépassement de la norme de 4,5 %, une compensation sera appliquée à partir de 3,5 %. Si le dépas-sement de la norme est la conséquence d’une livraison de betteraves extrêmement «sales», à savoir des betteraves livrées avec beaucoup de terre, un accord adapté pourra être fixé.

Entretemps à Fontenoy…Une réunion du Comité technique et du Coco Iscal s’est tenue le 14 novembre. Le Comité technique a examiné le fonctionnement de la réception qui a été évalué comme positif. Le Comité technique a néanmoins signalé certaines anomalies qui ont nécessité un suivi rapide et minutieux de la part d’un personnel suffisamment formé.

Les prévisions de rendement ont été portées à une moyenne de 69 tonnes de betteraves par ha avec une richesse de 17,80 %. Vous trou-verez les derniers résultats de réception sur le site de la CBB : www.cbb.be. En raison de la capacité de production temporairement réduite de l’usine de Fontenoy, le planning de livraison des betteraves a été revu et envoyé. La fin de la campagne est désormais prévue le 2 ou le 3 janvier !

Surprix 2015La moyenne des prix de ventes de sucre d’Iscal Sugar pour la cam-pagne 2015/16 ne permettra pas le paiement d’un surprix aux plan-teurs, ni pour le ‘pot commun planteur’ (avec lequel sont payées les primes supplémentaires pour livraisons hâtives et les primes supplé-mentaires de bâchage), ni pour les planteurs individuellement. Il reste cependant suffisamment dans le pot commun planteurs pour payer les primes supplémentaires pour cette campagne.

Il est clair que le marché du sucre est plus favorable que l’an dernier de sorte qu’un surprix pourrait être envisagé pour les betteraves de la campagne actuelle. Il faudra cependant attendre jusqu’au début du mois d’octobre 2017 pour en connaître le montant final.

Conseils de bâchagePour les betteraves à livrer à partir de la 11e semaine, un avis de bâchage a été donné selon lequel le bâchage avec TopTex donne droit une prime de 1,10 euro/tonne. Les conditions suivantes doivent cependant être remplies : les planteurs doivent avertir le service agro-nomique par courrier, fax ou e-mail que le tas de betteraves est cou-vert et ce, à l’aide du formulaire envoyé en même temps que le plan-ning de la semaine. Tant la longueur du silo que la longueur couverte doivent figurer sur ce formulaire.

Le droit à l’indemnité est subordonné à l’avertissement dans les 24 heures qui suivent le bâchage (date de la poste si cela se fait par cour-rier). Le contrôle du bâchage est réalisé par le service agronomique et sur base des constatations communiquées par écrit par les grutiers.Le fabricant s’engage, sauf circonstances imprévues, à prendre des dispositions avec les grutiers pour informer les planteurs du moment où leurs tas de betteraves seront chargés de sorte que les bâches TopTex puissent être enlevées à temps en fonction des conditions météorologiques. n

Eric Van DijckSecretaire Coco Vlaanderen vzw

La campagne 2017/18 peut commencer !

Prix de vente moyenpar tonne de sucre euro à 17,5% à 16%

360 26,59 23,43

370 27,33 24,08

380 28,07 24,73

390 29,84 26,29

400 - 446,90 29,84 26,29

450 30,10 26,52

460 30,93 27,25

470 31,77 27,99

480 32,60 28,72

490 33,43 29,46

500 34,27 30,19

Prix à la tonne de betteraves

Le planning de livraison des betteraves a été revu. La fin de la campagne est désormais prévue le 2 ou le 3 janvier.

Pour les betteraves à livrer à partir de la 11e semaine, un avis de bâchage a été donné selon lequel le bâchage avec Top Tex donne droit à une prime de 1,10 euro/tonne.

Pour bien conserver les betteraves, il est apparu que la qualité de la récolte est l’élément le plus déterminant pour les potentialités de conservation des betteraves. La qualité de la récolte peut s’évaluer au niveau de la qualité de l’effeuillage et du décolletage, au niveau de la qualité du dé-crottage réalisé par les machines d’arrachage et de son impact sur les blessures faites aux racines. Les blessures aux racines (décolletage trop profond, bris de pointes de racines, coups et blessures) sont autant de points à cicatriser pour la betterave (aux dépens de son métabolisme et de sa te-neur en sucre). Ces blessures sont également autant de points d’entrée pour les moisissures de conservation. Pendant la conservation, la teneur en sucre des betteraves peut se dégrader en fonction de tem-pératures trop élevées (métabolisme plus important, fermentation et développement de moisis-sures de stockage) ou trop basses (gel/dégel entrainant la décomposition progressive des bette-raves). Pendant toute cette période, la respiration des betteraves mises en tas s’effectue aux dé-pens de la teneur en sucre des racines. Signalons à ce niveau que la perte en sucre au cours de la conservation peut également être due à un décolletage insuffisant, favorable à la repousse fo-liaire, également consommatrice de sucre. A partir de 300 degrés jours, un début de pourrissement des betteraves (±2% en poids de parties pourries) est généralement observé. Ce pourrissement devient exponentiel par la suite. Conserver des betteraves à long terme, c’est pouvoir conserver des betteraves qui soient:

en bon état sanitaire récoltées avant les périodes de gel avec un minimum de dégâts aux racines (peu de bris de pointes de racine, peu de bles-sures) Non surscalpées avec un minimum de verts (restes de pétioles, adventices,…) avec un minimum de tare terre protégées contre le gel entreposées à un emplacement adapté à la conservation et au chargement

Bâchage au moyen de Toptex pour améliorer le déterrage Après 5 années d’emploi généralisé en Belgique, le bâchage Toptex a confirmé l’intérêt de son utilisation. Effectué selon les accords interprofessionnels et /ou placé avant un épisode pluvieux, il permettra en autre une meilleure efficacité lors du déterrage (minimum 10 à 15 jours de bâchage). Pour rappel, le Toptex ne protègera pas les betteraves contre des gelées sévères ou des gelées accompagnées de vents soutenus.

L’intérêt des bâches Toptex, c’est:

de sécher la terre adhérant aux betteraves et d’améliorer l’efficacité du nettoyage des betteraves surtout lorsque le silo est chargé avec un déterreur de ne pas avoir toute l’eau de pluie (ou de la neige) dans le tas d’évacuer l’humidité résiduelle du tas de betteraves et de permettre une libre circulation de l’air dans le tas de maintenir un air sec dans le tas de maintenir un sol sec sous le tas, ce qui facilitera son chargement de protéger les tas contre les gelées modérées de maintenir une richesse élevée d’utiliser des bâches qui ont moins de prises au vent et qui ne se déchirent pas de limiter le volume des déchets agricoles en réutilisant les bâches pendant plusieurs années

Conservation des betteraves et bâchage

En Belgique, le bâchage avec les bâches Toptex doit être réalisé en priorité selon les accords interprofessionnels, ou adapté au besoin selon les conditions météorolo-giques.

Pour rappel, les accords interprofessionnels relatifs au bâchage sont différents pour cha-cune des sucreries. Concernant les bette-raves livrées à la Raffinerie Tirlemontoise, les accords obligent, à partir du 15 novembre, le bâchage, avec un géotextile (Toptex), des tas de betteraves à livrer à partir du 1 décembre. Les accords interprofessionnels relatifs à Iscal Sugar conseillent le bâchage Toptex des betteraves pour les livraisons qui débutent la semaine du 28 novembre (semaine 11 du nouveau planning).

N’hésitez pas à contacter votre agronome, votre syndicat betteravier et à lire attentive-ment les informations « bâchage » fournies par les sucreries. N’oubliez pas d’avertir rapi-dement la sucrerie du bâchage de votre tas de betteraves.

INSTITUT ROYAL BELGE POUR L’AMÉLIORATION DE LA BETTERAVE ASBL

PVBC - PROGRAMME VULGARISATION BETTERAVE CHICORÉE, DANS LE CADRE DES CENTRES PILOTESRubrique rédigée et présentée sous la responsabilité de l’IRBAB, J.-P. Vandergeten, Directeur de l’IRBAB, avec le soutien du Service public de Wallonie.

Molenstraat 45, B-3300 Tienen - [email protected] - www.irbab-kbivb.be

Techniques culturales betteravières

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Betteravenir 2016, perspectives d’avenir de la betterave Ronald EUBEN (IRBAB asbl - KBIVB vzw)

Les 12.000 visiteurs et 170 exposants attendus étaient donc bien au rendez-vous de cette édition de Betteravenir - Beet Europe à Moyvillers, dans l’Oise. Tous avaient fait le déplacement malgré le brouillard qui, impatient de découvrir l’événement le premier, avait pris possession des lieux ce mercredi 26 octobre dernier.

Il faut dire que l’ITB et l’IRBAB avaient mis les petits plats dans les grands pour séduire tout le secteur qui, à l’aube d’une période d’incertitude avec la fin des quotas en 2017, n’a pas boudé l’évène-ment. Bien au contraire, tout le secteur confirme les attentes et l’intérêt que chacun des acteurs porte en l’avenir de la betterave sucrière.

La création en 2016 du village technique, incontournable lieu du savoir-faire de la recherche betteravière des deux instituts français et belge (cLes visiteurs ont découvert les dernières innovations techniques du matériel de récolte, de déterrage, de bâchage, en démonstration réelle sur le terrain.

La création en 2016 du village technique, incontournable lieu du savoir-faire de la recherche betteravière des deux instituts français et belge (co-organisation ITB-IRBAB), a été appréciée par tous les visiteurs. Véritable concentré de connaissances de nos ingénieurs et chercheurs sur les questions techniques et agronomiques, ce lieu de discussion avait pour but l’amélioration de la rentabilité de la culture de la betterave. Les thématiques de ce village portaient sur la conservation et récolte des betteraves et le sol. De nombreuses délégations internationales venues des 4 coins de l’Europe et d’Outre-Mer nous ont fait l’honneur de leur visite. Beaucoup de belges avaient fait le déplacement de même qu’un groupe de l’IIRB.

La société néerlandaise Vervaet a présenté son nouveau modèle: la série Q. Cette machine est complètement nouvelle et arrivera sur le marché en 2017. Grâce à sa conception modulaire, l’utili-sateur peut choisir parmi plusieurs versions (unités de récolte, possibilité de déterrage, …). L’utilisateur peut monter les roues arrières l’une contre l’autre de telle sorte que chaque roue pro-gresse dans sa propre trace, tout comme les arracheuses à 3 axes présentes Vervaet Beet Eater 625 et Beet Eater 925.

La société Holmer a montré une impressionnante Terra Dos T4-40 avec une unité de récolte de 12 rangs. En quelques minutes, l'unité de récolte peut être placée pour le transport routier sur une remorque spéciale, sans qu’aucune intervention manuelle (hydraulique, câbles électriques) ne soit requise! Afin de profiter pleinement du gain de capacité, il est nécessaire d’utiliser en combi-naison une solution de transport (benne, débardeuse,...). Le petit frère du T4-40, le Terra Dos T4-30 à 2 axes et le Terra Variant modulaire étaient aussi présents.

La société française Franquet est surtout connue pour leurs équipements non motorisés de préparation du sol et de déchaumage et moins pour leur matériel de betterave. Le X-Beet en combi-naison avec le X-load S6 est développé comme une combinaison d’arrachage pour les agriculteurs ou les coopératives. La particularité du système est que l’effeuilleuse et l’unité de récolte sont fixées à l'avant du tracteur. Cela signifie que le tracteur peut être équipé de pneus larges. Le chargeur trainé (ou porté) a une petite trémie de stockage. Les sondes pour l’unité de récolte dirigent la direction du tracteur via une vanne électrique.

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Grimme a montré 3 différents équipements pour effeuiller/décolleter. Le Rexor 620 était équipé d’une effeuilleuse avec 1 axe muni de fléaux en acier, suivi par une barre minie de la dernière génération de couteaux décolleteurs. Le Rexor 630 (photo) était équipé d’une effeuilleuse avec un axe mixte. Sur cet axe, il y a des fléaux en acier et en caoutchouc. L'avantage de ce système est que les betteraves sont déjà un peu ‘nettoyées’ avant que les couteaux décolleteurs coupent une fine tranche. Le Maxtron 620 était équipé d’une effeuilleuse avec deux rotors (le premier rotor avec des fléaux en acier et caoutchouc, puis un rotor avec seulement des fléaux en caoutchouc). Après le passage de l’effeuilleuse, les betteraves sont complètement ‘nettoyées’ et le décolletage n’est plus nécessaire.

La firme belge Gilles a montré leur fameux système en deux phases. L’arracheuse à disques AD49 met les bette-raves en andain. Le chargeur trainé R136TS charge en-suite les betteraves sur un véhicule agricole qui le longe. Une telle combinaison est une alternative moins chère que les grandes automotrices, principalement destinées aux entrepreneurs.

ROPA a présenté deux nouvelles machines. Le Panther 2 et le Tiger 6. Les deux modèles ont bénéficié de modifi-cations. Ils ont tous deux un moteur neuf, économe en carburant. Le circuit de nettoyage a lui aussi subi quelques modifications, ainsi que le clapet de décharge. En outre, le Tiger 6 comporte également, comme le Panther, le système de stabilisation qui peut niveler les pentes jusqu'à 10° afin de répartir la pression sur toutes les roues dans les pentes.

La société française JPS construction a attiré de nom-breux spectateurs. Déjà dans les années 90, ils ont déve-loppé leur système de 2 phases à 12 rangs. L’arracheuse est équipée de son propre moteur stationnaire et d’un pont moteur. Pour charger les betteraves dans l'andain, l'entreprise propose deux options: une machine 3 es-sieux de 60 m³ ou une machine 4 essieux de 80m³ !

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Utiliser correctement les bâches Toptex, c’est:

récolter les betteraves avec un minimum de bris, de verts et de tare terre, généralement avant le 15 novembre ou avant les périodes de gel réaliser des tas pointus et réguliers, sur une surface adaptée. La forme ‘triangulaire’ du silo augmente l’efficacité de la bâche qui doit être bien tendue (ruissellement de l’eau) pplacer les bâches avant la pluie, en respectant les accords interprofessionnels. L’arbre de décision vous guidera dans l’application des consignes réaliser des tas ne dépassant pas la largeur souhaitée et utiliser des dimensions de bâches adaptées aux dimensions des tas accrocher les bâches ensemble au moyen de bandes autoagrippantes type VELCRO. Eviter l’utilisation de « Colson » qui ont tendance à déchirer les bâches Toptex si les bâches ne sont pas fixées mécaniquement au disque à la base du tas, utiliser des lests suffisants pour maintenir parfaitement les bâches contre la surface des tas veiller à une protection renforcée par gel intense (voir point suivant)

Sur-bâchage au moyen de « Jupettes » en cas de gel Comme déjà signalé précédemment, le Toptex seul ne permet pas de protéger les betteraves contre un gel intensif ou un gel accompagné de vent. Dans ces situations, un sur-bâchage devra être réalisé au moyen de bâches plastiques ou de demi-bâches appelées « Jupettes ». Il est conseil-lé aux planteurs de suivre la météo et/ou les avertissements de bâchage contre le gel émis par L’IRBAB et les sucreries. Si vous utilisez des bâches plastiques, il faudra veiller à les fixer correctement afin d’éviter toute prise au vent. En cas de redoux, ces bâches plastiques. devront être immédiatement enlevées pour éviter la surchauffe du tas de betteraves. L’utilisation de Jupettes est plus aisée. Les jupettes se posent directement sur le Toptex et s’y attachent grâce aux bandes auto-agrippantes (type Velcro) qui y sont cousues. Si le temps se ré-chauffe, les Jupettes ne doivent pas être enlevées immédiatement. En effet, les Jupettes ne cou-vrent que partiellement le tas de betteraves (pied du tas), laissant échapper le surplus de chaleur lié au métabolisme des betteraves. Si 75% à 80% du tas sont protégés de par la couverture (sur-bâchage Jupette), la partie supérieure du tas (20 à 25 % du tas) profite de la montée de la chaleur produite dans le tas et est donc moins sensible au gel.

Mécanisation du bâchage Toptex: Bâchage mécanisé: la fixation mécanisée tout le long de la base du tas avec un disque horizontal est le mode de fixation le plus simple et le plus efficace (pour autant que l’on puisse passer avec un tracteur tout autour du tas). Des systèmes de bâchage/débâchage ont été développés au moyen d’un bras mécanisé (voir photo). Renseignez-vous dans votre entourage ou auprès de votre syndicat betteravier sur la disponibilité de ces équipements. Bâchage manuel : ce dernier peut-être faciliter par l’utilisation d’un télescopique. Enrouler la bâche Toptex sur un axe (p.ex. : longue tige de fer), l’amener perpendiculairement au-dessus du tas avec un télescopique et dérouler la bâche par une personne qui se déplace sur le dessus du tas. Bien lester le Toptex pour éviter la prise au vent.

Tas trop large par rapport à la largeur de bâche utilisée. Les betteraves à la base du tas ont été directement soumises au gel. Un module de calcul théorique est disponible sur le site de l’IRBAB. Il permet de calculer:

les dimensions de votre tas en fonction du rendement racines et du nombre d’hectares le nombre de bâches Toptex à utiliser selon leurs dimensions et celles de votre tas.

Des « Jupettes » de 3 m de hauteur protègent une partie importante du tas (zone en vert, soit ±80% du volume). La partie supérieure (zone en bleu, soit ±20% du volume), non pro-tégée, reste moins sensible au gel.

Des informations complémentaires sur le bâchage (rubrique Betteraves>Plante>Conservation) et le module bâchage (rubrique Publications>Modules) sont disponibles sur le site Internet de l’IRBAB.

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Betteravenir 2016, perspectives d’avenir de la betterave Ronald EUBEN (IRBAB asbl - KBIVB vzw)

Les 12.000 visiteurs et 170 exposants attendus étaient donc bien au rendez-vous de cette édition de Betteravenir - Beet Europe à Moyvillers, dans l’Oise. Tous avaient fait le déplacement malgré le brouillard qui, impatient de découvrir l’événement le premier, avait pris possession des lieux ce mercredi 26 octobre dernier.

Il faut dire que l’ITB et l’IRBAB avaient mis les petits plats dans les grands pour séduire tout le secteur qui, à l’aube d’une période d’incertitude avec la fin des quotas en 2017, n’a pas boudé l’évène-ment. Bien au contraire, tout le secteur confirme les attentes et l’intérêt que chacun des acteurs porte en l’avenir de la betterave sucrière.

La création en 2016 du village technique, incontournable lieu du savoir-faire de la recherche betteravière des deux instituts français et belge (cLes visiteurs ont découvert les dernières innovations techniques du matériel de récolte, de déterrage, de bâchage, en démonstration réelle sur le terrain.

La création en 2016 du village technique, incontournable lieu du savoir-faire de la recherche betteravière des deux instituts français et belge (co-organisation ITB-IRBAB), a été appréciée par tous les visiteurs. Véritable concentré de connaissances de nos ingénieurs et chercheurs sur les questions techniques et agronomiques, ce lieu de discussion avait pour but l’amélioration de la rentabilité de la culture de la betterave. Les thématiques de ce village portaient sur la conservation et récolte des betteraves et le sol. De nombreuses délégations internationales venues des 4 coins de l’Europe et d’Outre-Mer nous ont fait l’honneur de leur visite. Beaucoup de belges avaient fait le déplacement de même qu’un groupe de l’IIRB.

La société néerlandaise Vervaet a présenté son nouveau modèle: la série Q. Cette machine est complètement nouvelle et arrivera sur le marché en 2017. Grâce à sa conception modulaire, l’utili-sateur peut choisir parmi plusieurs versions (unités de récolte, possibilité de déterrage, …). L’utilisateur peut monter les roues arrières l’une contre l’autre de telle sorte que chaque roue pro-gresse dans sa propre trace, tout comme les arracheuses à 3 axes présentes Vervaet Beet Eater 625 et Beet Eater 925.

La société Holmer a montré une impressionnante Terra Dos T4-40 avec une unité de récolte de 12 rangs. En quelques minutes, l'unité de récolte peut être placée pour le transport routier sur une remorque spéciale, sans qu’aucune intervention manuelle (hydraulique, câbles électriques) ne soit requise! Afin de profiter pleinement du gain de capacité, il est nécessaire d’utiliser en combi-naison une solution de transport (benne, débardeuse,...). Le petit frère du T4-40, le Terra Dos T4-30 à 2 axes et le Terra Variant modulaire étaient aussi présents.

La société française Franquet est surtout connue pour leurs équipements non motorisés de préparation du sol et de déchaumage et moins pour leur matériel de betterave. Le X-Beet en combi-naison avec le X-load S6 est développé comme une combinaison d’arrachage pour les agriculteurs ou les coopératives. La particularité du système est que l’effeuilleuse et l’unité de récolte sont fixées à l'avant du tracteur. Cela signifie que le tracteur peut être équipé de pneus larges. Le chargeur trainé (ou porté) a une petite trémie de stockage. Les sondes pour l’unité de récolte dirigent la direction du tracteur via une vanne électrique.

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Grimme a montré 3 différents équipements pour effeuiller/décolleter. Le Rexor 620 était équipé d’une effeuilleuse avec 1 axe muni de fléaux en acier, suivi par une barre minie de la dernière génération de couteaux décolleteurs. Le Rexor 630 (photo) était équipé d’une effeuilleuse avec un axe mixte. Sur cet axe, il y a des fléaux en acier et en caoutchouc. L'avantage de ce système est que les betteraves sont déjà un peu ‘nettoyées’ avant que les couteaux décolleteurs coupent une fine tranche. Le Maxtron 620 était équipé d’une effeuilleuse avec deux rotors (le premier rotor avec des fléaux en acier et caoutchouc, puis un rotor avec seulement des fléaux en caoutchouc). Après le passage de l’effeuilleuse, les betteraves sont complètement ‘nettoyées’ et le décolletage n’est plus nécessaire.

La firme belge Gilles a montré leur fameux système en deux phases. L’arracheuse à disques AD49 met les bette-raves en andain. Le chargeur trainé R136TS charge en-suite les betteraves sur un véhicule agricole qui le longe. Une telle combinaison est une alternative moins chère que les grandes automotrices, principalement destinées aux entrepreneurs.

ROPA a présenté deux nouvelles machines. Le Panther 2 et le Tiger 6. Les deux modèles ont bénéficié de modifi-cations. Ils ont tous deux un moteur neuf, économe en carburant. Le circuit de nettoyage a lui aussi subi quelques modifications, ainsi que le clapet de décharge. En outre, le Tiger 6 comporte également, comme le Panther, le système de stabilisation qui peut niveler les pentes jusqu'à 10° afin de répartir la pression sur toutes les roues dans les pentes.

La société française JPS construction a attiré de nom-breux spectateurs. Déjà dans les années 90, ils ont déve-loppé leur système de 2 phases à 12 rangs. L’arracheuse est équipée de son propre moteur stationnaire et d’un pont moteur. Pour charger les betteraves dans l'andain, l'entreprise propose deux options: une machine 3 es-sieux de 60 m³ ou une machine 4 essieux de 80m³ !

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Utiliser correctement les bâches Toptex, c’est:

récolter les betteraves avec un minimum de bris, de verts et de tare terre, généralement avant le 15 novembre ou avant les périodes de gel réaliser des tas pointus et réguliers, sur une surface adaptée. La forme ‘triangulaire’ du silo augmente l’efficacité de la bâche qui doit être bien tendue (ruissellement de l’eau) pplacer les bâches avant la pluie, en respectant les accords interprofessionnels. L’arbre de décision vous guidera dans l’application des consignes réaliser des tas ne dépassant pas la largeur souhaitée et utiliser des dimensions de bâches adaptées aux dimensions des tas accrocher les bâches ensemble au moyen de bandes autoagrippantes type VELCRO. Eviter l’utilisation de « Colson » qui ont tendance à déchirer les bâches Toptex si les bâches ne sont pas fixées mécaniquement au disque à la base du tas, utiliser des lests suffisants pour maintenir parfaitement les bâches contre la surface des tas veiller à une protection renforcée par gel intense (voir point suivant)

Sur-bâchage au moyen de « Jupettes » en cas de gel Comme déjà signalé précédemment, le Toptex seul ne permet pas de protéger les betteraves contre un gel intensif ou un gel accompagné de vent. Dans ces situations, un sur-bâchage devra être réalisé au moyen de bâches plastiques ou de demi-bâches appelées « Jupettes ». Il est conseil-lé aux planteurs de suivre la météo et/ou les avertissements de bâchage contre le gel émis par L’IRBAB et les sucreries. Si vous utilisez des bâches plastiques, il faudra veiller à les fixer correctement afin d’éviter toute prise au vent. En cas de redoux, ces bâches plastiques. devront être immédiatement enlevées pour éviter la surchauffe du tas de betteraves. L’utilisation de Jupettes est plus aisée. Les jupettes se posent directement sur le Toptex et s’y attachent grâce aux bandes auto-agrippantes (type Velcro) qui y sont cousues. Si le temps se ré-chauffe, les Jupettes ne doivent pas être enlevées immédiatement. En effet, les Jupettes ne cou-vrent que partiellement le tas de betteraves (pied du tas), laissant échapper le surplus de chaleur lié au métabolisme des betteraves. Si 75% à 80% du tas sont protégés de par la couverture (sur-bâchage Jupette), la partie supérieure du tas (20 à 25 % du tas) profite de la montée de la chaleur produite dans le tas et est donc moins sensible au gel.

Mécanisation du bâchage Toptex: Bâchage mécanisé: la fixation mécanisée tout le long de la base du tas avec un disque horizontal est le mode de fixation le plus simple et le plus efficace (pour autant que l’on puisse passer avec un tracteur tout autour du tas). Des systèmes de bâchage/débâchage ont été développés au moyen d’un bras mécanisé (voir photo). Renseignez-vous dans votre entourage ou auprès de votre syndicat betteravier sur la disponibilité de ces équipements. Bâchage manuel : ce dernier peut-être faciliter par l’utilisation d’un télescopique. Enrouler la bâche Toptex sur un axe (p.ex. : longue tige de fer), l’amener perpendiculairement au-dessus du tas avec un télescopique et dérouler la bâche par une personne qui se déplace sur le dessus du tas. Bien lester le Toptex pour éviter la prise au vent.

Tas trop large par rapport à la largeur de bâche utilisée. Les betteraves à la base du tas ont été directement soumises au gel. Un module de calcul théorique est disponible sur le site de l’IRBAB. Il permet de calculer:

les dimensions de votre tas en fonction du rendement racines et du nombre d’hectares le nombre de bâches Toptex à utiliser selon leurs dimensions et celles de votre tas.

Des « Jupettes » de 3 m de hauteur protègent une partie importante du tas (zone en vert, soit ±80% du volume). La partie supérieure (zone en bleu, soit ±20% du volume), non pro-tégée, reste moins sensible au gel.

Des informations complémentaires sur le bâchage (rubrique Betteraves>Plante>Conservation) et le module bâchage (rubrique Publications>Modules) sont disponibles sur le site Internet de l’IRBAB.

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Face à un tel succès et conscients que « Betteravenir 2016 » sera l’édition marquant le début d’une nouvelle période pour la betterave et son secteur, Monsieur Alexandre Quillet, Président de l‘ITB, de conclure: « Toute la filière réunie aujourd’hui montre que nous nous sentons toutes et tous concernés par la problématique d’après-quotas et qu’un avenir plein d’opportunités nous attend » et Monsieur Guy Paternoster, Président de l’IRBAB d’ajouter : « l’avenir de la betterave est à coup sûr renforcé et assuré »

L'équipe KBIVB-IRBAB était prête à donner aux visiteurs des explications et à assurer le bon fonctionnement de l’évènement.

Soulignons la présence remarquée du Ministre fédéral de l’Agriculture, Monsieur Willy Borsus, et de Madame Véronique Brouckaert, conseillère du Ministre wallon de l’agriculture, Monsieur René Collin. Madame Anaïs Dhamy, Vice-Présidente du Conseil Départemental de l’Oise, Madame Marie-Sophie Lesne, Vice-Présidente du Conseil Régional des Hauts-de-France en charge de l’Agricul-ture et de l’Agroalimentaire, Madame Annick Decamp, Maire de Moyvillers et Monsieur Didier Martin, Préfet de l’Oise ont aussi soutenu ce grand rendez-vous des betteraviers, de même que Messieurs Alexandre Quillet et Guy Paternoster, respectivement président de l’ITB et de l’IRBAB. Nous les remercions vivement pour leur intervention, leur soutien, et leur discours résolument optimiste et confiant en notre secteur.

Satisfaits, les organisateurs se regroupent pour une photo souvenir bien méritée. De gauche à droite: Remy Duval (ITB), Jean-Pierre Vandergeten (Directeur de l’IRBAB), Suzanne Blocaille (ITB), Alexandre Quillet (Président ITB), Lucie Viou (ITB), Vincent Laudinat (Directeur de l’ITB) et Cédric Royer (ITB).

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Avec les campagnes de plus en plus longues en vue, la conservation devient une préoccupation majeure. Les visiteurs ont pu voir que la qualité d'arrachage est le paramètre le plus important pour une bonne conservation. Pour une livraison directe, il faut donner la préférence à un bon nettoyage. Mais si les betteraves doivent être conservées pendant une période plus longue, il faut régler l’arracheuse de façon moins agressive afin de ne pas endommager les betteraves. La tare terre légèrement plus élevée sera en grande partie éliminée par les nettoyeurs. En outre, toutes les maladies racinaires communes ont été montrées en ‘forme fraîche’, mais aussi, après une période de conservation. Il est clair que les parcelles touchées doivent être livrées dès que possible, sans période de conservation.

L'organisation Agro-Transfert a décrit d'une manière simple l’évaluation de la structure du sol. À l’aide d’une fourche à palettes et d’un télescopique, un bloc est retiré du sol selon la manière décrite. A l’aide d’un couteau et de quelques photos d’accompagnement, le sol peut être examiné de manière simple. Plus d'informations peuvent être trouvées sur notre site web.

Bâcher les tas de betteraves est une opération de travail intensive. Mais des solutions mécanisées existent. À condition que le Toptex soit stocké sur une barre métallique, le bâchage peut être réalisé avec une machine spéciale. Les bâches peuvent, par la suite, être fixées en les poussant à l'aide d'un disque dans le tas. En cas de gel sévère, il devrait y avoir une protection supplémen-taire. Ici aussi, il y a des possibilités d’effectuer ce bâchage supplémentaire mécaniquement. Les ‘Jupettes’ sont conçus pour fournir une protection suffisante contre le gel et être placées mécani-quement. La fixation de ces ‘Jupettes’ se fait au moyen de bandes de velcro sur la face arrière de la bâche.

Beaucoup de visiteurs n’imaginaient pas que les racines de betteraves pouvaient atteindre deux mètres de profondeur. Ceci est égale-ment une des raisons pour laquelle la culture de la betterave sucrière est une culture de haute performance laissant des résidus de ni-trate très faibles. En plus d'un développement racinaire normal, nous avons également montré une racine touchée par le virus de la Rhizomanie et une racine sur laquelle les kystes du nématode à kyste étaient visibles.

De plus en plus, l’attention est accordée à maintenir une bonne structure de sol et à éviter la compaction du sol. La récolte de la bette-rave est souvent ciblée parce qu’elle peut se dérouler dans des conditions humides. En outre, les machines deviennent très imposantes. De nombreux fabricants y sont attentifs. Faites attention dans votre stratégie à éviter toute compaction du sol. Une arracheuse légère est meilleure pour votre sol mais soyez vigilant à ne pas déplacer le problème. Souvent, les bennes présentent un risque plus grand en ce qui concerne le compaction du sol. Celles-ci sont, en proportion de leur masse, équipées de roues relativement petites et étroites.

Au village technique les visiteurs pouvaient aussi voir les nouveaux systèmes de décolletage des différents fabricants. Tous les fabricants ont des systèmes de décolletage pour scalper au minimum. Le principe général de fonctionnement est le même pour tous les fabricants mais il est contraire au principe de travail de l’ancienne génération de couteaux décolleteurs.

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Face à un tel succès et conscients que « Betteravenir 2016 » sera l’édition marquant le début d’une nouvelle période pour la betterave et son secteur, Monsieur Alexandre Quillet, Président de l‘ITB, de conclure: « Toute la filière réunie aujourd’hui montre que nous nous sentons toutes et tous concernés par la problématique d’après-quotas et qu’un avenir plein d’opportunités nous attend » et Monsieur Guy Paternoster, Président de l’IRBAB d’ajouter : « l’avenir de la betterave est à coup sûr renforcé et assuré »

L'équipe KBIVB-IRBAB était prête à donner aux visiteurs des explications et à assurer le bon fonctionnement de l’évènement.

Soulignons la présence remarquée du Ministre fédéral de l’Agriculture, Monsieur Willy Borsus, et de Madame Véronique Brouckaert, conseillère du Ministre wallon de l’agriculture, Monsieur René Collin. Madame Anaïs Dhamy, Vice-Présidente du Conseil Départemental de l’Oise, Madame Marie-Sophie Lesne, Vice-Présidente du Conseil Régional des Hauts-de-France en charge de l’Agricul-ture et de l’Agroalimentaire, Madame Annick Decamp, Maire de Moyvillers et Monsieur Didier Martin, Préfet de l’Oise ont aussi soutenu ce grand rendez-vous des betteraviers, de même que Messieurs Alexandre Quillet et Guy Paternoster, respectivement président de l’ITB et de l’IRBAB. Nous les remercions vivement pour leur intervention, leur soutien, et leur discours résolument optimiste et confiant en notre secteur.

Satisfaits, les organisateurs se regroupent pour une photo souvenir bien méritée. De gauche à droite: Remy Duval (ITB), Jean-Pierre Vandergeten (Directeur de l’IRBAB), Suzanne Blocaille (ITB), Alexandre Quillet (Président ITB), Lucie Viou (ITB), Vincent Laudinat (Directeur de l’ITB) et Cédric Royer (ITB).

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Avec les campagnes de plus en plus longues en vue, la conservation devient une préoccupation majeure. Les visiteurs ont pu voir que la qualité d'arrachage est le paramètre le plus important pour une bonne conservation. Pour une livraison directe, il faut donner la préférence à un bon nettoyage. Mais si les betteraves doivent être conservées pendant une période plus longue, il faut régler l’arracheuse de façon moins agressive afin de ne pas endommager les betteraves. La tare terre légèrement plus élevée sera en grande partie éliminée par les nettoyeurs. En outre, toutes les maladies racinaires communes ont été montrées en ‘forme fraîche’, mais aussi, après une période de conservation. Il est clair que les parcelles touchées doivent être livrées dès que possible, sans période de conservation.

L'organisation Agro-Transfert a décrit d'une manière simple l’évaluation de la structure du sol. À l’aide d’une fourche à palettes et d’un télescopique, un bloc est retiré du sol selon la manière décrite. A l’aide d’un couteau et de quelques photos d’accompagnement, le sol peut être examiné de manière simple. Plus d'informations peuvent être trouvées sur notre site web.

Bâcher les tas de betteraves est une opération de travail intensive. Mais des solutions mécanisées existent. À condition que le Toptex soit stocké sur une barre métallique, le bâchage peut être réalisé avec une machine spéciale. Les bâches peuvent, par la suite, être fixées en les poussant à l'aide d'un disque dans le tas. En cas de gel sévère, il devrait y avoir une protection supplémen-taire. Ici aussi, il y a des possibilités d’effectuer ce bâchage supplémentaire mécaniquement. Les ‘Jupettes’ sont conçus pour fournir une protection suffisante contre le gel et être placées mécani-quement. La fixation de ces ‘Jupettes’ se fait au moyen de bandes de velcro sur la face arrière de la bâche.

Beaucoup de visiteurs n’imaginaient pas que les racines de betteraves pouvaient atteindre deux mètres de profondeur. Ceci est égale-ment une des raisons pour laquelle la culture de la betterave sucrière est une culture de haute performance laissant des résidus de ni-trate très faibles. En plus d'un développement racinaire normal, nous avons également montré une racine touchée par le virus de la Rhizomanie et une racine sur laquelle les kystes du nématode à kyste étaient visibles.

De plus en plus, l’attention est accordée à maintenir une bonne structure de sol et à éviter la compaction du sol. La récolte de la bette-rave est souvent ciblée parce qu’elle peut se dérouler dans des conditions humides. En outre, les machines deviennent très imposantes. De nombreux fabricants y sont attentifs. Faites attention dans votre stratégie à éviter toute compaction du sol. Une arracheuse légère est meilleure pour votre sol mais soyez vigilant à ne pas déplacer le problème. Souvent, les bennes présentent un risque plus grand en ce qui concerne le compaction du sol. Celles-ci sont, en proportion de leur masse, équipées de roues relativement petites et étroites.

Au village technique les visiteurs pouvaient aussi voir les nouveaux systèmes de décolletage des différents fabricants. Tous les fabricants ont des systèmes de décolletage pour scalper au minimum. Le principe général de fonctionnement est le même pour tous les fabricants mais il est contraire au principe de travail de l’ancienne génération de couteaux décolleteurs.

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MARCHÉ DU SUCRE 9

Vers une pénurie de sucre dansl’Union européenne?

Dans sa dernière estimation du bilan d’approvisionnement en sucre de l’UE, la Commission prévoit une réduction des stocks de sucre en quota à la fin de la campagne 2016/17.

Au 30 septembre 2017, les stocks de sucre en quota devraient tomber à environ 200.000 tonnes alors qu’ils étaient encore à 700.000 tonnes le 30 septembre dernier. Une des causes est la hausse des prix du sucre sur le marché mondial. Des prix bien plus élevés que les prix européens depuis plusieurs mois, ce qui incite les pays qui exportent traditionnellement vers l’Europe (ACP, Brésil, etc.) à exporter en priorité sur le marché mondial plus attractif.

Une récolte 2016/17 assez mitigéeLa dernière campagne betteravière encore soumise au système des quotas européens bat son plein. En Belgique, les résultats sont très nettement en-dessous de la moyenne de ces 5 dernières années et le quota national ne pourra pas être totalement atteint (environ 96 %) même en tenant compte du report de l’an dernier. En revanche, en Allemagne, en Pologne et dans les pays de l’Est, la récolte est meilleure qu’en 2015/2016. La production polonaise devrait atteindre environ 2 Mt contre 1,46 Mt l’an dernier. En Grande-Bretagne, la production de sucre sera à nouveau en-dessous de la barre des 1Mt. En cause, de mau-vaises conditions de croissance des betteraves et une réduction des superficies.En Allemagne, le deuxième plus grand producteur de betteraves de l’UE, la production est estimée à 3,95 Mt, en hausse de 34% après une mauvaise récolte de la saison précédente.En Grande-Bretagne, la production de sucre sera à nouveau en-dessous de la barre des 1Mt. En cause, de mauvaises condi-tions de croissance des betteraves et une réduction des superfi-cies.Aux Pays-Bas, les rendements sont estimés à 13,6 tonnes de sucre à l’hectare mais avec de grandes différences selon les régions.

Approvisionnement pour la campagne 2016/17L’an dernier, les stocks de sucre de l’UE ont fondu passant de 1,3 Mt à 700.000 tonnes, ce qui rapporté à la consommation annuelle

de l’UE ne représente plus que 5 à 6 % alors qu’un niveau de 10 % est considéré comme nécessaire pour assurer la fluidité du mar-ché.Pour la campagne 2016/17, les dernières estimations de la Commission prévoient des importations qui resteront à un niveau bas et un maintien de la consommation. En ce qui concerne la production attendue, les surfaces betteravières de l’UE ont aug-menté de 7,6% en moyenne mais comme les rendements en sucre à l’hectare sont inférieurs à la moyenne dans de nombreuses régions, la production de sucre pour l’ensemble de l’UE devrait se rapprocher de la moyenne des 5 dernières années. La Commission européenne a donc prévu un volume de production d’environ 16,7 Mt. En y ajoutant les 900.000 tonnes reportées de la saison 2015/2016, environ 17,6 Mt de sucre seront disponibles dont 13,5 Mt de sucre en quota et 4,1 Mt hors quota. Par conséquent, les stocks de sucre de l’UE vont à nouveau baisser : il ne resterait plus que 200.000 t de sucre alimentaire à la fin de la campagne 2016/17!Faut-il craindre une pénurie de sucre sur le marché européen? C’est probable car il ne faut pas s’attendre à une augmentation des importations de sucre tant que les prix du sucre de l’UE seront inférieurs à ceux sur le marché mondial. Il risque peut-être de manquer de sucre en Europe au cours de la dernière année du système des quotas. n

Stocks fin de campagne ConversionImportations supplémentaires

2012 0,62013 1,35 0,65 0,42014 2 0,6 0,552015 1,1

2016* 0,72017* 0,2

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0,6 0,4

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Stocks de sucre blanc en fin de campagne dans l'UE en Mt entre 2012 et 2017*

Importations supplémentaires Conversion

Stocks fin de campagne* estimations

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En Egypte, les prix des denrées explosent et notamment le prix du sucre : le paquet d’1kg qui s’achetait 5 livres égyptiennes cet été, coûte désormais 11 livres.

Avec une production de sucre de 2 millions de tonnes par an mais une consom-mation de 3,2 millions, l’Egypte est obligée d’importer près d’1,2 millions de tonnes de sucre par an, ce qui devient de plus en plus coûteux car la monnaie égyptienne s’est fortement dépréciée face au dollar au cours des dernières années mais aussi à cause de la hausse du prix du sucre sur le marché mondial.Les stocks de sucre du pays sont épuisés et les rayons des magasins sont vides. Il manquerait plusieurs centaines de milliers de tonnes de sucre d’ici le mois de février. Pour tenter d’apaiser le mécontentement de la population, le gouver-nement égyptien a saisi plusieurs milliers de tonnes de sucre dans des usines de biscuits et de pâtisseries pour le revendre à moindre prix à la population dans des magasins d’états mais le gouvernement a fixé une limite à la quantité de sucre dans les points de vente subventionnés, qui ne vendent que deux kilos de sucre par personne et par mois. Les autorités prennent des mesures de rétorsion contre les entreprises qui stockent le sucre et envisagent l’instauration d’une taxe de 20% sur les impor-tations de sucre afin de favoriser son marché domestique. Cette mesure per-mettra également au pays de percevoir un minimum de 92$ par tonne de sucre importée et cela en accord avec la législation de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). L’OMC autorise en effet la mise en place de barrières fiscales temporaires en cas d’augmentations soudaines des importations sus-ceptibles d’être nuisibles à l’économie nationale. Mais elle exige que toutes les parties concernées soient consultées au préalable. La gestion de la crise du sucre est très inquiétante car il n’y a pas que le problème du sucre. En sep-tembre, la crise économique a poussé l’Egypte à demander un plan de sauve-tage de 11 milliards d’euros au FMI. n

Egypte : pénuries de sucre et crise économique

Le sucre manque dans les commerces en Egypte, le pays le plus peuplé du Moyen-Orient.

Le mois dernier, le négociant en matières pre-mières Wilmar, leader mondial du commerce d’huile de palme, a créé RAW, une joint-venture 50-50 avec le premier fabricant de sucre brésilien Raizen. RAW devrait traiter et exporter 4,5 mil-lions de tonnes de sucre par an. Du sucre essen-tiellement produit par Raizen au Brésil. Au cours des dernières années, on a vu la plupart des grands négociants internationaux investir dans le sucre ou nouer des alliances stratégiques avec des producteurs ou des raffineurs de sucre.

Rien ne semble arrêter le trader singapourien Wilmar depuis qu’il s’est lancé dans le sucre en achetant en 2010 le groupe sucrier australien Sucrogen ainsi que le premier raffineur de sucre d’In-

donésie, Jawamanis Rafinasi. La même année, Wilmar a également racheté Proserpine, cinquième fabricant de sucre en Australie. En 2013, Wilmar a acquis une participation de 27,5% dans Cosumar, le premier fabricant de sucre marocain.S.A. Une participation qu’il a d’ailleurs augmentée en 2015 à près de 30 %. Ensuite, en 2014, Wilmar acquiert 27 % du groupe Shree Renuka Sugars, premier producteur de sucre en Inde, qui avec 11 usines peut produire 1,7 Mt de sucre par an. Toujours en 2014, Wilmar met en place une joint-venture à 55:45 avec Great Wall Food Stuff, la principale société de sucre du Myanmar qui exploite deux sucreries, une raffinerie et une usine de production de bioéthanol. Avec la nouvelle société de négoce Raw, Wilmar veut profiter de la hausse actuelle des cours du sucre sur le marché mondial. Depuis près d’un an, les cours du sucre augmentent et les stocks de sucre fondent. Selon les spécialistes du secteur, le sucre commence à manquer et la situation devrait durer au moins deux ans encore tandis que la consommation mondiale de sucre continue augmente de manière régulière à un rythme moyen de 2% par an.

L’âge d’or du négoce des matières premièresSelon le Financial Times, le début des années 2000 a été faste pour le négoce des matières premières. Les grands du négoce comme

Cargill, Archer Daniels Midland(ADM), Louis Dreyfus, Wilmar, … ont connu un essor considérable grâce à la croissance économique de la Chine et des autres pays émergents. Les volumes de matières pre-mières agricoles échangés ont explosé. Selon le Département améri-cain de l’agriculture (USDA), les échanges de céréales ont bondi de 20 % entre 2001 et 2010, contre moins de 2 % dans les années ‘90 et 0,9 % dans les années ‘80. Les négociants ont profité de ces augmentations de volumes et cer-tains d’entre eux ont diversifié leurs activités de négoce pour investir dans la production : achats de terres agricoles, de sucreries ou autres usines de production. Les places financières asiatiques se sont déve-loppées : Singapour, Shanghai, Hongkong et Kuala Lumpur.

Le négoce du sucre international de plus en plus lié aux producteurs de sucreAu cours des dix dernières années, on a donc vu les maisons de négoces internationales investir dans le sucre ou nouer des alliances stratégiques avec des producteurs ou des raffineurs de sucre. Le tableau ci-dessous résume les politiques d’expansion des quatre plus grands traders de sucre mondiaux. Louis Dreyfus et Cargill se dispu-tant la première place. Selon l’analyste Pwc, six traders mondiaux, Cargill, Dreyfus, Bunge Wilmar, le français Sucres et Denrées et le britannique ED & F Man représentent 75 % du commerce mondial du sucre. A côté de ceux-ci, le sucre a attiré plusieurs nouveaux entrants dans la dernière décen-nie comme les maisons asiatiques Noble et Olam International ou encore le négociant chinois de produits alimentaires et de produits de base, COFCO Agri qui envisage des opportunités d’expansion dans l’industrie brésilienne de la canne à sucre. COFCO, qui est contrôlée par le gouvernement chinois, exploite déjà quatre usines au Brésil dans la région de Sao Paulo.

Sucre et Denrées présent en RussieSucres et Denrées, plus connue sous le nom de Sucden, est basée à Paris et est spécialisée dans le commerce du sucre, achetant du sucre principalement du Brésil, de Cuba et de la Thaïlande (4 à 5 millions de tonnes par an). Sucden fournit des raffineries de sucre en Europe de l’Est et dans la CEI, en Afrique du Nord et de l’Ouest et au Moyen-Orient.Dans les années ’90, Sucden s’est implanté en Russie où il possède 3

sucreries qui produisent du sucre de betteraves et raffinent du sucre brut. Autour de chaque sucrerie Sucden gère directement des fermes capables de fournir 50% des besoins en betteraves sucrières pour chaque sucrerie. Le groupe produit et expédie annuellement plus de 8 millions de tonnes de sucre (en vrac / sac / conteneur). Des activités de transformation logistique et industrielle ont été développées en Russie, au Brésil, au Mexique, en Inde, en Europe, aux États-Unis et dans plusieurs destinations africaines et latino-américaines.

ED & F Man implanté au ChiliLe négociant britannique ED & F Man approvisionne en sucre brut et blanc plus de 40 pays et traite plus de 10 millions de tonnes de sucre chaque année. Il dispose d’un réseau de stockage important. L’an dernier, ED&F Man a renforcé ses activités dans la production de sucre au Chili en acquérant la quasi-totalité des actions des entreprises sucrières chiliennes Campos et Iansa. Le groupe Iansa est l’unique fabricant de sucre du pays avec 3 sucreries de betteraves et une raffi-nerie de sucre brut tandis que le groupe Campos est leader du com-merce de sucre sur le marché chilien. L’an dernier, Iansa a produit 400.000 tonnes de sucre blanc dont 250.000 t de sucre de betteraves. ED&F Man appartient à ses employés, à l’exception d’une participa-tion détenue par Südzucker AG. Le 8 septembre dernier, Südzucker a augmenté sa participation dans ED&F Man de 25 % à 35%. n

RAW, un nouvel acteur du commerce mondial de sucre

COMMERCE DU SUCRE10

Wilmar est le n°1 du sucre en Australie avec plus de 2 millions de tonnes de sucre brut produites par an.

Pour ses activités de trading, Cargill a créé en 2014 la joint-venture Alvean avec le brésilien Copersucar, n°1 de la commercialisation du sucre et de l’éthanol dans le monde.- Alvean se fournit en sucre au Brésil, en Thaïlande

et en Inde.- Alvean assure la distribution de sucre brut et

blanc partout dans le monde

Louis Dreyfus figure parmi les plus gros raffi-neurs et producteurs de sucre. Le groupe :- possède plusieurs plantations de canne à sucre

et des intérêts dans plusieurs groupes sucriers comme le brésilien Biosev, deuxième produc-teur de sucre au Brésil et dans l’américain Imperial Sugar,  numéro 2 du raffinage de sucre aux Etats-Unis.

- possède plusieurs raffineries de sucre en Asie et est implanté dans la distribution de sucre en Russie et au Mexique.

- se fournit en sucre (brut et blanc) auprès du Brésil, de Thaïlande et d’Amérique centrale ;

- expédie principalement le sucre vers le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Est, la région de la Mer Noire et l’Afrique de l’Est.

Bunge, producteur et distributeur de sucre et d’éthanol, est devenu trader de sucre en 2006. Le groupe :- possède plusieurs plantations de canne à sucre

et exploite six usines de transformation de la canne à sucre au Brésil pour produire du sucre et de l’éthanol.

- a des investissements dans un petit nombre d’usines d’éthanol de maïs aux États-Unis et en Argentine.

- se fournit en sucre auprès de la Thaïlande et du Brésil et en assure la distribution dans le monde entier.

- assure la distribution de sucre dans le monde entier.

Le trader singapourien Wilmar :- s’est implanté dans le sucre en achetant en

2010 le groupe sucrier australien Sucrogen ainsi que le premier raffineur de sucre d’Indo-nésie, Jawamanais Rafinasi.

- possède des participations dans le Cosumar, l’unique fabricant de sucre marocain ainsi que dans Shree Renuka, le premier groupe sucrier indien.

- a créé des joint-ventures avec Great Wall Food stuff au Myanmar et tout dernièrement avec le premier producteur de sucre brésilien Raizen.

DIVERS SUCRE10

La Chine, le plus grand importateur de sucre au monde, a averti l’Organisation Mondiale du

Commerce (OMC) d’une augmentation spectacu-laire des importations de sucre et a décidé d’ouvrir une enquête. La Chine tente de cette façon d’acti-ver un mécanisme de protection commerciale destiné à protéger le développement de son industrie sucrière ainsi que des millions de petits agriculteurs. Selon le gouvernement chinois, la part du sucre importé dans la consommation chinoise totale est passée de 21,23% à 32,09% entre 2011 et 2015. Le Brésil conteste l’enquête que la Chine effectue sur ses importations de sucre. Une enquête qui pourrait durer 6 mois et pourrait se traduire par une augmentation de barrières douanières sur le

sucre importé pour limiter les importations. Selon le Brésil, la Chine cherche à protéger son marché intérieur et à mettre en place des restric-tions à l’importation pour réduire ses achats de sucre en provenance du Brésil et d’autres exporta-teurs. La Chine a fixé un quota d’importation de sucre de 1,945 millions de tonnes avec 15% taxe à l’importation. Au-delà de ce quota, les taxes pour entrer sur le marché chinois sont de 50% mais le sucre brésilien est tellement compétitif que le Brésil peut se permettre de continuer à l’exporter.Le Brésil, d’où viennent plus de la moitié des importations de sucre en Chine, a déposé une plainte contre l’action de la Chine à l’OMC. Il a été rejoint par l’Australie et la Corée du Sud pour contester l’action chinoise. n

UE : accès détaxé de sucre et d’éthanol pour 6 pays africains

Le Parlement européen a approuvé un accord octroyant un accès détaxé à l’UE à 6 Etats

membres de la Communauté de développement sud-africaine (SADC). Cet accord améliore égale-ment l’accès au marché pour l’Afrique du Sud. L’UE s’est notamment engagée à ne pas subventionner ses exportations agricoles vers ces pays. L’accord entrera en vigueur une fois que le Conseil des 28 l’aura formellement approuvé et que les parle-ments nationaux des 6 Etats africains l’auront rati-fié. Les organisations et coopératives agricoles de l’UE redoutent les effets de ces concessions sur les sec-teurs européens du sucre et de l’éthanol notam-ment.Au titre de l’accord, la SADC bénéficie d’un

contingent d’importation à droit nul dans l’UE pour 100.000 tonnes de sucre à raffiner et de 50.000 t de sucre blanc ou de produits à haute teneur en sucre, et ce, alors que la Commission est aussi supposée mettre en oeuvre en 2017, des concessions supplémentaires pour le sucre brut du Brésil, en raison de l’adhésion de la Croatie à l’UE pour 114 000 t de sucre et que le régime européen des quotas sucre sera aboli au 1er octobre 2017. Concernant l’éthanol, les organisations et coopéra-tives agricoles de l’UE notent que la Communauté de développement d’Afrique australe dispose d’un contingent de 80.000 t, alors que la production communautaire est plafonnée jusqu’en 2020, à la suite de la modification de la directive sur les sources d’énergie renouvelables. n

Le Brésil conteste l’enquête de la Chine à l’OMC

ABW 11Comment contacter votre syndicatFontenoy : tél. : 069/44 49 53 E-mail : [email protected] Autres informations sur www.betteravierswallons.beLongchamps : tél/fax : 081/51 25 75E-mail : [email protected] Permanence téléphonique : du lundi au samedi : de 9 h à 16 hPrésident : Etienne Beguin : 0494/49 77 48Tienen : tél/fax : 016/80 14 24E-mail : [email protected] Permanence téléphonique : du lundi au samedi : de 9 h à 14 hPrésident : Jef Cleiren: 0475/62 05 77Secrétariat ABW (Comité Hainaut-IS et Fédé RT)Judith Braconnier : 02/551.11.75E-mail : [email protected] www.betteravierswallons.be

Simplification du décret limitant les fermages à partir de 2017

Après avoir mené une série de concertations avec les organisa-tions représentatives, tant des bailleurs que des preneurs, le

ministre René COLLIN  a rapidement constaté que le décret limitant les fermages datant de 1969 ne correspondait plus à la situation socioéconomique de l’agriculture. Le principe de limitation des fermages sera maintenu mais désor-mais, c’est le Gouvernement qui organisera la fixation annuelle de coefficients sur la base de l’évolution de deux indices combinés et pondérés : celui des prix à la consommation, d’une part et celui des revenus agricoles, d’autre part, afin de tenir compte des contraintes économiques et financières de toutes les parties au bail.Le nouveau système, en application dès 2017, permet un double avantage : premièrement un processus automatisé de fixation des coefficients sans devoir passer par une phase de négociations entre les parties concernées et deuxièmement une fixation annuelle au lieu de triennale qui permettra le plus de simultanéité possible avec l’évolution des revenus agricoles et celle du coût la vie.Les fermages maximaux, tant pour les terres agricoles, sous labour ou prairies, ainsi que les bâtiments de ferme, y compris l’habitation du preneur et de sa famille resteront fixés sur base de leur revenu cadastral non indexé multiplié par le coefficient fixé annuellement.

Les formulaires de Toptex sont arrivés dans les boîtes aux lettres des planteurs wallons. Grâce à la subvention de la Région Wallonne obtenue par l’Association des Betteraviers Wallons, vous allez pouvoir recevoir gratuitement une quan-tité de bâches permettant de couvrir environ 70 % de votre quota 2016.

Vous avez le choix entre prendre uniquement des bâches Toptex ou une combinaison de bâches et tubes en acier galvanisé. Un kit de fixation (rouleau de bande auto-agrippante de 25 m) est ajouté par 5 bâches. Les

tubes en acier vous permettent de mécaniser la mise en place de la bâche comme sur la photo ci-contre.Les planteurs livrant leurs betteraves par la logistique camion-usine recevront par défaut des bâches de 12,4 x 20 m et les axes et faux-axes recevront des bâches de 14,5 x 16 m. Les bâches seront livrées chez vous entre les mois de février et juin 2017. Les formulaires doivent parvenir à l’ABW au plus tard pour le 1 décembre 2016.Voici les réponses aux questions qui nous ont été posées plusieurs fois :1) Le matériel est-il gratuit ?OUI, le matériel proposé est totalement gratuit. La Région Wallonne nous a accordé une subvention pour donner du matériel de bâchage aux planteurs.2) Puis-je avoir plus de matériel que ce qui est écrit sur le formulaire ?NON, le budget alloué par la Région Wallonne étant limité, nous ne sommes pas en mesure de vous offrir plus que ce qui a été proposé. MAIS les quantités que nous vous avons proposées seront ajustées en fonction du nombre total de demandes que nous aurons reçues.3) Est-il possible de recevoir un autre format de bâche ?OUI, si vous désirez recevoir des 12,4 x 20 m alors qu’il vous a été proposé 14,5 x 16 m, ou vice-versa, il suffit de le noter dans la case « remarques » du formu-laire de commande.4) Puis-je recevoir uniquement des kits de fixation ?OUI, il suffit de le noter dans la case «  remarques  » du formulaire de com-mande.5) Quand est-ce que les bâches seront livrées ?Entre les mois de février et juin 2017. Vous serez informés en temps voulu de la date précise de cette livraison.6) Comment a été calculé le nombre de bâches proposées ?En fonction du budget disponible, nous avons estimé que 70 % de votre quota pouvait être couvert par des bâches Toptex. De plus, en fonction du nombre de tonnes de betteraves qu’il est possible de mettre sous une bâche et du format

de la bâche, nous avons calculé le nombre de bâches que cela représente.7) Comment a été calculée la correspondance entre bâches et tubes ?En fonction du prix du tube, nous avons estimé combien de bâches cela repré-sente. C’est pourquoi par exemple, pour 5 bâches la correspondance est de 4 bâches et 4 tubes.8) Pourquoi les tubes sont-ils à aller chercher ?La livraison des tubes en ferme est trop coûteuse par rapport au prix du tube. Vous devrez donc aller les chercher dans les différents dépôts du fournisseur. Le fournisseur n’a pas de dépôt en province de Namur mais si beaucoup de planteurs veulent des tubes dans cette région, nous organiserons un dépôt chez un délégué de votre région.Les précisions concernant la date et l’adresse de réception des tubes vous seront communiquées par après.9) Vais-je devoir payer quelque chose si je suis au forfait TVA ?NON, vous recevrez une facture mais elle aura été payée entièrement par la subvention.10) Vais-je devoir payer quelque chose si je suis au réel TVA ?OUI et NON, vous recevrez une facture où il vous sera demandé de payer uniquement un montant équivalent à la TVA que vous pourrez récupérer par après via votre déclaration TVA. De plus, il vous sera expliqué comment remplir votre déclaration TVA.11) Où doit-on renvoyer les formulaires de commande ?Ils sont à renvoyer par courrier, fax ou email.Par courrier : Association des Betteraviers Wallons - Bd Anspach 111 bte 10 - 1000 BRUXELLESPar Fax : 02/512.19.88Par email : [email protected] Pour toutes questions complémentaires vous pouvez contacter le syndicat de Longchamps: 081/51.25.75 ou le 02/513.68.98. n

Les formulaires de demande Toptex sont là …

Les tubes en acier permettent de mécaniser la mise en place de la bâche.

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Les difficultés importantes rencontrées en début de campagne resteront dans les mémoires (arrachages très pénibles et parfois impossibles en début de saison - on peut de nouveau saluer le travail des planteurs et

entrepreneurs qui ont fait beaucoup d’efforts). L’usine en a subi également certaines conséquences (difficultés aux coupes-racines, nécessité de procéder à un déterrage supplémentaire dans la cour de l’usine).La campagne s’est relativement mieux déroulée dans les semaines qui ont suivi, mais la fin de saison voit se répéter les aléas déjà connus  : difficultés d’organisation des arrachages du fait des contraintes de la Prime d’Efficacité Logistique, travail dans les champs en conditions plus difficiles, avec des conséquences importantes sur les cultures qui vont suivre, terres abimées…

Contrats 2017Les planteurs d’Oreye ont vécu durant toute la campagne avec l’amertume ressentie suite à l’annonce par Beneo-Orafti d’une baisse de prix pour 2017 (alors que les deux autres entreprises productrices d’inuline n’ont pas changé leurs conditions d’achat, d’ailleurs nettement supérieures à celles d’Orafti).L’annonce de cette diminution du prix a été relatée dans notre précédente édition. Suite au courrier envoyé par votre Organisation à ce sujet à la Direction d’Oraf-ti, une réponse a été reçue, mais qui n’apporte rien de vraiment nouveau par rapport aux arguments déjà développés en réunion par la Direction.Votre Organisation a continué à réagir sur les deux points principaux : la dimi-nution du prix du contrat, ainsi que la volonté d’Orafti de faire payer aux plan-teurs la nouvelle taxe de circulation pour les camions.Pour rappel Orafti avait imposé aux planteurs, il y a quelques années une par-ticipation aux frais de transport. Les montants de ces participations (variables en fonction des distances) sont repris dans le contrat d’achat. Beneo estime que sur cette base, les frais de la nouvelle taxe sont à répercuter aux planteurs, ce que conteste votre organisation.Après plusieurs demandes pour revoir les conditions du contrat 2017 - prix de base de la chicorée et conditions de participation aux frais de transport - une réponse a été reçue début novembre par votre Organisation.Reconnaissons le positif : Beneo revient sur sa position d’augmenter le coût du transport en 2017 (l’augmentation prévue était de 0,27 EUR /t en moyenne). Les coûts du transport resteront donc identiques à ceux de 2016 (attention : cela ne concerne actuellement que l’année 2017, c’est-à-dire que Beneo compte bien imputer aux planteurs de chicorées les nouvelles composantes des frais de transport à l’avenir). Votre Organisation continue à demander des précisions sur les différents

postes qui composent les frais de transport (notamment la part du fuel), et continue à estimer que la nouvelle taxe routière n’a rien à voir avec les produc-teurs. L’OPCO continuera à défendre cette position. Concernant l’autre point important des discussions, le prix de base de la chico-rée, malgré l’augmentation régulière du prix de revient de la culture (+ 8 % en 3 ans ), Beneo-Orafti maintient sa proposition de baisse de prix de un Euro par rapport à 2016 : soit un prix de 59 Euros par tonne ( prix de base de 54 Euros + prime d’efficacité logistique de 5 Euros). Votre organisation reviendra égale-ment sur ce point. n

La campagne chicorées se termine à Oreye

Fin de campagne à Oreye. L’usine va recevoir les derniers silos de chicorées. La situation redevint cependant difficile les dernières semaines de campagne, en raison notamment des contraintes liées aux autorisations d’arrachage.

Contrôle des pulvérisateurs : quelques modifications

Sur proposition du ministre de l’Agriculture Willy Borsus, le Conseil des ministres a

approuvé un projet d’arrêté royal relatif au contrôle obligatoire des pulvérisateurs pour prendre en compte les évolutions techniques ainsi que certaines difficultés pratiques ren-contrées par les organismes de contrôle. Les modifications concernent la reconnaissance en Belgique des contrôles effectués dans les autres Etats membres, certaines prescriptions techniques de contrôle et les rétributions liées au contrôle :l Les pulvérisateurs ayant été soumis à un

contrôle officiel dans un autre Etat membre de l’UE et qui disposent d’un rapport de contrôle favorable délivré depuis moins de trois ans sont considérés comme satisfai-sants et peuvent être utilisés en Belgique.

l Les rétributions pour le contrôle des pulvé-risateurs arboricoles et de désinfection du sol sont désormais fixées en fonction du nombre de buses ou injecteurs présents sur le pulvérisateur, de façon similaire à ce qui est actuellement appliqué pour les pulvéri-sateurs de grande culture et horticulture/cultures ornementales.

l Les rétributions applicables aux pulvérisa-teurs à rampe en horticulture et cultures ornementales sont clarifiées, selon que ceux-ci disposent d’une seule rampe fixée sur l’unité de pression ou une ou plusieurs rampes individuelles par unité de pression.

Le projet est transmis pour avis au Conseil d’Etat. n

VOUS VOULEZ DEVENIR CONSEILLER (M/F) EN BETTERAVES SUCRIÈRES BETASEED?

Candidature et CV à envoyer à l’attention de [email protected] à la société Limagrain Belgium, Kaaistraat 5, 8581 Avelgem - KerkhovePour plus d’information: Wannes Dermaut au n° 0490/563900

Période: mi-décembre 2016 - mi-février 2017 Région: près de votre domicile Betteraves sucrières: bonnes connaissances souhaitées Formation technique: fournie par Betaseed / Clovis Matton Rémunération: à la hauteur du travail effectué + indemnité kilométrique

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L’Organisation des Producteurs de Chicorées d’Oreye salue la mémoire de Roland MARCHAL, décédé à Oreye le 21 octobre 2016. Il fut le dernier Président du Comité d’Usine betteravier à Oreye.Président depuis les années ’70, des plus effi-caces, également apprécié et reconnu par les deux ailes linguistiques de la clientèle des planteurs d’Oreye, Roland Marchal contribua très positivement à la réorganisation nécessi-tée par la transformation progressive de la sucrerie Notre Dame en une usine de transformation des chicorées. Monsieur Marchal prit part à cette évolution, collaborant totalement avec la nouvelle Organisation des planteurs de chicorées, qui lui doit une partie de son existence et de sa crédibilité.

PROJET