bâllier n'est-ce pas interessant?

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1 QU’EST-CE UN BAILLEMENT ? Le bâillement est un réflexe, qui survient involontairement lorsqu’on ressent de la fatigue, de l’ennui, ou lors d’une digestion difficile. Un bâillement se déco mpose en trois périodes : tout d’abord, on inspire longuement, puis le souffle est suspendu et les muscles des mâchoires se contractent (c’est l’acmé) et, enfin, on expire longuement par la bouche. POURQUOI BÂILLE-T- ON ? Le bâillement ne perm et pas, comme on l’a longtemps pensé, de redonner un « coup de fouet » à l’organisme (selon cette hypothèse, la grande quantité d’air aspirée pendant le bâillement favorise l’oxygénation du sang). Pour les scientifiques, ce serait plutôt un réflexe de maintien de la vigilance par la contraction de nombreux muscles. En effet, lorsque nou s sommes fatigués, le tonus des muscles de la mâchoire diminue : les muscles s’engourdissent. Le système nerveux détecte cette anomalie (normalement, le tonus des muscles ne diminue que pendant le sommeil) et réagit en déclenchant le bâillement pour les tonifier à nouveau. De plus, lorsque l’on bâille, on s’étire souvent en même temps : ce sont de nombreux muscles qui sont ainsi « réveillés », ceci est généralement observé après une nuit de sommeil (tel est aussi le cas du chat après ses seize heures de sommeil), une sieste ou lorsque nous sommes fatigués et quand nous avons faim. Notons aussi que l’étirement est instinctif et naturel ; il procure un bien-être général et dénoue les muscles LE BAILLEMENT SOCIAL DES ANIMAUX Tous les animaux vertébrés, depuis les poissons jusqu'aux mammifères, bâillent. Pour de nombreuses espèces, le bâillement joue un rôle dans la communication sociale : par exemple, les oisillons, en bâillant, déclenchent chez leurs parents un comportement de nutrition. Chez l'hippopotame, le mâle bâille à s'en décrocher la mâchoire pour intimider son adversaire. POURQUOI LE BÂILLEMENT EST-IL CONTAGIEUX ? Chez les mammifères, et en particulier chez les singes et chez l’homme, le bâillement est très contagieux. La vue de quelqu’un qui bâille, ou même la simple lecture d’un texte sur le bâillement, peut suffire à déclencher un bâillement irrépressible ! Ce phénomène surprena nt s’expliquerait par notre tendance à imiter inconsciemment certains gestes (par exemple croiser les bras ou les jambes lorsque l’on voit son interlocuteur dans cette position) ou à reproduire certaines émotions (nous sourions quand on nous sourit). Cette aptitude à l’imitation permet

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Page 1: bâllier n'est-ce pas interessant?

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QU’EST-CE UN BAILLEMENT ?

Le bâillement est un réflexe, qui survient involontairement lorsqu’on ressent de la fatigue, de l’ennui, ou lors d’une digestion difficile.

Un bâillement se décompose en trois périodes : tout d’abord, on inspire longuement, puis le souffle est suspendu et les muscles des mâchoires se contractent (c’est l’acmé) et, enfin, on expire longuement par la bouche.

POURQUOI BÂILLE-T-ON ?

Le bâillement ne permet pas, comme on l’a longtemps pensé, de redonner un « coup de fouet » à l’organisme (selon cette hypothèse, la grande quantité d’air aspirée pendant le bâillement favorise l’oxygénation du sang). Pour les scientifiques, ce serait plutôt un réflexe de maintien de la vigilance par la contraction de nombreux muscles.

En effet, lorsque nous sommes fatigués, le tonus des muscles de la mâchoire diminue : les muscles s’engourdissent. Le système nerveux détecte cette anomalie (normalement, le tonus des muscles ne diminue que pendant le sommeil) et réagit en déclenchant le bâillement pour les tonifier à nouveau. De plus, lorsque l’on bâille, on s’étire souvent en même temps : ce sont de nombreux muscles qui sont ainsi « réveillés », ceci est généralement observé après

une nuit de sommeil (tel est aussi le cas du chat après ses seize heures de sommeil), une sieste ou lorsque nous sommes fatigués et quand nous avons faim.

Notons aussi que l’étirement est instinctif et naturel ; il procure un bien-être général et dénoue les muscles

LE BAILLEMENT SOCIAL DES ANIMAUX

Tous les animaux vertébrés, depuis les poissons jusqu'aux mammifères, bâillent.Pour de nombreuses espèces, le bâillement joue un rôle dans la communication sociale : par exemple, les oisillons, en bâillant, déclenchent chez leurs parents un comportement de nutrition. Chez l'hippopotame, le mâle bâille à s'en décrocher la mâchoire pour intimider son adversaire.

POURQUOI LE BÂILLEMENT EST-IL

CONTAGIEUX ?

Chez les mammifères, et en particulier chez les singes et chez l’homme, le bâillement est très contagieux. La vue de quelqu’un qui bâille, ou même la simple lecture d’un texte sur le bâillement, peut suffire à déclencher un bâillement irrépressible !

Ce phénomène surprenant s’expliquerait par notre tendance à imiter inconsciemment certains gestes (par exemple croiser les bras ou les jambes lorsque l’on voit son interlocuteur dans cette

position) ou à reproduire certaines émotions (nous sourions quand on nous sourit). Cette aptitude à l’imitation permet entre autres, chez les singes et chez l’homme, de renforcer les liens entre les membres du groupe.

Mais si nous restons plusieurs heures inactives ou trop longtemps dans la même position (assis sur une chaise, par exemple), des déformations et des tensions se créent à l’intérieur de nos muscles. Certaines fibres musculaires restent bloquées en position plus ou moins contractée, d’autres sont trop tendues, d’autres encore sont déformées. Des tensions peuvent aussi apparaître dans les articulations, qui peuvent s’engourdir, ainsi que dans les tendons qui rattachent les muscles aux os du squelette.

L’étirement permet donc de dénouer les muscles et les tendons, tout en forçant un peu sur les articulations pour accroître leur mobilité. Cela permet de rendre nos muscles et nos articulations prêts à fournir tous les efforts que nous leur demanderons, sans risquer de blessures.

Mais pour étirer un muscle, il faut en contracter un autre : par exemple, pour étirer les bras, il faut contracter certains muscles du dos. Or, dès qu’un muscle se contracte, il produit de la chaleur. L’étirement permet donc également de faire monter la température des muscles, afin de mieux les préparer à l’effort.

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Par Isaac M.M.

L’ocytocine, hormone du câlin, agit aussi chez le père. (Yahoo France)

« Lors de l'accouchement, le père de l'enfant à naître aurait lui-aussi une poussée d'ocytocine, favorisant l'attachement et l'empathie. »

On le sait, la grossesse et l'accouchement provoquent un véritable chamboulement hormonal chez les femmes. Pendant le travail, la mère voit notamment son taux d'ocytocine grimper : cette hormone, parfois surnommée "hormone du câlin", la prépare à accueillir le bébé, et renforce l'attachement maternel. Des chercheurs israéliens de l'université Bar-Ilan, dont le professeur Feldman, ont étudié la présence de l'ocytocine chez les pères. Ils se sont également penchés sur la prolactine. Le verdict est clair : les papas bénéficient eux-aussi de ces poussées d'hormones, leur permettant de créer un lien avec leur enfant. Elles ont lieu au moment de l'accouchement, mais sont toujours présentes plus tard, pendant les jeux et les câlins. Si les résultats de cette étude peuvent sembler attendrissants, le docteur Michael Craig du King's College London, les tempère néanmoins. Pour lui, les montées d'ocytocine

sont également liées au stress.  

Des antibiotiques de moins en moins efficaces (Yahoo

France)

« L’apparition du gène NDM-1 réveille une vielle question : la résistance croissante des bacteries aux antibiotiques. »

Streptocoque, salmonelle ou staphylocoque: autant d'infections qui n'ont pas attendu l'arrivée de NDM-1 en Europe pour s'adapter aux effets des antibiotiques. Dès 1947, le fameux Staphylococcus aureus, plus communément appelé staphylocoque doré, présentait une résistance à la pénicilline. Pour pallier le phénomène fut inventée la méticilline.  

Mais l'apparition du SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méticilline), découvert en Grande-Bretagne en 1961, démontra une nouvelle fois que les bactéries possédaient une étonnante capacité d'adaptation aux traitements. Il existe bel et bien une "intelligence des bactéries" leur permettant de "contrer l'action des antibiotiques".  

Le NDM-1, nouvelle terreur de la communauté scientifique, rappelle surtout cette donnée élémentaire. Précisons par ailleurs que le NDM-1 n'est une bactérie mais un gène de résistance, qui accroît la virulence de

certaines infections. Quoi qu'il en soit, le phénomène n'est pas nouveau. Surtout en France...  

Rions un peuUn étudiant un mathématique informatique rencontre son camarade des sciences pharmaceutique : « mon cher tu n’a pas d’antivirus ? Mon ordinateur est infecté et tous le système est bousier. J’ai essayé d’utiliser Norton, Avast, Avira… rien ne marche » son ami lui répond : « tu sais pourquoi vous les informaticiens n’arrivez pas à maitriser le problème de virus ? C’est parce que vous y aller toujours avec la monothérapie viens je veux te donner la trizivir. C’est une association abacavir, lamivudine, et zidovudine tu auras des solutions pour ton ordinateur ».

Communiqué

Pour permettre aux éditeurs de bien passer leur première session, le Cercle Scientifique Pharmaceutique suspend sa publication pour un temps.