barbier et les artistes du spectacle

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Page 1: Barbier et les artistes du spectacle
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George BARBIER (1882-1932)

Monographies1.BARBIER (George). MARTORELLI, ROMANELLI, STOEFFLER, NASTI, POLI ERCOLI, PICAUD, IZARN. The birth of Art Deco. Edted by Barbara Martorelli. Venezia, Musei Civici Veneziani, 2008. In-8, couverture car-tonnée sous jaquette illustrée, 175 pp. Ce catalogue de l’exposition George BARBIER (1882-1932) au Palais For-tuny, musée de la ville de Venise, présentée de août 2008 à janvier 2009, et première retrospective depuis le décès de l’artiste le consacre comme l’un des maîtres de l’Art-déco. Les différentes facettes de son oeuvre mettent en lu-mière son talent avec d’abord une biographie suivie d’une présentation de ses créations pour le théâtre, puis la mode, ses réalisations d’illustrateur et celles de publicitaire. Cet ou-vrage de référence est largement illustré de photos en cou-leurs. Edité en deux versions: italienne et anglaise.[14240]

35 €

2.LES ARTISTES DU LIVRE. Barbier, Bonnard, Carlègle, Martin, Hémard, Laboureur, Hermann Paul, Brissaud, Méheut, Sauvage, Dignimont, Lobel-Riche, Marty, Belot, Brouet, Siméon, Berhold-Mahn, Vertès, Morin, Chimot, Legrand, Jouve, Touchet et Perrichon. Les Artistes du Livre. Carlègle, Martin, Hémard, Labou-reur, Hermann Paul, Brissaud, Méheut, Sauvage, Dig-nimont, Barbier, Lobel-Riche, Marty, Belot, Brouet, Siméon, Berhold-Mahn, Vertès, Morin, Bonnard, Chi-mot, Legrand, Jouve, Touchet et Perrichon. Paris, Henry Babou, 1928-1933, 24 volumes, in-8, en feuilles sous chemises rempliées, titrées. Collection complète de ces vingt-quatre volumes publiés sous la direction de Marcel Valo-taire de 1928 à 1933, exemplaire sur vélin blanc d’un tirage général de sept cent cinquante exemplaires. Cette réalisa-tion s’ouvrait à tous les grands illustrateurs de ce début du XXème siècle avec des artistes comme Bernard BOUTET de MONVEL, Robert BONFILS, Georges LEPAPE, François-Louis SCHMIED ou Guy ARNOUX qui n’ont jamais été édités. Outre ces absents les plus grands sont présents tels BARBIER, BONNARD, HEMARD, JOUVE, LABOUREUR, LEGRAND, MARTIN, MARTY, MEHEUT, SAUVAGE, VERTES...et ces vingt quatre forment une réunion de talents exceptionnelle. Chaque monographie est rédigée par un auteur renommé: Colette, Gérard d’Houville, Marcel Valotaire, Louis Barthou, Henry de Régnier, Pierre Mac-Orlan, Claude Roger-Marx, Ca-mille Mauclair, André Salmon, Paul Valéry... Une lettre préface d’auteurs tels Duvernois, Genevoix, Giraudoux... s’adresse di-rectement à l’artiste. Un portrait frontispice représente l’artiste et est signé Valentine Hugo, André Dunoyer de Segonzac, Laure Albin-Guillot, Soulas, Steinlen, Odilon Redon... Une sélection d’illustrations, certaines étant des estampes origi-nales ou des pochoirs, complète l’ouvrage. Une bibliographie des ouvrages de l’illustrateur vient conclure l’oeuvre. Petites usures aux chemises, infimes piqûres et taches.[16470]

2400 €

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Oeuvre théâtrale3.BARBIER (George). Séraphine en manteau de fourru-re. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, 1925, 24.5 x 16.5 cm. Papier de protection portant le n° 12. Maquette originale de costume, portant le n° 12. Pour cette pièce, George BARBIER (Nantes 1882-Paris 1932) réalise cette ma-quette originale pour le costume d’un personnage féminin, Séraphine. L’artiste choisit pour le personnage un camaïeu de rose : sous sa robe violette, elle porte un manteau fushia bordé de fourrure qui souligne les franges du manteau, son col et ses manches, mais aussi une épaisseur au niveau des épaules et une fente au coude d’où elle sort sa main gauche. Elle est gantée de rose pâle et coiffée, à l’orientale, d’un tur-ban argenté et rose surmonté d’une plume. L’artiste pose une dernière touche de rose rappelant la teinte des lèvres de son modèle, avec ses boucles d’oreilles pendantes. Le rose sied aux brunes, et la finesse et l’élégance de ce costume sont soulignées par l’encre de Chine et les rehauts d’argent dépo-sés sur les manches de la dame et son turban. Dessin légère-ment jauni avec de légers plis. [16422] (Voir planche couleurs I.)

1000 €4.BARBIER (George). Les Liserons. Aquarelle et encre de Chine signée, 1925, 21.3 x 17.5 cm. Pour l’actrice Fifi Holder, George BARBIER (Nantes 1882- Paris 1932) réalise cette maquette originale pour un costume. La jeune élégante est parée d’une robe blanche à crino-line, décoltée qui laisse découvertes ses blanches épaules. Pour compléter sa coiffure, cheveux châtain relevés sur la nuque, elle a placé des liserons roses et bleus de part et d’autre de son visage. Les mêmes liserons ornent toute sa tenue, on en retrouve le dessin sur la jupe et le bustier de sa robe ainsi qu’aux manches, qui bouffent légèrement au-dessus du coude. Le jeu entre le bleu et le rose continue avec ses gants : bleu pâle agrémenté d’un ruban rose. La touche finale de sa tenue c’est son éventail orangé qui relève l’ensemble avec finesse. Légères salissures et plis. [16423]

1000 €

5.BARBIER (George). Le militaire. Aquarelle et encre de Chine signée, 1925, 21.5 x 15.5 cm. George BARBIER (Nantes 1882- Paris 1932) réalise cette maquette originale pour un costume d’un militaire, style empire.L’élégant jeune homme, aux favoris soignés, à la moustache fine, dont les yeux semblent soulignés de khôl porte un pantalon rouge souligné d’une bande dorée, un dol-man blanc à col haut orné à la poitrine de décorations dorées. Sur son épaule est rejetée sa pelisse verte. Il porte de son bras gauche un haut képi vert orné d’un plume, derrière lui pendent son sabre et sa gibecière, il porte des éperons. Dans sa main droite, gantée de blanc, une rose. Petites taches, petites salissures et plis. [16425] (Voir planche couleurs I.)

1000 €6.BARBIER (George). Labiche 1860. Gouache originale, signée, datée au milieu à gauche et titrée, 1925, 26.5 x 19.2cm, encadrée. George BARBIER nous donne une version originale de la planche du Bonheur du Jour “Grand-mère et petite-fille” ou deux jeunes-femmes se font face. L’une en crinoline romantique et l’autre en jupe bouf-fante et coiffée à la garçonne. Cette gouache représente une femme de profil droit, vêtue d’une robe à crinoline rose pâle, aux ornements de velours noir à la main, des gants bleus, assortis au ruban de son chapeau, et une petite ombrelle blanche. A l’angle gauche, on trouve une mention de la pièce pour laquelle est prévu ce costume, Labiche 1860. [11059]

850 €

7.BARBIER (George). Mademoiselle Sorel en grand

habit. Gravure rehaussée au pochoir, signé dans la planche en bas à droite, 1921, in-4, encadrée. Mademoiselle Sorel en robe de soirée, un loup à la main, se regarde dans la glace, dans un décor d’inspiration XVIIIe siècle, un buste posé sur la chemi-née. Coiffée d’un chapeau à plumes d’autruche rouge, elle esquisse un tour vers le miroir. Planche du “Bonheur du Jour” parue aussi dans Femina. [11150] (Voir planche couleurs I.)

600 €

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8.BARBIER (George). Costume de théâtre. Aquarelle en couleurs, rehauts de gouache, d’or et d’argent, signée au milieu à gauche, (1925), 21 x 20 cm.,encadrée. Une jeune femme porte une robe à corset serré. Le bustier lui dégage les épaules. L’ampleur des volants de la jupe accentue la finesse de sa taille. Barbier s’est très tôt intéressé au théâtre, et ses dessins témoignent de l’influence des Ballets Russes Personnages de comédie (1922) et Vingt-cinq costumes pour le théâtre (1925) témoignent de ce goût (article Barbier et le théâtre, par Alain Stoeffler, in George Barbier, La Nascita del Deco, 2008, pp. 62-83). [15429] (Voir planche couleurs II.)

1100 €9.BARBIER (George). Chopin, Acte I. Aquarelle et encre de Chine, signée et titrée, 1925, 21 x 10 cm. Le titre mentionné au crayon de papier en haut à droite de l’image nous apprend qu’il s’agit du costume pour le personnage de Chopin à l’Acte I. Le compositeur roman-tique est vêtu d’un pantalon gris vert. Il porte une veste longue marron, un gilet à motifs de fleurs, et une cravatte montante noire. Il tient son haut-de-forme, qui devient dans les années 1840 un symbole de la condition sociale de l’homme bour-geois du XIXe siècle. Petites salissures et infimes plis.[16424]

1000 €

10.BARBIER (George). Chopin, Acte III. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée, da-tée et titrée (1925), 24 x 19 cm., pièce de velours violet épinglée en haut à gauche. Le titre mentionné au crayon de papier en haut à droite de l’image nous apprend qu’il s’agit du costume pour le personnage de Chopin à l’Acte III. Chopin porte pour ce troisième acte une élégante robe de chambre, violette et parme. Il porte une ceinture par-me avec de gros grelots. Dans sa main gauche, il tient un petit volume rouge. Petites salissures et plis.[16426]

1000 €

11.BARBIER (George). Jeune fille en costume tradition-nel. Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 21.5 x 13 cm. Comme une poupée de porcelaine, la jeune fille se tient droite, les bras le long du corps et les yeux baissés. Le cos-tume se compose d’une robe aux rayures bleues, blanches, jaunes et orangées, dont la jupe bouffante s’arrête à mi-mollet, au corsage croisé et aux manches blanches, bouffantes, ai-nsi que d’une grande coiffe traditionnelle blanche aux larges bords relevés, surmontée d’un ruban noir. Un foulard imprimé de fleurs roses double le corsage et un petit talbier noir bordé de rose est retenu par la ceinture de ruban bleu. A un ruban noir au ras de son cou, pend un médaillon doré. Elle tient dans sa main une rose. Papier légèrement jauni, petits plis. [16427]

1000 €

12.BARBIER (George). La cocodette 1850. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée, datée, et titrée, 1925, 21 x 18 cm. Papier de protection portant le n°16. Pour le personnage de Juliette, l’artiste des-sine cette grande tenue composée d’une robe, d’un châle et d’un large chapeau. BARBIER s’inspire d’un style espag-nol pour dessiner une robe noire à crinoline, ornée de deux

cercles de fleurs roses et de deux bandes de dentelle. Sur le haut de la robe, qui laisse voir le décolté et les épaules, on retrouve la dentelle ainsi qu’une fleur rose qui agrémente le corsage. Sous un grand chapeau noir à larges bords, où s’épanouissent sur un fond noir des fleurs roses et bleues, se dessinent de jolies anglaises blondes. Pour achever de parer la belle, l’artiste ajoute dans la teinte rose des fleurs, un bracelet à chaque bras et un châle bordé de fourrure que celle-ci porte négligemment dans le bas du dos. Indica-tions manuscrites techniques au dos du dessin. Papier lé-gèrement jauni, petits plis. [16428] (Voir planche couleurs I.)

1100 €

9. Chopin, Acte I.

10. Chopin, Acte III.

11. Jeune fille en costume traditionnel.

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13.BARBIER (George). Jeannette en robe blanche. Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 21 x 13.5 cm. Composant avec le bleu, le rose, le blanc et le noir, BAR-BIER propose pour le personnage de Jeannette un costume à la fois frais et élégant. Le visage légèrement incliné, les bras croisées, elle porte une robe blanche à crinoline, à à quatre volants, chacun bordés d’hermine et d’un filet bleu. Le cor-sage est composé d’une mousseline blanche à smocks, les manches d’un bandeau d’hermine bordé de bleu de part et d’autre. L’actrice porte de fins gants roses et serre contre elle une grande étole noire, ornée de roses bleues dont le revers est rose. Elle est coiffée d’un petit chapeau bordé de fleurs qui lui encadre visage, fermé par un ruban bleu et blanc. Indications manuscrites techniques au crayon gris au dos mentionnant : “4 cost. 1 blanche, 1 jaune, 1 rose, 1 bleue”, et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16429] (Voir planche couleurs I.)

1050 €14.BARBIER (George). Le Manteau vert. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée et datée, 1925, 22.2 x 18 cm. Le modèle, qui tourne le visage et tient à la main une petite ombrelle, est vêtue d’un grand manteau vert d’eau fermé par une ceinture de tissu de la mêm. Son col qui forme un V est bordé de dentelle, à la pointe de ce V part une ligne qui descend jusqu’au bas de la robe d’où partent alternativement des triangles bleus foncés, motif repris au niveau des poignets et des épaules. Elle porte une grande étole violette au revers parme, teinte que l’artiste choisit pour les gants et le chapeau, orné de roses et d’un ruban de la dame. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16430] (Voir planche couleurs I.)

1000 €

15.BARBIER (George). La Lorette 1840 : Elise en robe blanche à fleurs rouges. Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 25.5 x 19 cm. L’artiste dessine pour le personnage d’Elise, personnage de Lorette comme on appelait ces jeunes femmes du demi-monde, qui habitait au milieu du XIXe siècle dans le quartier de Notre-Dame-de-Lorette, à Paris, une robe blanche à crionline très fraîche. La jeune fille, tête légèrement inclinée, mains croi-sées, semble on ne peu plus respectable et même ingénue dans sa robe blanche à crinoline blanche. La jupe qui s’arrête au-dessus de la cheville est décorée de deux lignes de fleu-rs rouges et de cinq bandes de rose. Le corsage remonte sagement couvrant le cou et les épaules, un noeud rose dé-coré d’un médaillon orne la colerette, les manches bouffantes sont terminées par de petits ruban roses noués. Pour parfaire l’impression d’inoocence, la jeune fille tient un petit mouchoir brodé. Elle est coiffée d’un chapeau blanc à la bordure rose auquel sont attaché des fleurs. Indications manuscrites tech-niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16431]

1050 €

16.BARBIER (George). Juliette en robe violette. Aquarelle et encre de Chine, signée, datée, et titrée, 1925, 20.5 x 19.8 cm. Pour le personnage de Juliette, l’artiste des-sine cette tenue dans un violet lavande. La robe à large crino-line ronde est composée de taffeta qui se présente en six volants superposés et ornée de deux noeuds de la même matière. Elle laisse largement découverts le cou et les épaules. Elle est agrémentée par les gants, un petit chapeau rond in-cliné sur une oreille et d’une paire de mignonnes ballerines lacées. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16432] (Voir planche couleurs I.)

1050 €

17.BARBIER (George). Gaston acte I. Aquarelle et encre de Chine avec des rehauts d’or, signée, datée et titrée, 1925, 25.5 x 18 cm. Pour le dandy, BARBIER choisit un pantalon gris-vert, une élégante veste queue de pie grise au col noir. Son gilet est orné de fleurs jaune pâle, au-dessus de sa chemise blanche décorée d’une pierre rouge, est nouée une cravate montante. Il tient dans sa main posée sur sa hanche un chapeau. Indications manuscrites tech-niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16433]

1000 € 18.BARBIER (George). Gaston acte II. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée, datée, et titrée, 1925, 25.5 x 18 cm. Dans ce deuxième acte, Gas-ton porte une tenue estivale composée d’une veste longue, lé-gèrement évasée, ocre, avec de fines rayures rouges, fermée sur la poitrine par des boutons rehaussés à l’or par l’artiste et par une ceinture bleue à la boucle dorée. Sa cravate noire est nouée lâchement. Il est coiffé d’une casquette du même bleu que sa ceinture orné d’un pompon. Indications manu-scrites au dos. Papier légèrement jauni, petits plis. [16434]

950 €

15. La Lorette 1840 : Elise en robe blanche à fleurs rouges.

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19.BARBIER (George). Loulou Hégoburu. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée, datée, et titrée, 1925, 21.5 x 14 cm. Pour l’actrice Loulou Hégoburu, l’artiste dessine cette toilette en coton dans les teintes rouges et blanches, composée d’une robe, d’une coiffe traditionnelle et d’un tablier. La robe au fond orangé très pâle est ornée de branches fleuries rouges. La jupe, légère-ment bouffante au-dessus des hanches s’arrête à mi-mollet, le corsage est complété par deux vollants de dentelle qui couvrent les épaules pour se rejoindre sous la poitrine. Un talbier rouge vif rappelle les bas de la belle. Sur ses cheveux aile-de-corbeau lissés en bandeaux, elle porte une coiffe traditionnelle en coton blanc. Indications manuscrites tech-niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16435]

1000 €20.BARBIER (George). Le haut-de-forme de Farigoul. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et da-tée, 1925, 22 x 17.5 cm. Pour l’acteur Guyard qui tient le rôle de Farigoul, BARBIER choisit pour une élégante tenue d’extérieur: un grand manteau brun clair cintré puis légère-ment évasé tombant jusqu’aux pieds, bordé de fourrure brun foncé au col et aux manches et fermé par des galons, une cravatte noire montante, ainsi qu’un haut-de-forme. La tenue est complétée par la montre à gousset qu’il tient dans sa main gantée, et une canne dont on aperçoit le pommeau doré, orné d’une cordelette rouge. Indications manuscrites tech-niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16436]

1000 €

17. Gaston acte I. 18. Gaston acte II. 19. Loulou Hégoburu.

20. Le haut-de-forme de Farigoul.

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21.BARBIER (George). Le manteau violet. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée et datée, 1925, 23 x 16 cm. Cette belle femme aux ch-eveux aile-de-corbeau, le visage légèrement penché, re-gardant d’un air amusé sur la gauche porte un grand man-teau sur sa robe à crinoline mauve. Le bas du manteau est bordé d’hermine, ainsi que le châle de même teinte qu’elle porte sur les épaules. Les manches ainsi que le col rond sont bordés de dentelle que l’artiste a rehaussé à l’argent. Le corsage est fermé par des fleurs en brillant. Une élé-gante capeline bleu-ciel, fermée par un ruban, surmontée d’une plume noire et frangée de dentelle noire, qui rappelle la teinte de ses gants. Elle tient une petite ombrelle. Indica-tions manuscrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis, rehauts d’argent légèrement oxydés. [16437]

1000 €

22.BARBIER (George). George Sand à la cigarette. Aquarelle et encre de Chine, signée et datée, 1925, 21.5 x 16.5 cm. Aurore Lucile Dupin, plus connue sous le pseud-onyme de George Sand, prend place aux côtés de Chopin dans la pièce. Elle est vêtue ici à la mode masculine, d’une veste longue légèrement évasée sur les hanches fermée par trois bouton et ouverte sur la poitrine laissant voir la che-mise à jabot, fermée par un ruban noir (noeud papillon). Elle porte le haut-de-forme avec beaucoup d’assurance, tan-dis que la canne surlaquelle elle s’appuie nonchalemment et la cigarette qu’elle fume dans un fume-cigarette lui don-nent un air crâne. Ses lèvres légèrement charnues laissent deviner son identité féminine. Indications manuscrites tech-niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16438]

1100 €

23.BARBIER (George). Juliette à la robe rouge. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et da-tée, 1925, 20.5 x 17.5 cm. La belle Juliette porte ici une magnifique robe rouge à crinoline. L’artiste la représente de profil, laissant admirer la large jupe rouge, ornée de deux lig-nes de fleurs rehaussées d’or, qui se croisent. Le haut de la robe orné d’un bijou bleu, dont les manches bouffent au niveau du coude, laisse découvertes les épaules. Les ch-eveux d’un noir bleuté, relevés en chignon sur la nuque, sont piqués de roses blanches, rouges et rosées, fleurs que l’on retrouve dans le bouquet qu’elle tient dans sa main gauche. Sa tenue est complétée par son éventail rehaussé à l’or, et par les perles qu’elle porte en double rang en bracelet, en rang simple en collier, et en longs pendants d’oreilles. Indi-cations manuscrites techniques et cotes. Papier légère-ment jauni, petits plis. [16439] (Voir planche couleurs I.)

1100 €

24.BARBIER (George). Juliette en or et noir. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et datée, 1925, 20.1 x 21 cm. Juliette, un léger sourire sur les lèvres, la tête légèrement incliné, porte avec aisance une merveilleuse robe de satin noir. La jupe est ornée de cinq bandeaux de tissu doré, froncé avec quelques fleurs roses et blanches. La dentelle d’or dessine un V sur le corsage où l’on retrouve un petit bouquet de roses, et forme des manches aériennes. Les bras et la gorge sont nus, seules les mains sont couvertes de petits gants blancs bordés de fourrure. Elle tient négligemment du bout des doigts un mouchoir et un éventail blancs. Elle est coiffée de petites branches d’olivier qui suivent les bandeaux lisses de ces cheveux alie-de-corbeau, et qui partent des deux côtés de son chignon, ainsi que de fleurs roses, pâle et soutenu. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16440] (Voir planche couleurs I.)

1100 €

25.BARBIER (George). Juliette à la robe jaune. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, 1925, 20 x 20 cm. L’air mutin, Juliette semble esquisser de la main un geste qui invite à la rejoindre. De l’autre, elle tient un bou-quet de fleurs mauves et roses. La jupe de sa robe à crin-oline de taffeta jaune est composée de deux volants ornés de fleurs noires et blanches rehaussées d’argent. Le haut de son long corsage est orné d’un saphir, qui fronce le tissu au creux de sa poitrine, la pierre est sertie de perles, qui sont reprises en longs fils. Les manches bouffent au-dessus du coude. Elle porte des gants roses bordés de trois rangs de perles. Sur son cou, nu comme ses épaules, tombent de longues boucles d’oreille en perles, et au-dessus de son oreille gauche sur ses cheveux noirs, de petites fleurs jaunes et roses. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16441](Voir planche couleurs II.)

1100 €

26.BARBIER (George). Juliette en robe de soirée. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée, datée, et titrée, 1925, 22.5 x 22 cm. Juliette porte ici une grande tenue de soirée, que l’artiste rehasse d’argent. La robe à crinoline est simplement ornée de trois franges du même tissu, le corsage est bordé de dentelle argenté qui compose

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les manches courtes, légèrement bouffantes. Cette teinte précieuse est relevée par une guirlande de fleurs aux couleurs vives et fraîches - bleu, rose et orangé, qui forme une ligne on-dulée sur la jupe, que l’on retrouve au corsage et dans les ch-eveux de la belle. De ses mains gantées de blanc, elle tient un mouchoir et un petit bouquet. Indications manuscrites tech-niques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16442]

1100 €

27.BARBIER (George). La tasse de thé de Séraphine.Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’or, signée et da-tée, 1925, 22.2 x 16.5 cm. C’est une belle robe à crinoline d’un rose légèrement saumoné, que l’artiste choisit pour le peronnage de Séraphine. La jupe à forme ronde est ornée de fleurs roses et blanches, du bas de la jupe qui forme une bande noire, sort un petit soulier rose. Le haut de la obe, aux manches courtes froncées, est ornée d’une fleur. Elle porte une parure, bracelet et collier, de cornalines serties d’or. Ses cheveux coifés en anglaises sont piqués de fleurs roses aux feuilles d’or. Dans ses mains gantées de blanc, elle tient une tasse de porcelaine fine, légèrement dorée. Indications manu-scrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16443] (Voir IVeme de couverture - fond blanc modifié.)

1200 €

28.BARBIER (George). La robe rose. Aquarelle et encre de Chine avec rehauts d’argent, signée et datée, 1925, 20.5 x 18.5 cm. Papier de protection portant le numéro 14. Dans la teinte rose vif relevée de quelques touches de vert émeraude, BARBIER compose cette tenue : une robe à crinoline avec un décolté qui découvre la gorge et les épaules. La jupe est décorée de guirlandes de fleurs rehaussées à l’argent qui forment une ligne en arc de cercle. Une rangée de fleurs rose pâle bordent la dentelle qui marque le haut du cord-age. Ses cheveux châtain sont enroulés en tresses autour de ses oreilles, et piqués de petites roses. Elle porte en bandeau sur le front une émeraude en losange sertie de diamants, mo-tif que l’on retrouve sur ses gants roses bordés par de pe-

tites émeraudes en losange et qui rappellent la couleur de l’évantail. Indications manuscrites techniques et cotes. Papier légèrement jauni, petits plis. [16444] (Voir planche couleurs II.)

1100 €

29.BARBIER. DETHOMAS. DOMERGUE. DROIT. FLA-MENG. BARRES. BOYLESVE. REGNIER (Henri de). Une nuit à Venise au dix-huitième siècle. Le mariage du doge et de l’Adriatique. Programme du Bal du Grand Prix de l’Opéra. Fête vénitienne, samedi 24 juin 1922, Paris, Lapina, 1922, in-8 broché sous cordon, couverture illustrée. Somptueux programme d’une fête vénicienne éclatente avec à l’affiche Ida Rubinstein, Cécile Sorel, Igor Stravinski... Auteurs et artistes associent leurs talents au prestige de la publication. George BARBIER présente “Les Jeux du Masque”, Maxime DETHOMAS “Esquisse Vénitienne”, Jean-Gabriel DOMERGUE “Sur le Lido”, François FLAMENG “Comme à Venise”... Des publicité Lanvin, Rigaud, Madeleine Vionnet, Worth... donnent la touche finale de cet écrin et de cette fête. Petites déchirures et plis.[16497] (Voir planche couleurs II.)

390 €

Illustration et création de mode

30.BARBIER (George), CARLEGLE, GUS BOFA (Gustave Blanchot, dit), SIMEON (Fernand) L’Ami du Lettré. Association des courriéristes littéraires des journaux quotidi-ens, P., G. Crès, 1924, in-12, br., orné d’une eau-forte en couleurs et de 23 compositions originales sur bois, 236 pp. Frontispice de BARBIER, gravures de CARLEGLE, GUS BOFA, SIMEON. Pet. usures à la couv. [11693]

180 €

31.BARBIER (George), BAKST (Léon), BOUTET DE MON-VEL (Bernard), BRUNELLESCHI (Umberto), DRIAN (Etienne), IRIBE (Paul), LEGRAIN (Pierre), MARTIN (Charles), WEGENER (Gerda), etc. Costumes Pa-risiens- Journal des Dames et des Modes. Paris, Bureaux du Journal des Dames, 1912-1914, 79 fas-cicules in-8 et in-4, en feuilles, sous couvertures imprimées bleu-gris ou vert dans deux coffrets de tissu moiré au décor flo-ral bleu et or. Exemplaire unique de cette collection complète, vraisemblablement composé et réservé pour l’éditeur, avec un tirage des planches majoritairement sur grand papier et dont certaines sont avant la lettre. Revue mondaine par excellence, et véritable répertoire des modes d’avant-guerre à la nais-sance de l’Art-déco, dans laquelle participèrent la plupart des grands illustrateurs. Citons : BAKST, George BARBIER, Mau-rice BERTY, Bernard BOUTET de MONVEL, Roger BRODERS, Umberto BRUNELLESCHI, Louis BUREAU, Robert DAMMY, DRIAN, DUSSY, FABIUS, FOURNIER, Madeleine FRANC-NO-HAIN, GAUDRAY D’ANJOU, FIGER, GOSE, HONORE, Paul IRIBE, Pierre LEGRAIN, Germaine LEMAIRE, Victor LHUEZ, LOEZE, Charles MARTIN, Aris METZONOS, MORGAN, André PECOUD, Robert PICHENOT,Jean RAY, Fernand SIMEON, Is-mael SMITH, SOUSBOÜE, André STEFAN, Maurice TAQUOY, Armand VALLEE, Jan VAN BROCK, VEYER, Gerda WEGEN-

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ER. Complet de ses 186 planches dont les deux gravures envoyées aux souscripteurs de George BARBIER, “La Folie du Jour” et de Charles MARTIN, “Le choix difficile”. Tirage limité à 1279 exemplaires numérotés. Notre collection exception-nelle et unique, présente 192 pochoirs sur papiers différents et des suppléments tirage sur grand papier avant la lettre, grand papier, tirage sur Japon et tirage normal). (Catalogue Jeanne Laffitte, Colas N°1567). Les planches N°6 et N°7 ont été annotées par l’éditeur. Le pochoir N°6 est présenté avec un double sans annotation la planche N°7 est en triple dont un pochoir sur tirage normal sans annotation et un pochoir sur grand papier. Les planches N°2, N°38 et N°161 sont en double. Certaines planches ont d’infimes pliures, taches ou piqures et plis aux chemises.[14363] (Voir planche couleurs II.)

10 000 €

32.BARBIER (George), BRUNELLESCHI (Umberto), ORAZI (Manuel), BESNARD, LAURENS, GUILLON-NET, ROCHEGROSSE (Georges), MERSON... Oeuvres complètes illustrées de Edmond Rostand. Cyrano de Bergerac- Le Cantique de l’aigle- L’Aiglon-Chante-clerc - Le Vol de la Marseillaise - Les Deux Pierrots- La Princesse lointaine - La Samaritaine - Les Musardises - Le Bois sacré -Les Romanesques - La Dernière nuit de Don Juan... Illustrations de BARBIER, BRUNELLESCHI, ORAZI, BESNARD, LAURENS, GUILLONNET, LEVY-DHURMER, ROCHEGROSSE, MERSON, DEVAMBEZ, SCOTT, CHABAS, CALBET, LELONG, LATOUCHE... Paris, Pierre Lafitte, 1923, 7 volumes in-4, de-mi-basane à coins façon veau blond moucheté, dos lisse orné d’un décor floral, tête dorée. Belle réunion des plus grands textes d’Edmond Rostand qu’illustrent de très grands artistes dans cette édition destinée à un très large public amateur de poésie et de théâtre. Accrocs, déchirures, griffures et taches aux reliures, infimes déchirures et taches internes. [15391]

260 €

33.BARBIER (George), CARCO (Francis), CLAUDEL (Paul), FRANCE (Anatole), GIRAUDOUX (Jean), JAMMES (Francis), MAC-ORLAN (Pierre), MORAND (Paul), PROUST (Marcel), etc. [REVUE]. DOMIN (An-dré), BAKST (Léon), LABOUREUR (Jean-Emile), LEP-APE (Georges), REDON (Odilon), VAN DONGEN (Kees). Feuillets d’Art. Feuillets composés et choisis par les soins de Edmond MOUSSIE, et Michel DUFET. Paris, Lucien Vogel, mai 1919-juillet 1922, 6 Numéros in-folio et 6 Numéros in-4, 1 Numéro in-16, en feuilles, sous chemise illustrée de l’édition. Importante revue française, considérée comme la plus raffinée et la plus représentative de la période Art déco, par la diversité de ses rubriques : littérature, art du dessin, théâtre, mode, et publicité. Des auteurs importants participent par des textes originaux, ALLARD, CARCO, CLAU-DEL, Suzanne DAVENE, Anatole FRANCE, GIRAUDOUX, Francis JAMMES, MAC-ORLAN, Paul MORAND, la comt-esse de NOAILLES, PROUST, SUARES, VALERY, VAUDOY-ER, VERHAREN, VILDRAC... Complété par des critiques de Claude-Roger MARX sur “Odilon Redon” et d’André SALMON sur “Picasso et le cubisme” et “L’Art Nègre”. La collaboration artistique est prestigieuse, avec les artistes BAKST, BARBIER, BENITO, BONFILS, CARRERA, DARAGNES, DERAIN, André DOMIN, DUFY, FOUJITA, GALANIS, HALOUZE, IACOVLEFF, LABOUREUR, LEPAPE, LLANO-FLORES, MANZANA-PISSA-RO, MARTIN, Odilon REDON, ROMME, SIMON, VAN DON-GEN... Des partitions, en édition originale, sont livrées par Maurice RAVEL, Albert HOUSSAYE, SCARLATTI, Eric SATIE et Florent SCHMIDT. Exceptionnelle réunion des 12 numéros de cette prestigieuse collection complété du rarissime numéro préliminaire de présentation au format in-16 illustré de 9 hors-texte de DOMIN et FLORES soit la collection des 13 numéros. Infimes déchirures et manques aux chemises, piqures, taches et rubans manquants. [13053] (Voir planche couleurs III.)

4800 €

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34. BARBIER (George), FAIVRE (Abel), TACQUOY (Maurice), GOSE (Javier Francisco), DAMMY (Robert H), LEPAPE (Georges), MARTY (André-Edouard) BRIS-SAUD (Pierre), BRUNELLESCHI (Umberto), BOUTET de MONVEL (Maurice). Gazette du Bon Ton, 1ère an-née, N°2. Paris, Lucien Vogel, 1912, in-8, broché, couverture impri-mée. Deuxième numéro de cette prestigieuse revue qu’est la Gazette du Bon Ton illustrée des meilleurs artistes de cette naissance de l’Art-déco et dans laquelle Geoge BARBIER et Georges LEPAPE furent les pilliers. Complet des planches. Dos déchiré et bruni, manques au bas du dos et à l’angle inférieur droit du premier plat, légers reports internes. [16370]

580 €

35.BARBIER (George). Grand-mère et petite fille. Pochoir, signé et daté en bas à droite dans la planche, im-primerie Reidel, 1920, 20 x 31 cm. Le décalage des gé-nérations vu par George BARBIER. Deux jeunes-femmes se font face. L’une en crinoline romantique, l’ombrelle à la main face à sa descendante coiffée à la garçonne en jupe bouffante laissant apparaître le bas de ses jambes. Ren-contre avec soixante ans de distance. Légères taches et mouillures marginales.[15385] (Voir planche couleurs II.)

550 €

36.BARBIER (George). Au jardin des Hespérides. Aquarelle signée et datée en bas à droite, 1914, 37 x 28 cm. Maquette originale que George BARBIER (Nantes 1882-Paris 1932) réalise pour la couverture de Harper’s Bazar de juin 1914. Cette nymphe du Couchant, l’une des trois filles du divin Atlas et d’Hespéris, est la gardienne désignée par Héra pour veiller sur les pommes d’or de ce fabuleux jardin situé à la limite du monde occidental. George BARBIER présente cette nymphe dans une robe au décolleté profond et généreux, référence au drapé mouillé de la Grèce antique. La taille est haute et une ceinture de perles maintient son corsage. Une longue émeraude plonge dans son décolté. Elle cueille une rose présentée par une sphinge dans un jardin d’Eden. Cette

mise en scène théâtrale, puisée aux source de la mytholo-gie, est in thème récurrent dans l’oeuvre de notre artiste, pas-sionné d’histoire et de culture hellenique. Joint la couverture imprimée du Harper’s Bazar. Infimes mouillures et légère res-tauration. [16421] (Voir planche couleurs Iere de couverture.)

9000 €

37.BARBIER (George). Discussion dans un parc. Estampe, épreuve d’essai avant mise en couleur , Paris, L. Vo-gel, 1925, 16.7 x 12.8 cm. Deux élégantes, représentées en pied, coiffées du même chapeau et portant les mêmes boucles d’oreilles, discuttent dans un parc, comme sur la scène d’un théâtre, planche d’essai de la Gazette du Bon Ton. [16451]

80 €

38.VERLAINE (Paul). [BARBIER (George)]. Fêtes galantes. Illustrations de George BARBIER. Paris, Piazza éditeur, 1928, in-4, demi-maroquin rose corail à grains forts et à coins, fi-lets dorés en encadrement, dos à 4 nerfs orné d’un fin motif doré et mosaïqué, tête dorée, couvertures et dos conservés, (Flammarion),100 pp. Paul Verlaine, dans son recueil poé-tique, s’inspire de WATTEAU et des peintres du “plaisir” du XVIIIe siècle. En 1712 suite à l’admission d’Antoine WAT-TEAU, avec son tableau “Le Pélerinage à l’Île de Cythère”, l’Académie créa “Les Fêtes Galantes”. George BARBIER évoque dans ses dessins le style galant du XVIIIe siècle. Il illustre un monde artificiel, frivole, où l’amour est roi et les conversations tendres. Les personnages sont habillés à la mode du XVIIIe siècle, d’autres sont costumés ou masqués, certains issus de la Comédie italienne (Arlequin, Cassandre, Colombine, Pierrot...). Une mélancolie sensuelle se dégage de ses dessins à la sophistication érotique. Petites usures et légers accidents à la reliure, piqûres éparses principalement sur les pages de gardes.[16459] (Voir planche couleurs II.)

1300 €

39.VERLAINE (Paul). [BARBIER (George)]. Fêtes galantes. Illustrations de George BARBIER. Paris, Piazza éditeur, 1928, in-4, broché, couverture rempliée ornée sur ses plats de des-sins, sous étui au décor floral ,100 pp. Infimes usures, re-ports et plis aux serpentes.[16494] (Voir planche couleurs II.)

1450 €

40.BARBIER (George). PARFUMERIE HUDNUT (Richard). LE GALLIENNE (Richard). The Romance of perfume. Illustrations en couleurs de Barbier. New-York, Paris, Rich-ard Hudnut, 1928, In-8, cartonnage illustré en couleurs, 46 pp. Edité par le parfumeur Hudnut en anglais, cet ouvrage dédié aux parfums est illustré de huit aquarelles en cou-leurs hors-textes de George BARBIER qui mettent en avant l’utilisation des senteurs de la Chine à la Perse en passant par l’Egypte. Joint un fascicule en anglais illustré en couleurs sur la parfumerie Hudnut, rue de la Paix, 12 pages. (in cata-logue George Barbier, The Birth of Art Deco, Barbara Mar-torelli - Jean IZARN p. 149).[16468] (Voir planche couleurs II.)

850 €

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42.BARBIER (George). CHOPIN (Frédéric). Polonaise. Rouleau de papier perforé pour orgue de Barbarie, (1920), L’Edition Musicale Perforée, 28.5 x 5.5 cm, sous emboî-tage noir cartonné, étiquette contrecollée sur le carton-nage. Papier perforé sous forme de rouleau réservé à de petits modèles d’automatophone. L’entête portant la men-tion “L’Edition Musicale Perforée” est illustré, sur du papier mauve, par George BARBIER. Un quintet, formé de deux jeunes chanteuses, d’une mandoliniste, d’un violoniste et d’un angelot jouant du piccolo, interprête la “Polonaise” opus 53 en la bémol. Petites usures au cartonnage, infimes manques de papier, légers accidents et salissures. [16485]

160 €

43.BARBIER (George). DVORAK (Antonin). Humoresque. Rouleau de papier perforé pour orgue de Barbarie, (1920), L’Edition Musicale Perforée, 28.5 x 5.5 cm, sous emboî-tage noir cartonné, étiquette contrecollée sur le carton-nage. Papier perforé sous forme de rouleau réservé à de petits modèles d’automatophone. L’entête portant la men-tion “L’Edition Musicale Perforée” est illustré, sur du papier mauve, par George BARBIER. Un quintet, formé de deux jeunes chanteuses, d’une mandoliniste, d’un violoniste et d’un angelot jouant du piccolo, interprête “Humoresque” opus 101 N°7 en sol bémol. Petites usures au cartonnage, infimes manques de papier, accidents et salissures. [16486]

160 €

41.BARBIER (George). OFFENBACH (Jacques). Les Contes d’Hoffmann. Rouleau de papier perforé pour orgue de Barbarie, (1920), L’Edition Musicale Perforée, 28.5 x 5.5 cm, sous emboî-tage noir cartonné, étiquette contrecollée sur le cartonnage. Papier perforé sous forme de rouleau réservé à de pe-tits modèles d’automatophone. L’entête portant la mention “L’Edition Musicale Perforée” est illustré, sur du papier mauve, par George BARBIER. Un quintet, formé de deux jeunes chanteuses, d’une mandoliniste, d’un violoniste et d’un ange-lot jouant du piccolo, interprête l’acte III des Contes d’Hoffmann d’Offenbach composé de l’entr’acte & Barcarolle sur un air de Dapertutto “scintille diamant”. Petites usures au cartonnage, infimes manques de papier et salissures. [16481]

160 €

44.BARBIER (George). Westminster Cathedral. Estampe rehaussée, (1925), 26 x 20 cm., cadre doré. Devant le portique de la célèbre cathédrale londonienne de Westminster, comme sur une scène de théâtre, se tiennent des personnages. Au premier plan, un jeune homme et deux jeunes femmes, vêtus à la mode empire, paradent. Plus loin, on voit un garde en faction, une petite fille et un bourgeois qui sort de l’église. [16487]

350 €

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45.CHODERLOS DE LACLOS. [BARBIER (George)]. Les liaisons dangereuses. Illustrations en couleur de George Barbier, Paris, Le Vas-seur et Cie, 1934, 2 volumes in-4, brochés, couvertures rempliées illustrées, 219 et 218 pages. Un des 50 exem-plaires sur Japon Impérial contenant une suite en noir des 25 illustrations. De cet ouvrage traitant d’une correspon-dance amoureuse et des jeux de l’amour au XVIIIème siècle George BARBIER (1882-1932) donne une réplique merveil-leuse alliant dans ses aquarelles préciosité et raffinement. Son goût pour les décors de théâtre et l’élégance du siècle des Lumières y est ici exalté. L’esprit galant est magnifié. Infimes taches et plis. [16493] (Voir planche couleurs II.)

1500 €

46.BARBIER (George). Divertissements galants sur l’air des cigarettes Abdulla: Romance en traineau, Partie de boules de neige, Sérénade. Trois estampes publicitaires signées dans la planche, 1925, 24 x 19 cm. Ces 3 tirés à part, imprimés publicitaires d’une campagne de presse dont George BARBIER était l’artiste ve-dette, mettent en scène des rencontres galantes où les ciga-rettes Abdulla tiennent un premier rôle. Légères déchirures, plis et taches pour ces très rares épreuves d’imprimeur.[16521]

280 €

47.BARBIER (George). [GAZETTE DU BON TON]. Rugby. Pochoir signé dans la planche, Paris, Lucien Vogel, Gazette du Bon Ton, 1914, 15.7 x 13.2 cm., cadre baguette dorée. Rencontre du sport et de l’élégance: deux rugbymen retrou-vent à la sortie du stade une élégante vêtue d’un tailleur et d’un chapeau sur un fond japonisant. Planche recoupée.[2718]

160 €

48.BARBIER (George). Profil grec. Gouache originale sur papier teinté vert, rehauts d’aquarelle, crayon, cachet de l’artiste en bas à gauche, 32.5 x 24.5cm. Projet de costume pour la scène. Une jeune femme, de trois quarts est vêtue comme une tragédienne antique : robe à la grecque au bustier tressé, verte à mo-tifs rouges, coiffure en bandeaux. Sa silhouette de dos est dessinée au crayon. Pli à l’angle inférieur gauche. [11121]

250 €

49.BARBIER (George), DRIAN (Etienne), MARTIN (Charles), VINCENT (René). [MAX-LEROY & SCHMID]. Fourrures-portraits-miniatures. Paris, Draeger, [1912], in-4, cartonné, couverture imprimée avec une vignette con-trecollée, façon miniature, [24 pp.] Précieux catalogue, il-lustraté de 4 planches en couleurs, par Charles MARTIN, DRIAN, George BARBIER et René VINCENT, présentant leur nouvelle collection et montrant la fourrure portée au XVIIIème siècle. Nombreuses photos de FELIX et BRISSY. Débro-chage, usures à la couverture et légères déchirures. [11270]

350 €

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50.BARBIER (George). Travestissement d’après Longhi. Pochoir pour les “Costumes parisiens”, signé dans la planche, en couleurs, (1913), 17.5 x 11 cm. Un cou-ple en rouge et noir, vêtu de costumes d’après Long-hi, se rendent à un bal masqué vénitien. [13078]

140 €

51.BARBIER (George). La Guirlande des mois - 1916. Gravure sur soie, signée et datée dans le tissu, 1916, 17 x 11.5 cm. Couverture de La Guirlande des Mois pour l’année 1916 représentant le soldat et sa marraine sous un cerisier fleuri aux branches tombantes. Le soldat reçoit une couronne de lauriers des mains de sa belle. Travail excep-tionnel d’une finesse remarquable. Très bel état. [15417]

300 € 50. Travestissement d’après Longhi.

51. La Guirlande des mois - 1916

52.BARBIER (George). Tenue de soirée. Aquarelle et encre de Chine, cachet de l’artiste en bas à droite, (1920), 40.5 x 22 cm, encadré. Debout, la tête de pro-fil, une jeune femme se tourne dans un mouvement gracieux, sa longue robe rouge pendant à ses pieds. Cette femme est représentée de dos, coiffée à la garçonne, un long décolleté plongeant dans le dos, portant un col-lier de perles à triple rang. Cachet en bas à droite. Us. marginales, légers plis. [15418] (Voir planche couleurs III.)

1000 €

53.BARBIER (George). La Jeune sultane. Gravure sur soie, en couleurs, signée et datée en bas à droite, 1912, 12 x 7.5 cm. Couverture en soie pour un almanach de fantaisie, représentant une jeune sultane agenouillée sur un coussin, une fleur à la main. Elle est entourée d’une frise de fleurs et de fruits. Coin inférieur gauche légèrement effrangé. [15419]

350 €

54.BARBIER (George). Etudes de femmes. Encre de Chine, signée du monogramme de l’artiste et datée, 1927, 29 x 20 cm. Encre de Chine prépara-toire pour “La Vie Parisienne”. Georges BARBIER représente cinq études de femmes aux robes de mousseline et de perles, en cols et manteaux de fourrure, dont une étude de tête de profil, enturbannée. Petites brunissures. [15420]

680 €

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55.BARBIER (George). Les Patins à roulettes. Aquarelle et lavis, cachet de l’artiste en bas à droite, (1905), 30 x 20 cm. Une jeune femme coiffée d’un chapeau à plumes, vêtue d’un pull en laine et d’une grande jupe, est chaussée de patins à roulettes ! Brunissures aux bords. [15425]300 €

56.BARBIER (George). Jeune garçon. Encre de Chine, rehauts de blanc et d’aquarelle en cou-leurs, cachet de l’artiste, (1905), 30 x 24 cm. Un jeune garçon aux cheveux bouclés offrent ses épaules qui se dessinent sur un arc d’aquarelle rouge. [15426]

350 €

57.REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. La Pécher-esse. Illustrations de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection “Les Beaux Livres”, imp. Coulouma, 1924, in-8, broché, couverture rempliée illustrée en couleurs, dos titré. Illustration raffinée de George BARBIER pour ce roman à succès d’Henri de REGNIER. REGNIER (1864 -1936), conteur, romancier et poète de premier plan, est élu à l’Académie française en 1912. La biographie qui lui est consacrée par les Immortels le compare à Valéry et Verlaine. “Critique littéraire également, il tint longtemps le feuilleton littéraire du Figaro. Admirateur de Mallarmé, aux « mardis » duquel il assistait régulièrement dans sa jeunesse, il avait été d’abord influencé par Leconte de Lisle et surtout par José Maria de Heredia dont il épousa, en 1896, l’une des filles, Marie (...). Henri de Régnier a composé

une œuvre originale dans laquelle se rencontrent le Parnasse et le symbolisme.” (Notice biographique de l’Académie fran-çaise). Cet ouvrage de la Pécheresse est le vingt-quatrième ouvrage de la collection “Les beaux Livres” des éditeurs Mornay qui furent les premiers à lancer des éditions de qual-ité, mais abordables où l’illustration, qui était une exception jusqu’alors, devenait la norme. Au fil du temps et au vu de leur succès, les éditeurs s’orientèrent vers une illustration en couleurs, à l’aquarelle. Cette collection “les Beaux livres”, dans laquelle les quatre oeuvres de Régnier illustrées par BAR-BIER occupent une place de choix, est aujourd’hui recher-chée pour sa qualité et son format. La Pécheresse est illustré de nombreux bandeaux, cul-de-lampes, lettrines et pleines pages de George BARBIER, dont trois hors-texte. Un des 921 exemplaires numéroés sur papier de Rives. Exemplaire partiellement non coupé. Papier légèrement jauni.[16446]

340 €

58. REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. La Pécheresse. Paris, MORNAY, 1924, petit in-8, broché remplié, couver-ture couleur chair illustrée en couleurs, 348 pp. Exemplaire sur papier de Rives n° 84 sur 1099. Envoi de George BAR-BIER “A monsieur Jean Hela. Bien sincèrement.” Con-tient des illustrations par George BARBIER in-texte en cou-leurs et une hors-texte. “Une des meilleures illustrations de la collection, très côtée” (Carteret, IV, 335). [13272]

400 €

59.REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. L’Escapade. Illustration de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection “les Beaux livres”, imp. Coulouma, 1931, in-12, broché, couverture illustrée au pochoir en couleurs, frontispice illustré au pochoir en couleurs, 285 pp. de l’Académie française). L’Escapade est le cinquante-neuvième ouvrage de la collec-tion “Les beaux Livres” des éditeurs Mornay. L’Escapade est illustré de nombreux bandeaux, cul-de-lampes, lettrines et pleines pages au pochoir de George BARBIER. Exemplaire partiellement non coupé. Papier légèrement jauni. [16447]

340 €

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60.REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)]. La double Maîtresse. Illustration de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection “les Beaux livres”, imp. Coulouma, 1928, in-12, broché, couver-ture rempliée, illustrée au pochoir en couleurs, frontispice il-lustré au pochoir en couleurs, 406 pp. La double Maîtresse est le quarante-quatrième ouvrage de la collection “Les beaux Livres” des éditeurs Mornay. La double Maîtresse est illustré de nombreux bandeaux, cul-de-lampes, lettrines et pleines pages au pochoir de George BARBIER. Exemplaire partiel-lement non coupé. Papier très légèrement jauni. [16483]

340 €

60 bis.REGNIER (Henri de). [BARBIER (George)].Les Rencontres de Monsieur Bréot. PARIS MORNAY. 1931. Illustration de George BARBIER. Paris, Mornay, Collection “les Beaux livres”, imp. Coulouma, 1930, in-12, broché, couver-ture rempliée, illustrée au pochoir en couleurs, frontispice illus-tré au pochoir en couleurs, 285 pp. Les Rencontres de Mon-sieur Bréot est le cinquante-et-unième ouvrage de la collection “Les beaux Livres” des éditeurs Mornay Les Rencontres de Monsieur Bréot est illustré de nombreux bandeaux, cul-de-lampes, lettrines et pleines pages au pochoir de George BAR-BIER. Exemplaire partiellement non coupé. Papier très légère-ment jauni. [16482] (Voir planche couleurs III.)

340 €

61.BARBIER (George). SCHMIED (F.-L.). Les Chansons de Bilitis. Double planche originale de couverture illustrée en couleurs par George BARBIER, gravée sur bois par François-Louis SCHMIED. Paris, Corrard,1922, in-4. Maquette originale, tirée à part par l’Editeur pour la couverture des “Chansons de Bilitis” de Pierre LOUYS. Cette double planche présente d’un côté une scène grecque aux personnages nus ou drapés en guise de préambule aux contes de Pierre LOUYS, et de l’autre un médaillon central décoratif. Les illustrations de BARBIER sont gravées sur bois en couleurs par F.-L. SCHMIED. Le tandem SCHMIED-BARBIER, pour l’illustration de l’ouvrage, fait de celui-ci l’un des livres phares de la période Art-Déco. [16453]

380 €

62.ETOFFES ET PAPIERS PEINTS. MOUSSINAC (Léon). BARBIER (George), DUFY (Raoul), LABOUREUR (Jean-Emile), MALLET-STEVENS (Robert), MARTY (André-Edouard), RUHLMANN (J. -E.), etc. Etoffes imprimées et papiers peints. 50 planches publiées sous la direction et avec une introduc-tion de Léon MOUSSINAC. Paris, Albert Lévy, Librairie centrale des Beaux-arts, 1924, in-folio, demi-toile verte, couverture cartonnée, fermée par des cordons, 50 planches. Col-laboration des artistes peintres et illustrateurs André MARE, Raoul DUFY, Albert BOIGEGRAIN, Jean-Emile LABOUREUR, Charles MARTIN, DARAGNES, Robert MALLET-STEVENS, Jean LURCAT, Francis JOURDAIN, André GROULT, Germaine LABAYE, Roland GOUJON, René GABRIEL, MARCOUS-SIS, J.E. RUHLMANN, GALLERAY, Louis SÜE, Dominique André GROULT, Francis PAUL, George BARBIER, CROZET, Mme LASSUDRIE, V. MENU, DRESA, Michel DUBOST, BEU-TER, J. CAMUS, Fernand NATHAN, Paul FOLLOT, André-Edouard MARTY, ZINOVIEW, Renée SCHILS, H. PATOU, Ch. DUFRESNE, AH THOMAS, Marcel BOVIS, les ateliers Martine et de la Maîtrise. Bien compleEZRt des 50 planches en noir et en couleurs. Quelques brunissures aux marges des pages, quelques rousseurs sur les tranches. [11578]

580 €

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64.AMABLE. Petit projet de théâtre. Maquette de décor en relief, aquarelle, gouache, mine de plomb, (1880), 49 x 29 cm (encadrée). Intéressant projet de décor en relief sur papier découpé : les différents plans, une fois dépliés, pouvaient faire apparaître la profondeur de la scène. Le décor présente l’intérieur d’une église, aux voûtes en ogive bleu nuit semées d’étoiles. Amable PETIT (1846-1914), est un peintre décorateur français. Il débute au Théâtre des Fumanbules à Paris, puis au Théâtre de la Porte Saint Martin où il peint le décor de la pièce “Théodora” en 1884 avec Sarah BERNHARDT. Plis et petites taches.[12717]

450 €

63.COLETTE. [BARBIER (George)]. Falbalas et Fanfreluches, Almanach des Modes présentes, passées & futures. Colette, Modes aquarellées par G. BARBIER. Deuxième année. P., Meynial, 1923, in-8, en feuilles, sous couverture rempliée, illustrations au pochoir en couleurs, 12 planches hors-texte en couleurs, 36 pp. Colette écrit un charmant billet sur les “Modes” “Car l’hygiène et la couture, aussi exigeantes l’une que l’autre, imposent deux types féminins, l’un magnifiquement développé, apte à couver de beaux enfants et à boxer leur père, l’autre raboté jusqu’à l’os, allégé de sa chair suave, de ses courbes qui suspendent le regard et tendent la main (...)” George BARBIER, l’une des figures de proue de l’illustration Art déco, met en scène “La Flûte de Pan”, “Le goût des châles”, “Villa d’Este”, “La Belle insolente”... Avec l’accord de BARBIER l’éditeur ne fit jamais relier ces ouvrages qui se présentaient toujours de la même manière. Un texte court écrit par un ami de George BAR-BIER, suivi d’un calendrier, d’une page vierge pour les annotations et de douze illustrations hors-texte au pochoir de George BABRBIER. Cet almanach disparut après cinq années de parution. Après la publication des premiers albums BARBIER gagna la reconnaissance de ses pairs et de nombreux articles furent consacrés à son talent. Manque au Carteret et au Monod. (George Barbier “The Birth of Art deco” Barbara Martorelli). Manque la planche Villa d’Este. [14982] (Voir planche couleurs II.)

1000 €

LES ARTISTES DU SPECTACLE

65.ANNENKOV (Georges). La Vie de Puccini - Angeloni. Gouache et aquarelle en couleurs, signée en bas à gauche, titrée en haut à droite, 1962, 27.5 x 16 cm (encadrée). Le peintre russe Georges ANNENKOV réalise ce costume du personnage d’Angeloni pour le film réalisé en 1962 par FALCONE. Petits plis, mouillures marginales à la marie-louise. []

500 €

66. AUMOND (Jean). Un coup de vent. Aquarelle et mine de plomb rehaussée d’argent, signée et titrée, (1925), 23 x 23 cm. Jean AUMOND qui a collaboré avec les plus grands théâtre, dont le Casino de Paris, le Concert Mayol, les Ambassa-deurs, les Folies Bergères, Le Bataclan... est con-sidéré comme l’un des plus brillants maquettistes du music-hall parisien. Il travailla de manière intense entre 1919 et 1965. Cette fantaisie montre bien que les merveilleux costumes de music-hall ne sont pas fait pour l’extérieur. Le vent ajoute pourtant un très joli mouvement aux étoffes légères, vertes et sau-mon qui flottent, à la grande plume du chapeau et aux rubans rose-orangés de la canne qui menace de lui échapper des mains. Infimes taches. [16510]

400 €

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67.BAKST (Lev Samoïlevitch ROSENBERG, dit Léon BAKST). Nijinski- La Péri. Mine de plomb aquarelle et gouache, (1911), 24,7 X 17,3 cm., cadre doré demi-bosse à filets. Maquette préparatoire du costume de Nijinski pour “La Péri”, ballet en deux actes et trois tableaux de Théophile Gautier, chorégraphie de Jean Coralli, musique de Friedrich Burgmüller, représenté pour la première fois à l’Opéra de Paris le 17 juillet 1843 et mis en scène par Paul Dukas en 1911 pour Nijinski. Ce dessin provient de la collection de George VERDAK, Indianapo-lis et figure au catalogue de l’exposition au Museum of Art de Huntsville et au Museum of Fine Art de Montgomery en 1976 et 1977 ( bibliographie: Eras of the Dance. The George Verdak Collection, Montgomery Museum of Fine Arts, 1976). Mouillures légèrement restaurées, restauration et consolida-tion du support papier. [13166] (Voir planche couleurs III.)

13 000 €

68.BAKST (Lev Samoïlevitch ROSENBERG, dit Léon BAKST). Danseuse égyptienne. Pochoir avec rehauts d’argent et d’or, (1911), 26.5 x 11 cm. Léon BAKST (1866-1924) est un peintre, décorateur et créa-teur de costumes russe. Il travailla en Russie où sa carrière de décorateur de théâtre commence en 1902 pour une chorégra-phie de Marius Petipa, au théâtre du ballet impérial de Saint-Pé-tersbourg. En France, il est surtout connu pour sa collaboration avec Serge DIAGHILEV et les ballets russes dont il est à partir de 1912 le directeur artistique. Il travailla alors avec notamment Stravinski et Nijinski (Bénézit, vol. 1, pp. 391-392). Il puise son inspiration de l’Orient, comme ici où il représente pour la suite de “Cléopâtre” , une danseuse en costume de scène qui dé-ploie son voile tel les ailes d’un oiseau de nuit. Son regard hypnotique et perçant contribue à faire de ce personnage vêtu d’un costume oriental précieux à motifs d’oiseaux, de végé-taux et de cartouches, une figure inquiétante et mytérieuses. Infimes taches marginales. [16472] (Voir planche couleurs III.)

500 €69.BAKST (Lev Samoïlevitch ROSENBERG, dit Léon BAKST). “Les Cariatides”. Dessin à l’encre de Chine, (1910), 9 x 16,4 cm., cadre doré à motif floral. Léon BAKST (1866-1924) est un peintre, dé-corateur et créateur de costumes russe. Il travailla en Russie où sa carrière de décorateur de théâtre commence en 1902 pour une chorégraphie de Marius Petipa, au théâtre du bal-let impérial de Saint-Pétersbourg. En France, il est surtout connu pour sa collaboration avec Serge DIAGHILEV et les ballets russes dont il est à partir de 1912 le directeur artis-tique. Il travailla alors avec notamment Stravinski et Nijinski. Il puise son inspiration de l’Orient, son chef-d’oeuvre est sans doute “Schéhérazade”, qui marqua l’esprit des Parisiens, la polychromie de l’orchestration trouvant un riche écho dans la richesse et la beauté des décors et des costumes. L’Antiquité est aussi une source d’inspiration, comme on le voit ici, dans ce dessin à la plume qui représente un décor avec deux cariatides et, au premier plan, une statue d’une femme allongée. (Bénézit, vol. 1, pp. 391-392). [16215]

2 200 €

70.BEAUMARCHAIS (Pierre-Auguste Caron de). [BENDA (Georges Kugelmann)]. MOZART (Wolfgang Amade-us). Les noces de Figaro. Ensemble de costumes d’opéra de 13 aquarelles, dont 10 rehaussées d’or ou d’argent, signées, datées et titrées (sauf une), 1928, 27 x 21 cm., sous marie-louise vert amande. Les Noces de Figaro dont la première représentation eut lieu le 1er mai 1786 au Burgtheater de Vienne, est un opéra-bouffe de Wolfgang Amadeus Mozart, sur un livret en italien de Lorenzo da Ponte inspiré de la comédie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro. G.- K. BENDA, illustrateur qui travailla pour le théâtre et le musci-hall compose un ensemble de 13 costumes pour une mise en scène de 1928. On y trouve trois costumes pour Suzanne, la fiancée de Figaro : 2e partie, “Scène du mariage, temple de l’amour” (rehauts d’argent), 3e partie “Scène de la Roseraie” (augmentée d’une esquisse dans la partie supéri-eure de l’image), et “Scènes des Grâces” (rehauts d’argent) ; un costume pour Bartholo : 1e partie (augmenté d’une es-quisse dans la partie supérieure de l’image) ; trois costumes pour Figaro : “Le Barbier” (rehauts d’or), 2e partie, “Costume du mariage” (rehauts d’argent) et “Scène du jardin” (rehauts d’argent) ; deux pour la Comtesse Rosine Almaviva : dont une non titrée (rehauts d’argent, robe à crinoline, coiffure montante, éventail et loup), 1e partie, “Scène de mariage”, (rehauts d’argent, augmenté d’une esquisse d’un détail du corsage dans la partie supérieure de l’image) ; deux pour le Comte Almaviva, “Costume des fêtes du mariage de la fausse Mariée”, (rehauts d’argent, augmentée de deux esquisses : épée et dos du costume) et 2e partie, “Scène du Temple avec Suzanne, scène de jalousie” et enfin deux pour le person-nage de Cherubin, 2e partie, “Départ”, (rehauts d’argent), 3e partie, “Costume du colonel, scène du balcon l’été”, (rehauts d’argent, Chérubin). Quelques mouillures et rousseurs.[16457]

1200 €

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71.BERARD (Christian). Mode, Vogue. Aquarelle, signée au verso du cachet d’atelier, (1940), 30.5 x 14 cm. Christian BERARD (1902-1949) est un peintre, illustrateur, scénographe, décorateur et créateur de cos-tumes français. A partir de 1920, il étudia à l’Académie Ranson, où il suivit les cours d’Édouard Vuillard et de Maurice Denis. Bérard expose ses œuvres pour la première fois en 1925 à la galerie Pierre et collabore par la suite avec Jean-Michel Frank, grande figure de l’Art déco, avec lequel il réalise des panneaux peints et des projets de dessin de tapis dont s’inspireront Coco Chanel, Elsa Schiaparelli et Nina Ricci. “Son talent s’exprimera, plus que dans la compagnie des peintres dits du Néo-humanisme, auxquels il fut lié avant 1930, dans la collaboation avec les gens de théâtre, en particulier Louis Jouvet et Boris Kochno,, et les poètes parmi lesquels son grand ami Jean Cocteau.” Dans ce domaine, il réalisa des costumes et des décors dans une recherche d’adéquation de l’oeuvre et de l’image. Il est le créateur, entre autres, des costumes ou des décors de La Machine infernale (1934), L’École des femmes (1935) La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux (1945), Les Bonnes de Jean Genet (1947) et Dom Juan de Molière (1948). Son chef d’oeuvre reste, La Belle et la Bête, film de Jean COCTEAU de 1946. (Bé-nézit, I, 639). Pour le Magazine Vogue, il dessine ici une jeune femme à l’air rêveur, vêtue d’une longue robe noire, elle est coiffée d’un chapeau orné d’une plume et porte sur les épaules un petit châle à ruban verts. Au verso, l’esquisse d’un visage coiffé d’une plume verte. Papier légèrement jauni, quelques traces d’aquarelle, et petits plis. [16514]

700 €

72.BERARD (Christian). Chère Miss Fisher. Aquarelle sur page d’un cahier à spirales détachée, signée en bas à droite du ca-chet d’atelier, (1940), 37 x 24 cm. Christian BERARD (1902-1949) est un peintre, illustrateur, scénographe, décorateur et créateur de costumes français. A partir de 1920, il étudia à l’Académie Ranson, où il suivit les cours d’Édouard Vuillard et de Maurice Denis. Bérard expose ses œuvres pour la première fois en 1925 à la galerie Pierre et collabore par la suite avec Jean-Michel Frank, grande figure de l’Art déco, avec lequel il réalise des panneaux peints et des projets de dessin de tapis dont s’inspireront Coco Chanel, Elsa Schiaparelli et Nina Ricci. “Son talent s’exprimera, plus que dans la compagnie des peintres dits du Néo-humanisme, auxquels il fut lié avant 1930, dans la collaboation avec les gens de théâtre, en particulier Louis Jouvet et Boris Kochno,, et les poètes parmi lesquels son grand ami Jean Coc-teau.” Dans ce domaine, il réalisa des costumes et des décors dans une recherche d’adéquation de l’oeuvre et de l’image. Il est le créateur, entre autres, des costumes ou des décors de La Machine infernale (1934), L’École des femmes (1935) La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux (1945), Les Bonnes de Jean Genet (1947) et Dom Juan de Molière (1948). Son chef d’oeuvre reste, La Belle et la Bête, film de Jean COCTEAU de 1946. (Bénézit, I, 639). Pour la mode Vogue des Harper’s Bazar, BE-RARD réalise cette esquisse de femme, dont les boucles brunes sortent d’un cha-peau rouge. Son corsage imprimé de petits triangles noirs, aux manches bouffan-tes, forme un arrondi sur son dos nu. A droite de l’image, trois essais de couleurs, aquarelle et gouache. Au verso, une lettre à sa commanditaire : “Chère Miss Fisher, Ne m’en voulez pas. There is three days that I work days and nights. It is so difficult. because its so new for me and it must look easy and gay and elegant. (...)”. Pa-pier légèrement jauni, quelques petites taches, pli à l’angle inférieur gauche. [16515]

700 €73.BERARD (Christian). La Folle de Chaillot. Trois études pour “La Folle de Chaillot” de Jean GIRAUDOUX, gouache, aquarelle, (1945), 30 x 30 cm. A gauche, la “Folle” de profil sur une chaise à bascule, de face , en pied, dans une robe roue, avec chapeau et voilette. En haut à droite, un visage esquissé. Très beau dessin pour la pièce de GIRAUDOUX, jouée pour la première fois le 19 décem-bre 1945, au Théâtre de l’Athénée, sous la direction de Louis JOUVET Marguerite MORENO (Aurélie, la folle de Chaillot) et Louis JOUVET (Le chiffonnier) y obtinrent un véritable triomphe. Le dessin que nous présentons est une étude exceptionnelle pour la mise en scène de cette pièce. Le livre est publié par Grasset en 1946. Lég. restaur. [12593] (Voir planche couleurs III.)

5200 €

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74.COCTEAU (Jean). [BERARD (Christian)]. Renaud et Armide. Tragédie en trois actes et en vers, avec les lithographies origi-nales de Christian BERARD. Paris, Gallimard NRF, 1945, in-8, broché, sous chemise cartonnée et coffret, couverture rem-pliée illustrée, 154 pp. NRF Christian BERARD (1902-1949) est un peintre, illustrateur, scénographe, décorateur et créateur de costumes français. A partir de 1920, il étudia à l’Académie Ranson, où il suivit les cours d’Édouard Vuillard et de Maurice Denis. Bérard expose ses œuvres pour la première fois en 1925 à la galerie Pierre et collabore par la suite avec Jean-Michel Frank, grande figure de l’Art déco, avec lequel il réalise des panneaux peints et des projets de dessin de tapis dont s’inspireront Coco Chanel, Elsa Schiaparelli et Nina Ricci. “Son talent s’exprimera, plus que dans la compagnie des peintres dits du Néo-humanisme, auxquels il fut lié avant 1930, dans la collaboation avec les gens de théâtre, en particulier Louis Jouvet et Boris Kochno,, et les poètes parmi lesquels son grand ami Jean Cocteau.” Dans ce domaine, il réalisa des costumes et des décors dans une recherche d’adéquation de l’oeuvre et de l’image. Il est le créateur, entre autres, des cos-tumes ou des décors de La Machine infernale (1934), L’École des femmes (1935) La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux (1945), Les Bonnes de Jean Genet (1947) et Dom Juan de Molière (1948). Son chef d’oeuvre reste, La Belle et la Bête, film de Jean COCTEAU de 1946. (Bénézit, I, 639). [12655]

450 €

75.BOURDET (Edouard). [BERARD (Christian)]. Margot. Pièce en deux actes et treize tableaux par Edouard Bourdet. Illustrations de Christian BERARD. Paris, Grasset, 1936, in-12, plein maroquin rouge, dos titré estampé doré, gardes extéri-eures de maroquin sable bordées d’un filet or, gardes intérieures de moire rouge, tranches dorées, couverture originale con-servée illustrée en couleurs, 234 p., sous étui cartonné, bordé de maroquin rouge. (A. Debrioude). Tirage de tête, un des 12 exemplaires sur Japon impérial, N°6. Exemplaire personnel de Pierre FRESNAY, un des interprètes principaux de la pièce. Envoi d’Edouard BOURDET à Pierre FRESNAY “à l’interprète, au collaborateur, à l’ami...”, de 7 lignes. Pièce représentée pour la première fois au Théâtre Marigny le 26 novembre 1935, avec les décors et costumes de Christian BERARD. Envoi de l’auteur. Illustré de 33 dessins de BERARD. Joint un dessin original de l’artiste signé en bas à gauche et représent-ant Marguerite de Valois avec son époux Henri de Navarre, qui lui demande une preuve de sa fidélité. Infimes usures.[13178]

2000 €

76.GIRAUDOUX (Jean). [BERARD (Christian)]. Sodome et Gomorrhe. Pièce en deux actes. Illustrations de Christian BERARD. Paris, Grasset, 1943, in-4, demi-maroquin crème à bandes, filets dorés, dos à 4 nerfs, nerfs estampés d’un filet noir et de fleurettes dorées, plats re-couverts d’un papier de couleurs à motifs prune, noir et blanc. 137 pp. (Ersé). Ouvrage orné d’un dessin original à l’encre de Chine et aquarelle de Christian BERARD représentant une scène de théâtre ornée de rideaux rouges et parme. Au fond, un escalier blanc surmonté d’un ange noir. Envoi de l’illustrateur “au docteur Vaillant, souvenir de Sodome et Gomorrhe, 1er octobre 1944, Christian Bérard”. Tirage limité à 2410 ex. Un des 2300 sur vélin supérieur, N°1432. Belle reliure de ERSE reprenant les couleurs de la couverture originale. Dans cette pièce représentée au retour de l’auteur à Paris, on retrouve la volonté de Giraudoux de créer un monde à part, régi par les seules lois de l’art et de la fantaisie. Couverture originale con-servée, dos légèrement insolé, infimes usures à l’étui. [14084]

800 €

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77.BERARD (Christian). Théâtre du Petit Monde. Dessin à l’encre de Chine, signé du cachet d’atelier en bas à gauche et titré, (1935), 26 x 33 cm. Ce costumier et déco-rateur merveilleux qu’est Christian BERARD (1902-1949) ré-alise cette étude qu’il titre avec esprit “Théâtre du petit monde” dans le prolongement de “La machine infernale” dont il as-sure la réalisation scénique avec Cocteau et Jouvet. Un ride-au se lève nous livrant une odalisque que découvre un jeune homme, la chevelure en bataille émergeant d’un sommeil. Taches marginales dont notre artiste était généreux.[16492]

500 €

78.MOLIERE (Jean-Baptiste POQUELIN, dit). [BERTIN (Emile)]. Le Médecin malgré lui - Farandole. 2 bandeaux à l’aquarelle et au fusain sur papier blanc à grains, signés, titrés et légendés, (1935), 12.5 x 30 cm. et 11 x 23 cm. sous marie-louise crème. Emile BERTIN (1878-1957) est déco-rateur de théâtre. Elève d’Eugène CARRIERE, il s’oriente vers le décor de théâtre en raison de son aptitude à traiter de grandes surfaces. Son style revendique une filiation avec les grands décors de théâtre baroques et romantiques, allant à contre-courant des expériences nouvelles de mise en scène. BERTIN oeuvre pour des comédies, des revues, des opérettes... Sa technique allie toujours le dessin et la peinture simultannée à la gouache légère les éléments et les couleurs caractéristiques remplacent une surrenchère de détails (Iris Berbain, thèse Ecole des Chartes, 2003). Il dessine ici les costumes des personnages de la pièce, et on retrouve Sganarelle, vêtu de jaune et vert puis en médecin, Léandre, Géronte, Valère, M. Robert, Lucas, Martine et Jacqueline dans des couleurs vives. Papier légèrement jauni, petits plis et infimes taches. [16463]

160 €

79.BONNI (P.). Fantaisie. Tapuscrit et manuscrit illustré de dessins originaux et

d’aquarelles, 1920, in-12 carré, cartonnage mabré à bradel., pièce de titre, 1 feuillet, 1 lettre montée sur onglet, 11 feuil-lets n. ch. Livre maquette. Exemplaire unique. Tapuscrit mêlé de manuscrit orné d’illustrations à l’encre de Chine et à la gouache parme. L’auteur, qui signe P. B., présente sa déclara-tion à la “Chère Emilie” comme une rubrique de la Gazette du Bon Ton, mêlant considérations sur la mode et réflexions sur la vie. A la garde inférieure, la dédicataire a inscrit ses pen-sées où le flirt est considéré comme l’un des Beaux-arts. A la garde supérieure une lettre à l’amie aimée livre l’auteur. Usures et frottement à la reliure, petites marques internes. [15225]

280 €

80.BOUTET DE MONVEL (Bernard). Crinolines et Li-onnes. Encre de Chine et aquarelle, (1912), 23 x 46 cm. Ber-nard BOUTET de MONVEL (Paris 1881-1949), qui fut l’un des premiers collaborateurs de la célèbre Gazette du Bon Ton, travailla dans chacun de ses dessins une ligne épu-rée dépourvue de tout détail superflu. Sur l’importance que l’artiste accordait au trait, son commentaire, sur un bon à tirer qu’il retournait à son éditeur, vaut toutes les démonstra-tions : “Mon coloris ne vous ruinera pas ! mais pour l’amour du ciel, faites moi un trait plus noir”. Cette étude, proche du travail de l’artiste dans “Costumes Parisiens”, mêlant mode et théâtre, représente trois jeunes femmes en crinolines l’une lisant un billet tendre, l’autre jouant de son ombrelle et la troisième se penchant dans une révérence. Au-dessus une suite d’actrices et de Lionnes forment un cortège de huit personnages d’opérette. Annotation au crayon, “Rosa-linde”, désignant une actrice. Petites taches, trous d’épingles marginaux et infime plis.[16496] (Voir planche couleurs III.)

1000 €

81.BOUTET DE MONVEL, DUFY (Raoul), IACOVLEFF (Alexandre), LEPAPE (Georges), MARTIN (Charles), MARTY (A.-E.), VAN DONGEN (Kees)... Gazette du Bon Ton. Paris, Lucien Vogel, in-8, 1920 (1er tome janvier-juin 2nd tome juillet-décembre), demi-vélin à coins, plats stylisés à motifs noir et blanc évoquant des bois. Reliure éditeur, dans le style des soieries réalisées par Raoul Dufy pour Bianchini-Férier. 10 numéros. Première année de parution de la Gazette après la Première Guerre Mondiale : “elle continuera d’être la plus élégante, la plus spirituelle et la plus neuve collection d’idées de costumes”. 1er volume : textes de Henri Bidou, Marcel Astruc, Sylviac, Bonnechose, Burnand, Mac Orland, Louis Léon-Martin, Bauer, Bernier, etc. Hors-texte de Le-pape, Brissaud, Benito, Bonfils, Boutet de Monvel, Charles Martin, Marty, Zig-Brunner, Siméon, Barjansky, Mario Simon, L’Hom, Maurice Leroy suites de croquis par Dufy, Faucon-net, Mario Simon, Süe et Mare. 2nd volume : textes de H. Duvernois, Célio, Jean de Bonnefon, Mayotte, Roger Allard, Von Moppès, Mac Orlan, Duminy, George Armand Masson, Roger Boutet de Monvel, Hervé Lauwick hors-texte de Bris-saud, Siméon, Charles Martin, Benito, Drian, Boutet de Mon-vel, Mario SImon, Iacovleff, Marty, Zinoview, Marcelle Pichon, Maurice Leroy, Lepape suites de croquis par Siméon, Dufy, Bagge et Huguet, Ruhlmann, Francis Jourdain. Bien com-plet. Rousseurs éparses. [14988] (Voir planche couleurs III.)

4500 €

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82.LAMARTINE (Alphonse de). [BRUNELLESCHI (Umber-to)]. Graziella. Illustrations au pochoir d’Umberto BRUNELLESCHI. Paris, Editions d’art Piazza, 1931, in-8 broché, couverture rempliée, premier plat orné et titré, 185 pp., étui cartonné comprenant la suite en noir des illustrations, emboîtage cartonné. L’un des 170 exemplaires sur Japon impérial contenant une suite en noir des illustrations. Pour ce roman de Lamartine, qui a pour cadre l’Italie, BRUNELLESCHI compose une illustration au pochoir, raffinée et vive, transmettant la douceur et la luminosité propre à l’atmosphère de ce roman. Umberto BRUNELLESCHI (1879 Toscane-Italie, 1949 Paris). Peintre, portraitiste, illustrateur, il-lustrateur de mode, publicitaire, affichiste, décorateur italien.. Dans les années 1900 il collabora au journal Le Rire, à l’Assiette au Beurre. Il fournit de nombreuses illustrations pour Fémina, le Journal des Dames et des Modes, La Gazette du Bon Ton, La Vie Parisienne... il exposa au Salon des Indépendants et fut le directeur artistique de la Guirlande. Il créa des costumes pour les Folies Bergère, le Casino de Paris, le théâtre du Châte-let, des théâtres new-yorkais, italiens et allemands... Spé-cialisé dans l’illustration galante, empreinte de l’esprit du XVIIIè siècle, et dans les bouffoneries de la Commedia Dell’Arte, il développa une illustration décorative au plus haut degré du raffinement, dont ce Graziella est un bel exemple. Papier lé-gèrement jauni et brochage fragile, dos légèrement insolé et usagé, emboîtage sali.[16501] (Voir planche couleurs III.)

600 €

83.BRUNELLESCHI (Umberto). Pierrot et Colombine. Pochoir en couleur, signé dans la planche et numéroté, (1920), 34,7 x 44, 7 cm., encadré. Umberto BRUNELLESCHI (1879 Toscane-Italie, 1949 Paris) est un peintre, portraitiste, illustrateur, illustrateur de mode, publicitaire, affichiste, décora-teur italien.. Dans les années 1900 il collabora à des jouranux comme Le Rire, l’Assiette au Beurre ou encore Fémina, le Journal des Dames et des Modes, La Gazette du Bon Ton, La Vie Parisienne... auxquels il fournissait des illustrations raf-finées. Il exposa au Salon des Indépendants et fut le directeur artistique de la Guirlande. Il créa des costumes pour les Fo-lies Bergère, le Casino de Paris, le théâtre du Châtelet, des théâtres new-yorkais, italiens et allemands... Spécialisé dans l’illustration galante, empreinte de l’esprit du XVIIIè siècle, et dans les bouffoneries de la Commedia Dell’Arte, il développa une illustration décorative au plus haut degré du raffinement. C’est la cas pour ce pochoir qui reprend le traditionnel Pierrot et la belle Colombine qui lui échappe. Pierrot, l’oeil écarquillé, a enlevé son chapeau et se tient à genoux devant sa belle, vêtue d’une grande robe au profons décolté, qui jette sur lui un regard. Légère insolation. [16502] (Voir planche couleurs III.)

650 €

84.BRUNELLESCHI (Umberto). Colombine et Pierrot. Pointe-sèche, signée dans la planche et numéroté, (1920), 34,7 x 44, 7 cm. Umberto BRUNELLESCHI (1879 Toscane-Italie, 1949 Paris) est un peintre, portraitiste, illustrateur, illustra-teur de mode, publicitaire, affichiste, décorateur italien.. Dans les années 1900 il collabora à des jouranux comme Le Rire, l’Assiette au Beurre ou encore Fémina, le Journal des Dames et des Modes, La Gazette du Bon Ton, La Vie Parisienne... aux-quels il fournissait des illustrations raffinées. Il exposa au Salon des Indépendants et fut le directeur artistique de la Guirlande. Il

créa des costumes pour les Folies Bergère, le Casino de Par-is, le théâtre du Châtelet, des théâtres new-yorkais, italiens et allemands... Spécialisé dans l’illustration galante, empreinte de l’esprit du XVIIIè siècle, et dans les bouffoneries de la Comme-dia Dell’Arte, il développa une illustration décorative au plus haut degré du raffinement. C’est la cas pour ce pochoir qui reprend le traditionnel Pierrot et la belle Colombine qui lui échappe. Pierrot, l’oeil écarquillé, a enlevé son chapeau et se tient à genoux devant sa belle, vêtue d’une grande robe au profons décolté, qui jette sur lui un regard. Papier jauni, plis. [16503]

300 €

85.BRUNELLESCHI (Umberto). Le Courrier d’amour. Pointe-sèche et pochoir, signé dans la planche en bas à droite, (1930), 31.5 x 38.5 cm. A travers l’ouverture ronde d’une charmille, un jeune messager tend une lettre d’amour à une jeune femme dont on n’aperçoit que la main fine. Dans ce décor théatral une nouvelle “Leçon d’Amour dans un parc”.Infimes pliures et déchirures n’atteignant pas le dessin, très léger report d’encre. [14769] (Voir planche couleurs IV.)

650 €

86.POIRET (Paul). [BRUNNER (Zyg).] Plus ça change. Illustrations de Zyg Brunner. Paris, Lucien VOGEL, (1922), in-8, chagrin rouge à bandes, encadrement bande imitation pa-pier froissé, tête doré, 183 pp. Ouvrage dédicacé par l’auteur et l’illustrateur en octobre 1922, et dédié entre autres à Raimu. La pièce, représentée pour la première fois au théâtre Mi-chel en 1915, est une pièce d’anticipation : elle se situe en 2018, soit “cent ans après que l’Allemagne ait été vaincue” ! Pièce savoureuse, ou le voyage dans le temps passé et fu-tur se double d’une réflexion engagée sur le présent, savoir la Premère Guerre Mondiale. Les décors et les costumes furent dessinés par Paul POIRET. Usures et infimes marques et manques à la reliure, infimes manques aux coins. [9670]

280 €

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87.CARRE (Jenny), FOST (Henri R.). Feux-Follets. Gouache et mine de plomb titrée en bas à gauche sur papier cartonné, (1930), 31 x 24 cm. Jenny CARRE et Henri FOST collabore pour ce projet et dessinent pour deux danseuses DECK une tenue qui les transforme en ces esprits frappeurs qui prennent l’apparence de petites flammes que sont les feux-fol-lets. Ces êtres merveilleux ont suscité beaucoup de rêves et de frayeurs et pour ce spectacle, les artistes accentuent la dimen-sion inquiétante de ces êtres en choisisant des teintes grises et blanches. Le costume est composé d’une longue cape va-poreuse, d’un justaucorps gris et d’un capuchon gris en forme de flamme. Infimes taches. [16479] (Voir planche couleurs IV.)

320 €

88.CARRE (Jenny). Dame de la cour - dame en noir. Deux gouaches originales sur papier cartonné, titrées, (1930), 16 x 24 cm et 32 x 48 cm. Jenny CARRE (1902-1945), est créatrice de costume de théâtre pour le Châtelet et La Gaîté Lyrique. Proche de MINSTINGUETT (Jeanne Bourgeois), elle travaille à des revues musicales et des décors de films, dont celui de “Rigolboche”. Elle est collaboratrice d’Henri R. FOST pour certaines pièces et dessins. Son style, aux mouve-ments souples et ronds, est proche de l’Art Déco. La première gouache est épinglée à la seconde, elle représente une dame de la cour en buste, vêtue à l’espagnole de noir et de rouge, avec une touche de blanc dans les gants et l’éventail. Le visage est juste suggéré. Le second dessin représente la “dame de cour” en pied, toute en dentelles noires et blanches. Une rétro-spective au Musée des Années 30 et un livre consacrent son oeuvre en 2008. Marques de crayon, pliure centrale. [12516]

400 €

89.CARRE (Jenny). Dame de la cour - Dame en rouge. Deux gouaches originales sur papier cartonné gris, titrées (1930), 16 x 24 cm et 32 x 48 cm. Dans la première gouache, une femme en buste, à la belle robe rouge, fait un geste de déclamation. L’autre gouache représente la “Dame de la Cour” vêtue d’une ample robe à crinoline dont les multiples volants de gaze sont maintenus par un magnifique noeud rouge, très “Art Déco”. Pliure centrale. [12517] (Voir planche couleurs IV.)

400 €

90.CLAIRIN (Georges-Jules-Victor). Sarah Bernhardt et Georges Clairin. Dessin à l’encre de Chine et au lavis, signé et daté en bas à droite, 1895, 31 x 21 cm., encadré. CLAIRIN (Paris 1843 - Belle-Île-en-Mer 1919) est un peintre de l’école française, il fut l’élève de Pils dont il prit la relève en 1874 pour la décoration de l’escalier de l’Opéra et de Picot. “Certains de ses portraits ont fait sensation, notamment ceux de Mesdames Krauss et de Sarah Bernhardt. On lui a reproché une certaine mièvrerie, mais on peut lui reconnaître le goût du détail savoureux et de la nature morte enlevée avec brio.” Il fut chargé de la déco-ration des théâtres de Tours, de Cherbourg, de l’Opéra de Monte Carlo ainsi que d’autres monuments. Il est exposé à Rouen, Paris, Agen, mais aussi à New-York. (Bénézit, III, 46). On peut penser qu’il s’agit d’un autoportrait lors d’un travail de décoration d’un théâtre : en haut d’un escalier, un pein-tre (Georges CLAIRIN) palette et pinceau en main, interrompt son ouvrage pour saluer sa divine Sarah BERHARDT. Celle-ci, vêtue d’une longue robe et coiffée d’un grand chapeau, dans les marches de l’escalier, lève un regard admiratif sur l’oeuvre en train de se faire. L’amitié de ces deux artistes était de noto-riété. Papier jauni, petits plis, et restauration centrale. [16504]

2000 €

91.COLIN (Paul), ALIX (Yves), DUBOUT (Pierre), SANDRI-NI (Pierre). Tabarin. 3 pièces : une matrice d’impression de Paul COLIN, pla-quette-menu “Tabarin, Palais de la danse”, couverture il-lustrée, 1 gouache d’ALIX d’après la matrice. Ensemble de pièces pour la revue “Tabarin”, dont l’affiche représente une danseuse de French-cancan. Le Tabarin est le café-bar de Montmartre où Joséphine BAKER a fait ses débuts. [12716]

550 €

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94.COLIN (Paul). “Retour du music-hall”. Lithographie rehaussée au pochoir, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album “Le Tumulte noir”. De retour du music-hall, une femme aux formes voluptueuses, coiffée à la gar-çonne et vêtue d’une robe rouge s’affale dans un fauteuil. Elle se laisse aller, ferme ses yeux et ses jambes écar-tées laissent entrevoir son jupon. Au verso la page de ti-tre de l’Album “Le Tumulte Noir”. Tirage limité à 500 exem-plaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Légers plis et infimes taches et très légères déchirures. [16464]

500 €

95.COLIN (Paul). “Sem ou singerie chaloupée”. Lithographie rehaussée au pochoir, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album “Le Tumulte noir” dans lequel Paul COLIN croque de manière simiesque le célèbre caricaturiste SEM. Transformé en singe il danse sur une musique jazz. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Lé-gers plis,tache, fines piqûres et très légères déchirures. [16466]

600 €

92.COLIN (Paul), [BAKER (Joséphine)]. Le Tumulte noir. Illustrations de Paul COLIN. Préface de RIP. Paris, éditions d’Art Succès, (1928), in-folio, en feuilles, sous chemise de papier rouge à rabats, sous couverture crème, titre en relief en rouge et en noir, 58 pp. non chiffrées. Superbe album dans lequel Paul COLIN, célèbre affichiste (1892 Nancy-1985 Nogent-sur-Marne), l’amant et l’ami fidèle de Joséphine Baker (1906-1975) a su capturer l’atmosphère de la prestigieuse Revue Nègre, du jazz et de cette nouvelle danse intitulée Charleston. Les lithographies sont mises sur pierre par Paul COLIN et rehaussées au pochoir par le fameux Jean Saudé qui donne un éclat incomparable aux planches. Son dessin Art déco, la force de ses portraits, fixent la fascination de Paul COLIN pour Joséphine BAKER et le vent de folie qui se dégageait du Jazz et du Charleston. La rencontre entre Joséphine Baker et Paul Colin fut une véritable révélation. En 1925 il réalisa une affiche présentant au public la Revue Nègre. Ce recueil fut pour l’artiste le moy-en de rendre hommage à sa muse. Ce tumulte met en scène Joséphine Baker dansant nue avec son pagne com-posé de bananes, la championne de tennis Suzanne Lenglen, l’orchestre de jazz, le fameux caricaturiste SEM, Jean Börlin (danseur étoile du Ballet royal suédois)... Notre album comprend 19 planches (sur 43). Fac-similé à l’encre bleue d’une lettre de Joséphine BAKER. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Ausse-dat. Légers plis et infimes taches internes, petits plis et salissures à la couverture. [15005] (Voir planche couleurs IV.)

4900 €

93.COLIN (Paul). “Danse sur un damier”. Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à droite dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Superbe pochoir, de l’album “Le Tumulte noir”, représentant une jeune danseuse noire, vêtue d’un pagne, esquisse un pas de danse sur un sol à damier. Au verso une caricature de l’illustrateur SEM représenté en singe dansant sur une musique de jazz. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Légers plis et infimes taches. [16462] (Voir planche couleurs IV.)

900 €

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96.COLIN (Paul). “Tango éternel”. Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à gauche dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album “Le Tumulte noir”. Un couple danse langoureusement un tango dans une salle de cabaret. Un miroir nous renvoit la tête cadavérique du danseur. Au verso sous la pluie bat-tante, une femme noire, le sourire aux lèvres, danse joy-eusement. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Légers plis, salissures et très légères déchirures. [16467](Voir planche couleurs IV.)

1000 €

98.COLIN (Paul). “Le Mexicain”. Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à droite dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album “Le Tumulte noir”. Un homme habillé d’un costume mexi-cain chante et danse sur la scène d’un cabaret. Au verso un dessin en noir et blanc met en scène un jaz band. Ti-rage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeter-ies Aussedat. Plis, déchirures, taches et salissures. [16473]

600 €

99.COLIN (Paul). “Danse contre marche militaire”. Lithographie rehaussée au pochoir signée en bas à gauche dans la planche, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album “Le Tumulte noir”. Un danseur africain avance au rythme de la musique et aux pas rythmés de tirailleurs sénégalais qu’il salue, alors qu’une chanteuse noire l’accompagne, dont seul appa-raît le visage à la large bouche. Au recto une danseuse noire, à la crinière blonde, se contortionne perchée sur un long trépied. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Plis, infimes taches, piqûres et plis marginaux.[16474]

800 €

97.COLIN (Paul). “Psyché”. Lithographie rehaussée au pochoir, 1928, 47.2 x 31.8 cm. Pochoir de l’album “Le Tumulte noir”. Une femme nue, aux formes généreuses, s’entraîne au charleston devant sa psyché. Au verso dessin en noir et blanc représentant un jazz band. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin teinté des papeteries Aussedat. Légers plis, salissures et très légères déchirures. [16471]

600 €

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100.DALMAU (R.). Les joyaux du Music-hall. Encre de Chine, aquarelle et paillettes grises signée, (1920), 63 x 48 cm. Comme sertie dans de folles parures, une dan-seuse de Music-hall prend la pose de la revue, les bras en croix. Elle porte une robe toute ornée de strass, de longs rangs de perles sont accrochés à ses bras tandis que sa coiffe vertiginause est composée d’un cristal monté sur un en-semble de pierres et de joyaux. L’artiste la représente dans le haut de l’image et reprend le dessin en plaçant la danseuse dans un décor-écrin tout ruisselant de pierres précieuses, at-testant du fait que le Music-hall est le lieu de la réalisation de tous les rêves. Petites piqûres, image légèrement jauni, déchirures marginales n’affectant pas le dessin. [16461]

160 €

101.DANCE (N.). Danse au soleil couchant. Huile sur toile, signée et datée en bas à droite, 1948, 54.5 x 46 cm. Dans un style impressioniste, l’artiste nous offre une vue plongeante sur un groupe de danseurs. Dans une clairière où s’alternent les ombres bleues des peupliers qui bordent la scène et l’herbe éclairée par les rayons d’un soleil rasant, trois jeunes femmes, dont les robes s’épanouissent comme des fleurs jaune, blanche et rose dansent avec un homme vêtu d’une combinaison et d’un loup noir. Au-dessus d’eux, sur un talus qui surplombe la scène, on voit un autre couple représentés dans des teintes brunes. Infimes griffures, petit manque de peinture et légère usure de la toile.[16489] (Voir planche couleurs IV.)

400 €

102.DANY. Tarzan. Gouache et mine de plomb signée et titrée dans la partie su-périeure de l’image, (1930), 47 x 28 cm. Pour un spectacle

vraisemblablement des “Folies Bergères” DANY, collaborateur régulier pour ses costumes, signe cette oeuvre pour un tableau consacré à la légende de l’homme singe, donnant naissance à ce héros scultural. Vêtu d’une peau de léopard qui ne lui couvre que le bas-ventre, Tarzan bande un arc, dévoilant son corps athlétique et bronzé, alors que le carquois rempli de flèches pend à son côté. Infimes taches, papier légèrement jauni, in-fimes déchirures marginales, petites marques d’agraphes aux quatre coins de la feuille. [16460] (Voir planche couleurs IV.)

500 €

103.PARFUMS L.T. PIVER. VICHY-CELESTINS. DELAIT-TRE (G.). Le Dieu bleu - Parfum Pompéia. Eventail publicitaire pour les parfums L.T. Piver et Vichy-Cé-lestins, signé dans la planche et titré, Paris, Maquet, (1913), 27 x 26,5 cm. Sur un fond or décoré de fleurs roses, danse un dieu bleu qui n’est pas sans évoquer le ballet du même nom de Michel Fokine, qui rassemble de grands noms : Reynaldo Hahn pour la musique, Jean Cocteau et Federigo de Madrozo pour le livret, Léon Bakst pour les décors et les costumes, qui s’inspira des figures des danseurs et des di-vinités indiennes et siamoises. On retrouve cette influence dans cette figure, inspirée du grand danseur Vaslac Nijinski qui interpréta ce ballet créé par Serge de Diaghilev le 13 mai 1912 au Théâtre du Châtelet de Paris. Dans un décor art-déco, le dieu bleu vêtu d’une culotte bouffante au décor floral danse au milieu d’un jeté de roses, un précieux flacon Piver au creux de sa main. Petits plis et infimes accrocs. [16480]

300 €

104.DIGNIMONT (André), COCTEAU (Jean), BERRY, THERIVE, NAT, SALMON, FARGUE..., PICASSO (Pab-lo), COCTEAU (Jean), FONTANAROSA. La Vie en im-ages. Paris, La Vie en Images, 1942, in-4, en feuilles, couver-ture illustrée. Premier fascicule de cette revue consacrée aux arts à Paris, aux spectacles, au monde du cirque avec la participation d’illustrateurs : DIGNIMONT, PICASSO, COCTEAU, FONTANAROSA, TOUCHAGUES, WILD, Ber-thomé SAINT-ANDRE... Légères restaurations. [1793]

80 €

105.DOMERGUE (Jean-Gabriel). En Super Folies. Paris, Editions des Folies-Bergères, 1937, in-8, broché, couverture rouge, imprimée or, étoile découpée qui laisse voir

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le portrait de Joséphine Baker. Présentation de la revue inter-nationale des Folies Bergères en 50 tableaux de M. Maurice Hermite, dirigée par M. Lucien GAGET. Illustrée gracieusement en couleurs de la reproduction d’un portrait de Joséphine BAKER par J.-G. Domergue. Figurant parmi les artistes : José-phine Baker, Lorna Rode, Georgie Miller, Virginia Angela, M. Tir-mont... Petites usures et plis.[16239] (Voir planche couleurs IV.)

180 €

106.SHAKESPEARE (William), [DRESA (André Saglio)]. Antoine et Cléopâtre. Traduit par André GIDE. Illustrations d’André DRESA, lettrines de LLANO-FLORES. Paris, Lucien Vogel, 1921, in-8, vé-lin souple, couverture titrée en lettres argentées en relief et d’une composition florale vieux rose, doublures et gardes de papier vergé crème, tranche supérieure argentée, non rogné, retenu par duex rubans, 110 pp. L’un des 500 ex-emplaires numérotés sur vergé d’Arches de l’édition origi-nale. Elle est illustrée de 13 compositions de DRESA (2 hors-texte, 6 en-têtes et 5 culs de lampe) et de 60 lettrines dessinées et gravées sur bois par LLANO FLORALES. In-fimes plis internes, papier très légèrement jauni, couver-ture salie, et plat supérieur légèrement déformé. [16499]

170 €

107.MOLIERE (Jean-Baptiste Poquelin, dit). [DRESA (An-dré Saglio)]. Le Sicilien. Compositions en couleurs gravées en taille-douce par DRE-SA. Paris, Société des Amis du Livre moderne, 1914, in-8, en feuilles, sous étui gauffré nid d’abeille couleur or, 38 pp. Exemplaire sur Japon d’un tirage de 150 exemplaire.Nom-breuses illustrations à pleine-page dans trois états des gra-vures de ce merveilleux artiste qu’est DRESA, collaborateur de la Gazette du Bon Ton, et créateur de costumes et de décors de spectacles variés. “Exemplaire imprimé pour Mon-sieur Maurice FAVRE”. Légères usures et infimes plis. [8337]

240 €

108.POIRET (Paul). [DRIAN (Adrien Désiré ETIENNE dit)]. La Mariée de l’Avenir. Pochoir signé dans la planche pour la Gazette du Bon Ton, rehauts au pochoir, 1921, 24 x 19 cm. Cette 13e planche du deuxième numéro de la Gazette du Bon Ton de 1921, représente des costumes de mariée et de demoiselle d’honneur pour Paul Poiret. Sous l’inspiration du grand couturier, DRIAN dessine deux femmes aux tenues futur-istes, qui évoqie plus le music-hall que la traditionnelle robe longue. Coiffées de plumes, les jeunes femmes semblent venues d’îles lointaines. Infimes taches marginales. [16448]

100 €

109.ROSTAND (Edmond). [DUBOUT (Albert)]. Cyrano de Bergerac. Illustré de compositions en couleurs d’Albert DUBOUT. Orlé-ans, Maurice Rouam, 1947, in-4 en feuilles, couverture rem-pliée blanche, illustrée en couleurs du buste de Cyrano, étui au dos titré et emboîtage cartonnés beige, 274 pp. Un des 1500 exemplaires sur papier de Rives blanc filigranné, contenant l’état définitif en couleurs des illustrations. Cyrano de Bergerac, comédie héroïque en cinq actes et en vers, le chef d’oeuvre d’Edmond Rostand est ici illustré par Albert DUBOUT (1905-1976), l’une des figures phares de l’illustration satirique française du XXème siècle, qui a illustré plus de 80 ouvrages (Dico Solo, pp.252-254). Il nous offre une vision de la pièce truculente, avec des pleines planches, mais aussi des illustrations in-texte et des bandeaux, jouant sur les couleurs vives et accentuant le comique et l’excès des situations, sans jamais tomber dans le ridicule. Etui et emboîtage légèrement salis, papier légère-ment gondolé et petits manques à l’emboîtage, quelques re-ports de couleurs internes. [16498] (Voir planche couleurs V.)

500 €

110.DUMAS. Les losanges verts. Aquarelle et gouache rehaussée d’argent, signée en bas à droite, (1910), 20 x 13,5 cm. DUMAS dessine ici un surpre-nant costume, dont la fantaisie montre bien que le music-hall était bien le lieux de tous les rêves. L’actrice est coiffée d’une sorte de diadème de perles, qui courent dans ses cheveux et encer-clent son visage, auquel sont accro-chées deux ailes, l’une verte, l’autre argentée, qui encad-rent son visage. Des perles forment les bretelles de sa robe, composée de losanges vert et ar-gent, qui commence à la pointe de ses seins. Papier légère-ment jauni, petites taches. [16509]

400 €

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111.EDY-LEGRAND (Edouard-Léon-Louis Legrand, dit). Le Printemps ou Leçon d’amour dans un parc. Lavis et encre de Chine, signé du monogramme de l’artiste et titré en bas à droite, (1920), 42.8 x 22.3 cm. Dans l’esprit des scènes galantes du 18ème siècle, EDY-LEGRAND (1892-1970) nous livre un tableau bucolique : le soleil se lève sur un parc auquel le printemps redonne vie. Les rayons du soleil viennent caresser les troncs, les feuillages et l’eau qui court, et plusieurs couples profitent de cette nature enchanteresse, cueillant des bouquets, lisant de la poésie, gravant des mots d’amour dans l’écorce des arbres ou encore se promenant d’un pas tran-quille. Petites piqûres, taches et déchirures marginales.[16477]

550 €

112.ROMAINS (Jules). [ERNOTTE]. L’An Mil. Ill. de ERNOTTE. P., Ed. de l’Odéon, 1947, fort in-4, en ff., sous chemise, étui, emb. en cart. bordeaux, 204 pp. L’action a lieu en France, dans un fief du Vivarais et dans un château-fort aux premiers jours de l’an mil. Les lithographies originales de ERNOTTE donnent une grande force à cette transposition historique : avec 1 frontispice, 17 vignettes, 14 hors-texte à pleine-page. Edition Originale. Un des 194 ex. num. sur pur fil Johannot. Non rogné. Pâles rousseurs sur le titre. [2500]

160 €

113.ERTE (Roman TIRTOFF, dit). L’étoile rouge. Gouache, encre de Chine, rehauts d’argent, signé en bas à droite, (1917), 22 x 12,5 cm., encadrée. Artiste russe, Romain de TIRTOFF (dit ERTE Saint-Petersbourg 1892-Paris 1990),

prend le nom d’ERTE (phonétiquement ses initiales) en arri-vant à Paris en 1912. Il commence par travailler pour Paul POIRET puis dans l’illustration de mode avec notamment une collaboration avec le magazine Harper’s Bazaar conjuguée à une carrière de décorateur, de costumier de théâtre et de music-hall, à la création de bijoux et d’accessoires, à la con-ception de meubles et de décors. “Erté, inventeur de la femme moderne (...). La femme d’Erté transfère dans son costume ses sentiments et sa morale : sa pudeur dans ses voiles, sa sensualité dans ses perles, son sexe dans ses plumes (...)”. (Roland Barthes “Erté”, Franco Maria Ricci, 1973). Cette “étoile rouge”, pour être une femme moderne n’en rappelle pas moins d’inquiétantes figures antiques ou païennes, belles et cruelles. Les traits fins mais durs, la bouche carmin et les yeux noirs, elle est est coiffée d’une sorte de diadème argenté où perlent des gouttes de sang. Ce sont ces perles, symbole de sen-sualité selon Barthes qui couvrent le haut de son corps. Ses mains sont comme des serres, et des gouttes de sang pen-dent de ses longs ongles recourbés achevant de rendre cette figure troublante et fascinante. Légère insolation du papier, petites taches marginales. [16500] (Voir planche couleurs IV.)

2900 €

114.ERTE (Roman TIRTOFF, dit). Masques. Gouache et mine de plomb, signée à droite, (1917), 25 x 20 cm., encadrée. Artiste russe, Romain de TIRTOFF (dit ERTE Saint-Petersbourg 1892-Paris 1990), prend le nom d’ERTE (phonétiquement ses initiales) en arrivant à Paris en 1912. Il commence par travailler pour Paul POIRET puis dans l’illustration de mode avec notamment une collaboration avec le magazine Harper’s Bazaar conjuguée à une carrière de décorateur, de costumier de théâtre et de music-hall, à la création de bijoux et d’accessoires, à la conception de meubles et de décors. “Erté, inventeur de la femme moderne (...). La femme d’Erté transfère dans son costume ses sentiments et sa morale : sa pudeur dans ses voiles, sa sensualité dans ses perles, son sexe dans ses plumes (...)”. (Roland Barthes “Erté”, Franco Maria Ricci, 1973). S’inspirant des “personna” du théâtre an-tique : masques qui symbolisaient une émotion, ERTE crée cette figure féminine aux deux visages, dualité que l’on retrouve dans la robe vaporeuse moitié jaune, moitié bleue. Contraire-ment aux masques antiques, les expressions de ces visages ne sont pas faciles à déchiffrer, et si le jaune semble exprimer la joie, elle indique cependant un chagrin, tandis que la face bleue exprime une cynisme cruel. Légère insolation du papier, petites taches marginales. [16506] (Voir planche couleurs V.)

2800 €

115.ERTE (Roman Tirtoff, dit). Les Orchidées - Les Fleurs du Mal. Gouache et aquarelle, signée, (1917), 27 x 19 cm, encadrée. Dans le cadre du spectacle “Les Fleurs du Mal” ERTE ré-alise ce dessin inspiré du poème de Baudelaire, “Les Or-chidées”, en référence à cette fleur vénéneuse. Annotations du nom de la robe “la serpentine N°19”. Cette femme est une véritable séductrice moulée dans cette robe fourreau aux dominantes oranges et au port de tête fier, dont la ch-evelure aux mêches d’argent flotte au vent. Légère insola-tion, et infimes taches. [15398] (Voir planche couleurs V.)

6000 €

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115 bis. BAUDELAIRE (Charles). [ERTE (Roman Tirtoff, dit)].“La Vampire - Les Fleurs du Mal”. 1917 1 Gouache et aquarelle, signée et datée, (1917), 24 x 18 cm, encadrée. Dans le cadre du spectacle Les Fleurs du Mal, ERTE réalise ce costume étonnant sous le nom d’un poème des Fleurs du Mal, “La Vampire”. Annotations manuscrites, “le manteau N°21”. Une femme rousse, aux accents terribles semble porter en elle un spectre. L’oeuvre est saissante. Légère in-solation et infimes taches. [16386] (Voir planche couleurs V.)

6500 €

116.FINI (Léonor). Le Châle noir. Dessin double face sur papier: au recto lavis et encre de Chine sur papier, mine de plomb, et remarques à l’encre, 38 x 30 cm, signé en bas à gauche, au verso “Corps masculin dan-sant”, encre de Chine , 1949, 38 x 30 cm, (encadré). Léonor FINI (1908-1996) fréquentre dès 1933 le groupe surréaliste, dont elle reprend l’univers onirique, avec toutefois une ap-proche classique de la forme. Elle réalise également des cos-tumes de théâtre, ballet et opéra. Paul ELUARD, de CHIRICO, MORAVIA écrivent sur elle. La première oeuvre représente une jeune femme, le regard fier, qui esquisse un pas de danse. Elle porte une robe noire sans manches, très ajustée à la taille, qui laisse ses chevilles découvertes. Ses cheveux souples tombent sur ses épaules, tandis que de sa main gauche elle soulève son châle. C’est une étude de costume pour le bal-let de Roland PETIT, “Les Demoiselles de la nuit”, représenté en 1949 au Théâtre des Champs-Elysées. Echantillon de tissu en haut à gauche. Anotation de la main de l’artiste. La seconde oeuvre, au recto, représente un corps masculin dansant, occupant l’espace de la feuille. Lég. tach. [12573]

900 €

117.MOLIERE (Jean-Baptiste POQUELIN dit). [FONTAN-AROSA (Lucien).] L’Avare. Illustrations de FONTANAROSA. P., Les Bibliophiles du Pal-ais, 1973. In-4, en ff., sous chemise, étui en perc. verte, emb. en perc. verte, 178 pp. Les lithographies originales de Lucien FONTANAROSA (1913-1975) avec son trait en-levé et vif donne à cet “Avare” un éclairage nouveau. Un des 180 ex. num. et nominatif sur vélin d’Arches. Joint un dessin original signé, étude à l’encre de Chine d’Harpagon tenant amoureusement son trésor dans un coffre. [2499]

320 €

118.FOST (Henri R.) Haut-de-forme rouge. Gouache et mine de plomb, signée en bas à droite et an-notée, (1930), 34 x 24.5 cm. Henri R. FOST (1905-1970), réalise des costumes et des décors de théâtre, notamment deux de l’opérette du “Chanteur de Mexico”, ainsi que des figures féminines avec accessoires de mode. Son style sou-ple, synthétique, un peu enfantin, son crayon vif, ses cou-leurs nettes, ses formes rondes, en font un illustrateur prolixe et charmant très proche de Jenny CARRE. En jouant sur les codes vestimentaires masculins-féminins, FOST compose un costume rouge pour une danseuse aux longues jambes. On retrouve la canne, le haut-de-forme posé crânement sur le côté, le monocle, le veston d’un complet, le noeud papil-lon et les manchettes, mais les jambes, les bras et le décolté sont nus. Légèrement sali, petites taches, infimes plis. [16469]

300 €

119.FROMAN (P.). Vassilieff. Aquarelle sur papier fort, rehaussée d’argent, signée, da-tée et titrée, 1926, 37 x 23 cm. Pour le danseur Vassil-ieff, dans son rôle pour le Demon de Rubinstein, ballet qui fut créé au Zagreb National Opéra, P. FROMAN dessine ce costume traditionnel. La taille du danseur est mise en avant par le tissu bleu qui lui ceint les hanches et le ventre, dans laquelle est glissée une dague. sur une blouse vert amande, il porte un gilet rouge dans manches. Papier jauni, rous-seurs et petites taches. [16517] (Voir planche couleurs V.)

500 €

120.GESMAR (Charles). La Poupée chinoise. Aquarelle en couleurs, mine de plomb, (1925), 40 x 27 cm. Charles GESMAR (1900-1928) : après quelques dessins dans la presse, il devient l’affichiste attitré de MISTINGUETT c’est égale-ment un costumier et décorateur renommé (Dico Solo). Cette charmante aquarelle représente une petite chinoise en costume traditionnel rose et jaune, tenant à la main une poupée vêtue exactement comme elle. [14470] (Voir planche couleurs V.)

900 €

121.GESMAR (Charles). Le Pont suspendu. Aquarelle en couleurs, mine de plomb, (1925), 40 x 27 cm. Charles GESMAR (1900-1928) : après quelques dessins dans la presse, il devient l’affichiste attitré de MISTINGUETT c’est également un costumier et décorateur renommé (Dico Solo). Cette aquarelle représente une jeune femme portant une robe à volants inspirée de la Tour Eiffel, aux motifs violet acier et rose framboise très géométrique. Elle semble marcher en

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équilibre sur un fil invisible. [14471] (Voir planche couleurs V.)900 €

122.GESMAR (Charles). L’Oiseau du paradis. Gouache, (1920), 55.6 x 33.2 cm. Charles GESMAR (1900-1928) : après quelques dessins dans la presse, il devient l’affichiste attitré de MISTINGUETT c’est égale-ment un costumier et décorateur renommé (Dico Solo). Sur un fond bleu, une jeune-femme porte majestueuse-ment un costume de scène composé de plumes et de perles. Deux ailes encadrent cette danseuse qui esquisse de son bras droit un mouvement gracieux, tel l’oiseau du paradis. Plis et taches.[16488] (Voir planche couleurs V.)

600 €

123.COCTEAU (Jean). [GROSS (Anthony)]. Les enfants ter-ribles. Dessins et gravures de Anthony GROSS. Les cent Une, 1936, in-4, en feuilles, sous couverture orange rem-pliée, titre imprimée. C’est en clinique, durant sa cure de désintoxication, qu’il composa (en 1929) les Enfants Ter-ribles. Ouvrage illustré de 7 eaux-fortes et de dessins par Anthony GROSS. Tirage limité à 130 ex. num. [10238]

650 €

124.IRIBE (Paul). Le Témoin. Dessin à l’encre de Chine et à la gouache, 1908, 20 x 20 cm. Dans un intérieur mondain, éclairé de chan-delles, Iribe compose une scène comique. Au premier plan, deux hommes plutôt âgés, portant monocle et lu-nette, fine moustache ou favoris soignés, et des décora-tion suivent d’un regard attentif une jeune femme brune au décolleté avantageux. Infimes traces et marques. [16452]

850 €

125.IRIBE (Paul). Les dessous de l’opéra. Dessin à l’encre de Chine rehaussé au crayon de couleurs et à la gouache blanche, (1908), 20 x 20 cm. Paul IRIBE (Agoulême 1883-1935), artiste fécond aux talents multiples, fut tour à tour illustrateur de mode et humoriste, dessinateur, publicitaire, directeur de revues, éditeur, décorateur, créateur de meubles, de tissus, de bijoux, d’objets décoratifs, directeur artistique... (Osterwalder, I, 526 ; Dico Solo, 430-431). Il signe ici pour son recueil : “Le Témoin, Tel que” une scène humoris-tique : le rideau se lève laissant au chef d’orchestre une belle vue sur les jambes des danseuses chaussées de souliers à pompons. Mentions manuscrites pour l’impression au dos. Légèrement sali et infime traces de trou d’épingle. [16454]

1200 €

126.KITEK. Le tympan de l’église. Gouache rehaussée d’argent, signée en bas à droite, (1925), 48.2 x 60 cm. Dans un arc de cercle figurant le tympan d’une église orthodoxe, orné de deux séraphins aux six ailes, dont deux couvrent leur face, deux leurs pieds et deux servent à leur vol, on voit le décor pour un scène de théâtre. Dans une place forte, comme l’étaient souvent les monastères de la Russie, dont les murailles épaisses s’élèvent de part et d’autre de la scène, s’élève le portique de la cathédrale. La porte est surmontée de la représenta-tion de la divine face du Christ, surmonté de la croix à trois branches. De part et d’autres de la porte, deux héraults vêtus de capes rouges et armés de lances sonnent la trompette. Près de la porte se tient un homme d’église en soutane, la crosse à la main? Déchirures marginales, petites taches et piqûres, pliure médiane. [16520] (Voir planche couleurs V.)

600 €

127.KITEK (attribué). Le joueur de trompette. Gouache, signée et annotée, (1925), 53.5 x 43 cm. Pour un ballet russe, l’artiste compose le costume d’un son-neur de trompette. Le jeune homme aux yeux bleus qui souffle dans son instrument est vêtu d’une blouse tradition-

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nelle verte, qui descend au-dessus du genou, bordée de fourrure et de deux bandes aux motifs géométriques. Sur ses boucles blondes, il porte un chapeau pointu. Esquisse d’un détail du costume dans la partie droite de l’image, nom-breuses annotations manuscrites de cotes de mesures. Pa-pier jauni, petits manques de papiers marginaux, restauration marginale, petites taches.[16519] (Voir planche couleurs V.)

600 €

128.LEPAPE (Georges). La Femme au miroir. Pochoir sur Japon, en couleurs, signé dans la planche, 1919, 32 x 25 cm. Théâtrale, une femme brune au visage longiligne tient dans sa main droite une houpette avec laquelle elle applique son fard à joues, devant son miroir. La préciosité des matières, laque rouge et écaille noire du miroir, ambre des bagues, et le profil japonisant font de cette oeuvre de Georges LEPAPE un pur raffinement et l’une des figures phare de l’Art-déco. N°I des “Feuillets d’art”, 1919.[16445] (Voir planche couleurs III.)

1100 €

129.LEPRINCE (René). Princesse Masha. Lithographie en couleurs, titrée, Les Atteliers d’arts graphiqes du Matin, Paris, 1927, 23 x 32 cm. Pour le film de René LEPRINCE qui retrace les aventures de Masha, qui fut re-cueillie et élevée par un groupe d’hommes révolutionnaires avant de devenir une jeune fille d’une radieuse beauté, et la guerre et la révolution de son point de vue, c’est Claudia Vi-trix qui interprétera le rôle titre. C’est elle qui prête ses traits à l’héroïne que l’on retrouve sur cette première page : dans un geste théâtral, elle porte la main à son front. L’image est saisissante par le contraste entre sa figure blanche au pre-mier plan, et l’arrière plan qui forme une vague rouge dans laquelle on distingue au-dessus du peuple qui avance la tête basse, un soldat brandissant un fouet. A l’intérieur du feuillet, on trouve la distribution. Petites taches. [16518]

280 €

130.LEPAPE (Georges). [MAETERLINCK (Maurice]. L’Oiseau bleu - Féerie. Illustrations de Georges LEPAPE. Paris, Le Livre, 1925, in-8, broché, couverture crème rempliée, 212 pp. L’Oiseau bleu - Décors et costumes. Illustrations de Georges LEPAPE. Par-is, Le Livre, 1927, in-8, broché, couverture crème rempliée,

sous coffret cartonné argenté à bandes toilées bleu nuit, 61 planches. “La fée bienfaisante Berluyne apparaît en songe aux enfants d’un bûcheron et leur suggère l’idée d’aller à la recherche de la clef de l’essence des âmes des choses. L’homme qui pénètrera l’essence des choses sera le maître de la nature, et par cette voie aura atteint le but fondamen-tal de la lutte pour l’existence (...)”. Ce conte merveilleux est traduit en représentation théâtrale et musicale. La couverture, le frontispice et les 12 compositions de Georges LEPAPE ont été reproduits au pochoir par Jean Saudé avec rehauts d’or et d’argent. Un des 400 exemplaires sur vélin à la forme des papeteries d’Arches, N°260. Aquarelles très fraîches. Légers reports et petites piqures à la couverture, petite déchirure au dos. Le volume de planches est publié deux ans plus tard. Tirage limité à 230 ex., un des 200 sur vélin à la forme des Papeteries d’Arches, N°104. Très bel exemplaire, bien qu’un peu roussi en couv., et de pet. us. à l’étui. Dessin original à l’aquarelle de Georges LEPAPE représentant un oiseau bleu indiquant “le chemin du bonheur”, signé et daté, 1953. Bien complet des 61 pochoirs dont 7 planches doubles men-tionnés au Carteret très intéressantes publications recher-chées et cotées (Carteret, IV, 258). Usures à l’étui, petites déchirures et taches. [12275] (Voir planche couleurs VI.)

2800 €

131.LEPAPE (Georges). [MAETERLINCK (Maurice]. L’oiseau bleu - Le Fou. Aquarelle sur papier fin, signé du cachet d’atelier, (1925), 22 x 15 cm. LEPAPE dessine les costumes pour ce conte traduit en représentation musicale et théâtrale de MAETERLINCK, où : “La fée bienfaisante Berluyne apparaît en songe aux enfants d’un bûcheron et leur suggère l’idée d’aller à la recherche de la clef de l’essence des âmes des choses. L’homme qui pé-nètrera l’essence des choses sera le maître de la nature, et par cette voie aura atteint le but fondamental de la lutte pour l’existence (...)”. Nous présentons ici le costume du Fou, prin-cipalement composé d’un capuchon moitié rouge, moitié or-ange qui couvre les épaules et la tête pour se finir en un grelot. Plus bas dans l’image, le baton du fou, dans les mêmes teintes, avec le capuchon et des ruban à grelots. Papier bruni. [16516]

450 €

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132.LEPAPE (Georges). BATACLAN. Couverture illustrée en couleurs par Georges LEPAPE. Paris, Programme officiel du théâtre du Bataclan, L’Impression d’Art, sans date, in-12 relié par une agraphe, non paginé. Le BA-TA-CLAN, dirigé par Mme B. Rasimi, présente les artistes de la Revue avec leurs photographies en noir et blanc, les différents spectacles et quelques publicités. Georges LEPAPE dessine pour la couverture une jeune fille dans un jardin. Elle a enlevé son loup blanc, et est entourée d’un messager dont les traits sont caché par un loup noir, porteur d’une mystérieuse missive et d’un diable édenté, vêtu d’une cape rouge comme sa figure et ses mains, qui lui tend une rose. Papier légèrement jauni, oxy-dation et petites déchirures marginales, attache fragile. [16450]

70 €

133.MALCLES (Jean-Denis). Peter Pan, La maison des enfants. Gouache et aquarelle, signée et datée, titrée en bas à gauche, légende “toit en mousse” en haut à droite, 1947, 28.5 X 21 cm., encadrée. Jean-Denis MALCLES (Paris 1912 - 2002) est un peintre, affichiste, illustrateurs et décorateur de théâtre français. Il illustra notamment Bel Ami de Maupassant, et figura dans les principaux Salons parisiens de peinture. Mais c’est son travail qui le fit connaître : on lui doit notamment la création du costume des Frères Jacques et de plusieurs affiches de cinéma ou de théâtre dont celle de La Belle et la Bête de Jean Cocteau. Il fut le collaborateur privilégié de Jean Anouilh pour la plupart de ses pièces. Il a également créé au cours des années 1950 et 1960 les costumes et les décors de nombreuses productions lyriques à l’Opéra de Paris, l’Opéra-Comique, au Festival d’Aix-en-Provence, au Covent Garden de Londres ou à la Scala de Milan mais aussi d’opérettes comme La Vie parisienne avec la compagnie Renaud-Barrault et Barbe Bleue de Jacques Of-fenbach au théâtre de Paris ou encore Monsieur Carnaval de Charles Aznavour, Frédéric Dard et Jean-Claude Casadesus au théâtre du Châtelet. “Son art dans toutes ses manifestations s’inspire d’un surréalisme apaisé. “ (Bénézit, VII, 113). Ravissante aquarelle dans les tons pastels représentant la maison du Pays imaginaire, le quartier général des enfants perdus, compagnons de Peter Pan, ce héros qui ne veut pas grandir et qui se tient à la porte de la maison. Un rosier grimpe sur les murs, un chapeau couronne la cheminée, et une chaussure pend au bouton de la porte, ils donnent vie à cette maison pleine de charme. [16159]

900 €134.MALCLES (Jean-Denis). Matières, Les Amis des images. Gouache sur Japon signée en bas à droite et titrée, pour Les Amis des Images, Mai 1949, 27.5 x 20 cm. Dans cette maquette originale pour “Les Amis des Images”, trois personnages, est-mapes en main, déambulent dans un petit village, aux toits ornés de clochers. Légère insolation. [16449]

400 €

135.MALCLES (Jean-Denis). L’Hôtel des Neiges. Gouache signée en bas à droite, titrée en bas à gauche, (1950), 24.5 x 35 cm. Il signe ici un décor : dans un style presque naïf, une grande pièce qui évoque le rez-de-chaussée d’un chalet. Les fenêtres composées de pe-tits carreaux sont blanches de givre, les murs sont habillés de planches, deux chaises, une banquette couverte de velours rouge, une table avec quelques feuilles forment son mobilier. Taches et salissures marginales. [16512]

1000 €

133. Peter Pan, La maison des enfants135. L’hôtel des neiges

134. Matières. Les amis des images

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136.MARA (Jan). Fanfan la Tulipe. Maquette originale à l’encre de Chine et à l’aquarelle bleue, signée, (1940), 36.8 x 81 cm. Belle étude sur le monde du théâtre : sur un fond bleu ciel parsemé d’étoile, quelques cou-ples célèbres, et notamment Gérard Philippe dans le rôle de Fanfan la Tulipe pour le T.N.T., le Robin des bois français du XVIIIe siècle au centre, faisant une révérence à une dame. A droite, on reconnaît Jean Marais, masqué d’un loup noir, accompagné d’une femme vêtue à la mode empire. Indications marginales pour l’imprimeur. Déchirures marginales, manque de papier au coin supérieur gauche, pliure médiane, petites taches. [15646]

180 €

137.MARTIN (Charles). SATIE (Erik). Sports et divertisse-ments. Musique d’Erik Satie. Dessins de Charles MARTIN. Paris, Luc-ien Vogel, 1923, in-folio oblong, cartonnage éditeur, composi-tion sur le thème : Le Plus beau des jeux c’est l’amour. Cette publication est constituée de deux éléments artistiques: des-sin, musique. La partie dessin est figurée par des traits - des traits d’esprit la partie musicale est représentée par des points - des points noirs... Tels sont les mots d’Erik Satie dans sa pré-face pour qualifier cette “oeuvre de fantaisie”. Charles MARTIN agrémente cet exemplaire de vingt superbes compositions Art-Déco et Cubisantes. Véritable hymne au sport (chasse, pêche, yachting, golf, tennis...), aux jeux (colin-maillard, les quatre coins, balançoire...) et aux divertissements (Comédie Italienne, carnaval, bains de mer,... jusqu’au flirt). Légères déchiru-res, usures et manques à la chemise cartonnée, manques les cordons, dos fragile. [13538] (Voir planche couleurs VI.)

8500 €

138.MARTY (André-Edouard). Troubadours. Gouache, aquarelle et encre de chine signée et datée en bas à gauche, 1913, 11.7 x 24.5 cm, encadrée. Dans un parc exotique - aux accents de jardin d’Eden avec ses arbres fruitiers et ses oiseaux - une troupe se donne en spectacle au son du violon. MARTY (1882-1974) nous offre une scène très rafraîchissante où se mêle un jeu de couleurs subtils, une certaine simplicité des formes, un sens du rythme créée par la construction de lignes horizontales (formées par la pelouse, par la position des bras et des branches d’arbres) et de lignes verticales (les troncs d’arbres). Son sens de la mesure et du bon ton révèle son talent illustratif en tant que collaborateur à La Gazette du Bon Ton, Comoedia Illus-tré, Fantasion, Fémina...[5353](Voir planche couleurs VI.)

650 €

139.MENARD (Maggie). La danseuse à jupe rouge. Gouache réhaussée d’or sur papier fort de couleur verte, signée

et datée, 1912, 16 x 13 cm. Très cambrée, une jolie femme rousse, les cheveux coupés au carré, danse. Elle est représen-tée le buste renversé, tenant sa jupe qui s’épanouit comme une fleur rouge et noire dans une sorte de révérence, elle porte une ceinture haute et des bracelets à ses chevilles. Marques de papier adhésif et petites déchirures marginales. [16475]

180 €

140.MONCORBIER. Moby Dick - Peleg. Gouache sur papier beige à grains, signée en bas à droite, (1945), 32 x 22 cm.

141.RAFFIN (Ferdinand). WAGNER (Richard). Tétralogie de Wagner - Chevauchée des Walkyries. Aquarelle et encre de Chine, signée en bas à droite, (1910), 26 x 19 cm. Ferdinand Raffin (1870 est un illustrateur fran-çais. Pendant près de 60 ans, il illustre divers livres pour les maisons d’édition Armand Colin, Gedalge, Mame, Martinet, Picard & Kaan, etc. Il rejoint La Semaine de Suzette en 1909 et lui restera fidèle jusqu’en 1948. Il collabore également à de nombreuses revues, comme Le Chat Noir, Le Petit Fran-çais illustré, etc. Il a également à son actif un nombre non négligeable d’ouvrages scolaires (lecture, orthographe, etc.). Dans un ciel tourmenté, semblant chevaucher sur le vent de la tempête, dans les éclairs, des Walkyries surgissent sur leurs montures écumantes, armées de lances, et coiffées de casques. Infimes taches, petits manques de peinture. [16513]

500 €

Peleg est le capitaine du na-vire qui emmène le capitaine Achab à la poursuite de la ba-leine blanche. Il est représenté la plume à la main, dans une redingote de drap gris à double boutonnage, un foulard rouge noué autour de son cou sur une chemise blanche. Son visage noble et buriné, ses chaussures à guêtres mon-trent la noblesse et le cour-age du personnage. [12524]

200 €

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142.RANSON. Smile. Aquarelle et mine de plomb, signée en bas à gauche, (1920), 32 x 20 cm. Comme une marionnette ou une poupée de por-celaine, ce modèle à l’attitude figée et peu naturelle est ma-quillée pour la scène : le visage poudré, deux ronds roses sur les joues, les yeux écarquillés et la bouche pincée, peinte en rose vif. Elle porte sous sa jupe retroussée, dont on voit les nombreux volants verts et blancs, un pantalon blanc. Le haut de son costume très décolté est composé d’une grende colerette et de manches de tulle vaporeuse. Sur ses boucles blondes, elle porte un haut-de-forme démesuré orné de deux boutons d’or retenus par un ruban fushia. Papier légèrement sali, légères bavures et traces de mine de plomb. [16490]

300 €

143.RANSON. Mandarin. Gouache, (1920), 29 x 18 cm. Dans les teintes jaunes et oranges, RANSON dessine un costume pour ce mandarin, qui porte un chapeau à six étages, et une tenue à pantalon large et aux manches bouffante au décor géométrique. Pa-pier légèrement jauni. [16491] (Voir planche couleurs VI.)

450 €.

144. RIVIERE (Théodore). “Sarah Bernhardt : Théodora”. Sculpture originale en plâtre, (1884), 70 x 55 x 15 cm. Cette sculpture creuse en plâtre représente la célèbre tragédienne dans la pièce “Théodora”, écrite par Victorien SARDOU et représentée pour la première fois au Théâtre de la Porte Saint Martin en 1884. Elle porte le costume de la grande impératrice byzantine, thème fort prisé dans la peinture de l’époque. Son front est ceint d’un bandeau de pierreries duquel part un voile. Son port de tête hiératique et fièr restitue au personnage sa dimension historique. Le so-cle de la statue d’applique représente une structure d’église. Le Christ est représenté sous un dai à fronton pointu, avec son globe et son sceptre, au milieu de deux arcades ou-vertes. Le bandeau architecturé se termine de part et d’autre par deux cygnes. Au dos, une barre de bois soutient cette statue creuse. La partie supérieure pourrait avoir comporté un diadème qui manque. Légers éclats et salissures. [12426]

3800 €

145.SERGE (Maurice Féaudierre, dit). Magie des bohé-miens. Dessins, lithographies en couleurs et photographies de l’auteur. Paris, Librairie des Champs-Elysées, 1950, petit in-4 broché, couverture crème imprimée en couleurs, 185 pp. Envoi illustré au feutre par l’artiste, “Pour “Marie-Ange” au temps de ses poupées et rêves d’enfant. Aussi pour le Docteur Marie-Ange TOUSOTT, grand mandarin de la fac de médecine, cette Ma-gie des bohémiens, ces filles et fils du vent venus de l’Inde. Affectueux Hommage de Serge.” Le dessin représente une femme dans un décor indien, signé en bas à droite. Maurice Féaudierre, dit SERGE (1909-1992), est un écrivain et dessi-nateur français. Il est surtout connu comme historien des spec-tacles de cirque, sujet qu’il défendit dans des ouvrages sur l’univers de la piste, mais aussi à la radio dans des émissions comme Le Panorama des Variétés, Les Jeux du Cirque, Jeudi au Cirque, etc. Figure connue de la vie parisienne, il fut mem-bre du Salon de l’Araignée de Gus Bofa, et a collaboré à de nombreux journaux dont Le Crapouillot, Comœdia... Peintre de genre et dessinateur, il fut lauréat d’un Grand prix à l’Exposition internationale de Paris en 1937. Il a toujours illustré ses propres textes, généralement écrits à la première personne, comme cette Magie des Bohémiens qui retrace le quotidien des filles et fils du soleil et du vent, où le cirque finit toujours par déballer ses toiles et ses mâts. Papier très légèrement jauni. [16484]

300 €

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146.VALLEE (Armand). Entrée en scène. Encre de Chine signée, titrée, (1913), 35,5 x 26 cm. Cette jeune comédienne, dans un costume persan emprunté à Paul POIRET et dont les voiles laissent deviner une partie de son anatomie, rentre en scène. Armand VALLEE réalise ce dessin plein de sé-duction pour la couverture de la revue “La Vie parisienne”. [3246]

380 €

147.VERTES (Marcel). (FOKINE (Mikhaïl). Ballet Bluebeard. Aquarelle et gouache sur papier de couleur brique, signée en bas à droite, 1941, 40,5 x 49 cm. Bluebeard fait par-tie des oeuvres tardives de Mikhaïl FOKINE, qui fut l’un des grand collaborateur de Serge de DIAGHILEV pour les ballets russes. Il le composa pour le théâtre de New-York, où Marcel VERTES (Ujpest 1895-1961 Paris) avait trouvé refuge lors de la seconde guerre mondiale. Cet artiste d’origine hongroise, est un illustrateur, graveur, aquarelliste, décorateur... Il s’exila en France suite à la publication d’affiches politiques satiriques pendant la première guerre mondiale. Il collabora à l’illustration de nombreuses revues (Fantasio, Le Témoin, La Vie parisi-enne, La Gazette du Bon Ton...) (Dico Solo, 873-874). Pour le ballet de FOKINE, il compose un décor à l’aquarelle. Au centre, éclairée par un lampadaire, la scène d’un petit théâtre sur les planches duquel évoluent une jeune femme vêtue de rouge et un homme moustachu. Devant la scène, à gauche de l’image, se tiennent quelques badauds. Au-dessus d’eux, sur une treille, on peut lire sur des lettres lumineuses : “La Moto de la Mort”. Dessin à la mine de plomb au dos qui reprend la scène de manière plus esquissée. Déchirures marginales, petits plis. [16505] (Voir planche couleurs VI.)

980 €

148.VERTES (Marcel). BIZET. Prends garde à toi !. Aquarelle et mine de plomb, signée, (1934), 33,5 x 52 cm. Il nous livre sa vision personnelle de Carmen, nou-velle de Mérimée, popularisé par l’opéra de Bizet. Dans des tons pastels, une Carmen blonde à l’air rêveur est as-sise sur une rembarde en bois, un panier de roses sous le bras. Elle en tient une à la main qu’elle envoie à un tor-réador vêtu de vert et d’or, aux pieds duquel se tient le tau-reau. Papier légèrement sali, petites taches et plis. [3546]

550 €

149.ZINOVIEW (Alexandre). Neige. Gouache originale, mine de plomb, signée en bas à gauche, (1925), 32 x 24.5 cm. Costume n°2 pour le ballet “Les Boules de neige”. Dessin anoté par ZINOWIEW : voile mous-seline soie peinture robe fulgurante boules argent et mar-about... Le chapeau à larges bords avec attaches en soie mauve, la robe ornée de pompons de neige, la fine cheville accentuent la féminité du costume. Jacques OFFENBACH (1819-1880) rédige en 1871 un opéra-bouffe intitulé “Boule de Neige”, dont l’intrigue peut avoir inspiré ZINOWIEW. Alex-andre ZINOVIEW (1889-1977), d’origine russe, arrive à Paris en 1908 et s’installe à Montparnasse où il rencontre PICAS-SO. Il expose simultanément à Paris, Moscou et Saint Pé-tersbourg à partir de 1909. Engagé dans la Légion étrangère pendant la guerre de 14-18, c’est à son retour, il réalise des illustrations et des dessins de mode pour des journaux fémi-nins, ainsi que des décors et les costumes de spectacle, comme ceux présentés ici. Pet. déch. et cachet de vente, anotations au crayon. [12503] (Voir planche couleurs VI.)

680 €

150.ZINOVIEW (Alexandre). Le lapin. Gouache, (1926), 26 x 17.5 cm. Etude animalière de ce grand artiste pour une revue théâtrale. [15615]

400 €

151.ZINOVIEW (Alexandre). Andalouse. Gouache, mine de plomb et poudre d’or, signée en bas à droite, (1930), 27,5 x 18,5 cm., encadrée. Il représente une femme à l’air tendre, coiffée d’une perruque blanche, qui porte une robe à crinoline à la jupe noire parsemée de fleurs rouges et de paillettes dorées, deux petits volants dorés ornent le haut de la jupe, tandis que le haut de la robe est composé d’un gilet rouge sans manche. Planche légèrement salie. [16507]

750 €

152.ZINOVIEW (Alexandre). Jeune fille. Aquarelle et mine de plomb, signée, titrée, (1930), 24 x 18 cm., encadrée. Il représente, dans un intérieur bourgeois, une jeune femme au sourire malicieux, vêtue d’une robe à dentelle et ruban, bleue, roses et blanche et coiffée d’un voile blanc. Petites taches marginales. [16508] (Voir planche couleurs VI.)

750 €

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150. Le lapin 151. Andalouse

153.ZINOVIEW (Alexandre). Le Roy. Gouache originale, rehauts d’or, mine de plomb, signée en bas à droite, (1925), 27 x 18.5 cm. Alexandre ZINOVIEW, ar-tiste russe collaborateur de Vogue, Fémina...mais aussi décorateur de théâtre et de ballet signe cette gouache pour “Le Parfait amour”, conte galant du XVIIe, écrit par la comtesse MURAT et mis en musique. Le costume est éclatant de cou-leurs : la longue veste dorée, brodée de blanc et de bleu, le gilet brodé de fleurs à l’orientale, la canne rouge, la ceinture et la culotte de peau situe le personnage à la frontière du rêve et de la réalité. Petites salississures et rousseurs. [12506]

650 €

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154.ZINOVIEW (Alexandre). Vatel. Gouache et mine de plomb, titrée et datée, 1934, 32 x 24.5 cm. L’histoire de Vatel, qui fut l’objet de différentes mises en scène, dont une adaptation cinématographique avec Gé-rard Depardieu, est reprise dans une pièce de théâtre. Mme de Sévigné, dans sa correspondance avec sa fille décrit la mort du maître d’hôtel de Monsieur le Prince en ces termes : “À quatre heures du matin, Vatel s’en va partout, il trouve tout endormi; il rencontre un petit pourvoyeur qui lui apportait seulement deux charges de marée; il lui demande: « Est-ce là tout? » Il lui dit: « Oui, Monsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer. Il attend quelque temps; les autres pourvoyeurs ne viennent point; sa tête s’échauffait, il croit qu’il n’aura point d’autre marée; il trouve Gourville, et lui dit : « Monsieur, je ne survivrai pas à cet affront-ci; j’ai de l’honneur et de la réputation à perdre. » Gourville se moqua de lui. Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers coeur; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’en donna deux qui n’étaient pas mor-tels: il tombe mort.” Il y représente Vatel coiffé d’une toque de cuisinier, transpersé de part en part par son poignard, il tient une longue broche à la main, où sont pris ces poissons qu’il attendait et qui causèrent sa perte. Le personnage, embroché comme ses poissons, la bouche ronde et les yeux écarquil-lés a quelque chose de la marionnette, qui le rend à la fois grotesque et tragique. Légères taches, et petits plis. [16465]

500 €

155.ZINOVIEW (Alexandre). La fée du désert. Aquarelle rehaussée d’argent, titrée, (1920), 25 x 18 cm. Une jeune femme, vêtue d’une robe longue, fendue sur les côtés, bleue et argentée, constellée d’étoiles porte un voile bleu-nuit, lui aussi estampé d’étoiles lui donnant l’allure d’un oiseau de nuit. Elle est coiffée d’une perruque haute ornée de fleurs bleues et tient en main un long scep-tre. Maquette originale pour une revue d’opérette. Le nu-méro 47 est contre collé en haut à droite de l’aquarelle. Lé-gères taches marginales. [14611 (Voir planche couleurs VI.)

800 €

156.ZYG-BRUNNER (Sigismond Brunner dit). Les gants bleus. Gouache signée en bas à droite, (1920), in-8. ZYG-BRUN-NER, qui a beaucoup travaillé pour la publicité et le monde du spectacle, dont le style est assez proche de Jenny CARRE (1902-1945)signe ici un costume pour le Music-hall, “cette forme si particulière d’expression artistique, extravagante, réunissant des moyens encore jamais mobilisées pour le seul plaisir des yeux. Aux dimensions plus modestes, aux moy-ens moins écrasants, [elle va] permettre la création de revues et spectacles à la fois satiriques, primesautiers, un brin con-testataire et néanmoins piqués de coquinerie.” (Jenny Carré, 1902-1945, L’Âge d’or du Music-hall et de l’opérette). La danseuse à l’air mutin, porte un justaucorps brillant, de longs gants bleus et des perles en collier, en bretelles, en coif-fure, et en une grande rangée entre ses deux mains. Pe-tites salissures et taches. [16455] (Voir planche couleurs VI.)

300 €

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EXPOSITION

Barbier et

les artistes du spectacleBakst, Bérard, Jenny Carre, Paul Colin, Drian, Erté, Iribe, Lepape, Marty, Malcles, Zinoview...

du 3 juin au 10 juillet 2010

VERNISSAGE DE L’EXPOSITIONle mercredi 2 juin 2010 de 18 h à 22 h

DANS LE CADRE DES “ NOCTURNES DE LA RIVE DROITE ”

LIBRAIRIE CHRÉTIEN

178, Faubourg Saint-Honoré – 75008 ParisTél. : 01 45 63 52 66 - Fax : 01 45 63 65 87

[email protected]

MAISON FONDEE EN 1878

Ouverture du lundi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h00(Métro Saint Philippe du Roule – Parking Haussmann-Berri à 200 m)

JEAN IZARN

Membre de la Chambre Européenne des Experts d’Art

SYNDICAT DE LA LIBRAIRIE ANCIENNE ET MODERNEACHAT DE BIBLIOTHÈQUE

EXPERTISE – VENTE PUBLIQUE – PARTAGE

Rédaction: Claire ROUCHER-COELHO, Hélène DRUTINUS et Raphaëlle LEOSTIC

Design et infographie: Benjamin BOURQUEEncadrements : Florence AUGUSTE-DORMEUILSite internet : Édouard CÉALAC

Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne et aux règlements de la Ligue Internationale de la Librairie Anci-enne. Les prix indiqués sont nets : port en sus, emballage et assurance à la charge du client.- Pour l’étranger, les règlements par chèques doivent être majorés de 20 €.- Toute commande téléphonique devra être confirmée par lettre.- Pour les œuvres encadrées, dont le cadre n’est pas annoncé dans la fiche, celui-ci sera facturé en plus.

- Nos factures sont établies en Euros et payables dans cette monnaie.

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