bayonne mag n° 155

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Comprendre le changement climatique p6 n°155 > Mai 2009 Le bilan carbone de l’agglomération p8 La Ville s’engage et agit p10 NUMERO SPECIAL MAGAZINE Plan Climat Agir maintenant pour un avenir durable

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Numéro spécial : plan climat

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Page 1: Bayonne mag n° 155

Comprendre le changementclimatique p6

n°155 > Mai 2009

Le bilan carbonede l’agglomérationp8

La Ville s’engage et agit p10

NUMEROSPECIAL

MAGAZINE

Plan ClimatAgir maintenant

pour un avenir durable

exe 155 plan climat 12/05/09 15:03 Page 1

Page 2: Bayonne mag n° 155

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Page 3: Bayonne mag n° 155

4 > Agissons ensemblepour un avenir durable

6 > Comprendrele changement climatique

7 > Luttercontre le changement climatique

8 > Le bilan carbonede l’agglomération

9 > Penser globalement,agir localement

10 > La Villes’engage et agit

14 > Petits gestes individuelspour une grande action collective

17 > Expression des groupespolitiques

sommaireLE MAGAZINE DE LA VILLE > n°155 Mai 2009

Directeur de la publication > Jean Grenet

Rédaction > Valérie Auberty

Secrétaire de rédaction > Stéphane Daguin

Photos > Ludovic Zeller

Mise en page > Nerea

Photogravure > Profilkolor

Impression > Fabrègue Imprimeur

Régie publicitaire > Supports Promotion

Traductions > Philippe Jauréguiberry-Rospide (basque) et l’Académie gascoune (gascon)

Depuis maintenant plusieurs années, laCommunauté d’agglomération de BayonneAnglet Biarritz (CABAB) et la Ville de Bayonne sesont résolument engagées en faveur du dévelop-

pement durable : création d’un réseau de navettes électri-ques dans le centre ancien et d’un service de prêt de vélos,construction de bâtiments communaux en haute qualitéenvironnementale, à l’image de la nouvelle Maison desassociations, création de la Plaine d’Ansot, zone naturelleprotégée de cent hectares, classée espace naturel sensible...Avec la mise en place d’un Plan Climat Territorial, la CABABfranchit une étape décisive, qui s’inscrit dans le droit fil desengagements du Grenelle Environnement en faveur de lalutte contre le changement climatique : division par quatrede nos émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et2050, réduction de 38% de la consommation énergétiquedu bâti existant, baisse de 20% des émissions du secteur destransports à l’horizon 2020,…L’exemple de la CABAB et de Bayonne permet ainsi d’illus-trer une réalité incontestable : depuis le début du proces-sus, les collectivités locales - régions, départements, agglo-mérations ou petites communes - sont au cœur des enga-gements du Grenelle Environnement. Elles ont ainsi parti-cipé directement, par le biais de leurs représentants et deleurs élus, à l’élaboration des propositions des groupes detravail. De plus, elles sont, bien souvent, un des maillonsessentiels, voire des “maîtres d’œuvre”, du GrenelleEnvironnement : rénovation thermique, développementdes énergies renouvelables, constitution d’une trame verteet bleue, protection des espaces naturels,…Le projet de loi d’engagement national pour l’environne-ment ou “Grenelle 2”, qui sera examiné très prochainementpar le Parlement, prévoit de nombreux outils en faveur descollectivités locales : verdissement et renforcement de l’ensemble des schémas d’aménagement du territoire, clarification des compétences en matière de transport, simplification du code de l’urbanisme, création d’un labelspécifique pour l’auto-partage, possibilité pour les collecti-vités locales de bénéficier de tarifs d’achat spécifiques pourl’électricité produite de façon renouvelable,…Bref, la territorialisation du Grenelle Environnement, de sesengagements et ses objectifs, sera bientôt une réalité pourtous. La CABAB et la Ville de Bayonne ont déjà pris une longueur d’avance. Je n’ai qu’un mot à leur dire : “bravo !”.

Jean-Louis BorlooMinistre d'Etat, ministre de l'Ecologie,

de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire

Une longueur d’avance

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La lutte contre le changement climatique estune priorité absolue qui doit dorénavant guider notre action que l’on soit élu, chef d’en-treprise, responsable associatif, professionnel,ou simple particulier. L’Homme est à l’originede la transformation au quotidien du climat quimenace les grands équilibres planétaires.

Le Grenelle de l’Environnement nous a alertéhier sur l’urgence de la situation et en a appeléà notre responsabilité collective et individuelle.Le sommet de Copenhague sur le climat endécembre prochain nous placera à nouveaudevant une réalité que nul ne peut plus igno-rer aujourd’hui : le dérèglement climatiqueprovoqué par l’action de l’Homme met la Terreet l’Humanité elle-même en danger.

Jean-Marc Jancovici, expert dans les domainesde l’énergie et du climat, a rappelé lors de savenue au Pays Basque le 23 mars dernier, l’importance d’une mobilisation générale face àces changements. Sa description du monde quenous laisserons aux générations à venir, si rienn’est fait, est catastrophique. C’est à cette prisede conscience qu’il nous faut tous parvenir.

Fruit de deux ans de travail entre laCommunauté d’Agglomération et les villes duBAB, notre Plan Climat Territorial n’est pas undocument figé. Il constitue au contraire unpoint de départ pour relever tous ensemble ledéfi climatique qui nous menace.

Le transport, les déplacements de personnessont le poste le plus générateur de gaz à effetde serre dans l’agglomération. Ainsi, ce sontprès de 1,1 million de tonnes équivalent CO2

qui ont été produites en 2006 à l’échelle duterritoire de vie de l’agglomération. C’est pourquoi, j’ai décidé de faire de la problématiquedes déplacements et de la mobilité urbaine ledossier phare de ces prochaines années.

J’ai également choisi de créer, l’an dernier, unemission Développement durable etParticipation citoyenne à Bayonne et de confierà mon adjointe, Martine Bisauta, dont onconnaît l’engagement et la compétence, cettenouvelle délégation. Sa priorité est de “passerau tamis” du développement durable lesactions de la Ville et de faire de Bayonne, avecl’aide à tous, une cité exemplaire en la matière.

C’est un véritable appel que je souhaite lanceraujourd’hui, pour que chacun puisse se mobi-liser, pour qu’individuellement et collective-ment nous soyons à l’heure de nos responsa-bilités. L’heure des constats, des diagnosticsest passée, le temps des incantations égale-ment. Ce qu’il faut aujourd’hui, et c’esturgent, c’est agir. Je vous donne rendez-vousdans un an, pour le premier bilan d’étape ■

4 Développement durableEditorial

“Agissons ensemble pour un avenir durable”

> Jean GRENET, Maire de Bayonne, Président de la Communauté d’agglomération de Bayonne Anglet Biarritz, Député des Pyrénées-Atlantiques

Présentation du Plan Climat le 23 mars 2009.

De gauche à droite : Martine Bisauta, adjointe

au maire déléguée au développe-ment durable et à la participationcitoyenne, Jean Grenet, député-

maire, président de la CABAB, Jean-Marc Jancovici, consultant,

spécialiste dans le domaine de l’énergie et du climat,

Michel Veunac, vice-président de la CABAB.

L’heure des constats et des diagnostics

est passée.Ce qu’il faut aujourd’hui, et

c’est urgent, c’est agir.

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Izan gaitezen hautetsi, enpresaburu, elkarteburu, profesional edoherritar xume klima-aldaketaren kontrako borroka hemendik aitzinagure egintzaren lehentasunetan lehentasuna izan behar da. Lurrarenoreka haundiak mehatxatzen dituen klima bestelakatzearen etorkiada gizakia.

Ingurumenaren Konferentziak (Grenelle delakoa) egoeraren premiazabisatu gintuen atzo eta norberaren ardurari dei egin zion. Egunnehorek ez dezakeen gehiago bazter utz errealitatearen parean berriz ezarriko gaitu datorren abendoko Konpenhageko gailurrak:giza jarduerak sortzen duen klima-makurtzeak lurra eta gizadia berairriskuan jartzen ditu.

Jean-Marc Jancovicik, energi eta klima gaietan aditua, aldaketahorien aitzinean zoin garantzitsua den mobilizazio orokorra ohartarazi zuen iragan martxoaren 23an honera jin zelarik. Bere erranetarik, ez badugu deus egiten, ondoko belaunaldiei utziko diegun munduaren egoera izugarria izanen da. Hortaz denek behardugu ohartu.

BABko hirien eta Hiri Elkargoaren arteko bi urteko lanaren emaitza,gure lurraldeko klima plana ez da betiko finkatua den dokumentua.Mehatxatzen gaituen klima apostua denak elkarrekin altxatzekoabiapundua da kontrala.

Garraioa eta jendearen joan-jinak dira aglomerazioan berotegi-efektu eragiten duten gasak gehien sortzen dituzten arloak. Hola,aglomerazioan barna kasik 1.1 milioi tona CO2 ekoiztuak izan dira2006an. Horregatik, joan-jinen eta hiri barneko higikortasunarenproblematika datozen urte horietako lehentasuntzat jotzea erabakidut.

Garapen jasangarriaren gaineko lantalde bat Baionan sortzea deliberatu dut iaz. Delegazio berri hori bere engaiamenduagatik etabere gaitasunagatik ezaguna den Martine Bisauta axuantari emanadiot. Garapen jasangarria barneratzen duten herriko ekintzak zehazten laguntzea eta, denen laguntzarekin, sail horretan Baionahiri eredugarria bilakaraztea dira bere helburuak.

Egiazko deia egitea desiratzen dut egun gutariko bakoitzak parte hardezan, erantzukizunak bere gain har ditzan. Oharren eta aurreikus-penen aroa gainditua da, liluramenduena ere bai. Gaur beharduguna, eta premiazkoa da, ARITZEA da. Urte baten buruko hitzordua finkatzen dizuet lehen behineko bilan batentzat ■

La luta contra lo cambiament climatic qu'ei ua prioritat absolutaqui,de uei enlà,deu guiar la noste accion,que siim elegit,cap d'enter-presa,responsable associatiu,professionau o simple particular.L'Omiqu'ei l'encausa de la transformacion au quotidian deu climat quimiaça los grans equilibris planetaris.

Lo Grenelle de l'Environament que ns a alertats ier sus l'urgéncia dela situacion e que 'ns a aperats a la noste responsibilitat collectiva eindividuau.LO som de Copenhague sus lo climat en decème vienentque 'ns tornarà botar dabant ua realitat que arres ne pòt ignorar aujorn de uei: lo desreglament climatic causat per l'accion de l'òmi quebota la Terra e l'Umanitat medishe en dangèr.

Jean-Marc Jancovici, expert dens los maines de l'energia e deu climat,qu'a raperat,quan vieno en Pais basco lo 23 de març2009,l'importancia d'ua mobilisacion generau cap a aqueths cam-biaments.La soa descripcion deu monde qui deisharàm a las genera-cions seguentas,se arren n'es hèit ,qu'ei catastrofica.Que devem totsarrivar a aquera presa de consciença.

Lo frut de dus ans de trabalh entre la Communautat d'Aglomeracione las vilas deu BAB,lo noste Plan CLIMAT TERRITORIAU n'ei pas undocument tancat.Qu'ei au contrari un punt de partença entà tornararrequilhar tots amassa lo desfidat climatic qui 'ns miaça.

Lo transpòrt,los desplaçaments de monde que son lo pòste lo meigenerator de gaz a efeit de sarra dens l'aglomeracion.Atau,pròchade1,1 milion de toneladas equivalent de CO2 qu'eston produsidas en2006 a l'escala deu territòri de vita de l'aglomeracion.Qu'ei la rasonper qué,qu'ei decidit de har de la problematica de desplaçament e demobilitat urbana lo dossièr màger de las annadas vienentas.

Qu'ei taben causit de crear,l'an passat,ua mission deuDesvolopament duradis a Baiona e de hidar a la mia adjunta,MartineBisauta,dont l'engatjament e la competencia que sonconeishudas,aquera navèra delegacion.La soa prioritat qu'ei de"sedaçar" las accions de la Vila a la lutz de las accions duradisas e dehar de Baiona,dab l'ajuda de tots,ua citat exemplari sus aqueth punt.

Qu'ei ua vertadèra crida qui voli lançar uei,entà que cadun que'sposqui mobilisar,entà que individuaument e collectivament,que siima l'òra de las nostes responsibilitats.L'òra deus constats deus diag-nostics qu'ei passada,tot parier com lo temps de las incantacions.çòque cau uei,e qu'ei urgent,qu'ei d'agir.Que balhi rendetz-vos densun an,per lo prumèr bilanç d'estapa ■

Développement durable 5Editorial

“Elgarrekin etorkizun iraunkorrago baten alde egin”> Jean GRENET, Baionako Auzapeza, B.A.B Hiri Elkargoburua,

Pirinio Atlantikoko Diputatua

“Trabalhem amassaentà un aviéner duradis”> Joan GRENET, Maire de Baiona, President de la Comunautat

d’Aglomeracion de Baiona, Anglet, Biàrritz,

Deputat deus Pirenèus Atlantics

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6 Développement durableSpécial Plan Climat

Qu’est-ce que l’effet de serre ?C’est un phénomène tout à fait naturel qui permet la vie sur Terre. Plusieurs gaz, dits gaz àeffet de serre (GES), forment une "barrière"autour de la surface du globe, permettant deretenir la chaleur du soleil renvoyée par la Terre.Cet effet de serre naturel permet à notre planèted’avoir en surface une température moyenne de+15°C. Sans lui, il y ferait -18°C et toute viehumaine serait alors impossible sur Terre.Mais, depuis la révolution industrielle, les activités humaines émettent des gaz à effetde serre supplémentaires qui s’accumulentdans l’atmosphère et retiennent davantagede chaleur. Cet effet de serre additionnelprovoque un réchauffement accru de l’atmos-phère et dérègle nos climats.L’industrie, les transports ou l’habitat, qui utilisent massivement les énergies fossiles(charbon, pétrole et gaz), émettent dans l’at-mosphère de grandes quantités de gaz à effetde serre. Entre 1970 et 2004, les émissionsmondiales de GES ont augmenté de 70% !

Des conséquences dramatiquesEn 1988, a été créé le groupe d'experts inter-gouvernemental sur l'évolution du climat(GIEC). Tous les cinq ans, cet organisme quiréunit les meilleurs experts du monde publiedes rapports qui font autorité. Leur prévisionannonce une augmentation de la tempéra-ture mondiale moyenne comprise entre 1,1° et 6,4°C en 2100.

En comparaison, lors de la dernière grandeglaciation, la moitié de l’Europe était cou-verte de glace et la température moyenne mondiale n’était que de 5 à 6°C en dessousde la température actuelle.Les conséquencesdu réchauffementde l’atmosphèresont déjà visiblesavec la fonte de lacalotte glacièrecomme signe pré-curseur d’un boule-versement climati-que annoncé.Montée des océans,désertification de certaines zones,catastrophes huma-nitaires et naturel-les, autant de scé-narios traumati-sants que les spé-cialistes s’accordenttous à nous prédire.Le seul espoird’échapper à cesombre avenir, c’estla prise de conscience, à l’échelle de la pla-nète, du problème de réchauffement clima-tique. Un peu partout, à des degrés diffé-rents bien sûr, les êtres humains ont décidéd’agir ■

■ Augmentation du niveau des océans : entre 18 et 59 cm en 2100

■ Inondation de certaines zones côtières■ Fonte des glaciers de montagne, fragilité des pôles

Nord et Sud et bouleversement du cycle de l’eau■ Dérèglement du cycle des saisons■ Augmentation de l’intensité des cyclones, typhons

et ouragans■ Dérèglements climatiques : canicule, inondation,

sécheresse…■ Danger d’extinction de 20 à 30% des espèces animales

et végétales■ Baisse des rendements agricoles : crises alimentaires■ Augmentation de certaines maladies

A quoi faut-il s’attendre ?

Les événements climatiques extrêmes tels que sécheresses, inondations, canicules vont se multiplier.

Le saviez-vous ?Malgré le réchauffement général,Bayonne pourrait troquer son climat tempéré contre celui beaucoup plus rigoureux deMontréal, si le Gulf Stream venait à disparaître en raison de la fonte de la calotte glacière.

Bayonne sous la neige, une scènequi pourrait bientôt ne plus être

exceptionnelle.

Comprendre

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Développement durable 7Spécial Plan Climat

Une mobilisation mondialeLes analyses du GIEC, avec celles d’autresorganismes, sont à l’origine des grandes décisions visant à lutter contre le réchauffe-

ment climatique.Suite à ces travaux,en 1997, la France aratifié le protocolede Kyoto. Avec 172nations à ce jour (lesEtats-Unis n’ont toujours pas signé le protocole), notrepays s’est engagé àstabiliser ses émis-sions de gaz à effetde serre d’ici 2012. Pour mettre enœuvre cette déci-sion, l’Etat Français alancé un Plan Climaten 2004 afin de défi-nir des actions natio-nales de préventiondu changement cli-matique. Ce plan sedécline en plans climat territoriaux

adaptés à chaque entité : région, départe-ment, intercommunalité et commune. La France a inscrit l’objectif de réduction quilui est propre, dans la loi d’orientation surl’énergie votée en août 2005. Elle devra donc

réduire ses émissions de GES de 75% d’ici2050. Cela permettra de limiter le réchauffe-ment climatique à +2°.Un objectif intermédiaire d’une réduction de20% pour 2020 a été acté à l’issue duGrenelle de l’environnement.

L’engagement de la CABABLa Communauté d’agglomération deBayonne Anglet Biarritz a présenté le 23 marsdernier son Plan Climat territorial. En affichant en septembre 2007, leur volontépartagée de participer ensemble à la réduc-tion des gaz à effet de serre, la Communautéet les trois Villes du BAB sont aujourd’hui aurendez-vous de leurs responsabilités. Ellessouhaitent inscrire leur action en cohérenceavec le cadre législatif national et interna-tional et caler ainsi leurs échéances sur cellesde la France et de l’Europe ■

La navette électrique deBayonne participe depuisbientôt 6 ans à la réductiond'émission de gaz à effet de serre

Des actions depuis dix ansEn 1999, l’agglomération de BayonneAnglet Biarritz a élaboré et adoptéune charte pour l’environnement, offrantainsi un cadre cohérent pour une gestionde l’environnement intégrée à l’ensemblede ses politiques.Le plupart des actions réalisées depuis ontremarquablement fait évoluer des secteurstels que la propreté urbaine, la gestiondes eaux usées et des déchets, l’ouvertureau public de zones naturelles…

Avec une cinquantaine de conteneurs journaux et emballagesimplantés en ville, Bayonne facilitel'action citoyenne de recyclagedes déchets.

Lutter

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Préalable indispensable au Plan Climat Territorial, le bilan carbone consiste à quantifieret analyser la production de gaz à effet de serre d’un territoire. Cette méthode, développée par l’ADEME*, comporte deux volets adaptés aux collectivités territoriales.*Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

Le bilan carbone de l’agglomération

Le volet TERRITOIRE Il établit un bilan quantifié des émissionsengendrées par les activités du territoire del’agglomération telles que production d’éner-gie, activités industrielles et tertiaires, consom-mation d’énergie des logements, activités agri-coles et de pêche, transports de frêt et de per-sonnes, construction, gestion des déchets. RÉSULTATS : les émissions de GES de l’ensemble des activités de l’agglomération deBayonne-Anglet-Biarritz ont été estimées àenviron 1,1 million de tonnes équivalent CO2

pour l’année 2006. Le transport des person-nes représente à lui seul près de 60 % de cesémissions, l’utilisation de la voiture particulièrepour des petits trajets étant spécialementmontrée du doigt. Vient ensuite le domainerésidentiel avec 16% du total, les logementschauffés à l’aide de l’énergie fossile étant unecible prioritaire d’amélioration.

Le volet PATRIMOINE ET SERVICES Il établit un bilan quantifié des émissions engen-drées par les activités propres à la collectivité comme l’éclairage et le chauffage deses bâtiments, les déplacements des agents etdes usagers, les travaux réalisés, les fournitures etles services consommés, les déchets produits… RÉSULTATS : les émissions de GES de l’ensemble des activités patrimoine et servicesde la mairie de Bayonne sont estimées à 14 750tonnes équivalent (CO2), pour l’année 2006.

8 Développement durableSpécial Plan Climat

Plan Climat : deux prioritésLe premier programme du Plan Climat del’agglomération (2009-2013) s’articuleautour de six axes de travail dont deux prioritaires : - Agir sur les transports avec un objectif de réduction des gaz à effet de serre pour 2013 de 8% soit une réduction de 53 000 tonnes équivalent CO2.

- Agir sur l’habitat et le logement avec unobjectif de réduction des gaz à effet deserre pour 2013 de 13% soit une réductionde 21 500 tonnes équivalent CO2.

EN SAVOIR PLUS > www.agglo-bab.fr

Ingénieur français, ancien élève de polytechniqueet diplômé de l’Ecole nationale supérieure des télécommunications de Paris, Jean-MarcJancovici est reconnu pour son travail de sensi-bilisation et de vulgarisation sur le changementclimatique et la crise énergétique. Membreactif depuis 2000 du comité de veille de laFondation Nicolas Hulot, Jean-Marc Jancovici

a été l’un des rédacteurs du Pacte écologique, texte qui a largementinspiré le Grenelle de l’Environnement.

En collaboration avec l’ADEME, il développe en 2000 un outil de mesure des émissions de gaz à effet de serre : le bilan carbone.D’abord outil de gestion environnementale, le bilan carbone devientun instrument de réflexion stratégique pour les entreprises afinnotamment de leur permettre d’imaginer les moyens de réorganiserleur activité pour y faire face. En 2007, il crée de la même manièrele premier calculateur en ligne de bilan carbone personnel à destination des particuliers.

Auteur de plusieurs ouvrages sur la question climatique, il animeégalement de nombreuses conférences pour le monde de l’entreprise ou pour le grand public.

EN SAVOIR PLUS > www.manicore.com et www.bilancarbonepersonnel.org

L’inventeur du bilan carbone

Jean-Marc Jancovici

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Bayonne Magazine : pourquoi créerune mission Développement durable ?Martine Bisauta : elle découle du choix deJean Grenet, le député-maire, de faire dudéveloppement durable un axe essentiel de sapolitique. C’est un concept qui envahit actuellement tous les champs de la vie publique.Je dirais : il était temps ! Maintenant, pourréussir dans ce domaine, il nous faut retenirdeux axes fondamentaux : une bien meilleuregestion des ressources naturelles et une impli-cation politique forte qui passe par la respon-sabilisation des pouvoirs publics, mais ausside tous les citoyens.Quand une municipalité s’engage, elle décideque l’ensemble de ses actes, projets, activitésprendra en compte cette nouvelle exigence.Le "développement" est souvent synonymede progrès. La nécessité qu’il soit durable, ouplutôt soutenable, contraint à se poser laquestion d’un équilibre entre l’aspect écono-mique, social, environnemental, et culturel duprojet envisagé. Cela invite à un travail trèstransversal entre les élus, les services. Nousentrons dans une nouvelle culture, celle duprojet partagé. Cela, bien sûr, bousculera unpeu les habitudes et demandera du temps.Mais je constate aussi un enthousiasme certain pour aller dans cette voie.

B. M. : quel est le rôle de cette mission ?M. B. : elle n’a d’autre ambition que d’être unpôle de ressources et d’impulsion. Pour cela,nous avons recruté une chargée de mission,Nathalie Aguesse. Nous devons aider à changer la donne mais la réponse à ce défin’est nullement hors d’atteinte. Je suis tout àfait persuadée que la prise de conscience se généralise et que les initiatives vont se multiplier dans tous les domaines et parfoisles plus inattendus… Le paradigme écologistepremier est "penser globalement et agir localement". L’échelon communal est donc bien la brique de base de la nouvelle gouvernance.

B. M. : vous mettez en place à Bayonneun Agenda 21. Qu’est-ce que c’est ?M. B. : C’est une démarche volontaire.L’agenda 21, autrement dit "le programmed’actions pour le XXIe siècle", est en fait uneboîte à outils adaptée à chaque collectivitéterritoriale. C’est un guide pour l’action, dontle succès dépend de la mobilisation de tousles acteurs du territoire, qu’ils soient élus,socioprofessionnels ou associatifs, et bienentendu des habitants.C’est pourquoi nous avons choisi de débuternotre agenda par l’élaboration d’une chartede la participation citoyenne. Elle est destinéeà mettre en œuvre un vrai dialogue entre la municipalité et les personnes vivant ou travaillant à Bayonne.Cela représente un sacré défi ! Mais les enjeuxsont considérables et il faut y aller…Nous sommes à une période charnière, difficile, mais pleine de promesses. Nous assis-tons à la fin d’un monde, celui de la surconsommation, et devons, chacun et chacune à notre place, tracer les perspectivesd’un avenir plus raisonnable, économe en ges-tion des ressources, plus respectueux des équi-libres naturels. Rappelons la définition de laNorvégienne Bro Harlem Brundtland en 1987,elle synthétise notre engagement pour demain :"Le développement durable est un mode dedéveloppement qui répond aux besoins duprésent sans compromettre la capacité desgénérations futures à répondre aux leurs" ■

“Penser globalement,agir localement”Une nouvelle délégation entièrement dédiée au développement durable a été créée l’an dernier. Martine Bisauta, adjointe au maire, expliquela vocation, l’engagement et les priorités de cette mission.> ENTRETIEN avec Martine Bisauta, adjointe au maire déléguée au développement durable et à la participation citoyenne

Développement durable 9Spécial Plan Climat

Qu’est-ce qu’un Agenda 21 ?L'Agenda 21 est un plan d'action pour le XXIe siècle, adopté par 173 chefsd'État lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992. Il décrit les secteurs dans lesquels le développement durable doit s’appliquer, dans le cadre des collectivités territoriales. Le Plan Climat est le volet"Energie" de l’Agenda 21.

Afin de se donner les moyens d’élaborer son Agenda 21, la Ville deBayonne a adhéré à deux associations, l’une nationale et l’autre euro-péenne, que sont 4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable)et Energie Cités. Cela a permis à Bayonne d’intégrer aussitôt les réseauxexistants, de bénéficier de l’expertise des deux associations et de profiterau quotidien de l’expérience d’autres collectivités lancées dans cette même démarche.

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La Ville s’engage et agitLes audits énergétiquesDes audits énergétiques sont programméspour identifier les bâtiments municipaux lesplus consommateurs en énergie. Le servicePatrimoine a d’ores et déjà identifié, en étudiant les bilans annuels de consommationd’énergie, les quatre bâtiments les plus gour-mands : le centre Technique Municipal,l’Hôtel de Ville, le Palais des sports de Laugaet la piscine Lauga. Une consultation est encours pour choisir le bureau d’études qui éta-blira le diagnostic complet des bâtiments etproposera des solutions pour améliorer leurconsommation en énergie

La production d’énergie solaireDes panneaux solaires vont être mis en placepour assurer 60% des besoins en eau chaudesanitaire de la salle Lauga. Outre une impor-tante économie d’énergie, cette installationpermettra une réduction de 12 tonnesd’émission CO2 par an.

Construction d’un complexeaquatique HQELa Ville de Bayonne implante une nouvellepiscine au cœur du quartier de Sainte-Croix,sur les Hauts-de-Bayonne. Avec, en outre,huit couloirs de 25 mètres, ce complexe aqua-tique pourra accueillir des compétitions deniveau national. Il est conçu et sera construiten respectant la démarche HQE, haute qualitéenvironnementale. C’est une démarchevolontaire qui place l’environnement au sens large au cœur du projet. Le bâtiment

10 Développement durableSpécial Plan Climat

Bayonne poursuit ses actionsBien avant de s’engager dans un Plan Climat, Bayonne a privilégiéla place de l’environnement dans nombre de ses projets. Parmi les réalisations les plus remarquables de ces dernières années, rappelons la mise en place du réseau de navettes électriques et ses 650 000 passagers par an ;celle du service de prêt devélo, la gestion écologiqueet durable des espacesverts, la création de laPlaine d'Ansot, zone naturelle protégée de 100hectares ; la construction debâtiments communaux enHaute qualité environne-mentale (HQE), comme parexemple la Maison desassociations. >

Les actions patrimoine et services

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bénéficie d’une conception écologique etéthique. Son orientation est optimale pourbénéficier des apports solaires gratuits, l’éclai-rage est naturel, les matériaux utilisés sontsains et recyclables, un mur intérieur est végé-talisé pour assainir l’air, la toiture égalementvégétalisée favorise l’isolation et facilite lagestion des eaux pluviales,… La production de chaleur est aussi optimisée avec60% des besoins en eau chaude sanitaire produits par des panneaux solaires. Chauffage etréchauffage des bassins seront essentiellementassurés par une pompe à chaleur aérothermique.Ce grand complexe aquatique performantouvrira ses portes en 2010.

Les mêmes gestes que les particuliersOutre ces grands projets, des actions munici-pales, moins spectaculaires mais très effica-ces, contribuent tout au long de l’année àréduire les émissions de gaz à effet de serre.

Par exemple, le remplacement des équipe-ments sanitaires par du matériel hydroéco-nome tel que chasse d’eau, mitigeur, réducteur de pression… Sur le même principe, l’éclairage public est progressive-ment remplacé par des équipements éco-nomes en consommation d’énergie ■

Développement durable 11Spécial Plan Climat

Le saviez-vous ? Tous les secteurs de la vie de la cité sontdésormais passés au crible du développe-ment durable… Les illuminations de Noëlfont elles aussi l’objet d’une étude. Des décors lumineux vieillissants, une consommation d’énergie estimée à 162 436 watts en 2008, l’installation et le démontage qui nécessitent le travailde deux agents municipaux à temps plein pendant deux mois et un volume total quioccupent 400m2 de stockage… tous ces éléments font l’objet d’une réflexion pour être améliorés et modernisés.

En bas de gauche à droite :- La pose de panneau solaire va permettre d’assurer 60% des besoins en eau chaude de la salle Lauga.- L’éclairage public est progressive-ment remplacé par des équipementsà faible consommation.

En haut de gauche à droite :- L'Hôtel de Ville va faire l'objetd'une étude destinée à améliorer saconsommation en énergie.- La plaine d'Ansot est une zonenaturelle protégée de cent hectares,classée espace naturel sensible.- Le futur complexe aquatiqueimplanté sur les Hauts de Bayonnebénéficie d’une conception écologique et éthique.

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La Ville s’engage et agitUn "busway" en site propre dès 2010Le bilan carbone l’a mis en évidence, le trans-port et les déplacements des personnes sontla principale source d’émission de gaz à effetde serre de l’agglomération. Et les chiffresviennent confirmer ce diagnostic : 5% seule-ment des habitants de l’agglomération utili-sent les transports en commun, plus de 80%se déplacent en voiture. La solution est derendre le transport public plus attractif. C’estpourquoi une transformation en profondeurdu réseau est en projet avec notamment lacréation de trois axes de circulation de bus ensite propre, c'est-à-dire sur des voies qui leursont exclusivement réservées. Dès 2010, un"busway" (hybride entre le bus et le tramway)peu polluant et confortable reliera le cœur deBiarritz à celui de Bayonne, suivi par unsecond axe est-ouest puis par une troisièmeligne intégrant les communes voisines.

L’écoquartier de la ZAC du SéquéSitué sur la rive droite de l’Adour, à cinq kilomètres du centre de Bayonne, le futurécoquartier de la ZAC (zone d’aménagementconcerté) du Séqué s’étend sur 14 hectares.Le programme prévoit 660 logements collectifs répartis sur 9 îlots, une maison dequartier, un espace santé et des commercesde proximité. Afin de répondre au mieux auxenjeux du développement durable dans sescomposantes à la fois sociale, environnemen-tale et économique, le concessionnaire de la

ZAC, la Société d’équipements des Pays del’Adour, travaille en partenariat avec un économiste, un conseil en environnement etdes professionnels de l’écoconstruction. Unappel à idées a également été lancé auprès decabinets d’architectes spécialisés dans ce typed’habitat afin de produire des logementsdurables à forte valeur d’usage. Séjour spacieux et ouvert, espace tri intégré, abrifamilial pour les planches de surf et les vélos,potager en serre privée, espace travail à domi-cile, jardins familiaux, aires de jeux… sont quelques unes des pistes envisagées.Parallèlement, la consommation d’énergiedes logements ne devrait pas dépasser30kwh/m3/an, dont la moitié pour le chauffage avec une production d’eau chaudesolaire et une toiture végétalisée. Les travauxde construction de l’écoquartier débuteronten 2010.

Rénovation énergétique en centre ancien Afin de mieux connaître le comportementthermique des bâtiments anciens du centre-ville, la Ville de Bayonne a engagé une étudeen partenariat avec l’ADEME. Les causes dedéperdition énergétique sont déjà identifiées :la toiture vient en tête, suivie de la ventilation,de la façade puis enfin de la fenêtre. Une étude sur l’influence du comportementdes habitants sur ces déperditions va venircompléter, d’ici un an, ce travail théorique.Le bâtiment ancien nécessite une approche

Les actions territoire

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En haut de gauche à droite :- Rapide, confortable et peu

polluant, le busway aura sa propre voie de circulation (ici, simulation av. du Mal Soult).

- Chaque immeuble du centre-villea sa particularité, la réponse "isolation" ne peut donc pas être standard.

- L’écoquartier de la ZAC du Séquéprévoit des logements durable à forte valeur d'usage (ici, projetdu cabinet d’architecture DuncanLewis).

Devenir un éco-supporter, c'est facile en adoptant le verre consigné Baso Berri.

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fine et subtile, la réponse ne peut pas êtrestandard. C’est pourquoi la Ville de Bayonneteste actuellement la pose d’une fenêtre enmenuiserie performante, à double vitragedans un logement du centre-ville. La miseau point de ce prototype est un travailconjoint entre un artisan, un architecte desBâtiments de France et un bureau decontrôle. Il s’agit de marier performances etrespect architectural. Sa pose devrait inter-venir avant l’été.La production de chaleur est une autre pistede travail de la Ville, avec une démarchenovatrice sur deux chantiers "test". Il s’agitde combiner l’isolation avec une ventilationdouble flux, un système de chauffage collec-tif et de l’énergie renouvelable.Des aides techniques et financières sont encours d’élaboration afin d’inciter les proprié-taires de logements du centre-ville à fairedavantage de travaux pour améliorer leur performance énergétique.

Baso Berri, initiative éco-sportive La Ville de Bayonne, l’Aviron Bayonnais RugbyPro et l’association Alternatiba se sont associés pour proposer aux supporters le BasoBerri, verre consigné réutilisable dans toutesles buvettes du stade Jean-Dauger. Cette ini-tiative, une première en France concernant unclub sportif, montre que l’engagementcitoyen en matière de protection de l’environ-nement et de développement durable peuts’appliquer au sport.On évalue à 50 000 le nombre de gobelets en plastique non-recyclable économisés à chaque match, au profit des 15 000 verres

consignés (1€) qui sont proposés dans lesbuvettes et qui seront réutilisés chacun 150 fois.Cette démarche a reçu un accueil très favora-ble des supporters ainsi que des associationset de leurs bénévoles comme les profession-nels des débits de boissons qui participent àl’opération.

Rénovation énergétique et emploi La Maison de l’emploi de l'agglomérationBayonnaise et du Pays Basque fait partie destrois sites-pilotes sélectionnés en France pourétudier, en partenariat avec l’ADEME etAlliance Ville Emploi, les effets attendus duGrenelle de l’Environnement sur l’emploi.Cette étude prévoit une actualisation du diagnostic national réalisé par l'ADEME et lamise en place de groupes de travail. De cetteétude va naître un plan d'actions national quisera étendu à tous les territoires afin derépondre aux besoins futurs des entreprisesen lien avec les exigences du Grenelle de l’environnement. La rénovation énergétique,adaptation incontournable du futur proche,va donner naissance à de nouvelles technolo-gies, de nouvelles technicités et donc de nouvelles méthodes de travail. Artisans etentrepreneurs du bâtiment, bien sûr, maisaussi de l’industrie et du transport, sont lespremiers concernés par ces nouvelles exigen-ces. L’objectif est d’anticiper les transforma-tions de ces métiers et les formations qui doivent les accompagner ■

CONTACT > [email protected]

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Les artisans du bâtiment sont les premiers concernés par les nouvelles exigences de rénovation énergétique.

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Petits gestes individuels pour un

Même si les collectivités locales mettent enplace des actions au niveau de la vie de la cité,les avancées sont lentes et ne seront pas suffisantes sans les actions individuelles. Lescitoyens peuvent, dans la plupart de leurs gestes quotidiens, participer à la réduction desgaz à effet de serre. Un premier pas consiste àadopter certains réflexes et à s’équiper avec dumatériel performant. Dans les déplacements, àla maison, sur le lieu de travail, dans les achatset les loisirs, chacun a le pouvoir d’agir dans lalutte contre les changements climatiques. C’estla somme de tous ces petits gestes qui influesur l’avenir.

Les citoyens peuvent participer à la réduction des gaz à effet de serre dans leurs gestes quotidiens.Nombre de ces conseils sont souvent déjà appliquésindividuellement,mais il est utile de les rappeler.

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Agir sur les transports- Savoir se passer de la voiture en utilisant les

transports en commun autant que possible,en privilégiant également la marche, le vélo,les rollers, la trottinette…

- Bien utiliser sa voiture en respectant les limites de vitesse et en conduisant avec souplesse.

- Avoir recours au co-voiturage et à l’autopartage.- Adapter l’achat de son véhicule à ses

besoins réels.- Eviter la climatisation.- Entretenir son véhicule.- Eviter, selon le trajet, de prendre l’avion ou

la voiture au profit du train.

L'EcoComparateur permet de comparer lesoffres des différents modes de transports proposés sur le site voyages-sncf.com pour desdestinations desservies par le train, en Franceet en Europe proche (avion, train, voiture) etde prendre en considération plusieurs critèrespour faire le meilleur choix possible : la duréedu transport, le coût et son impact sur l'envi-ronnement. Pour devenir acteur d'une consom-mation plus "responsable" tout en faisant deséconomies.

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ur une grande action collective

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Agir à la maison- Se chauffer moins et plus efficacement en

baissant d’un ou deux degrés la températureselon les pièces, en entretenant correcte-ment sa chaudière, en utilisant des régula-teurs de température, en isolant et en venti-lant efficacement, en utilisant les énergiesrenouvelables.

- Réduire ses dépenses d’éclairage et de veilles en éteignant la lumière en sortantd’une pièce, en préférant les ampoulesbasse consommation, en privilégiant l’éclairage naturel, en éteignant les appareilsélectriques au lieu de les laisser en veille.

- Minimiser sa consommation d’eau en prenant une douche plutôt qu’un bain, enfermant les robinets pendant les "tempsmorts" de la vaisselle et de la toilette, en installant du matériel hydroéconome tel quechasse d’eau, mitigeur, réducteur de pression.

- Chauffer plus de la moitié de son eau chaudesanitaire avec un chauffe-eau solaire.

Des aides financières existent pour mettre auxnormes installations et habitats. Il faut en profiter avant leur disparition. Dans quelquesannées, ces transformations seront obligatoireset aux frais des habitants !Pour en savoir plus > www.ademe.fr - www.service-public.fr

Agir dans la consommation - Bien choisir ses produits en consommant de

préférence des produits locaux, en privilé-giant les produits de saison et ceux issus de l’agriculture biologique, en achetant enpriorité les produits en vrac pour éviter lesuremballage, en faisant les courses près dechez soi et en réduisant sa consommationde viande.

- Réduire et valoriser les déchets en donnantla priorité aux produits recyclables, recycléset réutilisables, en buvant l’eau du robinet,en fabriquant son compost, en triant lesdéchets pour qu’ils soient recyclés et en utilisant un cabas ou un panier pour faire lescourses.

Les AMAP -Associations pour le maintiend'une agriculture paysanne- sont destinées àfavoriser l'agriculture paysanne et biologique.Le principe est de créer un lien direct entrepaysans et consommateurs, qui s'engagent àacheter la production de celui-ci à un prixéquitable et en payant par avance.Pour en savoir plus > www.amap-aquitaine.org

Tous ces gestes réalisés à la maison peuvent bien entendu être appliquéssur le lieu de travail.

Les organismes au service des particuliers- Espace Info-Energie : aideet conseils aux particuliers,visites et sorties sur le terrain. PACT CDHAR du Pays Basque9, rue Jacques-Lafitte Bayonne Tél. : 05 59 46 31 31

- C.A.U.E. : conseils d'archi-tecture, d'urbanisme et d'environnement de France.Bâtir, rénover, agrandir… Conseils gratuits pour lesparticuliers.C.A.U.E. 64Antenne de Bayonne4, allées des PlatanesBayonneTél: 05 59 46 52 62

Les sites internet pour en savoir plus :agglo-bab.frademe.frservice-public.frmanicore.combilancarbonepersonnel.orgamap-aquitaine.orgecocomparateur.voyages-sncf.com

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Expressiondes groupes politiques

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BAYONNE ENSEMBLEGroupe des élus de gaucheUN BUDGET D’AUSTÉRITÉ ET DE RESTRICTIONS

Le budget 2009 voté par la majorité municipale révèle bien toutes les difficultés de notre situation financière : l’endettement de la Ville progressedangereusement, les impôts locaux vont augmenter, les subventions auxassociations sont amputées. Et dans le même temps, les Bayonnaises et lesBayonnais payent toujours plus cher leur stationnement, la cantine scolairepour leurs enfants, les loyers HLM de Jouandin, tandis que les contraven-tions pleuvent sur tous les pare-brise... Bref, la dette et l’impôt n’ontmême pas pour justification de soulager la population de ses difficultés et du recul du pouvoir d’achat. En vérité, la Ville de Bayonne n’aplus de marges de manoeuvres sauf à se dépouiller encore d’une partie de son patrimoine foncier en le cédant à des promoteurs ou des opérateurs privés.- Pour boucler le budget, la Ville est à nouveau contrainte d’emprunterneuf millions d’euros. Fin 2009, notre encours de dette grimpera ainsi à 70,5 millions d’euros (contre 68,8 millions en 2008). Cela représente unedette moyenne par Bayonnais(e) de 1509 euros, alors que la moyennenationale pour les communes comparables n’est que de 1054 euros.En quelques années la capacité de désendettement de la Ville s’estainsi dangereusement dégradée : de 7,85 années en 2007, elle est passéeà 11 années en 2008 et dépassera sensiblement ce seuil en 2009.Rappelons que pour cet indicateur, le ministère des finances considèrequ’à partir de 10 années, on franchit un seuil critique.

- Les impôts locaux vont encore augmenter : pour renflouer les financesmunicipales ou départementales, la taxe d’habitation comme la taxe fon-cière ont vu leurs taux rehaussés de plusieurs points par les exécutifs UMP(ce qui s’ajoutera à l’augmentation des valeurs locatives). En novembredernier, la Chambre Régionale des Comptes avait pourtant fait remarquerque le taux de la taxe d’habitation à Bayonne, déjà l’un des plus élevésde la région, était très anormalement supérieur à la moyennenationale. L’injustice fiscale demeure dans notre ville.

- Alors que la crise touche le plus grand nombre, et d’abord les plus fragiles, dans leur emploi (faut-il rappeler à Bayonne, Ruwell, la SAFAM,Chupa Chups, Baby Relax et bien d’autres ?) et dans leur pouvoir d’achat, lamunicipalité Grenet contribue encore à accroître les difficultés de la plu-part des ménages bayonnais à boucler leurs fins de mois. À Bayonne toutcoûte plus cher : le stationnement, dont les tarifs ont été augmentés etles zones payantes étendues, la cantine scolaire des écoles primaires etmaternelles, qui affiche toujours les tarifs les plus élevés de la région (4,60 euros, contre environ 2,50 euros pour les forfaits de demi-pensiondans les collèges bayonnais). Quant aux locataires des HLM de SainteCroix, leurs loyers vont augmenter de près de 20 % en deux ans...En ces temps difficiles, on pourra aussi regretter que la majorité se refuse àdonner suite à la proposition des élus de Gauche de mettre en place unmicro-crédit municipal afin de donner un coup de pouce aux plus démunis.

- Les subventions aux associations doivent prendre de plein fouet unediminution de 5 %. Ces restrictions sont déjà dures pour un tissu associatif dévoué et méritant qui oeuvre pour le plus grand nombre etrépond à l’intérêt général dans les domaine social, culturel ou sportif.Mais la majorité municipale a ajouté l'iniquité à ces restrictions puisquel’une des structures les moins nécessiteuses, l’Aviron Rugby Pro avec ses

11,5 millions d’euros de budget, ne sera pas concernée par l’effortdemandé à tous. La subvention sera maintenue à son taux maximum.Au moment où les difficultés frappent tout le monde, on aurait dû faireconsentir au Rugby Pro, qui perçoit de la Ville près de 800 000 euros , uneffort équivalent aux autres (cela aurait représenté 39 000 euros). C’étaitd’ailleurs dans l’intérêt de la Ville mais aussi de l’Aviron qui doit resteren prise avec le tissu social qui le porte depuis toujours. La solidarité etla cohésion sont des valeurs sans lesquelles on ne va pas bien loin sur unterrain de rugby.

LA CRISE A BON DOS. LES LOURDES RESPONSABILITÉS DU DÉPUTÉ-MAIREJean Grenet et sa majorité sont trop heureux d’invoquer la crise pour tenter de justifier la dérive des finances municipales. Mais la réalité de l’explication en est ailleurs. Elle tient à une responsabilité politique que ledéputé-maire doit assumer à double titre :

● Comme toutes les collectivités locales, les finances de la Ville sontd’abord gravement atteintes par le désengagement de l’État organisépar l’UMP au nom des dogmes néo-libéraux. Soi-disant «apolitique» à Bayonne le lundi, Jean Grenet redevient dès le mardi, lorsqu’il est à Paris,un bon petit député sarkozyste qui vote sans discuter à l’Assembléetoutes les lois les plus rétrogrades et en premier lieu le budget de la Nation.Or, l’État UMP se défausse des charges sur les collectivités locales sanstransférer les financements nécessaires et rogne toujours davantage lesdotations et les compensations diverses. Cela revient à pervertir la décen-tralisation en lui faisant endosser une politique fiscale injuste. C’est unemanière sournoise de «détricoter» le système de service public à lafrançaise et de financer ainsi les baisses d’impôt en faveur des plus nantis.À Bayonne comme partout ailleurs, le contribuable local et l’usagerpayent donc et vont continuer de payer le paquet fiscal que JeanGrenet et ses collègues UMP ont voté pour le seul bonheur d’une poignéede riches privilégiés.

● Les capacités financières de la Ville ont été fragilisées depuis desannées par une gestion politique municipale hasardeuse. On aimeraitsavoir où l’on va, notamment dans la programmation d’équipementsstructurants, et quelle est la vision de la majorité Grenet s’il y en a une.Mais le Maire refuse toujours de produire le Plan Pluriannuel d’investissement (PPI), ce qui est tout à fait révélateur de sa politiqueinconstante et brouillonne. Ce pilotage à courte vue est désastreux :il entraîne un gaspillage de temps, d’énergie et d’argent. Faute de prévisionet d’anticipation, à Bayonne on refait constamment ce que l’on venait àpeine de terminer :- pour une seule demi-université, les contribuables bayonnais ont payédeux sites universitaires en 15 ans.- On vient de refaire déjà deux fois le stade Jean Dauger et une pisted’athlétisme flambant neuve qui avait été attendue pendant trente ans.On nous parle déjà de recommencer.- Un second pôle de traitement de déchets risque de s’installer vingt ansaprès l’ouverture d’un premier à Bacheforès que l’on nous disait pourtantalors ultra-moderne et indépassable...- Et que dire des centaines de milliers d’euros engloutis pour desétudes inutiles comme celle sur le Zénith dont le simple bon sens disaitqu’il était inadapté à notre ville. La multiplication des chantiers, des travauxet des études ne fait que traduire à Bayonne l’improvisation permanentede la réflexion politique municipale qui a du mal à se fixer des objectifsclairs, à long terme, et à s’y tenir.

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Expressiondes groupes politiques

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ON ATTEND TOUJOURS LA “NOUVELLE GOUVERNANCE”...“Fashion victim”de la mode politique et de son verbiage, le candidat JeanGrenet en avait fait un thème de sa dernière campagne. On allait voir cequ’on allait voir : promis, juré, craché, il allait mettre en œuvre une “nouvelle gouvernance”, notamment dans le fonctionnement de laCABAB...Un an après, comme on pouvait le craindre, les promesses ont étéremisées au placard des gadgets de campagne. Plus que jamais, ladémocratie s’arrête aux portes de la CABAB : sur les dix délégués de laVille, Jean Grenet n’a accordé aucun siège à son opposition municipale,au contraire de ce qu’a fait le maire d’Anglet. Ce n’est donc pas à sesparoles mais bien à ses actes qu’il faut juger les principes politiques quil’animent : sectaire et conservateur, il n’applique la démocratie quelorsque la Loi lui en fait l’obligation. La nouvelle gouvernance c‘estaussi et encore la manière de considérer les électeurs. Depuis un an, on avu se dévoiler une à une quelques cachotteries de campagne, quiétaient depuis longtemps dans les cartons mais qu’il fallait alors dissimuler aux électeurs : le permis de construire de l’îlot de la Monnaie,l’augmentation des tarifs de stationnement et l’extension des zonespayantes, le projet d’installation du pôle de déchets à Bayonne Nord...Gageons que d’autres surprises attendent encore de sortir au grand jour.Décidément le Maire de Bayonne a une drôle de conception de laparole publique et de sa valeur.

Pour BAYONNE ENSEMBLE : Jérôme Aguerre, Colette Capdevielle,Mathieu Bergé, Henri Etcheto, Caroline Thicoïpé, Jean-Claude Soudre,Déborah Loupien-Suares.Pour nous écrire : Bayonne Ensemble Jérôme Aguerre- Hôtel de Ville,BP 4, 64100 Bayonne. Tél. : 06 63 03 24 22. www.bayonne-ensemble.fr

BAYONNE PAR CŒURUN AN DE MANDATLes 20 et 21 mars derniers, Bayonne Par Cœur a célébré la première annéede son mandat dans l’opposition municipale. La permanence des arceauxPort Neuf avait été ré ouverte pour la circonstance et de nombreux sympathisants de notre mouvement s’y étaient donné rendez-vous.Un moment fort pour toute l’équipe dont on a pu constater que l’enthou-siasme était intact. Richesse des échanges, travail par notes, ateliers :la mobilisation de BPC est bel et bien une réalité humaine et politique à Bayonne. Parmi les nouveautés annoncées lors du week-end de travail :une publication trimestrielle, “L’Estafette”, en référence au véhicule qui futle lien sympathique de notre omniprésence dans la ville pendant la dernière campagne. Elle sera éditée dès la fin de ce mois-ci. Ce journal se voudra un carrefour d’idées, de propositions pour la vie bayonnaise.208 adhérents à jour de cotisation, un beau mélange de générations, la satisfaction de voir avancer quelques unes de nos idées soudain devenuespertinentes pour la ville ; ces deux journées anniversaire, clôturées par unbanquet républicain dans un bon restaurant bayonnais, ont témoigné dela belle santé de BPC. Le désir d’une implication de tous les instants vis-à-vis des grands dossiers de notre ville, a aussi été réaffirmé. Y.Ugalde et G. Barrère, nos deux élus, ont pu tester de près la qualité et la force dusoutien que BPC représente à Bayonne. Bon pour le moral !

BUDGET 2009Le budget est toujours un exercice difficile en période de turbulenceéconomique. Est-ce une raison pour rendre illisible la gestion des financescommunales ? Trois illustrations que nous avons mises en évidence lors du dernier conseilmunicipal :- Il est demandé d’adopter un budget 2009 sans avoir la moindre idée de

la réalité 2008 qui influence sensiblement ce budget. N’est-ce pas uneforme d’opacité vis-à-vis des élus et des citoyens ?

- Pour la première fois, à Bayonne, les dépenses de fonctionnement et leremboursement de la dette en capital excèdent les recettes réelles de fonctionnement. Et on continue d’affirmer que nos dettes se remboursent aisément ?

- Le montant d’investissement annoncé lors du débat d’orientationsbudgétaires, il y a quelques semaines à peine, est passé de 15 millions à22.7 millions, soit 50 % de plus sans explication mais avec l’empruntinéluctable.

Elus de Bayonne Par Cœur : Yves Ugalde, Georges Barrère.Pour nous écrire : Bayonne Par Cœur, Yves Ugalde, Hôtel de Ville,BP 4, 64 109 Bayonne Cedex. Tél. : 06 10 97 66 33

OPPOSITION DE GAUCHEEliane Pibouleau-BlainUN VOTE DU BUDGET PEU SOLIDAIRE AU CONSEIL MUNICIPAL DU 17 MARS

Les impôts locaux, déjà plus élevés à Bayonne que dans les villes équiva-lentes, augmentent; les orientations sont justifiées par “la crise”.- Associations : moins 5 à 10% ; elles aident pourtant la cohésion sociale par

un travail culturel et éducatif.Pourquoi la création d’un salon du livre–jeunesse ne reçoit-elle pas de soutien ?Quand les créateurs d’art visuel ou musical trouveront-ils leur place dansune vraie politique locale populaire, autre que muséale ou relevant del’Etat ?

- CCAS : l’aide stagne tandis que l’on s’inquiète de la précarité, donc debesoins sociaux accrus des Bayonnais.De plus nos seniors aux faibles revenus sont exclus des animations duCCAS (repas, voyages) les tarifs ne tenant pas compte des ressources.

- Le personnel territorial voit ses moyens limités alors que ses servicesfacilitent la vie de tous les Bayonnais.L’austérité budgétaire n’est pas pour tous, vitrine oblige !

- Les subventions aux propriétaires privés du centre ancien sontbudgétées elles, sans conditions de ressources pour eux.

- J.Grenet refuse de baisser la subvention à l’ABpro. Mais les résultats ne segagnent pas sur le maintien d’une subvention quand d’autres se serrentla ceinture.

Le partage doit être pour tous.Pourquoi une belle vitrine de Bayonne si on y vit difficilement ?

Eliane [email protected]. Tél. : 06 73 52 45 21

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