bbg santé mentale - 10 déc2013

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N°1 CENTRE REGIONAL DE DOCUMENTATION _ LILLE : 03 28 36 47 02 _ www.alcoolinfo.com RESEAU REGIONAL DOCUMENTAIRE « ADDICTIONS » Arras, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai, Dunkerque, Douai, Valenciennes 06 50 74 35 51 Avec le soutien financier : L’Agence Régionale de Santé Le Conseil Régional Nord Pas-de-Calais du Nord Pas-de-Calais SELECTION DE RESSOURCES LITTERAIRES ET PEDAGOGIQUES « ADDICTIONS & SANTE MENTALE _ PSYCHIATRIE » Décembre 2013

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Page 1: BBG Santé mentale - 10 déc2013

N°1

CENTRE REGIONAL DE DOCUMENTATION _ LILLE : 03 28 36 47 02 _ www.alcoolinfo.com

RESEAU REGIONAL DOCUMENTAIRE « ADDICTIONS »

Arras, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai, Dunkerque, Douai, Valenciennes

06 50 74 35 51 Avec le soutien financier :

L’Agence Régionale de Santé Le Conseil Régional Nord Pas-de-Calais du Nord Pas-de-Calais

SELECTION DE RESSOURCES LITTERAIRES ET PEDAGOGIQUES « ADDICTIONS & SANTE MENTALE _ PSYCHIATRIE »

Décembre 2013%

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Sommaire Accueil des publics et Carnet d’adresses _ p3 Addictions & Santé mentale, psychiatrie _ p4 Alcoolodépendance & Santé mentale, psychiatrie _ p12 Ecran & Santé mentale, psychiatrie _ p15 Médicaments psychotropes & Santé mentale, psychiatrie _ p16 Tabagisme & Santé mentale, psychiatrie _ p18 Toxicomanie & Santé mentale, psychiatrie _ p19 Ressources pédagogiques_ p21 Sitothèque _ p22 Edition réalisée à l’occasion Des 8èmes Assises régionales de l’Addictologie Nord-Pas-de-Calais « ADDICTIONS & SANTE MENTALES : QUELLES ARTICULATIONS ? QUELLES PERSPECTIVES ? »

organisées par le CARA Coordination des Associations Régionales en Addictologie, le jeudi 12 décembre 2013 de 8h30 à 17h, Pôle recherche de la Faculté de Médecine, Lille

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- 3 – Sélection de ressources littéraires et pédagogiques « Addictions & Santé mentale, psychiatrie » N°1, décembre 2013 - ANPAA Nord-Pas-de-Calais

Accueil des publics

Au centre régional de documentation : • En accès libre du lundi au vendredi de

14h à 17h30

• Sur rendez-vous : le matin, pendant les vacances scolaires, et pour les groupes

Dans les antennes du Réseau documentaire régional « Addictions-Santé » : Arras, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai, Douai, Dunkerque et Valenciennes En accès libre ou sur rendez-vous pendant les permanences documentaires ou dans votre établissement. Pour connaître le calendrier de ces permanences : 06 50 74 35 31

Carnets d’adresses

• ARRAS: ANPAA 62 : 2 voie Bossuet • BOULOGNE-SUR-MER : RELAIS DE

LA SANTE : 47 bd Mariette • CALAIS : RELAIS DE LA SANTE :

35 rue Descartes • CAMBRAI : CSAPA EMERGENCE

10 rue Achille Durieux • DOUAI : CSAPA : 37 rue Gallois • DUNKERQUE : MPS 2 rue Saint Gilles • LILLE : ANPAA 59 : 24 bd Carnot • VALENCIENNES : CHAAFIP

57 avenue Désandrouins

L’ANPAA% Nord.Pas.de.Calais% travaille% sur%l’ensemble%des%conduites%de%consommation%à% risque,% avec% ou% sans% produits.% Dans% les%champs% de% la% prévention,% de% l’intervention%précoce,% de% la% réduction% des% risques,% des%soins%et%de%l’accompagnement.%%

Le centre régional de documentation de l’ANPAA Nord-Pas-de-Calais assure et propose!!

une!VEILLE!DOCUMENTAIRE!SPÉCIALISÉE!sur%la%prévention%des%risques%et%conséquences!de%la%consommation%d’alcool,%de%tabac,%cannabis…!et%des%comportements%addictifs%liés%aux%jeux%d’argent%et%de%hasard,!jeux%vidéo,%aux%usages%excessifs%d’Internet,%à%l’alimentation…!un!ACCUEIL!ET!UN!ACCOMPAGNEMENT!quel%que%soit%votre%projet,%vos%possibilités,%votre%public…,%nous%vous%guiderons%pour%que%vous%trouviez%les%réponses%à%vos%questions%des!EXPERIENCES!D’UTILISATEURS!PARTAGEES!Notre%équipe%de%documentalistes%s’attache%à%transmettre%des%pratiques%d’animation%recueillies%auprès%des%uns%afin%d’alimenter%la%réflexion%des%autres.%une!GRANDE!VARIETE!DE!SUPPORTS!livres,%thèses,%kit%d’animations,%documentaires,%programmes%pédagogiques…%des!ABONNEMENTS!AUX!NEWSLETTERS!THEMATIQUES!pour%rester%au%courant%des%nouveautés%documentaires%sur%votre%ou%vos%champs%d’action%mais%aussi%sur%les%événements%des%acteurs%locaux,%nos%formations,%nos%présentations%d’outils.!

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- 4 – Sélection de ressources littéraires et pédagogiques « Addictions & Santé mentale, psychiatrie » N°1, décembre 2013 - ANPAA Nord-Pas-de-Calais

ADDICTIONS & SANTE MENTALE, PSYCHIATRIE ADDICTIONS ET PSYCHIATRIE REYNAUD, Michel Masson, 2005 - 292p. « Les connaissances autour des conduites addictives se sont développées au cours des dernières années afin de mieux comprendre et soigner ses différents aspects. Cet ouvrage présente une mise au point sur les multiples formes d'addictions, en abordant tout d'abord les éléments communs (facteurs de risque, vulnérabilité, rapport entre émotion et addiction, neurobiologie, neuro-imagerie), puis les spécificités liées aux produits (alcool, tabac, cannabis, héroïne, troubles des comportements alimentaires) et aux troubles psychiques qui en découlent (anxiété, dépression, troubles psychotiques et neurologiques, etc.), ainsi que les prises en charge thérapeutiques adaptées (thérapies comportementales et cognitives, prise en charge familiale, entretien motivationnel principalement). Les progrès récents concernant la redéfinition des concepts, la connaissance plus approfondie des mécanismes neurobiologiques et de l'imagerie sont pris en compte par les différents auteurs, tous spécialistes du sujet. Cet ouvrage s'adresse aux psychiatres, psychologues, psychothérapeutes ainsi qu'à tous les professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge des troubles addictifs et dans la prévention. » (Source éditeur) ADDICTIONS ET PSYCHIATRIE Baniel BAILLY ; Jean-Luc VENISSE Masson, 2001 - 205p. « Autrefois strictement limitée à la pharmacodépendance, la conduite de dépendance est actuellement plus largement envisagée comme un style d'existence et de comportement dont l'addiction à un produit ou à une activité représente le pivot. Ce qu'il est convenu d'appeler le spectre addictif regroupe aujourd'hui des troubles aussi divers que l'abus et la dépendance à l'alcool, aux drogues, aux médicaments et au tabac, les troubles du comportement alimentaire, le jeu pathologique, les addictions sexuelles... Cet ouvrage rend compte de la diversité et de la multiplicité des rapports qu'entretiennent les troubles addictifs avec les autres troubles mentaux. Les problèmes y sont abordés tant du point de vue épidémiologique que clinique et psychopathologique, à travers notamment l'exemple des relations entre troubles addictifs et dépression. Une place toute particulière est accordée à l'enfance et à l'adolescence, période de la vie où se développent et se constituent les pathologies addictives. Enfin une dernière partie permet de situer ces questions dans une perspective de santé publique. » (Source éditeur) ANXIETE, DEPRESSION, CONDUITES DE DEPENDANCE ET TROUBLES PSYCHOTIQUES A L’ADOLESCENCE 1 J.-P. MOUTTE ; J. DORAN Le courrier des addictions (5), n°1, janvier-février-mars 2003 – pp.30-35 « Cette étude, fondée sur une population de 18 adolescents accueillis dans un hôpital de jour, tente d'évaluer l'intensité et la nature des liens qui peuvent exister entre l'anxiété, la dépression, les conduites de dépendance et les troubles psychotiques. Les conduites symptomatiques et !es modes de fonctionnement psychique sous-jacents ont été respectivement évalués à l'aide de méthodes standardisées et du Rorschach. Les principaux résultats révèlent qu'une majorité de sujets présente au moins deux troubles distincts. L'utilisation de substances psychoactives apparaît comme un facteur aggravant des troubles psychotiques et des troubles de l'humeur : les sujets qui présentent des conduites d'abus et/ou de dépendance sont en effet significativement plus déprimés et nécessitent des hospitalisations plus fréquentes que les autres sujets. L'analyse des modalités narcissiques témoigne du fait que la plupart de ces sujets présentent un fonctionnement psychique relevant de registres psychotiques plus ou moins profondément désorganisés.» (Source article). CONSOMMATIONS DE SUBSTANCES PSYCHOACTIVES APRES 60 ANS – EXPLOITATION DES DONNES DU BAROMETRE 2005 RELATIVES AUX USAGES D’ALCOOL, DE TABAC ET DE MEDICAMENTS PSYCHOTROPES PARMIS LES SENIORS 2 O.LE NEZET ; A. SPILKA ; C. LAFFITEAU ET AL. Tendances n° 67, OFDT , septembre 2009 « L’OFDT participe depuis 2000 au Baromètre santé de l’INPES. Cette enquête téléphonique nationale et représentative menée tous les 5 ans documente l’état de santé de l’ensemble de la population métropolitaine de 12 à 75 ans ainsi que ses usages de produits psychoactifs. Ceux-ci restent principalement le fait des plus jeunes générations, mais les consommations d’alcool, de tabac et de médicaments psychotropes s’avèrent également

1"http://www.edimark.fr/publications/CAD/le-courrier-des-addictions/parution:680#"2"www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxonp9.pdf"

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- 5 – Sélection de ressources littéraires et pédagogiques « Addictions & Santé mentale, psychiatrie » N°1, décembre 2013 - ANPAA Nord-Pas-de-Calais

très répandues au sein de la population la plus âgée. La littérature francophone portant sur ces consommations de produits psychoactifs est assez peu abondante. Pourtant, alors que le dernier recensement a dénombré plus de 12 millions de personnes âgées d’au moins 60 ans et plus de 8 millions de 60-75 ans, l’impact de la consommation de produits psychoactifs pourrait se révéler plus important dans cette population dont l’espérance de vie est plus longue mais qui dans le même temps est et se juge en plus mauvaise santé que les générations précédentes. Cette analyse souhaite combler en partie cette lacune en présentant les résultats d'une étude spécifiquement centrée sur les seniors à partir des données du Baromètre Santé 2005. Après une description des usages au sein de cette tranche d'âge, l'analyse s'attardera sur quelques facteurs associés et tentera notamment d'appréhender les différences éventuelles occasionnées par la cessation de l'activité professionnelle lors du passage à la retraite. » (Source éditeur) COMMENT SE LIBERER DES ADDICTIONS ? : ENTRETIEN AVEC MICHEL REYNAUD Justine CANONNE Le cercle psy, n°8, mai 2013 – pp.49-51 « Dans les services d’addictologie, diverses méthodes de prise en charge ont été mises au point pour aider les sujets « addicts » à sortir de leur dépendance. Rencontre avec un psychiatre addictologue faisant autorité sur la question. » (Source article) DEPISTER ET TRAITER LES TROUBLES BIPOLAIRES EN ADDICTOLOGIE Alain DERVAUX ; Xavier LAQUEILLE Le courrier des addictions, (12), n°3, juillet-août-septembre 2010 – pp. 14-16 « Soulignée par plusieurs études épidémiologiques récentes en population générale, la fréquence de la comorbidité troubles bipolaires/addictions (40 à 60 % sur la vie entière selon l’étude) n’est pas une donnée nouvelle. Déjà au XIXème siècle, KRAEPELIN avait attiré l’attention de ses contemporains sur la fréquence de l’alcoolodépendance chez les patients souffrant de psychose maniaco-dépressive. Il n’en demeure pas moins toujours d’actualité de remettre sur le métier les procédures et protocoles de dépistage et prise en charge. » (Source article) JEUNES EN ERRANCE ET ADDICTIONS3 François CHOBEAUX ; Marie-Xavière AUBERTIN Centre d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active, 2013 - 110p. « La recherche présentée ici a été clairement centrée sur les jeunes dits en "errance active", qui revendiquent leur statut de marginalité en affirmant avoir choisi ce mode de vie dans une démarche de mise en cohérence entre leurs pensées et leurs actes. Certains de ces jeunes sont très visibles par leurs choix vestimentaires, leurs comportements en public, les chiens qui les accompagnent...Ils se disent et on les dits zonards, punks, punks à chiens, travellers....D'autres sont nettement moins visibles plus discrets du moins durant la période où ils rejoignent peu à peu ce premier public :

• des jeunes en grande difficulté psychologique sortants de MECS, d'ITEP, d'EREA, d'IME, qui se retrouvent sans solutions viables à 18 ans et rejoignent alors l'errance active en radicalisant leurs discours et leurs comportements dans une dynamique de rejet global du social réactif au rejet social qu'ils pensent subir;

• Des jeunes de milieux populaires qui ambitionnaient des avenirs banals , 'normaux", qu'i s'y sont engagés pour certains et qui se trouvent en détresse sociale à la suite d'une accumulation de ruptures personnelles (relation de couple, emploi, logement..), et qui ne trouvent pas de réponse qui leur semble adaptée dans les dispositifs de soutien. Ceux là aussi se radicalisent par réaction;

• Des jeunes amateurs de fêtes marginales, qui passent peu à peu de l'intérêt pour la fête, la musique, l'évènement culturel, à un intérêt pour une marginalité alors découverte durant ces évènements. » (Source éditeur)

LA COMORBIDITE – CONSOMMATION DE DROGUES ET TROUBLES PSYCHIATRIQUES : UN PHENOMENE SOUS-ESTIME4 OBSERVATOIRE EUROPEEN DES DROGUES ET DES TOXICOMANIES Objectif drogues, n°14, 2004 – 4p. « Les points clés : 1. Les patients présentant une comorbidité ont souvent des problèmes d’ordre mental, physique et social, qui

doivent être identifiés et diagnostiqués. 2. Le traitement est efficace s’il est administré conformément aux pratiques avérées, s’il est planifié et géré au

cas par cas. 3. Les patients présentant une comorbidité ont besoin d’interventions minutieusement coordonnées et intégrées

afin que le traitement porte ses fruits. La gestion des cas est une approche particulièrement adaptée pour ces patients.

4. La formation de chaque personne impliquée dans l’organisation est nécessaire pour renforcer les capacités

3"http://www.cemea.asso.fr/spip.php?article8555"4"www.emcdda.europa.eu/attachements.cfm/att_44768_FR_Dif14FR.pdf "

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du personnel à prendre en charge les patients présentant une comorbidité de façon intégrée et accroître la réussite du traitement.

5. La coordination, l’intégration et la flexibilité des services de traitement s’appuyant sur des preuves scientifiques et avec un suivi régulier permettront de réduire la rotation du personnel et d’accroître la rentabilité.

6. Les efforts de soins de postcure et de réinsertion sociale sont importants pour éviter toute rechute et la reprise de soins coûteux. » (Source article).

L'AIDE MEMOIRE DE LA REDUCTION DES RISQUES EN ADDICTOLOGIE EN 22 NOTIONS Alain MOREL ; Pierre CHAPPARD ; Jean-Pierre COUTERON Dunod, 2012 – 345p. « Cet ouvrage aborde pour la première fois la réduction des risques dans toutes ses dimensions, historique, conceptuelle, pratique et institutionnelle. Son objectif est de contribuer au développement des actions et des programmes, de soutenir les services et les innovations qui peuvent mieux aider les individus, mieux répondre aux besoins des populations, mieux sensibiliser et former les professionnels." (Source éditeur) L'AIDE MEMOIRE D'ADDICTOLOGIE : EN 46 NOTIONS Alain MOREL ; Jean-Pierre COUTERON ; Patrick FOUILLARD Dunod, 2010 – 441p. « Plus de 6 millions d'individus sont victimes d'addictions (drogues, alcool, tabac...) Si la consommation d'alcool, de tabac ou de cannabis baisse, dans le même temps les ivresses chez les jeunes sont de plus en plus brutales et intenses, la consommation de cocaïne grimpe... Contrôler l'usage et soigner les victimes ne suffit pas. Pour éviter que les prises de risque excessives ne se déplacent et que de nouvelles addictions n'apportent de nouveaux dommages, il faut se poser les questions des mesures éducatives et préventives. Comprendre et donner du sens pour agir: cet aide-mémoire présenté sous forme de 55 fiches regroupées en 5 thèmes se présente comme un outil indispensable à tout soignant pour y parvenir. » (Source éditeur) LA MALADIE MENTALE EN MUTATION : PSYCHIATRIE ET SOCIETE Alain EHRENBERG ; Anne LOVELL Odile Jacob, 2001 - 311p « Il y a quarante ans encore, la psychiatrie semblait ne s'intéresser qu'à la "folie", et l'"asile" était son symbole. Son domaine s'étend désormais des schizophrénies au marais du mal-être de masse. Ces formes d'intervention se sont disséminées dans le tissus social (école, prison, famille, etc.). Parallèlement les médicaments psychotropes sont devenus un trait du mode de vie de l'homme moderne et la conception du trouble mental est aujourd'hui une question sociale et politique autant que médicale ; elle concerne toutes les institutions, aussi bien la famille, l'école que l'entreprise. L'originalité de ce livre consiste à croiser, pour la première fois en France, les analyse de psychiatres, de sociologues, d'anthropologues, d'historiens et de philosophes. Ensemble, ils s'efforcent de cerner les enjeux de ces transformations. » (Source éditeur) LE ROLE DU PSYCHIATRE EN ADDICTOLOGIE : EMERGENCE D’UN NOUVEAU CONCEPT Rita ANONONI MANGHI ; Rodolphe SOULIGNAC ; Riaz KHAN Alcoologie et addictologie, 2007 ; 29(2) – pp.185-187 « Notre travail de réflexion se base, d’une part, sur une pratique de terrain au sein d’un service universitaire spécialisé en addictologie et, d’autre part, sur la théorie des systèmes ainsi que ses évolutions récentes, ceci nous amenant à réinterroger notre conception des problématiques addictives. La prise en soins à l’hôpital de jour en addictologie donne l’occasion aux patients de vivre de nombreuses situations relationnelles. Pour l’équipe soignante, il s’agit d’un cadre privilégié permettant de rencontrer le patient et sa manière de faire avec les autres, avec lui-même, ainsi que la médiatisation de la relation à travers l’usage du produit. Cette proximité relationnelle nous a permis de nous rendre compte qu’il ne s’agit pas ici d’une simple juxtaposition de diagnostics, mais de la co-occurrence d’un ou plusieurs abus de substances et d’autres troubles psychiatriques, créant des pathologies originales. Notre évolution conceptuel nous a amenés à envisager la relation patient/thérapeute sur un mode collaboratif et de moins en moins hiérarchique. Le patient est l’expert de son problème et le thérapeute celui des contextes favorables à la cocréation de solutions. L’engagement mutuel dans un processus dialogique, c’est-à-dire de relation qui peut produire des changements chez le patient et chez le thérapeute, est désormais le moteur de la thérapie. » (Source article). LES ADDICTIONS LE POULICHET, Sylvie Presses Universitaires de France, 2000 - 222p. « A quel moment et dans quel champ la notion d'addiction a-t-elle émergé ? Qu'en est-il aujourd'hui de la définition des addictions et de la pertinence de cette notion ? Les travaux rassemblés dans ce volume engagent de nouveaux points de vue. Les formes insolites que peuvent prendre les phénomènes addictifs dans les psychothérapies conduisent à l'exploration de processus psychiques singuliers, redonnant toute sa féconde complexité à l'étude de ce champ psychopathologique." (Source éditeur)

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LES ENSEIGNEMENTS DU BAROMÈTRE SANTÉ 2010 SUR LA SANTÉ MENTALE DANS LE NORD-PAS-DE-CALAIS5 Laurent PLANCKE ; Estelle LEDANT Fédération Régionale de Recherche en Santé Mentale, 2013, 38p. « Le Baromètre santé est une enquête quinquennale de l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (INPES). Elle porte sur un grand nombre de sujets relatifs à la santé, et a interrogé près de 28 000 personnes résidant en France, dont près de 1 800 dans le Nord - Pas-de-Calais. La taille de l’échantillon régional permet d’en réaliser une exploitation spécifique, ce que nous avons réalisé sur cinq thèmes principaux : les idées suicidaires, la tentative de suicide, la dépression, l’anxiété, la santé mentale perçue. Les résultats de cette enquête viennent compléter la connaissance de la santé mentale de la population de la région et seront utilement comparés à ceux, maintenant un peu anciens, obtenus dans l’enquête Santé mentale en population générale. » (Source auteur) LES PRESCRIPTIONS MEDICAMENTEUSES EN PSYCHIATRIE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT Daniel BAILLY ; Marie-Christine MOUREN-SIMEONI Masson, 2007 - 415p. « L'ouvrage dresse un panorama exhaustif des avancées et des connaissances en matière de prescriptions médicamenteuses en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Il présente les spécificités de la pharmacologie chez ces patients, les différents psychotropes à disposition des prescripteurs, leur place dans le traitement des troubles mentaux, quelques situations particulières, et explique comment initier et conduire une stratégie thérapeutique médicamenteuse. Les indications et contre-indications, les effets secondaires, les règles de prescription de ces médicaments sont largement évoqués, et surtout le recours à ces médicaments est intégré dans le contexte global de la démarche thérapeutique. » (Source éditeur) MANUEL DE PSYCHIATRIE Julien-Daniel GUELFI ; Frédéric ROUILLON Masson, 2007 - 888p. « Quatre années après la première édition de ce Manuel de psychiatrie, il a paru nécessaire d'en proposer une nouvelle version, mise à jour et assez largement enrichie. Nombre de données nouvelles en matière d'épidémiologie, de biologie, de génétique, de psychologie cognitive, d'imagerie et de thérapeutique ont ainsi été actualisées, rédigées par des auteurs référents francophones reconnus. Un chapitre a été entièrement refondu, celui sur la législation en psychiatrie avec la présentation des lois nouvelles appliquées en France depuis l'été 2011, notamment celle encadrant les soins sous contrainte. Enfin, en matière de classification, la parution de la cinquième révision de la classification américaine des troubles mentaux, le DSM-5, est prévue courant 2013. Plusieurs tendances sont déjà accessibles depuis la mise en ligne en février 2010 des recommandations et propositions des différents groupes de travail qui ont synthétisé les principales revues générales de la littérature internationale sur l'ensemble des troubles mentaux.Nous avons mentionné aussi souvent que possible les grandes orientations de cette classification dont certaines font encore l'objet de débats et d'enjeux importants. Les auteurs du Manuel ne croient pas à la mort parfois annoncée de la psychiatrie dont la spécificité aurait été dénaturée par l'émergence du concept de santé mentale. La diversification du champ d'intervention et l'hétérogénéité des références théoriques ont certes pu fragiliser la psychiatrie mais cette évolution ne doit pas être un motif de découragement mais plutôt le signe de son renouveau. Cet ouvrage en témoigne, destiné principalement aux étudiants en médecine, aux psychiatres en formation ainsi qu'à l'ensemble des spécialistes des sciences humaines dont l'objectif principal sinon exclusif pour certains est de soulager la souffrance psychique. » (Source éditeur) MISSIONS ET ORGANISATION DE LA SANTE MENTALE ET DE LA PSYCHIATRIE : RAPPORT PRESENTE A MADAME JOCELYNE BACHELOT-NARQUIN, MINISTRE DE LA SANTE ET DES SPORT6 Edouard COUTY, ; Roland CECCHI-TENERINI, ; Patrick BROUDIC ; Dominique NOIRE, Dominique La Documentation française, 2009 - 84p. « Après avoir explorer l'ensemble des problématiques liées à la santé mentale et à la psychiatrie, les membres de la commission, nommée par le Ministre de la santé et des sports, ont souhaité que ce rapport dégage dans une première partie les trois principes structurant qui pourraient fonder le cadre d'une politique novatrice en santé mentale :

• intégrer à la politique de santé publique, un volet santé mentale, s'appuyant sur trois aspects indissociables : sanitaire, social et médico-social ;

• renforcer le rôle institutionnel des malades, de leur famille ou de leur entourage, acteurs à part entière du système de santé aux côtés des professionnels ;

• consacrer l'évaluation des structures, des activités et des pratiques comme un outil consubstantiel de toutes pratiques en santé mentale et en psychiatrie.

Des recommandations ont été formulées pour une organisation territoriale de la santé mentale graduée en trois niveaux

5"http://www.santementale5962.com/ressources-et-outils/les-productions-de-la-f2rsm/article/les-enseignements-du-barometre "6"http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/094000037/0000.pdf"

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• un niveau de proximité sur un territoire correspondant à celui du secteur psychiatrique actuel, assurant une coopération efficace et une coordination effective des différents acteurs concernés ;

• un niveau de prise en charge de l'hospitalisation, le territoire de santé ; • un troisième niveau de spécialisation et d'expertise, régional ou interrégional.

Enfin, les membres de la commission se sont interrogés dans une troisième partie sur les facteurs de réussite d'une réforme. Des recommandations sont proposées dans les domaines du logement, de la démographie des professions de santé, de l'évolution des métiers, de la formation et de la recherche, de la veille sanitaire, de la prévention et de la promotion de la santé. » (Extrait du rapport) MODULE 3 DE PSYCHIATRIE : SOINS INFIRMIERS EN TROUBLES DE LA CONDUITE ALIMENTAIR, CONDUITES ALCOOLIQUES ET TOXICOMANIAQUES - TOME 2 Luc CICCOTTI ; Dan VELEA Heures de France, 2005 - 168p. Les auteurs proposent ici, des tests d'évaluation des connaissances suivis de leurs éléments de correction commentés (nouveaux cas concrets, questionnaires à choix multiples). Tout au long de la lecture de cet ouvrage, le lecteur pourra trouver de nombreuses fiches infirmières claires et synthétiques précisant les connaissances utiles aux professionnels de santé pour assurer une prise en charge de qualité auprès des personnes atteintes de troubles addictifs. PRECARITE ET TROUBLES PSYCHIQUES, QUELLE POLITIQUE ? : ACTES DES JOURNEES DE NICE DE LA FEDERATION FRANCAISE DES ADDICTIONS B. DURAND Pratiques en santé mentale, vol.46, n°1, 2000 – pp.59-64 « Aujourd'hui 20 à 25% de la population serait touchée par la précarité qui se traduit objectivement par le niveau de chômage et le volume des prestations sociales compensatoires. Quelles sont les modalités d'accompagnement adaptées pour favoriser une citoyenneté retrouvée ? Quels doivent être les rôles respectifs de l'État, des collectivités locales, du secteur public, privé, associatif ? Voici autant de questions que se propose d'étudier cette parution". Sommaire :

• Les conséquences de la précarité du point de vue sociologique • Précarité et psychopathologie • Épistémologie et actions de préventions • Contexte de précarité et souffrance psychique • Un choix politique d'actualité • Se laisser rejoindre par l'autre • État des lieux : expériences novatrices d'accueil, d'aide aux soins • Particularités de la réhabilitation psychosociale des malades mentaux dans un contexte de précarité • Précarité et psychiatrie de secteur ; inventer de nouveaux liens • Interventions et perspectives dans la grande exclusion • Les actions en réseau dans l'enfance et l'adolescence, conduites addictives, jeunes en galère,

psychopathologie du lien • Vieillissement et précarité

PRISE EN CHARGE D’INSPIRATION COGNITIVO-COMPORTEMENTALE EN ALCOOLOGIE : BENEFICES THERAPEUTIQUES SUR LES SYMPTOMES ASSOCIES A L’ALCOOLODEPENDANCE Mélanie FOURE ; Sophie KINDYNIS ; Pierre FEIDT ; Jean-Michel PETOT ; Quentin DEBRAY Alcoologie et addictologie, 2008 ; 30(4) – pp.345-353 « Notre pratique clinique d'inspiration cognitivo-comportementale auprès de patients alcoolodépendants hospitalisés nous a amenés à nous interroger sur l'évolution des symptômes associés à l'alcoolodépendance (dépression, anxiété, trouble de l'affirmation de soi, pensées dysfonctionnelles concernant le besoin et l'envie d'alcool) entre le début et la fin de leur hospitalisation. Ainsi, dans un premier temps, nous présentons les observations obtenues à l'aide d'outils cliniques et statistiques montrant l'évolution entre le début et la fin de l'hospitalisation. Dans un deuxième temps, étant donné qu'une partie des patients hospitalisés que nous rencontrons présente un ou plusieurs trouble(s) de la personnalité, nous distinguons l'évolution des symptômes associés à l'alcoolodépendance en fonction de la présence ou non de trouble(s) de la personnalité. Enfin, l'impact des dimensions de la personnalité sur les effets observés est présenté. » (Source article). PSYCHANALYSE ET PATHOLOGIE COMPLEXES7 LA CITADELLE ; Jean-Louis AUCREMANNE Pratiques partagées autour des assuétudes, 3 juin 2008 – 21p.

7"http://www.assogtnpmg.eu/offres/file_inline_src/353/353_P_11214_3.pdf"

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- 9 – Sélection de ressources littéraires et pédagogiques « Addictions & Santé mentale, psychiatrie » N°1, décembre 2013 - ANPAA Nord-Pas-de-Calais

PSYCHIATRIE DU SUJET AGE J-M. LEGER ; J. WERTHEIMER ; J.-P. CLEMENT Flammarion, 1999 - 620p. « Dans ce livre, pratique et très complet, les auteurs, après avoir abordé l'état actuel des connaissances sur le vieillissement et le fonctionement psychique, sur l'épidémiologie des troubles mentaux chez le sujet âgé, consacrent une partie importante à l'étude des différents aspects cliniques des troubles psychiques du sujet âgé : depuis les troubles anxieux, les troubles du sommeil, jusqu'aux états dépressifs et au suicide, en passant par les états confusionnels et délirants, aux démences, aux conduites addictives, etc.... Puis, sont exposées les thérapeutiques utilisées sur ce terrain : les différents thérapeutiques médicamenteuses, les différents types de psychothérapies, etc. L'ouvrage se termine enfin par les principaux aspects de la prise en charge et de l'organisation des soins en psychogériatrie et les perspectives de la recherche dans ce domaine. » (Source éditeur) PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET ATTACHEMENTS SOCIAUX : LE PARADIGME DE L'ETHNOPSYCHIATRIE Tobie NATHAN ; Catherine GRANDSARD Psychologie française, 2002 - 104p. « Fondée par Georges DEVREUX dans les années 50, l'ethnopsychiatrie se propose d'étudier les maladies mentales dans leur contexte culturel (type de maladie et modes de traitement propre à chaque culture). Le Centre Georges-Devereux, dirigé par Tobie NATHAN, poursuit cette démarche de "psychiatrie transculturelle". Il s'agit d'aborder les troubles psychiques des migrants en prenant compte leurs "attachements" multiples : langue, contexte familial, trajectoire sociale et culture d'origine. Dans ce numéro sont abordés sous cet angle des thèmes comme la boulimie, la dépression ou la transexualité. » (Source éditeur) QUAND LES TROUBLES DE SANTE MENTALE ET D’ABUS DE SUBSTANCES SE RENCONTRENT : COMPRENDRE, PREVENIR, CERNER ET TRAITER LES PROBLEMES DE SANTE MENTALE ET D’ABUS DE SUBSTANCES CHEZ LES JEUNES8 CENTRE CANADIEN DE LUTTE CONTRE LES TOXICOMANIES Centre Canadien de Lutte contre les toxicomanies, Résumé thématique, 2010 – 8p. « Au cours de l’adolescence, les jeunes vivent des changements constants et importants – tant sur le plan personnel (p. ex. physique et émotions) que dans leurs relations avec les autres (p. ex. famille, pairs, enseignants). Certains jeunes ont de la difficulté à faire face au stress qui accompagne ces changements, et ce stress contribue à des troubles de santé mentale, à l’abus de substances, ou aux deux problèmes. Selon une étude réalisée en 2003 au Canada, les jeunes de 15 à 24 ans étaient plus nombreux à signaler des troubles de santé mentale et des problèmes de consommation ou d’abus de substances que tout autre groupe d’âge1. Les troubles de santé mentale et les problèmes liés à l’abus de substances, seuls ou combinés, peuvent nuire aux relations et au rendement scolaire, être à l’origine de démêlés avec la justice et compromettre l’état de santé général. Ces problèmes ne se terminent pas avec la transition vers l’âge adulte. Il arrive souvent qu’ils persistent et occasionnent une perte de potentiel pour la personne atteinte et des coûts importants pour les communautés et les systèmes de santé et de services sociaux. » (Source éditeur) QUAND ON N'A PLUS QUE SON CORPS : SOIN ET NON-SOIN DE SOI EN SITUATION DE PRECARITE Gisèle DAMBYANT-WARGNY Armand Colin, 2006 - 236p. Etre SDF, RMIste, domicilié précaire, ne plus avoir d'existence sociales reconnue : des centaines de milliers de nos concitoyens subissent des situations dont le point commun est qu'ils n'ont plus qu'une seule et ultime ressource, leur propre corps. Par son approche sociologique, l'auteur dissèque ces logiques de "gestion" du corps précaire que notre société et les divers professionnels ne prennent peut-être pas assez en compte. SANTE, PRECARITE, DEPENDANCE Jean-Jacques BOURCART ; Luc GINOT ; Chantal GOYAU ; Antoine LAZARUS ; Jena-Pierre MARTIN ; Danielle SCHNALL Les Cahiers de Profession Banlieue, septembre 1999 – 72p. « L'évolution des besoins de santé des populations urbaines amène à reconsidérer l'organisation et le fonctionnement du système de santé au niveau local. La proximité est alors un atout et le cadre contractuel de la politique de la ville permet de recentrer l'action sur l'habitant, son bien-être et sa place dans la ville. Mais différentes questions d'ordre méthodologiques se posent... Les phénomènes de toxicomanie et d'alcoolisme, pris en compte dans le volet santé des contrats de ville de Seine Saint Denis, ne sont-ils pas une forme d'expression de ce mal être ? Qu'il s'agisse d'échapper au quotidien jugé comme insupportable, ou de surmonter une inadaptation psychologique à la communication, d'apaiser une souffrance psychique, de transgresser des interdits, par révolte ou désir du risque, la consommation de substances psychoactives peut répondre à des objectifs multiples. Face à la diversité de ces situations, il semble difficile d'établir une définition unique de la "dépendance aux substances toxiques". Pourtant, de très nombreux acteurs sont concernés à un titre ou à un autre par la prévention de la toxicomanie. Comment mettre en oeuvre une politique locale de prévention en matière de santé qui ne se limite pas à la seule appréhension des risques ? Comment établir un diagnostic

8"http://www.ccsa.ca/2013%20CCSA%20Documents/CCSA-Mental-Health-and-Substance-Abuse-2013-fr.pdf"

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partagé par les différents professionnels du sanitaire et du social et par les habitants, qui permettrait de conduire des actions collectives de santé publique ? Comment articuler une politique locale de santé, avec le développement de politiques publiques de prévention à long terme ? De quels outils d'évaluation disposons nous pour accompagner ces politiques ? » (Source éditeur) SUR LES ADDICTIONS FERENCZI, Sandor Payot, 2008 – 109p. « Manger, tout comme boire, fumer ou se droguer, mais aussi jeûner, peuvent apporter un apaisement momentané lorsque la souffrance psychique est trop intense. S'intéressant, une fois de plus en précurseur, à l'alcoolisme et à la boulimie, Ferenczi montre que l'addiction n'est pas la cause, mais la conséquence d'une souffrance, d'un traumatisme et qu'en cela, elle relève de la stratégie de survie, avec une fonction tout à fait précise : "soigner" le sujet... » (Source éditeur) TECHNIVAL D’EURE-ET-LOIR : LES URGENCES PSYCHIATRIQUES Jacqueline RANGARAJ ; Jean-Louis SIMON ; Olivier BAIS Alcoologie et addictologie, 2006 ; 28(3) – pp.257-260 « Depuis une dizaine d'années ont lieu de façon spontanée et gratuite, dans des espaces ruraux, des free-parties rassemblant quelques centaines de personnes amateurs de musique techno. La survenue de troubles somatiques et/ou mentaux liés à l'usage de drogues est fréquemment rapportée. Depuis trois ans, après avoir entravé ces manifestations, le Ministère de l'Intérieur a préféré les autoriser. Les conséquences en sont le gigantisme (plusieurs dizaines de milliers de personnes) et la nécessité d'un soutien logistique adapté au nombre et au risque. L'organisation des soins par le SAMU fait donc appel aux techniques dérivées de la médecine de catastrophe. Les expériences passées ont mis en évidence un nombre important de décompensations de type psychiatrique. C'est pourquoi, lors du Technival organisé en Eure-et-Loir en août 2005, une équipe psychiatrique s'est adjointe à l'équipe somatique. 30 personnes ont été prises en charge uniquement pour motif psychiatrique, mais il a été nécessaire également d'accompagner les urgences médicales. Nous nous proposons de décrire l'organisation de la chaine de secours, la population fréquentant le Technival et accueillie au cours de ces deux jours et trois nuits, les pathologies traitées, les conditions d'intervention, les choix thérapeutiques et les commentaires issus de cette expérience. » (Source article). THERAPIES MULTIFAMILIALES : DES GROUPES COMME AGENTS THERAPEUTIQUES Solange COOK-DARZENS Editions Eres, 2007 - 381p. « La thérapie multifamiliale (TMF) consiste à rassembler dans un contexte thérapeutique plusieurs familles autour d'une pathologie donnée. Elle constitue un outil thérapeutique novateur, très apprécié des familles, particulièrement efficace dans de nombreuses indications.__Cet ouvrage rassemble des expériences internationales de thérapie multifamiliale relevant de théories et pratiques plurielles, et issues de contextes cliniques et culturels également très divers : hôpitaux, cliniques, écoles, PMI, foyers... Il offre des applications détaillées à des problématiques aussi différentes que la pathologie psychiatrique (psychose et trouble bipolaire, dépression, troubles du comportement alimentaire, addictions...), la maladie somatique (cancer, diabète, infertilité...) et la prévention pour familles « à risque » (de maltraitance, d'échec scolaire, ou de marginalisation économique et sociale). __Se refusant à tout dogmatisme, l'ouvrage se veut souple, intégratif et pragmatique. Il constitue un guide précieux pour les cliniciens (thérapeutes familiaux, psychothérapeutes, et autres professionnels de santé mentale et physique) désireux de se lancer dans l'expérience multifamiliale, en leur donnant le cadre et les outils pratiques pour le faire. Une riche bibliographie sur les liens réciproques entre famille et diverses pathologies, ainsi que sur l'efficacité des thérapies multifamiliales, intéressera également les chercheurs et les universitaires. » (Source éditeur) TOXICOMANIES ET SUICIDES9 Jean-Michel DELILE Alcoologie et addictologie, 31(1) 2009 – pp.57-62 « La forte et dramatique corrélation entre toxicomanies et suicides trouve ses origines dans des déterminismes psychologiques et sociaux communs, mais aussi dans une certaine parenté de sens. Au-delà des mêmes troubles psychiatriques qui peuvent faire le lit de telles conduites, il apparaît que de nombreuses drogues aggravent par elles-mêmes le risque de passage à l'acte suicidaire et que l'augmentation de leurs usages chez les jeunes a pu contribuer à l'accroissement relatif du risque suicidaire dans cette population. Il est bien établi par ailleurs que les décès par suicide expliquent une bonne part de la surmortalité observée chez les toxicomanes. Tout ceci conduit à militer pour un décloisonnement radical des approches de prévention, de repérage précoce, d'évaluation et de soins en santé mentale, suicidologie et addictologie. » (Source éditeur)

9"http://www.ceid-addiction.com/img/telechargements/113_AA1-09_Delile_SUICIDE.pdf"

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TRAITE DE PREVENTION François BOURDILLON Flammarion, 2009 - 421p. « Ces dernières années, les politiques de prévention ont beaucoup évolué. Elles ont été marquées par plusieurs orientations. La loi sur les droits des malades a consacré la sécurité sanitaire et a créée un Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). La charte d'Ottawa de l'OMS a offert une perspective et un cadre de réflexion pour promouvoir la santé dont de nombreux principes se retrouvent dans la loi de santé publique de 2004. Enfin, une place plus importante a été donnée à la prévention médicale : les vaccinations sont, de nouveau, à l'ordre du jour, les dépistages organisés se mettent en place, il existe, enfin, une volonté politique de développer et d'encadrer l'éducation thérapeutique pour mieux prendre en charge les personnes atteintes de maladies chroniques. Cet ouvrage se propose d'exposer les fondements et les méthodes de prévention, de décrire comment elle est mise en oeuvre et par qui et enfin, de souligner les enjeux à venir. » (Source éditeur) TROUBLE DEFICIT DE L’ATTENTION / HYPERACTIVITE DE L’ADULTE ET TROUBLES ADDICTIFS : UNE LIAISON DANGEREUSE Jennyfer AUGY ; Marie GRALL-BRONNEC ; Anne SAUVAGET ; Jean-Luc VENISSE Alcoologie et addictologie, 2010 ; 32(4) – pp.325-332 « Le trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDA/H) de l'adulte reste méconnu de la plupart des médecins. Cependant, 4 à 5 % des adultes semblent concernés, et les conséquences du trouble en termes socioprofessionnels et de qualité de vie sont indiscutables. Nombre de patients accèdent aux soins au travers de leurs comorbidités, en particulier les troubles addictifs. Ainsi, plus d'un tiers des patients suivis en addictologie souffriraient aussi d'un TDA/H. À partir d'une revue de la littérature, les difficultés cliniques que ces adultes hyperactifs et dépendants soulèvent seront abordées. Les outils diagnostiques disponibles seront alors discutés. Par la suite, les différentes stratégies thérapeutiques seront évoquées. Enfin, un arbre décisionnel sera proposé. » (Source article). TROUBLES MENTAUX ET TROUBLES LIES A UNE SUBSTANCE AU CANADA10 Caryn PEARSON ; Teresa JANZ ; Jennifer ALI ; DIVISION DE LA STATISTIQUE DE LA SANTE Statistique Canada, Coup d’œil sur la santé, septembre 2013 –10p. « Cet article propose une revue de la littérature qui concerne l'association de troubles de santé mentale à ceux qui sont liés à la prise d'une substance psychoactive. Elle a été réalisée à partir d'un recensement critique des plus récentes études de la documentation anglophone. La problématique des troubles associés s'impose du fait de ses spécificités. Les études de prévalence révèlent que les patients institutionnalisés souffrant de comorbidité constituent maintenant la norme plutôt que l'exception. Les défis sont multiples, tant au niveau de l'évaluation de cette population - par l'enchevêtrement des symptômes de consommation et des symptômes psychiatriques - que par le risque "d'effet ping-gong" au cours de la prise en charge des patients, qui sont adressés en psychiatrie puis renvoyés en addictologie et vice-versa. La mise en place des traitements intégrés, arrimant les équipes de santé mentale et les équipes en addictologie, devient nécessaire. Les défis se situent aussi au niveau des patients, enclins à des consultations répétées et à des abandons fréquents de leur traitement. Cet article brosse un portrait général concernant : 1) les données des recherches épidémiologiques; 2) la prévalence dans les institutions de soins; 3) les caractéristiques spécifiques associées à cette population; 4) les difficultés de prise en charge; 5) l'efficacité des traitements "traditionnels" ; 6) une description des traitements intégrés et de leur efficacité; 7) la question d'une sortie "satisfaisante"; 8) les facteurs de rémission de consommation. Le système de classification utilisé est le DSM-IV. » (Source article). TROUBLES MENTAUX ET TROUBLES LIES A UNE SUBSTANCE PSYCHOACTIVE : REVUE DE LITTERATURE ANGLOPHONE Didier ACIER ; Louise NADEAU Alcoologie et addictologie, 2005 ; 27(4) – pp.315-324 « Cet article propose une revue de la littérature qui concerne l'association de troubles de santé mentale à ceux qui sont liés à la prise d'une substance psychoactive. Elle a été réalisée à partir d'un recensement critique des plus récentes études de la documentation anglophone. La problématique des troubles associés s'impose du fait de ses spécificités. Les études de prévalence révèlent que les patients institutionnalisés souffrant de comorbidité constituent maintenant la norme plutôt que l'exception. Les défis sont multiples, tant au niveau de l'évaluation de cette population - par l'enchevêtrement des symptômes de consommation et des symptômes psychiatriques - que par le risque "d'effet ping-gong" au cours de la prise en charge des patients, qui sont adressés en psychiatrie puis renvoyés en addictologie et vice-versa. La mise en place des traitements intégrés, arrimant les équipes de santé mentale et les équipes en addictologie, devient nécessaire. Les défis se situent aussi au niveau des patients, enclins à des consultations répétées et à des abandons fréquents de leur traitement. Cet article brosse un portrait général concernant : 1) les données des recherches épidémiologiques; 2) la prévalence dans les institutions de soins; 3) les caractéristiques spécifiques associées à cette population; 4) les difficultés de prise en charge; 5) l'efficacité des traitements "traditionnels" ; 6) une description des traitements intégrés et de leur efficacité; 7) la question d'une sortie "satisfaisante"; 8) les facteurs de rémission de consommation. Le système de classification utilisé est le DSM-IV. » (Source article). 10"http://www.statcan.gc.ca/pub/82-624-x/2013001/article/11855-fra.htm"

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ALCOOLODEPENDANCE & SANTE MENTALE, PSYCHIATRIE ABUS ET DEPENDANCE A L’ALCOOL : COMPARAISON DES PATIENTS HOSPITALISES EN PSYCHIATRIE ET DANS D’AUTRES SERVICES Isabelle SABBAH-LIM ; Jean ADES ; Michel LEJOYEUX Alcoologie et addictologie, 2004 ; 26(1) – pp.31-36 « Les auteurs ont étudié la prévalence de l'alcoolodépendance et de l'abus d'alcool chez des patients hospitalisés en psychiatrie et dans les services médicaux d'un centre hospitalier universitaire français. Ils ont comparé les caractéristiques socio-démographiques et cliniques des patients alcoolodépendants en psychiatrie et dans les services de médecine. 177 patients admis à l'Hôpital Louis Mourier (Colombes, France) ont été inclus dans l'étude. La prévalence des troubles alcooliques (abus d'alcool et dépendance) dans tous les services étudiés est de 19,2 % (31 % en psychiatrie et 15,5 % en médecine et chirurgie, p = 0,001). Parmi les 39 patients ayant un trouble alcoolique, seuls cinq sont de "purs" abuseurs d'alcool, sans alcoolodépendance. Les sujets alcoolodépendants et abuseurs d'alcool sont plus souvent des hommes (7 %). Les patients alcoolodépendants hospitalisés en psychiatrie sont plus jeunes que ceux des autres services (36,6 contre 49 ans, p < 0,001). Ils boivent moins chaque semaine (3,6 contre 5,6 verres par semaine, p = 0,002). Ils présentent moins souvent de symptômes de sevrage (43 % contre 81 %) et bénéficient plus souvent d'un traitement par beniodiazépines (78 % contre 31%) » (Source article). ALCOOL ET COMORBIDITE PSYCHIATRIQUE Michel LEJOYEUX ; Matei MARINESCU La revue du praticien / 2006 : 56, n°10 – pp.1081-1085 « Anxiété, dépression et troubles de la personnalité sont fréquemment associés à l’alcoolo-dépendance. Dépression et anxiété sont le plus souvent secondaires, d’où l’inefficacité des antidépresseurs ou des benzodiazépines au long cours si l’alcoolisation persiste. Plus rarement, l’alcoolisation est secondaire à une dépression chez la femme, à un accès maniaque ou encore à une phobie sociale. » (Source article) ALCOOL ET TROUBLES MENTAUX : ABUS, DEPENDANCE, TROUBLES THYMIQUES ET ANXIETE11 INSTITUT DE RECHERCHE SCIENTIFIQUES SUR LES BOISSONS Focus, 1er trimestre 2006 – 8p. « Pour les psychiatres, en première ligne dans la prise en charge des malades alcooliques, l'enquête NESARC constitue un évènement majeur. Elle remet en cause quelques repères jusqu'ici couramment admis. C'est la raison pour laquelle le professeur Philip GORWOOD (psychiatre et membre du comité scientifique de l'Ireb) a souhaité interroger le professeur Jean ADES, psychiatre, chef de service au CHU Louis Mourier de Colombes (92), au sujet de cette étude. Les principaux résultats de l’étude NESARC (National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions, Etats-Unis - Enquête épidémiologique nationale sur l’alcoolisme et les affections apparentées) sont repris dans ce Focus. » (Source article). ALCOOLIQUE, MON FRÈRE, TOI : L'ALCOOLISME, ENTRE MÉDECINE, PSYCHIATRIE ET PSYCHANALYSE Jean-Paul DESCOMBEY L'Harmattan, 1999 - 262p. « Cet ouvrage est une sorte de journal de bord d'un psychiatre-psychanalyste affronté aux problèmes cliniques, psychopathologiques et thérapeutiques posés par les patients alcooliques tant en psychiatrie qu'en médecine. Il essaie d'en décrire la clinique vivante, de faire une analyse critique des pères fondateurs de la théorie freudienne sur l'alcoolisme. Il pose la question, non tant de la cure psychanalytique classique, que de l'aménagement d'un espace thérapeutique où la parole de l'alcoolique puisse se manifester et lui être restituée, avec les difficultés que cela représente sur le triple terrain de la problématique alcoolique, des contre-attitudes soignantes et médicales et de l'idéologie dominante concernant l'alcoolisme. » (Source éditeur)

11"http://www.ireb.com/sites/default/files/focus/Focus%20n10.pdf"

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ALCOOLO-DEPENDANCE ET TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE : EPIDEMIOLOGIE, ETIOLOGIE ET PSYCHOTHERAPIES VALIDEES EMPIRIQUEMENT Daniéla ERALDI-GACKIERE ; Abdel Halim BOUDOUKHA Alcoologie et addictologie, 2010 ; 32(4) – pp.307-317 « Les cliniciens en alcoologie accueillent régulièrement des patients dépendants qui évoquent un ou des événements traumatogènes au cours de leur prise en charge. Ces patients rapportent parfois un trouble de stress post-traumatique (TSPT) avéré. Le suivi thérapeutique apparaît alors particulièrement complexe. Plus précisément, l'évolution est souvent jugée insatisfaisante chez des patients qui peinent à maintenir une abstinence après le sevrage. La littérature internationale a bien montré que la présence d'un TSPT complique grandement la thérapie focalisée sur l'alcoolo-dépendance. Or, les équipes thérapeutiques dans les unités d'alcoologie sont rarement formées à prendre en charge conjointement ces troubles, alors que cette démarche semble aujourd'hui recommandée. Ainsi, cet article propose de répondre à certaines questions fondamentales pour les praticiens qui exercent en alcoologie auprès de patients qui présentent conjointement un traumatisme psychologique. Pour cela, nous explorons la littérature scientifique consacrée aux liens entre alcoolo-dépendance et TSPT. Après avoir passé en revue les données scientifiques relatives à l'épidémiologie de la comorbidité alcoolo-dépendance-TSPT, nous aborderons les différentes théories étiologiques et les implications psychothérapeutiques qui en découlent. Ce sont notamment les nouvelles formes de psychothérapie validées ou en cours de validation empirique, s'adressant à cette comorbidité, encore peu connues en France et qui seront discutées (Seeking safety et thérapie d'exposition conjointe). Enfin, le cas clinique d'une patiente suivie en unité d'alcoologie rapportant conjointement un TSPT sera présenté pour illustrer une forme de prise en charge qu'est la thérapie d'exposition conjointe. » (Source article). COMORBIDITES PSYCHIATRIQUES DANS L’ALCOOLODEPENDANCE M. COGNAT-BRAGEOT ; P. LOUVILLE ; F. LIMOSIN La lettre de psychiatrie, vol. IX, n°2, mars-avril 2013 – pp.56-60 « La prise en charge de la co-ocurrence d’un trouble psychiatrique et d’une dépendance nécessite le repérage le plus précoce possible de l’association de ces 2 troubles. Les psychiatres doivent ainsi rechercher systématiquement une addiction susceptible de compliquer l’évolution des troubles psychiatriques de leurs patients, et, de même, les addictologues doivent évaluer l’ensemble de la psychopathologie du patient afin de repérer d’éventuels troubles relevant d’une prise en charge adaptée. La prévalence importante des troubles concomitants souligne la nécessité d’une collaboration clinique et thérapeutique entre les 2 disciplines, de façon à ce que soient proposées à ces patients fragiles, peu compliants et résistants aux stratégies thérapeutiques centrées sur un seul trouble, des interventions adaptées, cohérentes et efficaces. » (Source article) DEPRESSION, ALCOOL, SEXE : UNE RELATION COMPLEXE INSTITUT NATIONAL DE PREVENTION ET D’EDUCATION POUR LA SANTE Actualités alcool, n°31, février 2007 – p.3 « La relation existant entre dépression et consommation d’alcool varie en fonction des critères analysés : c’est l’une des conclusions de cette étude canadienne publiée récemment. Pendant 14 mois, de janvier 2004 à mars 2005, une enquête téléphonique a été réalisée auprès de 6 009 hommes et femmes âgés de 18 à 76 an,s, choisi au hasard au sein de la population canadienne. Les questions permettaient de mesurer, d’une part, l’existence d’éventuels troubles dépressifs ou d’un état de dépression avéré ; d’autre part, la consommation d’alcool via 4 indicateurs évalués sur la semaine précédente et l’année passée (fréquence des prises de boissons alcoolisée, quantité globale bue sur la période étudiée, quantités moyenne et maximale bue par occasion, enfin, consommations ponctuelles excessives).. .» (Source article).

PERSONNALITE ET IMPULSIVITE : ETUDE PORTANT SUR 20 PATIENTS ALCOOLODEPENDANTS Adélaïde COEFFEC ; Lucia ROMO ; Lana STRIKA Alcoologie et addictologie, 2009 ; 31(4) – pp.327-332 « L'objectif de cette recherche était d'étudier les caractéristiques de personnalité et d'impulsivité propres aux patients alcoolodépendants. Nous avons ainsi mené des entretiens semi-directifs auprès de 20 de ces patients qui ont, par la suite, répondu à deux questionnaires: le Neuroticism Extraversion Openness - Personality Inventory- Revised (NEO-PI-R de Costa et McCrae) et la Barratt Impulsivity Scale (BIS-10 de Barratt). Notre échantillon étant de petite taille, nous ne sommes pas en mesure de généraliser nos résultats. Néanmoins, nous apportons des donnés descriptives sur la personnalité d'un échantillon de patients alcoolodépendants en hôpital de jour, pour lequel on retrouve un "névrosisme" élevé et une "extraversion" faible. Nous avons également montré la faisabilité de la passation d'hétéro-questionnaire dans cette population. » (Source article).

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PRECARITE ET ALCOOL : MOTIFS DE CONSULTATION AUX URGENCES DE L'HOPITAL SAINT-ANTOINE, ET INFLUENCE DE LA DATE DE PERCEPTION DES RESSOURCES FINANCIERES12 Claire MILLOT Université de Paris Val-de-Marne, 2006 - 52p. Thèse pour le Diplôme d’état de docteur en médecine – Directeur de thèse : Christelle HERMAND « Étude des patients sans domicile consultant entre le 01/03/2005 et le 30/06/2005, et recherche d’une relation entre l’alcoolisation aiguë et la date de perception de leur revenu. Méthode : étude prospective monocentrique non randomisée aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, à partir d’un questionnaire rempli pour toute consultation de patient sans domicile. Résultats : 794 patients SDF ont été inclus, soit 5% des consultants totaux durant la période de l’étude. On note une nette prédominance masculine : sexe ration 12/1, et un âge moyen de 44 ans. Les diagnostics principaux sont les pathologies liées à l’intoxication alcoolique, les traumatismes (19%) et les problèmes sociaux (12%). 7% des patients ont été hospitalisés. 58% présentaient des signes d’alcoolisation aigüe. 86% des patients sont sans revenu fixe avoué. 6% perçoivent le RMI. 6% l’AAH. Il n’a pas été trouvé d’augmentation significative de consultation pour alcoolisation aiguë au décours de la perception de leurs revenus sociaux. Le principal motif de consultation du patient SDF aux urgences est en relation avec une intoxication alcoolique. L’hypothèse initiale n’est pas confirmée. » (Source auteur) PROFIL CLINIQUE ET EVOLUTIF DES PATIENTS SCHIZOPHRENES ET ALCOOLODEPENDANTS Alain DERVAUX ; Xavier LAQUEILLE Alcoologie et addictologie, 2007 ; 29(2) – pp.123-130 « L’abus ou la dépendance à l’alcool concerne un tiers environ des patients schizophrènes au cours de leur vie. La prévalence ponctuelle concerne un patient sur cinq. Les patients schizophrènes alcoolodépendants sont caractérisés par une surreprésentation du sexe masculin, la fréquence des autres addictions associées, en particulier au cannabis, une sensibilité aux effets de l’alcool plus importante que chez les patients non schizophrènes, des niveaux élevés d’impulsivité et de recherche de sensations, des traits de personnalité antisociale et des troubles des conduites dans l’enfance. L’impact de la consommation d’alcool sur l’évolution des patients est majeur : aggravation des symptômes positifs et des troubles cognitifs de la schizophrénie, survenue plus fréquente de troubles dépressifs, de conduites suicidaires et de violences, moindre compliance au traitement, réhospitalisations et désinsertion sociale plus fréquentes. Sur le plan neurobiologique, les conduites d’alcoolisation entraînent chez les sujets schizophrènes une perte de substance grise marquée au niveau du cortex préfrontal, du cortex temporal antéro-supérieur et du cortex cérebelleux. » (Source article).

12"http://doxa.u-pec.fr/theses/th0245394.pdf"

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ECRAN & SANTE MENTALE, PSYCHIATRIE LES USAGES PROBLEMATIQUES D'INTERNET ET DES JEUX VIDÉO : SYNTHESE, REGARD CRITIQUE ET RECOMMANDATION13 Pascal, MINOTTE ; Jean-Yves, DONNAY INSTITUT WALLON POUR LA SANTE MENTALE, 2009 – 113p. « L’Institut Wallon pour la Santé Mentale (Belgique) a rendu disponible en ligne un rapport intitulé Les usages problématiques d’Internet et des jeux vidéo : synthèse, regard critique et recommandations. La première partie de ce document porte sur la contextualisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de leurs usages. Dans la seconde partie, intitulée « TIC et santé mentale », les auteurs questionnent le terme de cyberdépendance et les enjeux qui peuvent s’y rattacher. Ils essaient de rendre compte d’approches théoriques différentes (cognitivo-comportementaliste et psychodynamique). » (Source auteur) Autre élément d’intérêt, l’annexe 1 contient une série de critères et d’outils diagnostiques.

13"http://www.psyetgeek.com/les-usages-problmatiques-de-linternet-et-des-jeux-vido"

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- 16 – Sélection de ressources littéraires et pédagogiques « Addictions & Santé mentale, psychiatrie » N°1, décembre 2013 - ANPAA Nord-Pas-de-Calais

MEDICAMENTS PSYCHOTROPES & SANTE MENTALE, PSYCHIATRIE ADDICTIONS MEDICAMENTEUSES : QUELLES DONNES POUR EVALUER ET PREVENIR ? M. LAPEYRE-MESTRE Psychotropes, Vol. 19, Deboeck Superieur, 2013/1, pp. 65-80 « L’addiction médicamenteuse représente un enjeu majeur de santé publique rapidement évolutif et cette évolution est d’autant plus marquée en France que notre pays reste parmi les plus forts consommateurs de médicaments en Europe, et notamment de médicaments psychotropes. En France, il existe un dispositif spécifique de surveillance des cas d’abus et de dépendance liés à la prise de toute substance ayant un effet psychoactif, dont les médicaments, constituant le système national d’addictovigilance. L’addictovigilance se traduit principalement par l’évaluation du potentiel d’abus et de dépendance d’un médicament et ses risques pour la santé publique grâce à des systèmes de recueil adaptés (socle de base constitué par la notification spontanée des professionnels de santé et outils spécifiques pour assurer une approche complémentaire) et la surveillance et l’encadrement des conditions d’utilisation des médicaments psychoactifs. Ce système n’existe que grâce aux échanges bilatéraux avec les professionnels de terrain.» (Source éditeur) LA PRISE EN CHARGE DE LA DEPRESSION DANS LES ETABLISSEMENTS DE SANTE14 Magali COLDEFY ; Clément NESTRIGUE Questions d’économie de la santé, n°191, octobre 2013 – 6p. « Les pathologies psychiatriques et les psychotropes représentent 22,6 milliards de dépenses, soit 16 % des dépenses totales de santé en 2011 (Cnamts, 2013). La dépression est l’une des maladies psychiques les plus répandues en France, 3 millions de personnes en seraient atteintes (Inpes, 2007). C’est le médecin généraliste auquel recourent le plus les personnes atteintes de dépression (21 %), devant les psychiatres (13 %) et psychologues libéraux (7 %). Et même si le recours aux établissements de santé pour dépression est moindre (10 % de personnes consultant – Inpes, 2007), la dépression constitue le premier motif de recours aux soins des établissements ayant une autorisation d’activité en psychiatrie. Parmi les 1,5 million d’adultes suivis en psychiatrie en 2011 dans les établissements de santé français, près d’un sur cinq l’est pour dépression. Si la prise en charge de ces patients restait peu connue, la mise en place en 2007 du Recueil d’informations médicalisées en psychiatrie (Rim-P), utilisé ici, permet de pallier ce manque et d’apporter un premier éclairage national sur le sujet. » (Source article) MEDICAMENTS PSYCHOTROPES NON OPIACES 15 A. CADET-TAIROU ; AC. BRISACIER Drogues et addictions, données essentielles, OFDT, 2013, pp. 258-265 « Les médicaments psychotropes regroupent plusieurs catégories de produits ayant pour fonction d’agir sur l’activité cérébrale: l’ensemble anxiolytiques/hypnotiques (benzodiazépines et médicaments apparentés), les antidépresseurs, les antipsychotiques (neuroleptiques), les régulateurs de l’humeur (lithium notamment) et les psychostimulants (méthylphénidate [Ritaline®] et modafinil [Modiodal®]). La prise de ces médicaments ne relève pas, dans la grande majorité des cas, de pratiques toxicomaniaques, mais thérapeutiques, parfois dans le cadre d’une automédication (médicaments non prescrits à la personne qui les consomme) s’agissant des anxiolytiques/hypnotiques. Toutefois, du fait des perturbations de la vigilance et des dépendances que certains entraînent, ces médicaments peuvent donner lieu à des usages problématiques ou à risques. Si certaines classes de médicaments psychotropes apparaissent peu détournées ou mésusées (antidépresseurs, neuroleptiques, lithium), d’autres le sont fréquemment par les usagers de drogues (anxiolytiques/hypnotiques). Enfin, certaines molécules (comme l’antiparkinsonien tri-hexyphénidyle [Artane®] ou le méthylphénidate [Ritaline®]) le sont parfois dans des groupes d’usagers plus restreints. » (Source éditeur) COMPARAISON DE LA CONSOMMATION DE BENZODIAZEPINE SELON LE TYPE D’USAGE DE LA DUPRENORPHINE DANS UNE COHORTE DE NOUVEAUX USAGERS16 M. BIBOULET Pratiques et organisations de soins, Vol. 41, CNMATS, 2010/3, pp. 205-213 « Objectif : L’objectif de ce travail était de comparer l’usage de benzodiazépines dans le cadre de la substitution par buprénorphine en fonction du nomadisme des sujets, afin d’identifier les substances les plus à même de faire l’objet d’un abus ou d’un mésusage dans ce contexte. Méthodes : À partir des données de l’Assurance maladie

14"http://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/191-la-prise-en-charge-de-la-depression-dans-les -etablissements-de-sante.pdf"15"http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/da13med.pdf"16"http://www.cairn.info/revue-pratiques-et-organisation-des-soins-2010-3-page-205.htm"

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de la Haute-Garonne, nous avons identifié une cohorte de nouveaux usagers de buprénorphine entre janvier 2005 et octobre 2005, suivis pendant deux ans. Nous avons comparé la prévalence d’utilisation des benzodiazépines, quelle que soit leur indication, selon que les sujets présentaient un nomadisme (trois médecins ou pharmaciens différents ou plus dans les six premiers mois, groupe A), ou non (recours à deux médecins ou pharmaciens au maximum, groupe B). Résultats : La posologie moyenne de buprénorphine était supérieure chez les 104 sujets du groupe A par rapport à celle des 216 sujets du groupe B (12,5 ± 22,3 mg versus 6,6 ± 4,9 mg, p < 0,001), et la consommation de benzodiazépines était plus fréquente (78 % versus 58 %, p < 0,01), associée à la présence d’une affection de longue durée psychiatrique. Le bromazépam et le clonazépam présentaient plus fréquemment des signes d’abus (plus fréquemment utilisés à doses plus élevées dans le groupe A) alors que peu de sujets consommaient du flunitrazépam. Conclusion : Les benzodiazépines sont plus fréquemment utilisées et plus souvent de façon abusive chez les sujets n’adhérant pas au protocole de substitution ou pris en charge pour une pathologie psychiatrique. Les substances impliquées. » (Source article) LE RECOURS AUX MEDICAMENTS PSYCHOTROPES DANS LE NORD-PAS-DE-CALAIS EN 201117 Laurent PLANCKE ; Asmahane SAYOUD ; Emmanuel BENOIT ; Yann DANIEL ; Thierry DANEL Psy. Brèves, n°3, octobre 2013 – 6p. « La consommation de médicaments psychotropes est élevée en France ; elle est supérieure à celle de ses voisins. Plusieurs rapports ont pointé le niveau élevé de ces recours, comme celui de LEGRAIN en 1990, de ZARIFIAN en 1995 ou de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé en 2006. De grandes disparités régionales ont été mises en évidence en 2004 ; le Nord-Pas-de-Calais appartenait aux régions où ils étaient les plus élevés. Les bases de remboursement de ces molécules par les Caisses d’Assurance Maladie permettent d’apprécier les volumes prescrits, le nombre et certaines caractéristiques des personnes qui se les voient délivrer. Dans la région, près d’un quart de la population couverte a bénéficié d’au moins un remboursement de ce type de médicament en 2001. » (Source article) MESUSAGE, ABUS ET DEPENDANCE A DES MEDICAMENTS DISPONIBLES SANS ORDONNANCE18 INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE Communiqué de presse, 8 novembre 2013 « Mésusage, abus, dépendance : ces trois termes caractérisent malheureusement la consommation d’utilisateurs de médicaments psychoactifs disponibles sans ordonnance. C’est ce qui ressort d’une étude menée par le Centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance du service de Pharmacologie clinique de l’hôpital de Toulouse et des chercheurs en pharmacoépidémiologie de l’Inserm (UMR 1027, Toulouse). Grâce à un financement conjoint de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et produits de santé (ANSM) et de la Mission interministérielle de la lutte contre les drogues et toxicomanies (MILDT), ces scientifiques ont en effet étudié les raisons et modalités de consommation de deux types de médicaments renfermant des substances psychoactives et pouvant être achetés sur simple demande en pharmacie : les antalgiques associant paracétamol et codéine (pour lutter contre la douleur) et les antihistaminiques à effet sédatif (pour dormir). » (Source communiqué) PHARMACODEPENDANCES ET MESUSAGES EN POPULATION PSYCHIATRIQUE19 INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE Chapitre 8 In Médicaments psychotropes, consommations et pharmacodépendance. Inserm. Expertise collective. pp. 197-216 « En conclusion, beaucoup d’éléments issus de la littérature scientifique confirment l’association entre troubles psychiatriques et abus/dépendance aux médicaments psychotropes. Les populations cliniques de patients suivis pour des affections psychiatriques, bien qu’hétérogènes en termes de diagnostic et de sévérité du trouble, présentent généralement des prévalences de dépendance aux médicaments psychotropes supérieures à celles retrouvées en population générale. Les classes de médicaments pour lesquelles une dépendance est le plus fréquemment mise en évidence sont les sédatifs, les stimulants, et les antalgiques opiacés. La fréquence actuelle de ces comportements de dépendance est de l’ordre de 15 % dans les échantillons cliniques mais peut atteindre 50 % sur la vie de ces patients, d’autant plus qu’il existe une comorbidité addictive. Il existe un large consensus dans les études pour soutenir l’existence d’une association entre sévérité du trouble psychiatrique et fréquence des dépendances aux médicaments psychotropes, dans les populations cliniques de patients suivis en psychiatrie, mais également dans les populations cliniques de patients toxicomanes. Cette association peut être bidirectionnelle ou n’être que le reflet du partage de facteurs de risques communs. » (Source éditeur)

17"http://www.santementale5962.com/IMG/pdf/psybreves-3_oct2013_recours_aux_medicaments_psychotropes.pdf 18"http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/mesusage-abus-et-dependance-a-des-medicaments-disponibles-sans-ordonnance"19"http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/2072/?sequence=26"

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TABAGISME & SANTE MENTALE, PSYCHIATRIE DEPRESSIONS BIPOLAIRES ET DEPENDANCE TABAGIQUE20 G.LAGRUE ; S. CORMIER ; C. MAUTRAIT Le courrier des addictions, (7), n°3, juillet-août-septembre 2005 – pp.94-95 « En consultation de tabacologie, les caractéristiques des fumeurs demandeurs d’aide se sont progressivement modifiées depuis 10 ans. A la suite de la pression sociale croissante et de l’introduction des substituts nicotiniques, les petits fumeurs les moins dépendants ont réussi à arrêter, les autres ont échoué. Il s’est ainsi constitué peu à peu un noyau dur de consultants fumeurs très dépendants. Il y a 13 millions de fumeurs réguliers en France, dont 20 à 25 % avec forte dépendance, c’est-à-dire 2,5 à 3 millions de sujets ; 40 à 50 % d’entre eux sont atteints de troubles anxieux et dépressifs méconnus, soit 1,5 millions, dont la majorité ne reçoit pas, actuellement, les traitements nécessaires. Y a-t-il réellement prescription excessive de psychotropes ? » (Source article). DES FAITS NOUVEAUX CONCERNANT LES TROUBLES DE L’HUMEUR ET LA DEPENDANCE TABAGIQUE Gilbert LAGRUE ; Didier TOUZEAU Le courrier des addictions, (12), n°3, juillet-août-septembre 2010 – p.17 « Dans un article récent du Courrier des addictions, nous avions abordé le problème général des liens entre maladies psychiatriques et dépendance tabagique en insistant tout particulièrement sur les situations où le trouble psy était méconnu ou en tout cas non traité, non caractérisé lors de la consultation de tabacologie. Simultanément à cette publication, sont parus sur ce thème deux articles très importants : l’un signé de M. STRONG, l’autre de J. SWENDSEN. Eclairage » (Source article) TABAC ET TROUBLES SCHIZOPHRENIQUES : CLINIQUE, THERAPEUTIQUE ET INTERACTIONS21 X.LAQUEILLE ; M. FOUILLET ; A. DERVAUX ; M. KANIT Le courrier des addictions, (10), n°3, juillet-août-septembre 2008 – pp.15-16 « Le tabagisme, très important et sévère des patients schizophrènes, facteur de mortalité prématurée, demande une prise en charge spécifique après stabilisation du troubles psychiatriques. En effet, les hydrocarbones aromatiques polycycliques accélèrent le catabolisme de certains antipsychotiques métabolisés par le cytochrome P4501A2 (halopéridol, chlorpromazine, fluphénazine, olanzapine, clozapine). La consommation de tabac accélère aussi le catabolisme des benzodiazépines et des antidépresseurs tricycliques. » (Source article)

20"http://www.edimark.fr/publications/articles/depressions-bipolaires-et-dependance-tabagique/11277"21"http://www.edimark.fr/publications/articles/tabac-et-troubles-schizophreniques-clinique-therapeutique-et-interactions-medicamenteuses/14514"

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TOXICOMANIE & SANTE MENTALE, PSYCHIATRIE COMORBIDITES PSYCHIATRIQUES CHEZ LES USAGERS DE DROGUES22 INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE Chapitre 4 In Expertise collective Réduction des risques infectieux chez les usagers de drogues – pp.57-64 « Les consommateurs de substances psychoactives, susceptibles d’avoir un comportement à risques et donc de bénéficier d’une intervention en terme de réduction de ces risques, présentent fréquemment des troubles de la santé mentale. Classiquement, ces troubles qui sont, soit des troubles de l’humeur, soit des troubles du comportement, soit des troubles de la personnalité, soit des troubles psychotiques, sont préexistants à l’usage de drogues, ou au contraire sont générés par les consommations. Il peut également exister une vulnérabilité partagée pour ces troubles et l’usage de drogues. La notion de double diagnostic (et de comorbidité) renvoie bien à cette coexistence de troubles psychiatriques et addictifs chez une personne. De nombreux travaux ont tenté de cerner les différents aspects de ces troubles, tant qualitativement, qu’en terme de prévalence, et peuvent être résumés par les données présentées dans ce chapitre. » (Source article) EVALUATION ET PRISE EN CHARGE DES TROUBLES PSYCHIATRIQUES CHEZ LES PATIENTS ADULTES INFECTES PAR LE VIRUS DE L’HEPATITE C ET TRAITES PAR (PEG)INTERFERON ALFA ET RIBAVIRINE23 GROUPE MULTIDISCIPLIANIRE D’EXPERTS AFSSAPS, AGENCE FRANCAISE DE SECURITE SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTE Le courrier des addictions, vol. 10, avril-mai-juin 2008 – pp.9-12 « Une collaboration étroite entre les différents acteurs impliqués dans le suivi du patient infecté par le VHC (hépatologue, infectiologue, psychiatre, médecin traitant, addictologue,…) est indispensable avant même l’initiation du traitement anti-hépatite C et doit se poursuivre tout au long du traitement et dans les mois qui suivent son arrêt. Cette mise au point, élaborée par un groupe d’experts pluridisciplinaire, a donc pour objectif de proposer des recommandations à destination des professionnels de santé visant à améliorer l’évaluation et la prise en charge des troubles psychiatriques des patients infectés par le VHC et traités par (peg)interféron alfa et ribavrine. » (Source article) IMPLICATIONS DES TROUBLES PSYCHIATRIQUES DANS LES CONDUITES ADDICTIVES CHEZ LES PATIENTS SEROPOSITIFS AU VHC P. ROMIEUX ; M.C. SACHNINE ; J-Ph. LANG Le courrier des addictions, vol.8, n°29, 2006/06 – pp.1462-1464 « Les comportements addictifs, quels qu'ils soient, sont sans nul doute le symptôme psychiatrique le plus fréquent dans la population générale mais aussi malheureusement celui le moins bien pris en charge par les psychiatres. Outre les « querelles de clocher » et les longs débats sur l'intérêt et les dangers des traitements de substitution, l'éternelle et préjudiciable scission entre le « somatique » et le « psychique » est à l'origine d'une « désertion » psychiatrique qui fait qu'à ce jour, beaucoup de patients usagers de substances psycho-actives sont soignés par la médecine générale avec une importante sous évaluation des comorbidités psychiatriques et que les patients souffrant de troubles mentaux ont un risque relatif de décéder par mort naturelle 2 à 3 fois supérieur à la population générale, avec pour principale cause à cette « catastrophe », la négligence des addictions chez ces patients par les médecins psychiatriques. Cet article a pour simples objectifs de rappeler les liens étroits qui unissent l'addictologie et la psychiatrie ainsi que la nécessité d'unir et de diversifier les compétences dans les soins proposés au malade souffrant d'hépatite C chronique pour optimiser nos prises en charge et améliorer durablement la qualité de vie des patients. » (Source article). PATIENTS ATTEINTS D’HEPATITE C : PORISE EN CHARGE DES TROUBLES PSYCHIATRIQUES ET CONDUITES ADDICTIVES24 J.P. LANG ; L. MICHEL ; P. MELIN ; M. SCHOEFFER ; A. GAUCHET ; C. ROUSSEAUX ; V. CARTIER ; C. HENRY Le courrier des addictions, (11), n°1, janvier-février-mars 2009 – pp. 12-16 « Les recommandations concernant la prise en charge des troubles psychiatriques et des conduites addictives, chez les patients atteints d’hépatite chronique C, et les modalités de collaboration entre médecins somaticiens, psychiatres et psychologues sont peu formalisées. Ces carences influencent négativement la prise en charge thérapeutique. Le but de cette étude était de décrire les pratiques actuelles de prise en charge ambulatoire des

22"http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/3da4c708ffa1698a3b03e4255d8ffbc3.pdf"23"ansm.sante.fr/var/ansm_site/…/3da4c708ffa1698a3b03e4255d8ffbc3.pdf"24"http://www.edimark.fr/publications/gratuits/CAD_N1_0309.pdf"

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troubles psychiatriques et des addictions par les médecins somaticiens et l’influence d’une collaboration psychiatrique et/ou psychologique éventuelle. Il s’agit d’une enquête rétrospective menée auprès de 101 médecins somaticiens à partir d’entretiens individuels et d’une analyse de dossiers de patients atteints d’hépatite chronique C ayant une problématique psychiatrique. L’analyse des 101 questionnaires et des 598 dossiers a montré que 19 % des patients ne bénéficiaient pas d’un traitement optimal pour raisons psychiatriques et que moins de 50 % des médecins travaillaient avec un psychiatre et/ou un psychologue. En conclusion, le manque de relations entre les médecins hépatologues et les psychiatres pourrait être délétère pour la prise en charge thérapeutique des malades et nécessitent donc d’être améliorées. » (Source article) QUAND ET COMMENT LES MODALITES D’UN TRAITEMENT DE SUBSTITUTION AUX OPIACES DOIVENT-ELLES ADAPTEES EN PRATIQUE ? EN CAS DE COMORBIDITE PSYCHIATRIQUE ?25 Xavier LAQUEILLE Alcoologie et addictologie, 2004 ; 26(4 suppl.) – pp.194S-201S « Les comorbidités psychiatriques en toxicomanie sont l’association d’un trouble lié à une substance psychoactive et d’un trouble d’une autre catégorie diagnostique. Les prises de substances, en particulier l’abus et la dépendance, sont des facteurs de gravité de l’ensemble des psychopathologies évolutives. De même, les psychopathologies sont des facteurs qui majorent l’appétence toxicophile. Les traitements de substitution sont d’un intérêt majeur dans la prise en charge du patient (héroïnomane) comorbide. Ils permettent sont insertion dans un système de soins et favorise spécifiquement la compliance aux chimiothérapies. Les psychopathologies les plus graves, troubles schizophréniques et apparentés et troubles bipolaires de l’humeur nécessitent dans le respect de leurs spécificités un travail en réseau entre le système de santé mentale et le système de soins spécialisé en toxicomanie. Le système de santé mentale peut proposer des hospitalisations pour les patients les plus déstructurés, le système de soins spécialisés en toxicomanie est adapté au suivi des patients désocialisés, instables. » (Source article). QUELS ANTIDEPRESSEURS POUR LES PATIENTS ATTEINTS D’HEPATITE C TRAITEE PAR L’INTERFERON ALFA26 N. VERNEX ; Z. DJERADA ; D. TOUZEAU Le courrier des addictions, (11), n°1, janvier-février-mars 2009 – pp. 8-11 « L’infection par le VHC touche 150 millions de sujets dans la population mondiale et environ 500 000 en France. 8 à 30 % sont des séropositifs VIH, 25 % sont des détenus et 80 % des usagers de drogue par voie i.v. (UDIV). C’est une maladie grave dans 80 à 85 % des cas, avec un risque d’évolution en cirrhose dans 20 % et en carcinome hépatocellulaire dans 5 % des cas. Des troubles psychiatriques, en particulier des symptômes dépressifs, ont été rapportés au cours du traitement par l’interféron alfa contre-indiquant celui-ci ou obligeant son interruption. Associé à une prise ne charge psychothérapeutique et sociale, le traitement médicamenteux des troubles dépressifs se révèle nécessaire mais impose des précautions toutes particulières dans le choix des médicaments antidépresseurs et anxiolytiques en ce qui concerne leur tolérance, leur pharmacocinétique, les interactions médicamenteuses. » (Source article) TROUBLE DEPRESSIF MAJEUR ET REPONSE A LA METHADONE CHEZ DES PATIENTS STABILISES27 A. ELKADER ; B. BRANDS ; X. BALDUCCI ; B. SPROULE Le courrier des addictions, (11), n°1, janvier-février-mars 2008 – pp.17-18 « Beaucoup de patients en traitement ressentent des symptômes de sevrage entre les prises de méthadone. L’objectif de cette étude était précisément d’étudier l’influence du trouble dépressif majeur sur la réponse à la méthadone chez ces patients. Elle a effectivement démontré que ceux qui présentent un tel trouble ont des symptômes de sevrage aux substances opiacées et des effets dysphoriques plus importants que les autres patients ne souffrant pas de ces troubles de l’humeur. » (Source article)

25"http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/TSO_court.pdf"26"http://www.edimark.fr/publications/gratuits/CAD_N1_0309.pdf"27"http://www.edimark.fr/publications/gratuits/CAD_N1_0309.pdf"

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RESSOURCES PEDAGOGIQUES GRAINES DE RECONFORT

KIT D’ANIMATION (Ouvrage, Classeur d’activités, Témoignage,… ) Public : TOUT PUBLIC Localisation : Cambrai - Douai - Dunkerque - Lille - Valenciennes L’objectif est d’aider le public à communiquer à propos de la perte et du deuil autour de 15 situations possibles : déménagement, maladie, divorce, décès d’un proche ou d’un animal domestique, hospitalisation, cambriolage, handicap d’un proche, rejet par les autres, perte d’un objet important, perte au jeu, démence, confrontation à des catastrophes naturelles… Chaque outil présent dans le coffret peut être utilisé de manière indépendante par l’animateur. Toutefois, le guide pédagogique propose 23 fiches activités qui sont des suggestions d’animation. A chacune des fiches correspond une situation de perte. Sur chaque fiche sont indiqués : le thème, l’âge des enfants pour lesquels l’animation est prévue, le matériel nécessaire, le déroulement de l’activité, des pistes pour approfondir le thème et susciter l’échange, le débat. LES SYNDROMES DE DIOGENE

KIT D’ANIMATION (dvd, 60 minutes) Public : PROFESSIONNEL Localisation : Lille Diogène est une personne qui, aux yeux d’un visiteur, aurait «besoin de tout mais ne demande rien». Ces personnes, souvent âgées, ont par ailleurs une relation étrange aux objets, à leur corps et à autrui avec un entassement, une négligence corporelle et une misanthropie pouvant para-doxalement coexister avec une certaine dose dephilanthropie qui peut les rendre sympathiques. Ce support à visée éducative et pédagogique a pour but de mieux faire connaître ces situations et la diversité des dimensions sous-jacentes, qu’il s’agisse de véritables maladies ou d’un « simple » parcours de vie ayant conduit à un mode de vie, un mode de survie du même type que celui qui avait été adopté par Diogène de Sinope et ses camarades philosophes de l’école cynique. Il contient, outre des fiches pratiques, juridiques et techniques à télécharger, de nombreux témoignages et pistes d’animations. PLEIN LA TETE

JEU BINGO (1 cahier d’animateur, plateau de jeu, 50 cartons numérotés, 25 cartons « Yaka », 1 tableau lacunaire « Médicaments psychotropes », 6 cartes « Risques », 52 cartes « Conseil ») Public : ENFANT (6 à 8 ans) Localisation : Lille Ce bingo a été créé pour permettre d'aborder la dimension psychique de la santé et offre un prétexte à aborder le champ très vaste de la santé mentale en vue de :

• permettre l'expression des représentations "psy" et des expériences vécues par les participants ; • diffuser des informations sur les médicaments psychotropes, les concepts et écoles thérapeutiques.

Les joueurs, répartis en 2 équipes, doivent faire «bingo ». L’animateur « Yaka » doit également tenter de faire « bingo ».

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SITOTHEQUE ALCOOL INFO SERVICE http://www.alcoolinfoservice.fr/

Afin de réduire auprès de la population les problèmes de santé liés à l’alcoolisation régulière et excessive, l’ INPES propose un programme d’évaluation et de réduction de la consommation d’alcool L’ALCOOMETRE : questionnaire AUDIT, motivation, habitudes de consommation… (prochainement application IPhone) – De nombreuses fiches informatives, quiz, spots radio, brochures… dans les rubriques « Tout savoir sur l’alcool » et « Se faire aider » - Un site développé par l’INPES. ASSOCIATION NATIONALE DE PREVENTION EN ALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE http://www.anpaa.asso.fr L’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique et agréée d’éducation populaire, implantée sur l'ensemble du territoire national avec 89 Comités départementaux et 19 Comités régionaux coordonnés par son siège national, et animée par de nombreux bénévoles et 1400 professionnels.Les acteurs bénévoles et professionnels de l’A.N.P.A.A. contribuent à ce que des conduites individuelles ou collectives initiées pour la recherche de plaisir et de lien social, de bien-être et de soulagement n’aboutissent pas à des prises de risque inconsidérées et à d’inacceptables pertes de vie ou de liberté. Cette perte de liberté vis-à-vis d’une substance psychoactive ou d’un comportement de recherche de plaisir constitue une pathologie nommée addiction. ANPAA NORD-PAS-DE-CALAIS http://www.alcoolinfo.com CENTRE D’EVALUATION ET D’INFORMATION SUR LA PHARMACODEPENDANCE http://www.centres-pharmacodependance.net « L’association Française des Centres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance et Centres Correspondants – AFCEIPCC a pour objet de :

promouv • oir le développement et la complémentarité entre les différents Centres d'Evaluation et d'Information sur

la Pharmacodépendance et les centres correspondants, • assurer un lien entre les Centres d'Evaluation et d'Information sur la Pharmacodépendance et centres

correspondants et les organismes s'occupant de pharmacodépendance et d'abus, • initier ou coordonner des recherches concernant la pharmacodépendance et l'abus des médicaments et

autres substances, leurs mécanismes et leur prévention, • améliorer les informations foumies aux professionnels de santé, • promouvoir et participer à toute forme d'enseignement et de formation concernant la

pharmacodépendance et l'abus. L'association organise régulièrement les Ateliers de Pharmacodépendance et toute autre réunion compatible avec les objectifs de l'Association.»

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DROGUES INFO SERVICE - ADALIS http://www.drogues-info-service.fr/ « ADALIS assure la gestion du service public d’information, de prévention, d’orientation et de conseil à distance concernant les addictions avec substances (illicites, alcool…) mais aussi désormais sans substances, (jeux d’argent, jeux vidéo…). Il assure également la gestion du répertoire national des structures du dispositif de prévention et de soins en addictologie. Le service répond, 7 jours sur 7, de 8 heures à 2 heures, sur l’ensemble du territoire national y compris les DOM-TOM, aux appels du public et propose trois lignes d’appel : Drogues Info Service : 0 800 23 13 13 – Ecoute Alcool : 0 811 91 30 30 – Ecoute Cannabis » ESPACE DE CONCERTATION ET DE LIAISON ADDICTIONS TABAGISME http://ecla.eclat-graa.org « Eclat-Graa est une association qui fédère des structures et leurs acteurs travaillant dans le champ de la tabacologie et de l’alcoologie dans le cadre des conduites addictives en région Nord-Pas-de-Calais et qui a pour objets de favoriser les informations et les recherches, d’aider la population, dans le cadre d’une approche globale des addictions, à privilégier sa santé ; d’organiser la concertation entre les différents acteurs de santé et de développer leurs compétences en matière d’addictologie.» FEDERATION REGIONALE DE RECHERCHE EN SANTE MENTALE NORD-PAS-DE-CALAIS http://www.santementale5962.com/ La F2RSM vise l’amélioration de la qualité de l’offre de soins en santé mentale grâce à la promotion et à la valorisation de la recherche. Ses missions : • Observatoire : La F2RSM souhaite déterminer un bouquet d’indicateurs, véritable baromètre de la santé

mentale en région Nord – Pas-de-Calais. L’objectif est de proposer une vision chiffrée des données clés de la santé mentale.

• Aide méthodologique : Du projet au protocole, du protocole à l’investigation, de l’investigation à la publication, la F2RSM peut vous accompagner dans ces différentes étapes.

• Le Partage des pratiques : La région Nord – Pas-de-Calais est très étendue et couvre environ 4 millions d’habitants. L’isolement des pratiques en santé mentale est une réalité. Les professionnels ont besoin de se rencontrer, et de s’observer pour améliorer leurs pratiques quotidiennes.

• La valorisation : des travaux de recherche en santé mentale de la région Nord - Pas-de-Calais : communications aux colloques, publications, etc.

INSTITUT NATIONAL DE PREVENTION ET D’EDUCATION POUR LA SANTE http://www.inpes.sante.fr « L’INPES est un établissement public administratif créé par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. L’Institut est un acteur de santé publique plus particulièrement chargé de mettre en oeuvre les politiques de prévention et d’éducation pour la santé dans le cadre plus général des orientations de la politique de santé publique fixées par le gouvernement. La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique a élargi ses missions initiales à la participation à la gestion des situations urgentes ou exceptionnelles ayant des conséquences sanitaires collectives et à la formation à l’éducation pour la santé. »

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- 24 – Sélection de ressources littéraires et pédagogiques « Addictions & Santé mentale, psychiatrie » N°1, décembre 2013 - ANPAA Nord-Pas-de-Calais

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE PLAN PSYCHIATRIE ET SANTE MENTALE 2011-2015 http://www.sante.gouv.fr/plan-psychiatrie-et-sante-mentale-2011-2015.html « Le plan psychiatrie et Santé mentale 2011-20125 apporte une réponse à ce qui est en passe de devenir l’un des défis majeurs de nos systèmes de santé. En effet, l’OMS estime qu’une personne sur cinq vivra au cours de sa vie un trouble psychique. Défi pour le système de santé, les troubles psychiques mettent également à l’épreuve notre cohésion sociale. Recouvrant des réalités très diverses, ces troubles sont en effet une cause importante d’incapacité, d’isolement et d’exclusion. » MISSION INTERMINISTERIELLE DE LUTTE CONTRE LA DROGUE ET LA TOXICOMANIE http://www.drogues.gouv.fr « Créée en 1982, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, placée sous l'autorité du Premier ministre, anime et coordonne les actions de l’Etat en matière de lutte contre les drogues et les toxicomanies, en particulier dans les domaines de l’observation et de la prévention de la toxicomanie, de l'accueil, des soins et de la réinsertion des toxicomanes, de la formation des personnes intervenant dans la lutte contre la drogue et la toxicomanie, de la recherche, de l'information, et de la lutte contre le trafic. La mission prépare les délibérations du comité interministériel et veille à leur exécution. » TABAC INFO SERVICE http://www.tabac-info-service.fr L'INPES informe les consommateurs de tabac des risques liés au tabagisme, actif ou passif, et incite les consommateurs à arrêter leur consommation.