avril en septembre
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LE BAISERTexte et interprétation: ValériePuech. Mise en scène: Marie-ÈvePerron.
LE CHEMIN DE LA BELLE ÉTOILETexte: Yannick Jaulin et SébastienBertrand. Mise en scène: ValériePuech. Au théâtre Outremont jusqu’au 18 septembre.
P H I L I P P E C O U T U R E
P rogramme double au théâtreOutremont: deux sobres
spectacles venus de France;deux explorations discrètes de laquestion des origines, sur deuxtons légèrement contrastés. Dé-cidément, ce thème traverse lethéâtre contemporain et se fait in-sistant, empruntant d’ailleurs as-sez souvent la forme du mono-logue ou de la confession commec’est le cas ici.
Pour l’anecdote, on remarque-ra d’ailleurs que c’est une autrepièce de théâtre qui a inspirél’idée de ce spectacle à SébastienBertrand. Quoi donc? Mais oui,bien sûr, Forêts de Wajdi Moua-wad, vaste enquête menant sonhéroïne à la recherche de ses ra-cines sur deux continents. Valé-rie Puech, qui signe la mise enscène et présente en premièrepartie son propre solo (LeBaiser), était assistante à la miseen scène sur Forêts. Où elle a ren-contré l’acteur et conteur Yan-nick Jaulin, un bon ami de Ber-trand (il cosigne le texte de sonsolo) et la comédienne québécoi-se Marie-Ève Perron, qui a ac-cepté de la diriger dans Le Baiser.Tout s’emboîte. Une histoire derencontres et de routes croisées,d’une extrémité d’océan à l’autre.
Le solo de Sébastien Ber-trand, un objet sympathique ettouchant , p lus conte quethéâtre, manque un peu deperspective. Le texte se contente
trop souvent de naïvetés etd’anecdotes. Né à Beyrouth,placé à l’orphelinat puis adoptépar un couple de Vendée, Sé-bastien Bertrand a attendu latrentaine pour refaire le voyagejusqu’à sa ville natale et ap-prendre (ouf) qu’il est né d’unemère-fille aimante. Cette histoi-re, plus douce que le noir scé-nario qu’il imaginait, semblel’avoir rassuré au point de lais-ser l’enquête en plan: il ne serendra pas beaucoup plus loinque l’orphelinat où la sœur Jo-sèphe lui suggère de se trouverune «femme non matérialiste».Suivront le récit de quelquesscènes de rue à Beyrouth, où lejeune homme frisé se sent déjàchez lui, puis l’évocation desouvenirs d’enfance. Mais celaest bien mince et suggère unequête bien super ficielle. Il yavait pourtant un filon promet-teur dans l’opposition des deuxcultures: Bertrand est accor-déoniste et baigne depuis l’en-fance dans la musique tradition-nelle vendéenne, se nourrissantdes chansons de ses ancêtres.«Il n’y a pas plus maréchain quemoi», dira-t-il. Le choc des tradi-tions ne sera pourtant pas ap-profondi. Peut-être voulait-il da-vantage laisser parler la mu-sique? Soit. L’accordéon occupeun espace privilégié, et c’estune joie: le fougueux pianote-ment des doigts et le délicat dé-ploiement de l’instrument for-ment un récit à eux seuls.
En première partie, sur unton plus comique, Valérie Pue-ch remonte à la source du bai-ser pour retracer ses originesdans la première étreinte deses parents, ce qui la mèneraaussi loin que l’accouplementd’Ouranos et Cronos. Ici, laquête personnelle est mieux ar-rimée à une recherche qui ladépasse, en de plus harmo-nieux entrelacements.
Collaborateur du Devoir
THÉÂTRE
Origines non contrôlées
AVRIL EST LE MOIS LE PLUS CRUELDe et avec Jocelyne Montpetit. À l’Agora de la danse jusqu’au 23 septembre.
C A T H E R I N E L A L O N D E
«A vril est le mois le pluscruel, il engendre / Des
lilas qui jaillissent de la terremorte, il mêle / Souvenances etdésir, il réveille / Par ses pluiesde printemps les racines inertes.»C’est de ce vers de T. S. Eliottraduit par Pierre Leyris, de cette ouver ture du poème The Waste Land qu’a germé ladernière chorégraphie de la soliste Jocelyne Montpetit.
Le poème est ici prétexte plusque texte: Jocelyne Montpetit al’intelligence de ne pas s’attar-der à la narration, mais plutôt àl’incident poétique, à l’effet dupoème sur l’imaginaire.
Sur le plancher de bois noir,un lit de fer inconfortable souslequel règne un désordre decoupes de vin vides, impec-cables; en avant-scène côtécour un carré de plexiglas; etcôté jardin un grand bloc deglace dans lequel se trace encristaux la silhouette claire, in-déniable, d’un phallus. Trans-parence, frissons, lumières etténèbres tissent le cocon destableaux qui composent Avrilest le mois le plus cruel. Mont-petit s’y meut dans la lenteur,l’état de corps et la respirationproche du butô qui lui sontmaintenant propres. Quelquesévénements imprévus — té-nus, presque rien: un éclat deverre, le klaxon d’une cornede br ume — font of fice dechar n ièr es dramat iques .Montpetit incarne à la fois desarchétypes féminins (femmefragile en nuisette blanche qui
offre l’intérieur de ses bras endon ou crucifixion; sulfureuseen rouge, rongée d’un cri inté-rieur; petite punie au dortoir;femme nue torturée, etc.) etdes symboles oniriques, à lafois plus symboliques et plusabstraits. Le symbolisme estsurligné par les accessoires:trousseau de clefs énormes etrouillées, moyenâgeuses; cubede glace, autel à l’homme ettraversée d’Alice au miroir. Lamusique oscille, toujours despropositions for tes, entre lebaroque de Scarlatti, le mini-malisme émotivement densed’Ar vo Pär t et les plaquesélectroniques de bruits sourdsou d’acouphènes enregistrés,volontairement irritants, deLouis Dufort.
Avec Nuit_Nacht_Notte à l’automne 2009 et La Danseusemalade en janvier dernier, Mont-petit semble aligner les créa-tions. Si les couleurs des lampeschoisies par Sonoyo Nishikawasont bellement ef ficaces, onnote, comparé aux deux der-nières créations de Montpetit,une sobriété dans la scénogra-phie, les éclairages et les robes.Le travail chorégraphique et l’in-terprétation sont ici encore dequalité. Les transitions entre lestableaux sont plus variées —parfois ruptures, parfois trans-formations à vue — et tissent unrythme plus fin. Mais il sembley avoir, depuis Nuit, une dilutionà chaque pièce de la densitéémotive et de la force desimages. Est-ce que le regard
reconnaît trop de gestes dansces pièces enfilées — ce corpscouché, souffreteux, aux brasqui s’élèvent, flottants, repris deLa Danseuse malade? Est-ce quela chorégraphe plonge dans desarchétypes si personnels qu’ilsen deviennent ardus à trans-mettre? Est-ce qu’en créant sivite, dans ce qui semble une ur-gence, elle perdrait en partie sacapacité de concentration dusens, de condensation de senso-rialité qui peut, par moments,être si contagieuse? L’œuvre estintelligente, mais Montpetitailleurs a su tant nous enrober,tant nous transposer dans sonunivers qu’Avril... nous laisse aufinal sur notre poétique faim.
Le Devoir
DANSE
Avril en septembre
Onde de choc à lasuite du décès deDJ MehdiParis — Les hommages se sontmultipliés à l’annonce de la dis-parition de DJ Mehdi, l’un desartistes majeurs de la scènefrançaise du hip-hop et de l’élec-tro, décédé cette semaine à Pa-ris à l’âge de 34 ans. Exprimantsa «consternation» et sa «viveémotion» à la suite de son décès«accidentel», le ministre de laCulture Frédéric Mitterrand aloué un «magicien des platines»et un «producteur audacieux, vir-tuose du métissage de genres mu-sicaux complètement différents».«Mehdi Favéris-Essadi, cet artis-te d’origine tunisienne venu durap, toujours chaleureux et dis-cret, avait su faire résonner lamusique électro à la française àtravers le monde», a souligné le
ministre dans un communiqué.Ses «musiques continueront àvivre pour notre plus grand plai-sir, dans des films tels que Mega-lopolis ou Taxi 3», a-t-il ajouté enévoquant aussi son clip réalisépar Romain Gavras. DJ CutKiller a également fait part deson émotion sur Twitter face àla perte de celui qu’il a appeléun ami. «Il n’y a pas de motspour vous dire la peine que jeressens», écrit-il. «Toutes mespensées vont à la famille deDJ Mehdi», a quant à lui écritDavid Guetta, tandis que Chro-meo, qui avait travaillé avec l’ar-tiste, a déclaré: «Nous avons per-du notre frère». Les fans, boule-versés, ont adressé leurs condo-léances et fait état de leur chocsur Internet, disant ne pas croi-re en la mort de l’artiste pharedu label Ed Banger Records,confirmée par l’agence de pro-motion musicale Phunk sur sonsite Web. – AP
E N B R E F
T allahassee, États-Unis —Les autorités américaines
ont refusé la sor tie du paysd ’ u n e t o i l e d e m a î t r e d uXVIe siècle, exposée dans unmusée de Floride, soupçonnantqu’elle pourrait avoir appartenuà une famille juive spoliée enFrance pendant la SecondeGuerre mondiale, a indiqué le musée.
La toile Le Christ portant lacroix, traînée par un voleur, deGirolamo Romano (1484-1566),avait été prêtée pour une expo-sition temporaire au Mary Bro-gan Museum of Art and Sciencede Tallahassee (Floride) par laPinacoteca di Brera, de Milan(Italie), avec une cinquantaine
d’autres toiles, a indiqué à l’AFPsa présidente, Chucha Barber.
Quelque temps avant la finde l’exposition sur le baroqueen Lombardie, le 4 septembre,les autorités américaines, en accord avec les autorités italiennes, ont retenu l’œuvrequi devait repar tir dans sonmusée d’origine.
La procureure de Floride,Pamela Marsh, avait fait partde ses doutes sur l’origine dela toile, qui pourrait avoir étévolée sous Vichy à une famillejuive italienne réfugiée enFrance, les Gentili. La collec-tion de la famille avait été vendue aux enchères.
Mme Barber a depuis reçu
un coup de fil de Lionel Salem,petit-fils de la famille Gentili,qui cherche depuis 1999 devantles tribunaux à récupérer lestoiles volées à sa famille.
«Les membres de la famille neparleront pas à la presse, à la de-mande de leurs avocats, avantque l’affaire soit jugée à Rome, le26 ou le 28 septembre, a préciséla présidente du musée. C’estune affaire judiciaire importan-te, et le musée Mary Brogan feratout pour coopérer à l’enquête»,a-t-elle ajouté.
Selon le journal TallahasseeDemocrat, qui a révélé l’affaire,l’œuvre, qui daterait de 1538, aété assurée pour 2,5 millionsde dollars.
Selon le journal, la familleGentili a récupéré cinq toiles duMusée du Louvre depuis qu’el-le a lancé des actions en justice.
Des affaires de ce type écla-tent régulièrement en Europe eten Amérique alors que des mil-liers d’œuvres ont été volées puisvendues par les nazis ou les auto-rités collaborationnistes pendantla Seconde Guerre mondiale.
Le Musée Getty de Los An-geles a ainsi décidé au prin-temps dernier de rendre auxhéritiers du marchand d’art juifJacques Goudstikker une toilenéerlandaise du XVIIe siècle vo-lée par les nazis.
Agence France-Presse
ÉTATS-UNIS
Imbroglio autour d’une toile de maître, peut-être volée sous Vichy
ASKA KOSEKI
Transparence, frissons, lumières et ténèbres tissent le cocon des tableaux qui composent Avril estle mois le plus cruel.