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CORPUS DE TEXTES Contre les bûcherons de la forêt Gastine Pierre de Ronsard, Élégies (extrait), 1584 Écoute, Bûcheron, arrête un peu le bras! Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas: Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des Nymphes qui vivaient dessous la duré écorce? Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts et de détresses Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses? Forêt, haute maison des oiseaux bocagers, Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière Plus du soleil d'été ne rompra la lumière, Plus l'amoureux pasteur sur un tronc adossé, Enflant son flageolet 1 à quatre trous percé, Son mâtin 2 à ses pieds, à son flanc sa houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette. Tout deviendra muet; Echo sera sans voix; (...)  Adieu, vieille forêt, le jouet de Zéphyre, Où premier 3 j'accordai les langues de ma lyre, Où premier j'entendis les flèches résonner D'Apollon, qui me vint tout le coeur étonner; (...)  Adieu, chênes, couronne a ux vaillants citoyens,  Arbres de Jupiter , germes Dodonéens 4 , Qui premiers aux humains donnâtes à repaître ; Peuples vraiment ingrats, qui n’ont su reconnaître Les biens reçus de vous, peuples vraiment grossiers De massacrer ainsi leurs pères nourriciers. 1 Flûte 2 Chien 3 Pour la première fois 4 Les chênes de Dodone (en Grêce) prédisaient l’avenir par leur bruissement Les Villes tentaculaires, Emile Verhaeren,"Les Usines" (extrait), 1895.  Automatiques et minutieux, Des ouvriers silencieux Règlent le mouvement D'universel tictacquement Qui fermente de fièvre et de folie Et déchiquette, avec ses dents d'entêtement, La parole humaine abolie. Plus loin, un vacarme tonnant de chocs Monte de l'ombre et s'érige par blocs ; Et, tout à coup, cassant l'élan des violences, Des murs de bruit semblent tomber 

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CORPUS DE TEXTESContre les bûcherons de la forêt GastinePierre de Ronsard, Élégies (extrait), 1584

Écoute, Bûcheron, arrête un peu le bras!Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas:

Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à forceDes Nymphes qui vivaient dessous la duré écorce?Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur,Combien de feux, de fers, de morts et de détressesMérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses?Forêt, haute maison des oiseaux bocagers,Plus le cerf solitaire et les chevreuils légersNe paîtront sous ton ombre, et ta verte crinièrePlus du soleil d'été ne rompra la lumière,Plus l'amoureux pasteur sur un tronc adossé,

Enflant son flageolet1 à quatre trous percé,Son mâtin2 à ses pieds, à son flanc sa houlette,Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette.Tout deviendra muet; Echo sera sans voix; (...) Adieu, vieille forêt, le jouet de Zéphyre,Où premier 3 j'accordai les langues de ma lyre,Où premier j'entendis les flèches résonner D'Apollon, qui me vint tout le coeur étonner; (...) Adieu, chênes, couronne aux vaillants citoyens, Arbres de Jupiter, germes Dodonéens4,

Qui premiers aux humains donnâtes à repaître ;Peuples vraiment ingrats, qui n’ont su reconnaîtreLes biens reçus de vous, peuples vraiment grossiersDe massacrer ainsi leurs pères nourriciers.

1 Flûte2 Chien3 Pour la première fois4 Les chênes de Dodone (en Grêce) prédisaient l’avenir par leur bruissement

Les Villes tentaculaires,Emile Verhaeren,"Les Usines" (extrait), 1895.

 Automatiques et minutieux,Des ouvriers silencieuxRèglent le mouvementD'universel tictacquementQui fermente de fièvre et de folieEt déchiquette, avec ses dents d'entêtement,La parole humaine abolie.

Plus loin, un vacarme tonnant de chocsMonte de l'ombre et s'érige par blocs ;Et, tout à coup, cassant l'élan des violences,Des murs de bruit semblent tomber 

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Et se taire, dans une mare de silence,Tandis que les appels exacerbésDes sifflets crus et des signauxHurlent soudain vers les fanaux,Dressant leurs feux sauvages,En buissons d'or, vers les nuages.

Et tout autour, ainsi qu'une ceinture,Là-bas, de nocturnes architectures,Voici les docks, les ports, les ponts, les pharesEt les gares folles de tintamarres ;Et plus lointains encor des toits d'autres usinesEt des cuves et des forges et des cuisinesFormidables de naphte et de résinesDont les meutes de feu et de lueurs grandiesMordent parfois le ciel, à coups d'abois et d'incendies.

Soleil couchantJosé-Maria de Heredia, Les Trophées, 1893.

Les ajoncs éclatants, parure du granit,Dorent l’âpre sommet que le couchant allume ; Au loin, brillante encor par sa barre d’écume,

La mer sans fin commence où la terre finit. À mes pieds, c’est la nuit, le silence. Le nidSe tait, l’homme est rentré sous le chaume qui fume ;Seul, l’Angélus du soir, ébranlé dans la brume, À la vaste rumeur de l’Océan s’unit.

 Alors, comme du fond d’un abîme, des traînes,Des landes, des ravins, montent des voix lointainesDe pâtres attardés ramenant le bétail.

L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre,Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,

Ferme les branches d’or de son rouge éventail.

L’invitation au voyageCharles Baudelaire, Les Fleurs du mal , «Spleen et idéal», 1857.

Mon enfant, ma soeur,Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir,

 Aimer et mourir  Au pays qui te ressemble !Les soleils mouillésDe ces ciels brouillés

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Pour mon esprit ont les charmesSi mystérieuxDe tes traîtres yeux,Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,Polis par les ans,Décoreraient notre chambre ;Les plus rares fleursMêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre,Les riches plafonds,Les miroirs profonds,La splendeur orientale,Tout y parlerait À l'âme en secret

Sa douce langue natale.Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canauxDormir ces vaisseauxDont l'humeur est vagabonde ;C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent du bout du monde.- Les soleils couchantsRevêtent les champs,

Les canaux, la ville entière,D'hyacinthe et d'or ;Le monde s'endortDans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté.

Questions :1 - Comment les lieux choisis par les poètes sont-ils évoqués à travers des

perceptions sensorielles ?2 - Quʼest-ce que ces oeuvres nous révèlent sur le poète lui-même ?

 Écriture dʼinvention :

À lʼoccasion du Printemps des poètes , vous souhaitez organiser un parcourspoétique dans votre village, votre ville ou votre quartier. Imaginez un itinéraire dequatre étapes qui seront chacune associées à un poète ou à une oeuvre poétique(recueil ou poème).Vous rédigerez le texte de présentation de ce projet dʼ animation ; vous devez

lʼadresser au service jeunesse de la commune, et justifier les liens que vousétablissez entre les espaces et les choix poétiques.

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Réponses et conseils

1 - Comment les lieux choisis par les poètes sont-ils évoqués à travers desperceptions sensorielles ?

➙ Remarque : Les conseils de méthodologie apparaissent en bleu

Introduction à la réponse : elle doit être une synthèse de la présentation du corpus quimontre que vous avez saisi pourquoi ces oeuvres ont été choisies et associées, maisaussi une reprise de la question posée et qui doit orienter votre réponse.

Les oeuvres du corpus sont des poèmes en vers de formes diverses qui évoquenttous des sites qui inspirent les poètes : la forêt, la mer, mais aussi le port et lesusines. Seul le poème de Ronsard (1584) nʼest pas une oeuvre du XIXème siècle.Nous allons montrer comment chaque poète, selon sa sensibilité, fait ressortir lescaractéristiques marquantes du lieu qui lʼ inspire, en faisant référence à desperceptions sensorielles.

➙ il sʼagit maintenant dʼéviter une «réponse-catalogue» (= étudier les textes du corpuslʼun après lʼautre) et pour cela, il faut trouver des points communs entre 2 ou 3 textes, etmontrer en quoi ils se distinguent (= leurs spécificités) ; par exemple, Baudelaire etHérédia évoquent tous deux un lieu au moment du soleil couchant, mais lʼorganisation laplus logique pour cette réponse est de traiter les textes en fonction des perceptionssensorielles qui sont évoquées dans les quatre oeuvres. Dans lʼensemble des textes, il sʼagit surtout dʼéléments visuels qui montrentcombien le regard est frappé : «éclatants,... brillante,... les branches d ̓   or de son rouge éventail» (Hérédia) ; dans la forêt décrite par Ronsard cʼest évidemment la couleur vertequi ressort, grâce à la métaphore :«ta verte crinière». (ne pas hésiter à utiliser les termes

techniques que vous connaissez !)Baudelaire évoque un univers fait de reflets que font apparaître«les miroirs profonds, les meubles luisants» et la «chaude lumière» «d ̓   hyacinthe et d ̓   or» des «soleils couchants». I lsollicite directement le regard de sa partenaire : «Vois». Verhaeren est également frappépar les lumières qui montent au ciel au-dessus des villes et des usines : «les fanaux Dressant leurs feux sauvages, En buissons d ̓   or, vers les nuages.» , «les meutes de feu et de lueurs grandies Mordent parfois le ciel(...)» Le poète choisit ici la personnification pourrenforcer les images de lʼespace industriel quʼil décrit. Mais celui-ci est surtout caractérisépar des impressions auditives : Verhaeren évoque «le vacarme tonnant de chocs», «des murs de bruit», «Des sifflets crus et des signaux [qui] hurlent», de «coups d ̓   abois»; pourmieux rendre compte de ses bruits, il recourt à lʼallitération dans la première strophe : «l ̓   universel tictacquement qui (...) déchiquette, avec ses dents d ̓   entêtement».Ce vacarme des machines -«murs de bruits»- sʼoppose au silence des hommes, «mare de silence» : «ouvriers silencieux», «parole humaine abolie», «se taire» (...). On observe lemême contraste chez Ronsard qui oppose lʼ acte «meurtrier» des bûcherons aux sons dela forêt qui disparaissent : «Tout deviendra muet ; Echo sera sans voix».Baudelaire quant à lui évoque une conversation qui ne sʼadresse quʼà «l ̓   âme en secret».Enfin, Hérédia fait ressortir la fusion des sons de la terre ( LʼAngélus et les voix desbergers et de leurs bêtes) avec ceux de la mer : Seul, l’Angélus du soir, ébranlé dans la brume,À la vaste rumeur de l’Océan s’unit.

Alors, comme du fond d’un abîme, des traînes,Des landes, des ravins, montent des voix lointainesDe pâtres attardés ramenant le bétail.

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Pour les impressions olfactives, on distinguera dʼune part les odeurs désagréables «de naphte et de résine» des usines évoquées par Verhaeren, et dʼautre part, les parfumsenvoûtants évoqués par Baudelaire, dans un environnement où «tout n ̓   est qu ̓   ordre et beauté, Luxe, calme et volupté»: 

« Les plus rares fleursMêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre»

Conclusion : terminez toujours votre réponse par une phrase de synthèse quireprend la question posée.On voit donc que les poètes, à travers ces oeuvres inspirées de lieux qui les touchent,transmettent leurs émotions à travers des perceptions sensorielles.

2 - Quʼest-ce que ces oeuvres nous révèlent sur le poète lui-même ?On applique évidemment les mêmes conseils de présentation et dʼorganisation !

Les poèmes du corpus ne sont pas seulement des oeuvres descriptives dʼun lieu, en effet,à travers ces évocations, on peut déceler le ressenti de chaque poète. Tous nʼont pas lamême attitude face au lieu évoqué ; en effet, lʼoeuvre de Ronsard est plus revendicativeque descriptive, quant à celle de Baudelaire, elle présente un paysage imaginaire.

On peut associer Verhaeren et Hérédia, qui ont en commun de nous présenter un lieuquʼils sont en train de regarder, comme lʼattestent les éléments de spacialisation : «Au loin», « À mes pieds» (Hérédia) et «Plus loin», «Et tout autour», «Là-bas», «Et plus 

lointains encor des toits d ʼ   autres usines» (Verhaeren). Face au soleil couchant, on décèlechez Hérédia une position contemplative inspirée par ce moment de grâce, de paix et

dʼunion entre les éléments, terre, mer et ciel. Le choix du sonnet accentue cetteimpression : les deux quatrains mettent en place le décor de ce soleil couchant, et lemoment crucial attendu par le poète sʼouvre avec le premier tercet «Alors...» et se clôt sur les derniers vers : Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,Ferme les branches d’or de son rouge éventail.

On peut donc déduire de ce tableau lʼétat de plénitude que semble éprouver le poète face

au spectacle du soleil couchant. Verhaeren, qui aborde également comme un peintrelʼunivers des usines, nous transmet ses impressions partagées entre fascination pourcette modernité urbaine et son angoisse face à la déshumanisation qui caractérise lesusines. Cela apparaît principalement dans le contraste entre la présence agressive etbruyante des machines et la résignation muette des ouvriers.Les poèmes de Ronsard et de Baudelaire ont en commun quʼils sʼadressent directement àleurs destinataires,( les bûcherons et la forêt pour Ronsard, une femme aimée pourBaudelaire) ; on peut donc aisément déceler ce quʼils ressentent.En sʼadressant aux bûcherons qui détruisent la forêt de sa jeunesse, Ronsard fait ressortirune certaine nostalgie, mais aussi toute sa révolte face à ce «sacrilège meurtrier ». Il nedécrit pas la forêt de Gastine, mais rappelle quʼelle est le refuge des animaux (oiseaux,

cerf, chevreuils ) ; elle est aussi lieu de rencontre amoureuse pour les bergers, et enfin -et surtout-, source dʼinspiration pour le poète qui la considère comme le refuge des

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muses. Cʼest donc un être révolté face à lʼingratitude des hommes qui sʼexprime dans cepoème, comme lʼattestent les trois derniers vers de lʼextrait.Le poème de Baudelaire, comme lʼindique son titre, est une invitation que le poète fait àune compagne pour un voyage imaginaire, décrit au conditionnel : «...décoreraient notre chambre,... «Tout y parlerait à l ̓   âme en secret(...)». On sent à travers ces vers le désirdʼévasion du poète qui nous transmet sa vision dʼune destination idéale, faite de «la 

splendeur orientale » mais aussi des «canaux » de Venise ou dʼAmsterdam, peut-être.

La poésie permet donc de révéler les états dʼâmes du poètes, même lorsquʼil sʼagitdʼoeuvres descriptives de paysages ; on a pu voir ainsi la révolte de Ronsard, la plénitudede Hérédia, le désir dʼévasion de Baudelaire et la fascination mêlée dʼinquiétude dans lapoésie de Verhaeren.

Écriture dʼinvention :À lʼoccasion du Printemps des poètes , vous souhaitez organiser un parcourspoétique dans votre village, votre ville ou votre quartier. Imaginez un itinéraire dequatre étapes qui seront chacune associées à un poète ou à une oeuvre poétique(recueil ou poème).Vous rédigerez le texte de présentation de ce projet dʼ animation ; vous devezlʼadresser au service jeunesse de la commune, et justifier les liens que vousétablissez entre les espaces et les choix poétiques.

Le sujet est précis, et dégage à la fois des exigences techniques et la nécessité dedisposer de connaissances littéraires.

En le relisant, on doit repérer ce qui sera attendu des correcteurs :• la forme : «texte de présentation » , cela sʼapparente à ce que vous avez pu écrire, par

exemple lors de vos TPE ; il sʼagit dʼexposer un projet.

• destinataire du texte : «le service jeunesse de votre commune »➙ cela supposesimplement une expression correcte, il sʼagit dʼun document administratif, on nʼattendpas de vous de particularités littéraires, il nʼy a pas de style à imiter.

• visée : Justifier les liens entre espaces et choix poétiques : vous lʼaurez compris, laprincipale difficulté est là : on attend de vous une justification, cʼest-à dire que vousdevez produire un texte argumentatif ; il sʼagit de convaincre lʼéquipe dʼanimation quevotre idée est intéressante.

• contenu : cʼest la partie délicate du devoir : vous devez faire appel à vos

connaissances en poésie ; comme vous avez tous traité cet objet dʼétude enpréparation de lʼexamen, on sʼattend à ce que vous maîtrisiez au minimum les 4 ou 5poèmes qui figurent sur votre descriptif. Vous nʼavez pas révisé pour lʼoral ? Cʼest untort ! Vous devez aborder lʼépreuve écrite avec des connaissances à jour, lʼoral ne seprépare pas la dernière semaine, et ces connaissances sont indispensables pour lʼécrit,même si vous vous réfugiez dans lʼécriture dʼinvention. Au pire, vous nʼen connaissezaucun : choisissez les 4 poèmes du corpus, au moins, vous les avez sous les yeux, etvous pourrez les citer correctement. Au mieux, vous avez bien révisé les oeuvres auprogramme et vous êtes capables dʼen citer des passages ; en plus, vos souvenirsremontent aux poèmes étudiés au collège et vous pourrez vous en inspirer. Bravo, cʼest

bien parti !

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