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LES CAHIERS Management de la qualité, Métrologie, Qualité en Recherche, Audit interne, Qualité en Santé, Auto-évaluation, Cadre d’auto-évaluation des Fonctions publiques, Lean Management... QUALITÉ 2013 DELA Commande sur : http://www.lexitiseditions.fr/fr/les-cahiers-de-la-qualite-2013-de-l-utc.html Avertissement de l'éditeur : Cet extrait des Cahiers de la Qualité - Volume 1 est strictement réservé aux auteurs des articles pour leur usage personnel CONTRIBUTION AUX BONNES PRATIQUES DE L’ÉVALUATION Mirela CHIOLHAN, Sonia MANAILA, Dragan MOKRIC, Jonathan TAHIATOHIUPOKO, Gilbert FARGES, Jean-Pierre CALISTE* Université de Technologie de Compiègne – Rue Roger Couttolenc, CS 60319 – 60203 Compiègne Cedex France Master Management de la Qualité – Tél: +33 (0)3 44 23 44 23 Email : [email protected] – Site web : www.utc.fr/master-qualite *référent: [email protected]

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Page 1: Avertissement de l'éditeur : Cet extrait des Cahiers de la Qualité - … · 2017. 12. 5. · M T -CL F KE YWO RDS CONTRIBUTION AUX BONNES PRATIQUES DE L’ÉVALUATION Mirela CHIOLHAN,

LES CAHIERS

Management de la qualité, Métrologie, Qualitéen Recherche, Audit interne, Qualité en Santé,Auto-évaluation, Cadre d’auto-évaluation desFonctions publiques, Lean Management...

QUALITÉ2013

DE LA

L’Université de Technologie de Compiègne (UTC), premier grand établissement français à être à la foisune université et une école d’ingénieur, fête ses 40 ans d’existence en 2013. Dès sa création elle adéveloppé des formations réputées pour la qualité des processus industriels et depuis le démarrage dusystème européen intégré d’enseignement supérieur (Licence, Master, Doctorat), elle offre un MasterQualité orienté vers l’ingénierie de Service.

Ces premiers Cahiers de la Qualité offrent au lecteur un accès rapide et opérationnel aux travauxréalisés sur de nouveaux concepts, méthodes et outils associés aux démarches qualité dans lesorganisations. Les thèmes abordés sont étroitement associés à toute démarche d’amélioration de laperformance :

• Respecter un référentiel qualité• Développer une culture d’auto-évaluation• Maîtriser les risques• Conduire une démarche aussi “naturelle” que possible

Les idées et outils qualité présentés dans ces Cahiers visent à développer les aptitudes à l’autonomiedes organisations de service, source potentielle de l’intelligence compétitive qui associée à l’innovationcontinue dans les pratiques professionnelles peut conduire simultanément à la performance économiqueet au développement respectueux de l’Humain.

Chaque chapitre est accompagné de bonus téléchargeables gratuitement sur la page du livre dusite des éditions Lexitis : wwwLexitisEditions.fr

LES CAHIERSQUALITÉ2013

DE LA

56€Prix TTC FranceISBN : 978-2-36233-097-1Distribution : SODIS

Les droits d’auteurs de cet ouvrage sont intégralementversés à la Fondation UTC pour l’Innovation au bénéfice

d’actions qualité dans le secteur des serviceswww.utc.fr

LESC

AHIER

SDEL

AQUA

LITÉ

2013

Commande sur : http://www.lexitiseditions.fr/fr/les-cahiers-de-la-qualite-2013-de-l-utc.html

Avertissement de l'éditeur : Cet extrait des Cahiers de la Qualité - Volume 1 ���est strictement réservé aux auteurs des articles pour leur usage personnel

LES CAHIERS DE LA QUALITÉ 2013 63

Résumé

L’évaluation et encore plus sa mise en pratique fontl’objet de sérieuses critiques. Cet article présenteles résultats d’une étude dont l’objectif est de pou-voir identifier des bonnes pratiques de l’évaluationpour une organisation grâce à un outil d’aide à leursélection. Cet outil permet d’adapter les pratiquesau contexte et à la culture de l’entité. De cettemanière, l’organisation est évaluée de façon per-formante et personnalisée selon les bonnes pra-tiques identifiées.

Évaluation, bonnes pratiques, qualité

Abstract

The evaluation and above all its practical applica-tion are the subject of serious critics. This articleexposes the results of a study that has the purposeto identify the assessment best practices for an orga-nization through a tool of assistance to their selec-tion. This tool allows the adaptation of the prac-tices to the entity’s context and culture. Thus, theorganization is evaluated using an efficient and per-sonalized method, with the help of assessment bestpractices previously identified.

Assessment, best practices, quality

KEY WORDSMOTS-CLEFS

CONTRIBUTIONAUX BONNES PRATIQUES

DE L’ÉVALUATIONMirela CHIOLHAN, Sonia MANAILA, Dragan MOKRIC, Jonathan TAHIATOHIUPOKO,

Gilbert FARGES, Jean-Pierre CALISTE*

Université de Technologie de Compiègne – Rue Roger Couttolenc, CS 60319 – 60203 Compiègne Cedex France

Master Management de la Qualité – Tél : +33 (0)3 44 23 44 23

Email : [email protected] – Site web : www.utc.fr/master-qualite

*référent : [email protected]

CHAPITRE 2DÉVELOPPER UNE CULTURE D’AUTO-ÉVALUATION

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Pour information

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Pour information

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Des mêmes auteurs, chez le même éditeur :

Guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement de santé,

édition 2011

Les Cahiers de la Qualité 2013 de l'UTC

ADDENDA 2013 du Guide 2011 des bonnes pratiques ���de l’ingénierie biomédicale en établissement de santé

Les Cahiers de la Qualité de l'UTC Vol. 2

Pour information

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LES CAHIERS DE LA QUALITÉ 2013 63

Résumé

L’évaluation et encore plus sa mise en pratique fontl’objet de sérieuses critiques. Cet article présenteles résultats d’une étude dont l’objectif est de pou-voir identifier des bonnes pratiques de l’évaluationpour une organisation grâce à un outil d’aide à leursélection. Cet outil permet d’adapter les pratiquesau contexte et à la culture de l’entité. De cettemanière, l’organisation est évaluée de façon per-formante et personnalisée selon les bonnes pra-tiques identifiées.

Évaluation, bonnes pratiques, qualité

Abstract

The evaluation and above all its practical applica-tion are the subject of serious critics. This articleexposes the results of a study that has the purposeto identify the assessment best practices for an orga-nization through a tool of assistance to their selec-tion. This tool allows the adaptation of the prac-tices to the entity’s context and culture. Thus, theorganization is evaluated using an efficient and per-sonalized method, with the help of assessment bestpractices previously identified.

Assessment, best practices, quality

KEYWORDSMOTS-CLEFS

CONTRIBUTIONAUX BONNES PRATIQUES

DE L’ÉVALUATIONMirela CHIOLHAN, Sonia MANAILA, Dragan MOKRIC, Jonathan TAHIATOHIUPOKO,

Gilbert FARGES, Jean-Pierre CALISTE*

Université de Technologie de Compiègne – Rue Roger Couttolenc, CS 60319 – 60203 Compiègne Cedex France

Master Management de la Qualité – Tél : +33 (0)3 44 23 44 23

Email : [email protected] – Site web : www.utc.fr/master-qualite

*référent : [email protected]

CHAPITRE 2DÉVELOPPER UNE CULTURE D’AUTO-ÉVALUATION

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Introduction

L’évaluation est une pratique de plus en plus répon-due dans notre société et elle a pour objectif d’offrirla possibilité d’appréhender la réalité du travail effec-tué et donc des résultats obtenus. Afin de partagerleurs expertises, les acteurs de l’évaluation se sontregroupés en association au niveau national ou inter-national (American Evaluation Association, Interna-tional Development Evaluation Association, etc.).

Cependant, des difficultés résident dans cette pra-tique d’appréciation pluridisciplinaire. La natureinterprétative de l’évaluation paraît être mal adap-tée aux contextes des organisations [1] et cela est leplus souvent à l’origine d’un écart significatif entreles résultats d’une évaluation et la réalité du travail.Comme le souligne DEJOURS [2] cet écart s’expliqueen partie par l’existence de compétences tacites del’individu ou du groupe d’individus évalué, qui sontrelativement difficiles à expliciter et reconnaitre etqui est à l’origine d’une dissonance. Sur la base dece constat, cet article met en avant une méthodo-logie de mise en œuvre de l’évaluation pour dimi-nuer cet écart et les effets dissonants associés.

1) La nécessité de l’évaluationdans une organisation

Chaque organisation est un système complexe quiévolue dans un environnement lui-même complexe.En particulier, plusieurs contraintes d’ordre poli-tique, économique, écologique, socioculturel etlégislatif doivent être prises en considération. Faceà des facteurs externes et internes de changement,l’organisme doit connaître la situation réelle danslaquelle il se trouve (état des lieux, diagnostic, autoé-valuation, évaluation).

La situation économique actuelle qui affecte ungrand nombre d’organisations rend l’évaluation pri-mordiale et nécessaire pour assurer la pérennité desentités. L’évaluation doit permettre d’appréhenderdivers aspects d’une action et de ses résultats: sonefficience, son efficacité, son impact, sa cohérenceau regard des objectifs. Elle doit également prendreen compte des aspects plus diffus (intangibles)comme la motivation, la cohésion de l’équipe,l’adhésion ou bien la prise de responsabilité.

Une organisation qui souhaite mettre en œuvre uneévaluation doit prendre en compte les principauxfacteurs qui en influencent les pratiques (facteursappelés aussi « actants » , figure 1). En particulier,la pratique de l’évaluation ou de l’autoévaluation afait l’objet d’une normalisation, notamment le FDX50-186 de l’AFNOR qui donne des lignes directricesapplicables pour une autoévaluation. Cependant,ces recommandations restent génériques.

LES CAHIERS DE LA QUALITÉ 201364

Les bonnes pratiques de l’évaluation

Organisation

Critiques sur l’évaluation

Contexte de l’évaluation

Normessur

l’évaluation

FIGURE 1 : Les actants d’une évaluation [4]

FIGURE 3 : Regroupement des risques en évaluation

en 5 familles principales [4]

Ensembledes risques

élémentaires

Regrouper Solutionner Famillesdes risques

majeurs

Ensemble des alternatives

aux risques

FIGURE 2 : Identification des risques dans l’évaluation [4]

CHAPITRE 2 DÉVELOPPER UNE CULTURE D’AUTO-ÉVALUATION

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Par ailleurs, la notion d’évaluation est perçuecomme subjective du fait d’un jugement de valeurd’un évaluateur face à une situation donnée.Comme le signale TOURMEN [3], un biais subsistelorsqu’un évaluateur est adepte à un courant d’éva-luation particulier ou lorsqu’il lui manque unsavoir spécifique au périmètre d’évaluation. Bienque pour pallier à cet aspect subjectif et introduirede l’objectivité, l’évaluation ait recours à l’analysed’indicateurs, ces derniers ne permettent pas derésoudre complètement le problème étant souventà l’origine d’une vue partielle ou déformée, voirtrompeuse, de la réalité.

2) Les risques à considérer durantune évaluation

Si le contexte d’une évaluation dépend de facteursrelativement stables (normes et critiques), il dépendaussi et surtout du contexte propre à l’organisationelle-même. Ceci doit conduire l’organisation à uneréflexion sur ses propres pratiques en cherchant àmettre en œuvre celles qui lui sont adaptées et àidentifier et rejeter les autres.

Le problème réside donc dans ce choix optimal.L’approche proposée consiste à ne retenir que cellesprésentant un minimum de risques (inconvénients).C’est cette façon de procéder qui a été retenue pourélaborer l’outil d’aide à la sélection de « bonnes »pratiques à mettre en œuvre (figure 2).

L’analyse des normes, des ouvrages et des articlesprésentent des recommandations de mise en œuvre

et permet d’identifier de nombreux risques asso-ciés à l’évaluation. Tel que le schématise la figure 2,l’ensemble des risques ont été regroupés en famillede risques et des alternatives correspondantes ontété déterminées.

Les familles de risques à considérer dans le proces-sus d’évaluation sont au nombre de cinq et pré-sentées en figure 3.

3) Exemple de risques et de pratiquesalternatives

Face aux risques identifiés et regroupés en typolo-gies, un ensemble de pratiques alternatives sontproposées pour les anticiper (Figure 4).

Chacune des pratiques alternatives est soumises auprocessus de décision décrit au paragraphe suivant.Cette liste peut être complétée en fonction desétudes complémentaires qui pourraient être menées.

4) Les bonnes pratiques d’évaluationadaptées à l’organisme

Les pratiques alternatives identifiées qui répondentaux risques peuvent constituer ou non des bonnespratiques dans une organisation donnée. Aussi, unoutil a-t-il été conçu pour permettre la sélection desbonnes pratiques de l’évaluation applicables à uneorganisation considérée. L’analyse de chaque pra-tique alternative en fonction des cinq principauxrisques déduis précédemment est réalisée par unepondération multicritère (figure 5).

LES CAHIERS DE LA QUALITÉ 2013 65

FIGURE 4 : extraits des risques et les pratiques alternatives associées [4]

CHAPITRE 2DÉVELOPPER UNE CULTURE D’AUTO-ÉVALUATION

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La figure 5 présente le tableau permettant la nota-tion d’une pratique alternative (PA). La pratiquealternative est évaluée selon l’échelle Ki définie gra-duellement, tel que chaque coefficient Ki corres-ponde à la capacité de la PA à diminuer, voir éli-miner, le risque Ri correspondant. Cette apprécia-tion implique un jugement de valeur sur lepotentiel de la PA à répondre à chaque famille derisque. Pour amoindrir cet effet subjectif il est néces-saire que cette appréciation soit effectuée par ungroupe de travail représentatif multi compétent etmulti hiérarchique, afin que chaque membre dugroupe effectue sa cotation, déterminant ainsi untaux d’adaptation Ti.

L’ensemble des Ti ainsi obtenu va permettre de cal-culer pour chaque pratique alternative unemoyenne et un écart type. La moyenne (Mi) expri-mée en pourcentage permet de juger l’efficiencede la PA. L’écart type (ETi) exprimé en pourcentagepermet de juger du niveau de consensus (dissen-sus) de la PA dans le groupe.

Ces deux critères, Mi et Eti, (figure 6) constituentles axes de la grille de classification des pratiquesalternatives, qui peuvent être classées en trois caté-gories :

• les bonnes pratiques à mettre en œuvre,• les pratiques recommandables,• les pratiques à exclure dans le processus d’éva-luation.

Conclusion et perspectives

En conclusion, les bonnes pratiques obtenues parl’utilisation de cet outil sont adaptées à la culture etau contexte de l’entreprise. En plus, l’outil permetégalement d’ajouter de nouvelles pratiques dans lagrille de sélection offrant la possibilité d’actualiserl’outil en fonction du changement de l’environne-ment et des acteurs.

La méthode et l’outil d’aide à la décision ainsi éla-borée restent à tester dans le but de vérifier la per-tinence et la robustesse de ces propositions.

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FIGURE 5 : Pondération multicritère d’une pratique alternative [4]

CHAPITRE 2 DÉVELOPPER UNE CULTURE D’AUTO-ÉVALUATION

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Références bibliographiques

[1] HAROCHE Claudine, « L’inévaluable dans unesociété de défiance », PUF cahier internationauxde sociologie, 2010, n ° : 128-129, p 53-78 ;

[2] DEJOURS Christophe, «L’évaluation du travail àl’épreuve du réel : Critique des fondements del’évaluation», INRA Edition, Paris, 2003 ;

[3] TOURMEN Claire, « Les compétences des éva-luateurs de politiques publiques », Formationemploi [En ligne], 104 | octobre-décembre 2008.

[4] Contribution aux bonnes pratiques de l’évaluation,CHIOLHANMirela, MANAILA Sonia, MOKRIC Dra-gan, TAHIATOHIUPOKO Jonathan, Projet d’Inté-gration, MASTERManagement de la Qualité (MQ),UTC, 2011-2012, URL: www.utc.fr/master-qualite,puis “Travaux” “Qualité-Management", réf n° 202

Bonus

Téléchargeables gratuitement sur la page denotre site dédiée aux Cahiers de la Qualité 2013 :www.LexitisEditions.fr

• Rapport d’étude complet• Poster de synthèse

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FIGURE 6 : La classification des pratiques [4]

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