bd phil et sof dans le journal l'alsace

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  • 7/27/2019 BD PHIL et SOF dans le Journal L'Alsace

    1/1

    Rgion conomie DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2013 42

    Prs dun an aprsle rachat de Starter,le voyagiste allemandse sert du Nord-Estde la Francecomme base arriredune conqutede lHexagone.

    Le 10 septembre, pour le lance-ment de la saison hiver 2013-2014, FTI Voyages organisait sapremire opration de commu-nicationParis,poursefairecon-natre hors de lAlsace. Dans largion la marque est connue, maisailleurs tout reste crer , recon-nat Thomas Giband, le respon-sable marketing.

    Prs dun an aprs le rachat deStarteret desonrseau dagences(Voyages Lesage), neuf moisaprs le dpart de la fille du fon-dateur mulhousien Gilbert Lei-ber, etau termedunepremiresaison qui a vu la disparition detoute rfrence au tour-oprateuralsacien, la filiale franaise dugant allemand FTI Group, quioccupe la quatrime place desvoyagistes outre-Rhin, achve lapremiretapedesa conqutedelHexagone.

    Lt prochain,on entreradansle vif dusujet

    Dj rfrence dans 850 agen-ces travers le Nord-Est (Alsace,Moselle, Vosges, Territoire deBelfort, Doubs), o elle avait d-trn Starter de la premire pla-ce, elle a pass des accords avecprs de 3 100 agences franaises,

    notamment viales principauxr-seaux de distribution.

    Principaux axes de dveloppe-ment : Lyonet les deuxSavoie, ole groupe peut faire valoir sonsavoir-faire transfrontalier, enparticulier au dpart de Genve ;la rgion parisienne, dont le bas-sin dmographique est incon-tournable ; et Nantes, qui bnfi-cie dun aroport dynamique eto les habitudes sont dcritescomme proches de celles des Al-saciens.

    Des dlgus commerciaux ontt embauchs pour ces rgions,et les premiers vols ddis sontprvus pour cet hiver. Lt pro-chain, on entrera dans le vif dusujet , estime ThomasGiband.

    LAlsace reste

    notre cheznous

    Confiant mais prudent, FTIVoyages espre multiplier partrois, terme etsurceprim-

    tre largi, son chiffre daffairesactuel, encore presque totale-mentralissur sesterreshistori-ques du Nord-Est. LAlsace restenotre chez nous, nos vraies racines.Les synergies sont ici , rappelleThomasGiband.

    Pasquestion doncde dmnager

    Paris. Si lenseigne de lavenueFoch,voisine dusigesocialmul-housien, a t ferme pour nelaisser subsister que celle de laplace de la Runion, pour des

    questions de rentabilit et de coh-rence , il reste encore neuf agen-cesLesage dansle nord-est.

    Elles sont dautant moins mena-ces que FTI a choisi de privil-gier le travail en B2B (pourbusiness to business), avec lesagen-ces locales, plutt quen B2C (business to consumer), via la ventedirecte aux consommateurs surinternet.

    Mais aucun dploiement nou-veau nest prvu. Lobjectif restela rentabilit, mais lentreprise ap-

    partient toujours son fondateur,elle nest pas cote en bourse: cestune chance pour nous , souligneThomasGiband.

    Prendre lemeilleurdes deuxmondes

    FTI Voyages compte au total 80employs, dont 45 qui travaillentpour le tour-oprateur, principa-

    lement entre Mulhouse etlEuroAirport, o les tches ontt mutualises avec la branchesuisse.Uncentredappelestainsien charge la fois des agencesfranaises et suisses romandes.

    Pour Anke Hsu, directrice gn-rale, il sagit de prendre lemeilleur desdeux mondes ,enuti-lisant la puissance et les outilsdun grand groupe 3 500 sala-ris, dont 1 500 au sige de Mu-nich, o est ralise la produc-tion et lhritage de Starter,son exprience de 40 ans et sonquipefranaise ddie hormisAnke Hsu, tout le reste de lqui-pe est franaise.

    Alors que Starter cumulait lesdettes et les impays, FTI Voya-ges, qui bouclera son premierexercice consolid le 31 octobre,assure tre djrentable, trsfai-blement .

    Olivier Brgeard

    Tourisme FTI Voyages peaufine sa stratgienationale partir du Grand Est

    AnkeHsu, la directricegnrale de FTI Voyages,la filiale franaise du gantallemandFTI Group,base Mulhouse(icidevantlagencedelaplacedelaRunion). PhotoDarekSzuster

    F1 milliard de combinaisonsAu total, 10 000 produits sont proposs par FTI, parmi lesquelslquipe mulhousienne slectionne ceux qui sont les plusadapts la demande franaise. Des produits spcifiques comme la Tunisie sont galement prvus pour cette seuleclientle. Le tour-oprateur affirme proposer chaque jouren Allemagne 3,5 milliards de combinaisons possiblespour un sjour, et environ 1 milliard en France.FTI mise tout particulirement sur le dveloppementdes forfaits sur-mesure et la flexibilit des dures de sjours,qui saffranchissent des semaines entires (7, 14, 21 jours)et des vols charters. Une approche qui est dans lADNde lentreprise . Dj 30 % des rservations franaises sont

    des packages dynamiques , rendus possibles par lessordes compagnies bas cot. On va vers du 50 % court terme.Avec une limite au dpart de la rgion, puisque certainesdestinations, comme Chypre, ne sont pas joignableshors charter.

    arrte un peu de nous dire quilmanque 7 milliards deuros pour

    financer les retraites dici 2020 !Voussavezquellesomme seraver-se en pensions, rien que pourcetteanne ? 270milliards ! Etonne serait pas capable den trouver7 ? Allons ! Il faut sortir de cecatastrophisme. Le retour au

    plein-emploi disons un taux

    de chmage de 4,5 % , rgleraitla moiti du problme, rien quepar la hausse du nombre de coti-sants.

    Unemobilisation,a se construit

    On nous dit sans cesse que les-prance de vie augmente, pour-suit Eric Aubin, et donc que ladure de cotisation doit augmen-ter aussi, mais ce quon oublietoujours de dire, et qua pointrcemment lInserm, par exem-

    ple, cest que lesprance de vie enbonne sant diminue en Francedepuis dj deux ou trois ans. Unepause, puis lintresspr-vient : Nousconsidrons quunemobilisation sociale, a se cons-truit et justement, nous sommesen pleindans ce processus.

    Prochaine tape: la feuille deroute stratgique , que le bu-reau confdral de la CGT ren-dra publique lundi ou mardiprochain.

    EmmanuelDelahaye

    70 militants de lUnionhaut-rhinoise de la CGT,runis le 24 septembre, Mulhouse, ont planchsur le projet de rformedes retraites prpar parle gouvernement Ayrault.

    Aucune fume blanche lis-sue des dbats, mais pluttquelques vapeurs annonciatri-cesdun automnesocial poten-tiellement anim en tmoi-gne le vocabulaire utilis latribune pour dsigner lesmembres du gouvernement: Tricheurs, menteurs, voleurs!

    Notre objectif, localement,est detravailler trs, trs vite la cra-tion dun collectif jeunes, car ce

    projet estvraimentun projet anti-jeunes, annonce de son ct lasecrtaire dpartementale lia-ne Lodwitz. Partir en retraitetoujours plus tard, a nest pas

    possible ! Dans plein dentreprises,on explique auxsalaris quil leur

    faudra continuer travailler jus-qu 65ou 67ansSaufqu 58ans,voustesdjprims ! Ily aentre 700 et 1 000 ruptures con-ventionnelles par mois dans leHaut-Rhin, qui sont autant de

    licenciements dguiss. Invitde marquede la journe,Eric Aubin, secrtaire confd-ral de la CGT en charge dudossierdes retraites,enfonce leclou, tout en largissant le d-batau niveaunational : Quon

    Social Retraites : la CGT mobilisecontre le projet de rforme

    nergie Le collectif des opposantsaux oliennes du Bonhomme protesteDans un communiqu, le porte-parole du collectif anti-oliennes duBonhomme, le Vosgien Antoine Chonion, sinsurge que ce collectif qui regroupe plusde 20associations, alsaciennes,lorraineset europennes,et sappuie surles avis et travaux dexperts quidnoncentunanimement lesdangers de limplantation doliennes industrielles sur ce site emblmati-que , nait pas t invit participer audbatorganis hier matin parFrance 3 Alsace, auquel tait notamment invit le maire de Kaysers-berg,principaldfenseurduprojet. Onconnaissaitle blocagedesroutes

    par le partisan du projet olien du col du Bonhomme, on dcouvreaujourdhuile blocage des mdias , insinuele reprsentant du collectif.