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L e Comité «oui à la famille», qui défend avec énergie le «oui» à la nouvelle mouture de LIPP (loi sur l’imposition

des personnes physiques), tenait conférence de presse il y a quelques jours. Des députés de l’Entente et de l’UDC, membres de la Commission fiscale du Grand Conseil, ont expliqué les raisons de leur soutien à ce pro-jet, qui s’avère bénéfique aux couples mariés (il en existe encore), aux partenaires enregis-trés et aux familles, sans nuire aux retraités ni aux exemptés d’impôt. Avec pondération, le libéral Alain Meylan, rapporteur de majorité lors du débat parlementaire, expliqua que ce travail effectué sur deux législatures qua-driennales avait abouti à un texte exemplai-re, suscitant néanmoins au dernier moment une opposition des socialistes, hostiles à un bouclier fiscal à un peu moins de 72% de taxation des revenus. «C’est une réaction purement idéologique, alors que ce bouclier est largement plus faible que celui instauré en France (50%) et qu’il ne concerne qu’un gros millier de contribuables. Il faut savoir que certains citoyens âgés sont obligés de vendre leur maison pour payer leurs impôts, ce qui veut dire que leur taux d’imposition dépasse les 100% de leurs rentrées finan-

cières, parce qu’ils ont un patrimoine mais peu de revenus». Rappelons au passage que 4% des contribuables paient aujourd’hui 86,8% des recettes de l’impôt sur la fortune, et que 0,65% des contribuables assurent 23% de l’impôt sur le revenu.Michèle Ducret, radicale et digne fille de l’ancien conseiller d’Etat et ministre des

Finances Robert Ducret, insiste pour sa part sur le «simple rétablissement de la justice fiscale pour la classe moyenne et les couples» que représente la nouvelle loi, avec son «splitting». On additionne en effet les revenus des deux contribuables mariés ou pacsés et on les divise par deux pour obtenir le revenu taxable de cha-cun. Aujourd’hui, on taxe le foyer fiscal à un taux plus haut, sur le montant cumulé des deux reve-nus. Le manque à gagner – qui a fait hurler notam-ment la gauche en Ville de

Genève – pour l’Etat est de 321 millions en 2010, 411 millions en 2012 (dont 35 pour le bouclier fiscal). Guillaume Barazzone, pour le PDC, insiste quant à lui sur les déductions pour la charge d’enfants (9000 francs, puis 10 000 francs par an, également applicable pour les proches incapables de travailler) et les 4000 francs maximum de déduction

• Baisse d’impôts

Un vrai choix de société!Tout l’Immobilier n’en a jamais fait mystère, son chroniqueur fiscal Michel Lambelet non plus: l’incroyable complexité des lois fiscales genevoises, la charge d’impôt nettement supérieure à celle des autres cantons – en fgait le double de la moyenne suisse! -, l’incapacité apparente de l’Etat à diminuer ses charges de fonctionnement, et enfin le nombre imposant d’habitants du canton (30%) ne payant pas d’impôts – par rapport à une classe moyenne réellement surtaxée… toutes ces réalités nous paraissent porteuses d’injustice. Autant dire que la votation du 27 septembre, visant à corriger une partie des injustices en question, ressort clairement au choix de société. Des impôts pour financer les tâches de l’Etat (votez oui) ou des impôts visant à établir une sorte d’égalité de revenu et/ou d’épargne entre tous les citoyens (votez non).

votation du 27 septembre10

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votation du 27 septembre 11

A vec les préalpes en première ligne de crêtes suivies de la chaîne alpine pour horizon, sa vue à 360° ouvre

la voie au bassin d’Aix-les-Bains et de Chambéry, capitale historique du duché de Savoie. Edifié au 13e siècle comme fief de la sei-gneurie de Chautagne, inscrit ISMH, il est la propriété d'une même dynastie depuis plusieurs siècles.Entouré d’un climat quasi provençal, le domaine est constitué de l’ensemble du promontoire boisé d’environ 4,5 ha aux falaises calcaires escarpées assurant une parfaite tranquillité et laissant seulement apparaître quelques sentes menant à 2 petites criques privées. Au sommet de ce belvédère, les terrasses en espaliers abritent les corps de bâtiment: au centre, le château d'environ 500 m2 de bonne construction sur 3 niveaux, ouvre sur les flots. Composé d’un bâti central flanqué d'une tour quadrangulaire, il propose de belles pièces de réception ainsi qu’une dizaine de chambres accompagnées de 5 salles d’eau. Dans la cour d'accès, la tour octogonale, sorte de donjon revêtu de tuf avec son étage voûté en coupole, marque le caractère historique de la propriété. En

contrebas et préservant intelligemment l'ac-cès, le logement de gardiens, les garages, les anciennes écuries et la grange, l'ensem-ble pour environ 500 m2.Ce que nous en pensons: Lamartine qui

aima y séjourner pour y écrire quelques-unes de ses Méditations poétiques, ne s'y trompait pas: vue panoramique à 360°, accès direct sur criques privées, cet îlot his-torique hors de tout et pourtant si proche de grands centres urbains (Aix-les-Bains à 20', Genève à 1 h, gare TGV à 10' avec accès Paris en 2 h), est étonnant. Il nous arrive encore, après toutes ces années passées au service de la «valorisation et transmission» du patrimoine historique et architectural français, d'être subjugués par la beauté d'un bâtiment ou la magie d'un lieu. Les deux sont ici réunis et l'idée même que tout cela s'offre à la vente, nous semble comme pouvoir s'approprier une œuvre unique et éternelle. n

Ref : 2251TBResponsable: Thierry Besse00336 19 67 16 80 – t.besse@patrice-besse.com

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Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s'at-tache à notre âme et la force d'aimer?

Alphonse de Lamartine

• A moins d’une heure de Genève, en Savoie, dominant le plus grand lac naturel de France

Ancienne villégiature du poète Alphonse de LamartineSuspendu entre le bleu des flots et l’azur des cieux, niché entre plaines parsemées de roselières et montagnes majestueuses, cette propriété dominant le lac du Bourget étonne par sa situation environnementale unique et s’inscrit comme monument historique majeur de la région.

PATRICE BESSEContact: Thierry Besse GSM +33 6 19 671 6807 rue Chomel • 75007 Paris FranceTél. +33 142 84 80 84 • Fax +33 142 84 80 86www.patrice-besse.com

publi-rédactionnel

pour frais effectifs de garde d’enfants jusqu’à 12 ans, sans parler de la déduction presque totale des frais de soins médicaux. «90% à 95% des mesures prévues vont bénéficier à la classe moyenne», souligne-t-il.

Démagogie municipale

Stéphane Florey, député UDC, a résumé les effets de la nouvelle LIPP: supprimer les aspects du régime actuel contraires au droit fédéral (un comble quand on pense que Mme Calmy-Rey, leur muse active, est aujourd’hui conseillère fédérale!), modifier positivement la taxation de 52,8% des retraités, la laisser identique pour 45,4% et ne la péjorer légèrement que pour 1,8% (quelques dizaines de francs annuels).Les quatre députés ont relevé que la Ville de Genève, disposant d’un bonus financier

largement supérieur aux effets de la nouvelle loi, nageait dans la démagogie la plus évi-dente en brandissant le spectre de la baisse des prestations sociales qu’indurait selon elle l’acceptation de la nouvelle LIPP. «Donner un million par jour de pouvoir d’achat supplé-mentaire à une classe moyenne surimpo-sée, cela ne peut que favoriser la lutte contre

la crise», concluent les défenseurs de la LIPP, rappelant au passage qu’à part la France, la Norvège, le Luxembourg et la Colombie, la Suisse restait le seul pays à taxer la «fortune» qui n’était bien souvent que le fruit d’une vie de travail. n

François Berset