Edito

Ami lecteur, prends garde. Le fanzine que tu t’apprêtes à lire est tendancieux. En effet, ce numéro est consa-cré aux chats. Oui, tu as bien lu, aux chats. Comme toi, j’ai été surpris face à cette annonce. Qu’on puis-se dédier le moindre article à ces félins félons, cela me dépasse. Mais tu dois lire ce numéro. Il faut connaître ses ennemis, leur faire face. Ne te laisse pas bercer par les lignes qui t’enseigneront son histoire, son apparition

dans notre medium préféré. Ne te laisse pas appâter par les allusions plus ou moins sexuelles qui parsèment plus ou moins ces articles. Mais retiens tout. Tu dé-couvriras l’origine du mal. Car le chat est le mal. Cet infâme quadripède qui se prend pour le maitre du monde se doit d’être com-battu. Car il ne connaît pas sa place. Là où un chien pensera «Mes maîtres me nourrissent, logent et ca-jolent. Ils doivent être des dieux», un chat croira plu-tôt «Mes maîtres me nou-rissent, logent, cajolent. Je dois être un dieu». Il est temps de le remettre à sa place.

Et comme la connaissance est le pouvoir, il faut tout savoir du chat pour pou-voir le combattre. Alors lis donc et salue le courage des valeureux rédacteurs qui ont donné de leur temps et un peu de leur santé men-tale pour réunir ce dossier. Certains ont même dû ap-procher des chats pour cela. Que grâce leur soit rendue. Et toi lecteur, tu te dois de remercier ces efforts en lisant tout cet ouvrage, qui restera une référence pour nos futures années de lutte.

Ceci était un message du C.C.C. (Comité Contre les Chats).

Cubik

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Sommaire4 : Les chats et nous..

5 : Félon – 1

6-7 : Chronique : Garfield

8 : Félon – 2

10 : Réflexion ?

11 : Félon – 3

12 : BD (par Ludovique)

13 : Chronique : Blacksad

14 : Félon – 4

15 : BD (par Fa)

16-17 : Chronique : Black Cat

18 : Félon - 5

20 : Chronique : Michael

22 : Historique

23 : Félon – 6

24 : Félon – 7

26-41 : Dossier : les chats.

42 : Félon – 8

43 : BD (par Judark)

44-45 : BD (par Mimi)

46-47 : Quizz

48 : Ours

49 : Félon + 1 ?

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Les Chats et Nous

Le chat, depuis la nuit des temps, a toujours suscité

des réactions. Qu’on l’aime où qu’on l’abhorre, cette boule plus ou moins poilue avec le faciès mignon mais les griffes acérées, le chat ne laisse jamais indifférent. Il y a plus de 2000 ans, il était vénéré en Asie et en Egypte, considéré comme un être supérieur, voire une divinité. Au Moyen Age, son mystère lui donne une mauvaise réputation et il est diabolisé par le peuple, par l’Eglise, qui le qualifie d’associé de Satan. De nombreux chats finissent leur vie sur le bûcher, ou torturés, coupables seulement d’être chat. La Renaissance et les Lumières réhabiliteront peu à peu le chat, qui évoluera peu à peu vers l’animal domestique que nous connaissons bien. Sans doute sa survie n’aura été que le fruit de sa bouille attendrissante.

Aujourd’hui, ce félin a investi les villes, les campagnes. Son caractère plaît ou déplaît, et est surtout empreint de nombreuses contradictions. A la fois indépendant et câlin, doux et agressif, téméraire et débonnaire, le chat a de multiples visages. De nombreuses personnes s’accordent pour dire qu’il est sournois, et d’autres amoureux le défendent corps et âme en louant sa grâce naturelle. Le chat est de plus en plus l’animal domestique le plus répandu, s’appropriant petit à petit le trône occupé par le chien. Pourquoi ? Car il est l’animal qui s’accorde le plus avec la vie moderne qui est de plus en plus active. A vrai dire, il n’est pas saisissable ; nuls mots ne pourraient le décrire avec exactitude. Laissons tout de même la parole à quelques grands hommes, qui ont

tenté tout comme moi de mettre des mots sur ce visage : « Le plus petit des félins est une oeuvre d’art »Léonard de Vinci « Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats. » Albert Schweitzer « Le chat ouvrit les yeux Le soleil y entra. Le chat ferma les yeux Le soleil y resta. » Voilà pourquoi le soir, Quand le chat se réveille J’aperçois dans le noir Deux morceaux de Soleil. » Maurice Carême « Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin. » Charles Baudelaire

Par Sawadee

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Note : Un chat a neuf vies. Entendons-nous, il ne sert à rien d’en avoir autant. Pour réparer ce rajout intempestif, Judark vous propose tout au long de ce webzine 8 façons d’ôter la vie à un chat. Bon appétit.

Neuf moins un :

Par Judark

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GarfieldOrange, à rayures

noires. Surcharge pondérale conséquente. Fainéant, et égoïste. Manger et dormir sont ses principales vocations.

Et oui, vous l’aurez deviné, je parle du héros félin de BD le plus glandeur de tous les temps, ce cher Garfield,

animal de compagnie de Jon Arbuckle !

Créé en juin 1978 par le dessinateur Jim Davis (Scénario & Dessin), la série s’étale actuellement sur 42 BDs, la dernière en date étant sortie en janvier 2006 par chez nous.

Dans cette BD nous sont donc contées les «aventures» d’un félin qui estime que «les chats sont la race la plus évoluée du monde», chose qu’il démontre en faisant des sales coups à la pelle à son compagnon, le chien Odie, canidé jaune, à la langue remarquable, et à la stupidité légendaire.

Toujours dans le même ordre d’idée, les hommes sont là pour veiller au bien être des félidés, un point c’est tout ! Il est d’ailleurs bien tombé, chez Jon Arbuckle, célibataire persuadé d’avoir le charme qu’il faut pour faire tomber les «minettes» (ne me lapidez pas, après tut ça colle au thème !) alors qu’évidement … C’est loin d’être le cas. Il faut dire que les folles soirées passées à se couper les ongles des pieds, et le triage de chaussettes, ont un charme fou !

Jon collectionne donc les râteaux, à force de tenter de séduire chaque demoiselle qu’il croise. Il semblerait cependant qu’il ai des chances avec Liz Wilson, la vétérinaire. (Il semblerait que Jon soit dessinateur de BD. On ne le voit cependant jamais travailler car, comme il le dit lui-même, nourrir Garfield est un Full-Time Job !)

Série est toujours en cours. - Editeur : Dargaud. - environ 9€.

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Garfield n’apprécie guère non plus les autres chats, à l’exception d’Arlène une chatte ayant les dents écartées et qui fait bien comprendre qu’elle n’aime pas qu’on aborde le sujet. L’exception étant faite, venons-en à la victime féline la plus fréquente, j’ai nommé Nermal. Chaton reconnu comme étant le plus mignon du monde, il manque rarement de lancer des piques à Garfield à ce sujet, ce dernier n’étant plus tout jeune, et … Faisant du lard toute la journée.

À vrai dire, il n’y a qu’une chose que Garfield aime autant que lui-même, c’est son ourson en peluche, le petit «Pookie».

L’on peut également noter qu’il est assez copain avec les souris de la maison. Tellement fainéant, plutôt que les chasser, il préfère franchement la corruption,

les mises en scène, et s’amuser avec eux (enfin elles, enfin …) à jouer au bridge… Le principal ressortissant de cette «copinitude» souris-chat est un rongeur du nom d’Hermann Vermin.

Au niveau des drôles de manies, on peut noter que Garfield exècre les lundis. Et ceux-ci le lui rendent bien. Il arrive toujours quelque chose à notre «ami» lors de ces jours maudits.

Il n’aime pas non plus les araignées. Les transformer en pizza à coup de journaux n’a aucun secret pour lui.

Comme tout matou, il donne fréquemment des concerts de miaulement sur palissade, et contrairement aux autres, il adore prendre de bons cafés pour se réveiller le matin.

DIVERS :

- Certaines rumeurs affirment qu’il s’agit de la BD la plus lue au monde.- Garfield a, comme d’autres héros, été adapté en jeux vidéos, et au grand écran.(Le premier film a été réalisé en 2004, et le second devrait sortir incessamment sous peu, si ce n’est déjà fait.)- Garfield ne parlait pas au début de la série.- Odie était au départ l’animal de Lyman, le colocataire de Jon. Ce dernier ayant disparu de la série, Jon a hérité du chien.

Garfield

Par Coaswen

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Neuf moins deux :

Par Judark

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A tous les chats qui ont tenu une place dans ma vie : Minouche, Satan, Pirate, Charlotte, leur ptite soeur, Mistral, Tempête, Chaussette, Carlos, Mousmée, Cigaro, Pirouette, Armen, Moumousse et Chicha. Et aux voisins de ma tante, grands flingueurs de chats et empoisonneurs de chatons devant l’Eternel Le chat, comme tout ce webzine s’attache à le prouver, occupe dans le monde de la BD une place presque aussi prépondérante que le canard. Mais là ou la symbolique du canard, qui est une projection de l’alcoolisme de l’auteur de BD (c’est évident dans le personnage de Canardo, plus caché dans Herbert, le canard de Vaucanson, dont les auteurs sont les pièces maîtresses du site pastaga.org, et on peut facilement voir dans les crises de fureur de Donald la transcription de la violence qui saisit l’esprit de son créateur quand il est embrumé par l’alcool) est assez facile à saisir, il est plus délicat d’appréhender l’origine subconsciente de l’apparition du chat dans la bande dessinée. Je mène en ce moment une thèse sur ce sujet, et j’ai pu mettre à jour l’origine enfouie, le pourquoi métaphysique, du chat dans la Bande dessinée. Il a été précédemment prouvé (cf l’interview de Jean Giraud par Numa Sadoul) l’importance de l’utilisation de substances psychotropes par les auteurs de BD. Or le propre

de ces substances est de briser les barrières psychologiques crées par notre inconscient, de laisser s’exprimer les terreurs enfantines, de permettre aux traumatismes enfouis de faire surface. Ainsi, et c’est aisément compréhensible, l’utilisation de personnages barbus trahit une expérience douloureuse avec la religion (car le parallèle barbe=Dieu a déjà été démontré). La puissance dégagée par les personnages de barbus (Mortimer et sa puissance intellectuelle, le capitaine Haddock et sa puissance anathématique, MacClure et sa puissance hépatique) renvoie l’auteur à ses propres faiblesses morales, acquises le plus souvent sur les bancs du cours de catéchisme, tandis que ses petits camarades se musclaient le corps et le mental en jouant au ballon de foot. Pourquoi les chats, donc ? J’y viens. Les chats, eux, représentent dans l’inconscient de l’auteur de BD l’image de la mère castratrice. Pourquoi les chats ? L’inconscient collectif a, depuis des lustres, assimilé le minou au sexe féminin, dont nous venons tous. Les attributs distinctifs des chats que sont les moustaches et les griffes renvoient nettement à l’image de la mère d’auteurs traumatisés, aux ongles longs, souvent vernis, et à la lèvre supérieure souvent velue.

Les griffes sont en outre des métaphores imagées des outils castratoires maternels, qui sont généralement plus abstraits, et se cantonnent à la brimade morale des auteurs. Mais cet aspect n’est pas négligé non plus, et les chats d’innombrables bandes dessinées sont des personnages qui renvoient aux héros une image négative d’eux-mêmes, les faisant douter, cherchant par tous les moyens à les rabaisser. Ceci est facilement visible dans nombre d’oeuvres du neuvième art : Hercule est toujours en train de critiquer Pif, Sénéchal fait de même vis-à-vis de Cubitus, Garfield humilie perpétuellement Jon, j’en passe et des meilleures. Certains m’objecteront que l’on trouve pourtant des cas de chats en personnages positifs, tels que Blacksad. Ceci confirme ma théorie : ces personnages sont une sublimation du trauma, l’auteur, en donnant toutes ces qualités au chat, projette dans ce personnage les caractère que sa mère aurait voulu pouvoir voir en lui, c’est en quelque sorte un exorcisme du démon maternel castrateur par l’attribution de qualités extrinsèques présentes in potentia dans la personnalité homothétique de l’auteur, qui s’incarne en quelque sorte dans le chat. Dans tous les cas, c’est en quelque sorte une tentative de règlement du conflit intérieur inhérent à l’état d’artiste, à l’état d’homme, un tentative de réveiller le chat qui dort en nous, en lui plantant un bâton dans l’oeil, comme il se doit.

Par Francis

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Neuf moins trois :

Par Judark

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BlackSadAie, Je prend un risque... un énorme risque. Celui de vous parler d’une excellente bd mais dont le héros n’est rien de moins qu’un... chat ! Enfin, un corps d’homme avec une tête de chat, mais pas n’importe lequel. J’ai nommé : BLACKSAD C’est qui ? C’est quoi ? C’est ou ? Dans le New York anthropomorphe des années 1950, lorsqu’il faut éclaircir une sombre affaire on peut toujours compter sur l’efficacité et la discrétion du chat détective privé John Blacksad. John Blacksad, un chat détective privé. C’est l’archétype du héros solitaire, sombre et désabusé, ancien gamin des rues qui a bien tourné, comme il le dit a son ami Otto Liebber : «Avant je courais devant la police,

maintenant c’est moi qui court après les méchants.» Il semble n’avoir aucune famille vivante et n’a eu qu’un seul vrai amour : l’actrice Natalia Wilford. Il a été engagé pendant la Seconde Guerre mondiale sur le front européen. C’est peut-être de là que viennent ses désillusions sur la société. La plupart des enquêtes s’inscrivent dans le contexte politique et social des États-Unis à la fin des années 1950. Ce que j’en pense ? Que du bien, bien entendu. Le dessinateur et le scénariste réussissent l’alchimie parfaite du film noir, du polar, du thriller. Sauf que ici ce n�est pas de la pellicule mais bien des cases et des phylactères. Pourtant on se laisse prendre au jeu et on se retrouve cloué à la lecture de ces films/bd L’ambiance cinéma est surtout due à cet habile jeu du cadrage et à une mise

en couleur finale qui joue sur les effets de lumières et d’ombres. Guardino se chargeant, outre du dessin, lui-même de la mise en couleur. Pas question, ici, de tel ou tel studio de colorisation. De solides scénarios et un dessin à toute épreuve vous poussent à suivre d’une traite les (més)aventures de notre privé looser. Les personnages sont attirants, sous leurs gueules animales, et les décors d�une beauté magique. On en vient à oublier parfois que ce ne sont que des animaux qui circulent dans les cases. Sans dec, je vous conseille, si vous ne connaissez pas encore, la lecture de ces 3 tomes, ou la solidité des histoires égale la qualité graphique des dessins. Il existe en Ibérie de bons, très bons artistes du 9ème art. En voici deux exemples top qualité. Il en existe d’autres, ce sera pour un prochain épisode...

- 3 volumes. -- Auteurs : Canales Juan Diaz, Juanjo Guarnido - 

Editeur : Dargaud. - Environ 13€. -

Quelques liens découverte :http://dargaud.com/dossiers/site_blacksadt3/

http://www.dargaud.com/site_blacksad/http://www.bdparadisio.com/concours/blacksad3/blacksad3.htm

Par Bleed

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Neuf moins quatre :

Par Judark

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Black cat

Résumé Train Heartnet et son associé Sven Vollfield sont nettoyeurs (chasseurs de primes). Ils vivent des primes qu’ils reçoivent, mais elles ne sont pas toujours suffisantes, et ils aimeraient éponger leurs dettes. Heureusement, ils peuvent compter sur Annette Pierce, ancienne nettoyeuse et tenancière d’un bar. C’est une grande amie de Sven qui n’hésite pas à fournir des informations et montrer ses anciens dossiers pour aider nos deux héros. Ils s’associent aussi souvent à Rinslet, voleuse de grande renommée qui leur est très utile pour les informations qu’elle «vole». Une autre personne vient s’ajouter à ce trio : Eve. Elle est le fruit des recherches d’un mafieux dont les recherches portaient sur les êtres surhumains : il veux créer l’arme biologique ultime par la nanotechnologie. Eve est constituée de nanomachines (robots microscopiques qui peuvent être utilisés pour vaincre des maladies en modifiant l’ADN ou permet

de créer de nouvelles matières en assemblant des molécules). Cela la rend forte et l’aide à se sortir de beaucoup de situations périlleuses, mais elle puise surtout sa force dans sa rancoeur contre Tornéo, l’homme qui l’a crée, car elle ne veut plus voir de gens mourir pour le bien du mal. Au fur et à mesure, ils découvrent des criminels utilisant le pouvoir du «tao», et sont dirigés de près ou de loin, par Creed Diskens, un ancien partenaire de Train, dans sa vie passée... Train et Creed faisaientt partie des Chrono Numbers, et en étaient les principaux assassins. Quand Train en faisait partie, il se considérait comme un chat domestique, c’est pour cela qu’il est parti et vit désormais pour lui. Mais Creed ne l’entend pas comme ça et veut que Train retourne à ses côtés. Train, Sven et Eve s’associent alors aux anciens compagnons de Train, les Chrono Numbers, pour lutter contre Creed et ses apôtres de l’étoile...

Pourquoi parler de Black Cat dans le Webzine? En effet, quand on lit le résumé, on s’aperçoit qu’à part le titre, à première vue, il n’y a aucun rapport avec les chats. Et pourtant, beaucoup de choses y font allusion. Premièrement il y a Train. Il se considérait comme un chat domestique quand il faisait partie des Chrono Numbers, qui attendait sagement sa pâté quand on la lui donnerait et faisait comme les autres voulaient. Maintenant, il est détaché de tout, indépendant, libre, comme un chat errant. Il y aussi son surnom, le Black Cat, qui fait référence au numéro 13 tatoué sur lui (comme sur tous les chrono numbers). Le 13 porte malheur, le chat noir aussi. Puis il y a son apparence et ses agissements. Il a un petit collier avec un grelot, qui fait penser à un collier de chat. Quand il y a des situations comiques, il apparaît quelques fois avec des oreilles de chat (si je ne

- 20 volumes. -- Auteurs : Yabuki Kentaro - Editeur : Glenat. -- Type : Shonen - Sens de publication japonais -

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Par Boulette

Black cat

me trompe pas). Quand il est dans un bar, la plupart du temps, il boit du lait. On dirait un vrai chat humanisé, encore qu’il ne miaule pas Puis il y a aussi le Shiro Neko. C’est un petit chat qui apparaît dans les situations comiques, avec les personnages et les imitant, le plus souvent bien sûr avec Train. Il apparaît aussi dans les cases pour accentuer le point de vue des personnages, comme ça, venant de nulle part. Quelque-fois, il passe dans la rue, comme n’importe quel chat errant. Mais il apparaît encore

dans d’autres situations, des planches de l’auteur, des gadgets des personnages... Même Kentaro Yabuki n’aide pas à en savoir plus sur ce petit chat, faisant des suppositions les plus farfelues! Mais qui est ce chat? Mon avis J’aime les tueurs repentis qui essaient de se racheter en faisant le bien Il est intéressant de voir à quel point Train se bat pour sa liberté, et comme ses amis l’aident en cela. Mais le personnage le plus intéressant reste Eve, la petite princesse, qui évolue au fur et à mesure et est

certainement bien plus adulte que les enfants de son age. Elle est très mature mais reste une enfant malgré tout, on le voit dans certaines réactions quand à sa jalousie contre Train (elle veut le battre), ou lorsque elle goûte pour la première fois une glace. Elle n’a pas eu d’enfance, elle découvre donc certaines choses, tout en ayant un regard très mature. Et Sven est un peu le papa qu’elle n’a jamais eu... Tous les personnages principaux ont un passé lourd derrière eux, avec lequel ils vivent mais ils sont parfois rattrappés...

Sources : http://www.manga-news.com/rubrique.php3?id_rubrique=39 http://theblackneko.free.fr/personnagesnumbers.htm moi-même Quelques liens : http://theblackneko.free.fr/accueil.php http://en.wikipedia.org/wiki/Image:BlackCat12.jpg http://theblackneko.free.fr/galeries/shironeko/shironeko.jpg

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Neuf moins cinq :

Par Judark

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Michael

Michael est un chat tigré roux, un peu comme Garfield, d’ailleurs il a quelques traits de caractère en commun avec lui. Michael représente en réalité assez bien les chats et leur caractère plein de contradictions. Il est mis en scène dans des petites histoires de quelques pages ou d’une page, racontant ses aventures trépidantes ou tout simplement sa vie

quotidienne. Les situations sont loufoques, parfois absurdes, et révèlent la nature profonde du chat (gourmandise, frottement contre les meubles, attirance pour les doigts pointés vers lui, ...). D’autres scènes sont plus tendres et touchantes et témoignent de l’harmonie entre le maître et son chat. D’autres petites histoires sont plus imaginaires et plongent dans un monde

où les chats sont rois ; histoires tout à fait hilarantes car remplies d’idées originales. Ce qui me frappe le plus est la finesse de la représentation des

différentes facettes du chat, ainsi que la représentation des mimiques félines tout à fait bien retranscrites (notamment lorsque les chats sont en proie à de grandes émotions...) Au niveau graphique, le dessin est simple mais très efficace ; il retranscrit parfaitement le mouvement, la grâce, les expressions. Les décors sont très sobres, voire parfois inexistant, mais le manque ne se fait pas ressentir puisque le personnage central est bien sûr le chat ! Bref, un manga à lire, même si on n’est pas un amoureux des chats, tant l’humour est efficace et parlant pour tous.

- 3 volumes parus/ 9 au Japon (série terminée) - - Titre original : What’s Michael - Prix : +- 6 euros - - Auteur(s) : Makoto Kobayashi - Editeur : Glenat - 

Par Sawadee

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Historique

Le chat, comme vous avez pu le constater tout au long de notre webzine, est très présent dans la BD, et cela depuis plus d’un siècle. Voici un petit historique tout en dates qui vous permettra de connaître un peu les origines de ce félin dans la BD. 1896 : Première apparition du chat dans les comics américain. Il est alors peint comme l’acolyte de différents personnages.

1910 : George Herriman

publie les aventures de Krazy Kat dans le New York Journal. Ce chat est perçu de manière humoristique ; il joue de la guitare et est amoureux d’une souris ! 1923 : Pat Sullivan met en scène Félix le chat en bande dessinée après l’avoir présenté au cinéma. Ce

personnage d’Otto Messmer deviendra un des chats les plus

célèbres de la bande dessinée. 1964 : Création de Fritz,

un véritable antihéros, par Robert Crumb. Asocial, fourbe, violent, irrespectueux, ce chat est en réalité une image pour dénoncer le désordre de la société au lendemain de la guerre du Vietnam. 1968 : création du Chat de Fat Freddy, par Gilbert Shelton, en imitation au célèbre Krazy Kat. Celui-là est dépeint comme mythomane, un peu fourbe. Il voyage aux côtés d’une bande de hippies dans tous les coins des Etats-Unis. 1978 : Premier strip où apparaît Garfield. Nul besoin de le décrire. Paresseux et gourmand, il est d’un

caractère plutôt débonnaire. Jim Davis, l’auteur, s’est inspiré de sa jeunesse, qu’il passa dans une ferme assiégée par une vingtaine de chats. Et aujourd’hui ? Le chat est présent dans de nombreuses BD. Quelques exemples : - Le Chat de Geluck - Le Chat du Rabbin de Sfar - Les Schtroumpfs (Azraël) - Le chat de Gaston Lagaffe - Blacksad de Canales et Guarnido - ….

L’apparition du chat dans la BD

Par Sawadee

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Neuf moins six :

Par Judark

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Neuf moins sept :

Par Judark

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Dossier : Les Chats

1. Ma langue au chat Tout d’abord, il faut savoir de quoi nous parlons. C’est quoi au juste un chat ? D’après le Larousse (*1); chat, chatte n. (lat. cattus). Genre de mammifères de l’ordre des carnivores, famille des félidés, comprenant plusieurs espèces sauvages

dans l’ancien continent. (Cri : le chat miaule). Il n’y a pas un chat, il n’y a personne. Vivre comme chien et chat, s’accorder mal ensemble. Avoir un chat dans la gorge, être enroué. Donner sa langue au chat, renoncer. Chat perché, jeu de poursuite.

Bref, un résumé pas très explicite qui nous apprend que le chat est un chasseur, un prédateur auquel la langue française fait référence à de nombreuses reprises. Et pourquoi le chat, plutôt que le sanglier ? Et bien car l’animal en question côtoie l’homme depuis des millénaires (il ne l’a pas dit ça, Monsieur Larousse), que l’homme l’observe et rend hommage dans les expressions linguistiques à ce qui lui est familier, tout simplement parce que l’expression se sert de l’image et il faut qu’elle soit comprise par un maximum de personnes, qu’elle soit claire et donc qu’elle évoque des choses évidentes. Et les choses qui nous semblent évidentes sont celles qui sont connues. Pour les amateurs de bons mots, quelques expressions encore avec le chat (*2) : Quand le chat n’est pas là, les souris dansent : quand maîtres ou chefs sont absents, écoliers ou subordonnés en profitent. A bon chat, bon rat : se dit quand celui qui attaque

trouve un antagoniste capable de lui résister. N’éveillez pas le chat qui dort : il ne faut pas réveiller une fâcheuse affaire, une menace assoupie. Etre un oiseau pour le chat : être une proie facile. La nuit tous les chats sont gris : on ne peut pas bien, de nuit,

distinguer les personnes et les choses. Chat échaudé craint l’eau

Les chats aussi aiment Lordi.

Ce genre d’images ne va pas les aider à devenir modestes..

Un terme un peu obsolète dans une BD qui met à l’honneur la langue française…quoi de plus normal ?

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Dossier

froide : on redoute même l’apparence de ce qui nous a déjà nui. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat : c’est sans importance. Greffier est aussi le terme d’argot utilisé pour le désigner’mais il est de moins en moins utilisé.

Il est aussi amusant de noter les similitudes entre les termes utilisés pour désigner cet animal dans des langues pourtant fort différentes, germaniques ou romanes. Visiblement, ces termes sont dérivés du « cattus » latin :

- espagnol : gato - français : chat - anglais : cat - allemand : Katze - néérlandais : kat Chaque terme commence par une occlusive gutturale, soit sonore (gato), soit sourde (kat, cat), soit aspirée (Katze,Katze,, chat). Bref, les trois variations de la même sonorité. Cette occlusive est suivie d’un « a » et d’un « t », non prononcé en français, mais toujours présent dans la version écrite et prononcé dans les mots qui lui sont attachés au point de vue du lexique : chatte, chaton, chatterie, chatière... Bref, trop de hasards pour ne pas admettre que tous ces termes sont des évolutions de notre « cattus » . 2. Il retombe toujours sur ses pattes Puisque mon livre d’anatomie artistique s’exprime mieux que moi et que pour dire les mêmes choses, je ne ferais que paraphraser, en m’expliquant de façon moins claire, je m’éclipse quelques minutes et vous laisse avec lui. (*3) « Le chat domestique, qui appartient à la famille des félidés, descend du chat

sauvage africain, domestiqué au Proche-Orient et en Afrique. Dans l’Egypte ancienne, les chats étaient utilisés pour protéger les réserves de grains contre les rats et les souris. Leur rôle à cet égard était si important que les Egyptiens honoraient même une déesse-chat. Certains chats furent même momifiés. Aujourd’hui le chat est toujours élevé pour chasser les souris. En Occident, cette fonction passe de plus en plus à l’arrière-plan, le chat, qui peut aussi vivre dans de petits appartements, étant surtout apprécié comme animal de compagnie. Animal indépendant, il ne se lie à l’homme que sous condition, même s’il revient toujours à son foyer.

Un terme un peu obsolète dans une BD qui met à l’honneur la langue française…quoi de plus normal ?

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Dossier

Le chat est relativement petit (jusqu’à 30 cm de haut et 80 cm de long), avec une colonne vertébrale souple, un thorax et un pelvis étroits. Ses mouvements sont fluides et adroits. C’est un grimpeur émérite. Lorsqu’il s’apprête à saisir une proie, il avance avec le corps ramassé contre le sol. Fissipède digitigrade, le chat peut courir rapidement et saute très bien. Lorsqu’il chute ou saute de haut, il se retourne en l’air et retombe sur ses pattes en utilisant sa queue comme contrepoids. En général il ne se blesse pas lors d’une chute, même s’il tombe de plusieurs mètres. Le chat évite la course comme mode de locomotion habituel. Celle-ci mettant en oeuvre de nombreux groupes

musculaires. Il se fatigue vite. Le chat est très bien adapté à la chasse nocturne. Il peut détecter une proie dans l’obscurité la plus totale. Les oreilles, coniques, sont écartées de la tête et sont mobiles indépendamment l’une de l’autre dans presque toutes les directions. Très précise directionnellement, l’ouïe est également sensible aux fréquences élevées de ses proies habituelles, les souris et autres rongeurs. Dotée d’une couche réfléchissante, la rétine du chat lui permet de bien voir dans la pénombre. Rétrécies en fente verticale en plein jour, les pupilles s’élargissent en cercle lorsque la lumière baisse. Dans l’obscurité totale, les poils

tactiles disposés près des yeux, des oreilles, le long de la lèvre supérieure, sur le dos et le menton l’aident à s’orienter. L’odorat, très sélectif, contribue également à l’orientation. Les griffes étant rétractiles, le chat avance dans un silence quasi-total sur ses coussinets plantaires. Après avoir approché sa proie, il la saisit d’un bond avec ses pattes. Les griffes, recourbées, sont alors sorties par réflexe et s’enfoncent dans l’animal capturé. Il tue les petits animaux, comme les oiseaux et les souris, en les mordant à la nuque ou mêmes en les décapitant. Les chats jouent souvent avec leur proie avant de l’achever. Leurs parents leur donnant des souris pour s’exercer, ils apprennent très tôt à capturer et à tuer. Les molaires supérieures et inférieures, qui s’imbriquent les unes dans les autres, leur permettent de couper la viande. Les chats mâchant peu ou prou la nourriture, leur digestion est très efficace. En cas de danger, les chats se réfugient sur des arbres ou des lieux élevés. Acculés ou attaqués, ils prennent une attitude d’intimidation

Anatomie caricaturée de nos félins domestiques.

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Dossier

caractéristique : arquant le dos, ils hérissent leur poil, dressent la queue et découvrent leur denture en sifflant. Quand ils se battent, ils donnent des coups de griffes avec leurs pattes et mordent. La chatte est fertile par cycles de trois semaines. Neuf semaines après la fécondation, elle met au monde 2 à 8 chatons aveugles et sans défense, qu’elle allaite pendant 4 à 5 semaines. Les chats deviennent adultes à l’âge d’un an. La chatte atteint sa maturité sexuelle dès 5 mois, les chats mâle entre 6 et 8 mois seulement. » Voilà, fin de cet intéressant petit interlude et pour ne pas mourir idiot, je vous donne les quelques mots de vocabulaires qui me manquaient (oui, je n’ai pas

peur d’avouer que je suis une inculte). Fissipède : Adj. Se dit d’un mammifère carnivore qui a le pied divisé en plusieurs doigts (http://www.patrimoine-de-france.org). DIGITIGRADE se dit en Zoologie des animaux qui marchent sur le bout des doigts (Chien Chat etc.) on les oppose aux Plantigrades (http://www.divirama.com/).

Pour résumer, c’est un chasseur habile qui a été apprivoisé par l’homme avant tout car il pouvait lui être utile en protégeant sa nourriture contre rongeurs et oiseaux. Une façon d’exploiter

la tendance naturelle du chat qu’il a à chasser ces petits animaux au profit de l’homme. La relation affective ne s’est installée que petit à petit. Et maintenant, les chats profitent de nous.

Il suffit de les regarder, ce sont souvent eux les maîtres de la maison. On m’a toujours dit qu’un chien était chez ses maîtres et que pour un chat ce n’était pas pareils, c’est nous qui sommes chez lui. Une sorte de despote éclairé qui nous accorde ses faveurs. Et le chat aime les hauteurs, systématiquement il ira se percher, non par souci de sécurité mais car il aime

Ceci n’est pas valable que pour les chats.

Une vieille légende qui inspire pas mal

d’auteurs.Une application personnelle de cette fameuse loi qui veut

que le chat retombe toujours sur ses pattes.

Vivre d’amour et de lait frais

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contempler son domaine, garder un oeil sur son territoire. Hélas, cet article sur le chat est incomplet, il ne dit pas que le chat aime dormir, bien plus que les autres animaux. A croire qu’il imite son cousin lion qui dort presque 20h par jour. C’est un pacha ! Et enfin, je vais démystifier un peu, mais un chat ne revient pas toujours dans son foyer. Il reste là où on le sert le mieux, n’hésitant pas à quitter son premier foyer pour un deuxième plus accueillant. Et c’est également faux quand on dit qu’il retombe toujours sur ses pattes. Il faut qu’il ait la distance pour se retourner, qu’il ne rencontre aucun obstacle pendant cette man’uvre et que la distance de départ entre lui et le sol ne soit pas trop importante... sinon il fait comme tout être qui n’est pas muni d’ailes, il s’écrase. Mais c’est vrai qu’il est plus souple que pas mal d’animaux et arrive à retomber plus souvent sur

ses pattes que nous. Toutefois, évitez de le jeter par la fenêtre.

3. Une grâce féline Le chat est entré dans notre subconscient à tel point qu’on ne sait plus ce qu’il représente. Pour le fun, je vous laisse avec un petit paragraphe tiré d’un bouquin sur les rêves. Un chat en rêve ? Voilà des interprétations qui peuvent lui être données. (*4) « De la symbolique abondante de cet animal, je ne retiendrai que quelques aspects utiles à l’interprétation

du rêve. Animal sacré dans de nombreuses civilisations (Egypte, Perse, Scandinavie, Grèce, Japon, etc.), il est vénéré tant de son vivant qu’après sa mort (on peut voir des momies de chats au musée Guimet de Lyon). Le chat noir, traditionnellement associé à la sorcière, est considéré comme maléfique. […] Animal éminemment indépendant, le chat en rêve symbolise quelquefois un désir viscéral d’indépendance. Surtout, évidemment, si celui-ci est contrarié par l’éducation, le

mode de vie ou les relations affectives. Considéré comme un animal féminin, il évoque donc, que l’on soit homme ou femme, une composante féminine de notre

Un sorcier, son atelier et son chat, une image stéréotypée.

L’application de deux principes « physiques » simples.

une histoire de femme et de sexe

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personnalité. Pour les femmes, un rêve de chat parle de leur féminité mais plus précisément de leur sexualité. N’oubliez pas l’argot, cette langue verte si utile pour l’interprétation des rêves, désigne par le mot chatte le sexe féminin. Si le chat de vos rêves est agressif, prêt à griffer ou à vous sauter dessus, il y a fort à parier que votre

sexualité vous pose problème. Elle est mal vécue, vous fait peur, ne s’épanouit pas comme vous le souhaiteriez. » Ah, vous ne vous en doutiez pas ? L’homme a tant côtoyé le chat qu’il en rêve et a fini par lui donner une valeur symbolique. Evidemment, il vaut mieux se référer à tous les éléments du rêve avant de pouvoir l’interpréter. Enfin ce qui est important (selon moi) est

de voir la partie animale du chat. Si l’homme a réussi à dresser le chien et le rendre docile, avec le chat c’est impossible. La principale caractéristique du tempérament du chat est l’indépendance. Un chat reste libre, il ne se tient pas en laisse et ne s’enferme pas. D’ailleurs, si il est obligatoire de tenir ses

chiens en laisse (oui, même les bichons qui se feraient mettre la pâtée par un chat), pour le chat la législation ne prévoit pas de telles mesures. Et bien sûr, le chat est un animal féminin, par son aspect mystérieux, sa grâce. Ne dit-on pas de certaines femmes qu’elles sont félines... et ce n’est pas qu’une histoire de chatte ! 4. It’s a cat world Je me permets d’encore citer un ouvrage (je vous ai gardé le plus difficile pour la fin, sadique moi ?). Il est question de chats, de superstitions dans le monde. (*5) « Le symbolisme du chat est très hétérogène, oscillant entre les tendances bénéfiques et maléfiques; ce qui peut s’expliquer simplement par l’attitude à la fois douce et sournoise de l’animal. C’est, au Japon, un animal de mauvais augure, capable, dit-on, de tuer les femmes et d’en revêtir la forme. Le célèbre et paisible chat de Jingorô à Nikko, paraît n’avoir de valeur autre que décorative. Dans le monde bouddhique on lui reproche d’avoir été le seul, avec le serpent, à ne s’être pas

Beauté, sensualité quand la femme se fait félin, comment résister ?

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ému de la mort du Bouddha, ce qui pourrait toutefois, d’un autre point de vue, être considéré comme un signe de sagesse supérieure. On trouve, en Inde, des statues de chats ascètes qui représentent la béatitude du monde animal (Kramrisch); mais le chat est aussi, à l’inverse, la monture et l’aspect de la yoginî Vidâli. Dans la Chine ancienne, le chat était plutôt considéré comme un animal bienfaisant; et on mimait son attitude, en même temps que celle du léopard dans les danses agraires (Granet). De nos jours encore, au

Cambodge, un chat en cage est transporté de maison en maison, au cours d’une procession chantante, dans l’intention d’obtenir la pluie : chaque villageois arrose le chat dont les cris, dit-on, émeuvent Indra, dispensateur de l’ondée fécondante. Ce qui peut s’entendre de diverses manières, compte tenu du symbolisme de la pluie. Le chat est donc lié à la sécheresse, laquelle évoque la notion de chaos primordial, de materia prima non fécondée par les eaux supérieures. Il est au moins curieux de noter que dans la Kabbale

comme dans le bouddhisme, le chat est associé au serpent : il indique le péché, l’abus des biens de ce monde (Devoucoux). Il est parfois figuré, dans ce sens, aux pieds du Christ. L’imagerie populaire satirique vietnamienne fait du chat l’emblème du mandarin, somme toute l’exact équivalent de notre chat fourré (DEVA, GRAR, OGRJ,

Ensorcelant.

Un vrai chat, hautain et désinvolte.

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DURV, KRAA, PORA). L’Egypte ancienne vénérait, sous les traits du Chat divin, la déesse Bastet, comme une bienfaitrice et une protectrice de l’homme. De nombreuses oeuvres d’art le représentent, un couteau dans une patte, tranchant la tête du serpent Apophis, le Dragon des Ténèbres, qui personnifie les

ennemis du Soleil et qui s’efforce de faire chavirer la barque sacrée au cours de sa traversée du monde souterrain. Le chat symbolise ici la force et l’agilité du félin, qu’une déesse tutélaire met au service de l’homme, pour l’aider à triompher de ses ennemis cachés. Dans la tradition celtique, le

symbolisme du chat est beaucoup moins favorable que celui du chien ou du lynx. Il semble que l’animal ait été considéré avec quelque méfiance. Cenn Chaitt tête de chat est le surnom de l’usurpateur Cairpre qui, occupant la royauté suprême, cause la ruine de l’Irlande. Un

chat mythique punit, dans la Navigation de Mael-Duin, un des frères de lait de ce dernier qui avait voulu, dans un château désert où la troupe avait festoyé, s’emparer d’un cercle d’or. Le voleur est réduit en cendres par une flamme jaillie des yeux du petit chat, lequel retourne ensuite à ses jeux. Le portier du roi Nuada à Tara avait également un oeil de chat, ce qui le gênait quand il voulait dormir, car l’oeil s’ouvrait la nuit au cri des souris ou des oiseaux. Au Pays de Galles enfin, un des trois fléaux de l’île d’Anglesey est, d’après les Triades de l’île de Bretagne, un chat mis bas par la truie mythique Henwen (Vieille-Blanche); jeté à la mer par le porcher, il fut malencontreusement sauvé et élevé par des imprudents. On peut se demander cependant si, dans tout cela, il ne s’agit pas quelquefois plutôt du chat sauvage que du chat domestique (MEDI, 10, 35-36; OGAC, 16, 233-234; BROT, 46-48 ).

Un vrai chat, hautain et désinvolte.

Ils sont tombés bien bas.

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Dans la tradition musulmane, le chat (qatt) est au contraire plutôt favorable, sauf s’il est noir. D’après la légende, comme les rats incommodaient les passagers de l’Arche, Noé passa la main sur le front du lion qui éternua, projetant un couple de chats; c’est pourquoi cet animal ressemble au lion. Le chat est doué de baraka. Un chat parfaitement noir possède des qualités magiques. On donne sa chair à manger pour être délivré de la magie; la rate d’un chat noir, accrochée à une femme qui a ses menstrues, les arrête. On se sert de son sang pour écrire des charmes puissants. Il possède sept vies. Les Djîn apparaissent souvent sous la forme de chats. En Perse (MASP, 359), quand on tourmente un chat noir, on risque d’avoir affaire, sous cette apparence, à son propre hemzâd (génie né en même que l’homme pour lui tenir compagnie) et de se nuire ainsi à soi-même. Suivant d’autres, un chat noir est un Djîn malfaisant qu’il faut saluer, quand il entre de nuit dans une chambre (WERR, 308-309). Dans beaucoup de traditions, le chat noir symbolise

l’obscurité et la mort.

Le chat est parfois conçu comme un serviteur des Enfers. Les Nias (Sumatra) connaissent l’arbre cosmique qui a donné naissance à toutes choses. Les morts, pour monter au ciel, prennent un pont : sous le pont, c’est le gouffre de l’enfer. Un gardien est posté à l’entrée du ciel avec un bouclier et une lance; un chat lui sert à jeter les âmes coupables dans les eaux infernales (ELIC, 260). Chez les Indiens Pawnees d’Amérique du Nord (FLEH), le chat sauvage est un symbole d’adresse, de réflexion, d’ingéniosité, il est observateur, malin et pondéré, et il arrive toujours à ses fins. De ce fait, c’était un animal sacré, qui ne pouvait être tué que pour des fins religieuses, et en observant certains rites. De l’adresse et de l’ingéniosité, on passe au don de clairvoyance; ce qui fait que nombre de sacs à médecine sont faits de peau de chat sauvage, en Afrique centrale (FOUC). » Bref, le chat est présent dans les mythologies de cultures

très éloignées au point de vue géographique. Il fut le compagnon de l’homme partout et depuis des siècles et des siècles (AMEN). Par contre, le chat noir porte malheur, et ce, un peu partout sur le globe. Nos inquisiteurs qui brûlaient les sorcières ne furent pas les seuls à les traquer. Aujourd’hui encore, croiser un chat noir porte malheur. Des croyances plus basées sur la peur que sur une quelconque réalité... mais qui ont fait du chat noir un animal maudit.

5. Bédéchat Et dans la BD, me direz-vous, quelle est la place du chat ? Et bien comme toujours, nos petits félins domestiques sont présents dans tous les styles et tous les rôles. Le chat domestique, le chat est un des animaux les plus fréquents dans nos foyers et ce depuis des siècles. Il est devenu un compagnon incontournable, qui n’a jamais eu un chat chez lui ou dans son entourage proche ? Le chat est indissociable de

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l’homme (et vice-versa), il est le compagnon rusé mais affectueux à ses heures, grand seigneur qui aime les hauteurs. Il est parfois l’espiègle compagnon, la gentille canaille de la maison. Mais il est surtout le pire ennemi du chien, plus intelligent mais aussi plus paresseux, ces deux-là communiquent difficilement mais ils peuvent s’entendre comme larrons en foire. Souvent notre matou semble regarder hommes et chiens d’un oeil critique et compatissant et s’arrange pour se faire servir et narguer chiens et hommes. Il sait qu’il a un grand pouvoir de

séduction et qu’il est charmeur En fait la description du chat dépend du point de vue : 1) le chat domestique mais son maître est le héros ; 2) le chien est le héros ; 3) le chat est le héros. 1) Dans le cas où le maître est le héros, le chat a rarement droit à la parole, quoi de plus normal, l’être humain et le chat parlent des langages totalement différents dans la vie réelle, c’est donc logique que ce cas de figure apparaisse dans la BD. Dans Broussaille, son chat est une canaille,

vidant le frigo dès que son maître à le dos tourné et prenant des airs coupables dès qu’il se fait prendre, un ravissant chat de gouttière noir et blanc auquel Broussaille est attaché (même si il a quelques raisons de lui en vouloir). Dans l’album, « La nuit du Chat »

Broussaille sillonne tout son quartier de nuit pour le retrouver, il se rend compte de la place que prend ce petit être chez lui. Dans Prudence Petitpas, on a un petit chat roux et blanc, très discret, qui accompagne la vieille dame dans ses enquêtes, évidemment son rôle n’est pas novateur mais la série n’est pas nouvelle et s’adresse surtout aux enfants. La série Boule et Bill a aussi un chat mais avec un second rôle, Caporal est le siamois de la désagréable voisine (une vieille jeune fille). Sa principale fonction est d’apparaître dans les bras de sa maîtresse afin que Bill puisse lui aboyer dessus... et le chat manifester sa colère en soufflant. 2) Evidemment, quand le chien est le héros, le chat, son ennemi juré, ne peut être dépeint que sous un mauvais

Le chat indépendant ? Mais il aime aussi le confort

Un véritable cauchemar

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jour. Pensez à Cubitus, Sénéchal (un chat de gouttière noir et blanc) est son souffre-douleur, ils passent leur temps à s’insulter. Il est pourtant plus intelligent que Cubitus mais finit toujours par se faire malmener par ce chien. D’un autre côté, l’un sans l’autre, ils s’ennuieraient. Grimmy est un chien jaune, stupide aimant manger et boire l’eau dans les toilettes. Attila est le chat de la maison. Ici pas de disputes, juste

quelques problèmes pour comprendre les motivations de l’autre espèce : pourquoi les chats se lavent-ils autant ? pourquoi dormir tant d’heures ? Enfin, dans l’ensemble, ils s’amusent ensemble et sont toujours prêt à faire des sales coups en cachette de leur maîtresse, la Mère l’Oie, quitte à se dénoncer l’un l’autre si ça tourne mal. 3) Et parfois le chat se venge du chien, quand il a le

premier rôle. Voyez ce que Garfield pense d’Oddie : pas mal de compassion pour cet être sans cervelle qui court dans tous les sens. Rustichat (un chat de gouttière noir et blanc, encore un) pense la même chose du chien de la maison, Brutus, un chien débile. Malgré cela, il éprouve une sorte de tendresse pour

ce canidé, l’encourageant quand il cherche son os. Bref, comme bon nombre de chats, les chiens de la maison, il les supporte... par contre les autres. Mais un des plus anciens est Poussy (un chat de gouttière, un noir et blanc, un noir et blanc... pas très original mais efficace), créé par Peyo (celui des Schtroumpfs). Cette série a connu moins de succès mais ça reste mignon (à conseiller

Chat + chien = disputes.

Le sens de l’économie, le chat connaît, quand on voit le nombre d’heures de sommeil qui lui sont nécessaires.

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aux plus jeunes). Poussy est donc un petit chat espiègle aux prises avec le monde des hommes et cherchant mille ruses pour boire du lait. *Petit interlude culturel * si les chats aiment le lait (et la crème) il est pourtant déconseillé de leur en donner quand ils sont adultes car leur estomac ne le digère plus et ils sont malades... et évidemment dès qu’ils voient du lait, ils passent leur temps à essayer de s’en approcher. L’instinct de survie connaît parfois des dysfonctionnement *fin de l’interlude* . Pour Billy the cat, le cas est plus particulier. Billy n’est pas un chat mais un petit garçon réincarné en chat. Il vit la vie d’un chat des rues avec son ami Hubert. Il comprend le monde des hommes et apprend à connaître la vie de chat...et ça lui plaît. Il va de temps en temps rendre visite à sa petite soeur Marie qui est le seul humain à croire que c’est son frère. C’est également dans le dixième tome (les machines à ronronner) qu’on apprend que les infrasons produits par le ronronnement des chats ont des vertus apaisantes et sont recommandés aux personnes stressées. Par ailleurs, le ronronnement n’est pas

produit par le chat que sous l’effet du plaisir mais aussi en cas d’émotion intense (comme la peur) ou pour marquer sa confiance. Mais le terme garde une interprétation positive, quand on parle du ronronnement d’un moteur de voiture, c’est que ça tourne plutôt bien. Le chat de sorcière, par son côté indépendant et mystérieux, fascine les hommes. Ce manque de docilité du chat a parfois fait de lui un animal maudit, accompagnant les sorcières au sabbat, rusé, intelligent, impossible à dompter, malveillant...mais aussi possédant une connaissance supérieure à celle des hommes, ne dit-on pas qu’il dispose de 9 vies ? Sous la robe noire, il est le chat

maléfique, puissant... En BD, il est le chat qui délivre Eva de l’emprise de la sorcière dans Eva Medusa, on ne le voit que sur quelques pages mais c’est lui qui signe la fin de l’histoire. Dans Exit, Kafka est un chat qui semble comprendre tout ce que lui raconte l’héroïne, un simple geste de sa part la sauve à chaque fois, qui se méfierait d’un simple chat ?

Dans les schtroumpfs, Azrael est le fidèle compagnon du sorcier Gargamel, il le suit partout et est bien plus malin que lui. Contrairement aux deux précédents, ce n’est pas un chat noir. Le chat blanc semble plus bénéfique moins mystérieux et est plus facilement doté de la parole. L’esprit de Warren est un thriller racontant l’histoire d’un jeune indien convaincu qu’il est la réincarnation de Warren Wednesday, un tueur

humanisé…mais pas dénué de certaines caractéristiques félines

Azrael sait avoir l’air dan-gereux…mais personne n’y

croit vraiment.

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exécuté en même temps que lui naissait. Il s’est juré de faire la peau à tous ceux qui avaient condamné à mort sa première incarnation. Il recueille Flocon, un chat blanc que cherchait son maître...juste avant qu’il ne le tue. Flocon sera le seul lien affectif, la seule chose stable dans sa vie, le seul que Warren essaiera de protéger...mais aussi le seul qui l’accompagnera jusqu’à ce que Warren réussisse à mener une vie normale. Il est le seul à le reconnaître sous tous ses déguisements. Warren éloignera Flocon (pour la sécurité de son enfant en bas âge)...mais Flocon le suivra et vengera sa mort. Flocon est aussi doué d’une compréhension hors norme,

lui donnant un aspect un peu magique mais il est aussi gourmand, indépendant...à la limite entre le chat de sorcière et le chat domestique. Dans Magie intérieure, Silk est un chat messager des dieux, il guide et protège sa maîtresse,

une jeune apprentie sorcière. Il ne sait lui parler que dans son sommeil. Il veille sur elle même si les maladresses de la jeune fille le désespèrent. Dans Mangecoeur, le chat est une marionnette qui prend vie, il s’agit d’un chat ailé, il parle au jeune héros, le guide, il est son seul ami, son seul secours dans une ville qu’il ne connaît pas. Dans tous ces cas, le chat est avant tout un guide et un allié spirituel. Le chat humanisé fait partie d’un monde d’animaux. Racé

Insaisissables mais c’est pour ça qu’ils nous fascinent.

De simple marionnette à guide ailé, un chat magique dans toute sa splendeur

et si ils pouvaient parler…même à travers nos rêves.

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et distingué, son intelligence et sa capacité d’action font de lui un justicier... mais il travaille souvent seul. Dans Blacksad, le héros est un chat noir mystérieux, bourré de charme mais profondément indépendant. Il ne cesse de lutter contre les injustices de ce monde d’animaux, ressemblant étrangement aux Etats-Unis et évoquant les conflits majeurs de l’après-guerre. C’est plus une allégorie du monde des hommes qu’un monde réellement animalisé. Ce qui n’est pas le cas de Chaminou, une sympathique BD adressée à un jeune public. Ici, l’action se passe en Zoolande, le monde des animaux, et est soumis à une loi propre aux

animaux : la loi anti-gueuleton, ou comment empêcher les carnivores de nuire à leur prochain ? En obligeant tout le peuple à manger des pâtes ! Et évidemment, certains carnivores tentent d’échapper

à cette loi ou de la faire abolir. C’est en cela que c’est plus typique à un réel monde humanisé car il n’y a pas de parallèle possible avec le monde des hommes : la cannibalisme est plutôt ponctuel. Bref, pour en revenir à notre héros, Chaminou est un joli chat roux qui fait partie de la PSR (pour Police Secrète du Roi, les chiens ne sont que

flics, pas espions) et il arrive toujours à déjouer les menaces carnivores. Le cas de Chats est plus particulier. Ici, le chat est le détenteur de la mémoire du défunt monde des hommes. Les chats ont évolués et sont

organisés en une multitude de village. Un instinct plus développé que les hommes leur permet de mieux comprendre le monde qui les entoure. Plus pacifiques, ils refusent de se faire la guerre. Ils ne comprennent pas l’ancien monde des hommes. La

Tout en élégance, il a la classe pour un chat noir.

Et si les chats refaisaient le monde à leur image ?

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technologie des anciens hommes les fascine, mais ils savent que c’était également une arme redoutable. Les hommes ont évolué pour devenir des rebuts errants, des êtres stupides, des « dénoués » , guidés juste par leur instinct. Et puis, un dernier cas particulier, le Chat de Geluck. Figure célèbre du dessin humoristique, à la fois caustique et absurde, ce chat-là ressemble plus à l’homme qu’au chat. Il est habillé, aime philosopher, il boit comme un être humain. Il n’est pas gracieux, ni habile, ni vraiment indépendant et solitaire : bref, sa plus grande similitude avec les chats est d’aimer les souris et d’en croquer une quand elle passe (sans même jouer avec). L’humain félinisé, parfois c’est tentant de donner à un être humain les qualités d’un chat. C’est surtout pour sa grâce

que l’humain choisi pour personnifier un chat fut plutôt une humaine. Catwoman, belle, adroite et dangereuse... mais surtout séductrice. Cela fait d’elle un prédateur dangereux et collant bien à l’image du chat. 6. Bibliographie (*1) Larousse, éditions Larousse, Paris, 1985. (*2) Larousse, dictionnaire des collèges, éditions Larousse, Paris, 1977. (*3) Grand Cours d’Anatomie Artistique, Andras Szunyoghy et György Fehér, Editions Könemann, Cologne, 1996. (*4) Dictionnaire des rêves, Hélène Renard, Edition du Club France Loisirs, Paris, 1998. (*5) Dictionnaire des Symboles, Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Editions Robert Laffont/Jupiter, Paris, 1982.

7. Index des images

Dans l’ordre d’apparition :

- Chats, tome 1, Not’Dam, page 26, Convard, Glénat, Grenoble, 1992.

- Rustichat, tome 2, Demain il fera jour, page 33, Dom, Rustica éditions, Paris, 1999.

- De Cape et de Crocs, tome 7, Chasseurs de Chimères, page 10, Ayroles, Masbou, Delcourt, Paris, 2006.

- Rustichat, tome 2, Demain il fera jour, page 2, Dom, Rustica éditions, Paris, 1999.

- Rustichat, tome 2, Demain il fera jour, page 37, Dom, Rustica éditions, Paris, 1999.

- Rustichat, tome 2, Demain il fera jour, dos, Dom, Rustica éditions, Paris, 1999.

Même pour manger des souris, il le fait de façon très humaine. Vous avez déjà vu un chat utiliser une fourchette vous ?

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- Billy the cat, tome 10, Les Machines à Ronronner, page 27, Peral, Janssens, Dupuis, Marcinnelle, 2006.

-Poussy, tome 1, ça c’est Poussy, Peyo, couverture, Dupuis, Marcinelle, 1976.

- Kid Paddle, tome 9, Boing ! Boing ! Bunk !, page 12, Midam, Dupuis, Marcinelle, 2004.

- Schtroumpfs, tome 10, La Soupe aux Schtroumpfs, page 4, Peyo, Dupuis, Marcinelle, 1976.

- Titeuf, Le Guide du Zizi Sexuel, page 79, Zep, Bruller, Glénat, Grenoble, 2001.

- Batman, La Tragédie du Démon, page 17, Grant, Murray, Soleil, Toulon, 2001.

- Eva Medusa, tome 3, Toi, l’Amour…, page 46, Miralles, Segura, Glénat, Grenoble, 1994.

- Exit, tome 3, Jusqu’au Dernier Souffle, page 43, Werber, Puech, Albin Michel, Paris, 2002.

- Grimmy, tome 4, page 19, Peters, Dargaud, Paris, 1994.

- Broussaille, tome 2, Les Sculpteurs de Lumière, page 44, Bom, Frank, Dupuis, Marcinelle, 1987.

- Boule et Bill, tome 12, Ce Coquin de Cocker, page 41, Roba, Dupuis, Marcinelle, 1977.

- Cubitus, tome 17, Quand tu nous tiens, page 16Dupa, Lombard, Bruxelles, 1988.

- Rustichat, tome 2, Demain il fera jour, page 50, Dom, Rustica éditions, Paris, 1999.

- Chaminou, tome 1, La Peur du Loup, page 3, Macherot, Saive, Marsu Productions, Monaco, 1992.

- Schtroumpfs, tome 10, La Soupe aux Schtroumpfs, page 32, Peyo, Dupuis, Marcinelle, 1976.

- L’Esprit de Warren, tome 4 , Encore Quelques Heures à Vivre, page 44, Brunschxig, Servain, Rieu, Delcourt, Paris, 2005.

- Mangecoeur, tome 1, La Chrysalide Diaprée, page 22, Andreae, Gallie, Vents d’Ouest, Issy les Moulineaux, 1993.

- Magie Intérieure, tome 1, page 16, Hiwatari, Delcourt, Paris, 2003.

- Blacksad , tome 2, Arctic Nation, page 18, Diaz Canales, Guarnido, Dargaud, Paris, 2003.

- Chats, tome 1, Not’Dam, page 34, Convard, Glénat, Grenoble, 1992.

- Le Chat, tome 3, La Vengeance du Chat, page 3, Geluck, Casterman, Bruxelles, 1988.

Par Séléné

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Neuf moins Huit :

Par Judark

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QUIZZEt voici un petit jeu qui va vous permettre de découvrir les félins de certains BDiens.

6 photos de BDiens, 6 photos de chats. En dessous de chaque photo de chat, un petit question-naire. Répondez-y et vous découvrirez un code de trois lettres. Reportez-vous aux photos des maîtres, en dessous de chaque photo de BDien il y a un code et trouvez le code qui correspond

à chaque BDien.

Les questions portent sur le contenu du webzine, évidemment.

Questionnaire 1 :1. Quel est le nom du chat dans la série Grimmy ? a) Attila b) Gengis Khan2. Qui est le dessinateur de la série Blacksad ? a) Canales b) Guarnido3. Pif est à Hercule ce que Cubitus est à : a) Caporal b) Sénéchal

Questionnaire 2 :4. Le chat de Fat Freddy est une imitation de : a) Krazy Kat b) Fritz5. Michael, le chat qui danse, a des traits de caractère communs avec : a) Garfield b) Azrael6. Quelle est la « profession » des héros de la série Black Cat a) Narco trafiquants b) Chasseurs de primes

Arkanashbbb

Shlokabaa

Sélénébab

Sawadeeaab

Faabb

Balgaraaa

}

{Par Séléné

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Questionnaire 1 :1. Quel est le nom du chat dans la série Grimmy ? a) Attila b) Gengis Khan2. Qui est le dessinateur de la série Blacksad ? a) Canales b) Guarnido3. Pif est à Hercule ce que Cubitus est à : a) Caporal b) Sénéchal

Questionnaire 3 :7. Arlène, l’amie de Garfield souffre d’un complexe : a) elle souffre de surcharge pondérale b) elle a les dents écartées8. Si vous rêvez de chat, cela représente plutôt : a) une composante féminine de votre personnalité b) une composante masculine de votre personnalité9. La série Blacksad se déroule a) dans les Etats-Unis de la fin des années ‘50 b) dans les Etats-Unis actuels

QUIZZ

Questionnaire 4 :10. « Le plus petit des félins est une œuvre d’art » est une citation de : a) Vincent Van Gogh b) Léonard de Vinci11. Les chats représententeraient dans l’inconscient de l’auteur de BD : a) l’image de la mère castratrice b) une projection de l’alcoolisme de l’auteur de BD12. Train Heartnet faisait partie : a) des apôtres de l’étoile b) des Chrono Numbers

Questionnaire 5 :13. Pour se réveiller le matin, que boit Garfield ? a) du café b) du thé14. Quel terme d’argot est utilisé pour désigner le chat ? a) greffier b) juge15. Blacksad est : a) détective privé b) inspecteur de police

Questionnaire 6 :16. Véritable antihéros qui dénonce le désordre de la société au lendemain de la guerre du Vietnam : a) Krazy Kat b) Fritz17. Dans la série Black Cat, le héros à une particularité dans son apparence qui le rapproche des chats : a) de longues et fines moustaches b) un collier avec un grelot18. Peyo a créé Azrael mais également un autre chat, bien plus gentil : a) Billy b) Poussy

{

{

}

}

Les réponses :Questionnaire 1 : a b bQuestionnaire 2 : a a bQuestionnaire 3 : b a a

Questionnaire 4 : b a bQuestionnaire 5 : a a a Questionnaire 6 : b b b

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Rédacteur en chef : Shloka – 2860Directrice de projet : Séléné - 27570

Maquette & Mise en page : Shloka - 2860Illustratice (mascottes) : Ludovique - 73528

Merci à :

Redaction :

Cubik - 72021Sawadee – 17419Coaswen - 12698FrancisBF – 36401

Bleed - 74587Boulette - 30286Séléné – 27570

BD & Illustrations :

Ludovique - 73528Fa - 63094

Séléné – 27570 Judark – 9142Bleed - 74587Blast - 2256

Mimi - 73796

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The End ? 49