barcella - dossier de presse
DESCRIPTION
Barcella - Dossier de PresseTRANSCRIPT
Tout ce qu’ils disent sur Charabia
« Un album étoilé. »
« Ses mots sont choisis avec justesse et élégance. »
« Une fantaisie délicate. »
« Un deuxième album remarqué, porté par une écriture sensible et acérée. »
« Une prestation riche en diversité, dans l’échange. »
Chroniques lycéennes
« Dans « Charabia », son deuxième album, le chanteur multiplie les ambiances et jongle avec les mots. »
« Un charabia aussi éclectique que minutieusement articulé. » « La France entière va découvrir Barcella. »
« Une délectation auditive. »
« Barcella cultive toujours un jardin riche et fécond. »
Les prix Album coup de cœur Prix Charles Cros / 2012
« Le charabia de Barcella n’en est pas un, à part peut-être pour ces
quelques âmes déjà mortes et sèches que la poésie ne parvient pas à
secouer. »
« Il compte parmi les virtuoses de l’écriture et les plumes les plus inventives de sa génération. »
« Un vrai style est né. »
Tous droits de reproduction réservés
Date : 15/05/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 26
Rubrique : Culture
Diffusion : (354316)
Périodicité : Quotidien
Barcella où le plaisir de la langue
Chanson.Avec son deuxième album, ce garçon reprend le flambeau de la fameuse « nouvelle
scène française » des années 2000. Comme si Bénabar avait bien vieilli.
« Je ne suis qu'un homme
ordinaire/Un pantin de rimes et de
chair ... » Non, il ne s'agit pas de
François Hollande, mais d'un garçon
bien moins connu. Barcella, auteur,
compositeur et interprète, vient de
Reims. Il a pris le temps, en une
petite dizaine d'années, d'affiner son
style : une chanson française
pétillante, de facture plutôt
classique.
On l'avait remarqué avec La boîte à
musiques , premier album sorti en
catimini, en 2009. Repéré depuis par
une « major », Barcella a gagné en
son, avec une belle production, des
arrangements fouillés mais pas
envahissants. Le garçon a compris
qu'il fallait ne pas y noyer ses textes
tout en soignant, avant tout, la
mélodie (comme dans Ma douce , le
premier single).
Dans la peau d'une blonde
Ses histoires sont abordées avec des
angles malins. Sa petite
demi-douzaine de chansons d'amour,
heureuses, déçues, en stand-by, sont
réussies. Certes, il se laisse parfois
aller à la facilité de thèmes
surexploités, comme le stylo et le
cahier, les devoirs de vacances, la
vieillesse ou encore la chanson
enfantine animalière, où l'on regrette
une absence de prise de risques.
Heureusement, il se rattrape par
l'écriture. Ses mots sont choisis avec
justesse et élégance, avec une
certaine habileté à égrener des listes
bien tournées, comme dans Salope,
où son règlement de comptes ne
manque ni de saveur ni d'humour.
Pas mal aussi quand il se glisse dans
la peau d'une blonde ( Cerise ). Et
parfait, quand il se laisse aller à un
savoureux jeu verbal, dans Mixtape .
Bref, Barcella a tout pour plaire aux
amateurs de chanson française,
surtout aux nostalgiques de la scène
des années 2000...
Charabia , Jive/Sony, 14 titres.
Michel TROADEC.
447FF8E356E02605A0401DA94D0FF5EF18B4EE8CE18321FDFA7CA77
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Mots : 317
Date : 27/05/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 1
Rubrique : Toutes éditions - multimédia
Diffusion : 772074
Périodicité : Quotidien
Tous droits de reproduction réservés
Date : 30/05/2012
Pays : FRANCE
Suppl. : sortir
Page(s) : 29
Rubrique : Musiques Variétés
Diffusion : 642647
Périodicité : Hebdomadaire
Tous droits de reproduction réservés
Date : 30/05/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 28
Rubrique : Musiques
Diffusion : 330432
Périodicité : Hebdomadaire
Tous droits de reproduction réservés
Date : 23/05/2012
Pays : FRANCE
Suppl. : Chroniques lycéennes
Page(s) : 12-13
Rubrique : CHRONIQUES
Diffusion : 39112
Périodicité : Hebdomadaire
Tous droits de reproduction réservés
Date : 23/05/2012
Pays : FRANCE
Suppl. : Chroniques lycéennes
Page(s) : 12-13
Rubrique : CHRONIQUES
Diffusion : 39112
Périodicité : Hebdomadaire
Barcella : "Je suis un enfant d'IAM et de Brassens !" Le Point.fr - Publié le 22/05/2012 à 08:10 - Modifié le 22/05/2012 à 08:11
INTERVIEW. Dans "Charabia", son deuxième album, le chanteur multiplie les ambiances et jongle avec les mots.
Pourquoi avoir choisi le titre "Charabia" (*) pour un album qui fait la part belle à
l'écriture ?
Pour le plaisir de faire un pied de nez ! Et aussi parce que quand j'étais enfant, on m'a trop
souvent demandé d'arrêter mon charabia... Petit déjà, j'écrivais des bandes dessinées. À 12
ans, on m'a offert une guitare et j'ai composé mes premières chansons. Ça ne voulait pas
toujours dire grand-chose, mais déjà je m'appliquais à mettre des mots sur des émotions. Je
préfère faire une chanson de mes colères, de mes tristesses. Aujourd'hui, j'en ai fait mon
métier, mon aventure personnelle.
Il y a une forme d'autoportrait dans la chanson ?
Je dirais plutôt que c'est ma sensibilité au service d'un album. Certaines sont très
personnelles, comme "L'Âge d'or", sur la nostalgie de l'enfance. Ou "Abracadabra", l'une de
mes préférées, une chanson d'amour, de regret, très introspective - je sais à qui je
m'adresse. Elle est un peu lunaire, dans le studio on a attendu qu'il fasse bien nuit pour
l'enregistrer. Et puis il y a des titres sans contexte, comme "Ma douce", une chanson
d'amour que j'ai écrite un matin où il faisait beau... Il y a toujours deux degrés de lecture
dans une chanson, comme un tableau qu'on ne peut jamais regarder au pied du mur, mais
qu'il faut prendre un peu de recul pour regarder...
Comme dans votre précédent et premier album, "Boîte à musiques", l'enfance et sa
poésie sont très présentes...
J'imagine qu'elle le sera moins sur le troisième album. J'ai 31 ans, je pense que cela va avec
mon évolution personnelle. Un artiste, c'est une éponge affective qui vibre au contact de la
vie et la retranscrit. Je me sépare petit à petit de mon syndrome de Peter Pan... J'ai eu une
enfance rêveuse et lunaire, et c'est en partie grâce à ça que je continue à poser un autre
regard sur le monde. Cela renvoie à une légèreté que j'aimerais ne pas perdre. Quand
Gaspard, le fils de mon accordéoniste, passe devant une centrale nucléaire et qu'il voit une
fabrique à nuages, il m'a fait la journée !
Vous accordez aussi une grande place à l'humour...
Le rire est une solution temporaire à la détresse, un réflexe. C'est pour cela, je crois, que les
personnes âgées ont tendance, plus que les autres, à rire de la gravité de la vie. J'y vois de
la tendresse, une envie de profiter de l'instant présent. Cela n'a rien à voir avec le rire
moqueur de l'enfance. Avant tout, il faut savoir rire de soi...
Pourquoi recherchez-vous l'éclectisme musical ?
Mais parce que je suis autant un enfant d'IAM et de NTM que de Brassens et de Bourvil ! J'ai
été très nourri par Ferré, Brel, Barbara, pour qui j'ai une grande tendresse. De même que
pour Aznavour, que j'ai découvert récemment. J'ai voulu aller parfois vers le hip-hop, qui m'a
pas mal bercé. Mais aussi proposer des morceaux plus lancinants, plus pop...
"L'insouciance" est un morceau circassien, feu d'artifice, avec un accordéon qui explose et
de gros tambours - si je ferme les yeux, j'imagine des pétards, une fête.
Quelle place occupe la scène, pour vous ?
Centrale ! Je considère que le disque est avant tout une invitation à découvrir l'univers d'un
artiste. Mais mes chansons vivent essentiellement sur scène. Grâce à ce lien qui passe par
le regard, la gestuelle - je suis d'origine italienne -, pour moi c'est très important !. Un album,
c'est figé. Et moi qui suis un éternel insatisfait, la scène peut me permettre de continuer la
réflexion sur tel ou tel morceau. Je conçois mon aventure comme une exploration. J'aime
aller à la rencontre de publics très variés. On est passé en milieu scolaire, en maison de
retraite. J'ai aussi animé des ateliers d'écriture en maison d'arrêt. Tout cela me renvoie à une
vision moins subie de ma solitude. Je fais des chansons pour rencontrer des gens. L'idée de
star ne m'a jamais fait rêver, moi je veux créer du lien. D'ailleurs la star, c'est une étoile, dont
la lumière est déjà morte. J'admire les gens comme Thomas Fersen, qui continue à tracer
son chemin de façon assez artisanale, tout en remplissant des salles.
(*) "Charabia", Barcella, Ulysse production, http://www.barcella.fr.
Café de la danse (Paris) le 31 mai, Francofolies (La Rochelle) le 11 juillet, Festival de la
Cité (Lausanne) les 14 et 15 juillet...
!
FrancoFans
Tous droits de reproduction réservés
Date : 01/06/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 30-32
Rubrique : Portrait
Périodicité : Bimestriel
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Date : 22/04/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 44
Rubrique : BONNE CHERE
Diffusion : (110124)
Périodicité : Quotidien
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Rubrique : BONNE CHERE
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Périodicité : Quotidien
Page 5
[CHRONIQUE] BARCELLA - Sa lope
/ / Ex t ra i t de l 'a lbum Charab ia
« A force d’arrondir les angles, on met les équerres au chômage », cette simple
phrase, pas si simple en fait, place d’emblée Barcella parmi les artistes qui saisissent
à bras le corps l’héritage culturel de Jacques Prévert et de Paul Eluard pour enrichir
cette déjà belle et grande famille de la chanson à la française.
Voila donc presque dix ans que Barcella poursuit son humble travail d’artisan avec
cette année un deuxième album dont nous vous présentons le titre « Salope ». Un
deuxième album intitulé « Charabia » donc, et qui fait suite à la boite à musique qu’il
nous avait livrée en 2010.
Mais attention, le charabia de Barcella n’en est pas un, a part peut-être pour ces
quelques âmes déjà mortes et sèches que la poésie ne parvient pas à secouer.
D’un point de vue purement musical, le chanteur propose une fois de plus un album
varié, traversé par du swing, de la chanson réaliste, des rythmiques funky, et des
mélodies parfois purement pop, qui ne seront pas sans rappeler les meilleurs
morceaux d’Alain Souchon.
Pour ce qui est de la production, Barcella franchit un nouveau cap avec cet album,
avec des productions plus léchées et l’aide de musiciens de haute voltige.
Un Barcella sur album, avec deux titres qui entrent dans notre programmation,
« Salope » et « Ma Douce », mais aussi un Barcella sur scène, un milieu qu’il connaît
très bien et par lequel il a déjà été récompensé plusieurs fois.
Vous pourrez par exemple le voir au Café de la Danse à Paris le 31 mai. Pour les
autres dates, c’est sur son site Internet ou sur son facebook que ça se passe, et pour
ce qui est de l’album, il s’appelle donc Charabia et il sort le 14 mai chez tous les
bons disquaires.
Emmanuel Denise
+ UN COMPRÉHENSIBLE CHARABIA +
BARCELLA
Auteur, compositeur et interprète, Barcella a promené sa guitare un peu partout en France au �l de nombreuses dates de concert. Le public a notamment pu le découvrir aux Francofolies de la Rochelle ou sur des premières parties de Francis Cabrel et �omas Dutronc. Son premier album «La boîte à
modes d’échange. Pour bousculer la logique et les genres étriqués Barcella compose un univers singulier et pourtant tellement universel, bâti de fulgurances où la distinction et la perfection du verbe servent une
ironie féroce et une poésie débridée. L’auteur-compositeur rémois de 30 ans, qui se dé�nit comme « un artiste curieux, lunaire et touche-à-tout », débute actuellement une tournée francophone pour accompagner l’édition de son deuxième album «Charabia», sorti le 14 mai 2012. Dans ce second volet de ses aventures musicales, réalisé par Je$ Delort (Tété, Archimède, Ridan, Zazie...) et masterisé par Tom Coyne chez Sterling Sound
(Adèle, Martin Solveig …), Barcella cultive toujours un jardin riche et fécond, tout en s’aventurant plus loin encore dans la recherche des arrangements et de l’orchestration des morceaux, livrant ainsi un album plus
abouti, qui met davantage en valeur sa plume. Ici, son « Charabia » ne saurait être incompréhensible qu’à ceux qui ne prendraient pas le temps de l’écouter !
Assez naturellement en fait. J’ai, comme beaucoup, pris plaisir à mettre des mots sur mes émotions lorsque j’étais plus jeune et c’est vers l’âge de 12 ans que mes pre-mières chansons ont vu le jour. C’est mon père qui m’a o%ert ma première guitare, histoire de canaliser la bouillotte que j’étais. Kurt Cobain venait de tirer sa révérence, et à cet âge délicat, mes potes et moi-même avons senti poindre en nous la détresse adolescente. Par ailleurs, ma mère étant prof de lettres, m’a transmis le gout de l’écriture, du récit et de la poésie. Ce travail des maux m’a permis de me construire et de me comprendre, en mettant sur papier mes joies, mes espoirs, mes colères et mes peines. J’en ai fait une mécanique quotidienne, qui depuis est devenue mon métier.
Elles sont plurielles et façonnent indé-niablement les contours de mon répertoire. J’ai une tendresse et une admiration pour les au-teurs qui )rent la discographie de mes parents : Bourvil, Brel, Brassens, Ferré, Barbara … Et j’apprécie tout autant les plumes d’Oxmo Puc-cino, d’Arthur H et d’Émilie Loizeau. Musi-calement, je m’inspire de tout et milite pour l’éclectisme, sans doute parce que la culture hip hop, culture du sample et de l’ouverture par excellence, a bercé mes avancées. Je crois que c’est cette diversité des styles empruntés qui singularise mon univers artistique.
Je n’en écoute que trop peu et il m’est délicat de parler objectivement du travail d’ar-tistes que je connais personnellement. Je trouve que l’idée de «nouvelle scène» est un concept proche de celui du beaujolais nouveau. Une nouvelle cuvée tous les ans … Et qu’ça tourne! J’ai du mal avec ça car j’essaye d’inscrire mon
empreinte dans la durée. Après, vu de l’inté-rieur, je trouve que l’e%ervescence artistique est réelle et que cette dynamique est stimu-lante. Une bonne chanson, qu’elle soit d’hier ou d’aujourd’hui, c’est avant tout une chanson que chanteront les générations futures.
Si avancer en chanson est une démarche très introspective, elle n’en reste pas moins dénuée de préoccupations universelles. Je cherche à faire vibrer nos cordes sensibles pour en percevoir les sonorités, par curiosité avant tout, pour comprendre le monde qui m’entoure. Certaines de mes chansons sont d’un cynisme évident. Je suis un chanteur barbu comme tu peux t’en rendre compte. Il m’arrive donc parfois de piquer un peu !
Je l’espère en tout cas. J’aime jouer sur l’échiquier du monde, des émotions et des controverses. Certaines de mes chansons s’appliquent à prêcher le faux pour éclairer le vrai. Le cynisme, comme nous venons de l’évo-quer est en cela une arme redoutable, un outil intellectuel qu’il est important de comprendre et d’utiliser à bon escient. Cela étant, j’aime aussi les chansons simples, chantantes, directes. Celles qui tiennent dans leur simplicité d’ap-proche la fraîcheur d’une enfance retrouvée et qui n’ont pas d’autre prétention que de faire si3er ou fredonner les gens.
Tu vois, je crois que c’est en cela que j’aime la poésie. Ce qui m’y touche, c’est cette possibilité o%erte à chacun de faire raisonner en lui le sens d’une phrase, du moins le sens qu’il souhaite y voir. Ne pas t’en dire davantage est le seul moyen que je trouverai ici pour laisser à ta liberté et à ton imaginaire l’espace dont ils ont besoin. J’ai baptisé mon album « charabia » pour faire parler les curieux et je suis heureux de voir que mes accroches te questionnent.
Habituel-lement, ce sont les mélodies qui me viennent les premières. Elles correspondent à mes états d’esprits passagers. Lorsque je suis morose, je lis le monde en accords mineurs, lorsque je suis solaire, les accords s’enchaînent en majeurs. Je décide alors d’un sujet, qui en général me questionne ou m’emballe et je pars sur un tra-vail d’écriture et de mise en forme. J’écris dans l’instant, en quelques heures. C’est assez spon-tané. Il m’arrive dans mes bons jours d’écrire deux chansons à la suite. Mais la quantité n’y fait rien. Je n’en garde qu’une sur trois au )nal.
« De mon charabia sont nés des poèmes ». C’est ce que m’a dit une jeune mère de famille à la sortie d’un concert. Petit, mes amis ne me comprenaient pas toujours. Aujourd’hui, ils me demandent parfois conseil. Mon album traduit cela et s’inscrit comme un pied de nez aux idées reçues. J’y défends l’idée selon laquelle nous ne devrions pas juger un tableau au pied du mur. Il faut savoir prendre du recul et laisser au temps le pouvoir qu’il a de révéler certains arômes insoupçonnés. Mes chansons sont en cela des
clefs de compréhension pour certains, ce dont je me réjouis. Pour d’autres, elles ne feront pas sens dans l’instant. Dans tous les cas, elles ques-tionnent et créent du lien. C’est là toute leur utilité. Il convient d’aborder chacune d’entre elles avec le bon degré de lecture. Voilà tout. Elles sont des invitations à partager nos sensi-bilités autour d’un vers. Et tant que la curiosité sera, j’écrirai.
Chaque instru-ment colore l’album à sa manière, et les choix sont souvent méticuleux pour éviter des conno-tations maladroites. J’ai construit sur «Chara-bia» un album plus rythmé et plus orchestré que le précédent. «La boîte à musiques» était un concept à mi-chemin entre la chanson d’hier et d’aujourd’hui. «Charabia» est plus actuel. L’ac-cordéon s’y fait plus discret, les cuivres et les rythmiques y sont plus présents. Toutefois, ce sont les textes qui, une fois de plus sont mis en avant dans mes chansons. La musicalité d’un morceau est un plus pour servir l’émotion du sujet abordé, mais ce sont les histoires que je raconte qui tiennent le premier rôle.
Oui. J’aime habiller mes chansons di%éremment sur scène. C’est à la fois très stimulant et cela me permet de composer avec la monotonie des répéti-tions. J’ai enchaîné 90 concerts l’an dernier et je n’ai pas eu le sentiment de tourner en rond … Après, certaines chansons sont faites pour la scène et ne trouvent que di6cilement leur place sur un album. C’est une bonne chose se-lon moi, car je défends avant tout mon univers sur les planches et le public qui me suit ne me semble pas venir pour écouter un copié-collé de l’album. C’est en cela que j’aime le spectacle
MUSIQUE Texte / Alexis Jama Bieri Photo / © Lisa Roze
32 - BARCELLA
MUSIQUE
« Lorsque je suis morose, je lis le monde en
accords mineurs, lorsque je suis
solaire, les accords s’enchaînent en
majeurs »
VIVANT! Je laisserai toujours un part impor-tante à l’improvisation.
J’ai travaillé avec des artistes dont j’apprécie l’univers. Pour la création de l’objet, c’est avec Antony Villeger, mon ami d’enfance, que nous avons ré%échi le digipack. Je& Delort a réalisé l’album et Lisa Roze les pho-tos. J’avais envie de décliner la poésie du disque sous toutes ces formes (musicales, visuelles). L’esthétique d’une œuvre m’importe beaucoup, ce d’autant plus que je fais parti des mélomanes qui achètent encore des disques. Pour tout te dire, si cela avait été possible, j’aurai fait parfu-mer «Charabia» !
Par gourmandise ! Mon équipe et moi-même avi-ons envie de présenter l’album de manière ori-ginale et l’idée, ambitieuse j’en conviens, nous est venue. Philippe a mis toute sa sensibilité au service de mes chansons et mes papilles en sont depuis nostalgiques. Nos métiers sont certes di&érents, mais je crois que nos curiosités res-pectives nous ont permis de savourer cette ren-contre. Je suis très touché par sa créativité et réitèrerai l’expérience avec grand plaisir. Cha-peau l’artiste !
C’est un axe passionnant qui me permet de res-ter en phase avec mon époque. J’ai eu le plai-sir de mettre en place et d’encadrer des ateliers chanson dans de nombreuses écoles, collèges et lycées francophones ces dernières années et je trouve que la jeunesse actuelle fait preuve d’un imaginaire surprenant qui ne demande souvent qu’à être stimulé. Ces expériences me sont d’au-tant plus béné0ques qu’elles me permettent de transmettre ma passion pour l’écriture tout en restant dans une dynamique créative. J’explore ainsi le monde qui m’entoure et je me crée mes
propres avis. J’ai ainsi pu travailler avec des publics très variés (en maison d’arrêt, en mai-son de retraite, avec les gens dits «du voyage”). Grâce à ces travaux, je suis passé par New York, Washington, Toronto … et j’irai peut-être pro-chainement en Asie. Ces rencontres sont un moteur pour mes créations, une source d’inspi-ration importante.
C’est possible Monsieur… Mais à force d’arrondir les angles, en0n vous voyez ...
BARCELLA - 33
Chanson française
Barcella, les mots et le rythme Nouvel album, Charabia
© Lisa Roze
31/05/2012 -
Avec Charabia, un deuxième album drôle, intime et véloce, le chanteur
Barcella montre sa différence, entre chanson classique, slam et empreintes hip
hop. Revue de détail.
En général, on ne comprend rien à un charabia. Donc c’est par antiphrase que Barcella a intitulé
son deuxième album Charabia : il compte parmi les virtuoses de l’écriture et les plumes les plus
inventives de sa génération. Nourri de hip hop, de slam et du patrimoine touffu de la chanson
française, il fait entendre une nouvelle fois ses textes semés de jeux de mots et d’invention
poétiques, de confessions attendries et de clins d’œil.
Et la sortie de l’album s’accompagne chez lui de l’impatience de retrouver la scène, son élément
naturel. Quatre-vingt-dix concerts l’année dernière, soixante-dix l’année précédente : Barcella est
un familier des salles de moyenne capacité, des festivals de chanson et des premières parties
gratifiantes (Cali, Cabrel, Cœur de Pirate, Sanseverino, Tryo…). "En grande majorité, les
chansons naissent d’abord dans l’instant sur scène, explique-t-il. Si j’écris une chanson le lundi et
que j’arrive à la connaitre le mercredi, je la joue le jeudi soir. Ce qui m’intéresse, c’est de voir si
elle peut rencontrer la sensibilité du monde. Il m’arrive bien sûr de peaufiner parfois en studio,
mais ce n’est pas la mécanique habituelle. Je rôde les chansons sur scène et, comme j’écris
beaucoup, ça m’aide à faire le choix. Sur Charabia, il y a quatorze titres mais je suis parti avec
plus de vingt-cinq morceaux au départ."
Cas singulier parmi les artistes qui commencent toutes leurs chansons par le texte, Barcella
présente des arrangements très sophistiqués et inventifs, semés de petites bizarreries sonores :
Mellotron sur l’album, vièle à roue sur scène… "Je sais ce que je veux et surtout ce que je ne veux
pas. Mais je ne suis pas capable d’écrire les arrangements. Je suis le moins compétent
musicalement de tout le groupe, j’ai avec moi des musiciens qui sortent de conservatoires ou
d’écoles de jazz."
Soudé par la scène, son groupe donne une dynamique implacable aux chansons
de Charabia. "Méthodologiquement, j’ai insisté pour qu’on travaille d’abord sur le rythme. Dès
que la tête bouge, on travaille les arrangements. Il y a pas mal de jazz, mais des connotations
"hiphopistiques" sur des morceaux comme Abracadabra ou Le Cahier de vacances : quand on
écoute la batterie, on pourrait rapper dessus ; tout l’intérêt est justement de ne pas rapper et de
chanter davantage. "
Ayant grandi entre les Bourvil, les Brel ou les Barbara de ses parents professeurs, puis avec
Oxmo Puccino et les premières voix célèbres du slam, Barcella pratique un chanté-parlé-slammé
singulier :" Je ne suis pas un chanteur à voix, je n’ai pas d’extraordinaires compétences vocales.
Je suis avant tout un auteur : je vibre et je vis de mes observations et j’essaye de susurrer les
choses. J’aime bien les choses assez intimistes ou avec plus ou moins de pudeur – des chansons
comme La Symphonie d’Alzheimer ou L’Âge d’or, qui renvoient à une tendresse, à une nostalgie,
voire à une tristesse... Parfois, je pousse un petit peu plus la voix, mais dans l’ensemble, c’est un
album plus proche du murmure que de la performance vocale. "
Barcella est trentenaire, puisque né le 11 mai 1981, et il reconnaît volontiers le poids et la marque
de l’histoire culturelle de sa génération dans ses chansons : "Je suis de la génération
des Mystérieuses Cités d’or et dans L’Âge d’or j’y fais allusion, comme à d’autres dessins animés
de mon enfance ou aux vignettes Panini." Cela n’en fait pas pour autant le chanteur d’une classe
d’âge. Il a du mal, d’ailleurs, à se projeter en représentant d’une génération : "Mon projet est
assez éclectique musicalement et, à certains moments, il est plus dans l’ordre de l’atypique que
d’une famille musicale. Déjà, sur mon premier album, La Boîte à musique, on m’avait qualifié de
chanteur "ancienne vague", à cause de l’accordéon. Mais je n’ai pas le sentiment d’appartenir à
une famille."
Il y a deux ans, son premier album était sorti chez un petit label indépendant. Charabia est publié
par Sony Music. "Ils sont venus vers nous parce qu’on a eu un gros parcours sur scène. Ils nous
ont appelés alors qu’on ne leur avait pas envoyé de titres. Ils voulaient qu’on se voie. Ça a pris
du temps parce qu’au départ j’étais un peu frileux. Nous avions le sentiment de pouvoir
continuer à nous passer de ces gens-là. Tout était construit, tout marchait bien les musiciens et
moi vivions de la musique. Nous avions écoulé dix mille Boîte à musique. J’ai signé pour des
raisons artistiques : les moyens mis à ma disposition m’autorisent certaines ambitions et c’est
tout à fait plaisant. J’aime les chansons très orchestrées et, si je veux des cordes, je peux toujours
aller toquer à la porte du Conservatoire de région, ce qui marche un moment mais connaît ses
limites. Avec Sony, c’est plus simple… Maintenant, je me concentre sur la musique alors
qu’avant, j’étais au four et au moulin. En indé, on n’aurait pas pu faire cet album."
Barcella Charabia (Sony Music) 2012.
Tournée : le 31 mai à Paris (Café de la Danse), le 10 juin à Èvres, le 5 juillet à Albi, le
11 à La Rochelle, le 19 à Aix-en-Othe…
Par Bertrand Dicale
Barcella sur France Inter dans l’émission « Encore un matin » de Didier Varrod
Vendredi 8 juin 2012
Vous nous présentez ce matin, le second album de l’auteur-compositeur-interprète Barcella.
Originaire de Reims, 30 ans, autodidacte, il apprend seul la guitare, le banjo et le ukulélé, en
écrivant parallèlement ses premiers textes. Il a baptisé son nouveau disque « Charabia ».
« De mon charabia » sont nés des poèmes. C’est ce qu’aurait dit à Barcella, à la sortie d’un concert,
une jeune mère de famille. Nul charabia pourtant dans ce disque retors qui ne montre pas ses plus
beaux atours ni ses muscles à la première écoute. Il faut du temps, de la disponibilité et de la curiosité
pour saisir la portée de cette langue exigeante. Où le raffinement du verbe produit une poésie qui
transcende la mécanique du quotidien d’une chanson de rupture…
Extrait de « De si de larmes »
Barcella écrit ses premières chansons à l’âge de 12 ans. Il n’est certes pas facile d’entrer dans
l’adolescence lorsque Kurt Kobain décide de suicider la rage d’une génération. Alors c’est une guitare
qui lui sauve la vie. Une guitare et des mots. La poésie que lui enseigne sa mère, professeur de lettres.
Barcella monte à l’assaut de son imaginaire, véritable jardin d’enfant où il exerce son phrasé
mélancolique qui cherche toujours à garder la distance. Cette distance qui lorsqu’elle s’écroule donne
l’une des plus grandes chansons françaises sur l’enfance qu’il m’ait été donné d’écouter depuis
longtemps.
Extrait de « L’âge d’or »
Avec Barcella, l’art de la pudeur est comme le parfum de la volupté. Toutes les émotions et réalités
les plus dures à exprimer sont belles à chanter. Ce qui lui fait dire avec un surréalisme déroutant « à
force d’arrondir les angles, on met les équerres au chômage ». Ceci explique cela. On peut parvenir à
faire d’une tragédie -la maladie d’Alzheimer- une symphonie.
Extrait de « symphonie d’Alzheimer »
Barcella, attaché à la transmission, trimballe volontairement sa gymnastique linguistique et son swing
vaporeux dans les maisons d’arrêt et les maisons de retraite, mais aussi au contact des gens du voyage.
C’est avec le triste sourire de Bourvil que Barcella est devenu un vrai chanteur.
Dixrévélationsà découvrircet étéARMELLE HELIOT,PIERREDE BOISHUE,THIERRYHILLÉRITEAUET ARIANEBAVELIERIls ont moins de 30 ans et, chacun danssa discipline, incarne la relève. Voicidix artistes à découvrir, dix noms à retenir cet été, pendant les vacances, augré des festivals.
?ROCK,CHANSONBarcella
Avec l'album Charabia, il a su fairepreuve d'originalité. Loin des modesactuelles, Barcella y dévoile un universd'une grande poésie et d'une réellefraîcheur. Beaucoup de chansons retiennent l'attention, comme la délicateSymphonie d'Alzheimer. Un vrai styleest né. Cen'est pas un hasard s'il partagera l'affiche du Festival Pause Guitared'Albi avec Brigitte et Camille.Festival Pause Guitare, Albi, le 5juillet.
Ben HowardIl est qualifié de «prodige de la folk ».En Angleterre, Ben Howard séduit déjà.Son album Every Kingdom, riche en airsdélicats, aété bien accueilli autant par lacritique que le public. Son univers n'estpas sans rappeler celui de Donovan, JoniMitchell ou Ray LaMontagne. Cet excellent guitariste, âgé de 24 ans, part désormais à la conquête de la France.Festival Solidays,hippodromede Longchamp,22juin.
?DANSEBouchra Ouizguen
Chorégraphe originaire de Marrakech, formée à l'école de ladanse contemporainefrançaise, elle s'intéresse à ce qu'il ya deplus théâtral dans laprésence des corps surscène. Elle y convie troisfemmes mûres, uséespar une carrière dans des cabarets auxplaisirs incertains et les montre dansdes mouvements banals : rire, marcher... Mais leur puissance théâtrale estsi intense qu'elles concentrent toutel'attention. Sa première pièceMme Pluzu, avec les mêmes interprètes, avait été remarquée. Passera-t-elle
le cap de la seconde, baptisée Ha et bâtie sur les mêmes interprètes ?Montpellier Danse, 22, 23 et 24juin.
Dada MasiloPetite, elle rêvait de danser Le Lac descygnes. En grandissant, elle a constatéque c'était un vœu impossible à réaliser pour les jeunes filles noires de sonAfrique du Sud natale. Après avoirétudié la danse à Parts, l'école d'AnneTeresa de Keersmaeker, Dada s'offreenfin un Lac des cygnes. Elle le chorégraphie en laissant se déchaînersa folie : musique de fusion et gestuellesurvoltée.Biennale de la danse, Lyon,à partir du 12septembre.
?THÉÂTREMaxime Taffanel
Formé à l'Ecole nationale supérieured'art dramatique de Montpellier, Maxime Taffanel, 22 ans, sera à Figeac avectreize de ses camarades de la même école dans LesNuméros, cabaret de HanokhLevin, une mise en scène de Richard Mi-tou. Physique de jeune premier, très so
laire, athlétique, il a étérepéré par MurielMayette et vient d'êtreengagé comme élève-stagiaire à la Comédie-Française.Festival de Figeac,du 20 au 24juillet.
Adèle HaenelCette jeune comédienne de 23 ans a étérévélée au cinéma dans Naissance despieuvres, de Céline Sciamma. Elle a reçule prix Lumière du meilleur espoir féminin pour L'Apollonidede Bertrand Bo-nello. Cet été, elle fait ses premiers pasau théâtre à Avignon : elle sera Mâchadans La Mouette de Tchékhov, mise enscène par Arthur Nauzyciel.Festival d'Avignon, du 20 au 28juillet.
?CLASSIQUEBéatrice Rana
Il y a un an, la pianiste italienne - quin'a pas 20 ans - balayait la finale du 10eConcours international de musique deMontréal. Aucun album ne témoigneencore de sa palette infiniment riche,mais la radio s'est chargée de diffuserson jeu magnétique au fil de la saison.
Cet été, elle part sur la route des principaux festivals français.Strasbourg le 19juin, Flâneries de Reimsle 3juillet, Montpellier le 10,la Roque-d'Anthéron, le 7août,la Côte-Saint-André le 27août.
Élodie SoulardL'accordéon classique n'est pas mort !Au Conservatoire de Paris (CNSMDP),on l'assure, l'instrument a le vent enpoupe... L'un de ses ambassadeurs (enfait, une ambassadrice) les plus prometteurs fait encore partie de ses élèves. Élodie Soulard n'a que 26ans, maiselle est déjà l'égérie des programmateurs et des compositeurs. Cela n'a paséchappé à Radio France, qui lui offrecet été une tribune exceptionnelle dequatre concerts au Festival de Montpellier.Festival de Radio France et MontpellierLanguedoc -Rousillon, du 18au 21juillet.
David Lee, alias DQNon, DQ n'est pas le pseudo d'un rap-peur, mais celui d'un contre-ténor ca-nado-coréen de 29 ans qui a le vent enpoupe. David DQ Lee (DQ pour sonprénom d'origine, Dong-Qyu, littéralement « l'étoile d'Asie ») mèneaujourd'hui sa carrière en Allemagne,où il est devenu la coqueluche des baroqueux. En France, on l'a déjà entendu dans plusieurs productions des ArtsFlorissants ou de l'Ensemble Matheus,mais ce sera cet été son premier récitalsolo àBeaune.Festival de Beaune, le 22juillet.
David AfkhamRetenez le nom de ce chef allemand. Iln'a pas encore atteint la trentaine, maisdevrait, dans les prochaines années,faire partie des invités réguliers del'Orchestre national de France. Sesdébuts cette saison avec le Concertge-bouw d'Amsterdam, le Philharmoniade Londres ou la Staatskapelle de Dresde lui ont à chaque fois valu l'ovationdu public .Festival de Radio France et MontpellierLanguedoc -Rousillon, le 9juilletavec l'Orchestre national de Franceet Renaud Capuçon.m
Tous droits de reproduction réservés
Date : 14/06/2012Pays : FRANCEPage(s) : 28Rubrique : VousDiffusion : 330432Périodicité : Quotidien
03/07/2012 15:30h Utilisateur: gcourveillePublication : 29 juin 2012 (vendredi) Rubrique : localePage : albi 3 (tarn albi) Édition : Tarn Albi
Tarn Albi
albi
Vendredi 29 juin 2012 . LA DÉPÊCHE DU MIDI .21
Auteur, compositeur, interprète
originaire de Reims, Barcella sera
sur la scène albigeoise le 5 juillet
prochain, au pied de la cathédrale Sainte-
Cécile. Défenseur d’un univers poétique
bien à lui, le chanteur qui aime mélan-
ger les genres musicaux présentera au
public tarnais son deuxième album
« Charabia » sorti le 14 mai.
Connaissez-vous Albi ? Je connais plus Montauban pour y avoir fait à plusieurs reprises des concerts. C’est
notamment dans le Tarn-et-Garonne que
j’ai pu rencontrer les organisateurs du fes-tival Pause Guitare. Je sais que c’est un
beau et gros festival et que le cadre y est magnifique.
Vous ne serez pas dépaysé en jouant au pied de la cathédrale Sainte-Cécile. Oui effectivement, j’habite à deux pas de la
cathédrale de Reims. C’est plutôt chouette de pouvoir me retrouver à jouer devant un
tel monument.
Vous considérez-vous comme un trou-badour des temps modernes ? Je me considère comme un artiste. Vesti-
mentairement je n’ai rien du troubadour (rires). Après, c’est vrai que j’aime bien crier
mes mots au visage du monde. Où trouvez-vous l’inspiration pour l’écriture de vos albums ? Les albums en eux-mêmes viennent de ma vie, de mes observations. C’est pour cela
aussi qu’à travers mes textes, on rit ou on pleure. Dans le dernier album « Charabia »,
on a par exemple travaillé en maison de re-
traite pour la chanson « symphonie d’Alzeihmer ». « Ma douce » elle, est plus lé-
gère, elle va bien avec les beaux jours.
À chaque morceau, vous n’hésitez pas à mélanger les genres : swing, hip-
hop, valse, accordéon, électro… Oui c’est vrai. Le premier album « La boîte à
Musique » allait dans ce sens-là. Je conti-
nue à garder cette diver-sité d’approche. J’aime
bien cette idée de ne pas servir un style. C’est aussi
pour cela que je suis heu-
reux de partager la scène le 5 juillet avec Camille et Brigitte.
Votre premier album était auto pro-duit. « Charabia » lui est sous le label Sony. Pourquoi ce choix et quelle diffé-
rence y a t-il ? Je trouve que les deux modes de fonction-
nement sont similaires. Je suis resté indé-
pendant dans mes choix de projet. La grande diffé-
rence aujourd’hui avec Sony, c’est qu’on me
donne davantage de
moyens sur mes ambitions. Avant, on avait du mal administrativement à faire quel-
que chose de correct.
Comment gérez-vous la tournée ?
C’est une belle découverte que je gère avec de la rigueur. C’est aussi pour moi l’occa-
sion de nourrir mon inspiration. La tournée est synonyme de rencontres, d’échanges.
J’essaye de les mettre à profit au service de
mon univers. Depuis 3 ans je fais entre 70 et 90 concerts par an. Mes albums sont en
quelque sorte, des carnets de bords. Vous avez récemment lancé un con-cours d’écriture via facebook à votre public. Pourquoi ? C’est une envie. Je travaille beaucoup avec
des écoles ou des maisons d’arrêt dans les-
quelles je peux mettre en place des ateliers d’écritures. L’idée est de proposer une ap-
proche originale, inviter les gens à rentrer dans mon univers. Le concours est terminé,
j’ai examiné les premières copies.
Il y en a qui se sont bien débrouillés. Je vais maintenant bûcher avant de rendre ma co-
pie (rires). Car le gagnant aura le privilège d’avoir son texte travaillé en musique par vos soins. Tout à fait. Les morceaux qui seront sélec-
tionnés et les plus intéressants pourront
peut-être même se retrouver qui sait, dans le troisième album (rires). En tout cas j’ai-
merai renouveler cette opération réguliè-rement, pourquoi pas tous les deux mois.
Qui vous accompagne sur la tournée ? Sur la route, nous sommes sept : je suis ac-compagné de deux techniciens, Julien Ma-
thieu au son et Jérôme Beunier à la lu-mière.
Du côté des musiciens, il y a Mathieu Neiss
à la batterie et mandoline, Thomas Nguyen au Piano, Marcel Ebbers à la trom-
pette et enfin Derlot à la guitare et à la
trompette. Recueilli par Guillaume Courveille
Barcella: «un beau et gros festival»pause guitare
Barcella sera accompagné de deux techniciens et quatre musiciens à Pause Guitare.
DES TOILES> sous les étoi-les. Les trois médiathèques de
la communauté d’aggloméra-tion de l’Albigeois offrent trois
soirées cinéma gratuites. Hier, Albi a ouvert le bal. Ce soir, dès
22 h, la médiathèque de Saint-
Juéry prend le relais avec « La Régate », film dans le parc Fran-
çois Mitterrandet grillade party à partir de 20 h. Samedi soir, à
Lescure, en plein air sur l’aire de
loisirs près de la médiathèque, ticket gratuit pour embarquer
sur les «Océans », film de Jac-
ques Perrin. Pique-nique tiré du sac.
tour de ville
Une dizaine de platanes ont été coupés mardi route de Fréjairolles, en-tre le rond-point de l’école des Mines et celui de la technopole. Le ser-
vice des routes du département réalise des travaux destinés à élargir la
chaussée pour inclure des bandes cyclables. Certains riverains, compré-hensifs mais surpris, regrettent de n’avoir pas été informés avant
l’abattage. La chaleur de ces derniers jours qui fait fondre le goudron,
n’arrange rien à cette portion de route départementale où les chantiers se succèdent depuis près de 5 ans.
ARBRES COUPÉS SUR CHAUSSÉE LIQUIDE
En bref
TIVOLI SAFE. 14h, 18h, 20h, 22h15.
LA CLINIQUE DE L’AMOUR. 14h, 18h, 20h.
THE DICTATOR. 18h, 20h.
BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR. 22h15.
THE RAID. 14h.
MEN IN BLACK. 22h15.
L’ÂGE DE GLACE (3D). 14h, 18h, 20h.
PROMETHEUS (INT -12 ANS). 22h15.
LAPÉROUSE UN BONHEUR N’ARRIVE JAMAIS SEUL. 14h, 18h, 20h, 22h15.
CE QUI VOUS ATTEND SI VOUS AT-TENDEZ UN ENFANT. 22h15.
STARBUCK. 14h, 18h, 20h.
ADIEU BERTHE. 14h, 20h, 22h15.
MADAGASCAR (3D). 18h.
SCÈNE NATIONALE NINO. 18h.
TWIXT. 20h30.
AURIAN> . Quelle joie! Ce pe-
tit frère Aurian, pour Méline, 3 ans bientôt. Le petit dernier
d’Eugénie et Samir Maamour,
né le 19 juin à 17h13 à l’hôpital, pesait 2,910 kg pour 48 cm. La
maison du bonheur est à Riviè-res.
bébés du jour
ETHAN>. Béatrice Boniface et Thierry Ravaille, de Valence-
d’Albi, sont les auteurs de ce su-
per trio: Marylise, 12 ans, Théo, 4 ans et le petit dernier, Ethan
(3,480 kg-46 cm ) qui les a re-
joints le 20 juin à 11h10 à C.-Ber-nard.
«J’aime bien cette idée de ne pas servir
un style»
Tarn Albi
albi
Vendredi 29 juin 2012 . LA DÉPÊCHE DU MIDI .21
Auteur, compositeur, interprète
originaire de Reims, Barcella sera
sur la scène albigeoise le 5 juillet
prochain, au pied de la cathédrale Sainte-
Cécile. Défenseur d’un univers poétique
bien à lui, le chanteur qui aime mélan-
ger les genres musicaux présentera au
public tarnais son deuxième album
« Charabia » sorti le 14 mai.
Connaissez-vous Albi ? Je connais plus Montauban pour y avoir fait à plusieurs reprises des concerts. C’est
notamment dans le Tarn-et-Garonne que
j’ai pu rencontrer les organisateurs du fes-tival Pause Guitare. Je sais que c’est un
beau et gros festival et que le cadre y est magnifique.
Vous ne serez pas dépaysé en jouant au pied de la cathédrale Sainte-Cécile. Oui effectivement, j’habite à deux pas de la
cathédrale de Reims. C’est plutôt chouette de pouvoir me retrouver à jouer devant un
tel monument.
Vous considérez-vous comme un trou-badour des temps modernes ? Je me considère comme un artiste. Vesti-
mentairement je n’ai rien du troubadour (rires). Après, c’est vrai que j’aime bien crier
mes mots au visage du monde. Où trouvez-vous l’inspiration pour l’écriture de vos albums ? Les albums en eux-mêmes viennent de ma vie, de mes observations. C’est pour cela
aussi qu’à travers mes textes, on rit ou on pleure. Dans le dernier album « Charabia »,
on a par exemple travaillé en maison de re-
traite pour la chanson « symphonie d’Alzeihmer ». « Ma douce » elle, est plus lé-
gère, elle va bien avec les beaux jours.
À chaque morceau, vous n’hésitez pas à mélanger les genres : swing, hip-
hop, valse, accordéon, électro… Oui c’est vrai. Le premier album « La boîte à
Musique » allait dans ce sens-là. Je conti-
nue à garder cette diver-sité d’approche. J’aime
bien cette idée de ne pas servir un style. C’est aussi
pour cela que je suis heu-
reux de partager la scène le 5 juillet avec Camille et Brigitte.
Votre premier album était auto pro-duit. « Charabia » lui est sous le label Sony. Pourquoi ce choix et quelle diffé-
rence y a t-il ? Je trouve que les deux modes de fonction-
nement sont similaires. Je suis resté indé-
pendant dans mes choix de projet. La grande diffé-
rence aujourd’hui avec Sony, c’est qu’on me
donne davantage de
moyens sur mes ambitions. Avant, on avait du mal administrativement à faire quel-
que chose de correct.
Comment gérez-vous la tournée ?
C’est une belle découverte que je gère avec de la rigueur. C’est aussi pour moi l’occa-
sion de nourrir mon inspiration. La tournée est synonyme de rencontres, d’échanges.
J’essaye de les mettre à profit au service de
mon univers. Depuis 3 ans je fais entre 70 et 90 concerts par an. Mes albums sont en
quelque sorte, des carnets de bords. Vous avez récemment lancé un con-cours d’écriture via facebook à votre public. Pourquoi ? C’est une envie. Je travaille beaucoup avec
des écoles ou des maisons d’arrêt dans les-
quelles je peux mettre en place des ateliers d’écritures. L’idée est de proposer une ap-
proche originale, inviter les gens à rentrer dans mon univers. Le concours est terminé,
j’ai examiné les premières copies.
Il y en a qui se sont bien débrouillés. Je vais maintenant bûcher avant de rendre ma co-
pie (rires). Car le gagnant aura le privilège d’avoir son texte travaillé en musique par vos soins. Tout à fait. Les morceaux qui seront sélec-
tionnés et les plus intéressants pourront
peut-être même se retrouver qui sait, dans le troisième album (rires). En tout cas j’ai-
merai renouveler cette opération réguliè-rement, pourquoi pas tous les deux mois.
Qui vous accompagne sur la tournée ? Sur la route, nous sommes sept : je suis ac-compagné de deux techniciens, Julien Ma-
thieu au son et Jérôme Beunier à la lu-mière.
Du côté des musiciens, il y a Mathieu Neiss
à la batterie et mandoline, Thomas Nguyen au Piano, Marcel Ebbers à la trom-
pette et enfin Derlot à la guitare et à la
trompette. Recueilli par Guillaume Courveille
Barcella: «un beau et gros festival»pause guitare
Barcella sera accompagné de deux techniciens et quatre musiciens à Pause Guitare.
DES TOILES> sous les étoi-les. Les trois médiathèques de
la communauté d’aggloméra-tion de l’Albigeois offrent trois
soirées cinéma gratuites. Hier, Albi a ouvert le bal. Ce soir, dès
22 h, la médiathèque de Saint-
Juéry prend le relais avec « La Régate », film dans le parc Fran-
çois Mitterrandet grillade party à partir de 20 h. Samedi soir, à
Lescure, en plein air sur l’aire de
loisirs près de la médiathèque, ticket gratuit pour embarquer
sur les «Océans », film de Jac-
ques Perrin. Pique-nique tiré du sac.
tour de ville
Une dizaine de platanes ont été coupés mardi route de Fréjairolles, en-tre le rond-point de l’école des Mines et celui de la technopole. Le ser-
vice des routes du département réalise des travaux destinés à élargir la
chaussée pour inclure des bandes cyclables. Certains riverains, compré-hensifs mais surpris, regrettent de n’avoir pas été informés avant
l’abattage. La chaleur de ces derniers jours qui fait fondre le goudron,
n’arrange rien à cette portion de route départementale où les chantiers se succèdent depuis près de 5 ans.
ARBRES COUPÉS SUR CHAUSSÉE LIQUIDE
En bref
TIVOLI SAFE. 14h, 18h, 20h, 22h15.
LA CLINIQUE DE L’AMOUR. 14h, 18h, 20h.
THE DICTATOR. 18h, 20h.
BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR. 22h15.
THE RAID. 14h.
MEN IN BLACK. 22h15.
L’ÂGE DE GLACE (3D). 14h, 18h, 20h.
PROMETHEUS (INT -12 ANS). 22h15.
LAPÉROUSE UN BONHEUR N’ARRIVE JAMAIS SEUL. 14h, 18h, 20h, 22h15.
CE QUI VOUS ATTEND SI VOUS AT-TENDEZ UN ENFANT. 22h15.
STARBUCK. 14h, 18h, 20h.
ADIEU BERTHE. 14h, 20h, 22h15.
MADAGASCAR (3D). 18h.
SCÈNE NATIONALE NINO. 18h.
TWIXT. 20h30.
AURIAN> . Quelle joie! Ce pe-
tit frère Aurian, pour Méline, 3 ans bientôt. Le petit dernier
d’Eugénie et Samir Maamour,
né le 19 juin à 17h13 à l’hôpital, pesait 2,910 kg pour 48 cm. La
maison du bonheur est à Riviè-res.
bébés du jour
ETHAN>. Béatrice Boniface et Thierry Ravaille, de Valence-
d’Albi, sont les auteurs de ce su-
per trio: Marylise, 12 ans, Théo, 4 ans et le petit dernier, Ethan
(3,480 kg-46 cm ) qui les a re-
joints le 20 juin à 11h10 à C.-Ber-nard.
«J’aime bien cette idée de ne pas servir
un style»
Promenons-nousaux FrancosFESTIVAL.Lamusiquene s'arrêtejamaisauxFrancofolies.Lesconcertsycommencentmêmeavantledéjeuner.Reportagetout au longd'unejournéeordinaire... et extraordinaire.
LAROCHELLEDENOSENVOYESSPECIAUX
Il sepassetoujoursquelquechoseaux Francofoliesde La Rochelle.Matin,midi, soir.A chacun sonmenu au fildes concertsdecette28e édition qui s'est ouverte
avant-hieret se poursuitjusqu'à dimanche.Déambulationautour de lapremièrejournéede mercredi.1 A L| Coulisses1U ri delagrandescèneGueule de bois. Les Francofoliess'éveillentsous une averse.L'équipede Bénabar,quijoue lesoir,couvrelematériel.« Oh ! L'autre,avec les lunettesde soleil,lanceun technicienàl'unde ses collègues.Tutela racontesou quoi?»Réponsedel'intéresséquivientderéveiller:«Non,c'estsurtoutàcausede lagueuledans lecul.»1 1 U Muséumd'histoire11 11 naturelleDominiqueA au musée. «J'ai faillidire bonsoir. Déformation professionnelle.Donc,bonjour. .. »Dominique A est bien le premierà lancerles Folies matinales, concerts pascomme les autres qui ont lieu auMuséum d'histoirenaturelle.Ila prisplace dans une petitesalle d'exposition,au milieude masques africainsen fond de scène qui apparaissent,disparaissent, créent un climatunique alors que le musicienrejoueson premier album, « la Fossette»,paru il y a vingt ans, matrice d'unenouvelle chanson française. Undisqueentré dans l'histoire.1 Ô U V'Hagefrancofoulb fi SauvonsGilbert Bécaud !On chante à La Rochelle.On parle
aussi. Les Francos littérairesdissertent ce matin sur le cas GilbertBécaudenprésencedel'unede sesfilles,Kitty,auteur d'un livresur son pèreavec Laurent Balandras,éditeurquidéfend désormais le répertoire deMonsieur100000 Volts.«A chaquefoisque l'on parlede GilbertBécaud,on vous répond que c'est ringard»,lance une fan dans l'assistance.«Jesais, se désole son héritière,mais ilétait quand même vachement plusrockqueringard»43 m Portdelarochelle1 J II LareineChristine. HcloïscLhetissierestune funambuleimprévisible.Elle porte un nom de groupe,Christineand the Queens, et évolueseuleenscèneavecdesmachines,desbombes electro-pop et un lyrismeépoustouflant.Rien ne lui fait peur.Même pas de jouer sur une scènegratuitesous le soleil,revenuenfin,etde poser en photo, debout sur quelquescentimètresdeferraille.Gareà lachute ? Son premieralbum, attendudans quelques mois, devrait l'emmenertrèshaut.1/y ThéâtreverdièrelOn ForzaBarcella!Ce garçonestundouxdingue.Sursondeuxièmealbum,«Charabia»,Barcellachantela petite taillede son pénis,rappe à2 000 à l'heuretelun nouveauBobyLapointe,évoqueune romanceentreun styloet une feuille.Surscène,soncharisme lunaire impressionne.Lagranderévélationde lajournée.17 H Lacoursive1
Missing ïl Ringertoujours punk.Elle
vousembrassecomme du bon pain.« On se fait la bise, la bise dushowbiz»,lanceCatherineRinger,qui
esten grandeforme.LachanteusedesRita Mitsouko,quijouaithiersoirsurlagrandescène,inaugureune exposition.Celle-ciest consacréeaux croquis de son spectaculaire clip«Punk 103».
^ A U 3 A GrandescènefaUnjv Le reposdu Doré.Sesmusicienssont encore surscène.JulienDoréestsurun nuage.Lessivé,l'anciengagnantde «NouvelleStar»savoure ses cinquante minutes deshowintense.De quoine pas vouloirredescendre.1511 Grandescèneùù n Manset incognito. On ad'abord du mal à y croire.Pourtant,c'est bien GérardMansetqui déambule dans les coulissesen chemisehawaïenne,unappareilphotoenbandoulière.Dmitraille,prendlepoulsdufestival.«C'était bien,Julien Doré »,commente-t-il.LesFrancosrêventdefairemonter sur scène l'auteur d'« Ilvoyageen solitaire », qui refuse dedonner des concertset montre rarement son visage.«On ne vousa pasdit : l'invitésurprise,ce soir,c'estGérardManset,plaisanteGérardPont,lepatrondu festival.Allez,à toi!»L'intéresséestdéjàrepartifairedesphotos.flU Granc'escèneUrl Martin Solveig prépare leStade de France. Le DJ MartinSolveign'a besoinde presquerien:deuxplatines,un écran et un bandeau detennis pour faire danser l'esplanadeSaint-Jean-dAcretoute la nuit. Unerépétitionavant sa prestationen ouverture de Madonna, demain, auStade de France. Allez,au dodo lesFrancos ! EMMANUELMAR0LLE
LA ROCHELLE,MERCREDI.CatherineRinger,la chanteusedesRitaMitsouko,ainauguréuneexpositionconsacréeauxcroquis desonclip «Punk 103». p
Tous droits de reproduction réservés
Date : 13/07/2012Pays : FRANCEPage(s) : 30Rubrique : CULTURE, LOISIRS musiqueDiffusion : (190688)Périodicité : Quotidien
LA ROCHELLE,MERCREDI.JulienDoré,les Francofolies.
l'anciengagnantde l'émissionde M 6 «NouvelleStar», sereposeen coulissesaprèsavoirassuréun showde cinquanteminutesdurant(LP/PHILIPPEDEPOULPIOUET.)
LAROCHELLE,MERCREDI.HéloïseLhetissier,aliasChristineandtheQueens,estunevraiefemme-orchestrequandelle estsurscène. (lp/philipp:dcpoulpiquctj
LAROCHELLE,MERCREDI.DominiqueAaétélepremieràinaugurerlesFoliesmatinales,desconcertsoriginauxquiontlieudansunMuséum.
Tous droits de reproduction réservés
Date : 13/07/2012Pays : FRANCEPage(s) : 30Rubrique : CULTURE, LOISIRS musiqueDiffusion : (190688)Périodicité : Quotidien
Barcella REVUE DE PRESSE
promo locale / régions
nouvel album - charabia
sortie le 14 mai[Jive Epic / Sony Music]
www.barcella.fr
Mercredi 22 février - L’ Hedbo du vendredi [Reims]
P.1
Cultur’Aisne www.aisnenouvelle.frJEUDI 23 FÉVRIER 2012 ?
Malgré un désistement detaille - et de dernière mi-nute - des Brigitte sa-
medi dernier, la nouvelle éditiondu festival gasiaquois cumuleles succès : chaque soirée ajusqu’ici fait le plein, dans unebelle ambiance. Une réussite,due notamment au flair incon-testable des organisateurs dansle choix de la programmation,mais aussi à l’ambiance convi-viale qui règne dans cette MCLdécidément très chaleureuse.Chaque jour, les artistes ont misle feu à la scène, et fait preuved’une très belle proximité avec lepublic, pendant et après lesspectacles. Une édition réussiequi se poursuit jusqu’à samedi :Barcella, Flow, DélicieuseAkexandra, HK et les Saltim-banks investiront la MCL. ClaireDiterzi sera au Théâtre Jean-Vilarde Saint-Quentin. A noter égale-ment : cette année, la MCL deGauchy est partenaire du se-cours populaire français. Desdons de vêtements y sont possi-bles tout au long du festival.
E. B.
Festival
Voix d’Hiver : encore de bons momentsGAUCHYSAINT-QUENTIN
❒ Barcella : un poète délicieusement inclassableChanteur aussi atypique que
poétique, Barcella parvient à s’ap-proprier l’héritage d’une chansonfrançaise d’antan pour en propo-ser une vision très moderne et uni-verselle. Ce perfectionniste duverbe en étonnera plus d’un. Dansle cadre de son passage aux Voixd’Hiver, il répond à nos questions.
◗ On vous a défini volontierscomme « un musicien desmots, un comédien des notes ».Qu’en pensez-vous ?
A l’origine, cette expression estvenue d’un journaliste. Et c’estvrai que j’aimais bien cette idée.En dehors de l’écriture des chan-sons, je me suis toujours appliquéà faire sonner les mots et surtout àfaire vivre les morceaux surscène. C’est grâce à la scène quemes chansons ont pu acquérirune certaine forme, une image.Ça a toujours été important pourmoi. Cette définition résume bienmon intention vis-à-vis de mamusique mais aussi du public.
◗ A la base, votre univers, c’estla chanson, mais vous avez euaussi quelques affinités avec leslam. Vous avez même étéchampion de France en 2007.Est-ce que c’est le slam quivous a mené vers cette écriturepoétique, ou vous vous intéres-siez déjà à la poésie avant ?
Cela n’a pas commencé avec leslam. En fait, je fais de la chansondepuis longtemps et le slam n’aété qu’une parenthèse dans monparcours de chanteur. C’est vraique je me suis lancé dans le slamen 2007, fait quelques scènes etmême remporté un prix, mais toutça n’était qu’une expérience.Cela reste toutefois un mouve-ment poétique que j’appréciebeaucoup. Mon goût pour l’écri-ture est plutôt venu de ma mèrequi était professeur de lettres.C’est elle qui m’a donné le goûtdes mots à travers son expé-rience mais aussi la musiquequ’elle écoutait. Très tôt j’ai ététouché par des auteurs commeBarbara, Brel… Ce sont ces gens
qui m’ont donné envie d’écriredes chansons poétiques.
◗ Ce qu’il y a de particulier dansces chansons, c’est que cettepoésie touche toutes les géné-rations. Elle transcende lesépoques et parle à tout lemonde…
Cela renvoie au sens même dema démarche : je conçois avanttout la musique ou la chansoncomme un outil qui permet d’allervers les autres. Cette forme depoésie définit bien ma vision dumonde, que je souhaite partageravec le plus de gens possible,qu’ils soient jeunes ou plus vieux.J’aime donc proposer des cho-ses différentes. Je ne souhaitepas être enfermé dans une case,comme on aime le faire souventpour les musiciens. J’essaied’aller plus loin que cela. C’estpour ça que lorsque j’écris, jecherche toujours à trouver unangle qui puisse toucher tout lemonde. Pendant mes concertsj’ai pu voir des gens de tous lesâges. C’est même allé jusqu’à104 ans, c’est pour vous dire…Cette diversité m’intéresse : j’aimeréunir les générations autour decette vision poétique.
◗ Musicalement, c’est pareil : ontrouve différents styles, unsacré mélange d’influences, dela valse au hip-hop. On estencore dans cette idée d’ouver-ture…
Complètement. Musicalement,j’ai toujours souhaité couvrir desstyles assez larges, j’ai voulu allervers tous les courants, montrerune palette d’ambiances. C’étaitd’ailleurs le point central de monpremier album, La boîte à musi-ques : avec un « s ». On y trouvedes formes d’écritures assez con-temporaines, comme le slam, lehip-hop… Mais aussi de la valse,des morceaux où je laisse unegrande place à l’accordéon… Làaussi, cet éclectisme, c’est pourpouvoir réunir les générations.Cela reflète une forme de recher-che qui m’a d’ailleurs permis de
jouer dans plein d’endroits,devant un public varié, en Franceou à l’étranger. Avec les chansonsde ce premier album, j’ai pudépasser les barrières des géné-rations mais aussi les barrières dela langue. L’approche a été laplus universelle qui soit. Et c’estune démarche qui continue avecmon deuxième album qui vad’ailleurs bientôt sortir.
◗ Justement, pouvez-vous nousen dire quelques mots ?
Ce nouvel album s’appelleCharabia, et sa sortie physiqueest prévue le 14 mai. C’est unalbum qui reste fidèle au premier,dans lequel je joue à nouveau lacarte de l’éclectisme : du hip-hopà la pop, aux chansons peut-êtreplus anciennes… Je continue àexplorer les genres, et mêmepeut-être plus qu’avant. C’est undisque qui sur ce point me sem-ble encore plus riche. Et c’estaussi un projet durant lequel j’ai
évolué, où j’ai eu l’impressiond’affiner ma sensibilité, d’avoir étéplus juste dans mes choix. Lesconditions d’enregistrement ontété aussi très bonnes. C’est vrai-ment un bel album dont je suistrès content, et j’espère qu’il plai-ra aux gens.
◗ Vous allez donc chanter quel-ques nouveaux morceauxdurant ce concert à Gauchy…
Oui. D’ailleurs le concert deGauchy sera une date un peuparticulière pour moi, car c’est lapremière fois que je jouerai enpublic avec la nouvelle équipe demusiciens dans le cadre du lan-cement de Charabia. Nous avonsprévu de faire des morceaux dupremier album, mais aussi dudeuxième. Pour l’occasion, nousaccueillerons également unecontrebasse et une batterie dansla formule, ce qui est une nou-veauté. C’est donc une sacréesoirée en perspective, dans
l’Aisne, où je suis d’ailleurs venuà plusieurs reprises. J’aime beau-coup venir jouer chez vous. Jeme rappelle d’ailleurs quelquesdates au festival Pic’arts, ouencore au festival 1001 Facettesqui étaient très sympathiques. Etil y avait aussi une soirée à l’EJCde Soissons, où on avait fait leplein. J’étais très content de voirautant de personnes. Celam’avait beaucoup touché.
◗ Dernièrement, on vous a aussivu évoluer comme auteur-com-positeur, notamment pour lepremier album de Luce, avec letrès beau titre « La Symphonied’Alzheimer ». Avez-vous desprojets en cours avec d’autresartistes ?
Oui, de plus en plus. Ce sontessentiellement des artistes quisont dans la même maison de dis-que que moi. Je ne peux toutefoispas vous en dire plus sur le sujetcar rien n’est encore très concret.Pour l’instant, seule la chansonpour Luce est sortie. C’est unechanson sur laquelle elle a fait dubeau travail. Elle a apporté unecertaine sensibilité dans sa ver-sion qui était très intéressante.C’est une chanson que j’aimeégalement défendre sur scèneavec ma propre interprétation etma propre sensibilité.
◗ Quels sont vos autres projetsà côté de Charabia ?
À côté de cet album, nousavons deux belles échéances quis’annoncent : un concert le11 mai chez nous à Reims. Cesera un concert à la Cartonnerie,mais aussi une date au Café de laDanse, à Paris. C’est une soirée« carte blanche à Barcella » quiréservera pas mal de surprises,avec deux équipes de musiciens,et des invités bien sûr. Ce sera le8 mars et on vous attend nom-breux.
Propos recueillis parEric BAILLON
« Je conçois avant tout la musique ou la chanson comme un outilqui permet d’aller vers les autres ».
Depuis vendredi,les 12es Voix d’Hiverrencontrent un sacrésuccès. Et ce n’estpas fini : cinqpropositionsartistiquesdétonantes sontencore à venir !
12e Festival des Voix d’Hiver- Les 23 et 24 février, 20 h 00.
MCL de Gauchy. Tarifs : 3, 50 à12 €. Rens. 03 23 40 20 00.- Samedi 25 février, 20 h 30Théâtre Jean-Vilar de St-Quentin. Tarifs : 8 à 20 €.
Rens. 03 23 62 36 77 (9 € dansle cadre d’un abonnement au
festival au 03 23 40 20 00).
Jeudi 23 février - L’ Aisne Nouvelle // Cultur’Aisne
P.2
Vendredi 24 février - L’ Union de Reims
P.3
Vendredi 24 février - L’ Union de Reims
P.4
Dimanche 4 mars - L’ Union Supplément dimanche Champagne-Ardennes
P.5
Mercredi 7 mars - L’ Union Reims [Reims quartier Croix-rouge]
P.6
Jeudi 8 Mars - La Tribune d’ Angers
P.7
Vendredi 9 Mars - Ouest France (Angers)
P.8
Mardi 20 Mars - Sud Ouest
P.9
N° Mars /Avril - Sortir Lorient
P.10
P.11
Vendredi 20 Avril - L’Hebdo du vendredi [Reims]
N°256 du 20 au 26 av r i l 2012
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Avec la sortie de son deuxième album,« Charabia », l'artiste rémois déclame àmerveille son amour de la langue française,savoureusement mariée à un univers musicalqui n'appartient qu'à lui...
�Ma douce, premier extrait du dernier album et véri-table bouffée poétique de fraicheur printanière tourneactuellement en playlist sur plusieurs radiosnationales. Une diffusion qui ravit Barcella, témoinprivilégié d'une reconnaissance méritée. Car lechemin a été long depuis les premiers concerts duchanteur-compositeur-interprète en 2003 quand, seretrouvant un soir à interpréter lui-même ses propresmorceaux sur scène, il se surprend, plus encore que lepublic présent, à apprécier ce moment unique et l'é-motion ressentie. « À partir de cette date, je me suisdit que chanter mes chansons, finalement, ça mar-chait bien. Alors, j'ai continué. Je suis monté sur lesplanches pour confronter ma sensibilité à celle desautres car j'étais quelqu'un d'assez d'introverti. J'aifait ça pour compenser au départ une forme de timi-dité que je crois avoir, peu à peu, réussi à dépasser.Ceci grâce à mes spectacles, de petites scènes enpetits bars, de salles de concert en festival, soutenu aufil des mois, des années, par de plus en plus de struc-tures culturelles et notamment la Cartonnerie qui m'aoffert une aide à la résidence artistique et m'a aidé àtrouver des premières parties de concert. »Après le premier album, en 2010, les choses s'ac-célèrent pour Barcella et ses musiciens qui enchainenten presque trois ans plus de 300 concerts (spectacleset représentations scolaires) aux quatre coins de laFrance. L'artiste peut, en outre, compter depuis
plusieurs années sur le soutien de l'équipe d'UlysseProductions et de sa maison de disques Sony Music,qui l'accompagnent dans son aventure. À chaque fois,la sincérité et l'énergie qu'il dégage font mouche surun public mélomane, conquis et ravi de retrouverdans le Rémois un authentique jongleur de vers. « J'aitoujours été un amoureux de la langue française, deses beaux mots, mais même si je me retrouve quelquepeu dans Bobby Lapointe par exemple, ça ne m'em-pêche pas pour autant de me rapprocher en parallèlede toute une culture hip-hop qui m'a, elle aussi, beau-coup influencé. » Aussi, voilà la recette de Charabia,qui, dans la définition propre du terme sous-entendcertes un langage confus et inintelligible, mais qui,dans l'univers de l'artiste illustre au contraire un puitssans fond de créations hétéroclites. « Cet album, c'estun « mixe » de mes influences car je ne suis pasl'artiste d'un seul style. En surface, on pourrait y voirun charabia musical, mais à l'écoute, l'auditeur verrabien que ce n'est pas le cas. Un peu comme un jeunegarçon qui écrirait une poésie ou réaliserait un dessinque l'on qualifierait de charabia au premier coupd'oeil, avant de se concentrer sur son travail et decomprendre qu'il n'en est rien... »Dans ses chansons, des textes riches, émouvants,drôles et touchants, tous écris de la plume de lasincérité et soutenus par de fines mélodies enjouées.Le charabia de Barcella, c'est finalement toutes cesémotions à la fois.
Aymeric Henniaux
Barcella en concert le 11 mai à la Cartonnerie (com-plet) et le 31 mai au Café de la Danse à Paris.L'album Charabia sera dans les bacs le 14 maiprochain. Plus d'infos sur www.barcella.fr
Barcella - Artiste-compositeur-interprète
Le chanteur sachant conter
�RRepèèrreess :: Barcella, de son prénom Mathieu, est né à Reims le 11 mai 1981 - son concert du 11 maiprochain sera donc un clin d'oeil involontaire à cette date anniversaire - d'une mère professeure de Lettreset d'un père enseignant. C'est également à Reims qu'il effectue l'ensemble de sa scolarité, notamment aulycée Marc Chagall, avant de valider une formation pédagogique et didactique à l'IUFM. Parfait autodi-dacte, il apprend seul la guitare, le banjo et le yukulélé tout en s'exerçant au chant et en écrivant paral-lèlement ses premiers textes. Au début des années 2000, Barcella s'essaye à la scène dans des bars, dessalles régionales ou à l'occasion de festivals étudiants, commençant rapidement à multiplier les dates.Soutenu par de nombreuses structures culturelles locales, dont la Cartonnerie de Reims, il poursuit son par-cours d'artiste ces dernières années en Champagne-Ardenne et hors-région, sortant un premier album, LaBoîte à musiques, en 2010. Le second opus de Barcella, Charabia, sortira le 14 mai prochain.
créd
it :
Lisa
Roz
e
P.12
Dimanche 22 Avril - L’ Union Supplément dimanche Champagne-Ardennes
P.13
N° Mai / Juin - Chez Le Grand Bag - p.1
P.14
N° Mai / Juin - Chez Le Grand Bag - p.2
MUSIQUE
« Lorsque je suis morose, je lis le monde en
accords mineurs, lorsque je suis
solaire, les accords s’enchaînent en
majeurs »
VIVANT! Je laisserai toujours un part impor-tante à l’improvisation.
J’ai travaillé avec des artistes dont j’apprécie l’univers. Pour la création de l’objet, c’est avec Antony Villeger, mon ami d’enfance, que nous avons réfléchi le digipack. Jeff Delort a réalisé l’album et Lisa Roze les pho-tos. J’avais envie de décliner la poésie du disque sous toutes ces formes (musicales, visuelles). L’esthétique d’une œuvre m’importe beaucoup, ce d’autant plus que je fais parti des mélomanes qui achètent encore des disques. Pour tout te dire, si cela avait été possible, j’aurai fait parfu-mer «Charabia» !
Par gourmandise ! Mon équipe et moi-même avi-ons envie de présenter l’album de manière ori-ginale et l’idée, ambitieuse j’en conviens, nous est venue. Philippe a mis toute sa sensibilité au service de mes chansons et mes papilles en sont depuis nostalgiques. Nos métiers sont certes différents, mais je crois que nos curiosités res-pectives nous ont permis de savourer cette ren-contre. Je suis très touché par sa créativité et réitèrerai l’expérience avec grand plaisir. Cha-peau l’artiste !
C’est un axe passionnant qui me permet de res-ter en phase avec mon époque. J’ai eu le plai-sir de mettre en place et d’encadrer des ateliers chanson dans de nombreuses écoles, collèges et lycées francophones ces dernières années et je trouve que la jeunesse actuelle fait preuve d’un imaginaire surprenant qui ne demande souvent qu’à être stimulé. Ces expériences me sont d’au-tant plus bénéfiques qu’elles me permettent de transmettre ma passion pour l’écriture tout en restant dans une dynamique créative. J’explore ainsi le monde qui m’entoure et je me crée mes
propres avis. J’ai ainsi pu travailler avec des publics très variés (en maison d’arrêt, en mai-son de retraite, avec les gens dits «du voyage”). Grâce à ces travaux, je suis passé par New York, Washington, Toronto … et j’irai peut-être pro-chainement en Asie. Ces rencontres sont un moteur pour mes créations, une source d’inspi-ration importante.
C’est possible Monsieur… Mais à force d’arrondir les angles, enfin vous voyez ...
BARCELLA - 33
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Dimanche 6 mai - L’ Union Supplément dimanche Champagne-Ardennes
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TV régions 01/03/12 FRANCE 3 Picardie / Interview + images live Festival Voix d’hier à Gauchy (02)06/03/12 FRANCE 3 Champagne-Ardennes / Culture box Interview reportage résidence EMB 20/05/12 FRANCE 3 Rhône-Alpes / Reportage intw Paroles et Musiques 20/05/12 TL7 St Etienne / Emission Côté Scène