balade dans les corbières du côté du château de padern

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Balade dans les Corbières du côté du château de Padern (11). Participants : Jacotte et Georges, les seuls à connaître l'endroit... grâce à une recherche de ciste, Monique alléchée par le dénivelé annoncé, Geneviève et Georges qui ont escaladé dans le coin, Renée qui désirait voir des Amélanchiers, Jean en quête d'Espace, Laurette qui espérait découvrir une nouvelle borne-frontière, Joselyne qui pensait à la frigoulette si odorante, René qui retrouvait ses Corbières adolescentes, Karlà admirative du relief tourmenté, Michèle et Jean à la recherche de bergeries anciennes... Ai apprécié : Le château de Padern:du moins les ruines altières (comme l'aurait écrit J.J Ruffiandis) de ce château féodal mentionné dès le IXéme siècle... Dominant Padern et la vallée du Verdouble, il fut jusqu'au XVIéme propriété de l'abbaye de Lagrasse pour passer ensuite aux mains d'un certain J P Vic de Gérone qui l'aménagea. Pratiquement imprenable côté Padern, il est d'un accès aisé côté opposé...bien que situé sur le sentier Cathare , il n'a participé en rien à la croisade des albigeois... Château vu du sentier cathare. Retour au village. La rivière Verdouble : d'après son origine languedocienne, il s'agirait de la rivière des aulnes (els verns, en catalan) ; c'est dans ses eaux que notre ancêtre, l'Homme de Tautavel, dont la célèbre grotte domine le cours, pêchait certainement barbeaux et chevesnes à palpe mans et c'est dans ses vasques naturelles qu'il a, peut-être, bu sa première tasse... Le relief calcaire, blanchâtre et torturé, avec ses amorces de grottes, ses apics demesurés donnant parfois le vertige, ses défilés étroits (els pas) comme celui de la Goubine, ses ravins sans eau, ses traces d'érosion tel ce cirque inscrit dans la pente comme une immense doline mais également sa végétation sauvage avec de petits groupes d' Amélanchiers en fleurs, des pieds de Lin tout le long des sentiers, les Hélianthèmes des apennins aux pétales blancs tachés de jaune...les touffes d' Aphyllanthe de Montpellier , les cistes cotonneux aux fleurs roses et fripées, cet unique pied de Muflier majeur , le Thym ou Frigoule tellement odoriférant, le Chevrefeuille aux inflorescences rougeâtres....et d'autres encore ! Je n'oublie pas toutes ces vignes à l'abandon sur des terrasses envahies par les ronciers, les Calycotomes épineux et les Amélanchiers fleuris... et les témoins en ruines d'une vie sociale, pastorale et viticole à jamais enfouie dans la garrigue des Corbières. Problème : l'absence de soleil remplacé par la brume ; cela ne nous a pas empêché de transpirer abondamment.

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Balade Dans Les Corbières Du Côté Du Château de Padern.

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  • Balade dans les Corbires du ct du chteau de Padern (11).

    Participants : Jacotte et Georges, les seuls connatre l'endroit... grce une recherche de ciste, Monique allche par le dnivel annonc, Genevive et Georges qui ont escalad dans le coin, Rene qui dsirait voir des Amlanchiers, Jean en qute d'Espace, Laurette qui esprait dcouvrir une nouvelle borne-frontire, Joselyne qui pensait la frigoulette si odorante, Ren qui retrouvait ses Corbires adolescentes, Karl admirative du relief tourment, Michle et Jean la recherche de bergeries anciennes...Ai apprci :Le chteau de Padern:du moins les ruines altires (comme l'aurait crit J.J Ruffiandis) de ce chteau fodal mentionn ds le IXme sicle... Dominant Padern et la valle du Verdouble, il fut jusqu'au XVIme proprit de l'abbaye de Lagrasse pour passer ensuite auxmains d'un certain J P Vic de Grone qui l'amnagea. Pratiquement imprenable ct Padern, il est d'un accs ais ct oppos...bien que situ sur le sentier Cathare , il n'a particip en rien la croisade des albigeois...

    Chteau vu du sentier cathare. Retour au village.

    La rivire Verdouble : d'aprs son origine languedocienne, il s'agirait de la rivire des aulnes (els verns, en catalan) ; c'est dans ses eaux que notre anctre, l'Homme de Tautavel, dont la clbre grotte domine le cours, pchait certainement barbeaux et chevesnes palpe mans et c'est dans ses vasques naturelles qu'il a, peut-tre, bu sa premire tasse...Le relief calcaire, blanchtre et tortur, avec ses amorces de grottes, ses apics demesurs donnant parfois le vertige, ses dfils troits (els pas) comme celui de la Goubine, ses ravinssans eau, ses traces d'rosion tel ce cirque inscrit dans la pente comme une immense doline mais galement sa vgtation sauvage avec de petits groupes d'Amlanchiers en fleurs, des pieds de Lin tout le long des sentiers, les Hlianthmes des apennins aux ptales blancs tachs de jaune...les touffes d'Aphyllanthe de Montpellier, les cistes cotonneux aux fleurs roses et fripes, cet unique pied de Muflier majeur, le Thym ou Frigoule tellement odorifrant, le Chevrefeuille aux inflorescences rougetres....et d'autres encore !Je n'oublie pas toutes ces vignes l'abandon sur des terrasses envahies par les ronciers, les Calycotomes pineux et les Amlanchiers fleuris... et les tmoins en ruines d'une vie sociale,pastorale et viticole jamais enfouie dans la garrigue des Corbires.Problme : l'absence de soleil remplac par la brume ; cela ne nous a pas empch de transpirer abondamment.

  • Quel srieux dans la marche ! Dfil saisissant !

    Inflorescences de Coronille. Voici, celle de l'Amlanchier.

    Ophrys jaune. Hlianthme des Apennins.

  • Chvrefeuille fleurissant. C'est vertigineux !

    Muflier majeur. Cphalanthre grandes feuilles.

    Quel relief tortur ! Citinet rouge parasite des cistes.