balance euro-dollar ses conséquences directes pour leurope et les etats-unis. le retour de la...
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Balance Euro-Dollar
Ses conséquences directes pour l’Europe et les Etats-Unis.
Le retour de la croissance aux Etats-Unis.
PLAN
I.Euro fort, un risque pour le vieux continent?
1. Des risques pour le vieux continent…
2. …Mais des risques modérés.
II.Dollar faible, conséquences sur l’économie et la croissance américaines.
1. Quelques notions et chiffres.
2. Retour de la croissance.
3. Cependant, la reprise n’apporte pas d’emplois.
I. Euro fort, un risque pour les économies européennes?
1. Des risques pour le continent…
a. Risques économiques.
Impact négatif sur les exportations ou bien sur le tourisme.
Menace pour le PIB de la zone Euro.
Conséquences directes sur la croissance.
Risque de déflation.
1. Des risques pour le continent…
b. Prévisions alarmistes.
Appréciation de l’Euro
+ = Freinage de la demande…
Hausse des taux d’intérêts
1. Des risques pour le continent…
c. Renversement de tendance.
Avant : devise forte = économie forte.
Maintenant : puissance d’un pays mesurée à sa capacité à déprécier sa monnaie (pour stimuler les exportations, relancer la croissance).
Probablement : l’Amérique est forte et le dollar baisse
l’Europe est faible donc l’euro s’envole.
2...Mais des risques modérés.
a. Intérêt des investisseurs.
Les investisseurs privilégient les placements en euro.
b. Une aide importante pour les économies européennes.
Un euro fort permet de soutenir le pouvoir d’achat et la demande intérieure.
2. … Mais des risques modérés.
c. L’attentisme des autorités européennes.
Pas vraiment d’action de la part de la BCE (Banque Centrale Européenne).
Evolution de la croissance en Europe et aux Etats-Unis.
Evolution de la croissance.
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
2001 2002 2003 2004
Etats-Unis
Europe
II. Dollar faible, conséquences sur l’économie et la croissance.
1. Quelques notions et chiffres.
PNB 2001: 1°/227
PNB / hab 2001 : 7°/227
Plus grande puissance agricole :
•production de la ½ des céréales mondiales.
•Augmentation des subvensions de 180 milliards pour la prochaine décennie.
•1er producteur au monde d’OGM.
1. Quelques notions et chiffres.
Nombreuses ressources minérales : pétrole, charbon, cuivre, or, gaz.
Ils sont directement partie prenante de plus de 15 % du commerce mondial.
1. Quelques notions et chiffres.
Importateurs Part mondiale %
Les cinq premiers exportateurs et importateurs mondiaux en 2002
2
Etats-Unis 10,8
Exportateurs Part mondiale %
1 Etats-Unis 18
Allemagne 9,5 Allemagne 7,4
3 Japon 6,5 5,1
5
4,9
5,1
5,1
Royaume Uni
Japon
France
France4
5 Chine
1. Quelques notions et chiffres.
1
2
3
4
5
6
7
Citigroup
264
General Electric
Microsoft Etats-Unis Logiciels
Johnson et Johnson
Etats-Unis
Etats-Unis
Etats-Unis
Etats-Unis
Etats-Unis
Etats-Unis
Exxon Mobil
Wal Mart
Pfizer Pharmacie
241
234,4
195,9
Indusriel 259,6
Pétrole
Grande distribution
Banque
Parachimie 170,4
183,9
Les sept premières sociétés mondiales.
boursière
CapitalisationActivitéPaysSociété
1. Quelques notions et chiffres.
Les 100 premières multinationales par niveau de capitalisation en 2003
Etats-Unis
Royaume-Uni
Japon
France
Reste du monde
57%21%
6%
7%
9%
1. Quelques notions et chiffres.
Les 100 premières marques mondiales en 2003
Etats-Unis
Europe
Japon
Reste du monde
62%
2%7%
29%
1. Quelques notions et chiffres.
Dépenses militaires : 1° puissance et de loin!
Répartition des dépenses militaires dans le monde
Etats-Unis
Russie
Chine
France
Autres
41%
6%3%5%
45%
1. Quelques notions et chiffres.
Explications avec (notamment) les producteurs d’armement (chiffre d’affaires total en milliards de dollars)
Boeing Etats-Unis 54,1
Lockheed-Martin Etats-Unis 26,6
Northop Grumman Etats-Unis 17,2
UTC Etats-Unis 28,2
2. Retour de la croissance.
a. Les 3 facteurs.
1° facteur: déficit budgétaire
- Réduction de l’impôt des ménages et des entreprises
- 525 milliards de déficit prévus en 2004
- 25% de plus d’importations que d’exportations
2. Retour de la croissance.
Le déficit budgétaire
-600
-500
-400
-300
-200
-100
0
100
200
300
1 2 3 4 5
Année
Val
eurs
(en
mill
iard
s d
e d
olla
rs)
20042003200220012000
236,9
127,3
-157
-400 -525
2. Retour de la croissance.
2° facteur : la baisse des taux d’intérêts.
- diminution du coût des crédits pour les entreprises et les ménages.
- En 2000: 5,45 %
- En 2003: 1 %
- Printemps 2003 baisse des taux d’intérêts donc baisse des mensualités du crédit immobilier.
- Eté 2003: déductions fiscales. 13,7 milliards distribués aux couples avec enfants de la classe moyenne.
2. Retour de la croissance.
3° facteur: la chute du dollar.
- Cela favorise, notamment, la compétitivité des exportations.
2. Retour de la croissance.
b. Les effets.
Consommation des produits alimentaires en augmentation.
- augmentation des ventes de McDonald’s
- meilleure année, depuis 40 ans, pour le propriétaires de ranch.
Vente de voitures en augmentation grâce aux crédits à taux zéro et au rabais sur les millésimes 2003
- General Motors:+13%
- Nissan:+20%
2. Retour de la croissance.
Marché de l’immobilier atteint des sommets (depuis 17 ans)
Marché du trafic aérien : + 8% cet été.
Augmentation de la croissance en 2003:
1,4% au 1°trimestre
3,3% au 2° trimestre
5% au 3° trimestre
En Europe : + 0,5% sur l’année
3. Cependant, la reprise n’apporte pas d’emplois.
a. Augmentation du chômage.
1 millions d’emplois disparus depuis 2001
Augmentation de la durée du chômage (à peu près 5 mois)
Augmentation du travail temporaire
3. Cependant, la reprise n’apporte pas d’emplois.
Taux de chômage en %, prévisions
0
1
2
3
4
5
6
7
1 2 3 4 5 6
4
4,8
5,86 6
6,3
2000 2001 2002 2003 2004 2005
3. Cependant, la reprise n’apporte pas d’emplois.
b. Déclin de l’industrie.
Dans tous les domaines: déclin: téléphonie, avions, voitures, biens de consommation.
Forte concurrence
- Ford et General Motors concurrencés par les allemands et les japonais.
- Motorola concurrencé par Nokia.
- Boeing concurrencé par Airbus.
- Biens de consommation: concurrence chinoise et mexicaine
3. Cependant, la reprise n’apporte pas d’emplois.
c. Quelques chiffres.
15,2% des américains sans assurance maladie.
Nombre d’américains vivant sous le seuil de pauvreté: augmentation de 11,7% à 12,1% depuis l’arrivée de Bush.
Conclusion
Bush ne peut qu’espérer la poursuite de la baisse du dollar.Même si malgré la croissance, son bilan est plutôt négatif.
L’Europe quant à elle espère la fin de la hausse de sa monnaie pour relancer la croissance.