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BACK TO MOTOGP #1 «Nous sommes heureux et fiers de cette décision», commentait en juin dernier Nicolas Goubert, le patron de la compétition moto. «Le MotoGP est une discipline emblématique que nous souhaitions retrouver. Bien évidemment, nous sommes conscients de la difficulté du challenge qui nous attend. Mais nous allons tout faire pour nous y préparer» We are back! * Jusqu’au mois de novembre prochain et la date «officielle» de notre retour, rendez-vous tous les 15 jours pour évoquer les coulisses des préparatifs ainsi qu’une page historique et chronologique des succès de Michelin en catégorie reine. * nous sommes de retour agence cha

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«Nous sommes heureux etfiers de cette décision», commentait en juin dernierNicolas Goubert, le patron dela compétition moto.«Le MotoGP est une disciplineemblématique que noussouhaitions retrouver.Bien évidemment, noussommes conscients de ladifficulté du challenge quinous attend.Mais nous allons tout fairepour nous y préparer»

Weareback!*

Jusqu’au mois de novembre prochain et la date«officielle» de notre retour, rendez-vous tous les15 jours pour évoquer les coulisses des préparatifsainsi qu’une page historique et chronologiquedes succès de Michelin en catégorie reine.

*nous sommes de retour

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SEPANG PREMIÈRE Février 2015

Tous les pilotes d’essais de toutes lesmarques avaient rendez-vousen Malaisie pour tester les premièresenveloppes «Made by Bibendum»

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«A ce stade, on peutdire qu’on est à 70%du boulot effectué...Ce qui est génial estde savoir qu’il reste

presque un an dedéveloppement !»

RANDY DE PUNIET, PILOTE ESSAYEUR

SUZUKI

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Des technologiesprofitables au plusgrand nombreAbsent des Grands Prix moto depuisl’instauration de la règle du manufacturier depneumatiques unique en 2009, Michelins’apprête aujourd’hui à retrouver une compétition que la marque française a marquéede son empreinte. Du slick, au bigomme enpassant par le radial, nombreuses sont les évolutions technologiques que le sport motodoit à Michelin. A l’heure de renouveler le bailde son fournisseur, le promoteur du championnat MotoGP a donc logiquementchoisi de faire confiance à Michelin. En 2009,fidèle à ses engagements et sa vision de lacompétition, Michelin n’avait pas souhaitéparticiper à l’appel d’offres lancé par DornaSports. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts.

«Nous nous sommes rendu compteau travers de notre engagement enWRC que même sans concurrence,on peut aussi développer des pro-duits utiles à la série, souligne NicolasGoubert. Le fait qu’à compter de 2016 lerèglement va imposer des pneus de 17 pouces,comme cela se fait déjà en Endurance et dansles championnats nationaux, va nouspermettre de développer des technologies quiprofiteront au plus grand nombre. Tout lemonde est bien conscient aujourd’hui quel’avenir des sports mécaniques passe par là.Il faut que l’on y ait le plus grand nombre possible de représentants de l’industrie, et quela compétition soit le support au développementde produits de grande série.»

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Entre 1998 et 2002, il a décroché deux titres de champion du mondeSuperbike ainsi que deux victoires aux Huit Heures de Suzuka avecDaijiro Kato puis avec Valentino Rossi. «Mes douze saisons deGrands Prix ont été moins fructueuses, admet-il, mais j’ai quandmême régulièrement figuré dans le top cinq et décroché despodiums avec la Honda Gresini comme avec les Yamaha duteam officiel et de l’équipe Tech3.» Sa carrière, ColinEdwards l’a achevée en remportant son dernier pari et enpermettant à la structure de Giovanni Cuzari de se faireune place parmi le gratin du MotoGP. «J’aurais rouléavec tellement de motos différentes que je croispouvoir apporter aujourd’hui ma pierre à l’édificeavec le développement des pneus Michelin, avancele Texan qui a toujours entretenu d’excellentesrelations avec le manufacturier français.«Son aide a toujours été précieuse, affirmeNicolas Goubert. Notamment à l’époque oùnous avions développé des pneus pour leChampionnat Mondial Superbike.»

Lorsqu’il a l’an dernier décidé de prendre sa retraite, à 40 ans,Colin Edwards ne pouvait pas se résoudre à passer toutes ses journées dans son ranch texan. Même s’il déclarait vouloirenfin profiter de sa femme et de ses enfants, le piloteaméricain savait qu’il allait lui falloir trouver une solutionpour réenfiler son cuir de temps à autre. Yamaha et Michelinlui en ont donné l’occasion en lui proposant d’effectuer destests pour développer les futurs pneus du championnatMotoGP. Depuis 1995 et son arrivée en Mondial Superbike,Colin Edwards a passé le plus clair de son de temps àparcourir la planète. Double Champion du monde de ladiscipline avec Honda et Michelin en 2000 et 2002, le Texan a, par la suite, disputé douze saisons de MotoGP ponctuées de douzepodiums. Seule lui a manqué la victoire. «J’avais vingt-neufans quand je suis arrivé en MotoGP, rappelle-t-il. Quand je voisce que fait Marquez aujourd’hui, je me dis que j’étais déjà unpeu trop vieux.» C’est donc en Superbike et pour le compte deHonda que le pilote américain a finalement glané ses plus beaux succès.

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COLIN EDWARDS, BON PIED BON ŒIL

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PIERO TARAMASSORESPONSABLE ACTIVITÉS MOTO MICHELIN MOTORSPORT

Après avoir obtenu l’amendement du règle-ment MotoGP afin de permettre aux pilotesparticipant au championnat d’effectuerponctuellement des tests de pneus pour lecompte de Michelin, le service compétitiondu manufacturier français a mis en place unplan de travail particulièrement soutenupour l’année 2015. L’objectif étant bien évi-demment d’être prêt pour le premier GrandPrix de la saison prochaine.

Début février, ce sont les pilotes d’essais desdifférents constructeurs qui ont défriché leterrain. Les techniciens avaient apporté unesélection de sept pneus avant et cinq pneusarrières avec l’ambition d’en sélectionnertrois de chaque pour les vingt-quatre pilotesréguliers qui, trois semaines plus tard, ont àleur tour découvert les enveloppes Michelin.

«On avance suivant le plan établi», rassurePiero Taramasso. A partir de juin, nous pour-rons nous concentrer sur les mélanges degomme pour les différents circuits. Nousvoulons proposer des pneus polyvalentsfonctionnant pour toutes les motos et tousles pilotes.» Bien évidemment, la missionn’est pas simple. Après sept ans avec lemême partenaire, les protagonistes de la ca-tégorie MotoGP découvrent en effet denouvelles sensations.

«Les sensations des pilotes sont forcémentdifférentes avec les Michelin, résume NicolasGoubert. Et les pilotes le comprennent trèsbien. Il faudra que chacune des parties, pi-lotes, chef-mécaniciens et technicienspneus, fassent des adaptations pour mettreau point un ensemble à la hauteur des at-tentes de la discipline. Pour l’heure, à nousde nous relever les manches. Notre pro-gramme nous laisse confiant pour atteindrenotre objectif.»

«Notre objectif estd’avoir définila structure et

le profil du pneupour les essais

de Valencia, en novembre.»

UNE ANNÉE POUR ÊTRE PRÊT

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Les techniciens avaientapporté une sélectionde sept pneus avantet cinq pneus arrière avecl’ambition d’en sélectionnertrois de chaque pour les vingt-quatre pilotes réguliersqui, trois semaines plus tard,ont à leur tour découvert lesenveloppes Michelin.

UN STOCKIMPORTANT

«Pilotes et ingénieurs doivents’adapter aux 17 pouces.Nous, on doit bosser pour rendre lespneus avant plus «prévenants»

PASCAL SASSO"CORRESPONDANT TECHNIQUE D'ECURIE MOTOGP MICHELIN MOTORSPORT"

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Natif de Singapour, Chin Yuan Chongest un fan inconditionnel de MotoGP.Pilote à ses heures, ce courtier en as-surances ne rate jamais l’occasiond’assister au Grand Prix de Malaisie.Chaque année, il avale les 300 kms quiséparent la capitale économique dusud est asiatique au circuit de Sepangau guidon de sa Honda CBR. «Unspectacle unique, lance celui qui es-père plus que personne que le cham-pionnat MotoGP fasse un jour escaleà Singapour.»

Cette année, Chin Yuan Chong a prisquelques jours de congés fin févrierpour venir assister aux essais MotoGPorganisés en Malaisie. «Des copainsétaient venus l’an dernier et ilsm’avaient dit qu’ils avaient pu appro-cher Rossi et Marquez. Voir mes hérosde tout près, il fallait que j’essaie.»Mission accomplie. Chin Yuan Chonga réussi à faire dédicacer son casquepar ses deux idoles. Autre souvenir im-possible à oublier, cette discussionavec l’un des techniciens Michelin pré-sents à Sepang.

«Je savais que Michelin allait reveniren Grand-Prix l’an prochain, mais jene savais pas qu’il y avait une journéede tests prévue en Malaisie, raconte leSingapourien. Un de mes oncles a tra-vaillé plusieurs années en France, dansun garage de motos. Quand j’étaisgamin, il m’avait ramené un autocol-lant du Bibendum que j’ai précieuse-ment gardé. Je me souviens qu’àl’époque les carénages des motos deLawson, Rainey, Schwantz et de tousles autres arboraient cet autocollant.Michelin, c’est un nom magique pourles fans de Grands Prix comme moi.C’est vraiment génial que cette marquesoit de retour dans le paddock.»

Chin Yuan Chong se frotte les mainsBA

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Juin 1973Tourist TrophyJack Findlay remporte le Senior TT et offre àMichelin sa première victoire en 500 cm3, la catégorie Reine. Le pilote australien écrit lapremière ligne d’une longue histoire humaineet technologique.

LA TOUTE PREMIÈRE VICTOIRE

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UN PEU D’HISTOIRE

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mphLes vitesses sont inscritesen «miles per hour»...Quand on connait la configurationdu circuit de l’Ile de Man, ces chiffreslaissent encore rêveur aujourd’hui...Surtout avec les motos de l’époque.

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LA MARSEILLAISE AU TT !

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Après l’abandon de Mike Grant, Jack Findlay se bat avec Peter Williams(Arter Matchless). Et, même si ce dernier déclare qu’il roulait à un rythme plusélevé que sur un circuit, il terminera second à plus d’une minute de Findlayet de sa Suzuki TR500 III. Après 31 participations mal récompensées(18 abandons), Findlay remporte enfin le TT à 163,39 km/h de moyenne.Il peut savourer son succès et la prime de 1000 £ qui va avec en écoutant laMarseillaise sur le podium !

Eh oui, Jack Findlay court avec une licence française et des pneus auvergnats !

«Dans les grandes courbes,on voit la différence

entre les hommes et les petits garçons...»

Pilote mythique du ContinentalCircus, Jack Findlay réalisait sameilleure saison en 1968 en ter-minant 2ème du championnat dumonde 500 cm3 remporté parl’invincible Giacomo Agostini(MV Agusta). Hélas, ce titrede vice-champion ne luipermettra pas d’accéder àune machine d’usine et1969 sera sa plus mau-vaise saison. La noto-riété de Jack Findlayen France provenaitnotamment du succèsdu film «ContinentalCircus» de J.Laper-rousaz. Sorti en 1972,ce film retraçait lasaison 1969 qui nousfaisait découvrir leterrible «quotidien»d'un pilote privé. Lepalmarès de Jackcomptait trois victoiresen 500 cm3 (Ulster 1971,Tourist Trophy 1973, Au-triche 1977) et un titre dechampion d’Europe de For-mule 750 conquis avec Miche-lin en 1975. Jack avait stoppésa carrière en 78 après de gravesaccidents et était devenu inspec-teur technique pour la FIM surles Grands Prix.

Jack FindlayHéros romantique(1935-2007)

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DES PNEUS DITS DE«MARCHE COURANTE»BA

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En 1973, avec une équipe des plus réduite,Michelin accomplissait des miracles.

Les pneus de course étaient des enveloppes de série avec des mélanges compétition...En 1973, Claude Decottignies était le seul représentant du service compétition en Grand Prix. «En 1973, on ne disposait que de pneusdits «de marche courante» que Michelin distribuait à tous ceux qui le demandaient.» Ces pneus ne fonctionnaient pas trop mal puisqueMichelin enlevait son premier titre de Champion du monde grâce à Kent Andersson sur une Yamaha 125 cm3 officielle. «Je sillonnaisl’Europe de long en large pour suivre les Grands Prix.» continue Claude. «Je me déplaçais avec un Citroën Type H contenant l’équili-breuse, l’outillage, les bouteilles d’azote et environ 70 pneus en différentes dimensions (2.75 x 18 M38 PZ2 pour les 125 ; 3.25 x 18 S41PZ2 et 3.50 x 18 S41 PZ2 pour les 250 et 350 ; 4.25 x 18 M45 pour les 500 et 750) ainsi que les chambres à air». Claude Decottignies sesouvient que Jack n’aimait pas trop le TT, cette course où les plaques d’égout et les chiens qui traversaient la route faisaient partie dujeu ! Dès 1974, de vrais pneus racing allaient apparaître et permettre à Michelin de s’imposer dans toutes les cylindrées.Mais c’est une autre histoire… A suivre.

LE COIN DU TECHNICIEN

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360 victoires en MotoGP et 26 titres mondiaux.12 titres et 269 victoires en World Superbike.14 titres en Championnat du Monde d’Endurance.Tout comme dans les championnatsnationaux de vitesse en Europe.

Barry Sheeneen 1977

Freddie Spenceren 1985

Kewin Schwantzen 1993

Valentino Rossien 2002

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UN PALMARÈS À LA HAUTEUR