baromÈtre des notaires t1 20182fparagraph... · habituellement le plus petit pourcentage de...

BAROMÈTRE DES NOTAIRES IMMOBILIER WWW.NOTAIRE.BE

MACRO-ÉCONOMIQUE

En janvier, l’indice de confiance des consommateurs est monté jusqu’au

niveau 4 et atteignait alors de nouveau son niveau le plus élevé au mois

d’octobre de l’année passée. En février, la confiance s’est affaiblie et

l’indice est retombé à 1. En mars, il y a eu une nouvelle reprise de la

confiance et l’indice a atteint le niveau 3. (Source : BNB)

En décembre 2017, la confiance des entreprises est passée à 0,1 point ;

cette diminution a été compensée en janvier. La confiance est repassée à

1,8 et a été confirmée en février. En mars, la confiance s’est affaiblie et est

de nouveau retombée à 0,1 point. (Source : BNB)

La confiance des entreprises dans le secteur de la construction a connu

une forte augmentation au début de l’année. La conjoncture s’est

redressée en janvier avec +3,6 contre -0,8 en décembre. Dans les mois qui

ont suivi, la confiance n’a pas cessé de se dégrader dans le secteur de la

construction. Il a été constaté une diminution à 2,0 points en février et à

1,6 points en mars. (Source : BNB)

L’inflation, qui s’élevait à un peu plus de 2 % en décembre de l’année

dernière, a reculé durant les premiers mois de cette année. En février,

l’inflation est de nouveau tombée à 1,5 %, ce qui l’amène à son niveau le

plus bas depuis juin 2017. (Source : BNB)

Le taux pour un prêt hypothécaire lié à l’achat d’une maison et d’une

durée supérieure à 10 ans s’élevait à 2,03 % en décembre de l’année

dernière. Lors des premiers mois de cette année, le taux a faiblement

baissé en passant à 2,02 %. (Source : BNB)

À titre informatif, le graphique ci-dessous montre l’évolution de l’inflation en Belgique et du taux d’intérêt de la BCE

au cours des années précédentes. (Source : BNB)

T1 2018 Baromètre 36

Baromètre des notaires Immobilier T1 2018

2

Le nombre de crédits hypothécaires souscrits lors du premier trimestre de cette année a augmenté de +4,6 % par

rapport au quatrième trimestre de l’année

dernière. Tant les crédits hypothécaires liés à

l’achat d’une habitation que les autres crédits

ont connu une augmentation (qui est

respectivement de +3,7 % et +5,5 %).

Le pourcentage des crédits hypothécaires liés à

un achat et des autres crédits, tel que visible sur

le graphique à côté, n’a pas bougé depuis le 4e

trimestre de 2017. La période du refinancement

comme conséquence du faible taux d’intérêt est

clairement révolue.

Si on compare avec le premier trimestre de l’année

dernière, le nombre de crédits hypothécaires a

diminué de -8,1 %. Lors du premier trimestre de cette

année, les crédits souscrits pour l’achat d’une

habitation avaient augmenté de + 6,3 % par rapport à

la même période de l’année précédente.

En revanche, pour les autres crédits tels que les

refinancements, on a constaté une baisse importante

(-18,9 %).

ACTIVITÉ IMMOBILIÈRE EN BELGIQUE

L’indice de l’activité immobilière en Belgique1 s’est retrouvé à 128,7 points après le premier trimestre de 2018. Tout

comme les années précédentes, le premier trimestre de l’année connaît un volume plus élevé en transactions

immobilières par rapport au dernier trimestre de l'année antérieure. Toutefois, à l’inverse des autres années,

l’augmentation n’a été cette fois que de +1,9 %. Comme nous le verrons lorsque nous aborderons les niveaux

régional et provincial, cette modeste croissance est entièrement due au déclin de l’activité en Flandre. Les

candidats -acquéreurs adoptent clairement une attitude attentiste en perspective des réformes des droits

d’enregistrement.

1 L’activité immobilière suit l'évolution du nombre de dossiers liés à l’immobilier qui rentrent chaque mois dans les

études notariales.

Graphique 1 : Indice de l’activité immobilière en Belgique


3

Le nombre record de transactions constatées au premier trimestre de l’année dernière n’a

pas été égalé cette année. En comparaison des trois premiers mois de 2017, le volume de

l’immobilier avait baissé de -2,0 % début 2018. Malgré cette diminution, l’indice reste

toutefois au-dessus du niveau du premier trimestre de 2016.

ACTIVITÉ IMMOBILIÈRE – ANALYSE RÉGIONALE

Le graphique ci-dessous cible l’activité immobilière par région. Par rapport au quatrième trimestre de 2017, le

nombre de transactions immobilières a augmenté dans chacune des régions. La Wallonie, qui représente 30 % du

volume de l’immobilier en Belgique, a connu la plus grande croissance avec +2,3 %. L’indice régional de la Wallonie

a atteint les 39 points, soit son niveau le plus haut depuis l’existence de l’indice immobilier.

En comparaison au même trimestre de l’année dernière

(voir graphique 4), la Wallonie a été la seule région à

connaître une activité immobilière croissante (+2,0 %).

Le nombre de transactions en Flandre subit un recul de

-4,1 % par rapport à la même période l’année dernière.

Après une croissance à répétition lors des premiers

trimestres de 2016 et 2017, l’activité immobilière en

Flandre a ralenti lors du trimestre dernier.

Graphique 2 : Évolution de l’activité immobilière en

Belgique / comparaison du premier trimestre 2017

Graphique 3 : Évolution de l’activité immobilière par région / par trimestre

Graphique 4 : Évolution de l’activité immobilière par région /

comparaison du premier trimestre 2017-2018


4

ACTIVITÉ IMMOBILIÈRE – ANALYSE PROVINCIALE

Au niveau des provinces, Anvers est la seule province flamande à avoir subi une diminution de l'activité immobilière

comparé au quatrième trimestre de l’année dernière (-0,4 %). Les autres provinces flamandes suivent l’évolution

positive constatée également par nos soins aux niveaux régional et national. Le Limbourg, la province qui représente

habituellement le plus petit pourcentage de transactions en Flandre, connaît la plus grande progression de son

activité immobilière (+6,2 %).

En Wallonie, une province a également subi une diminution de l’activité immobilière par rapport au trimestre de

l’année dernière. Le Brabant wallon, la province avec l’activité immobilière la moins élevée du pays, recule

de - 2,0 %. Dans les autres provinces, le nombre de transactions augmente. Le Hainaut a même eu une croissance

de +5,1 %.

Enfin, l’activité immobilière du premier trimestre de chaque province est comparée au même trimestre de 2017. La

carte d’aperçu à la page suivante reflète cette comparaison.

Graphique 5 : Évolution de l’activité immobilière en Flandre par province / par trimestre

Graphique 6 : Évolution de l’activité immobilière en Wallonie par province / par trimestre


5

Le code couleur de la carte représente l’activité immobilière de chaque province. Plus la couleur est foncée, plus

l’activité immobilière est forte dans cette province. Plus la couleur est claire, plus l’activité immobilière est faible. Le

volume immobilier de la province d’Anvers est donc le plus élevé du pays. Au premier trimestre de 2018, cette

province a effectué 16,5 % du nombre de transactions immobilières. La ville d’Anvers, avec ses arrondissements,

représente déjà à elle seule 4,5 % du nombre total de transactions. À l’opposé, la province avec le volume le plus

bas se situe en Wallonie. Le Brabant wallon a un pourcentage de 3 % par rapport à toutes les transactions en

Belgique.

En comparaison du premier trimestre de l’année dernière, la Flandre a subi lors des premiers mois de cette année

un recul de -4,1 % du nombre de transactions immobilières (voir aussi graphique 4). Nous constatons une diminution

tangible dans chacune des provinces flamandes. Les réformes des droits d’enregistrement en vigueur en juin de

cette année mènent clairement à une attitude attentiste des candidats-acquéreurs. En revanche, l’impact de la

diminution diffère en fonction des provinces. Les provinces de Flandre orientale et d’Anvers subissent les plus

grandes régressions (-7,8 % en Flandre orientale, -6,4 % à Anvers). En Flandre orientale, la régression des

arrondissements de Gand, d’Alost et d’Audenarde a été la plus forte (supérieure à -10 %). À Anvers, la diminution

s’est surtout opérée dans l’arrondissement de Turnhout (-8,4 %) et d’Anvers (-6,2 %).

En Wallonie, nous observons une tout autre image. À l’exception du Brabant wallon (-0,5 %), l’activité immobilière

de chacune des provinces wallonnes a augmenté lors du trimestre dernier par rapport au premier trimestre de 2017.

Les plus grandes progressions ont été enregistrées dans le Hainaut (+3,3 %) et dans la province de Namur (+3,1 %).

Dans la province de Hainaut, les arrondissements de Soignies et de Thuin ont connu une croissance de l’activité

immobilière de plus de 10 %. À Namur, le nombre de transactions progresse de quelque 7 % dans l’arrondissement

de Namur même.

Graphique 7 : Carte d’aperçu de l’activité immobilière dans les provinces / comparaison du premier trimestre 2017-2018


6

PRIX MOYEN DES MAISONS

Le qualificatif « maisons » étant utilisé pour une multitude de types de biens différents, le prix moyen sera influencé par les spécificités des biens visés par ces transactions dans la période concernée.

Ne sont pas repris dans ce baromètre :

o Les immeubles de rapport o Les fermes o Les villas de luxe

PRIX MOYEN DES MAISONS – ANALYSE NATIONALE

Alors que le prix moyen d’une maison a témoigné une hausse constante durant l’année 2017, le 1ier trimestre 2018 affiche un prix moyen (240.578 EUR) légèrement en recul (-1,3%) par rapport au 4ième trimestre 2017.

Il reste cependant supérieur au prix moyen du 1ier trimestre 2017 (+3,3%).

Le graphique 2 représente le prix annuel moyen d’une

maison au niveau national et son évolution à partir de

2013 jusqu’à aujourd'hui (1ier trimestre 2018).

Le prix moyen d’une maison au 1ier trimestre 2018 est

supérieur de +8,7% par rapport au prix annuel d’une

maison en 2013 (221.337 EUR). Cette augmentation

doit être relativisée au vu de l’inflation sur cette même

période qui est de +7,1% (Source : Eurostat).

Graphique 8: Evolution trimestrielle du prix moyen

d’une maison en Belgique

Graphique 9: Evolution annuelle du prix moyen d'une maison en

Belgique


7

PRIX MOYEN DES MAISONS – ANALYSE REGIONALE

Le graphique ci-dessous présente l’évolution trimestrielle du prix moyen par région. La ligne orange pointillée

correspond au prix moyen national et permet de situer chaque trimestre de chaque région par rapport à ce prix

(240.578 EUR).

Le prix moyen d’une maison est donc en recul en Flandres (-2,0%) et en Wallonie (-1,6%) par rapport au 4ième

trimestre 2017, tout en restant supérieur au prix moyen affiché lors du 1ier trimestre 2017.

Le prix moyen en région Bruxelles-Capitale (441.117 EUR) affiche une augmentation de +2,9% et revient au niveau

observé lors du 3ième trimestre 2017.

Comme nous le verrons par la suite, seules la région de Bruxelles-Capitale et ses provinces limitrophes, affichent un

prix moyen dépassant les 300.000 EUR.

Graphique 10 : Evolution trimestrielle du prix moyen d’une maison au niveau régional


8

Le graphique 11 clarifie l’évolution du prix moyen d’une maison au niveau national en affichant l’évolution annuelle

du prix moyen par région de 2013 au T1 2018.

Seul le prix moyen en région Bruxelles-

Capitale affiche une augmentation par

rapport au prix moyen annuel de 2017

(+2,9%), ceci après le recul observé entre

2016 et 2017 (-2,4%). Au 1ier trimestre 2018,

le prix moyen d’une maison de la région de

Bruxelles (441.117 EUR) revient donc et

dépasse le niveau atteint en 2016.

Après une augmentation constante du prix

moyen au cours de ces 5 dernières années,

le prix moyen des maisons en Flandre reste

stable (-0,2%) alors qu’en Wallonie le prix

moyen diminue légèrement (-0,8%), par

rapport à 2017.

Le prix moyen du 1ier trimestre 2018 au niveau national reste supérieur au prix moyen affiché en 2013 (voir graphique 9). Aujourd’hui le prix moyen en Flandre et en Wallonie affiche une croissance par rapport à 2013, respectivement de +7,4% et + 7,8%. Une maison en Flandre coûte en moyenne 18.000 EUR de plus qu’en 2013 et 13.000 EUR de plus en Wallonie.

La région de Bruxelles-Capitale affiche, quant à elle, une croissance de +6,2% entre 2013 et 2018, une maison y coûte en moyenne 26.000 EUR de plus au 1ier trimestre 2018.

Ces augmentations doivent être relativisées au vu de l’inflation sur cette même période qui est de +7,1% (Source : Eurostat).

Dans les pages qui suivent, nous nous concentrerons sur les provinces, pour lesquelles nous analyserons également les prix moyens trimestriels et annuels.

PRIX MOYEN DES MAISONS – ANALYSE PROVINCIALE

Au niveau régional, le 1ier trimestre 2018, en Flandre, affiche une diminution du prix moyen d’une maison de -2,0%

par rapport au 4ième trimestre 2017. La ligne orange pointillée correspond au prix moyen régional (266.199 EUR) et

permet de situer chaque trimestre de chaque province par rapport à ce prix.

Cette diminution est reflétée dans toutes les provinces sans exception (de -2,1% en province d’Anvers à -1% en

province de Flandre orientale). En province de Limbourg le prix moyen reste stable (-0,1%).

Figure 11 : Evolution annuelle du prix moyen d'une maison au niveau régional


9

Le Limbourg reste la province la moins chère de la région flamande. Cette province présente un prix moyen inférieur

à la moyenne de la région flamande (-13,8%) et est la seule province flamande affichant un prix inférieur à la

moyenne nationale. L’arrondissement de Tongres avec un prix moyen de 214.470 EUR est le plus bas de toute la

Flandre.

Malgré une diminution de -1,6% le Brabant flamand reste la province la plus chère de Flandre avec un prix moyen

de 304.451 EUR (+26,5% par rapport au prix moyen national) et est une des provinces dans laquelle le prix moyen

d’une maison est le plus élevé en Belgique (juste après Bruxelles et le Brabant wallon). L’arrondissement de Hal-

Vilvorde affiche d’ailleurs le prix moyen le plus élevé (322.530 EUR) après Bruxelles. Le prix moyen d’une maison est

en moyenne de 56.000 EUR supérieur au prix moyen affiché en Flandre.

Graphique 12: Evolution annuelle du prix moyen d’une maison dans les provinces flamandes


10

Après avoir analysé l’évolution du prix moyen en Flandre durant ce 1ier trimestre 2018, le graphique 13 présente

l’évolution annuelle du prix moyen de 2013 à mars 2018 dans les différentes provinces flamandes.

La diminution du prix moyen observée ce trimestre est relative et n’affecte pas l’augmentation constante du prix

moyen que nous avons pu observer depuis 2013, avec l’exception de la province d’Anvers (-0,4% au T1 2018 par

rapport à 2017). Ceci dit, les augmentations par rapport à 2017, en excluant Anvers, s’échelonnent entre +0,3% en

Brabant flamand à +0,8% en Flandre occidentale. Le 1ier trimestre 2018 affiche donc des prix moyens relativement

stables (voir graphique 11 : -0,2% pour la Flandre).

L’ensemble des provinces, à l’exception d’Anvers, a connu une croissance constante au cours des années

précédentes et 2018 semble doucement suivre cette tendance.

Comme mentionné précédemment, la

Flandre affiche une augmentation du

prix moyen de +7,4% depuis 2013. La

province d’Anvers affiche la plus petite

croissance du prix moyen depuis 2013

avec +5,7%. La Flandre orientale affiche

la plus grande croissance avec +10,5%.

Au 1ier trimestre 2018, il faut en

moyenne payer entre 15.000 EUR

(Anvers) et 25.000 EUR (Flandre

orientale) de plus qu’en 2013 pour une

maison.

Ces augmentations doivent être

relativisées au vu de l’inflation sur cette

même période qui est de +7,1%

(Source : Eurostat).

Graphique 13 : Evolution annuelle du prix moyen d'une maison dans les provinces

flamandes


11

En Wallonie, le 1ier trimestre 2018 affiche également une diminution du prix moyen d’une maison de -1,6% par

rapport au 4ième trimestre 2017 (voir le graphique 10). La ligne orange pointillée correspond au prix moyen régional

(181.845 EUR) et permet de situer chaque trimestre de chaque province par rapport à ce prix.

Cette diminution est reflétée dans toutes les provinces à l’exception de la province de Hainaut (+2,3%). Dans les

autres provinces la diminution du prix moyen s’échelonne de -3,8% dans la province du Luxembourg à -0,2% dans

la province de Liège.

Le prix moyen du 1ier trimestre dans les provinces du Luxembourg et de Namur est le plus bas observé sur ces 5

derniers trimestres et même depuis 2016. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive pour la province du

Luxembourg.

En dépit de la diminution de -2,2% du prix moyen dans le Brabant wallon (312.890 EUR), il est la seule province

wallonne dont le prix moyen est au-dessus du prix moyen national. Il est supérieur de +72% par rapport au prix

moyen en Wallonie (181.845 EUR) et de +30% par rapport au prix moyen national (240.578 EUR). Le prix moyen

d’une maison y sera en moyenne de 131.000 EUR supérieur au prix moyen affiché en Wallonie.

La seule province ayant témoigné d’une croissance du prix moyen est donc la province de Hainaut (149.174 EUR).

Elle reste la province avec le prix moyen le plus bas de la Belgique. L’arrondissement de Mons y affiche le prix moyen

le plus bas de la Belgique (126.013 EUR). Le prix moyen d’une maison en province de Hainaut est inférieur de 91.000

EUR au prix moyen national et de 33.000 EUR par rapport au prix moyen en Wallonie.

Graphique 14: Evolution trimestrielle du prix moyen d’une maison dans les provinces wallonnes


12

Après avoir analysé l’évolution du prix moyen en Wallonie durant ce 1ier trimestre 2018, le graphique 15 présente

l’évolution annuelle du prix moyen de 2013 au 1ier trimestre 2018 dans les différentes provinces wallonnes.

Comme nous l’avions observé au graphique 11, le prix moyen d’une maison en Wallonie est inférieur au prix moyen

affiché en 2017 (-0,8%). Cette diminution se retrouve dans 3 des 5 provinces.

La province du Luxembourg (187.114 EUR) montre la plus forte diminution par rapport à 2017 (-3,6%) et revient à

son niveau de 2016, après avoir connu une croissance constante du prix moyen depuis 2013. Les provinces de Namur

(185.491 EUR) et du Brabant wallon (312.890 EUR) affichent, elles aussi, une diminution du prix moyen

respectivement de -1,4% et de -0,9% par rapport à 2017, après avoir connu 3 années de croissance.

Les provinces de Hainaut et de Liège témoignent toutes deux d’une augmentation du prix moyen, l’augmentation la

plus significative étant celle de Hainaut avec +3,1%. Il s’agit de la quatrième année de croissance consécutive pour

le Hainaut. L’augmentation du prix moyen dans la province de Liège est moins marquante avec +0,5%. Cependant la

province de Liège est la seule province de Wallonie qui affiche une croissance constante depuis 5 ans.

La province de Namur affiche la plus

petite croissance du prix moyen depuis

2013 avec +4,3%, suivie par la province

du Luxembourg avec + 5,4% et la

province de Hainaut avec +6,7%.

La province de Liège affiche la plus

grande croissance avec +10,8%. Au 1ier

trimestre 2018, il faut en moyenne

payer 17.000 EUR de plus qu’en 2013

pour une maison. Le Brabant wallon

affiche une augmentation de +7%

depuis 2013. Il faut en moyenne y payer

21.000 EUR de plus qu’en 2013 pour

une maison.

Ces augmentations doivent être relativisées au vu de l’inflation sur cette même période qui est de +7,1% (Source : Eurostat).

Enfin, nous ajoutons également une carte d’aperçu qui résume l’évolution du prix moyen d’une maison dans les

différentes provinces de Belgique.

Graphique 15: Evolution annuelle du prix moyen d'une maison dans les provinces

wallonnes


13

Le code couleur représente le prix moyen. Plus la teinte est foncée, plus le prix moyen d’une maison dans cette

province est élevé. A l’inverse, au plus la teinte est rouge, au plus bas est le prix moyen d’une maison dans cette

province. Nous comparons le prix moyen du 1ier trimestre 2018 au prix moyen de 2017 (symbole et pourcentage

d’évolution). Ainsi, les prix moyens les plus élevés se trouvent à Bruxelles, dans le Brabant wallon et dans le Brabant

flamand. Le prix moyen le moins élevé se trouve dans la province de Hainaut. La Flandre affiche en général des prix

moyens supérieurs par rapport à la Wallonie.

La province d’Anvers affiche la seule diminution du prix moyen au sein des provinces flamandes. Cette diminution

est principalement due à l’arrondissement d’Anvers comprenant la majorité des observations. Les arrondissements

de Malines et Turnhout affichent quant à eux une légère augmentation.

En Flandre occidentale (+0,8%), les arrondissements de Bruges et Courtrai, rassemblant plus de la moitié des

observations, affichent une augmentation du prix moyen d’une maison respectivement de +1,6% et +0,9%. En

Flandre orientale, les deux principaux arrondissements en termes d’observation, Alost (+4,9%) et Gand (+1,8%)

affichent eux aussi une augmentation du prix moyen des maisons.

Dans la province de Limbourg (+0,6%), ce sont les augmentations du prix moyen dans les arrondissements de

Maaseik et de Tongres qui influencent à la hausse le prix moyen de la province, l’arrondissement d’Hasselt affichant

un prix moyen stable (-0,3%).

Graphique 16: Carte d’aperçu de l’évolution des maisons en Belgique (YTD 2018 vs 2017)


14

En Wallonie, l’arrondissement de Charleroi (+3,0%) est le facteur déterminant de l’augmentation du prix moyen

dans la province de Hainaut (+3,1%). Ceci dit la plupart des arrondissements de la province contribue à

l’augmentation du prix moyen (par exemple Mouscron avec +13,4%), l’augmentation de cette province étant

tempérée par l’arrondissement de Mons (-1,6%) et de Tournai (-6,8%).

En province de Liège (+0.5%), ce sont les arrondissements de Huy et Verviers qui portent l’augmentation du prix

moyen, l’arrondissement de Liège (plus de la moitié des observations) affichant une diminution du prix moyen de -

1,9%.

En province de Namur (-1,4%), le prix moyen diminue. L’augmentation dans l’arrondissement de Namur (+0,7%) ne

compense pas pour les diminutions observées dans les deux autres arrondissements de la province, à savoir Dinant

et Philippeville.

En province du Luxembourg (-3,6%), ce sont les diminutions du prix moyen dans les arrondissements d’Arlon et de

Marche-en-Famenne qui influencent à la baisse le prix moyen de la province.


15

PRIX MOYEN DES APPARTEMENTS

Au 1e trimestre 2018, le prix moyen d’un appartement en Belgique est stable à 217.392 EUR (-0,4%) par rapport au quatrième trimestre 2017.

Par rapport au 1er trimestre 2017, le prix moyen a augmenté de +4,0%, soit près de 8.000 EUR.

Tout comme dans les baromètres précédents et l’analyse du

prix des maisons ci-dessus, nous utilisons, la donnée « year-to-

date » pour évaluer de manière plus précise l’évolution des prix

moyens des appartements. Le prix « year-to-date » pour le

1e trimestre 2018 est calculé sur la période à partir du

1er janvier 2018 au 31 mars 2018 et est comparé au prix moyen

de 2017 et des années antérieures.

La Graphique 18 montre le prix moyen des appartements en Belgique et son évolution à partir de 2013 jusqu’à ce jour (YTD T1 2018).

Le prix moyen des appartements a augmenté de manière consécutive au cours de ces 3 dernières années ainsi que ces 3 derniers mois.

Le prix moyen d’un appartement en Belgique au 1er trimestre 2018 est de +0,9% supérieur par rapport à 2017, soit +2.000 EUR.

Sur 5 ans, en moyenne, le prix pour un appartement est 17.000 EUR plus cher qu’en 2013, soit +8,5%. Cette augmentation doit être relativisée au vu de l’inflation sur cette même période qui est de +7,1% (Source : Eurostat).

Graphique 17 : Prix moyen des appartements en

Belgique / évolution par trimestre

Graphique 18 : Évolution annuelle du prix moyen d’un

appartement en Belgique


16

PRIX MOYEN DES APPARTEMENTS – ANALYSE REGIONALE

Au niveau régional, nous remarquons que la Flandre se distincte de Bruxelles et de la Wallonie.

Le prix moyen d’un appartement en Flandre est stable (+0,6%) par rapport au 4ième trimestre 2017. Cette stabilité se maintient depuis le 2ième trimestre 2017. Par rapport au 1er trimestre 2017, le prix moyen y a augmenté de +5,2%, soit +11.000 EUR.

A Bruxelles et en Wallonie, les prix moyens ont diminué de -2,0% par rapport au 4ième trimestre 2017. Pour la Wallonie, le prix moyen y est légèrement inférieur à celui atteint il y a un an (-0,3%).

A Bruxelles, le prix moyen atteint au 1er trimestre 2018 est de +2,3% supérieur à celui du 1er trimestre 2017, soit +5.000 EUR.

Le prix moyen d’un appartement en Belgique au 1ier trimestre 2018 (217.392 EUR) est représenté dans le graphique ci-dessous par la ligne orange pointillée.

Graphique 19 : Prix moyen des appartements en Belgique au niveau régional / évolution par trimestre


17

Au niveau régional, lorsque nous comparons le 1er trimestre 2018 avec l’année 2017, nous remarquons que seule la

Flandre augmente (+2,0%) tandis que Bruxelles et la Wallonie sont quasiment stables (respectivement -0,6% et -

0,8%).

Les prix moyens à Bruxelles et en Wallonie

rompent ainsi au premier trimestre 2018

avec la hausse constante qu’ils connaissent

depuis respectivement l’année 2015 pour

les premiers et 2014 pour les seconds.

L’augmentation au niveau national des prix

moyens sur 5 ans (+8,5%) est constatée

dans les 3 régions du pays avec des hausses

de +9,6% pour la Flandre, +8,3% pour la

Wallonie et +5,1% pour Bruxelles. A

nouveau, cette augmentation doit être

relativisée au vu de l’inflation sur cette

même période qui est de +7,1% (Source :

Eurostat).

Graphique 20 : Évolution annuelle du prix moyen

d’un appartement en Belgique par région


18

PRIX MOYEN DES APPARTEMENTS – ANALYSE PROVINCIALE

Les prix moyens pour les provinces flamandes restent stables (+0,6%) par rapport au dernier trimestre 2017

(graphique 19). Ce prix moyen au niveau régional au 1ier trimestre 2018 (224.534 EUR) est représenté dans le

graphique ci-dessous par la ligne orange pointillée.

Graphique 21 : Prix moyens des appartements dans les provinces flamandes / évolution par trimestre

Le prix moyen d’un appartement a augmenté dans chaque province flamande au cours du dernier trimestre, à

l’exception de la Flandre occidentale (-3,1%). L’augmentation la plus importante est constatée en Brabant flamand

(+4,3%).

Le prix moyen dans chaque province flamande au 1er trimestre 2018 est supérieur à son niveau d’il y a un an (1er

trimestre 2017).

Remarquons que le prix moyen en Flandre orientale repasse sous la moyenne flamande et sous le prix moyen affiché

en Brabant flamand.


19

Les moyennes annuelles et leurs évolutions par rapport à 2017 sont illustrées dans le graphique 22 ci-dessous. Les

prix moyens des appartements connaissent sur le 1er trimestre 2018 une augmentation en province d’Anvers, de

Limbourg et en Brabant flamand. Les prix moyens dans les deux Flandres sont stables. La Flandre occidentale et le

Limbourg restent respectivement la province la plus chère et la moins chère de Flandre.

L’augmentation en province

d’Anvers est principalement due à

l’évolution des prix moyens dans

l’arrondissement d’Anvers et plus

particulièrement dans la commune

d’Anvers elle-même (+4,8%).

L’augmentation en province de

Limbourg est due à l’évolution des

prix moyens dans les

arrondissements de Hasselt et de

Maaseik. En Brabant flamand,

l’augmentation est constatée aussi

bien dans l’arrondissement d’Hal-

Vilvorde que de Louvain.

La stabilité des prix moyens des

appartements au 1er trimestre 2018

en Flandre occidentale est liée aux

arrondissements côtiers Ostende et

Bruges, respectivement +1,0% et

+0,1% par rapport à 2017 que

n’arrive pas à compenser

l’augmentation dans

l’arrondissement de Furnes (+5,0%).

De même, en Flandre orientale, le prix moyen d’un appartement demeure quasiment inchangé par rapport à 2017

principalement suite à la stabilité des prix au sein de l’arrondissement de Gand et l’effet compensé de l’évolution

dans les arrondissements d’Alost et de Saint-Nicolas (respectivement +1,2% et -1,8%).

Le graphique 23 illustre également l’évolution des prix moyens de 2013 à ce jour. Le prix actuel est le plus élevé

observé durant ces dernières années, à l’exception des provinces du Flandre orientale et de Flandre occidentale pour

lesquelles le prix moyen des appartements au 1er trimestre 2018 est stable par rapport à 2017. Pour ces dernières,

le prix a été le plus élevé en 2017. Cependant les différences constatées sont très faibles (-0,3%).

Sur un horizon de 5 ans, le prix moyen d’un appartement augmente dans l’ensemble des provinces flamandes. Les

provinces d’Anvers et du Brabant flamand enregistrent les augmentations les plus élevées avec respectivement

+12,4% et +9,1%. Elles sont suivies des provinces de Limbourg et de Flandre orientale avec une augmentation de

+7,2% toutes deux et par la Flandre occidentale +5,9%. Comme expliqué précédemment, ces augmentations sur un

horizon de 5 ans doivent être relativisées au vu de l’inflation en Belgique sur la même période, à savoir +7,1%

(Source : Eurostat).

Graphique 22 : Évolution annuelle du prix moyen d’un appartement dans les provinces

flamandes


20

Nous remarquons, qu’en province d’Anvers, le passage des prix moyens au-dessus du seuil des 200.000 EUR en 2017

se confirme au 1er trimestre 2018.

En Wallonie, le prix moyen des appartements au 1ier trimestre diminue de -2,0% par rapport au 4e trimestre 2017

(graphique 19). Ce prix moyen au niveau régional au 1ier trimestre 2018 (170.683 EUR) est représenté dans le

graphique ci-dessous par la ligne orange pointillée.

Les prix au niveau des provinces varient de -5,7% à +2,7%. La plus forte baisse concerne la province de Liège et est

certainement une correction par rapport à la forte augmentation constatée sur le 4ième trimestre 2017.

Par rapport au prix moyen du 1er trimestre 2017, les provinces du Brabant wallon et de Luxembourg enregistrent

toutes deux une diminution d’environ +7% tandis que les provinces de Hainaut et de Liège augmentent, quant à

elles, de plus ou moins +4% sur un an.

Seuls le Brabant wallon et la province de Namur ont un prix moyen pour un appartement au 1er trimestre 2018

supérieur à la moyenne wallonne. De même, le Brabant wallon est la seule province wallonne ayant des prix moyens

supérieurs au seuil de 200.000 EUR.

Graphique 23 : Prix moyens des appartements dans les provinces wallonnes / évolution par trimestre


21

En effectuant une comparaison à long terme, on constate que les prix moyens des appartements au 1er trimestre

2018 sont plus élevés qu’il y a 5 ans dans chaque province wallonne. L’augmentation varie entre +4,3% pour le

Hainaut et +8,7% pour la province de Liège suivie de près par le Brabant wallon (+8,3%). Les provinces du

Luxembourg et de Namur augmentent respectivement de +7,0% et de +6,7% sur 5 ans.

Comme expliqué précédemment, ces augmentations sur un horizon de 5 ans doivent être relativisées au vu de

l’inflation en Belgique sur la même période, à savoir +7,1% (Source : Eurostat).

Le Brabant wallon et la province du Luxembourg rompent au 1ier trimestre 2018 avec la hausse qu’ils ont connue

durant 3 à 4 ans consécutifs. La diminution sur le Brabant wallon est concentrée sur les communes à l’ouest

(Waterloo, Tubize et Braine-l’Alleud). En province du Luxembourg, la diminution des appartements est concentrée

sur la ville d’Arlon qui représente la plus grande partie des ventes d’appartements dans la province.

L’augmentation du prix moyen en province de Hainaut au 1er trimestre 2018 est liée à l’évolution des prix dans la

commune de Charleroi et en moindre mesure dans celles de La Louvière et Mons.

Graphique 24 : Évolution annuelle du prix moyen d’un appartement dans les provinces

wallonnes


22

Enfin, nous ajoutons également une carte d’aperçu pour les appartements qui résume l’évolution du prix moyen

d’un appartement dans les différentes provinces de Belgique. Nous comparons, ci-dessous, le prix moyen du 1er

trimestre 2018 (sur une période allant du 1er janvier 2018 au 31 mars 2018 inclus) au prix moyen de 2017.

Le code couleur représente le prix moyen. Plus la teinte est foncée, plus un appartement dans cette province coûte

cher. Ainsi, un appartement coûte le plus cher en Flandre occidentale et le moins cher dans le Hainaut. Cette dernière

est toutefois la province présentant l’augmentation la plus élevée (+4,9%) lorsque l’on compare le prix moyen d’un

appartement entre le 1er trimestre 2018 et l’année 2017.

Graphique 25 : Carte d’aperçu de l’évolution du prix d’un appartement en Belgique (YTD T1 2018 vs 2017)

baromÈtre des notaires t1 20182fparagraph... · habituellement le plus petit pourcentage de...

Documents